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Title:
PERISTALTIC PUMP AND IRRIGATION LINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/000702
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a flexible tube portion (4) for an irrigation line (1) connected to a fluid supply for dental or surgical use, the flexible tube portion (4) intended to engage with the rollers (62) of a peristaltic pump (16) for dispensing fluid, and which is characterized in that the flexible tube portion includes a means defining, between the two free ends thereof, a distance that, combined with the length thereof, confers upon the invention a predetermined profile enabling the same to position itself directly under the rolling path of the rollers (62) of the pump (16). The invention also relates to a peristaltic pump including a plurality of rollers (62) rolling under a flexible tube portion (4) for an irrigation line (1) connected to a fluid supply for surgical or dental use, and is characterized in that the peristaltic pump includes a means for receiving the flexible tube portion (4) in front of the plane wherein the rollers (62) move, moving said flexible tube portion (4) under the rollers (62), and then finally pressing the flexible tube portion against the rollers (62).

Inventors:
MAITRE LUC (CH)
RYSER CYRIL (CH)
FARINE LAURENT (CH)
SIEGENTHALER DIDIER (CH)
Application Number:
PCT/EP2009/058120
Publication Date:
January 07, 2010
Filing Date:
June 29, 2009
Export Citation:
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Assignee:
BIEN AIR HOLDING SA (CH)
MAITRE LUC (CH)
RYSER CYRIL (CH)
FARINE LAURENT (CH)
SIEGENTHALER DIDIER (CH)
International Classes:
A61M3/02; F04B43/12
Foreign References:
US4537561A1985-08-27
EP1400691A22004-03-24
US5927956A1999-07-27
GB2012373A1979-07-25
US20080097320A12008-04-24
US20050069419A12005-03-31
US3963023A1976-06-15
US4537561A1985-08-27
Attorney, Agent or Firm:
RAVENEL, THIERRY (CH)
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Claims:
REVEN D I CATIONS

1. Portion de tube flexible pour une ligne d'irrigation (1 ) reliée à une réserve de fluide à usage chirurgical ou dentaire, la portion de tube flexible (4) étant destinée à coopérer avec les galets (62) d'une pompe péristaltique (16) pour la distribution du fluide, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens qui coopèrent avec des moyens complémentaires de la pompe (16) pour définir entre les deux extrémités de la portion de tube (4) une distance qui, combinée à la longueur de ladite portion de tube (4), confère à celle-ci un profil déterminé qui lui permet de se positionner directement sous le chemin de roulement des galets (62) de la pompe (16).

2. Portion de tube flexible pour une ligne d'irrigation (1 ) reliée à une réserve de fluide à usage dentaire ou chirurgical, la portion de tube flexible (4) étant destinée à coopérer avec les galets (62) d'une pompe péristaltique (16) pour la distribution du fluide, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (8, 1 Of, 12f) qui définissent entre ses deux extrémités libres une distance qui, combinée à sa longueur, lui confèrent un profil déterminé lui permettant de se positionner directement sous le chemin de roulement des galets (62) de la pompe (16).

3. Portion de tube flexible selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle est montée sur une pièce support (8) munie de deux embouts

(1 Of, 12f) sur lesquels sont engagées ses extrémités libres.

4. Portion de tube flexible selon la revendication 3, caractérisée en ce que la longueur de la portion de tube flexible (4) et la distance séparant les deux embouts (1 Of, 12f) sont calculées de telle manière que ladite portion de tube flexible (4) adopte spontanément une forme qui la rend apte à être glissée sous les galets (62) de la pompe péristaltique (16).

5. Portion de tube flexible selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisée en ce que la pièce support (8) comprend des moyens (1 Oh, 12h, 64) pour son maintien sur le bâti (18) de la pompe (16).

6. Portion de tube flexible selon la revendication 5, caractérisée en ce que la pièce support (8) est flexible. 7. Portion de tube flexible selon la revendication 6, caractérisée en ce que la pièce support (8) est munie d'une pince de préhension (14) comprenant deux mâchoires (14a, 14b) sur lesquelles il faut presser pour faire fléchir la plaque support (8).

8. Portion de tube flexible selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisée en ce que la plaque support (8) comprend des moyens pour la connexion de la portion de tube flexible (4) d'une part à un tube d'admission (2) par lequel arrive le fluide et d'autre part à un tube de sortie (6) par lequel le fluide est expulsé par la pompe (16).

9. Pompe péristaltique comprenant une pluralité de galets (62) qui roulent sur une portion de tube flexible (4) d'une ligne d'irrigation (1 ) reliée à une réserve de fluide à usage chirurgical ou dentaire, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour recevoir la portion de tube flexible (4) en avant du plan dans lequel les galets (62) se déplacent, puis pour amener ladite portion de tube flexible (4) sous les galets (62), puis enfin pour presser celle-ci contre les galets (62).

10. Pompe péristaltique selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un tiroir (20) qui définit un logement (23) pour la réception de la portion de tube flexible (4) et dont les déplacements sont commandés par une poignée (22). 11. Pompe péristaltique selon la revendication 10, caractérisée en ce que le tiroir (20) et la poignée (22) sont tous deux montés à pivotement autour d'un axe commun (40) solidaire du bâti (18) de la pompe (16).

12. Pompe péristaltique selon la revendication 1 1 , caractérisée en ce que le tiroir (20) et la poignée (22) forment avec le bâti (18) de la pompe (16) dont ils sont solidaires un ensemble amovible.

13. Pompe péristaltique selon l'une quelconque des revendications 1 1 ou 12 comprenant une grande face (38) de bâti (18) parallèle au plan dans lequel se déplacent les galets (62), caractérisée en ce que, durant le mouvement de fermeture du tiroir (20), la poignée (22) et le tiroir (20) sont tout d'abord couplés à pivotement et pivotent tous deux autour de leur axe commun (40) jusqu'à temps que le tiroir (20) vienne en appui par son sommet contre la grande face (38) du bâti (18) de la pompe (16), la base (68) du tiroir (20) étant à distance de ladite grande face (38) du bâti (18), la poignée (22) se découplant alors du tiroir (20) et continuant de pivoter autour de son axe (40), forçant le tiroir (20) à effectuer un mouvement composite de pivotement qui tend à ramener sa base (68) contre la grande face (38) du bâti (18) de la pompe (16) et de translation verticale vers le haut dans une position dans laquelle il s'étend parallèlement à la grande face (38) du bâti (18) de la pompe (16). 14 Pompe péristaltique selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'un ergot (52) solidaire du tiroir (20) suit un chemin de came (50) prévu sur la poignée (22) et en ce que l'axe commun de rotation (40) du tiroir (20) et de la poignée (22) fait saillie dans un chemin de came (44) prévu sur le tiroir (20), ce chemin de came (44) se déplaçant relativement à l'axe commun de rotation (40).

15. Pompe péristaltique selon l'une quelconque des revendications 13 ou 14, caractérisée en ce que la poignée (22) est munie d'au moins un bras (54) qui coopère avec un profil de came (58) prévu sur le tiroir (20) pour le couplage temporaire à pivotement du tiroir (20) et de la poignée (22), le bras (54) venant se loger par son extrémité libre (56) dans une encoche (60) prévue sur le bâti (18) de la pompe (16) lorsque l'ensemble formé par le tiroir (20) et la poignée (22) est en position fermée.

16. Pompe péristaltique selon la revendication 15, caractérisée en ce que la poignée (22) présente un épaulement (70) qui, en position fermée de la poignée (22), vient se loger sous une surface plane (58b) du chemin de came (58).

17. Pompe péristaltique selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisée en ce que le tiroir (20) comprend au moins un crochet (28) partiellement séparé dudit tiroir (20) par une rainure verticale (32) et terminé par une dent (34) dont la fonction est de limiter le débattement de ce tiroir (20) lorsqu'on ouvre ou que l'on ferme celui-ci, ce crochet (28) glissant dans une fente verticale (36) ménagée dans la grande face (38) du bâti (18) de la pompe (16), cette grande face (38) du bâti (18) venant faire saillie dans la rainure (32) en position fermée du tiroir (20).

Description:
Pompe péristaltiαue et ligne d'irrigation

La présente invention concerne une pompe péristaltique de même qu'une ligne d'irrigation. Plus précisément, la présente invention concerne une pompe péristaltique à usage médical destinée à coopérer avec une ligne d'irrigation reliée à une poche de sérum physiologique.

Dans le domaine des interventions chirurgicales dans la cavité buccale et en particulier en implantologie dentaire, il est nécessaire de réaliser des perçages et des taraudages dans l'os de la mâchoire. Pour que ce travail puisse être effectué dans de bonnes conditions, il faut amener du sérum physiologique dans la région du champ opératoire. A cet effet, le praticien dispose de poches de sérum physiologique qui se vident par l'intermédiaire d'une ligne d'irrigation stérile. Cette ligne d'irrigation est classiquement passée sous les galets d'une pompe péristaltique qui assure une irrigation continue et à volume constant du champ opératoire. Lorsqu'une poche de sérum physiologique est vide ou entre deux patients successifs, le praticien doit retirer la ligne d'irrigation et la jeter avec la poche de sérum et renouveler l'opération d'installation d'une ligne d'irrigation reliée à une poche de sérum pleine.

On a remarqué qu'avec les pompes péristaltiques du commerce, l'opération qui consiste à placer la ligne d'irrigation sous les galets de ces pompes n'est pas aisée. Le praticien doit en effet faire usage de ses deux mains pour pouvoir déformer la ligne d'irrigation et la mettre dans une forme qui permette son installation sous les galets de la pompe. Il s'agit là d'une opération délicate qui requiert de la dextérité de la part du praticien et qui représente pour ce dernier une charge de travail supplémentaire. En outre, il n'est pas rare que le praticien ne parvienne pas à installer la ligne d'irrigation à la première tentative, de sorte qu'il est obligé de répéter ces opérations.

Le principe de base du fonctionnement d'une pompe péristaltique est simple. Lorsqu'un galet comprime la ligne d'irrigation, il provoque l'avancement d'un volume de fluide et crée en même temps une dépression qui permet l'arrivée du volume de fluide suivant. Les galets sont au nombre de trois. On comprend que lorsque ces galets tournent et viennent successivement comprimer la ligne d'irrigation, ils exercent sur celle-ci une force de traction tangente à la trajectoire circulaire desdits galets et orientée dans le même sens que le sens de rotation desdits galets. Il est donc nécessaire de prévoir des mesures pour immobiliser la ligne d'irrigation au niveau des galets de la pompe péristaltique. Le plus souvent, dans les pompes péristaltiques du commerce, la ligne d'irrigation est pincée entre deux mâchoires en amont et en aval des galets de la pompe. On comprend immédiatement l'inconvénient d'une telle solution: si la ligne d'irrigation n'est pas convenablement disposée et que les mâchoires se referment sur elle, la ligne d'irrigation va subir des contraintes de cisaillement et va percer.

La présente invention a pour but de remédier aux problèmes susmentionnés ainsi qu'à d'autres encore en procurant une pompe péristaltique à usage chirurgical ou dentaire de même qu'une ligne d'irrigation dont la mise en œuvre est d'une très grande simplicité, ne requérant que des gestes simples de la part du praticien et évitant tout risque de percer ou de sectionner la ligne d'irrigation.

A cet effet, la présente invention concerne une portion de tube flexible d'une ligne d'irrigation selon la revendication 1 ou la revendication 2 annexée à la présente demande de brevet.

La présente invention concerne également une pompe péristaltique selon la revendication 9 annexée à la présente demande de brevet. Des modes de réalisation avantageux de la portion de tube flexible de la ligne d'irrigation et de la pompe péristaltique conformes à la présente invention font l'objet des revendications dépendantes.

Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure une portion de tube flexible d'une ligne d'irrigation qui, de par sa longueur et la distance qui sépare ses deux extrémités, présente un profil qui lui permet de se positionner directement sous le chemin de roulement des galets d'une pompe péristaltique, sans que le praticien n'ait besoin de déformer le tube ou de le manipuler d'une quelconque autre manière pour pouvoir le monter sur la pompe. Le praticien gagne ainsi du temps et évite tout stress inutile qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le déroulement de son intervention. En outre, les risques d'abîmer la ligne d'irrigation par exemple en la perçant, voire d'endommager la pompe sont pratiquement inexistants. Le geste de montage de la portion de tube flexible est également simplifié au maximum. Il suffit en effet de déformer légèrement de manière élastique les moyens qui supportent la portion de tube flexible pour pouvoir monter cette dernière sur la pompe. Cette opération se fait avec deux doigts d'une seule main. Quant à la pompe péristaltique selon l'invention, elle comprend des moyens pour recevoir la portion de tube flexible en avant du plan dans lequel se déplacent les galets ce qui, on le comprendra aisément, simplifie considérablement l'opération d'installation de ladite portion de tube flexible dans la mesure où l'on n'est pas gêné par la présence des galets. Puis, d'un simple geste de la part du praticien, la portion de tube est amenée sous le chemin de roulement des galets et finalement pressée contre ces derniers, se retrouvant ainsi en position de travail. En automatisant ainsi l'opération d'installation de la portion de tube, on décharge le praticien d'un travail qui, par le passé, pouvait s'avérer long et fastidieux et qui présentait des risques non négligeables de percer le tube ou d'endommager la pompe suite à un mauvais positionnement dudit tube. - A -

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation de la ligne d'irrigation et de la pompe péristaltique selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif et non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé sur lequel :

- la figure 1 est une vue en perspective de la ligne d'irrigation ;

- la figure 2 est une vue en perspective du tiroir vide en position ouverte ;

- la figure 3 est une vue en perspective du tiroir en position ouverte avec la ligne d'irrigation chargée dans le tiroir ;

- la figure 4a est une vue de face de la pompe péristaltique avec la ligne d'irrigation en place, le tiroir étant omis ;

- la figure 4b est une vue en perspective de la pompe péristaltique avec la ligne d'irrigation en place, le tiroir étant omis ; - la figure 5a est une vue du tiroir de côté et en coupe, le tiroir étant complètement ouvert ;

- la figure 5b est une vue de côté de la pompe, le tiroir étant complètement ouvert ;

- la figure 6a est une vue du tiroir de côté et en coupe, le tiroir étant dans une première position intermédiaire ;

- la figure 6b est une vue de côté de la pompe, le tiroir étant dans une première position intermédiaire ;

- la figure 7a est une vue de côté et en coupe de la pompe, le tiroir étant dans une deuxième position intermédiaire ; - la figure 7b est une vue de côté de la pompe, le tiroir étant dans une deuxième position intermédiaire ;

- la figure 8 est une vue de côté de la pompe, le tiroir étant fermé, et

- la figure 9 est une vue en perspective du tiroir en position fermée. La présente invention concerne à la fois une pompe péristaltique et une ligne d'irrigation pour amener du sérum physiologique au niveau du champ opératoire. On s'intéressera tout d'abord à la ligne d'irrigation, la pompe péristaltique étant décrite dans un second temps. La ligne d'irrigation, désignée dans son ensemble par la référence numérique générale 1 , comprend (voir figure 1 ) trois portions de tube, à savoir un tube d'admission 2 qui est relié à une poche (non représentée) de sérum physiologique et qui est prolongé successivement par un tube de pompage 4 et par un tube de sortie 6. Le tube d'admission 2 et le tube de sortie 6 sont typiquement réalisés en PVC. Quant au tube de pompage 4, il est préférentiellement réalisé en silicone, mais peut également être réalisé en PVC ou en un autre matériau souple et résistant.

Les galets de la pompe péristaltique qui sera décrite en détail ultérieurement roulent sur le tube de pompage 4. Lorsqu'à un moment donné, l'un des galets écrase le tube de pompage 4, il provoque l'avancement d'un volume de fluide en direction du tube de sortie 6 et crée en même temps une dépression qui permet l'arrivée d'un nouveau volume de fluide en provenance de la poche via le tube d'admission 2.

Le tube de pompage 4 est précédé par le tube d'admission 2 et suivi par le tube de sortie 6.

La ligne d'irrigation 1 selon l'invention est complétée par une pièce support 8. Cette pièce support 8 est de forme généralement rectiligne et présente deux bras étages 10 et 12 qui sont reliés entre eux de manière élastique par une pince de préhension 14 en forme de U et dotée de deux mâchoires 14a et 14b. Les deux mâchoires 14a, 14b de la pince de préhension 14 sont reliées entre elles par une paroi de fond 14c qui assure également la liaison entre les deux bras étages 10 et 12. On notera que l'élasticité des deux bras étages 10 et 12 est obtenue par l'enlèvement de matière visible en 16 entre les deux mâchoires 14a, 14b de la pince de préhension 14. Chacun des deux bras étages 10 et 12 présente la même structure formée par une plaque de base 10a, 12a qui s'étend en avant et à un niveau inférieur de celui d'un longeron 10b, 12b. Ainsi, le longeron 10b du bras étage 10 présente vers son extrémité libre un anneau 10c sous lequel est passé le tube d'admission 2. Le tube d'admission 2 est ensuite passé dans une rainure de guidage 1 Od en arc de cercle délimitée par deux parois verticales 10di et 1 Od 2 avant de pénétrer dans un trou 10e dans lequel il peut être éventuellement collé au moyen d'une colle biocompatible stérilisable ou fixé par toute autre méthode telle que, par exemple, le soudage aux ultrasons. Le trou 10e débouche sous la surface inférieure de la plaque de base 10a dans un embout cranté 1 Of sur lequel l'une des extrémités du tube de pompage 4 est forcée puis sertie au moyen d'une bague de sertissage 10g que l'on peut déplacer manuellement pour venir coiffer ladite extrémité du tube de pompage 4. De manière analogue, l'autre extrémité libre du tube de pompage 4 est forcée sur un embout cranté 12f et sertie au moyen d'une bague de sertissage 12g. L'embout cranté 12f débouche sur la face supérieure de la plaque de base 12a dans un trou 12e dans lequel est engagée et éventuellement collée ou encore soudée aux ultrasons l'une des extrémités libres du tube de sortie 6. Le tube de sortie 6 est ensuite passé dans une rainure de guidage 12d en arc de cercle délimitée par deux parois verticales 12di et 12d 2 avant d'être glissé sous un anneau 12c qui se dresse à l'extrémité libre du longeron 12b.

A son extrémité restée libre, le tube d'admission 2 est relié à une poche (non représentée) de liquide physiologique. Quant au tube de sortie 6, il est relié à son extrémité libre à un instrument dentaire ou chirurgical.

On appréciera dès maintenant que la longueur du tube de pompage

4 et la distance séparant les deux embouts crantés 1 Of et 12f sont calculées de telle manière que ledit tube de pompage 4 adopte spontanément une forme qui le rend apte à être glissé sous les galets de la pompe péristaltique selon l'invention. On note également la présence, sur chacune des plaques de base 10a, 12a des deux bras étages 10 et 12, d'un ergot de verrouillage respectivement 1 Oh, 12h qui permet le verrouillage de la pièce support 8 sur le bâti de la pompe péristaltique comme décrit en détail ci-après. On comprendra aussi qu'en raison de l'élasticité de la pièce support

8, les deux ergots de verrouillage 1 Oh, 12h ont tendance à se rapprocher l'un de l'autre lorsque l'utilisateur serre entre deux de ses doigts les mâchoires 14a, 14b de la pince de préhension 14. Deux flèches, repérées A sur le dessin, invitent d'ailleurs l'utilisateur à exercer une pression sur les mâchoires 14a, 14b de la pince 14.

On notera enfin que la ligne d'irrigation est, bien entendu, livrée complètement assemblée à son utilisateur. Il suffira donc à ce dernier d'introduire la partie tube de pompage de la ligne d'irrigation dans le bâti de la pompe péristaltique, puis de relier la ligne d'une part à la poche de fluide physiologique, et d'autre part à l'instrument chirurgical ou dentaire qu'il doit utiliser.

On s'intéresse maintenant à la pompe péristaltique conforme au second aspect de l'invention.

Désignée dans son ensemble par la référence numérique générale 16, la pompe péristaltique selon l'invention comprend essentiellement (voir figure 2) un bâti 18, un tiroir 20 et une poignée 22. Sur la figure 2, on a représenté la pompe péristaltique 16 avec son tiroir 20 vide en position ouverte. On remarque d'emblée que le tiroir 20 présente une forme générale extérieure parallélépipédique et définit avec une paroi intérieure 21 sensiblement en forme d'arc de cercle un logement 23 pour la réception de la ligne d'irrigation 1 et plus précisément de la pièce support 8 et du tube de pompage 4. Le tiroir 20 est prolongé vers le haut par une plaque d'arrêt

24 qui s'étend parallèlement à et en retrait par rapport à la face avant 26 du tiroir 20. Au moins un et préférentiellement deux crochets 28 sont prévus dans le prolongement des petits côtés 30 du tiroir 20, au niveau de l'extrémité supérieure de ces dits petits côtés 30. On remarque que les crochets 28 présentent chacun une rainure verticale 32 qui les sépare en partie des petits côtés 30 du tiroir 20 et qu'ils se terminent par une dent 34 qui a pour fonction de limiter le débattement dudit tiroir 20 lorsqu'on ouvre celui-ci. En effet, comme on le verra ci-après, le tiroir 20 effectue essentiellement un mouvement de pivotement au cours duquel les crochets 28 glissent dans deux fentes verticales 36 ménagées dans la grande face 38 du bâti 18 de façon que, lorsque le tiroir 20 est complètement ouvert, il est retenu par les dents 34 des crochets 28 qui viennent en prise avec la grande face 38 du bâti 18. Le tiroir 20 et la poignée 22 sont montés pivotants sur le bâti 18 de la pompe 16 autour de deux axes de pivotement communs 40 situés de part et d'autre de l'ensemble formé par le tiroir 20 et la poignée 22. On remarque que le tiroir 20, la poignée 22 et le bâti 18 de la pompe 16 sur lequel le tiroir 20 et la poignée 22 sont montés forment un ensemble constructif indépendant et amovible. Ainsi, en cas de défaillance du moteur de la pompe 16 par exemple, il suffit d'effectuer un échange standard entre l'ensemble défectueux et un nouvel ensemble. De même, l'ensemble constructif amovible selon l'invention peut être installé soit dans un boîtier prévu spécialement à cet effet soit, par exemple, dans une unité d'alimentation et de contrôle couramment appelée « unit » que l'on trouve chez tous les praticiens.

Chaque axe de pivotement 40 débouche de part et d'autre d'un trou traversant 42 pratiqué dans une nervure 43 qui s'étend perpendiculairement à la grande face 38 du bâti 18 (voir figures 4a et 4b). A sa première extrémité libre 40a, l'axe de pivotement 40 sert de support au tiroir 20 par l'intermédiaire de la poignée 22. A sa seconde extrémité libre 40b, l'axe de pivotement 40 suit le profil d'un chemin de came 44 ménagé sur la face extérieure de la paroi intérieure 21 du tiroir 20 (voir figures 5a et 5b).

La poignée 22 se compose pour l'essentiel de deux parois verticales 46 parallèles entre elles et reliées l'une à l'autre par une barre d'actionnement 48. On remarque que chacune des parois 46 de la poignée 22 présente un chemin de came 50 en forme de banane qui est suivi par un ergot 52 fixé par tout moyen approprié dans le petit côté 30 du tiroir 20.

On remarque enfin que la poignée 22 présente deux bras inclinés 54 qui s'étendent parallèlement aux petits côtés 30 du tiroir 20 et qui se terminent chacun par un ergot 56. Comme on le verra ci-dessous, ces deux bras inclinés 54 coopèrent alternativement avec un chemin de came 58 prévu à l'extrémité supérieure du petit côté 30 du tiroir 20 et avec une encoche 60 ménagée sur les côtés de la grande face 38 du bâti 18. On notera que le chemin de came 58 présente deux plans parallèles et inclinés 58a et 58c reliés entre eux par un plan horizontal 58b.

On s'intéresse maintenant à l'opération de chargement de la ligne d'irrigation 1 et de fermeture du tiroir 20. On qualifiera de positif les mouvements qui tendent à éloigner le tiroir 20 et la poignée 22 du bâti 18 de la pompe 16, et de négatif les mouvements qui tendent à rapprocher le tiroir 20 et la poignée 22 du bâti 18 de la pompe 16.

L'opération de mise en place de la ligne d'irrigation 1 commence par l'introduction du tube de pompage 4 et de la pièce support 8 dans le logement 23 du tiroir 20 (voir figure 5a). La paroi intérieure 21 a une forme qui suit sensiblement le profil du tube de pompage 4. Le tube de pompage 4 est prépositionné dans le logement 23 par une came de guidage 61 prévue dans le fond dudit logement 23 et qui oriente le tube de pompage 4 en direction des galets 62 de la pompe péristaltique 16 (voir figure 5a). La pièce support 8 est introduite dans le logement 23 avec le côté ouvert des deux mâchoires 14a, 14b de la pince 14 orienté du côté des galets 62 de la pompe 16.

Comme déjà mentionné ci-dessus, pour permettre une installation facile de la pièce support 8 dans le logement 23 du tiroir, l'utilisateur a juste à serrer avec deux de ses doigts les deux mâchoires 14a, 14b de la pince 14. De par leur élasticité, les deux bras étages 10, 12 vont fléchir et les ergots de verrouillage 10h, 12h vont se rapprocher l'un de l'autre, ce qui va permettre de les présenter en face d'une rainure 64 ménagée à la base de Ia plaque d'arrêt 24 (voir figure 2). Lorsque l'utilisateur relâche la pression sur les deux mâchoires 14a, 14b de la pince 14, les ergots de verrouillage 1 Oh, 12h vont par leur face inclinée venir faire saillie dans la rainure 64, assurant le maintien de la pièce support 8 dans le tiroir 20. Ainsi engagée, la pièce support 8 repose sur le rebord 66 du tiroir 20

(voir figure 2) par les plaques de base 10a, 12a de ses bras 10 et 12. L'utilisateur a donc juste besoin de glisser la partie tube de pompage 4 de la ligne d'irrigation 1 dans le logement 23 du tiroir 20 et d'exercer une légère pression sur les mâchoires 14a, 14b de la pince 14 pour mettre en place la pièce support 8 dans ledit tiroir 20. Il s'agit là d'une opération extrêmement simple et quasi intuitive qui ne nécessite que l'usage d'une seule main. En outre, à aucun moment l'utilisateur n'a besoin d'ajuster le profil du tuyau de pompage 4 pour que celui-ci s'adapte au profil du chemin de roulement des galets 62 de la pompe 16 selon l'invention. L'utilisateur gagne ainsi un temps précieux, évite tout stress inutile et ne risque pas d'endommager la ligne d'irrigation, voire la pompe elle-même en raison d'un mauvais positionnement du tube de pompage relativement aux galets de ladite pompe.

Lorsque le tube de pompage 4 et sa pièce support 8 sont installés dans le logement 23 du tiroir 20, on peut commencer à fermer ce dernier

(voir figures 5a et 5b). A cet effet, on exerce sur la barre d'actionnement 48 de la poignée 22 une poussée dans le sens négatif, c'est-à-dire en direction du bâti 18 de la pompe 16. La poignée 22 commence alors à pivoter autour de l'axe de pivotement 40, entraînant avec elle le tiroir 20 dans le même mouvement de pivotement autour dudit axe 40. En effet, à ce stade du mouvement, le tiroir 20 et la poignée 22 sont couplés par le biais des deux bras inclinés 54 de la poignée 22 qui butent par leurs ergots 56 contre les plans inclinés 58a des chemins de came 58. Le tiroir est également empêché de monter par le glissement des crochets 28 dans les rainures 36. La poignée 22 entraîne donc le tiroir 20 en pivotement négatif autour de l'axe 40 en direction du bâti 18 de la pompe 16 jusqu'à ce que la plaque d'arrêt 24 du tiroir 20 vienne buter contre la partie supérieure dudit bâti 18. A ce moment là (voir figures 7a et 7b), les ergots 56 des bras inclinés 54 échappent aux plans inclinés 58c des chemins de came 58 et la poignée 22 et le tiroir 20 ne sont plus couplés en pivotement.

Quand on continue de pousser la poignée 22 vers le bâti 18 de la pompe 16 par action sur la barre d'actionnement 48, la poignée 22 continue son mouvement de pivotement autour de son axe 40, tandis que le tiroir 20 effectue un mouvement combiné de pivotement et de translation vers le haut. On remarque en effet (voir figures 6a et 6b) qu'au moment où la poignée 22 et le tiroir 20 se découplent, le tiroir 20 est dans une position inclinée avec sa base 68 qui est écartée du bâti 18 de la pompe 16. Il faut bien comprendre que la base 68 du tiroir 20 est sensiblement au même niveau que le tube de pompage 4 au fond de son logement 23. Par conséquent, dans cette position où le tiroir 20 est incliné, le tube de pompage 4 est encore dégagé du chemin de roulement des galets 62 de la pompe 16, ce qui facilite l'opération de fermeture du tiroir 20.

Néanmoins, il faut ensuite pouvoir amener le tube de pompage 4 sous le chemin de roulement des galets 62, puis forcer ce tube 4 contre ces mêmes galets 62. Ceci est réalisé grâce au double mouvement de pivotement et de translation vers le haut du tiroir 20. En effet, au cours du mouvement de pivotement de la poignée 22, le tiroir 20 pivote également et est guidé dans son déplacement par le chemin de came 44 qui se déplace relativement à la seconde extrémité libre 40b de l'axe de pivotement 40. Ce chemin de came 44 présente deux portions rectilignes 44a et 44c reliées entre elles par une portion coudée 44b. Au début du mouvement de pivotement du tiroir 20 (figure 5a), l'axe de pivotement 40 se trouve au fond de la première portion rectiligne 44a du chemin de came 44. A la fin du mouvement de pivotement du tiroir 20 (figure 8), l'axe de pivotement 40 se retrouve au fond de la seconde portion rectiligne 44c dudit chemin de came 44. Ce déplacement relatif du chemin de came 44 par rapport à l'axe de pivotement 40 du tiroir 20 permet de ramener la base 68 de ce dernier en appui contre le bâti 18 de la pompe 16. Simultanément, l'ergot 52 fixé sur le tiroir 20 se déplace du bas vers le haut dans le chemin de came 50 ménagé dans la poignée 22. Ce mouvement permet d'achever la phase de fermeture du tiroir 20 en forçant le tiroir 20 à effectuer un mouvement de translation verticale de bas en haut. Ainsi, en ramenant la base 68 du tiroir 20 en appui contre le bâti 18 de la pompe 16 durant la première phase de montée du tiroir 20, on amène le tube de pompage 4 sous le chemin de roulement des galets 62, tandis que le déplacement en translation verticale vers le haut de ce même tiroir 20 permet de forcer ledit tube de pompage 4 contre lesdits galets 62.

Le verrouillage final du tiroir 20 (voir figure 8) est réalisé par les ergots 56 des bras inclinés 54 qui viennent se loger dans les encoches 60 ménagées sur le bâti 18 de la pompe 16, ceci afin d'éviter que le tiroir 20 ne s'ouvre sous l'effet des vibrations causées par ces galets 62. On voit également que la poignée 22 présente un épaulement 70 qui, en position fermée de la poignée 22, vient se loger sous la surface plane 58b du chemin de came 58 afin de maintenir le tiroir 20 dans sa position haute et de supporter les forces radiales des galets 62. Enfin, la grande face 38 du bâti 18 vient faire saillie dans les rainures verticales 32 des crochets 28 pour assurer le verrouillage du tiroir 20 et de la poignée 22 en pivotement.

La pompe est représentée en position fermée à la figure 9, un capot 72 coiffant l'ensemble. Le déverrouillage du tiroir 20 s'effectue dans l'ordre inverse des étapes décrites ci-dessus en liaison avec la fermeture du tiroir 20. On commence tout d'abord par exercer une traction dans le sens positif sur la barre d'actionnement 48 de la poignée 22. La poignée 22 commence alors à pivoter autour de son axe 40, ce qui provoque la sortie des ergots 56 des encoches 60 et l'effacement de l'épaulement 70 de dessous la surface plane 58b du chemin de came 58. Simultanément, l'ergot 52 fixé sur le tiroir 20 se déplace de haut en bas dans le chemin de came 50 ménagé dans la poignée 22, ce qui force le tiroir 20 à effectuer un mouvement de translation verticale du haut vers le bas. Ce mouvement permet d'éloigner le tube de pompage 4 du chemin de roulement des galets 62 en abaissant dans un premier temps le tube de pompage 4 par rapport au niveau des galets 62. Parallèlement, le chemin de came 44 se déplace relativement à la seconde extrémité libre 40b de l'axe de pivotement 40. Au début du mouvement de pivotement du tiroir 20, l'axe de pivotement 40 se trouve au fond de la seconde portion rectiligne 44c du chemin de came 44. A la fin du mouvement de pivotement du tiroir 20, l'axe de pivotement 40 se retrouve au fond de la première portion rectiligne 44a dudit chemin de came 44. Ce déplacement relatif du chemin de came 44 par rapport à l'axe de pivotement 40 du tiroir 20 permet de faire pivoter la base 68 du tiroir 20 dans le sens positif en l'éloignant du bâti 18 de la pompe 16 et donc d'écarter le tube de pompage 4 du chemin de roulement des galets 62.

Arrivée à un certain point de son pivotement, la poignée 22 se couple avec le tiroir 20 par le biais des ergots 56 de ses bras inclinés 54 qui viennent en prise avec les plans incliné 58c des chemins de came 58. La poignée 22 entraîne donc le tiroir 20 en pivotement positif autour de l'axe de pivotement 40 en l'éloignant encore davantage du bâti 18 de la pompe 16, grâce à quoi le tube de pompage 4 et la pièce support 8 sont complètement dégagés dudit bâti 18. On notera que le pivotement du tiroir 20 est arrêté lorsque les dents 34 des crochets 28 viennent en prise avec la grande face 38 du bâti 18. On notera par ailleurs que lors du mouvement de descente verticale du tiroir 20, les rainures verticales 32 se dégagent de l'emprise de la grande face 38 du bâti 18. Il suffit alors d'exercer une pression sur les mâchoires 14a, 14b de la pince 14 pour dégager les ergots de verrouillage 10h, 12h des rainures 64 et pour pouvoir retirer le tube de pompage 4 et sa pièce support 8 du tiroir 20. Selon une variante de réalisation de l'invention non représentée, il peut être prévu que la portion de tube flexible 4 de longueur déterminée comprenne des moyens qui coopèrent avec des moyens complémentaires de la pompe 16 pour définir entre les deux extrémités de la portion de tube 4 une distance qui, combinée à la longueur de ladite portion de tube 4, confère à celle-ci un profil déterminé qui lui permette de se positionner directement sous le chemin de roulement des galets 62 de la pompe 16. Il pourrait ainsi être envisagé de munir chacune des extrémités de la portion de tube flexible 4 d'une pièce d'accouplement de forme semblable à celle des plaques de base 10a, 12a. Ces deux pièces d'accouplement qui ne seraient pas liées entre elles présenteraient notamment chacune un trou 10e, 12e pour le montage du tube d'admission 2, respectivement du tube de sortie 6, ces trous 10e, 12e débouchant dans des embouts crantés 10f, 12f sur lesquels seraient forcées et serties les extrémités libres du tube de pompage 4. Par ailleurs, on prévoirait, par exemple dans le rebord 66 du tiroir 20, deux trous pour la réception des plaques de base 10a, 12a.