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Title:
PACKAGED FOOD PRODUCT WHICH CAN BE SPLIT INTO PARTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/086898
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a packaged product consisting of a food product (2) which can be split by breaking it and a packaging consisting of at least one plastic film (3). The invention is characterized in that the food product (2) has a tensile strength at break which is at least equal to that of the film (3) and in that the film (3) and/or product (2) has a preferred break property enabling rupture at the perimeter according to a preferred direction on the rim of the product such that breakage of the product results in breakage of the package (3) when the consumer takes the packaged product in his or her hands in order to split it into parts.

Inventors:
ODIER DAVID (FR)
VERHAEGEN RENE (BE)
Application Number:
PCT/FR2003/000521
Publication Date:
October 23, 2003
Filing Date:
February 18, 2003
Export Citation:
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Assignee:
LU FRANCE (FR)
ODIER DAVID (FR)
VERHAEGEN RENE (BE)
International Classes:
B65D75/58; B65D75/62; (IPC1-7): B65D75/58
Domestic Patent References:
WO1999058421A11999-11-18
WO2000059801A12000-10-12
Foreign References:
US3451539A1969-06-24
EP0957043A11999-11-17
FR2791646A12000-10-06
GB2281282A1995-03-01
EP0162291A11985-11-27
US3693785A1972-09-26
DE2458462A11976-06-16
FR2717449A11995-09-22
EP0890514A11999-01-13
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet, Ores (PARIS, PARIS, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Produit emballé comprenant d'une part un produit alimentaire susceptible d'tre fractionné en le cassant et d'autre part un emballage présentant au moins un film plastique caractérisé en ce que le produit alimentaire (2) présente une résistance à la rupture qui est au moins égale à celle du film (3), et en ce que le film (3) et/ou le produit (2) présente une propriété de rupture préférentielle permettant une rupture périmétrique selon une direction préférentielle sur le pourtour du produit emballé (1), de sorte que, lorsqu'un consommateur saisit le produit emballé (1) à deux mains pour le fractionner, la rupture du produit alimentaire (2) entraîne également celle de l'emballage.
2. Produit selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite propriété de rupture préférentielle s'exerce, pour le film (3) et/ou pour le produit (2) dans une zone préférentielle (4), notamment selon au moins une ligne préférentielle (7, 43, 53,54, 66,81).
3. Produit selon une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que film (3) est réfermé sur luimme autour du produit alimentaire (2) le long d'une ligne de soudure (81) s'étendant entre deux bords opposés du produit emballé (1) dans une première direction, et en ce que la direction de rupture préférentielle est une deuxième direction inclinée par rapport à la première direction et notamment perpendiculaire à celleci.
4. Produit selon une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le produit alimentaire (2) est de forme allongée et en ce que ladite direction préférentielle est une direction transversale du produit alimentaire (2).
5. Produit selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le film (3) comporte au moins un film monoorienté (31, 32,42) présentant une déchirabilité préférentielle suivant ladite direction préférentielle.
6. Produit selon la revendication 5, caractérisé en ce que le film (3) comporte deux films monoorientés (31,32) de mme orientation superposés.
7. Produit selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'une impression de marquage (34) d'au moins une zone de déchirure est réalisée en sandwich entre les deux films monoorientés (31,32).
8. Produit selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'au moins un des deux films monoorientés (31,32) est au moins localement transparent de manière que ladite impression de marquage sont visibles.
9. Produit selon la revendication 5, caractérisé en ce que le film (3) présente un dit film monoorienté (42) superposé à un film biorienté (41) présentant une zone de déchirure préférentielle, notamment une ligne de déchirure préférentielle (43).
10. Produit selon une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le film (3) comporte au moins un film polymère présentant une zone d'affaiblissement microporeuse.
11. Produit selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit film polymère est laminé avec un film biorienté.
12. Produit selon une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le film (3) comporte au moins un film biorienté (51) présentant une zone de rupture préférentielle, notamment une ligne de rupture (53).
13. Produit selon la revendication 12, caractérisé en ce que le film (3) comporte deux films biorientés laminés (51,52) dont au moins un présente une zone de rupture préférentielle, notamment une ligne de rupture (53,54).
14. Produit selon la revendication 13, caractérisé en ce que les deux films biorientés (51,52) présentent chacun une dite zone de rupture préférentielle, ces deux zones (53,54) étant parallèles et décalées l'une par rapport à l'autre, de sorte que, lors de la rupture, la zone de rupture préférentielle d'un desdits films biorientés se déchire, et que cette déchirure se propage entre les deux films pour rejoindre la zone de rupture préférentielle de l'autre film biorienté.
15. Produit selon une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le film (3) comporte une zone de rupture préférentielle constituée par un scellage périmétrique à plat (73) entre deux bords en recouvrement (71, 72) du film (3).
16. Produit selon une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le produit alimentaire présente une région de faiblesse telle qu'une prédécoupe, ou une région de rétrécissement de section, produisant dans cette région un abaissement entre 10 % et 40 % avantageusement entre 10 % et 30 %, avantageusement inférieure à 25 %, de l'effort de rupture du produit.
Description:
PRODUIT ALIMENTAIRE EMBALLE SUSCEPTIBLE D'ÊTRE FRACTIONNE La présente invention a pour objet un produit emballé comprenant d'une part un produit alimentaire susceptible d'tre fractionné en le cassant et d'autre part un emballage présentant au moins un film en matière plastique.

On connaît de la demande PCT WO 99/58421 (MARS ALIMENTAIRE) un produit emballé du type précité dans lequel le film plastique doit tre découpé périmétriquement selon une ou plusieurs lignes de découpe avant que le produit puisse tre fractionné par cassage.

Dans la demande PCT WO 00/59801 (DOVEUROPE), l'emballage plastique contient deux produits espacés longitudinalement l'un de l'autre et l'accès à ces produits s'effectue en brisant le film le long d'une ligne de pré-découpe.

Enfin, on connaît de la demande de brevet allemand DE-2 458 462 (Alfred RITTER) une tablette de chocolat sécable selon des carrés de chocolat, et qui comporte une soudure longitudinale située à l'aplomb d'une ligne de séparation entre les carrés de chocolat. De la sorte, un consommateur peut, selon cette ligne, qui est la ligne de soudure longitudinale de l'emballage selon la technique dite"flow-pack", réaliser une rupture de la plaque de chocolat qui entraîne également une ouverture partielle de l'emballage par séparation par traction au niveau de la soudure longitudinale « chair contre chair », ce qui permet d'accéder à une rangée de carrés de chocolat, et de refermer ensuite l'emballage.

La présente invention propose pour but un produit emballé dans lequel on obtient en un seul geste à la fois la séparation du produit alimentaire et de son film d'emballage.

L'invention concerne ainsi un produit alimentaire emballé comprenant d'une part un produit alimentaire susceptible d'tre fractionné en le cassant et d'autre part un emballage présentant au moins un film plastique, caractérisé en ce que le produit alimentaire présente une résistance à la rupture qui est au moins égale à celle du film, et en ce que le film et/ou le

produit présente une propriété de rupture préférentielle permettant une rupture périmétrique selon une direction préférentielle sur le pourtour du produit emballé, de sorte que, lorsqu'un consommateur saisit le produit emballé à deux mains pour le fractionner, la rupture du produit alimentaire entraîne également celle de l'emballage.

Cette propriété de rupture préférentielle s'exerce avantageusement pour le film ou pour le produit dans une zone préférentielle, notamment selon au moins une ligne préférentielle.

Le produit alimentaire peut présenter une région de faiblesse telle qu'une pré-découpe, ou une région de rétrécissement de section produisant un affaiblissement entre 10 et 40 % avantageusement entre 10 et 30 % et par exemple de 25 % de l'effort de rupture du produit.

Selon une variante correspondant à la technique dite "flow-pack", le film est refermé sur lui-mme autour du produit le long d'une ligne de soudure s'étendant entre deux bords opposés du produit dans une première direction, et la direction de rupture préférentielle est une deuxième direction inclinée par rapport à la première direction et préférentiellement perpendiculaire à celle-ci.

Le produit est avantageusement de forme allongée et ladite direction préférentielle est une direction transversale du produit.

Selon une première variante, le produit comporte au moins un film mono-orienté présentant une déchirabilité préférentielle suivant ladite direction préférentielle.

Selon un premier mode de réalisation, il comporte deux films mono-orientés de mme orientation superposés. Une impression de marquage d'au moins une zone de déchirure peut tre réalisée en sandwich entre les deux films mono-orientés. Cette impression de marquage a pour fonction première de permettre d'éviter un effilochement des bords des films lors de l'ouverture du produit.

Avantageusement, au moins un des deux films est au moins localement transparent de manière que ladite impression de marquage soit visible.

Selon une deuxième variante, un produit présente un dit film mono-orienté superposé à un film bi-orienté présentant une zone de déchirure préférentielle, notamment une ligne de déchirure préférentielle.

Le produit peut présenter au moins un film polymère présentant une zone d'affaiblissement microporeuse, telle que décrit par exemple dans le brevet français n° 2 717 449 (CMB FLEXIBLE).

Ce film polymère peut tre par exemple laminé avec un film bi-orienté. Selon une autre variante, le produit comporte au moins un film bi-orienté présentant une zone de rupture préférentielle, notamment une ligne de rupture. Le produit peut en particulier comporter deux films bi-orientés laminés entre eux dont au moins un présente une dite zone de rupture préférentielle, notamment une ligne de rupture. Selon une variante préférée, les deux films bi-orientés présentent chacun une dite zone de rupture préférentielle, ces deux zones étant parallèles et décalées l'une par rapport à l'autre, de sorte que, lors de la rupture, la zone de rupture préférentielle d'un desdits films bi-orientés se déchire et que cette déchirure se propage entre les deux films, en particulier à travers la couche de colle de laminage, pour rejoindre la zone de rupture préférentielle de l'autre film bi-orienté.

Selon encore une autre variante, la propriété de rupture préférentielle périmétrique est obtenue grâce à une zone de scellage à plat « cuir contre chair » s'étendant sur tout le pourtour du produit, auquel cas la rupture de l'emballage s'effectue sous l'action de forces de cisaillement qui produisent un délaminage relatif des deux parties du film qui viennent en recouvrement périmétrique. Le film peut tre ou non monocouche. Dans la technique"flow-pack", il s'agit d'une ligne de soudure périmétrique inclinée et de préférence perpendiculaire à la ligne de soudure longitudinale du produit.

Un film mono-orienté ou un film polymère présentant une zone d'affaiblissement périmétrique microporeuse peut tre remplacée, dans un laminat, par un papier (par exemple de grammage 35-60 g/m2) revtu de polyéthylène.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre, donné à titre d'exemples non limitatifs, en liaison avec les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1a représente un produit selon l'invention avant rupture, - la figure 1b représente ce mme produit après rupture par un consommateur, - les figures 1c et 1d représentent deux variantes de formes du produit alimentaire, respectivement en vue latérale et en vue de dessus, - les figures 2 à 8 illustrent différentes variantes de l'invention.

Selon la figure 1a, un produit alimentaire emballé désigné par le repère général 1 comporte un produit alimentaire 2 fractionnable par cassage, par exemple un biscuit, une barre de confiserie ou une barre chocolatée, etc. qui présente donc des caractéristiques de dureté et de craquant appropriés ainsi qu'une géométrie (forme carrée, rectangle, ovale ou ronde, etc...) permettant une prise en main aisée, et un film d'emballage 3 mono ou multicouches réalisé par une technique connue, par exemple la technique dite"flow-pack". Le produit alimentaire 2 peut tre également constitué par un empilement d'au moins deux produits élémentaires.

Le produit 2 peut tre en particulier un biscuit CHOCO PRINCE ou PRINCE FOURRE de LU, ou bien encore un biscuit commercialisé en Belgique sous la marque CHACHA. Ces produits présentent une force de rupture de l'ordre de 25 N jusqu'à environ 50N.

Si on veut imposer une région précise pour découper le produit, par exemple pour obtenir deux portions égales, il est possible de ménager dans le produit une zone de rupture préférentielle, par exemple une rainure 7 formant une pré-découpe, et/ou de conférer au produit 2 une forme présentant une région rétrécie dans la partie centrale (voir les figures 1c et 1d).

Cette rainure 7 et/ou cette région retrécie 8 sont choisies de manière à induire localement une diminution de la résistance à la rupture

comprise entre 10 % et 40 %, et notamment entre 10 % et 35 % et plus particulièrement inférieure à 25 %, entre la région centrale 4 et le reste du produit.

Avantageusement, les zones de rupture préférentielle sont telles que l'effet barrière (humidité et/ou oxygène) reste suffisant pour que le produit 2 conserve ses caractéristiques et en particulier une force de rupture suffisante pendant toute la période de conservation en rayon à température ambiante.

On voit à la figure 1a, que le consommateur peut positionner ses mains de part et d'autre d'une région centrale 4 du produit en pinçant le film entre ses doigts et les bords supérieur 5 et inférieur 6 du produit 2 pour éviter un glissement entre le film 3 et le produit 2. En exerçant un mouvement sec tel qu'il est usuel lorsque l'on casse un biscuit ou une barre chocolatée, le <BR> <BR> consommateur fractionne le produit (biscuit, chocolat, etc. ) en deux morceaux dans son emballage en entraînant une déchirure du film sur pratiquement tout son périmètre au niveau de la région centrale dans laquelle le produit se casse (figure 1b). Ce phénomène est dû au fait que le film et/ou le produit présente une propriété de rupture préférentielle permettant une rupture périmétrique selon une direction préférentielle.

Selon une première variante illustrée par la figure 2, le film 3 est un film mono-orienté 31 dans une direction préférentielle qui est la direction transversale du produit de sorte que le film 3 présente une direction de rupture préférentielle perpendiculaire à sa direction longitudinale (par exemple la direction longitudinale de défilement du produit dans la technique "flow-pack"). Ce film mono-orienté peut tre un film en polyéthylène d'épaisseur comprise par exemple entre 20 et 50 u et préférentiellement égale à 30 u. De tels films sont fabriqués notamment par EXXON MOBIL CHEMICAL.

Pour que cette rupture puisse tre réalisée, il faut que la résistance à la rupture du produit 2 par exemple un biscuit ou une barre chocolatée, soit supérieure ou égale à la résistance à la rupture du film 3 dans la direction préférentielle. Dans le cas illustré ci-dessus, le

consommateur prend le produit de part et d'autre d'une région centrale, et la rupture s'opère spontanément pratiquement dans la mme région pour le film et pour le produit, étant entendu que la rupture du produit entraîne celle du film dans la mme zone.

En effet, le produit tend à se briser dans la région où les contraintes sont les plus fortes. II en va de mme pour le film qui s'étire le plus dans la région où le produit se rompt.

Du fait que les films mono-orientés présentent des propriétés de déchirabilité caractéristiques dans une direction, ici la direction transversale du produit, ils permettent d'obtenir une force d'amorce à la déchirure relativement faible et une orientation de cette déchirure qui est maîtrisée parallèlement à l'orientation. Ainsi, la mise en oeuvre d'un tel film permet d'obtenir le résultat escompté pour un biscuit ou une barre chocolatée présentant ou non une zone de faiblesse. On dispose d'une latitude, par exemple en jouant sur l'épaisseur du film pour adapter la force nécessaire au déchirement du film pour qu'elle soit du mme ordre de grandeur ou inférieure à celle nécessaire au fractionnement du produit.

On obtient ainsi de manière reproductible une double action d'ouverture et de fractionnement du produit en un seul geste.

Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, l'emballage externe, par exemple réalisé selon la technique"flow-pack", comporte deux films mono-orientés superposés, et notamment laminés, représentés par les repères 31 et 32, le laminage étant réalisé grâce à une couche 33 de colle de lamination. L'un ou l'autre des films peut comporter, dans la zone où il est prévu de déchirer le film, une zone d'impression 34 s'étendant sur le périmètre de l'emballage (par exemple le périmètre 82 de la figure 8). Avantageusement, l'un des deux films, par exemple le film 31, est transparent, ce qui permet au consommateur de visualiser la zone de marquage à l'encre.

La mise en oeuvre de deux films mono-orientés superposés d'épaisseur par exemple comprise entre 20 u et 50 u permet d'augmenter la barrière intrinsèque de l'emballage dans le cas de produits plus exigeants,

notamment du point de vue barrière contre l'humidité. En outre, ce mode de réalisation permet d'augmenter la rigidité de l'emballage, ce qui présente des avantages d'une part au niveau de la machinabilité du film laminé et d'autre part de l'impact du produit sur le consommateur lors de sa prise en main.

La mise en place d'une encre appropriée, par exemple une encre dure, au niveau de la zone de déchirure du film, permet d'éviter la présence de filaments sur les bords du film déchiré. En effet, l'encre modifie les propriétés intrinsèques du film du point de vue de la rupture.

Avantageusement, la zone encrée 34 est rendue visible.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, on met en oeuvre un film bi-orienté 41 par exemple d'épaisseur comprise entre 20 et 50 u, laminé avec un film mono-orienté 42 par exemple en polyoléfine. Le film bi- orienté 41 présente une zone de faiblesse 43 au niveau de la zone de déchirure recherchée (par exemple le périmètre 82 de la figure 8). La zone de faiblesse 43 peut tre une découpe sur tout ou partie de l'épaisseur du film, un matriçage ou bien encore un marquage en pointillés sur tout ou partie de l'épaisseur du film. Le film bi-orienté 41 peut tre par exemple un film polyester d'épaisseur comprise entre 8 et 25 p et préférentiellement égale à 12 u. Le film mono-orienté 42 peut tre le mme qu'à la figure 1.

La combinaison des deux films 41 et 42 permet d'améliorer la déchirabilité tout en évitant la présence de filaments sur les bords de la déchirure. En outre, ceci entraîne une augmentation de la barrière intrinsèque de l'emballage, notamment vis-à-vis de l'humidité, ainsi que de la rigidité. En outre, le fait d'associer un film mono-orienté et un film bi-orienté permet d'obtenir une structure beaucoup moins sensible aux arrts machine dans le cadre de la technique dite"flow-pack", notamment en ce qui concerne la réalisation de la soudure longitudinale (couple température et temps de contact avec les mâchoires de scellage).

En variante, le film 42 mono-orienté peut tre remplacé par un film polymère, notamment en polypropylène, présentant une zone de faiblesse 43 microporeuse, tel que décrit dans le brevet français FR

2 717 449 précité, ou bien encore un papier de 35 à 60 g/m2 revtu d'une couche par exemple de polyéthylène.

Dans le mode de réalisation des figures 5a et 5b, l'emballage externe comprend deux films bi-orientés 51 et 52 laminés (par exemple de type polyoléfine) dont l'un au moins présente une zone de faiblesse 53 et/ou 54, au niveau de la zone de déchirure de produit (par exemple selon le périmètre 82 de la figure 8). Comme dans le cas précédent, cette zone de faiblesse 53 et/ou 54 ménagée sur l'un et/ou l'autre film 51 et/ou 52, peut tre réalisée par une découpe sur toute ou partie de l'épaisseur du film par un matriçage ou par une découpe en pointillés sur toute ou partie de l'épaisseur du film. II est également possible de mettre en oeuvre un film 51 et/ou un film 52 présentant une zone de faiblesse microporeuse 53 et/ou 54 selon le Brevet français 2717449. A la figure 5a, les zones 53 et 54 sont des rainures, la rainure 53 traversant complètement le film 51. A la figure 5b, la zone 53 est une rainure, et la zone 54 est une zone de faiblesse d'un autre type.

Une mise en oeuvre préférée est illustrée à aux figures 5c et 5d. Les zones de faiblesse périmétriques 53 et 54 (découpe, matriçage, microporosité) ne sont pas au mme niveau mais sont parallèles et décalées l'une par rapport à l'autre, par exemple longitudinalement si on considère notamment le cas d'un emballage de type « flow-pack ».

Avec un tel décalage, typiquement compris entre un millimètre et un centimètre, la déchirure du complexe qui s'opère lors de l'ouverture de l'emballage s'effectue au niveau de la zone de faiblesse d'un des deux films, puis se propage au niveau de la zone de collage 55, c'est-à- dire en délainant localement les deux films 51 et 52, pour rejoindre la zone de faiblesse du deuxième film suivant un phénomène de délaminage, et ce sur le périmètre de l'emballage pour obtenir une séparation des deux produits et de l'emballage.

Le mode de réalisation représenté à la figure 6 met en oeuvre un film bi-orienté type polyoléfine qui présente une zone de faiblesse périmétrique 66 au niveau de la zone de déchirure de l'emballage (par

exemple selon le contour 82 de la figure 8). Cette zone de faiblesse est ménagée sur une bande de film plastique ou sur une bande de papier, revtu de polyéthylène 63 qui est scellée par soudure ou collage à plat 64 et 65 sur les bords 61 et 62 du film constituant l'emballage. Ce mode de réalisation est également susceptible d'tre mis en oeuvre dans le cas où le film bi-orienté est superposé avec un autre film, mono-orienté ou bi-orienté.

La déchirure s'effectue au niveau de la zone de faiblesse 66 de la pièce de film rapportée 63 qui présente une force de rupture faible et inférieure à celle des soudures ou des zones de collage 64 et 65. Au niveau du conditionnement, les pièces de film 63 sont soudées ou collées avant la formation de l'emballage dans la machine « flow-pack ». Pour cela, il est possible d'utiliser le système décrit dans la demande de brevet EP 890 514 (GROUPE DANONE).

Enfin, on peut réaliser également une zone de faiblesse au niveau d'un film (mono-orienté et/ou bi-orienté) en collant ou en soudant à plat en 73 ( « cuir contre chair ») des bords en recouvrement périmétrique sur le pourtour de produit, (par exemple selon le périmètre 82 de la figure 8) référencés 71 et 72 du film. Dans ce cas, lors de la rupture du film, le délaminage des bords en recouvrement 71 et 72 s'effectue parallèlement à la surface des films sous l'effet de forces de cisaillement, qui rompent la liaison entre les bords en recouvrement 71 et 72, sur le pourtour du produit.

La figure 8 représente une variante de l'invention en technique « flow-pack ». Le repère 9 désigne les soudures d'extrémité et le repère 81, la soudure longitudinale « chair contre chair ». Une région périmétrique d'affaiblissement 82 peut tre ménagée dans le film 3 pour induire une zone de rupture préférentielle dans la région centrale 4.