La présente invention concerne des périphériques comportant au moins une touche transparente, actionnable sous l'effet d'une pression, munie d'un système permettant une force d'actionnement et un effet de retour de pression à la suite d'une pression exercée sur la touche.

Classiquement, les périphériques comportant des touches transparentes comprennent un boîtier pourvu sur sa façade, d'ouvertures dans lesquelles sont engagées les touches, et au moins un écran sur lequel sont affichés les symboles ou les images à visualiser à travers les touches transparentes. Ces périphériques comprennent également un système permettant la détection d'une pression exercée sur une touche. Ces périphériques comprennent aussi un système haptique permettant à l'utilisateur de sentir lorsque la touche est effectivement appuyée (force d'actionnement), ainsi qu'un système pour un effet de retour de pression à la suite d'une pression exercée sur la touche.

Différents systèmes de contrôle, i.e. des systèmes haptiques et pour un effet de retour de pression, sont connus. Par exemple, la demande WO 2016/142881 décrit un dispositif pour ordinateur, tel qu'un clavier d'ordinateur, comportant un bottier pourvu sur sa façade, d'ouvertures dans lesquelles sont engagées des touches au moins en partie transparentes, à travers desquelles des symboles affichés sur un écran peuvent être visualisés. Le dispositif comporte également un système de détection d'une pression exercée sur la touche et un système assurant une force d'actionnement, sous forme d'un dôme qui est écrasé lorsqu'une pression est exercée sur la touche, et un système à effet de retour de pression, sous forme de ciseaux, de charnière ou de ressort.

Un premier inconvénient associé avec un système à effet de retour de pression mécanique est la détérioration dans le temps de ce système. En effet, ces systèmes à effet de retour de pression s'usent dans le temps. Un second inconvénient associé avec un système à effet de retour de pression mécanique est l'effet haptique qui n'est pas suffisamment agréable, et qui s'altère dans le temps.

De plus, dans le document WO 2016/142881, le mécanisme de la touche coopère avec cette dernière sur une surface importante et est visible à travers la touche transparente. Il s'ensuit un risque d'une mauvaise visualisation de l'écran à travers la touche transparente.

Un autre problème concerne la course de déplacement de la touche résultant d'une pression exercée sur celle-ci, qui doit être stable et équilibrée. Selon un mode de réalisation particulier, le document WO 2016/142881 décrit des ergots situés sur la périphérie de la touche, aptes à coopérer dans des logements complémentaires situés sur la face interne du boîtier, de manière à permettre une mise en position de la touche lorsqu'aucune pression n'est exercée sur celle-ci. De plus, la stabilité de la touche lors de sa course de déplacement n'est pas assurée.

Un autre exemple de système haptique et de retour de pression est décrit dans la demande US 2013/0082932. Cette demande décrit un clavier à affichage dynamique comprenant une pluralité de touches au moins en partie transparentes, un tapis, un élément optique pour chaque touche et au moins un écran. Le tapis est flexible et peut comprendre une pluralité d'éléments en saillie, tels que des dômes de profil trapézoïdal, capable d'assurer une force d'actionnement et un effet de retour de pression pour la touche située au- dessus, en subissant une déformation. Le tapis comprend en outre des éléments de fixation pouvant être fixé aux touches, et permettant de détecter une pression exercée sur une touche lorsqu'ils viennent au contact d'un écran capacitif. Le tapis comporte des orifices pour permettre à la lumière de passer depuis l'écran situé en dessous jusqu'à la partie transparente de la touche située au-dessus.

Un inconvénient associé à ce système est un maintien insuffisant de la touche lors de sa course de déplacement suite à l'application d'une pression. En effet, un tel montage flottant provoque une incertitude sur la position de la touche. Un autre exemple est illustré dans la demande US 2012/0160653, qui décrit un clavier comportant des touches réalisées en un matériau transparent ou transmettant la lumière. Le clavier comporte également une couche située en dessous des touches et sur laquelle est imprimé un motif qui comporte des sections opaques et des sections transmettant la lumière. Ainsi, grâce à la présence d'une source lumineuse, le motif de la couche est visible au travers de la touche au-dessous de laquelle il est situé. La touche est également disposée au-dessus d'une pièce élastique située au-dessus d'un commutateur. Lorsqu'une pression est exercée sur la touche, la pièce élastique se déforme, permettant l'actionnement du commutateur.

Un inconvénient associé à ce système est le maintien en position de la touche ainsi que son guidage lorsqu'une pression est exercée sur celle-ci. En effet, il est indispensable de bien maintenir en position la touche et la guider lors de sa course de déplacement pour éviter toute incertitude dans son positionnement et une bonne translation par rapport au boîtier lorsqu'une pression est exercée.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur. Pour cela, un premier objet de l'invention est de proposer un périphérique comprenant un système à effet de retour de pression assurant de bonnes propriétés haptiques et s'usant peu dans le temps, et en particulier moins qu'un système à effet de retour de pression mécanique. Avantageusement, le système de retour de pression permet une bonne visualisation de l'écran à travers la touche transparente.

Un objet de l'invention est de proposer un périphérique comprenant une touche dont le positionnement est précis, tout en étant guidée lors de son déplacement.

Un autre objet de l'invention est de proposer un périphérique comprenant une touche dont le guidage est assuré sur toute sa course de déplacement résultant d'une pression exercée sur celle-ci. Plus précisément, la course de déplacement de la touche est stable et équilibrée.

Pour cela, le périphérique selon l'invention est tel qu'il comporte au moins une touche transparente, actionnable sous l'effet d'une pression et engagée dans une ouverture aménagée sur une première face d'un boîtier, le périphérique comportant un système de contrôle et de détection d'une pression exercée sur la touche, et au moins un écran permettant un affichage de symboles à travers chaque touche via respectivement un chemin d'affichage, le système de contrôle et de détection comportant une membrane flexible assurant une force d'actionnement et un effet de retour de pression et comportant au moins un orifice, chaque orifice délimitant un chemin d'affichage pour une touche, et chaque orifice étant délimité par une bordure coopérant avec une touche.

Dans le cadre de l'invention, on entend par « force d'actionnement » la force nécessaire pour que soit détectée une pression appliquée sur une touche.

Le périphérique selon l'invention présente avantageusement l'une ou l'autre des caractéristiques suivantes, seules ou en combinaison, lorsqu'elles ne s'excluent pas l'une l'autre :

- le périphérique comporte une série de touches ;

- chaque touche comporte une plage périphérique inférieure en appui sur la bordure d'un orifice de la membrane flexible ;

- la membrane flexible comporte une jupe s'étendant à partir d'une embase et délimitant à son extrémité libre la bordure de chaque orifice de la membrane flexible ;

- la bordure de chaque orifice de la membrane flexible coopère avec le fond d'une gorge aménagée sur le pourtour de chaque touche ;

- le système de contrôle et de détection comporte un dispositif de détection d'une pression exercée sur la touche distinct de la membrane flexible ;

- le dispositif de détection présente une surface d'appui pour la membrane flexible ;

- le dispositif de détection comporte un passage par chemin d'affichage ;

- le dispositif de détection comporte une structure de commutation sur laquelle agit au moins une patte solidaire d'une touche, de manière à délivrer un signal d'actionnement lorsqu'une pression est exercée sur ladite touche ;

- la membrane flexible comporte un trou de passage pour chaque patte solidaire d'une touche ;

- le système de contrôle et de détection est une membrane flexible intégrant une structure de commutation ;

- le périphérique comprend, pour chaque touche, au moins une structure de guidage d'une touche ;

- la touche coopère avec la première face du boîtier, de préférence avec deux guides s'étendant en saillie à partir de la surface interne de la première face du boîtier ;

- une structure de guidage est composée d'une patte solidaire d'une touche et de deux guides s'étendant en saillie à partir de la surface interne de la première face du boîtier, pour délimiter entre eux une glissière pour ladite patte, selon une hauteur permettant le guidage de ladite patte dans la glissière sur toute la course de déplacement résultant d'une pression exercée sur ladite touche ;

- le périphérique comporte, pour chaque touche, quatre structures de guidage ;

- les structures de guidage d'une touche sont alignées deux par deux selon deux axes sécants ;

- l'écran est un écran bistable, de préférence un écran électrophorétique ; et

- le périphérique est un clavier de commande électronique.

Un autre objet de l'invention concerne un article comprenant un périphérique selon l'invention. Par exemple, un tel article peut être un ordinateur, une machine-outil, un appareil médical, un appareil hifi, un tableau de bord, un assistant digital personnel, un pupitre de commande ou une télécommande.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci- dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Figure 1 est une vue en perspective d'un périphérique conforme à l'invention.

La Figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un empilement des différents éléments constituant un périphérique conforme à l'invention.

La Figure 3 est une vue en coupe d'une partie d'un périphérique conforme à l'invention.

La Figure 4 est une vue en perspective d'une membrane flexible conforme à l'invention, sur laquelle est placée une touche transparente.

La Figure 5 est une vue en perspective d'une face interne d'un boîtier comportant des ouvertures, avec une touche montée dans une des ouvertures du boîtier.

Les Figures 6A à 6C sont des vues en perspective représentant le montage d'une touche transparente en relation avec ses éléments de guidage.

Le périphérique selon l'invention peut être un clavier de commande électronique, tel qu'un périphérique informatique, un périphérique hi-fi, un périphérique d'une machine-outil, un périphérique d'un tableau de bord, un assistant digital personnel ou d'un pupitre de commande. Selon un mode de réalisation particulier, le périphérique selon l'invention est un périphérique informatique, tel qu'un clavier d'ordinateur ou une souris.

Tel que cela ressort des figures, l'objet de l'invention concerne un périphérique 1 comportant au moins une touche 2 transparente à travers laquelle est visualisé un symbole 3 affiché sur un écran 4 via un chemin d'affichage 5. Pour le cas où le périphérique comporte plusieurs touches 2 transparentes, le périphérique 1 comporte un chemin d'affichage par touche 2. Avantageusement, le périphérique 1 ne comporte pas de touche opaque.

Par « chemin d'affichage », on entend le chemin qui permet la visualisation des symboles ou images affichés sur l'écran 4 à travers les différents éléments constitutifs du périphérique, dont la touche 2 transparente. Dans le cadre de l'invention, une touche peut être un bloc de section de toute forme, et par exemple une section circulaire ou trapézoïdale, en particulier un bloc dont la section est un parallélogramme, un rectangle ou un carré. Chaque touche 2 comporte une surface supérieure 6a sur laquelle peut être exercée une pression et une surface inférieure 6b s'étendant sensiblement en vis-à-vis de la surface supérieure 6a, reliées entre elles par une plage périphérique 7. Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque touche 2 comporte une plage périphérique latérale 7a s'étendant à partir de la surface supérieure 6a et se prolongeant par une plage périphérique inférieure 7b dont la section est respectivement sensiblement parallèle aux surfaces supérieure 6a et inférieure 6b, tel que représenté sur la Fig. 3. Selon un mode de réalisation particulier, chaque touche 2 comporte une gorge 8 aménagée sur tout le pourtour de la plage périphérique 7 et délimitant la plage périphérique inférieure 7b.

Selon une caractéristique avantageuse de réalisation de l'invention, chaque touche 2 comporte au moins une patte 9 qui, dans l'exemple illustré, est réalisée de manière monobloc avec la touche. Bien entendu, la patte 9 peut être rapportée en étant assemblée à la touche 2 par tout moyen approprié. Chaque patte 9 s'étend en saillie de ladite touche 2, à partir de sa plage périphérique 7. En d'autres termes, chaque patte 9 est aménagée pour être débordante par rapport à la surface supérieure 6a de la touche 2. Lorsque la touche est sous forme d'un bloc de section trapézoïdale, une patte 9 peut s'étendre en saillie à partir de la plage périphérique 7, au niveau d'un angle ou d'un côté de la surface supérieure 6a de la touche 2.

Selon un exemple préféré de réalisation, l'écran 4 permet un affichage dynamique des symboles 3. En d'autres termes, les symboles 3 affichés pour chaque touche 2 peuvent être modifiés suite à une consigne donnée par l'utilisateur ou par une application. L'écran 4 peut être un écran LCD (liquid cristal display), TFT-LCD (thin film transistor liquid crystal dispiay), LED (light emitting diode), OLED (organic light emitting diode), AMOLED (active matrice OLED), IPS (in-plane switching), VA (vertical alignment), TN (twisted nematic), un écran cathodique, un écran plasma ou un écran électrophorétique. L'écran 4 est de préférence un écran bistable, et en particulier un écran électrophorétique.

Le périphérique 1 comprend un boîtier 10 composé d'une première face 10a munie d'une ouverture 11 pour chaque touche 2 et d'une deuxième face 10b en vis-à-vis. Ainsi, chaque touche 2 s'élève de part et d'autre de la première face 10a du boîtier 10 qu'elle traverse via une ouverture 11 lorsqu'aucune pression n'est exercée sur la touche 2, tel que cela est représenté aux Fig. 1 et 3. Dans le cadre de l'invention, la première face 10a du boîtier 10 correspond à la paroi supérieure du boîtier 10 pourvue d'une ouverture 11 pour chaque touche 2, et la deuxième face 10b du boîtier 10 correspond à la paroi inférieure du boîtier 10.

Selon le mode de réalisation représenté à la Fig. 2, le périphérique 1 comprend également un circuit électronique 12 assurant les fonctionnalités du périphérique 1, et notamment la transmission du signal d'actionnement

Le périphérique 1 comprend également un système de contrôle et de détection 13 d'une pression exercée sur la touche 2. Le système de contrôle et de détection 13 non seulement confère les propriétés haptiques à la touche, et en particulier une force d'actionnement et un effet de retour de pression suite à une pression exercée sur la touche 2, mais permet également de détecter une pression exercée sur cette touche.

Conformément à l'invention, le système de contrôle et de détection 13 comporte une membrane flexible 14 assurant une force d'actionnement et un effet de retour de pression suite à une pression exercée sur une touche 2. La membrane flexible 14 contribue au maintien en position la touche 2, lorsqu'aucune pression n'est exercée sur ladite touche 2 et lors de sa course de déplacement résultant d'une pression exercée.

Selon un premier mode de réalisation représenté aux Fig. 2 et 3, le système de contrôle et de détection 13 comporte une membrane flexible 14, et un dispositif de détection 15 d'une pression exercée sur la touche 2 distinct de la membrane flexible 14. Comme cela ressort à la Fig. 3, le dispositif de détection 15 présente avantageusement une surface d'appui pour la membrane flexible 14. Selon un autre mode de réalisation non représenté dans les figures, le système de contrôle et de détection 13 peut être une membrane flexible telle que décrite dans le cadre de l'invention et intégrant en outre une structure de commutation permettant de délivrer un signal d'actionnement lorsqu'une pression est exercée sur une touche 2. Une telle membrane flexible avec structure de commutation intégrée permet alors de conférer les propriétés haptiques recherchées grâce à la nature flexible et à la géométrie de la membrane, ainsi que de détecter une pression exercée sur la touche grâce à la structure de commutation intégrée.

Selon le mode de réalisation illustré aux Fig. 2 et 3, le périphérique selon l'invention comporte un circuit électronique 12, un écran 4, un dispositif de détection 15, une membrane flexible 14, au moins une touche 2 et un boîtier 10. Plus précisément, le périphérique 1 peut comporter le boîtier 10 composé d'une première face 10a munie d'ouvertures 11 à travers desquelles des touches 2 peuvent passer, et d'une deuxième face 10b apte à venir en appui sur des bords tombés 10c de la première face. Les autres éléments constitutifs du périphérique 1 sont placés à l'intérieur du boîtier 10 qui est ensuite verrouillé en position fermée par tous moyens appropriés.

Tel que cela est illustré aux Fig. 1 à 3, les touches 2 sont engagées à travers les ouvertures 11 de la première face 10a du boîtier 10, de sorte à déborder de la première face 10a du boîtier 10. Selon ce mode de réalisation, la membrane flexible 14 est placée en dessous des touches 2. La membrane flexible 14 est placée au-dessus du dispositif de détection 15 qui présente alors une surface d'appui pour la membrane flexible 14. Le dispositif de détection 15 est lui-même placé au-dessus de l'écran 4 sur lequel sont affichés les symboles 3 pour chaque touche 2. Enfin, le circuit électronique 12 peut être placé en dessous de l'écran 4, et au-dessus de la deuxième face 10b du boîtier 10. En d'autres termes, les touches 2 peuvent être positionnées entre la première face 10a du boîtier 10 (à travers les ouvertures 11) et la membrane flexible 14, le dispositif de détection 15 étant situé entre la membrane flexible 14 et l'écran 4 qui lui-même est au contact du circuit électronique 12. Cet arrangement n'est pas déterminant, et un autre empilement peut être réalisé dans le cadre de l'invention. Par exemple, l'écran 4 pourrait être placé entre la membrane flexible 14 et le dispositif de détection 15.

Lorsque le dispositif de détection 15 est positionné entre l'écran 4 et la touche transparente 2, comme cela est illustré aux Fig. 2 et 3, celui-ci comporte un passage 16 par chemin d'affichage 5. Ce passage 16 est de dimension similaire, et a une surface au moins aussi grande que l'ouverture 11 dans laquelle est logée la touche 2 adjacente. Le passage 16 du dispositif de détection 15 et l'ouverture 11 de la première face 10a du boîtier 10 sont placés en position de superposition ou de coïncidence. Ainsi, le dispositif de détection 15 n'est pas visible à travers la touche 2 transparente, et la bordure 16a d'un passage 16 délimite le chemin d'affichage 5.

Le dispositif de détection 15 peut comporter une structure tactile ou, de préférence, une structure de commutation sur laquelle agit au moins une patte 9 solidaire d'une touche 2, de manière à délivrer un signal d'actionnement lorsqu'une pression est exercée sur la touche 2, et par exemple de manière à générer un signal électrique. Par exemple, la structure de commutation peut être composée de deux feuilles isolantes recouvertes sur leur face interne d'une surface conductrice, et séparées par une feuille isolante comportant des ouvertures. L'application d'une pression sur la structure de commutation, à l'endroit d'une ouverture de la feuille isolante, permet la mise en contact des deux surfaces conductrices. De telles structures de commutation pouvant convenir dans le cadre de l'invention sont connues de l'homme du métier, et ne seront pas détaillées ici.

Chaque patte 9 est positionnée au droit d'une ouverture de la feuille isolante et possède une hauteur adaptée pour agir sur le dispositif de détection 15. Dans l'exemple illustré, chaque patte 9 présente une branche de liaison 9a s'étendant sensiblement parallèlement à la surface supérieure 6a de la touche 2 et se prolongeant à l'équerre, par une branche d'actionnement 9b s'étendant verticalement. Lorsqu'une pression est exercée sur une touche 2, la patte 9, par sa branche d'actionnement 9b, peut venir au contact du dispositif de détection 15 qui délivre alors un signal d'actionnement.

Selon le mode de réalisation illustré, l'extrémité libre de la branche d'actionnement 9b comporte un téton, en particulier de section circulaire. Un tel téton permet de concentrer les contraintes sur une plus petite surface, et en particulier de faciliter la détection d'une pression exercée sur la touche 2.

Bien que non illustré, l'extrémité libre de la branche d'actionnement peut être dépourvue de tout téton.

La membrane flexible 14 comporte au moins un orifice 17 en relation de chaque touche 2, de dimension sensiblement similaire et de surface sensiblement inférieure à celle de l'ouverture 11 dans laquelle est Insérée la touche 2. L'orifice 17 et l'ouverture 11 sont de préférence superposés, l'orifice 17 étant en dessous de l'ouverture 11. L'orifice 17 et l'ouverture 11 sont concentriques, la touche 2 étant positionnée entre l'orifice 17 et l'ouverture 11. Chaque orifice 17 comporte une bordure 17a qui délimite le chemin d'affichage 5 pour chaque touche 2. Ainsi, dans le mode de réalisation représenté aux Fig. 2 et 3, le chemin d'affichage 5 pour une touche 2 transparente est délimité par la surface supérieure 6a de la touche 2, l'ouverture 11 de la première face 10a du boîtier 10, la bordure 17a de l'orifice 17 de la membrane flexible 14 coopérant avec la touche 2, et la bordure 16a du passage 16 du dispositif de détection 15 situé en dessous. En d'autres termes, la surface supérieure 6a de chaque touche 2 est superposée avec l'orifice 17 de la membrane flexible 14 et avec le passage

16 du dispositif de détection 15.

Chaque orifice 17 de la membrane flexible 14 est délimité par une bordure 17a qui coopère avec une touche 2. Plus précisément, cette bordure 17a peut coopérer avec la plage périphérique 7 de la touche 2, et notamment avec la plage périphérique inférieure 7b tel que cela ressort à la Fig. 3. Selon un mode de réalisation particulier, la bordure 17a de l'orifice

17 de la membrane flexible 14 coopère avec le fond d'une gorge 8 aménagée sur le pourtour de la touche 2, ce qui contribue au maintien en position de ia touche et à son guidage lors de son déplacement. Selon un mode de réalisation préféré, chaque touche 2 est en appui, par sa plage périphérique inférieure 7b, sur la bordure 17a d'un orifice 17 de la membrane flexible 14. Ainsi, dans le cadre de l'invention, la surface de contact entre la membrane flexible 14 et la touche 2 est faible, car celui-ci a lieu sur tout le périmètre de la touche 2, et contribue au maintien en position de la touche sur toute sa course de déplacement et son guidage.

Selon le mode de réalisation représenté aux Fig. 2 à 4, la membrane flexible 14 comporte pour chaque orifice 17, une jupe 18 s'élevant à partir d'une embase 19. Chaque jupe 18 délimite alors à son extrémité libre la bordure 17a de l'orifice 17 de la membrane flexible 14, et donc le chemin d'affichage 5. En d'autres termes, la membrane flexible 14 peut être de forme plane et munie d'un orifice 17 pour chaque touche 2 avec laquelle elle est en contact, les bordures 17a des orifices 17 étant constituées par l'extrémité de la jupe 18 apte à coopérer avec la touche 2, et en particulier avec sa gorge 8.

La jupe 18 est de préférence de forme tronconique en s'élevant en direction d'une touche superposée, avec dans l'exemple de réalisation illustré sur les dessins, la grande base située au niveau de l'embase 19 et la petite base formant ia bordure 17a de l'orifice 17. Selon ce mode de réalisation, cette jupe 18 permet d'assurer la force d'actionnement et l'effet de retour de pression recherchés, et permet également un bon positionnement de la touche 2 par rapport à l'ouverture 11 du boîtier 10. La géométrie de la jupe 18 n'est en soi pas limitante, et peut être adaptée par l'homme du métier en fonction des caractéristiques techniques souhaitées.

Alternativement, selon un autre mode de réalisation, la touche 2 est liée par collage à la membrane flexible 14 par sa plage périphérique 7.

Sous l'action d'une pression exercée sur une touche 2 avec laquelle elle coopère, la membrane flexible 14 se déforme au-delà d'une certaine force appliquée (force d'actionnement). Selon les caractéristiques de la membrane, et notamment sa géométrie et sa dureté, la force d'actionnement et l'effet de retour de pression peuvent être ajustés. Ceci relève du travail de routine pour l'homme du métier, et ne sera pas détaillé ici.

La membrane flexible 14 peut être opaque, translucide, voire transparente. Selon un mode de réalisation particulier, la membrane est opaque. Selon un autre mode de réalisation particulier, la membrane est translucide, et de préférence transparente.

Ainsi, la présence de cette membrane flexible 14 est peu ou pas visible à travers la touche 2 transparente, en raison de la petite surface de contact entre la touche 2 et la membrane flexible 14. De plus, si la membrane flexible 14 est translucide ou transparente, celle-ci est peu ou pas visible également en raison de sa nature translucide ou transparente.

La membrane flexible 14 peut être en tout matériau polymérique, tel que le silicone, le caoutchouc comme le caoutchouc EPDM (éthylène- propylène-diène monomère), ou les élastomères de polyuréthane ; ou en latex. Selon un mode de réalisation préféré, la membrane flexible 14 est en silicone.

La dureté de la membrane flexible 14 et sa géométrie permettent d'ajuster la force d'actionnement et la force de retour de pression.

Selon le mode de réalisation représenté à la Fig. 4, la membrane flexible 14 comporte en outre un trou de passage 20 pour chaque patte 9 d'une touche 2, et en particulier pour la branche d'actionnement 9b. Ainsi, ce trou de passage 20 permet à une patte 9 solidaire d'une touche 2 de passer au travers de la membrane flexible 14, et ainsi d'être directement en contact avec le dispositif de détection 15 qui délivre le signal d'actionnement lorsqu'une pression est exercée sur ladite touche. La présence de trous de passage 20 permet la détection d'une pression exercée sur la touche 2.

Selon un mode de réalisation de l'invention, le périphérique 1 comporte en outre au moins une structure de guidage 21 d'une touche 2. Une telle structure de guidage 21 permet d'avoir une course de déplacement stable et équilibrée lors d'une pression exercée sur la touche 2.

Dans le cadre de l'invention, la touche 2 est guidée en translation par rapport au boîtier 10 par sa coopération avec la première face 10a du boîtier 10. Ainsi, lorsqu'une pression est exercée sur la touche, cette structure de guidage permet un déplacement perpendiculaire de la touche par rapport au boîtier. Dans l'exemple illustré sur les figures, la structure de guidage 21 est composée d'une patte 9 solidaire d'une touche 2 et de deux guides 22 s'élevant à partir de la surface interne de la première face 10a du boîtier 10. Selon ce mode de réalisation, la patte 9 permet à la fois la détection d'une pression exercée sur la touche 2, mais également le guidage de la touche 2 dans son mouvement

Les deux guides 22 délimitent entre eux une glissière pour la patte 9 complémentaire, comme représenté aux Fig. 5 et 6A-6C. Ainsi, la patte 9, et en particulier la branche d'actionnement 9b, coulisse dans la glissière délimitée par les deux guides 22.

La hauteur des guides 22 doit être suffisamment grande pour permettre le guidage de la patte 9 sur toute la course de déplacement suite à une pression exercée sur celle-ci. En effet, une hauteur moindre ne permet pas un bon guidage de la touche 2 sur toute sa course. De préférence, la plus grande dimension D de la section du guide 22 et la longueur L du guide 22 sont tels que L>2,5 D. Dans le cas où le guide 22 est de section circulaire, la plus grande dimension D correspond au diamètre de la section.

En position montée du périphérique, les guides 22 contribuent à maintenir en position la membrane 14.

Les guides 22 peuvent être de différentes formes, mais sont avantageusement des éléments distincts se présentant sous forme d'ergots, plots ou colonnettes. Deux guides 22 délimitant une même glissière sont avantageusement de forme et de taille sensiblement identiques. Les guides 22, qui s'étendent en saillie à partir de la surface interne de la première face 10a du boîtier 10, sont des éléments rapportés ou de préférence font partie intégrante du boîtier 10.

Avantageusement, la largeur de la glissière délimitée par deux guides 22 est de dimension sensiblement égale, au jeu de fonctionnement près, à la largeur de la branche d'actionnement 9b, ce qui permet d'éviter l'arc- boutement de la branche d'actionnement 9b. De préférence, la glissière délimitée par les guides 22 est ajustée à la branche d'actionnement 9b de sorte à éviter l'arc-boutement de la branche d'actionnement 9b et à permettre son glissement dans la glissière.

Avantageusement, les guides 22 sont en un matériau plastique auto- lubrifié ou quasi auto-lubrifié, ou en matériau plastique recouvert de vernis. De tels matériaux plastiques et vernis pouvant convenir dans le cadre de l'invention sont bien connus de l'homme du métier et ne seront pas détaillés ici. Selon ce mode de réalisation, le coefficient de frottement généré par le coulissement de la branche d'actionnement 9b dans la glissière est minimisé.

Dans ie cadre de l'invention, on entend par « coefficient de frottement » la force résultant du frottement de la branche d'actionnement 9b en mouvement par rapport aux guides 22.

Le périphérique 1 peut comprendre au moins une structure de guidage 21 par touche 2, de préférence au moins trois, et en particulier quatre. Bien entendu, la structure de guidage peut être de tout type connu en soi, et différent de ce qui est décrit ci-dessus.

Pour le cas où le périphérique 1 comporte plusieurs structures de guidage 21, selon le mode de réalisation représenté aux Fig. 5, 6A, 6B et 6C, les guides 22 de deux structures de guidage 21 voisines ne sont pas reliés entre eux. Alternativement, selon un autre mode de réalisation non illustré, les guides 22 de deux structures de guidage 21 voisines sont reliés entre eux.

Selon le mode de réalisation représenté aux Fig. 5, 6A, 6B et 6C, deux faces d'un guide 22 délimitent ensemble une glissière de deux touches voisines. En d'autres termes, un guide 22 peut présenter deux faces à 90° qui délimitent chacune, avec un autre guide 22 voisin, une glissière pour une patte 9 distincte.

Selon un premier mode de réalisation illustré aux Fîg. 5, 6A, 6B et 6C, le périphérique comprend quatre structures de guidage 21 par touche. Selon ce mode de réalisation, les quatre structures de guidage 21 sont alignées deux par deux selon deux axes sécants. Avantageusement, les structures de guidage 21 d'une touche 2 alignées selon un même axe sont disposées de part et d'autre de la touche 2.

Pour le cas d'une touche 2 de section trapézoïdale, et en particulier de section parallélogramme, rectangulaire ou carrée, les quatre structures de guidage 21 sont de préférence alignées deux par deux selon les diagonales des ouvertures 11 de la première face 10a du boîtier 10. Dans ce cas, chaque structure de guidage 21 est placée au niveau d'un coin d'une touche 2. La patte 9 s'étend alors en saillie à partir d'un coin de la touche et les guides 22 sont disposés de part et d'autre de chaque diagonale de l'ouverture 11 de la première face 10a du bottier 10.

Alternativement, les quatre structures de guidage 21 d'une touche 2 de section trapézoïdale, et en particulier de section parallélogramme, rectangulaire ou carrée, sont disposées le long d'un côté de la touche 2. Dans ce cas, les structures de guidage 21 sont alignées deux par deux selon les médiatrices des ouvertures 11 de la première face 10a du boîtier 10. Dans ce cas, la patte 9 s'étend en saillie à partir de la plage périphérique 7 de la touche 2 et les guides 22 sont disposés de part et d'autre de la médiatrice des côtés de la touche 2.

Pour le cas particulier d'une touche de section carrée, comme illustré aux Fig. 5, 6A, 6B et 6C, les quatre structures de guidage 21 sont avantageusement alignées deux par deux selon deux axes perpendiculaires, tels que les médiatrices des côtés ou, de préférence, les diagonales.

Pour le cas d'une touche de section circulaire, les quatre structures de guidage 21 sont avantageusement alignées deux par deux selon deux axes perpendiculaires.

Selon un deuxième mode de réalisation, le périphérique comprend trois structures de guidage 21 par touche. Selon ce mode de réalisation, les trois structures de guidage 21 sont réparties uniformément suivant le cercle ayant le même centre que la touche 2, selon des axes sécants à 120°.

Selon le mode de réalisation illustré aux Fig. 5, 6A, 6B et 6C, le périphérique comporte quatre structures de guidage par touche 2 de section carrée : les pattes 9 s'étendent en saillie à partir des coins de chaque touche 2 et, lorsqu'une pression est exercée sur la touche 2, les pattes 9 coulissent dans une glissière délimitée par des ergots 22 s'étendant en saillie à partir de la surface interne de la première face 10a du boîtier 10 comportant les ouvertures 11 pour les touches 2. Chaque ergot 22 comporte deux faces à 90° délimitant une glissière de deux touches voisines.

La structure de guidage 21 selon l'invention non seulement permet une course de déplacement stable et équilibrée de la touche 2 lorsqu'une pression est exercée sur celle-ci, mais laisse également libre le chemin d'affichage 5.

L’invention n’est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.