DISPOSITIF D'HYGIENE BUCCALE POUR NETTOYER LES ESPACES INTERDENTAIRES

La présente invention concerne un nouveau dispositif d'hygiène buccale pour nettoyer les espaces interdentaires caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen d'amortissement améliorant considérablement le confort de l'utilisateur, tout en permettant une bonne efficacité.

Les chirurgiens-dentistes préconisent l'utilisation de fil dentaire pour l'hygiène quotidienne et comme moyen de prévention des caries interdentaires et des parodontopathies. De nombreux modèles sont commercialisés comportant des fils de différentes qualités et de différents diamètres, cirés ou non cirés, conditionnés en bobines ou sachets de 0,5 à 50 m généralement, et pour l'usage unique en porte-fil de forme et de dimensions variables. Les patients sont confrontés, quelque soit le modèle, à une difficulté d'utilisation décrite ci- dessous :

Deux dents consécutives sur l'arcade présentent généralement un point de contact plus ou moins prononcé. Le fil doit passer cet obstacle et travailler ensuite normalement le long des faces dentaires proximales lors d'un mouvement de va et vient vertical. Le passage du point de contact est possible en appliquant une pression sur le fil, ensuite l'inertie de la pression l'entraîne instantanément vers la papille et provoque très souvent blessure et saignement. Cet inconvénient a pour conséquence, pour de nombreux patients, l'arrêt de l'utilisation du fil, jugée trop traumatisante.

Par conséquent, il apparaît nécessaire de disposer d'un nouveau porte fil dentaire pour s'affranchir des blessures potentielles en cas d'utilisation de porte fil dentaire classique de l'art antérieur. A cette fin, la présente invention concerne un porte fil dentaire comprenant un archet et un fil dentaire dont les extrémités sont respectivement fixées dans les zones extrêmes dudit archet, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen d'amortissement destiné à limiter et/ ou prévenir l'impact dudit fil dentaire sur la papille lors de l'introduction dudit fil dans l'espace interdentaire, ledit moyen d'amortissement étant disposé entre le fil dentaire et la face concave dudit archet.

La portée de la présente invention en tant que nouveau porte-fil dentaire peut être élargie à un dispositif d'hygiène buccale pour nettoyer les espaces interdentaires comprenant un archet et un élément de nettoyage dont les extrémités sont respectivement fixées dans les zones extrêmes dudit archet (notées par la suite zones A et C), caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un moyen d'amortissement destiné à limiter ou prévenir l'impact dudit élément sur la papille lors de l'introduction de l'élément dans l'espace interdentaire, et disposé entre l'élément et la face concave dudit archet. La présente invention décrit un moyen amortisseur destiné à éviter les blessures gingivales lors de l'utilisation d'un élément de nettoyage dans les espaces interdentaires, ce moyen étant de préférence inséré à l'intérieur de l'archet.

L'invention sera mieux comprise et les buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement de la description qui suit, et qui est faite en référence aux dessins annexés représentant des exemples non limitatifs de réalisation :

Fig. 1 : porte fil dentaire de l'art antérieur consistant en un archet 1 et un fil dentaire

Fig. 2 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3

Fig. 3 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3 tel que : a) moyen d'amortissement (3), au repos, sous forme d'une languette dont une extrémité est fixée dans la zone A de l'archet et son autre extrémité est libre. b) moyen d'amortissement (3') tel que déformé au cours de l'utilisation

Fig. 4 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3 tel que a) moyen d'amortissement (3), au repos, sous forme d'une languette dont une extrémité est fixée dans la zone A de l'archet et son autre extrémité est fixée dans la zone C. b) moyen d'amortissement (3') tel que déformé au cours de l'utilisation

Fig. 5 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3 tel que : a) moyen d'amortissement (3), au repos, sous forme d'une languette dont une extrémité est fixée dans la zone A de l'archet et son autre extrémité est fixée dans la zone B. b) moyen d'amortissement (3') tel que déformé au cours de l'utilisation

Fig. 6 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3 tel que : a) moyen d'amortissement (3), au repos, sous forme d'une languette dont une extrémité est fixée dans la zone A de l'archet et son autre extrémité est fixée dans la zone B. b) moyen d'amortissement (3') tel que déformé au cours de l'utilisation

Fig. 7 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3 tel que : a) moyen d'amortissement (3), au repos, sous forme d'une languette dont une extrémité est fixée dans la zone B de l'archet et son autre extrémité est fixée dans cette même zone B. b) moyen d'amortissement (3') tel que déformé au cours de l'utilisation

Fig. 8 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen d'amortissement 3 tel que : a) moyen d'amortissement (3), au repos, sous forme d'une languette dont une extrémité est fixée dans la zone B de l'archet et son autre extrémité est libre. b) moyen d'amortissement (3') tel que déformé au cours de l'utilisation

Fig. 9 : a), b), c) et d) Dispositifs d'hygiène buccale selon la présente invention présentant différentes géométries de l'archet

Fig. 10 : a) b) c) dispositifs d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen de préhension sous forme d'un manche dans le plan de l'archet

Fig. 11 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen de préhension sous forme d'un manche dans le plan de l'archet, ledit manche comportant un orifice destiné à recevoir un outil d'hygiène dentaire.

Fig. 12 : dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention avec un moyen de tension de l'élément de nettoyage.

La figure 1 présente un porte-fil dentaire connu de l'art antérieur comprenant un archet et un fil dentaire fixé audit archet.

Comme annexé sur la figure 2, le dispositif de la présente invention est composé d'un archet noté 1 et d'un élément de nettoyage noté 2 dont les extrémités sont respectivement fixées dans les zones A et C dudit archet, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen d'amortissement noté 3 destiné à limiter ou prévenir l'impact dudit élément sur la papille lors de l'introduction de l'élément dans l'espace interdentaire disposé entre l'élément 2 et la face concave dudit archet.

Par « élément de nettoyage », on entend au sens de la présente invention : un fil dentaire constitué d'un assemblage de fibres ou filaments naturels ou synthétiques ; cirés ou non cirés De manière préférée, ces fibres ou filaments sont plus ou moins nombreux et plus ou moins torsadés.

Le fil dentaire classiquement utilisé a de préférence un diamètre compris entre environ 0,1 mm et environ 3 mm. une brosse écouvillon formée de brins synthétiques. Ladite brosse est réalisée généralement par la torsion d'un fil métallique gainé ou non d'élastomère ou d'un fil de type Kevlar , insérant dans une boucle des brins de polyamide. Préférentiellement, il s'agit de polyamide 6/10 ou 6/12. Le diamètre du toron de la brosse qui est utilisé dans un dispositif selon la présente invention est avantageusement d'environ 0,25 mm à environ 1 mm. La partie métallique torsadée est incluse dans le support d'écouvillon lors d'une opération de surmoulage dans une matière dure préférentiellement le polypropylène ou dans une matière souple préférentiellement un élastomère ou un mélange de ceux-ci.

De façon avantageuse, la géométrie de la brosse écouviUon montée sur le dispositif selon la présente invention est cylindrique.

Enfin, la présence de brins colorés peut être utilisée comme indicateur de référence pour l'utilisateur.

Ou tout autre élément de nettoyage pouvant être adapté au dispositif selon la présente invention.

Avantageusement, l'élément de nettoyage et préférentiellement le fil dentaire ou les brins de la brosse écouvillon sont imprégnés d'une substance choisie dans le groupe comprenant un arôme, un sel de fluor minéral ou organique, un antiseptique, une substance nettoyante ou un mélange de ceux-ci. Préférentiellement, le sel fluoré organique est le fluorhydrate de nicométhanol.

Préférentiellement, l'antiseptique est la chlorhexidine ou un de ses sels.

De façon plus préférentielle, l'élément de nettoyage est imprégné d'un mélange de fluorhydrate de nicométhanol et d'un extrait de pépins de raisin et/ ou d'un extrait de canneberge.

Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'élément de nettoyage et préférentiellement le fil dentaire ou les brins de la brosse écouvillon sont imprégnés de particules abrasives et/ ou polissantes.

Préférentiellement, l'élément de nettoyage 2 a une longueur d'environ 10 mm à environ 30 mm, et plus préférentiellement d'environ 20 mm.

Par « archet », on entend le support de l'élément de nettoyage sous forme d'un arc présentant deux zones extrêmes A et C et une zone intercalaire B située entre les zones A et

C. La zone A sert de zone d'attache pour une des extrémités de l'élément de nettoyage et la zone C sert de zone d'attache / fixation pour l'autre extrémité dudit élément.

Par « zone A », on entend la zone englobant une des extrémités de l'archet et représentant jusqu'à environ 1/8 et préférentiellement jusqu'à environ 1/10 de la surface totale de l'archet. Par « zone C », on entend la zone englobant l'autre extrémité de l'archet et représentant jusqu'à environ 1/8 et préférentiellement jusqu'à environ 1/10 de la surface totale de l'archet.

L'archet se présente sous la forme d'une courbe concave symétrique (dont U droit ou U plus ou moins incliné) ou asymétrique. Ainsi, deux exemples de dispositifs selon la présente invention avec des archets sous forme d'une courbe concave asymétrique sont donnés en figures 9 a) et b).

La figure 9 c) présente un exemple de dispositif selon la présente invention avec un archet en forme de U droit. La figure 9 d) présente un exemple de dispositif selon la présente invention avec un archet en forme de U incliné.

Le moyen d'amortissement, au sens de la présente invention, a pour but d'intervenir le plus rapidement possible dès que l'élément de nettoyage a passé le point de contact formé par deux dents proximales, et se trouve donc dans l'espace interdentaire. Ledit moyen d'amortissement accompagne alors en souplesse la descente de l'élément de nettoyage le long des parois des dents dans l'espace interdentaire.

Lors de l'utilisation, le moyen d'amortissement s'oppose à la force exercée par l'utilisateur et freine la descente de l'élément de nettoyage.

De façon avantageuse, la totalité du moyen d'amortissement ou au moins la partie du moyen d'amortissement qui entre en contact en premier avec la dent, doit être disposé proche de l'élément de nettoyage, soit à une distance d comprise entre environ 1 mm et environ 10 mm. Préférentiellement, la distance d est comprise entre environ 1 mm et environ 6 mm ; et de façon encore plus préférentielle, d est comprise entre environ 2 mm et environ 3 mm.

L'ergonomie du dispositif selon la présente invention pourra être adaptée par l'homme du métier pour faciliter l'introduction du dispositif dans la cavité buccale et pour faciliter également son utilisation au niveau des dents du fond.

Ainsi, les dimensions de l'archet sont conformes aux besoins d'encombrement, de facilité, de précision d'utilisation et adaptées aux angles d'attaque en bouche.

Le moyen d'amortissement est préférentiellement une languette notée 3 en matériau déformable sous la pression qu'exerce l'utilisateur au niveau du point de contact des dents ; et disposée dans le plan de l'archet.

Un point important de la présente invention est que le moyen d'amortissement ne peut pas passer le point de contact des dents, afin de pouvoir remplir sa fonction d'amortisseur.

A cette fin, lorsque le moyen d'amortissement est sous forme d'une languette disposée dans le plan de l'archet, sa largeur est comprise entre environ 0,5 mm et 6 mm, préférentiellement sa largeur est d'environ 3 mm.

Préférentiellement, la déformation de la languette est élastique : la languette reprenant sa position initiale lorsque aucune pression n'est exercée à son égard.

Par « déformation du moyen d'amortissement », on entend une déformation de la position initiale vers la face interne de l'archet. La position déformée de la languette est notée 3' sur les figures.

La déformation mécanique maximale que peut subir le moyen d'amortissement correspond à la butée dudit moyen d'amortissement contre l'archet.

L'amplitude de déformation recherchée correspond de préférence à environ la hauteur moyenne des dents ; c'est à dire encore, environ la distance entre la papille et le point de contact des dents. Ainsi, l'homme du métier saura adapter la nature et la forme du moyen d'amortissement en fonction du matériau utilisé (propriétés de déformation, souplesse, flexibilité ...)

La nature du matériau du moyen d'amortissement est entre autre choisi dans le groupe formé par le polypropylène, le nylon (polyamide), des nouveaux matériaux biodégradables, la K-résine et un polycarbonate, utilisés seuls ou en mélange.

A l'utilisation, cette languette joue le rôle d'amortisseur en se déformant. Ladite languette vient très rapidement buter sur le point de contact en se déplaçant vers la partie haute de l'archet, ainsi l'élément de nettoyage arrive au contact de la papille à une vitesse presque nulle, supprimant le risque de blessure.

Le dispositif selon la présente invention a l'avantage de pouvoir être manipulé simplement et efficacement.

L'utilisation d'un tel dispositif selon la présente invention offre à son utilisateur un gain de praticité, de sécurité et d'efficacité.

La description qui suit consiste en des modes de réalisation particuliers du dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention lorsque le moyen d'amortissement utilisé est sous forme d'une languette.

Le dispositif d'hygiène buccale selon la présente invention peut être caractérisé en ce qu'une des extrémités de la languette est fixée dans la zone A et son autre extrémité est soit libre, soit fixée dans la zone B ou C.

Ceci comprend le cas de figure où : a. une des extrémités de la languette est fixée dans la zone A b. l'autre extrémité de la languette est fixée dans la zone C c. la languette est disposée à une distance d de l'élément de nettoyage comprise entre 1 mm et 10 mm, et s'étend de façon substantiellement parallèle audit élément sur toute la longueur de l'élément.

De façon préférée, la distance d est comprise entre 1 et 6 mm, et de façon encore plus préférée, d est compris entre 2 et 3 mm. Un exemple d'un tel dispositif est donné en figure 4 a et b.

Le moyen d'amortissement peut aussi être une languette telle que : a. une des extrémités de la languette est fixée dans la zone A

b. la languette est disposée à une distance d de l'élément de nettoyage comprise entre 1 mm et 10 mm, et s'étend de façon substantiellement parallèle audit élément sur 50 % à strictement moins de 100 % de la longueur dudit élément de nettoyage, c. l'autre extrémité de la languette est libre.

De façon préférée, la distance d est comprise entre 1 et 6 mm, et de façon encore plus préférée, d est compris entre 2 et 3 mm.

Un exemple d'un tel dispositif est donné en figure 3 a et b.

Enfin, la Demanderesse décrit le cas où la languette est telle que a. une des extrémités de la languette est fixée dans la zone A b. la languette est disposée dans la zone A à une distance d de l'élément de nettoyage comprise entre 1 mm et 10 mm, et s'étend de façon substantiellement parallèle audit élément de nettoyage sur 50 % à strictement moins de 100 % de la longueur dudit élément puis s'étend suivant une courbure d'un angle alpha compris entre 60 et 180° jusqu'à rejoindre de façon solidaire l'archet dans la zone B ou ayant son autre extrémité libre dans la zone interne de l'archet.

De façon préférée, la distance d est comprise entre 1 et 6 mm, et de façon encore plus préférée, d est compris entre 2 et 3 mm.

Avantageusement, l'angle apha est compris entre environ 90° et environ 180°, et de façon encore plus préférentielle, alpha est compris entre 90° et environ 160°.

La Demanderesse illustre par deux exemples le cas de ci-dessus : ces deux exemples sont présentés en figures 5 et 6.

Un autre mode de réalisation préféré de l'invention consiste en un dispositif d'hygiène buccale comprenant un archet et élément de nettoyage dont les extrémités sont respectivement fixées dans les zones A et C dudit archet, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une languette 3 destinée à limiter ou prévenir l'impact dudit élément sur la papille lors de l'introduction de l'élément dans l'espace interdentaire ; disposé entre l'élément et la face concave dudit archet ; et caractérisé en ce que a. une des extrémités de la languette est fixée dans la zone B

b. la languette s'étend depuis cette première extrémité suivant une courbure d'un angle alpha compris entre 60° et 180° jusqu'à approcher l'élément de nettoyage à une distance d dudit élément comprise entre 1 mm et 10 mm c. et son autre extrémité est soit libre dans la zone interne de l'archet, soit fixée solidairement dans la même zone B.

De façon préférée, la distance d est comprise entre 1 et 6 mm, et de façon encore plus préférée, d est compris entre 2 et 3 mm.

Avantageusement, l'angle apha est compris entre environ 90° et environ 180°, et de façon encore plus préférentielle, alpha est compris entre 90° et environ 160°. La figure 7 présente un exemple d'un tel dispositif.

Ceci comprend le cas de figure où a. une des extrémités de la languette est fixée dans la zone B b. la languette s'étend depuis cette première extrémité suivant une courbure d'un angle alpha compris entre 60° et 180° jusqu'à approcher l'élément de nettoyage à une distance d dudit élément comprise entre 1 mm et 10 mm, c. puis la languette s'étend alors de façon substantiellement parallèle audit élément sur 50% à moins de 100% de la longueur dudit élément. d. et son autre extrémité est soit libre dans la zone interne de l'archet, soit fixée solidairement dans la même zone B.

De façon préférée, la distance d est comprise entre 1 et 6 mm, et de façon encore plus préférée, d est compris entre 2 et 3 mm.

Avantageusement, l'angle apha est compris entre environ 90° et environ 180°, et de façon encore plus préférentielle, alpha est compris entre 90° et environ 160°. Un tel dispositif est présenté figure 8 a) et b).

Dans le cadre de la présente invention, la Demanderesse a également envisagé la possibilité d'inclure un renfort à ladite languette 3 notamment sous forme d'une seconde languette entre le moyen 3 et l'archet. Cette seconde languette aurait pour but d'améliorer la fonction d'amortissement de la languette 3.

De plus, le dispositif selon la présente invention caractérisé par la présence d'au moins un moyen d'amortissement (pouvant être entre autres une languette) peut comprendre en outre un moyen de préhension du dispositif, solidaire à l'archet dans la zone A et/ ou la zone B

et/ou la zone C. Ce moyen de préhension permet à l'utilisateur de manipuler le dispositif dans la cavité buccale avec plus de facilité et plus de précision et d'optimiser le nettoyage des espaces interdentaires les moins accessibles. Préférentiellement ledit moyen de préhension est un manche disposé préférentiellement dans le plan de l'archet. Il peut aussi être disposé dans le plan perpendiculaire au plan défini par l'archet ou dans tout autre plan intermédiaire. La longueur du manche selon la présente invention est compris préférentiellement entre environ 3 et environ 12 cm.

De façon avantageuse, le matériau du manche est choisi dans le groupe comprenant un élastomère, un polypropylène, un polyéthylène ou un mélange de ceux-ci. De façon avantageuse, ledit manche est plein.

Des exemples de dispositifs avec un manche sont donnés dans les figures 10 a, b et c.

La Demanderesse a envisagé en outre que le manche soit muni d'au moins un orifice pour la fixation d'un autre outil de nettoyage, préférentiellement une brosse écouvillon (figure 11). Le support dudit outil de nettoyage sera adapté pour venir s'insérer et se fixer de façon provisoire dans le manche.

Enfin, le dispositif selon la présente invention peut comprendre en outre un moyen de tension de l'élément de nettoyage. Préférentiellement, ce moyen est une excroissance disposé dans le plan de l'archet et disposé tangentiellement à l'archet dans une direction substantiellement parallèle au manche. Un tel dispositif est exemplifié en figure 12 : ce moyen de tension est destiné à contraindre les bras de l'archet à s'écarter l'un de l'autre et ainsi assurer la tension de l'élément de nettoyage.

Les différents éléments du dispositif selon la présente invention peuvent être fabriqués à l'aide de techniques de moulage ou d'injection-moulage bien connues de l'industrie de la plasturgie et à la disposition de l'homme du métier. Ces éléments du dispositif que sont l'archet ainsi que le manche peuvent être réalisés à partir d'un grande variété de matériaux rigides comme les plastiques ou les résines tel que par exemple du polypropylène. Selon les variantes, le moyen d'amortissement, le manche et l'archet peuvent être moulés de manière unitaire de manière à former un dispositif unitaire. De façon avantageuse, la matière plastique vient surmouler l'élément de nettoyage en une seule opération, et rend ledit élément solidaire de l'archet.

Alternativement, les différents éléments du dispositif selon l'invention peuvent faite l'objet d'une fabrication unitaire et séparée selon des techniques plasturgistes définies ci-dessus et être assemblés par la suite pour former le dispositif selon l'invention.