FABRICATION

L*invention concerne un procédé de conditionnement séparé d'allumettes dans un emballage subdivisé en comparti- ents oblongs dans chacun desquels une allumette est déposée, ces compartiments étant fermés à une extrémité et ouverts à l'extrémité opposée de telle sorte que la tête d'allumette se trouve à l'extrémité fermée et que la partie opposée de l'allumette dépasse l'extrémité ouverte desdits compartiments pour permettre de retirer l'allumette de son compartiment.

De manière plus précise, on vise à présenter un procédé qui permet de fabriquer industriellement en continu, très effi¬ cacement et en même temps simplement, des emballages pourvus d'allumettes. A cet effet, des allumettes sont d'abord placées dans un noyaμ prismatique relativement plat comprenant des logements oblongs pour les allumettes situés les uns à la suite des autres et séparés dans leur direction longitudinale par des cloisons, logements qui sont presque complètement ouverts le long d'un au moins de leurs côtés longitudinaux extérieurs, ces côtés longitudinaux ouverts étant ensuite recouverts au moyen d'un élément de fermeture, de telle sorte que l'on forme le long de leurs côtés longitudinaux des compartiments oblongs fermés dans lesquels les allumettes sont serrées de manière amovible. On utilise opportunément un noyau dans lequel les loge¬ ments pour allumettes successifs sont presque complètement ouverts alternativement sur une grande surface du noyau et sur sa surface opposée, l'élément de fermeture étant formé par une bande qui est collée sur les côtés longitudinaux non complète- ment ouverts des logements qui sont situés dans les deux grandes surfaces opposées l'une à l'autre du noyau, mentionnées plus haut.

Suivant une forme d'exécution particulière de l'inven-„ tion, il est prévu dans le côté longitudinal des logements situé- en face du côté ^" longitudinal presque complètement ouvert, au moins à hauteur de la tête des allumettes, un évidement qui forme un espace suffisamment grand dans lequel ladite tête peut se placer..

Dans une forme d'exécution préférée de l'invention, le

allumettes sont glissées dans les logements du noy^u dans leur direction longitudinale.

L'invention a trait également à une installation pour le conditionnement séparé d'allumettes, plus précisément pour l'application du procédé décrit ci-dessus.

Cette installation est caractérisée par le fait qu'elle consiste principalement en un dispositif transporteur sur lequel une mince bande de bois peut être déplacée suivant sa direction longitudinale, en un dispositif de découpage pour la création d'une denture à un au moins des bords longitudinaux de cette bande, en un bain de substance liquide inflammable, i en des moyens pourle"traitement du bois et pour l'imprégnation de la denture dans ce bain, en un dispositif diviseur pour la division de la bande suivant sa direction transversale en petits bâtonnets étroits et parallèles de telle manière qu'une tête soit prévue à l'une au moins des extrémités ^' de chaque bâtonnet, en un dispositif de serrage capable de retenir ces bâtonnetsl'un par rapport à l'autre, en un dispositif de colla¬ ge pour l'application d'un adhésif sur le côté extérieur du noyau, en un dispositif chargeur pour glisser des noyaux sur les bâtonnets afin qu'un de ceux-ci pénètre dans chacun des logements du noyau et en un dispositif de recouvrement pour le collage de l'élément de fermeture sur le côté extérieur du noyau. L'invention concerne encore le noyau parallélépipédique et l'emballage pour allumettes comportant ce noyau et obtenu suivant le procédé et/ou au moyen de l'installation, tels qu'on les a décrits ci-dessus.

D'autres particularités et d'autres avantages de l'in- vention apparaîtront à la lecture de la description donnée ci- après de quelques formes d'exécution spécifiques du procédé et de l'installation suivant l'invention; cette description est donnée uniquement â titre d'exemple et ne limite pas l'invention Les numéros de référence employés ci-après se rapportent aux figures annexées à la présente.

La figure 1 représente une vue en perspective, avec coupe partielle, d'un emballage pourvu d'allumettes obtenu par application du procédé suivant l'invention.

La figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1.

La figure 3 représente une coupe correspondant à la figure 2 dans laquelle l'allumette se trouve dans une première position intermédiaire. La figure 4 représente également une coupe correspon¬ dant à la figure 2 dans laquelle l'allumette se trouve dans une position intermédiaire ultérieure.

La figure 5 est une représentation schématique, vue en perspective, d'une forme d'exécution particulière du procédé et de l'installation pour le conditionnement d'allumettes suivant l'invention.

Dans ces diverses figures, les mêmes numéros de référen¬ ce concernent les mêmes éléments.

Le procédé de conditionnement d'allumettes suivant l'in- vention, illustré par les figures, consiste principalement en deux étapes importantes.

Dans une première étape, des allumettes 1 sont amenées dans un noyau 2 prismatique relativement plat, . fabriqué de préférence en matière plastique et dont l'épaisseur n'est qu'un peu supérieure à l'épaisseur correspondante des têtes d'allumette Ce noyau 2 comporte une série de logements 4 oblongs successifs, séparés les uns des autres suivant leur direction longitudinale par des cloisons 3, qui sont complètement ouverts à l'un de leurs côtés longitudinaux extérieurs de sorte qu'il n'existe aucun danger de serrage ou de bris des allumettes au mαnent où elles sont amenées dans les logements 4 du noyau 2.

Ensuite, dans une deuxième étape, les côtés longitudi¬ naux ouverts 5 mentionnés sont recouverts d'un élément de ferme¬ ture 6 de telle sorte que les allumettes 1 soient serrées dans leurs logements 4 correspondants de manière amovible.

Dans la forme d'exécution représentée aux figures, on utilise un noyau 2 dans lequel les logements 4 pour allumettes 1 successifs présentent un côté ouvert alternativement dans une grande surface du noyau et dans la surface opposée de celui-ci. En outre, les logements 4 - qui sont tous identiques - présentent une section transversale rectangulaire dont les petits côtés s'étendent le long des cloisons 3, ^* Ainsi, la section transversale

du noyau présente, perpendiculairement aux cloisons 3, à peu près l'aspect d'un créneau.

L'élément de fermeture 6 est formé par une bande, de préférence en carton, qui est σollêe au moyen de colle 8 sur 5 les côtés longitudinaux 7 non complètement ouverts des logements 4, sur les deux grandes surfaces opposées précitées du noyau 2. de telle sorte donc que ces bandes 6 s'étendent sur toute la surface de ces deux faces et forment des compartiments 12 oblongs, fermés le long de leurs côtés longitudinaux, dans

10 lesquels les allumettes sont serrées de manière amovible.

A l'endroit des parois terminales 3' du noyau 2, l'élé¬ ment de fermeture 6 présente un rabattement ou revers 6' qui est collé contre le côté extérieur de cette paroi 3 ' . Un rabat¬ tement semblable 6' est prévu sur l'élément de fermeture qui

15. recouvre le côté ouvert 5 d'un logement terminal 4 du noyau 2.

En outre, le noyau présente encore une paroi 9 qui ferme les logements à leur extrémité à hauteur de l'espace 10 où la tête 11 des allumettes 1 doit se trouver.

L'extrémité opposée 13 des logements 4 est ouverte de

20 telle sorte qu'à cet endroit les allumettes puissent dépasser le noyau latéralement.

Sur le côté longitudinal 7 des logements 4 est prévu un évidement 14 qui s'étend depuis la paroi 9 par-delà l'espace 10 pour la tête de l'allumette 11 dans la direction de l'extrémité

25 13 des logements, de telle sorte que cet évidement occupe à peu près les 2/3 de la surface ^" du côté 7. La partie restante 15 de ce côté longitudinal 7 forme une surface d'appui pour l'allu¬ mette et est munie de deux chanfreins 16 et 17.

Le chanfrein 16, à l'entrée des logements 4, permet - 0 lors de l'introduction des allumettes dans leurs logements - d'amener celles-ci sur leur surface d'appui 15 correspondante. L'épaisseur du côté 7, à hauteur de la surface d'appui, est à peu près égale à la moitié de la différence entre l'épaisseur de la tête et celle du bâtonnet de l'allumette. 5 Une bande de frottement 18 des allumettes est prévue sur le côté de l'élément de fermeture 6 dirigé vers les logements 4. Cette bande de frottement se trouve aux environs de l'extrémité 13 des logements.

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En outre, l'élément de fermeture 6 présente encore une élévation 19 dans le côté dirigé vers les logements 4, élévation qui appuie élastiquement sur les allumettes. Cette élévation, dans la forme d'exécution représentée aux figures 1 à 4, est formée par une enfonçure dans la surface extérieure de l'élément de fermeture 6 et correspond approximativement à l'épaisseur du côté 7, à hauteur de la.surface d'appui 15.

Dans la forme d'exécution suivant les figure 1 à 4, la bande de frottement 18 s'étend sur l'élévation 19. L'élévation 19 se trouve en face de la surface d'appui

15, mais de telle sorte que le chanfrein 17 setrouve plus près de la par i 9.

Ainsi, lors du retrait d'une allumette d'un compartiment 12 dans le sens de la flèche 20, on peut distinguer deux stades ou mouvements distincts.

Dans un premier stade ou mouvement, l'allumette est déplacée pratiquement sans résistance de frottement jusqu'à la position montrée à la figure 3, c'est-à-dire jusqu'au moment où la tête 11 atteint le chanfrein 17. Ce chanfrein est situé, nar rapport à l .bande de frottement 18, de telle sorte qu'en cette position la tête 11 n'atteigne pas encore celle-ci.

Dans un deuxième stade ou mouvement, la tête 11 glisse sur le chanfrein 17 et presse contre l'élément de fermeture 6 qui lui fait face et qui se déforme quelque peu. De ce fait, il se crée une résistance relativement élevée et il faut exercer une plus grande force de traction sur l'allumette pour retirer cell* ^* *- ci de son compartiment. Ceci a pour conséquence que la tête 11, dès qu'elle a vaincu la résistance, se projette rapidement entre la surface d'appui 15 et l'élévation 19 et que 1'inflammation ne se produit qu'au moment où l'allumette est déjà, sortie du compar¬ timent. La combustion ne peut donc jamais avoir lieu à l'inté¬ rieur du compartiment, ce qui exclut donc tout risque d'inflam¬ mation de l'emballage

L'élévation 19 remplit une double fonction:d'un côté elle fait en sorte que les allumettes soient toujours retenues dans la même position relative les unes yis—à _^ -vis des autres danπ ^* les compartiments 12 et, d ^» un autre côté, la surface de contact entre la tête 11 e la Bande de frottement 18 est augmen-

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tée, comme cela apparaît clairement à5 la figure 4.

Cette élévation n'est cependant pas absolument nêces-- saire et peut éventuellement être omise.

Les allumettes présentent une section transversale rectangulaire dont le grand côté s'étend parallèlement à l'élé¬ ment de fermeture 6, de telle sorte que les extrémités libres des allumettes, qui sortent du noyau, forment une ^' surface à peu près continue sur laquelle on peut éventuellement porter de la publicité. En outre, le grand côté de la section transversale rectangulaire des allumettes est plus grand que l'épaisseur correspondante de la tête 11, de sorte que cette dernière -ne peut serrer lorsqu'on la glisse dans les logements du noyau.

L'emballage suivant l'invention est encore complété par une chemise 21 qui peut être formée à partir de cinq volets successifs 22, 23, 24, 25 et 26, auquel cas le volet 22 est collé contre le côté extérieur de l'un des éléments de fermeture 6 et les autres volets peuvent être plies autour du noyau 2, de manière telle que le volet 26 vienne se placer contre le côté extérieur de l'autre élément de fermeture.

A in de permettre la fermeture de la chemise 21 autour du noyau 2, on fixe un bouton 27 entre le volet 22 et l'élément de fermeture 5, sur lequel le volet 22 est collé, et de telle manière que ce bouton ressorte par un orifice correspondant 28 qui est prévu dans ^* le volet 22. En outre, le volet 26 présente un orifice 29 dont les bords viennent se placer autour du Bouton 27 quand la chemise 21 est fermée autour du noyau 2.

Eventuellement, le volet 22 peut être collé directement sur le noyau en formant, dans ce cas, simultanément un élément de fermeture 6. Le volet 22 lui-même est. alors pourvu d'une bande de frottement 18.

La forme d'exécution de l'invention représentée aux figures 1 à 4 peut présenter l'avantage que la chemise 21 ne doive pas nécessairement être posée lors de l'emballage des allumettes dans le noyau.

On pourrait donc stocker les emballages à demi terminés comprenant le noyau et les allumettes introduits entre deux élé¬ ments de couverture 6, Après cela, les chemises 21 pourvues

d'une publicité quelconque, pourraient être ajoutées en fonc¬ tion de la demande.

De toute façon, les allumettes sont toujours serrées dans le noyau 2 par les éléments de fermeture 6 et on obtient donc un 'ensemble facile à manipuler.

En outre, suivant l'invention, cet ensemble peut être utilisé comme produit fini qui peut être placé par exemple, de façon remplaçable, dans un support, par exemple dans une voiture automobile, en combinaison avec un cendrier, etc.. La figure 5 est une représentation schématique d'une forme d'exécution particulière du procédé et de l'installation suivant 1/invention.

Cette installation comprend principalement un dispositif transporteur, plus précisément une table 30, sur lequel une mince bande de bois 31 peut être déplacée suivant sa direction longitudinale, indiquée par la flèche 32, un dispositif de découpage 33 pour la création d'une denture 34 aux deux bords longitudinaux de cette bande 31, des bains et des moyens 35 connus en soi pour le traitement du bois et pour 1'imprégnation du bois et de la denture dans ces bains, un dispositif diviseur 36, de préférence une tronçonneuse, pour la division de la bande 31 en petits bâtonnets 37 étroits et parallèles de telle manière qu'une tête soit prévue à chaque extrémité de ces bâtonnets, un dispositif de serrage 38 capable de retenir ces bâtonnets l'un par rapport à l'autre, un dispositif de collage 39 pour l'appli¬ cation de l'adhésif 8 sur les côtés extérieurs des noyaux, un dispositif chargeur non représenté pour glisser les noyaux 2 sur les deux extrémités des bâtonnets 37 afin qu'un de ceux-ci pénètre dans chacun des logements de ces noyaux, un dispositif de recouvrement non représenté pour le collage de l'élément de fermeture 6 et éventuellement la chemise 22 sur le côté exté- rieur des noyaux et, finalement, un dispositif de sciage 40 qui permet de scier les bâtonnets 37 en leur milieu pour former des allumettes 1 ayant la longueur appropriée. Au cours de ce sciage, les bâtonnets 37 sont retenus de préférence par le dispositif de serrage 38 et, à cet effet, ce dernier comporte une fente 38 ' dans laquelle la scie 40 peut pénétrer lors de l'avancement de ce dispositif de serrage.

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Si on fait usage d'une tronçonneuse, il peut être nécessaire de faire suivre celle-ci par un dispositif de dis¬ tribution, non représenté, qui amène les bâtonnets à une dis¬ tance l'un de l'autre qui correspond à peu près à l'épaisseur de paroi des cloisons 3 des noyaux 2.

Le dispositif de serrage 38 peut également, de préfé¬ rence, former un organe d'arrêt des noyaux lors du glissement de ces derniers sur les bâtonnets, suivant la direction des flèches 41. On veille donc ainsi à ce que les allumettes prennent toujours la même place relative dans les noyaux.

Le dispositif de collage 39 peut comprendre par exemple deux rouleaux 39 et 39b montés l'un u- essus de l'autre et dont l'un est entraîné, un noyau vide pouvant être saisi entre eux. Les surfaces cylindriques de ces rouleaux sont conti¬ nûment enduites d'adhésif. Ce dispositif de collage permet donc, en plus de l'application de l'adhésif 8 sur les noyaux, de déplacer en même temps ceux-ci dans le sens des flèches 41 vers le dispositif de serrage. L'épaisseur de la bande de bois 31 correspond à la plus petite épaisseur des allumettes. Cette bande peut être continu ou consister en morceaux séparés dont la longueur est égale, par exemple, à. un multiple de la longueur d'un noyau. Dans ce dernier cas, le dispositif transporteur peut consister par exemple en une bande transporteuse qui avance d'une manière discontinue dans le sens de la flèche 32.

Les noyaux peuvent être glissés dans le dispositif chargeur sur les bâtonnets soit séparément des deux côtés du dispositif transporteur, comme on le représente schématiquement à la figure 3, soit par groupes de cinq, dix noyaux ou plus, joints les uns aux autres le long du dispositif transporteur, qui sont glissés ensemble sur un nombre approprié de bâtonnets. La bande de frottement 18 pourrait aussi se trouver sur le côté extérieur de l'emballage.

Le placement ^" de l'élévation 19 sur le côté intérieur de l'élément de fermeture 6 s'effectue de préférence après le collage de cet élément de fermeture sur le noyau 2.

Cette élévation permet, entre autres, de retenir les

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allumettes dans les compartiments 12 à la même place relative l'une par rapport à l'autre.

La bande de frottement 18 est de préférence continue sur le côté intérieur de l'élément.de fermeture 6. On peut éventuellement "Utiliser une bande de bois 31 dont la largeur correspond approximativement à la longueur d'une seule allumette. Dans ^* ce cas, l'un seulement des bords longitudinaux est pourvu d'une denture 34 et le dispositif chargeur pour le glissement des noyaux sur les bâtonnets se trouve le long d'un côté delà bande.

Les bains et les moyens 35 pour le traitement du bois et pour l'application d'une substance inflammable sur la dentu¬ re 34 peuvent consister en ceux qui sont appliqués actuellement dans les procédés traditionnels de fabrication d'allumettes. Ainsi ce traitement peut comporter les opérations suivantes; l'imprégnation de la bande ou des bâtonnets tronçonnés dans un bain de phosphate pour empêcher la pulvérisation des cendres 1'imprégnation de ceux-ci dans la paraffine pour permettre la progression régulière de la flamme, le séchage de la bande ou oies bâtonnets imprégnés, etc.

Enfin-il est possible, d'un point de vue publicitaire, de prévoir dans les compartiments oblongs 12, par exemple le long de la paroi 9 du noyau 2, des orifices 41 tels que, lors de l'application d'un courant d'air depuis l'ouverture opposée de ces compartiments, on donne naissance à travers ces ouvertu¬ res à un bruit déterminé, si bien que l'emballage vide peut éventuellement être utilisé comme harmonica à bouche.

Ceci n'est appliqué, de préférence, qu'à des emballages dans lesquels la bande de frottement 18 se trouve en .dehors des compartiments 12 et peut éventuellement être éliminée de manière simple quand toutes les allumettes ont été employées. Cette bande de frottement peut, de préférence, recouvrir les orifices mentionnés.

Comme le montre la description,le procédé de fabrica- tion d'allumettes et le placement de celles-ci dans l'emballage suivant l'invention peuvent s'effectuer en continu. _. De plus, les déchets de bois sont limités au strict minimum.

L'invention n'est naturellement pas limitée aux formes ΆÏÏ.

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d'exécution décrites plus haut du procédé et de l'installation pour le conditionnement séparé d'allumettes et on peut imaginer dansîle cadre de l'invention, de nombreuses variantes, entre autres en ce qui concerne les différents dispositifs utilisés. En outre , la forme des noyaux peut subir beaucoup de odi- fications. Ainsi par exemple, l'évidement 14 peut être rectangulaire et peut être limité par exemple à l'espace 10 pou la tête de l'allumette, suite à quoi la surface d'appui 15 devient plus longue. De plus, on peut encore faire usage de bois de moindre valeur ou de sortes debois laissant moins de déchets, ou éventuellement d'un autre matériau, comme par exemple une matière plastique,pour la fabrication des allumettes, vu que celles-ci ne sont soumises qu'à une forûe de traction pure . ^' suivant leur axe longitudinal au cours du frottement. Les allumettes peuvent donc être moins solides que celles qui doivent être frottées sur la Bande de frottement'' suivant ^* un ëingle déterminé.