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Title:
ORTHODONTIC RETAINER DEVICE, SYSTEM FOR FITTING SUCH A DEVICE AND METHOD FOR MANUFACTURING SUCH A DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/200246
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an orthodontic retainer device (1) comprising at least three rigid plates (2), each plate (2) comprising an inner face for rigidly securing to a tooth of a patient and an opposite outer face (3), the retainer device (1) further comprising at least two articulated linking elements (4), each articulated linking element (4) connecting the plates (2) in pairs, at least one plate (2) having, on its outer face (3), a securing location (5) for securing a first articulated linking element (4), which is independent and physically separated from the securing location (5) for securing a second articulated linking element (4) on the outer face (3) of the same plate (2).

Inventors:
ATRTCHINE KACHI ALI (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/057287
Publication Date:
September 29, 2022
Filing Date:
March 21, 2022
Export Citation:
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Assignee:
ATRTCHINE KACHI ALI (FR)
International Classes:
A61C7/00; A61C5/00; A61C7/14; A61C7/16
Domestic Patent References:
WO2017198640A12017-11-23
Foreign References:
US20050181332A12005-08-18
EP3581144A12019-12-18
US20200229903A12020-07-23
EP3620129A12020-03-11
US20160346063A12016-12-01
Attorney, Agent or Firm:
FIDAL INNOVATION (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] Dispositif (1) de contention orthodontique comprenant au moins une première plaquette (2) rigide et une deuxième plaquette (2) rigide, chaque plaquette (2) comprenant une face interne destinée à être fixée rigidement sur une dent d’un patient et une face (3) externe opposée, le dispositif (1) de contention comprenant de plus au moins un élément (40) de liaison articulée reliant la première plaquette (2) et la deuxième plaquette (2), chaque plaquette (2) comprenant directement sur sa face (3) externe un lieu (5) de fixation pour l’élément (40) de liaison articulée, l’élément (4) de liaison étant conformé pour correspondre à une portion de surface dentaire s’étendant entre la première plaquette (2) et la deuxième plaquette (2).

[Revendication 2] Dispositif (1) selon la revendication 1, dans lequel chaque élément (40) de liaison est fixé sur la face (3) externe de la plaquette (2) correspondante par soudage.

[Revendication 3] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les plaquettes (2) sont en métal ou alliage métallique.

[Revendication 4] Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément (4) de liaison articulée est de type fil.

[Revendication 5] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes comprenant au moins une troisième plaquette (2) rigide dont la face interne est destinée à être fixée rigidement sur une dent du patient entre la première plaquette (2) et la deuxième plaquette (2), l’élément (4) de liaison articulée étant par ailleurs fixé sur au moins un lieu (5) de fixation sur la face (3) externe de la troisième plaquette (2).

[Revendication 6] Dispositif selon la revendication 5, dans lequel l’élément (40) de liaison articulée comprend au moins deux portions (4) distinctes, dans lequel la troisième plaquette (2) comprend deux lieux (5) de fixation distincts et séparés, dans lequel une première portion (4) de l’élément (40) de liaison articulée est fixée d’une part sur le lieu (5) de fixation de la première plaquette (2) et d’autre part sur un lieu (5) de fixation de la troisième plaquette, et dans lequel la deuxième portion (4) de l’élément (40) de liaison articulée est fixée d’une part sur l’autre lieu (5) de fixation de la troisième plaquette (2) et s’autre part sur le lieu (5) de fixation de la deuxième plaquette (2). [Revendication 7] Système (11) de mise en place d’un dispositif (1) de contention orthodontique selon l’une quelconque des revendications précédentes comprenant :

- au moins une première plaquette (2) rigide et une deuxième plaquette (2) rigide, chaque plaquette (2) comprenant une face interne destinée à être fixée rigidement sur une dent d’un patient et une face (3) externe opposée, chaque plaquette (2) comprenant directement sur sa face (3) externe un lieu (5) de fixation pour l’élément (4) de liaison articulée ;

- au moins un élément (12) de liaison dite rigide entre les plaquettes (2), l’élément (12) de liaison rigide étant plus rigide que l’élément (40) de liaison articulée ;

- au moins un ensemble (16) de guidage au positionnement de l’élément (40) de liaison articulée, l’ensemble (16) de guidage au positionnement de l’élément (40) de liaison articulée étant séparé physiquement des plaquettes (2), l’ensemble (16) de guidage au positionnement de l’élément (40) de liaison articulée comprenant au moins un guide (17) s’étendant entre les deux plaquettes (2) et étant relié aux plaquettes (2) par l’élément (12) de liaison rigide, le guide (17) étant un modèle représentant la portion de surface dentaire s’étendant entre les deux plaquettes (2).

L’élément (12) de liaison rigide et l’ensemble (16) de guidage au positionnement de l’élément (40) de liaison articulée étant destinés à être supprimés une fois les plaquettes (2) fixées rigidement sur les dents d’un patient.

[Revendication 8] Système (11) selon la revendication précédente, comprenant en outre au moins un ensemble (13) de guidage au positionnement individuel des plaquettes (2), l’ensemble (13) de guidage au positionnement individuel des plaquettes (2) comprenant au moins une surface de référence complémentaire d’au moins une portion de surface d’une dent correspondante, la surface de référence étant apte à être appliquée contre la dent correspondante afin de mettre les plaquettes (2) dans une position déterminée sur l’ensemble des dents concernées, l’ensemble (13) de guidage au positionnement individuel des plaquettes (2) étant destiné à être supprimé une fois les plaquettes (2) fixées rigidement sur les dents d’un patient.

[Revendication 9] Système (11) selon la revendication précédente, dans lequel l’ensemble (13) de guidage au positionnement individuel des plaquettes (2) comprend autant de surfaces de référence que de plaquettes (2), chaque surface de référence étant associée à la mise en place d’une plaquette (2) et étant complémentaire d’au moins une portion de surface de la dent sur laquelle la plaquette (2) associée est destinée à être fixée.

[Revendication 10] Procédé de fabrication d’un dispositif (1) de contention orthodontique sur-mesure selon l’une quelconque des revendications précédentes, le procédé comprenant :

La génération d’un modèle comprenant la face linguale d’au moins une arcade dentaire d’un patient ;

A partir du modèle de l’arcade dentaire, la détermination d’un modèle personnalisé du dispositif (1) de contention orthodontique comprenant la forme et la position des plaquettes (2) et de l’élément (4) de liaison articulée,

A partir du modèle du dispositif (1) de contention orthodontique, la fabrication d’un système (11) selon l’une quelconque des revendications 7 à 9 de mise en place d’un dispositif de contention orthodontique

La mise en forme de l’au moins un élément (40) de liaison articulée par application contre le guide (17) de l’ensemble (16) de guidage au positionnement de l’élément (40) de liaison articulée ;

La fixation de l’élément (40) de liaison articulée sur les lieux (5) de fixation des plaquettes (2).

[Revendication 11] Procédé selon la revendication précédente, comprenant, après la fixation de l’élément (40) de liaisons articulée sur les lieux (5) de fixation des plaquettes, la suppression de l’ensemble (16) de guidage au positionnement de l’élément (40) de liaison articulée.

[Revendication 12] Procédé selon la revendication précédente, dans lequel la génération d’un modèle d’au moins une arcade dentaire d’un patient comprend la génération d’un modèle numérique tridimensionnel de l’arcade dentaire.

[Revendication 13] Procédé selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11, dans lequel le système (11) de mise en place d’un dispositif (1) de contention orthodontique est réalisé par fabrication additive.

Description:
DESCRIPTION

Titre : Dispositif de contention orthodontique, système de mise en place d’un tel dispositif et procédé de fabrication d’un tel dispositif DOMAINE DE L’INVENTION

[01] La présente invention se rapporte au domaine de l’orthodontie, et plus précisément au domaine des systèmes de contention orthodontiques fixes, intra-oraux et destinés à être appliqués, mais non exclusivement, sur la face linguale des dents.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE [02] Après un traitement orthodontique, visant par exemple à rétablir un alignement des dents d’un patient, il n’est pas rare de voir au bout d’un certain temps une réapparition partielle ou totale des malpositions dentaires initiales. On parle alors de récidive.

[03] Pour limiter le risque de récidive, il est connu de prescrire au patient un dispositif de contention afin de conserver la position alignée des dents. Le risque de récidive étant à vie, le dispositif de contention doit de préférence être porté à vie.

[04] Le dispositif de contention a alors pour fonction d’apporter suffisamment de rigidité pour maintenir les dents en position, tout en procurant une souplesse adaptée afin que les dents conservent une liberté de mouvement les unes par rapport aux autres. En effet, physiologiquement, les dents présentent une certaine mobilité naturelle permettant d’amortir les contraintes physiques mécaniques, notamment lors de la mastication. Le dispositif de contention doit donc autoriser une mobilité contrôlée entre les dents.

[05] Il existe des dispositifs de contention dits amovibles, portés principalement la nuit. L’efficacité des dispositifs amovibles dépend de la coopération du patient ainsi que de son assiduité, et des fréquents oublis nuisent à l’efficacité.

[06] Il existe par ailleurs des dispositifs de contention dits fixes, destinés à être portés constamment par le patient, pendant une période de plusieurs mois voire années, et nécessitant l’intervention d’un spécialiste pour leur mise en place et/ou leur retrait.

[07] Les dispositifs de contention fixes sont principalement intra-oraux, et consistent à fixer sur les dents, de préférence sur leur face linguale non visible, un élément de contention présentant les caractéristiques de rigidité requises.

[08] Lorsque les risques de récidives sont élevés, c'est-à-dire avec une mobilité dentaire élevée, l’élément de contention peut être une attelle notamment métallique, par exemple coulée et collée sur la face linguale des dents. La rigidité élevée de cette solution peut provoquer un décollement de l’attelle métallique sous l’effet de la mastication. En outre une mutilation irréversible des dents est nécessaire afin de ménager sur les dents un espace correspondant à l’épaisseur du matériau formant la barre et limiter la gêne en bouche. [09] Une autre solution consiste à utilise un élément de contention de type fil, généralement un fil métallique en acier multibrins tressé de section circulaire, de longueur adaptée pour réaliser la contention sur un nombre de dents déterminé. Un spécialiste façonne alors le fil, soit directement sur la face linguale des dents du patient, soit en laboratoire sur un modèle des dents du patient, afin que le fil se plaque autant que possible contre la surface linguale des dents. Le fil est ensuite collé à l’aide de plots de résine composite sur les dents. Le fil peut être remplacé par une chaînette métallique, un fil de section rectangulaire, ou une bande de fibres de verre. En variante, le fil peut être complètement noyé dans de la résine afin d’être maintenu contre les dents. [10] L’épaisseur de la résine doit permettre d’enrober l’élément de contention, d’apporter une tenue mécanique suffisante et limiter l’inconfort en bouche. Ainsi, l’épaisseur de la résine influe à des degrés divers sur le confort du patient, la facilité de nettoyage et le risque de gêne à la mastication qui peut entraîner un décollement de l’élément de contention et une consultation en urgence chez un spécialiste. [11] En outre, lorsque l’élément de contention est un fil, le pliage complexe de celui-ci afin de le plaquer contre les dents augmente le risque que le fil ne suive pas parfaitement la surface linguale de chaque dent, ainsi que la limite entre deux dents voisines. Plus précisément, le fil, localement rectiligne, peut ne pas suivre la double convexité des surfaces dentaires et crée un relief source d’inconfort pour le patient et de difficulté de nettoyage.

[12] Les autres techniques telles que l’attelle coulée ou la bande de fibres, présentent également cet inconvénient augmenté au niveau des limites interdentaires, la surface de leur section étant supérieure à celle du fil.

[13] Un autre problème des dispositifs de contention intra-oraux fixes est que, bien qu’ils soient relativement adaptés pour une contention des dents de la mandibule, ils sont plus complexes à mettre en œuvre sur les dents du maxillaire. En effet, en particulier si la contention s’étend sur une canine supérieure, la pointe de la canine inférieure vient en occlusion entre la canine supérieure et l’incisive latérale supérieure, à l’endroit du passage du fil de contention, risquant de buter contre le fil et de le casser. Une intervention en urgence est là encore nécessaire.

[14] Ainsi, les solutions connues n’apportent pas entière satisfaction en termes notamment de confort pour le patient, de résistance et de fiabilité. Rappelons que les dispositifs de contention sont portés en général à vie, et se doivent donc d’apporter un confort maximal.

[15] L’invention vise ainsi en particulier à apporter une solution aux inconvénients précités des dispositifs de contention. [16] Un premier objet de l’invention est de proposer une solution pour une contention dentaire destinée à rester en bouche continuellement, avec un grand confort pour le patient.

[17] Un deuxième objet de l’invention est de proposer une solution pour une contention dentaire robuste, qui ne se brise pas lors des actes quotidiens du patient. [18] Un troisième objet de l’invention est de proposer une solution pour une contention dentaire qui s’entretient facilement, garantissant une bonne hygiène.

[19] Un quatrième objet est de proposer une solution pour une contention dentaire qui s’installe facilement en bouche, avec un nombre d’opérations limité en bouche du patient, restreignant le temps à passer pour l’installation de la contention et augmentant son confort.

[20] Un cinquième objet est de proposer une contention dentaire personnalisée pour le patient, parfaitement adaptée aux caractéristiques anatomiques du patient.

RÉSUMÉ DE L’INVENTION

[21] Ainsi, selon un premier aspect, l’invention se rapporte à un dispositif de contention orthodontique comprenant au moins une première plaquette rigide et une deuxième plaquette rigide. Chaque plaquette comprenant une face interne destinée à être fixée rigidement sur une dent d’un patient et une face externe opposée. Le dispositif de contention comprend de plus au moins un élément de liaison articulée reliant la première plaquette et la deuxième plaquette, chaque plaquette comprenant sur sa face externe un lieu de fixation pour l’élément de liaison articulée. Notamment, l’élément de liaison est conformé pour correspondre à une portion de surface dentaire s’étendant entre la première plaquette et la deuxième plaquette.

[22] L’élément de liaison peut ainsi être appliqué contre la portion de surface dentaire correspondante, s’étendant entre les deux plaquettes rigides, pour fournir un contact intime et par là une contention efficace et confortable. Comme le lieu de fixation de l’élément de liaison est situé directement sur la face externe des plaquettes, les plaquettes peuvent être de très faible épaisseur, et l’élément de liaison suit une courbure, un pli, qui n’est pas ressentie par le patient au niveau de la transition entre une plaquette et une dent. [23] Selon différents aspects, il est possible de prévoir l’une et/ou l’autre des caractéristiques ci-dessous prises seules ou en combinaison. [24] Chaque élément de liaison peut être fixé sur la face externe de la plaquette correspondante par soudage, le soudage garantissant une continuité mécanique de la liaison. En outre, le soudage permet d’offrir une fixation de qualité, de bonne tenue mécanique, et limitant les gênes en bouche. Soudage doit ici s’entendre comme englobant à la fois le soudage à proprement parler et le brasage.

[25] Les plaquettes sont de préférence en métal ou alliage métallique, afin notamment de permettre le soudage selon différentes techniques connues.

[26] L’élément de liaison articulée est par exemple de type fil, c'est-à-dire qu’il présente deux dimensions très petites par rapport à la troisième, appelée longueur. Il permet ainsi d’être déformé et conformé pour être appliqué au plus près de la surface dentaire correspondante, tout en limitant l’encombrement en bouche. Il est par exemple multibrins ou monobrin.

[27] Selon un mode de réalisation, le dispositif peut comprendre au moins une troisième plaquette rigide dont la face interne est destinée à être fixée rigidement sur une dent du patient entre la première plaquette et la deuxième plaquette. L’élément de liaison articulée est alors par ailleurs fixé sur au moins un lieu de fixation sur la face externe de la troisième plaquette.

[28] Selon ce deuxième mode de réalisation, l’élément de liaison articulée peut comprendre au moins deux portions distinctes. La troisième plaquette peut alors comprendre deux lieux de fixation distincts et séparés, et une première portion de l’élément de liaison articulée est fixée d’une part sur le lieu de fixation de la première plaquette et d’autre part sur un lieu de fixation de la troisième plaquette. La deuxième portion de l’élément de liaison articulée est fixée d’une part sur l’autre lieu de fixation de la troisième plaquette et s’autre part sur le lieu de fixation de la deuxième plaquette. Les portions de l’élément de liaison articulée ainsi individualisées se plient plus facilement afin de se conformer au plus près de la surface dentaire contre laquelle elles sont destinées à être appliquées

[29] Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un système de mise en place d’un dispositif de contention orthodontique, le dispositif comprenant au moins une première plaquette rigide et une deuxième plaquette rigide, chaque plaquette comprenant une face interne destinée à être fixée rigidement sur une dent d’un patient et une face externe opposée, le dispositif de contention comprenant de plus au moins un élément de liaison articulée reliant la première plaquette et la deuxième plaquette, chaque plaquette comprenant directement sur sa face externe un lieu de fixation pour l’élément de liaison articulée, l’élément de liaison étant conformé pour correspondre à une portion de surface dentaire s’étendant entre la première plaquette et la deuxième plaquette. Le système de mise en place comprenant alors notamment : au moins une première plaquette rigide et une deuxième plaquette rigide, chaque plaquette comprenant une face interne destinée à être fixée rigidement sur une dent d’un patient et une face externe opposée, chaque plaquette comprenant sur sa face externe un lieu de fixation pour l’élément de liaison articulée ; - au moins un élément de liaison dite rigide entre les plaquettes, l’élément de liaison rigide étant plus rigide que l’élément de liaison articulée ; au moins un ensemble de guidage au positionnement de l’élément de liaison articulée, l’ensemble de guidage au positionnement de l’élément de liaison articulée étant séparé physiquement des plaquettes, l’ensemble de guidage au positionnement de l’élément de liaison articulée comprenant au moins un guide s’étendant entre les deux plaquettes et étant relié aux plaquettes par l’élément de liaison rigide, le guide étant un modèle représentant la portion de surface dentaire s’étendant entre les deux plaquettes.

[30] L’élément de liaison rigide et l’ensemble de guidage au positionnement de l’élément de liaison articulée sont en outre destinés à être supprimés une fois les plaquettes fixées rigidement sur les dents d’un patient.

[31] Le système permet ainsi de positionner facilement mais avec précision le dispositif de contention afin que l’élément de liaison articulée corresponde au mieux à la portion de la surface dentaire contre laquelle il est destiné à être appliqué. L’élément de liaison articulée peut être mis en forme en dehors de la bouche du patient. Cette mise ne forme peut se faire avec une précision accrue par rapport à une mise ne forme en bouche, et avec un plus grand confort pour le patient. Le système de mise en place permet de diminuer le temps d’intervention sur le patient pour installer le dispositif, augmentant là encore son confort. La grande précision avec laquelle l’élément de contention articulée est placé, en contact intime avec la surface dentaire correspondante, assure une contention efficace et robuste.

[32] Selon un mode de réalisation, le système peut comprendre en outre au moins un ensemble de guidage au positionnement individuel des plaquettes. L’ensemble de guidage au positionnement individuel des plaquettes peut alors comprendre au moins une surface de référence complémentaire d’au moins une portion de surface d’une dent correspondante, la surface de référence étant apte à être appliquée contre la dent correspondante afin de mettre les plaquettes dans une position déterminée sur l’ensemble des dents concernées. L’ensemble de guidage au positionnement individuel des plaquettes est destiné à être supprimé une fois les plaquettes fixées rigidement sur les dents d’un patient.

[33] En outre, l’ensemble de guidage au positionnement individuel des plaquettes peut comprendre autant de surfaces de référence que de plaquettes, chaque surface de référence étant associée à la mise en place d’une plaquette et étant complémentaire d’au moins une portion de surface de la dent sur laquelle la plaquette associée est destinée à être fixée.

[34] La forme et la position des plaquettes peuvent ainsi être déterminées avant l’installation en bouche de manière optimale, notamment en tenant compte du confort en bouche. Les plaquettes sont alors parfaitement positionnées sur chaque dent grâce à cet ensemble de guidage. L’élément de contention articulée se place au plus près de la surface correspondante des dents, en suivant la forme de cette surface dans un contact intime, pour le confort du patient, et une contention efficace et robuste. [35] Selon un troisième aspect, l’invention concerne un procédé de fabrication d’un dispositif de contention orthodontique sur-mesure tel que présenté ci-dessus, le procédé comprenant : la génération d’un modèle comprenant la face linguale d’au moins une arcade dentaire d’un patient ; - à partir du modèle de l’arcade dentaire, la détermination d’un modèle personnalisé du dispositif de contention orthodontique comprenant la forme et la position des plaquettes et de l’élément de liaison articulée, à partir du modèle du dispositif de contention orthodontique, la fabrication d’un système de mise en place d’un dispositif de contention orthodontique tel que présenté ci-dessus ; la fabrication de l’au moins un élément de liaison articulée par application contre le guide de l’ensemble de guidage au positionnement de l’élément (4) de liaison articulée ; la fixation des éléments de liaison articulée sur les lieux de fixation des plaquettes.

[36] Selon un mode de réalisation, après la fixation de l’élément de liaisons articulée sur les lieux de fixation des plaquettes, l’ensemble de guidage au positionnement de l’élément de liaison articulée est supprimé. Le système de mise en place peut alors être installé en bouche avec l’élément de contention articulée déjà mis en forme.

[37] Selon un mode de réalisation, la génération d’un modèle d’au moins une arcade dentaire d’un patient comprend la génération d’un modèle numérique tridimensionnel de l’arcade dentaire, afin d’automatiser les étapes suivantes.

[38] Selon un mode de réalisation, le système de mise en place d’un dispositif de contention orthodontique est réalisé par fabrication additive, qui permet notamment de fabriquer à moindre coût. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

[39] Des modes de réalisation de l’invention seront décrits ci-dessous par référence aux dessins, décrits brièvement ci-dessous :

[40] [Fig. 1] est un schéma d’un exemple de réalisation d’un dispositif de contention installé sur la face linguale de dents d’une arcade mandibulaire.

[41] [Fig. 2] représente un modèle numérique de deux arcades dentaires d’un patient, les arcades étant en occlusion, sur lequel des courbes limites extrêmes sont identifiées.

[42] [Fig. 3] représente le modèle de la figure 2, sur lequel un retrait par rapport à chaque courbe limite extrême est représenté en traits discontinus

[43] [Fig. 4] représente le modèle de la figure 3, sur lequel des régions pour la fixation de plaquette du dispositif de contention de la figure 1 sont identifiées.

[44] [Fig. 5] représente le modèle des figures 2, 3 et 4, sur lequel des plaquettes numériques sont positionnées. [45] [Fig. 6] représente une partie d’un système de mise en place du dispositif de contention de la figure 1, selon un mode de réalisation.

[46] [Fig. 7] représente une partie complétée du système de la figure 6.

[47] [Fig. 8] représente une partie encore davantage complétée du système de la figure 7. [48] [Fig. 9] représente le système de mise en place de la figure 6 complet.

[49] Sur les dessins, des références identiques désignent des objets identiques ou similaires.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

[50] L’invention concerne un dispositif 1 de contention orthodontique, et dont un exemple d’un mode de réalisation conforme à l’invention est représenté sur la figure 1 , mis en place sur la face linguale des dents de l’arcade dentaire inférieure d’un patient.

[51] Le dispositif 1 comprend au moins deux plaquettes 2 rigides. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif 1 peut comprendre autant de plaquettes 2 qu’il y a de dents concernées par la contention. Selon l’exemple de la figure 1, six dents sont concernées, de sorte que le dispositif 1 de contention comprend six plaquettes 2.

[52] Par rigide, on désigne ici la propriété qu’ont les plaquettes 2 à résister à la déformation : sous l’effet des contraintes subies lors de l’utilisation du dispositif 1 de contention placé en bouche, dans des conditions normales d’utilisation, elles ne se déforment pas. [53] Chaque plaquette 2 et monobloc, et comprend une face interne complémentaire de la morphologie linguale de la dent concernée, éventuellement usinée de micro- motifs pour favoriser la rétention du matériau de collage, et une face 3 externe qui est lisse avant la fixation d’éléments de liaison. Par « lisse », on désigne ici l’absence d’aspérité sur la surface 3 externe qui soit détectable par le patient une fois la plaquette mise en bouche, notamment à l’aide de la langue. Plus précisément, la surface 3 externe est la face opposée à la face interne qui en est la plus proche, c'est- à-dire par exemple que la surface 3 externe n’est pas formée sur une surépaisseur ou sur un élément rapporté sur la plaquette 2. L’épaisseur de la plaquette 2 correspond ainsi à la distance moyenne entre la surface interne et la surface 3 externe.

[54] Les plaquettes 2 sont reliées par au moins un élément 40 de liaison articulée. L’élément 40 de liaison articulée est de préférence de type fil, c'est-à-dire qu’il comprend deux dimensions de même ordre de grandeur et qui sont très petites par rapport à une troisième dimension, appelée la longueur. L’élément 40 de liaison articulée peut comprendre une unique portion, fixée sur et reliant l’ensemble des plaquettes 2, ou comprendre plusieurs portions 4 de liaison articulée. Par exemple, chaque portion 4 de liaison articulée s’étend entre deux plaquettes 2 de deux dents adjacentes, et s’étend entre deux portions 4a, 4b extrêmes. Selon l’exemple de la figure 1, les six plaquettes 2 sont reliées par cinq portions 4 de liaison articulée. L’élément 40 de liaison articulée peut être un fil multibrins ou monobrin, de section quelconque. Plus généralement, pour N dents concernées par la contention, il faut N plaquettes 2 auxquelles correspondent N-1 portions 4 de liaison articulée. [55] Chaque plaquette 2 comprend, directement sur sa face 3 externe, au moins un lieu 5 de fixation pour une portion 4a, 4b extrême d’une portion 4 de l’élément 40 de liaison articulée. En d’autres termes, il y a un contact direct, sans interposition d’un autre élément, entre les portions 4a, 4b extrêmes d’une portion 4 et la surface 3 externe des plaquettes 2 concernées. Selon le mode de réalisation de la figure 1 , les deux plaquettes 2 situées aux extrémités du dispositif 1 de contention comprennent chacune un seul lieu 5 de fixation, tandis que les autres plaquettes 2 du dispositif 1 de contention comprennent chacune deux lieux 5 de fixation. Pour une plaquette 2 comprenant deux lieux 5 de fixation, les deux lieux 5 de fixation sont distincts et séparés physiquement l’un de l’autre, c'est-à-dire qu’une portion 4 de liaison articulée fixée sur un premier lieu 5 de fixation d’une plaquette 2 n’a pas d’interaction ni de contact direct avec une autre portion 4 de liaison articulée fixée sur le deuxième lieu 5 de fixation de cette même plaquette 2.

[56] En variante, lorsque l’élément 40 de liaison articulée est un seul et unique élément, chaque plaquette 2 peut comprendre un unique lieu 5 de fixation sur lequel l’élément 40 de liaison articulée est fixé.

[57] Chaque lieu 5 de fixation d’une plaquette 2 est localisé sur la surface 3 externe, c'est-à-dire qu’il n’est pas formé dans l’épaisseur de la plaquette 2, laquelle peut alors avoir une épaisseur réduite jusqu’à une épaisseur dite de résistance du matériau, c'est-à-dire une épaisseur minimale pour obtenir la rigidité requise, et offre ainsi notamment un plus grand confort pour le patient. En d’autres termes, pour fixer une portion 4 liaison articulée sur une plaquette 2, elle est appliquée contre la surface 3 externe, et forme une surépaisseur sur la surface 3 externe de la plaquette 2.

[58] Ainsi, une première partie 4a extrême d’une portion 4 de liaison articulée est fixée sur un lieu 5 de fixation sur la surface 3 externe d’une première plaquette 2 et la deuxième partie 4b extrême de cette portion 4 de liaison articulée est fixée sur la surface 3 externe sur un lieu 5 de fixation d’une deuxième plaquette 2. [59] L’élément 40 de liaison articulé peut ainsi être au plus près de la portion de surface dentaire entre chaque plaquette 2. En effet, notamment grâce au lieu de fixation directement sur la face 3 extérieure qui permet une épaisseur faible des plaquettes 2, l’élément 40 de liaison articulée suit un changement de courbure à la transition entre une plaquette et la surface dentaire qui est doux, quasiment indétectable par le patient une fois le dispositif mis en bouche.

[60] Selon un mode de réalisation particulier, l’élément 40 de liaison articulée peut être métallique ou en alliage métallique. Les plaquettes 2 peuvent également être métalliques ou en alliage métallique. La fixation d’une partie 4a ou 4b extrême d’une portion 4 de liaison articulée sur la face 3 externe d’une plaquette 2 peut alors être réalisée par soudage.

[61] Toutefois, l’invention ne se limite pas à des plaquettes 2 et des éléments 40 de liaison articulées métalliques, et d’autres matériaux, tels que de la céramique notamment pour les plaquettes 2, ou tout autre matériau utilisé en orthodontie, sont envisageables. [62] Lorsque l’élément 40 de liaison articulée est réalisé en plusieurs portions 4 individualisées entre deux plaquettes 2, il est alors plus facilement déformable, et permet ainsi d’être appliqué avec une précision accrue contre la portion de surface dentaire correspondante, c'est-à-dire par exemple contre la portion de la face linguale des dents située entre deux plaquettes 2 adjacentes, mais également contre une portion de la surface 3 externe des plaquettes 2 sur lesquelles il est fixé. En effet, chaque portion 4 de liaison articulée s’étend, par définition, à cheval sur au moins deux dents. Afin de procurer un effet de contention optimal, chaque portion 4 de liaison articulée doit être en contact intime avec la portion de surface dentaire correspondante, c'est-à-dire que chaque portion doit pouvoir suivre les changements de courbure de la surface dentaire, et en particulier le changement brusque de courbure à la jonction entre deux dents. En outre, afin de procurer un confort adéquat au patient, chaque portion 4 de liaison articulée doit également suivre le changement de courbure entre chaque plaquette 2 et la dent sur laquelle la plaquette 2 est fixée.

[63] Le lieu 5 de fixation des parties 4a, 4b extrêmes des portions 4 de liaison articulée sur la surface 3 externe des plaquettes 2 participe également à rendre les portions 4 de liaison articulée déformables plus aisément. Notamment, cela permet d’avoir des plaquettes 2 de faible épaisseur, et donc d’avoir un changement de courbure entre les plaquettes 2 et les dents qui est faible, non-gênant car quasiment non détectable par le patient une fois le dispositif en bouche.

[64] Le dispositif 1 de contention offre ainsi une contention optimale, et un grand confort pour le patient grâce à l’élasticité de l’élément 40 de liaison articulée, qui accompagne notamment le mouvement naturel des dents tout en maintenant la contention, et grâce aux lieux 5 de fixation sur la surface 3 externe des plaquettes 2 qui permettent aux plaquettes 2 d’être d’épaisseur minimale.

[65] Les plaquettes 2 et l’élément 40 de liaison articulée peuvent être conçus de manière personnalisée à chaque patient, notamment en fonction de la place en bouche.

[66] Par exemple, les arcades dentaires d’un patient peuvent être numérisées par toute technique. Une étape préalable consiste alors à acquérir numériquement les données nécessaires à l’obtention d’un modèle numérique. Selon un premier exemple, on peut réaliser une empreinte optique intrabuccale des arcades séparément, puis en occlusion, et réaliser une mise en occlusion numérique. Selon un deuxième exemple, on réalise une empreinte de manière classique, afin de réaliser un moule et de couler un modèle en plâtre. Le modèle en plâtre de chaque arcade est ensuite numérisé séparément, et la mise en occlusion est réalisée numériquement.

[67] A partir du modèle numérique en occlusion de la mâchoire du patient, le lieu 5 de fixation des plaquettes 2 sur les dents ainsi que la forme de chaque plaquette 2 peuvent être déterminés de manière optimale, par calcul automatique ou par le praticien.

[68] Sur les figures 2 à 5, on a représenté schématiquement différentes étapes d’un mode de réalisation de la détermination du lieu de fixation et de la forme des plaquettes 2.

[69] Ainsi, le modèle numérique, virtuel, issu de l’étape d’acquisition des données, correspond à la surface tridimensionnelle visible en vue linguale des deux arcades du patient, mises en occlusion, afin de prendre en compte toute gêne éventuelle lors l’occlusion.

[70] Dans une première étape, des courbes limites extrêmes sont identifiées sur le modèle numérique. Ces courbes peuvent correspondre: aux discontinuités types, comme celles de la frontière entre dents et gencive, et la frontière entre deux dents adjacentes ; aux changements de courbures, de différentes catégories quantitatives et qualitatives, qui permettent d’identifier les limites des faces linguales de chaque dent. [71] Un exemple de l’identification des courbes limites horizontale est représenté sur la figure 2. Ainsi, la ligne 6 des collets supérieure et la ligne 7 des collets inférieure qui correspondent respectivement à la limite courbe de la frontière entre la gencive et respectivement chaque dent de l’arcade supérieure et chaque dent de l’arcade inférieure, peut être identifiée de par la discontinuité plus importante qu’un simple changement de courbure au niveau de la surface tridimensionnelle, et de la différence de l’état de surface entre une dent et la gencive. La ligne 8 des limites occlusales, formées par les sommets des cuspides et les bords libres des incisives mandibulaires peut être identifiée par l’apparition de changements de courbure au-delà d’un seuil. On peut alors définir deux bandeaux : un bandeau supérieur entre la ligne 6 de collets supérieure et la ligne 8 des limites occlusale, et un bandeau inférieur entre la ligne 8 des limites occlusales et la ligne 7 des collets inférieure.

[72] Dans une deuxième étape, sur chaque bandeau, un retrait par rapport aux courbes limites 6, 7 et 8 peut être défini. Il s’agit par exemple d’une distance de marge de sécurité qui peut être définie par le praticien (traits discontinus visibles sur figures 3 et 4).

[73] Les courbes 9 limites verticales, correspondant notamment à la frontière entre deux dents adjacentes d’une arcade, peuvent également être identifiées. Cette identification permet alors de segmenter le bandeau supérieur et le bandeau inférieur. Un retrait, comme une marge de distance, peut également être défini par rapport aux courbes 9 limites verticales (figure 4). Ce retrait détermine en partie la distance entre deux plaquettes 2 adjacentes du dispositif 1 de contention, et influe sur la longueur des portions 4 de l’élément 40 de liaison articulée, et donc sur les propriétés mécaniques de l’élément 40 de liaison articulée. Ce retrait est donc à déterminer notamment en fonction de l’élasticité requise, par exemple à partir de l’élasticité pour le dispositif 1 de contention dans son ensemble, soit pour chaque portion 4 de liaison articulée concernée et considérée individuellement.

[74] Sur la face linguale de chaque dent, il est ainsi déterminé une région 10 pour y placer et fixer une plaquette 2.

[75] Des plaquettes 2’ numériques peuvent ensuite être placées sur le modèle numérique. Une plaquette 2’ numérique matérialise la surface qui sera occupée par la plaquette 2 lorsqu’elle sera fixée sur la dent. A cet effet, il est par exemple considéré que les plaquettes 2 ont une forme globalement de quadrilatère à tendance trapèze. Il est alors possible d’utiliser des préformes numériques, qui correspondent à des modèles liés à différentes morphologies liées au type dentaire (canines, incisives maxillaires, incisives mandibulaires), issues d’une banque de données par exemple, à centrer et à projeter sur la région 10 déterminée précédemment, pour chaque dent. Un tracé du contour des plaquettes 2, formant des plaquettes 2’ numériques, peut ainsi être réalisé de manière automatique, à partir des limites des régions 10, et éventuellement avec ajustement par le praticien.

[76] De manière générale, il peut être prévu que le praticien puisse intervenir à chaque étape de la détermination des régions 10 et de la forme des plaquettes 2’ numériques. Par exemple, il peut être envisagé de permettre au praticien de corriger ou modifier les courbes 6, 7 limites horizontales et les courbes 9 limites verticales, et/ou d’ajuster les retraits.

[77] La face interne des plaquettes 2 peut par ailleurs être déterminée à partir des plaquettes 2’ numériques pour être parfaitement complémentaire, de manière personnalisée, à la face linguale de la dent concernée pour le patient, ou être complémentaire d’un modèle pour la dent correspondante.

[78] Les plaquettes 2 sont alors conçues par extrusion à partir des plaquettes 2’ numériques, en déterminant une épaisseur minimale dite de résistance du matériau. Eventuellement, les plaquettes 2 peuvent avoir tout ou une partie des bords qui sont biseautés, évitant des arêtes saillantes qui pourraient blesser et/ou incommoder le patient.

[79] Selon un mode de réalisation, à partir du modèle numérique des dents sur lesquelles les plaquettes 2’ numériques sont positionnées, il est possible de simuler et de marquer la position et la forme de l’élément 40 de liaison articulée, ainsi que des lieux 5 de fixation.

[80] Selon un autre mode de réalisation, il est possible de prévoir des guides par exemple sous forme de reliefs bordant, sur la surface 3 externe de la plaquette 2, la région d’intersection avec l’élément 40 de liaison articulée ou, le cas échéant, avec une partie 4a, 4b extrême d’une portion 4 de liaison articulée, afin de guider la mise en place de chaque portion 4 de liaison articulée sur la surface 3 externe de la plaquette 2 concernée en limitant les degrés de liberté avant la fixation définitive, notamment par soudure.

[81] Le dispositif 1 de contention peut ainsi aussi bien être placé sur les dents du maxillaire en limitant le risque de gêne d’une plaquette 2 avec une canine inférieure en occlusion, que sur les dents de la mandibule. La stabilité de la position des plaquettes 2 une fois le dispositif 1 mis en bouche est ainsi améliorée, augmentant par la même la stabilité du résultat de la contention orthodontique. [82] Cette optimisation peut également être faite directement par le praticien, sans nécessairement passer par une modélisation automatique. Ainsi, les préformes numériques des plaquettes 2 peuvent être directement centrées et projetées sur un modèle, réel ou numérique, de la face linguale de chaque dent, le praticien réalisant à l’œil les ajustements qu’il estime requis.

[83] Afin de guider le praticien, il est proposé un système 11 de mise en place d’un dispositif de contention orthodontique, particulièrement adapté à la mise en place du dispositif 1 de contention comprenant les éléments 4 de liaison articulée individualisés. [84] Le système 11 comprend ainsi : au moins deux plaquettes 2 rigides, qui sont les plaquettes 2 du dispositif 1 de contention, au moins un élément 12 de liaison dite rigide entre les plaquettes 2, c'est-à-dire un élément assurant la connexion entre les plaquettes 2 pour les maintenir dans une position déterminée relativement les unes aux autres.

[85] L’élément 12 de liaison est dit rigide, c'est-à-dire qu’il est plus rigide que l’élément 40 de liaison articulée du dispositif 1 de contention. En d’autres termes, l’effort à exercer sur l’élément 12 de liaison afin de déplacer les plaquettes 2 les unes par rapport aux autres est supérieur à l’effort à exercer sur l’élément 40 de liaison articulée pour le même déplacement. En pratique, la rigidité de l’élément 12 de liaison rigide est telle qu’il n’autorise aucun mouvement des plaquettes 2 relativement les unes aux autres dans des conditions normales d’utilisation. Ces conditions correspondent notamment à celles attendues lors des phases de transport et de manipulation. [86] L’élément 12 de liaison rigide est adapté pour pouvoir être inséré, au moins temporairement, en bouche avec les plaquettes 2, avant d’être supprimé comme cela sera vu plus loin.

[87] Selon un mode de réalisation, le système 11 comprend en outre un ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2, afin de placer correctement chaque plaquette 2 sur la dent correspondante. Plus précisément, l’ensemble 13 de guidage comprend au moins une surface de référence, complémentaire d’au moins une portion de surface d’une dent, autre que la portion de surface sur laquelle la plaquette 2 est destinée à être fixée. Lorsque la surface de référence est appliquée contre la dent, l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2 se met naturellement dans l’unique position dans laquelle la surface de référence est en correspondance avec la portion de surface complémentaire de la dent, assurant que la plaquette 2 correspondante est correctement placée.

[88] Par exemple, l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2 peut comprendre à cet effet un élément 14 de guidage associé à chaque plaquette 2, qui est conformé de manière à présenter au moins une surface de référence, complémentaire d’au moins une portion de la surface extérieure de la dent correspondant à la plaquette 2, autre que la portion de surface sur laquelle la plaquette ,2 est destinée à être fixée. Chaque élément 14 de guidage comprend une bande de matière qui le relie de préférence rigidement à la plaquette 2 correspondante, et qui peut participer ou non au guidage. L’élément 14 de guidage limite ainsi le nombre de degrés de liberté de la plaquette 2 une fois positionnée sur la dent correspondante. On obtient ainsi un positionnement précis et sans équivoque de plaquette 2 sur la dent correspondante.

[89] Selon ce mode de réalisation, il est avantageux de réaliser un élément 12 de liaison rigide entre les plaquettes 2 comme comprenant une bande de matière reliant rigidement deux à deux les éléments 14 de guidage. Ainsi, un élément 12 de liaison rigide peut comprendre deux éléments 14 de guidage de l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2 et la bande de matière les reliant. En d’autres termes, l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2 participe à réaliser la liaison rigide entre les plaquettes 2. La bande de matière reliant les plaquettes 2 est prévue de manière à pouvoir être insérée au moins temporairement en bouche avec les plaquettes 2 et les éléments 14 de guidage.

[90] L’élément 12 de liaison rigide entre les plaquettes 2 est destiné à être supprimé une fois les plaquettes 2 fixées sur les dents. Ainsi, par exemple, l’élément 12 de liaison rigide entre les plaquettes 2 est formé par des ponts 15 de matière entre les éléments 14 de guidage. Les ponts 15 présentent une forme qui s’écarte de la surface des dents afin de permettre l’insertion d’un outil de coupe de type pince ou fraise. La bande de matière des éléments 14 de guidage qui les relie à chaque plaquette 2 peut être par ailleurs conçue pour être facilement sectionnée, manuellement ou à l’aide d’un outil, au niveau de la jonction avec la plaquette 2.

[91] Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le système 11 peut en outre comprendre un ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée. L’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée est séparé physiquement des plaquettes 2, c'est-à-dire qu’il est à distance de et sans contact direct avec les plaquettes 2. Plus précisément, l’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée comprend des guides 17, chaque guide 17 s’étendant entre deux plaquettes 2 adjacentes. Chaque guide 17 matérialise la portion de surface dentaire entre deux plaquettes 2 avec laquelle l’élément 40 de liaison articulée est destiné à venir en contact intime. Il s’agit par exemple de la face linguale des dents.

[92] Afin de rendre monobloc le système 11 de mise en place, pour notamment permettre sa manipulation et son transport en un seul tenant, les guides 17 de l’ensemble 16 de guidage au positionnement des éléments 4 de liaison articulée peuvent être connectés aux plaquettes 2 par l’intermédiaire des éléments 12 de liaison rigide. Plus précisément, les guides 17 peuvent être reliés aux ponts 15 par des bras 18. [93] Le système 11 de mise en place garantit ainsi le bon positionnement des plaquettes 2 en bouche, ainsi que la bonne mise en forme de l’élément 40 de liaison articulée afin d’assurer un contact intime entre l’élément 40 de liaison articulée et la portion de surface dentaire entre chaque plaquette 2. L’élément 40 de contention articulée peut être mis en forme en dehors de la bouche du patient, plus facilement et ave une meilleure précision qu”un façonnage directement en bouche. Le système 11 de mise en place permet ainsi d’installer rapidement le dispositif 1 en bouche, en limitant le nombre d’opérations sur le patient, et donc en augmentant son confort.

[94] Le système 11 de mise en place est de préférence monobloc, c'est-à-dire réalisé en une unique pièce, sans assemblage d’éléments distincts physiquement. [95] Selon un mode de réalisation particulier, le système 11 de mise en place, qui comprend les plaquettes 2, les éléments 12 de liaison rigide, l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2, et l’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée sont formés par des techniques dites additives, telle que la fabrication additive, par exemple dans le même matériau mais pas nécessairement.

[96] En variante, le système 11 de mise en place peut être fabriqué par des techniques dites soustractives, telles que la découpe et le fraisage.

[97] Les bandes 14 et les ponts 15 notamment peuvent être surdimensionnés afin d’apporter une rigidité et une robustesse au système 11 qui favorisent le maintien de la position relative des plaquettes 2 entre elles et des éléments 14 de guidage de l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2.

[98] Le système 11 de mise en place peut être conçu préalablement numériquement, à partir du modèle numérique des arcades dentaires.

[99] Par exemple, à partir de la détermination des plaquettes 2’ numériques, il est possible de concevoir la forme de l’ensemble 13 de guidage au positionnement des plaquettes 2, puis les ponts 15 des éléments 12 de liaison rigide. Enfin, la simulation de la position des éléments 4 de liaison articulée sur le modèle numérique peut être remplacée ou accompagnée par la détermination des guides 17 de l’ensemble 16 de guidage au positionnement des éléments 4 de liaison articulée.

[100] Une fois que le système 11 de mise en place est fabriqué, les portions 4 de liaison articulée sont fixées entre les plaquettes 2, sur les lieux 5 de fixation. [101] Selon un premier mode de réalisation, il est possible de fabriquer les portions 4 de liaison articulée à partir d’un fil en le façonnant manuellement ou à l’aide d’une pince, sur le système 11 de mise en place, au niveau des guides 17, en dehors de la bouche.

[102] Selon un deuxième mode de réalisation, les portions 4 de liaison articulée peuvent être conçues par ordinateur, puis fabriquées de manière automatique par un robot. Elles sont ensuite placées et fixées entre les plaquettes 2 en utilisant des guides 17, en dehors de la bouche.

[103] Plus précisément, les portions 4 de liaison articulée peuvent être déterminées à partir du modèle numérique des arcades dentaires du patient. A cet effet, chaque portion 4 de liaison articulée est déterminée à partir d’une courbe dite articulaire, c'est-à-dire à partir de la courbe obtenue par l’intersection d’un plan articulaire avec la surface linguale des dents concernées sur le modèle numérique. Le plan articulaire est un plan non vertical, par exemple horizontal, mais non nécessairement. Les termes « horizontal » et « vertical » doivent être compris ici suivant leur sens naturel, les dents s’étendant sensiblement selon une direction verticale depuis la gencive.

[104] Chaque portion 4 de liaison articulée optimale peut alors être déterminée en considérant un point de placement à l’intersection de la courbe articulaire et d’une ligne interdentaire, située entre les deux dents considérées, sur la face linguale des dents pour la portion 4 de liaison articulée en question. La portion 4 de liaison articulée peut ensuite être construite autour de ce point de placement, comme deux segments courbes ou comprenant une succession de portions droites tangentes au mieux à la courbe articulaire, et ayant le point de placement comme extrémité commune. Chaque segment épouse ainsi la forme de la portion de surface linguale de la dent contre laquelle il est appliqué. Les deux segments peuvent se situer à un même niveau vertical, mais pas nécessairement.

[105] La courbe articulaire peut comprendre deux points de placement. C’est le cas lorsque les deux dents adjacentes considérées ont leur face linguale décalée à cause de la différence d’épaisseur de dents, comme par exemple entre une incisive et une canine. Dans ce cas, on détermine un troisième segment intermédiaire, et la portion 4 de liaison articulée présente une forme en baïonnette. [106] En réalité, deux dents adjacentes se rencontrent au niveau d’une surface de contact. Le ou les points de placement sont de préférence placés verticalement dans une zone dite de liaison, comprise entre le point le plus éloigné de la gencive et le point le plus proche de la gencive dans la surface de contact. [107] Ainsi, un guide 17 peut être déterminé comme représentant au moins en partie l’ensemble des courbes articulaires possibles, comprises dans la zone de liaison, pour l’élément 4 de liaison articulée considéré.

[108] Une fois un modèle numérique du système 11 de mise en place, qui comprend notamment les plaquettes 11, les éléments 12 de liaison rigide entre les plaquettes 2, et le cas échéant qui comprend en outre l’ensemble 13 de guidage au positionnement individuel des plaquettes 2 et l’ensemble 16 guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée, le système 11 peut être fabriqué, de manière à assurer le maintien de la position relative des plaquettes 2 avant et après la fabrication et la fixation des éléments 4 de liaison articulée, et éventuellement jusqu’au collage final du dispositif 1 de contention chez un patient.

[109] La fabrication peut être de type additive, comme l’impression 3D ou le frittage, ou de type soustractive, comme par exemple le découpage, ou de type moulage, comme par exemple la technique de la cire perdue après prototypage rapide de résine calcinable, ou le frittage. [110] Ainsi, dans une première étape, on fabrique le système 11 de mise en place. Le système 11 de mise en place peut être réalisé dans un seul et même matériau, par exemple en métal. On peut citer comme exemples les alliages NiCr (Nickel-Chrome), CoCr (Cobalt-Chrome) ou encore l’acier chirurgical. Ces matériaux se soudent aisément à un élément 40 de liaison articulée en acier. Dans le cas de la technique de frittage, le titane peut remplacer ces exemples de matériaux. L’élément 40 de liaison articulée peut alors être en Ni-Ti (Nickel-Titane).

[111] Les éléments 12 de liaison rigide entre les plaquettes 2, l’ensemble 13 de guidage au positionnement des plaquettes 2 et l’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée sont destinés à être supprimés une fois le dispositif 1 définitivement collé en bouche. Ainsi, des sites de fragilité au niveau des liaisons avec les plaquettes 2 peuvent être prévus dès la conception du système 11 de mise en place, ou être usinées par la suite, comme on le verra plus loin.

[112] Dans une deuxième étape, l’élément 40 liaison articulée est fabriqué, par exemple par pliage d’un fil métallique, de préférence multibrins. Il est mis en forme de manière à suivre la forme du guide 17, qui correspond à la surface dentaire sur l’élément 40 de liaison articulée est destiné à venir en contact intime. Le fait d’avoir des portions 4 de liaison articulée individualisées, entre chaque plaquette 2, facilite le pliage et le façonnage. Notamment, les portions 4 de liaison articulée facilitent le pliage pour suivre les changements brusques de courbure, comme par exemple au niveau de la surépaisseur que constitue la plaquette 2 sur la surface dentaire et au niveau de la limite entre deux dents adjacentes. [113] Le pliage peut être manuel, réalisé par un technicien, en suivant les guides

17 de l’ensemble 16 de guidage au positionnement des éléments 4 de liaison articulée.

[114] Dans une troisième étape, les portions 4a, 4b, extrêmes de chaque portion 4 de liaison articulée sont fixées chacune sur un lieu 5 de fixation d’une plaquette 2, à cheval entre deux dents adjacentes. La fixation des portions 4 de liaison articulée sur les lieux 5 de fixation des plaquettes 2 peut être réalisée par exemple par soudage par exemple par micro-soudage TIG, par plasma ou laser, ou par brasure. L’élément 12 de liaison rigide assure, pendant la fixation des portions 4 de liaison articulée, le maintien de la position relative des plaquettes 2.

[115] Il est alors obtenu un ensemble dans lequel les plaquettes 2 sont doublement reliées : par les éléments 12 de connexion rigide et par l’élément 40 de liaison articulée.

[116] Dans une quatrième étape, s’il y a lieu, l’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée est supprimé. Les plaquettes 2 restent toutefois rigidement connectées les unes aux autres par les éléments 12 de liaison rigide. Eventuellement, l’état de surface de la face interne des plaquettes 2 est préparé pour le collage, par exemple en usinant un micro-maillage permettant une rétention du matériau de collage. L’état de surface de la face 3 externe demeure lisse, sauf sur les lieux 5 de fixation.

[117] Si cela n’a pas déjà été fait préalablement, des sites de fragilité peuvent être introduits, par exemple par fraisage, sur l’ensemble 13 de guidage au positionnement des plaquettes 2, et plus précisément au niveau de la liaison entre les plaquettes 2 et les éléments 14 de guidage de l’ensemble 13.

[118] Enfin, dans une cinquième étape, le dispositif 1 est installé en bouche, les plaquettes 2 sont collées sur les dents du patient A cet effet, les éléments 14 de guidage de l’ensemble 13 de guidage au positionnement des plaquettes 2 sont appliquées contre les dents correspondantes, de manière à positionner correctement les plaquettes 2 sur chaque dent. Puis les plaquettes 2 sont collées définitivement sur les dents. L’élément 40 de liaison articulée, mis en forme grâce aux guides 17 de l’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée, épouse alors parfaitement la portion de surface dentaire entre chaque plaquette 2.

[119] Les éléments 14 de guidage de l’ensemble 13 peuvent alors être supprimés. Par exemple, les ponts 15 sont d’abord coupés à l’aide d’une pince coupante, puis les éléments 14 de guidage sont séparés des plaquettes 2 par un mouvement de rotation, la séparation s’effectuant au niveau des sites de fragilité préalablement introduits.

[120] En variante, les éléments 12 de connexion rigide et l’ensemble 13 de guidage au positionnement des plaquettes 2 ,et éventuellement l’ensemble 16 de guidage au positionnement de l’élément 40 de liaison articulée, sont supprimés en atelier, avant l’envoi au praticien. Le dispositif 1 de contention est alors envoyé au praticien dans une gouttière assurant le maintien de la position relative des plaquettes 2 entre elles. Dans ce cas, un modèle virtuel comprenant les plaquettes 2, placées sur une arcade dentaire du patient peut être réalisé afin de fabriquer un modèle, par exemple par fabrication additive. Les éléments40 de liaisons articulées sont soudées sur les plaquettes 2. Puis une gouttière est formée, par exemple par thermoformage, à partir du modèle du dispositif 1 sur une arcade dentaire, ou à partir d’un scanner du dispositif 1 de contention. Ainsi, lorsque les éléments 12 de liaison rigide entre les plaquettes 2 sont supprimés en atelier, les plaquettes 2 de l’élément 40 de liaison articulée, sont placés dans la gouttière, avec ou sans l’élément 40 de liaison articulée fixés sur les plaquettes 2, puis envoyé au praticien.

[121] Le dispositif 1 de contention ainsi décrit, combiné à la mise en œuvre du système 11 de mise en bouche, permet d’offrir une contention efficace pour un traitement orthodontique optimal. En effet, le dispositif 1 assure un maintien de la position relative des dents au cours du temps : le dispositif 1 est réalisé sur mesure, est parfaitement positionné sur les dents du patient et les risques de décollements et/ou de fracture du dispositif 1 sont grandement diminués.

[122] Les contacts occlusaux sont pris en compte, diminuant l’inconfort et éliminant le risque de fracture de l’élément 40 de liaison articulée. Les plaquettes 2 ont une épaisseur qui peut être réduite au minimum, en fonction de la rigidité minimum requise, de sorte que là encore, l’inconfort est diminué. Le risque que les dents de l’arcade opposée à celle sur laquelle le dispositif 1 est fixé viennent en butée contre les plaquettes 2 est également diminué grâce à cette faible épaisseur possible, et à la conception sur mesure des plaquettes 2. Le dispositif 1 peut ainsi être mis en place aussi bien sur les dents de l’arcade maxillaire que sur les dents de l’arcade mandibulaire, et aussi bien sur la face linguale que sur la face labiale des dents.

[123] Bien que dans la description on a considéré le cas où sur le dispositif 1 de contention, une portion 4 de liaison articulée relie deux plaquettes 2 sur deux dents adjacentes, il peut être prévu, éventuellement en combinaison, une portion 4 de liaison articulée qui relie plusieurs plaquettes 2,. [124] En outre, la soudure de l’élément 40 liaison articulée sur les plaquettes 2 forme une liaison qui assure une continuité anatomique. En effet, il est quasiment impossible de dessouder manuellement l’élément 40 liaison articulée, le soudage impliquant une continuité dans la matière entre les plaquettes 2 et les éléments 4 de liaison articulée.

[125] La bonne tenue des plaquettes 2 sur la surface linguale des dents est assurée notamment par la surface optimale de collage de la face externe des plaquettes 2 sur les dents, par leur fine épaisseur qui réduit le bras de levier sur leur surface 3 externe, et par leur positionnement réalisé sur-mesure. [126] Le dispositif 1 de contention facilite également la tenue d’une bonne hygiène dentaire. En effet, l’élément 40 liaison articulée, et notamment les portions 4 de liaison articulée étant conformés au plus près de la forme de la face linguale des dents, les espaces entre les éléments de liaison articulée et les dents, où des aliments pourraient se loger, sont supprimés. En outre, la face 3 externe des plaquettes 2 étant lisse, les aliments ne peuvent pas non plus s’y loger. Les problèmes de plaques dentaires sont alors également diminués pour ces mêmes raisons.

[127] La fourniture du système 11 de mise en place, rigide, et/ou de l’ensemble 13 de guidage au positionnement des plaquettes 2 et/ou de l’ensemble 16 de positionnement de l’élément 40 de liaison articulée, au moyen de la gouttière ou non, permet au praticien d’avoir un ensemble prêt à coller, diminuant les risques de mauvais positionnement.