Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
PACKAGING, PACKAGE HAVING SUCH PACKAGING, USE OF SUCH PACKAGING, MIXING DEVICE, AND METHOD FOR LOADING AND/OR UNLOADING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/033575
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to packaging for at least 100 kg of powder of an ionic compound containing one fluorine atom, in particular LiFSl, the packaging comprising a flexible wall provided with an opening of at least 80 cm² and having a thickness of at most 500 µm and a water vapour transmission rate, at 25°C and 90% relative humidity, of at most 0.05 g/m²/24 h. It also relates to a package for storing and transporting such an ionic compound, comprising this packaging and an outer container comprising a flexible wall; a mixing device for mixing the contents of the packaging; the use of the packaging for transporting at least 100 kg of powder of an ionic compound containing one fluorine atom; and a method for loading or unloading at least 100 kg of powder of such an ionic compound.

Inventors:
JOUANNEAU JULIEN (FR)
COUTURIER JEAN-LUC (FR)
MORIKAWA NORIJI (JP)
YAMAUCHI TAKAHIRO (JP)
Application Number:
PCT/FR2022/051569
Publication Date:
February 15, 2024
Filing Date:
August 08, 2022
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ARKEMA FRANCE (FR)
NIPPON CATALYTIC CHEM IND (JP)
International Classes:
B65D88/16; B01F31/55; B65B69/00; B65G69/06
Foreign References:
DE102019117938A12021-01-07
KR101475465B12014-12-23
GB2360816A2001-10-03
US20160340071A12016-11-24
US6076702A2000-06-20
EP3053831A12016-08-10
JP2005067625A2005-03-17
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

[Revendication 1] Emballage pour au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, l’emballage comprenant une paroi souple munie d’une ouverture d’au moins 80 cm2 et présentant une épaisseur de 500 pm au plus et un taux de transmission de vapeur d’eau, à 25°C et à 90% d’humidité relative, de 0,05 g/m2/24 h au plus.

[Revendication 2] Emballage selon la revendication 1 , comprenant en outre au moins 100 kg de poudre du composé ionique contenant un atome de fluor.

[Revendication 3] Emballage selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel la paroi souple est composée d’une cloison inférieure, d’une cloison latérale et d’une cloison supérieure.

[Revendication 4] Emballage selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel la paroi est en un matériau multicouche comprenant une couche barrière à l’eau.

[Revendication 5] Conditionnement pour le stockage et le transport d’un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI, comprenant l’emballage selon l’une des revendications 1 à 4, et un contenant extérieur comprenant une paroi souple.

[Revendication 6] Equipement de malaxage du contenu d’un emballage selon l'une des revendications 1 à 4 ou de l’assemblage selon la revendication 5, comprenant l’emballage selon l'une des revendications 1 à 4 ou le conditionnement selon la revendication 5 comprenant un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI, sous forme de poudre, un châssis, une fixation sur la châssis pour la fixation de l’emballage ou de l’assemblage, un levage pour lever l’emballage ou l’assemblage et à travers lequel la fixation est reliée au châssis, un ou deux bras de massage configuré pour malaxer le composé ionique contenant un atome de fluor sous forme de poudre contenu dans l’emballage ou l’assemblage.

[Revendication 7] Utilisation de l’emballage selon l'une des revendications 1 à 4 ou du conditionnement selon la revendication 5 pour le transport d’au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI.

[Revendication 8] Procédé de chargement ou de déchargement d’au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI, comprenant le chargement d’au moins 100 kg de poudre du composé ionique dans l’emballage selon l'une des revendications 1 à 4 à partir d’un conteneur, ou le déchargement d’au moins 100 kg de poudre du composé ionique présent dans l’emballage selon l'une des revendications 1 à 4 vers un conteneur, dans lequel le chargement ou le déchargement est réalisé dans un environnement dans lequel le point de rosée est inférieur ou égal à -15°C.

[Revendication 9] Procédé selon la revendication 8, dans lequel la décharge comprend le malaxage de l’emballage, notamment en utilisant de l’équipement de malaxage selon la revendication 6.

Description:
Description

Titre :

EMBALLAGE, CONDITIONNEMENT AVEC UN TEL EMBALLAGE, UTILISATION D'UN TEL EMBALLAGE, ÉQUIPEMENT DE MALAXAGE ET PROCÉDÉ DE CHARGEMENT ET/OU DÉCHARGEMENT

Domaine technique

[0001] La présente divulgation relève du domaine technique du transport de composés ioniques contenant un atome de fluor, tel que le LiFSI ou lithium bis(fluorosulfonyl)imide. Plus particulièrement, la présente divulgation concerne le domaine technique des emballages pour transporter au moins 100 kg de poudre d’un tel composé. Elle concerne également le domaine des procédés de charge et de décharge de tels emballages.

Technique antérieure

[0002] Aujourd’hui, le développement des batteries lithium-ion (Li-ion) contribue à la réduction des gaz à effet de serre, de la pollution en ville. Les batteries Li-ion comprennent un électrolyte typiquement composé d’un sel de lithium dont un exemple est le lithium bis(fluorosulfonyl)imide qui fait partie de la famille des composés ioniques contenant un atome de fluor. Ce composé est un élément clef entrant dans la fabrication de telles batteries car il assure la performance de celles-ci, par exemple la puissance délivrée par la batterie, la vitesse de recharge, la durée de vie, etc. Par conséquent, il joue un rôle important dans l’acceptation par le public de ces batteries.

[0003] Un tel composé est cependant délicat à manipuler et à manutentionner. En effet, en contact avec l’humidité ambiant, ce composé s’hydrate rapidement. Or la présence d’eau dans la poudre affecte très négativement le fonctionnement de l’électrolyte dans une batterie Li-ion.

[0004] Par ailleurs, il forme naturellement des agrégats lors de son stockage. Ces agrégats empêchent le bon écoulement de la poudre lors de son utilisation, par exemple lors du transfert de la poudre dans un autre contenant.

[0005] Une autre solution est de stocker et transporter le composé ionique sous forme de solution concentrée dans un solvant d’électrolyte, typiquement un carbonate d’éthyle méthyle (EMC) ou un carbonate de diméthyle (DMC). Si cette solution permet de s’affranchir des difficultés liées au comportement de la poudre de composé ionique, elle représente, en revanche, une forte augmentation des coûts de transport car pour chaque tonne de composé ionique transportée, plusieurs tonnes de solvant le sont également. En outre, cette solution restreint les possibilités de formulation d’électrolyte au seul solvant choisi pour la mise en solution du composé ionique.

[0006] Enfin, ce composé est reprotoxique. Or, l’utilisation à grande échelle de composé expose les opérateurs à cette poudre lors par exemple lors du chargement et du déchargement de celle-ci.

Résumé

[0007] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0008] Ainsi, il est proposé un emballage pour au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, l’emballage comprenant une paroi souple munie d’une ouverture d’au moins 80 cm 2 et présentant une épaisseur de 500 pm au plus et un taux de transmission de vapeur d’eau, à 25°C et à 90% d’humidité relative, de 0,05 g/m 2 /24 h au plus.

[0009] En effet, les présents auteurs ont observé qu’un tel composé est aujourd’hui typiquement stocké et transporté dans des contenants rigides et hermétique en métal ou dans des contenants souples tels que des sachets.

[0010] Comme le composé sous forme de poudre forme naturellement des agrégats néfastes à sa manipulation, comme précisé ci-dessus, le stockage et le transport dans des contenants rigides impose l’adjonction de composés empêchant la formation de ces agrégats ou le contrôle drastique des conditions de stockage et de transport.

[0011] Ensuite, lorsqu’il est stocké et transporté dans un contenant souple, ce dernier est de petites dimensions et permet le stockage et le transport que de 5 kg à 25 kg environ au maximum et à tout le moins en dessous de 100 kg. Or, la possibilité de transporter une grande quantité à la fois du composé permet de réduire le nombre d’opérations de chargement et de déchargement et ainsi également de réduire l’exposition des opérateurs à celui-ci. Par ailleurs, cela génère moins de déchet d’emballage.

[0012] Enfin, le matériau utilisé pour réaliser l’emballage permet à la fois de protéger la poudre contre l’humidité ambiante et d’assurer un bon écoulement de la poudre hors de l’emballage malgré la présence d’agrégat par une action mécanique extérieure sur la poudre.

[0013] Selon un deuxième aspect, il est proposé un conditionnement pour le stockage et le transport d’un composé ionique comprenant l’emballage décrit ci-dessus, et un contenant extérieur comprenant une paroi souple.

[0014] Selon un troisième aspect, il est proposé un équipement de malaxage du contenu d’un tel emballage, comprenant l’emballage ou le conditionnement tel que décrit ci-dessus et comprenant un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI, sous forme de poudre, un châssis, une fixation sur la châssis pour la fixation de l’emballage ou de l’assemblage, un levage pour lever l’emballage ou l’assemblage et à travers lequel la fixation est reliée au châssis, un ou deux bras de massage configuré pour malaxer le composé ionique contenant un atome de fluor sous forme de poudre contenu dans l’emballage ou l’assemblage.

[0015] Selon un quatrième aspect, il est proposé une utilisation d’un tel emballage ou conditionnement pour le transport d’au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI.

[0016] Selon un cinquième aspect, il est proposé un procédé de chargement ou de déchargement selon d’au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment du LiFSI, comprenant le chargement d’au moins 100 kg de poudre du composé ionique dans l’emballage décrit ci-dessus à partir d’un conteneur, ou le déchargement d’au moins 100 kg de poudre du composé ionique présent dans un tel emballage vers un conteneur, dans lequel le chargement ou le déchargement est réalisé dans un environnement dans lequel le point de rosée est inférieur ou égal à -15°C.

[0017] D’autres caractéristiques optionnelles et non-limitatives sont l’utilisation de ce conditionnement et de ce mode de chargement et déchargement pour la fabrication d’électrolyte pour des systèmes de stockage d’énergie.

Brève description des dessins

[0018] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaitront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

[0019] [Fig. 1] illustre schématiquement en trois-quarts, par le haut, un exemple d’emballage selon le présent exposé.

Fig. 2

[0020] [Fig. 2] illustre schématiquement en trois-quarts, par le bas, l’emballage de la [Fig. 1],

Fig. 3

[0021] [Fig. 3A] illustre schématiquement un exemple de matériau multicouche dans lequel la paroi de l’emballage de la [Fig. 1] peut être réalisée. [Fig. 3B] illustre schématiquement un autre exemple de matériau multicouche dans lequel la paroi de l’emballage de la [Fig. 1] peut être réalisée.

Fig. 4

[0022] [Fig. 4] illustre schématiquement en trois-quarts, par le haut, un exemple de contenant extérieur pouvant être utilisé avec l’emballage de la [Fig. 1],

Fig. 5

[0023] [Fig. 5] illustre schématiquement en trois-quarts, par le bas, le contenant extérieur de la [Fig. 4].

Fig. 6

[0024] [Fig. 6] illustre schématiquement, un exemple d’équipement de malaxage, notamment des bras de massage de la partie inférieure, selon le présent exposé et pouvant être utilisé avec l’emballage de la [Fig. 1] et/ou le contenant extérieur de la [Fig. 4],

Fig. 7

[0025] [Fig. 7] illustre schématiquement, un exemple d’équipement de malaxage, notamment des bras de massage des côtés, selon le présent exposé et pouvant être utilisé avec l’emballage de la [Fig. 1] et/ou le contenant extérieur de la [Fig. 4],

[0026] Description des modes de réalisation

[0027] Un emballage selon le présent exposé sera décrit par la suite en référence aux figures [Fig.1 ] à [Fig. 5],

[0028] Un tel emballage 1 est adapté pour contenir au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor, notamment au moins 200 kg ou au moins 300 kg, et au plus 2000 kg.

L’emballage 1 peut être au contact direct de la poudre de composé ionique.

[0029] Le composé ionique contenant un atome de fluor peut être choisi dans la liste composée de LiPFe, LiFSI, LiTFSI, LiCICU, LiBF 4 , LiTDI, UPO2F2, LiF 2 B(C 2 O 4 )2, LiDFOB, LiSOsF, NaPFe, NaFSI, NaTFSI, NaCICk, NaBF 4 , NaTDI, NaPO2F2, NaF2B(C2O 4 )2, NaDFOB et NaSOsF, et leurs mélanges. [0030] Le tableau ci-dessous présente ces composés avec leurs noms et formules.

[0031] [Tableau 1]

[0032] De préférence, le composé ionique est un sel de lithium, et notamment le LiFSI .

[0033] L’emballage 1 comprenant une paroi souple 10. Par paroi souple s’entend une paroi permettant au moins l’un parmi : la division des éventuels agglomérats via une action mécanique extérieure, et l’écoulement de la poudre à travers l’ouverture. L’action mécanique extérieure peut être notamment un malaxage du contenu du contenant à travers la paroi par exemple une machine de malaxage telle que décrit dans le présent exposé.

[0034] La souplesse de la paroi est notamment déterminée par un enfoncement supérieur ou égal à 1 cm sans rupture de la paroi ni déformation permanente (fluage) du matériau qui la constitue quand une pression de 10N/cm est appliquée perpendiculairement à la paroi sur une surface inférieure à 20% de sa surface totale. Notamment, étant donné la taille de l'emballage 1 , le matériau de la paroi ne permet pas de maintenir celle-ci parfaitement droite et verticale lorsque l'emballage 1 est supporter par le bas. [0035] La paroi souple 10 présente une épaisseur de 1000 pm au plus, préférentiellement de 500 pm au plus, de préférence 250 pm au plus, toujours de préférence 150 pm au plus, par exemple 100 pm. Une telle épaisseur assure la souplesse de la paroi et permet l’action mécanique extérieure.

[0036] La paroi souple 10 est munie d’une ouverture 14, 15 d’au moins 80 cm 2 (correspondant à une ouverture circulaire de 10 cm au moins de diamètre), de préférence d’au moins 500 cm 2 (correspondant à une ouverture circulaire de 25 cm au moins de diamètre), toujours de préférence d’au moins 1000 cm 2 (correspondant à une ouverture circulaire de 35 cm au moins de diamètre), par exemple 1250 cm 2 (correspondant à une ouverture circulaire de 40 cm au moins de diamètre). Cette ouverture permet au moins l’une des opérations parmi le chargement et le déchargement du composé ionique dans et hors de l’emballage. Il est possible d’avoir une seule ouverture faisant office d’ouverte de chargement et ouverture de déchargement. Alternativement, la paroi souple 10 peut présenter une ouverture de chargement 15 et une ouverture de déchargement 14.

[0037] L’ouverture 14, 15 peut être munie d’une fermeture pour éviter la perte du contenu à travers celle-ci.

[0038] La paroi souple 10 peut être composée d’une cloison inférieure 11 , d’une cloison latérale 12 et d’une cloison supérieure 13.

[0039] La cloison inférieure 11 peut présenter une forme rectangulaire y compris carrée, ou circulaire. L’ouverture 14 peut être formée sur la cloison inférieure 11 , notamment en son centre. Auquel cas, la cloison inférieure 11 peut comprendre en outre une goulotte 111 centrée sur l’ouverture 14. La goulotte 111 est notamment cylindrique et s’étend à partir de la cloison inférieure 11 en dehors de l’emballage 1 , par exemple à partir du centre de la cloison inférieure 14. La longueur de la goulotte 111 peut être au moins de 350 mm, notamment au moins 365 mm. Lorsque l’emballage 1 ne présente qu’une seule ouverture, la goulotte 111 peut alors jouer le rôle de goulotte de vidange et de goulotte de chargement. La goulotte 111 en couplage avec un lien 112 peut jouer le rôle de fermeture de l’ouverture 14. Pour cela il suffit d’obstruer la goulotte 111 en attachant le lien 112 autour de la goulotte 111. Alternativement, la goulotte 111 peut être fermée par thermosoudage ou par collage afin de garantir l’étanchéité.

[0040] La cloison supérieure 13 peut présenter une forme rectangulaire y compris carrée, ou circulaire. L’ouverture 15 peut être formée sur la cloison supérieure 13, notamment en son centre. Auquel cas, la cloison supérieure 13 peut comprendre en outre une goulotte 131 centrée sur l’ouverture 15. La goulotte 131 est notamment cylindrique et s’étend à partir de la cloison supérieure 13 en dehors de l’emballage 1 , par exemple à partir du centre de la cloison supérieure 13. Lorsque l’emballage 1 ne présente qu’une seule ouverture, la goulotte 131 peut alors jouer le rôle de goulotte de vidange et de goulotte de chargement. La goulotte 131 en couplage avec un lien 132 peut jouer le rôle de fermeture de l’ouverture 15. Pour cela il suffit d’obstruer la goulotte 131 en attachant le lien 132 autour de la goulotte 111. Alternativement, la goulotte 131 peut être fermée par thermosoudage ou par collage afin de garantir l’étanchéité. [0041] Alternativement, lorsque l’emballage 1 présente deux ouvertures 14, 15, une sur la cloison inférieure 11 et une autre sur la cloison supérieure 13, de préférence, l’ouverture 14 (et la goulotte 111 correspondante s’il y en a une) de la cloison inférieure 11 joue le rôle d’ouverture de vidange (resp. goulotte de vidange) ; et l’ouverture 15 (et la goulotte 131 correspondante s’il y en a une) de la cloison supérieure 13 joue le rôle d’ouverture de chargement (resp. goulotte de chargement).

[0042] La ou les goulottes 14, 15 sont adaptées pour pouvoir être attachées à un dispositif de connexion permettant un chargement et un déchargement sans poussière. Le dispositif de connexion comporte typiquement un boitier et une buse à l’intérieur du boitier. Ainsi, lors du chargement ou du déchargement, la goulotte correspondante 14, 15 est fixée à la buse à l’intérieur du boitier.

[0043] La cloison latérale 12 s’étend à partir de la cloison inférieure 11 jusqu’à la cloison supérieure 13. La cloison latérale 12 peut être fixée à la cloison inférieure 11 d’un côté et à la cloison supérieure 13 de l’autre côté par soudure ou couture 16.

[0044] La cloison latérale 12 peut être formée par un unique pan avec une seule ligne de soudure ou de couture 16. Alternativement la cloison latérale 12 est formée d’une pluralité de pans 121 , 122, par exemple dont le nombre est égal au nombre de côtés des cloisons inférieure 11 et supérieure 13. Les pans 121 , 122 sont fixés les uns aux autres par soudure ou couture 16.

[0045] Le matériau 100 de la paroi souple 10 présente un taux de transmission de vapeur d’eau, à 25°C et à 90% d’humidité relative, de 0,05 g/m 2 /24 h au plus, de préférence de 0,01 g/m 2 /24 h au plus. Ainsi, le composé à l’intérieur de l’emballage est protégé contre l’humidité ambiante.

[0046] La paroi 10 est typiquement en un matériau multicouche 100 comprenant une couche barrière 101 à l’eau. La couche barrière 101 peut être une couche d’aluminium. La couche d’aluminium peut présenter une épaisseur de 1 pm à 200 pm, préférentiellement de 3 pm à 40 pm, toujours de préférence de 5 à 15 pm.

[0047] Le matériau multicouche 100 peut en outre comprendre des couches polymères 102, 103 tels que par exemple du poly(éthylène téréphtalate), du polyéthylène basse densité, du polyéthylène haute densité ou du polyamide (appelé aussi nylon). Ces couches polymères 102 peuvent notamment être une couche externe et une couche interne en formant une couche uniforme ou une pluralité de sous-couches. Par exemple, le matériau multicouche comprend une couche de poly(éthylène téréphtalate) (notamment en tant que couche externe) et une couche de polyéthylène basse densité (notamment en tant que couche interne) prenant en sandwich la couche barrière. La ou les couches polymères 102, 103 peuvent présenter une épaisseur de 1 pm à 200 pm, préférentiellement 5 pm à 100 pm.

[0048] Chaque couche est notamment maintenue liée à sa voisine par un adhésif adéquat. Cet adhésif peut par exemple est un copolymère éthylène-acide acrylique ou un éthylène. L’épaisseur d’une couche d’adhésif est substantiellement inférieure à l’épaisseur d’une couche polymère ou de la couche barrière. Typiquement, l’épaisseur de la couche d’adhésif est de 0,1 pm à 100 pm, préférentiellement 2 pm à 30 pm. [0049] Le matériau multicouche 100 peut en outre comprendre une couche de polyamide bi-orienté. La couche de polyamide bi-orienté fait office notamment de couche barrière aux gaz. Typiquement, l’épaisseur de la couche de polyamide bi-orienté est de 1 à 200 pm, de préférence de 5 à 50 pm.

[0050] Un exemple d’un tel matériau multicouche est un multicouche PET 102/adhésif 104/aluminium 101/adhésif 105/LDPE 103 tel qu’illustré par la [Fig. 3A], Un autre exemple d’un tel matériau multicouche est un multicouche PET 1027aluminium 101 ’/polyamide bi-orienté 1047LDPE 103’ tel qu’illustré par la [Fig. 3B],

[0051] L’emballage 1 tel que décrit ci-dessus peut être utilisé dans un conditionnement pour le stockage et le transport du composé ionique contenant un atome de fluor. Ainsi, il peut être couplé à un contenant extérieur 3 comprenant une paroi souple 30. Typiquement, l’emballage 1 peut être disposé dans le contenant extérieur 3 lors de son transport et sa manipulation (par exemple la manutention, le chargement, le déchargement, le transport, etc.). Le contenant extérieur 3 apporte la résistante mécanique qui peut manquer à l’emballage 1.

[0052] La paroi souple 30 du contenant extérieur 3 peut être un tissé, par exemple en fibres de polypropylène, de polyéthylène, poly(chlorure de vinyle), de copolymère d’éthylène-acétate de vinyle, de caoutchouc synthétique ou de leurs mélanges. Typiquement, lors du chargement ou du déchargement, la paroi souple 30 est fixé au dispositif de connexion et plus particulièrement sur la surface extérieure du boitier.

[0053] La paroi souple 30 du contenant extérieur 3 peut comprendre une cloison inférieure 31 et une cloison latérale 32.

[0054] La cloison inférieure 31 peut présenter une forme rectangulaire y compris carrée, ou circulaire. Sa forme correspond notamment à la forme de la cloison inférieure 11 de l’emballage 1. Une ouverture 34 peut être formée sur la cloison inférieure 31 , notamment en son centre. Auquel cas, la cloison inférieure 31 peut comprendre en outre une goulotte de vidange 311 centrée sur l’ouverture 34. La goulotte de vidange 311 est notamment cylindrique et s’étend à partir de la cloison inférieure 31 en dehors du contenant extérieur 3, par exemple à partir du centre de la cloison inférieure 31 . La goulotte 311 en couplage avec un lien 312 peut jouer le rôle de fermeture de l’ouverture 34. Pour cela il suffit d’obstruer la goulotte 311 en attachant le lien 312 autour de la goulotte 311.

[0055] La cloison latérale 32 s’étend à partir de la cloison inférieure 31 et présente une extrémité libre 321 formant ouverture 322 pour l’insertion de l’emballage 1 à l’intérieur du contenant extérieur 3. La cloison latérale 32 peut être fixée à la cloison inférieure 31 par soudure ou couture 35.

[0056] La cloison latérale 32 peut être formée par un unique pan avec une seule ligne de soudure ou de couture 35. Alternativement la cloison latérale 32 est formée d’une pluralité de pans 323, 324, par exemple dont le nombre est égal au nombre de côtés de la cloison inférieure 31. Les pans 323, 324 sont fixés les uns aux autres par soudure ou couture 35. [0057] Le contenant extérieur 3 peut comprendre en outre au moins une poignée 35, par exemple 2 ou 4. Les poignées 35 sont préférentiellement également réparties sur l’extrémité libre 321 de la cloison latérale 32, par exemple au niveau de la jointure 36 entre deux pans 323, 324. Les poignées 35 peuvent par exemple être des anses souples, notamment en tissé. Les anses souples peuvent être suffisamment grandes pour pouvoir se rejoindre en un point se situant notamment sur un axe correspondant à un axe longitudinal AA du contenant extérieur passant par le centre de la cloison inférieure, bien que cela ne soit pas nécessaire.

[0058] L’emballage 1 peut aussi être utilisé avec un contenant intérieur, auquel cas, ce contenant intérieur est en contact avec la poudre. De préférence, ce contenant intérieur est en polyéthylène ou en polypropylène. La structure de ce contenant intérieur peut être la même que pour l’emballage 1 (parois, ouverture(s), goulotte(s)). Ainsi, elle n’est pas redécrite ici.

[0059] L’emballage 1 et le contenant extérieur 3 peuvent être utilisés pour le transport d’au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor.

[0060] L’emballage 1 et le contenant extérieure 3 peuvent être utilisés avec un équipement de malaxage pour le malaxage de leur contenu . Cet équipement permet à la poudre de composé ionique de s’écouler, notamment en cassant les agrégats formés pendant le stockage de la poudre de composé ionique. Un tel équipement comprenant un châssis, une fixation sur le châssis pour la fixation de l’emballage ou de l’assemblage, un levage pour lever l’emballage ou l’assemblage et à travers lequel la fixation est reliée au châssis, et un ou plusieurs bras de massage configurés pour malaxer le composé ionique contenant un atome de fluor sous forme de poudre contenu dans l’emballage ou l’assemblage.

[0061] Les bras de massage 4, 5 peuvent être un moins l’un parmi des bras de massage de la partie inférieure de l’emballage ou de l’assemblage et des bras de massage des côtés de l’emballage ou de l’assemblage.

[0062] Les bras de massage 4 de la partie inférieure se situent notamment au niveau de l’ouverture formée sur la cloison inférieure de l’emballage ou de l’assemblage. Chaque bras présente une forme de pont, notamment avec une partie centrale 41 et deux parties extrémales 42, 43, chacune des deux parties extrémales 42, 43 s’étendant à partir de la partie centrale 41 et forme avec celle-ci un angle obtus, les deux parties extrémales 42, 43 s’étendant du même côté (voir [Fig. 6]). Chacun des bras 4 est fixé à rotation sur le châssis 6 par les extrémités libres 421 , 431 des parties extrémales de sorte à permettre une rotation autour d’un axe horizontal. Les axes de rotation des deux bras sont parallèles et situés au même niveau. Chacun des bras de massage 4 peut en outre être actionné par un actionneur 44, par exemple un actionneur pneumatique. Pour cela, chacun des bras de massage 4 est fixé à une première extrémité d’un vérin dont la deuxième extrémité est fixée au châssis 6. En fonctionnement, c’est principalement la partie centrale 41 des bras de massage 4 qui vient masser l’emballage 1.

[0063] Les bras de massage 5 des côtés peuvent présenter la même géométrie que les bras de massage 4 de la partie inférieure, les éléments identiques aux bras de massage 4 de la partie inférieure ne seront pas redécrits (voir [Fig. 7]). Les principales différences sont les dimensions. Chacun des bras de massage 5 des côtés peut comprendre en outre un bras auxiliaire 55 s’étendant à partir d’une des parties extrémales 52 du bras, parallèlement à la partie centrale 51 et au-delà de l’autre partie extrémale 53 où le bras auxiliaire 55 présente une extrémité libre. Ce bras auxiliaire 55 permet la fixation du bras de massage 5 à un actionneur 54, par exemple un actionneur pneumatique. Pour cela, l’extrémité libre du bras auxiliaire 55 est fixée à une première extrémité d’un vérin dont la deuxième extrémité est fixée au châssis 6.

[0064] L’emballage 1 et éventuellement le contenant extérieur 3 peuvent être utilisés dans la mise en oeuvre d’un procédé de chargement ou de déchargement d’au moins 100 kg de poudre d’un composé ionique contenant un atome de fluor.

[0065] Le procédé comprend le chargement d’au moins 100 kg de poudre du composé ionique dans l’emballage 1 à partir d’un conteneur. Alternativement, le procédé comprend le déchargement d’au moins 100 kg de poudre du composé ionique présent dans l’emballage 1 vers un conteneur.

[0066] Le chargement ou le déchargement est réalisé dans un environnement dans lequel le point de rosée est inférieur ou égal à -15°C.

[0067] Le chargement ou le déchargement peut comprendre l’utilisation d’un gaz.

[0068] Ce gaz sert à remplir l’espace des contenants formé par les interstices libres non occupés par la poudre, il peut aussi servir à transporter cette poudre.

[0069] Le gaz utilisé peut être choisi parmi l’air sec ou l’azote (N2). Dans le présent exposé, par air sec, il est compris un air ayant une teneur en eau inférieure ou égale à 1 ,2 g/m3 (ce qui correspond à un point de rosée de -15°C à une pression de 1 bar), préférentiellement inférieure ou égale à 0.3 g/m3 (point de rosée de -30°C à une pression de 1 bar), plus préférentiellement inférieure ou égale à 0.1 g/m3 (point de rosée de -40°C à une pression de 1 bar). Dans le cas de l’azote, celui présente également une teneur en eau inférieure ou égale à 1 ,2 g/m3 (ce qui correspond à un point de rosée de -15°C à une pression de 1 bar), préférentiellement inférieure ou égale à 0.3 g/m3 (point de rosée de -30°C à une pression de 1 bar), plus préférentiellement inférieure ou égale à 0.1 g/m3 (point de rosée de -40°C à une pression de 1 bar).

[0070] Le gaz peut être utilisé dans des conditions soit de pression réduite soit de surpression. En général, lors du chargement ou du déchargement, la poudre est transportée

[0071] Le chargement ou le déchargement peut comprendre l’utilisation d’un tuyau pour transférer le composé ionique de l’emballage vers le conteneur et vice-versa. Ce transfert est réalisé notamment par entrainement et/ou différence de pression ou encore sous des conditions de pression réduite ou de surpression. Les pressions concernées peuvent aller de 1 mbar à 50 bar. Le débit du transfert peut être de 1 kg/h à 10000 kg/h, préférentiellement de 100 à 5000 kg/h, plus préférentiellement de 500 à 2500 kg/h. Typiquement, lors que le composé ionique sous forme de poudre est transporté à l’aide d’un tuyau de l’emballage 1 vers un conteneur, il est d’abord transporté de l’emballage 1 à une chambre intermédiaire sous des conditions de pression réduite, puis de la chambre intermédiaire au conteneur sous des conditions de surpression. La pression réduite est notamment inférieure à 10 mbar. La surpression est notamment de 0,1 à 0,3 bar au-dessus de la pression atmosphérique. [0072] Le déchargement peut comprendre le malaxage de l’emballage 1 , notamment en utilisant l’équipement de malaxage décrit ci-dessus.