Secteur technique de l'invention : La présente invention concerne le secteur technique des appareils de gymnastique également appelés"exerciseurs"permettant l'entretien et le renforcement musculaire de l'utilisateur.

La présente invention concerne le secteur technique des appareils individuels de gymnastique, et plus particulièrement ceux destinés à faire travailler les muscles abdominaux du corps humain.

Art antérieur : Tous les exerciseurs qui existent sur le marché de l'accessoire « fitness » (pour gymnastique individuelle) pour travailler les abdominaux sont des exerciseurs à bascule ou de type planche droite ou inclinée. La remontée du buste sur les cuisses se fait grâce à un mouvement de bascule du style rocking chair ou « bascule » ou en remontant avec l'aide des cuisses avec une planche. Dans les deux cas les abdominaux sont sollicités mais la remontée est aidée par une action des bras ou des cuisses, on ne peut pas régler cette aide de manière objective, et lorsque l'exercice devient difficile, l'aide des bras ou des cuisses peut tre beaucoup plus grande que le travail des abdominaux. Ce constat fait qu'un « bon » exercice et un « bon » appareil pour les abdominaux est un exercice ou appareil sans danger pour la colonne lombaire, et qui permet de ne faire travailler que (ou essentiellement que) les abdominaux. Les bancs à abdominaux classiques sont munis d'une sangle qui permet de tenir en position assise ou inclinée. Cette sangle que l'on passe sous les pieds permet de se relever et donc de ramener le buste sur les cuisses. Cependant cette manière de faire monopolise petit à petit le travail au niveau des psoas iliaques et non plus des abdominaux.

L'invention réalise une aide par un appareil et un réglage plus objectif, avec une position et un mouvement sans aucun risque pour la colonne lombaire.

De plus l'invention n'utilise pas le phénomène de bascule ou de planche droite.

Résumé de l'invention : L'invention part d'une planche de matières plastiques ou autre qui a pour avantage de posséder un effet « ressort » important, qui permet à la planche de se plier sans se casser et qui possède une capacité de « mémoire » qui lui permet de revenir à la position initiale quelque soit l'arc formé et le nombre d'arcs enchaînés. La planche est munie d'un système réglable qui permet à l'utilisateur de faire varier la force du « renvoi » suivant son état d'entraînement. L'avantage de l'invention pour les personnes qui ont des abdominaux suffisants pour remonter sans aide est de pouvoir faire un entraînement beaucoup plus long, plus confortable et sans danger pour le dos ou les lombaires. Donc un appareil polyvalent sécurisant et simple.

Description détaillée de l'invention : Selon son concept général, représenté sur la figure 5, l'invention concerne donc un appareil individuel de gymnastique permettant de ne faire travailler que (ou essentiellement que) les muscles abdominaux du corps humain, caractérisé en ce qu'il comprend : une assise 9 pour le gymnaste G,

-solidaire d'un appui dorsal ou dossier 5 pivotant d'avant en arrière autour du pivot 7 sous la pression du dos du gymnaste et un moyen de rappel R adapté pour s'opposer en partie au recul de l'appui dorsal causé par la pression du dos du gymnaste G, et adapté pour exercer sur ledit appui dorsal, et donc sur le dos du gymnaste G, une force de rappel P lorsque le gymnaste relâche la pression de son dos sur le dossier 5.

Selon un mode de réalisation particulier (voir figure 6), l'appui dorsal 5 est courbe afin de protéger la zone lombaire 10.

Cet appui dorsal peut également tre rigide, ou bien semi-rigide ou flexible avec déformation élastique.

L'invention concerne, selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, un appareil individuel de gymnastique 1 permettant de ne faire travailler que (ou essentiellement que) les muscles abdominaux du corps humain, caractérisé en ce qu'il comprend : (figures 1 à 4) un"dossier"ou appui dorsal 5 en matériau flexible élastique semi- rigide formé en arc de courbe - constitué par une lame flexible élastique 2 dont les deux extrémités 3, 4 sont adaptées pour reposer sur le sol S, - lesdites deux extrémités 3,4, ou deux points A, B proches du sol, étant reliées par un système de tension M apte à, et adapté pour, empcher ladite lame de se détendre du fait de son élasticité, mais autoriser la détente de ladite lame lorsque ledit système de tension est relâché ou désactivé ou déconnecté (ci-après : « relâché") et un moyen d'assise 9 du gymnaste, solidaire au niveau d'un pivot 7 de la face 5 de ladite lame sur laquelle le dos du gymnaste sera en appui.

L'homme de métier aura compris que, dans ce mode de réalisation, le moyen de rappel R est la lame 2 elle-mme.

Par « matériau flexible élastique semi-rigide » on désigne un matériau résistant fortement à la flexion, mais pas suffisamment pour empcher sa flexion et déformation élastique par la pression du dos d'un gymnaste sur une partie de sa surface, ledit matériau revenant à sa forme initiale lorsque cette pression du dos se relâche, ladite déformation élastique exerçant alors, lors du retour à sa forme initiale, une force sur le dos.

Ledit matériau peut tre quelconque : matière plastique, matière plastique renforcée par des fibres de verre, nappes de fibres, matériau à structure « sandwich », matériau alvéolaire ou non, éventuellement renforcé, à condition de répondre aux critères ci-dessus. L'homme de métier n'aura aucune difficulté à sélectionner de tels matériaux et structures, en fonction de la qualité à obtenir et de coût visé.

Ladite lame peut tre déjà courbée de manière permanente, mais il est hautement préférable qu'elle soit plane afin que, lorsque le moyen de tension est totalement « relâché », l'appareil reprenne une forme plane aisément transportable et pouvant se ranger facilement.

Par"arc de courbe"on désigne le fait que ladite lame forme une portion de courbe au dessus du sol, entre les deux extrémités dont chaque partie transversale repose sur le sol. Ladite courbe peut tre un arc de cercle, un arc d'ellipse plus ou moins aplatie, ou tout autre arc de courbe de ce type.

On peut également envisager que la lame 2 soit remplacée par une succession d'éléments articulés, mais ceci est plus complexe.

Selon un mode de réalisation particulier et préféré, ledit moyen de tension R ou M est réglable afin d'ajuster la tension, et donc la géométrie et la résistance de l'appui dorsal ou de la lame courbe à la compression, en fonction du niveau choisi pour l'exercice, de la progression du gymnaste, de sa morphologie, et facteurs bien connus analogues.

Ledit moyen de tension consiste dans sa forme la plus simple en une sangle 70 (figure 4 qui est le meilleur mode de réalisation) souple et de forte résistance mécanique, du type des sangles employées pour sangler les bagages et analogues, et comporte de préférence un moyen de réglage C L également de type connu c'est à dire comportant deux extrémités coopérant par clipsage après réglage de la longueur de la sangle à la valeur désirée, ou peut également consister par exemple en une sangle entrant dans un système de mâchoire qui permet de tendre dans un sens avec retour impossible sauf lorsque l'on déverrouille la mâchoire par détente du système.

Selon ce meilleur mode, on voit que la partie supérieure de la sangle 70 passe dans deux fentes 40,20 ménagées dans la lame 2 au voisinage du sol S (à environ 5-20 cm du sol, de préférence autour de 7 à 10 cm du sol), puis passe sous les extrémités 3,4 de ladite lame aux points 30,50 (ou éventuellement au travers de deux fentes 30,40 également ménagées à proximité du sol dans la lame 2, mais ceci est une complication inutile), les deux extrémités de la sangle étant munies chacune d'un élément de réglage de longueur de sangle et de clipsage CL, chaque élément coopérant avec l'autre pour fixer solidement la longueur de la sangle (et donc la courbure de la lame 2) à la valeur souhaitée.

Ledit moyen de tension peut également consister en un ressort réglable, ou en la combinaison de plusieurs ressorts ou sandowsTM élastiques dont l'addition permet d'augmenter la force de traction exercée sur les deux extrémités de ladite lame.

II peut également consister en un vérin pneumatique réglable de manière connue ou tout autre système qui sera accessible à l'homme de métier.

Ces systèmes sont plus complexes et coûteux et donc nettement moins préférés.

On peut également envisager que le moyen de tension M est positionné entre l'appui dorsal ou dossier 5 et un appui 14 sur le sol par deux bras articulés 11,12, l'ensemble 11, M, 12 se déformant sous la poussée du dos du gymnaste (comme représenté en pointillés sur la figure 3) et

réagissant au rappel comme décrit ci dessus. Le moyen M peut alors tre un ressort à enroulement.

Naturellement, l'appui dorsal ou dossier 5 sera de préférence recouvert d'une garniture matelassée 8 connue dans le domaine des appareils de gymnastique, de type mousse, éléments en caoutchouc, etc..., éventuellement avec un revtement antibactérien et/ou un revtement amovible pour des raisons sanitaires.

De mme, l'assise 9 sera matelassée de manière connue.

L'homme de métier aura compris le fonctionnement de l'appareil, qui est le suivant, en référence aux figures 1 et 3 : lue gymnaste (ou son professeur) règle par le moyen M (notamment la sangle 70) la courbure de la lame 2 en fonction de la sévérité choisie pour l'exercice ; le gymnaste s'assoit (F1) sur l'assise 9 ; il exerce une pression par son dos à l'aide du poids de son buste et à la gravité (plus la personne possède un buste « lourd » plus la déformation sera grande et le renvoi plus fort. Une personne ayant une surcharge pondérale sera plus aidée) sur l'appui dorsal ou dossier 5, ce qui entraîne (F2) la déformation élastique de la lame 2, laquelle exerce une résistance contre cette déformation, sur le dos ; en bout de mouvement, ligne pointillée, le gymnaste relève le torse (F3) par l'effort de ses abdominaux ; la lame 2 déformée élastiquement tend alors à revenir à sa forme initiale et accompagne le mouvement du dos tout en exercant sur lui une force P : l'homme de métier aura compris que c'est cette force P qui supprime le besoin et le recours volontaire ou non à l'aide d'autres muscles que les abdominaux et éventuellement aux bras et cuisses.

Par ailleurs, le dos est constamment en appui sur une surface solide, dans les deux sens du mouvement, ce qui prévient tout risque d'atteinte à la colonne lombaire. La partie lombaire ne peut pas tre en danger par une cambrure lombaire, car l'arc formé est concave au niveau du dos et au niveau lombaire.

Plus l'utilisateur descend vers le sol plus l'arc s'accentue.

L'invention concerne également le procédé de travail des abdominaux tel qu'il vient d'tre décrit.

L'homme de métier comprendra aisément que ce qui vient d'tre dit en relation avec la figure 2 ou 3 est aisément transposable, mutatis mutandis, aux figures 3 ou 5.

L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, de ses connaissances propres.