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Title:
PERSONAL LIFTING SYSTEM AND RECONFIGURABLE GRIPPING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/023242
Kind Code:
A1
Abstract:
The personal lifting system (50) comprises: - a harness (38) provided with at least two slings (42), each sling being attached to the harness at each of its ends, - a gripping device (21) comprising: - a lower bar (23) and an upper bar (22) each comprising two arms (24) connected by a first central hub defining an axis of rotation (30), each arm comprising, at its end, an attachment point (25, 25a, 25b, 25c) for a sling, these attachment points being symmetric with respect to the axis of the first hub, the four attachment points being in the same plane perpendicular to the axis of rotation for all angles of rotation of one bar with respect to the other, - a locking means of the pivot connection means configured to block the rotation of one bar with respect to the other, wherein: - the two arms of each bar are parallel to one another, offset with respect to one another from the central hub and symmetrical with respect to the axis of rotation, - the arms of the lower bar are symmetrical with the arms of the upper bar, with respect to a plane comprising the axis of rotation, such that, at an angle of rotation of the bars with respect to one another, one face of each of the arms of the lower bar is contiguous with an opposite face of each of the arms of the upper bar; and - a lifting module (50) configured to lift or lower the gripping device.

Inventors:
JOURNET CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/070806
Publication Date:
February 03, 2022
Filing Date:
July 26, 2021
Export Citation:
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Assignee:
JOURNET CHRISTOPHE (FR)
International Classes:
A61G7/10
Foreign References:
US20180369044A12018-12-27
US6042165A2000-03-28
US2020174A1935-11-05
US6042165A2000-03-28
US2020174A1935-11-05
US20180369044A12018-12-27
Attorney, Agent or Firm:
CORNUEJOLS, Georges (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Système de levage (50) d’une personne, caractérisé en ce qu’il comporte :

- un harnais (38) muni d’au moins deux élingues (42), chaque élingue étant attachée au harnais à chacune de ses extrémités,

- un dispositif de préhension (21 , 21 a, 41 ) comportant :

- une barre inférieure (23) comportant deux bras (24) reliés par un premier moyeu central (26) définissant un axe de rotation (30), chaque bras comportant, à son extrémité, un point d’attache (25b, 45b, 25c, 45c) pour une élingue, ces points d’attache étant symétriques par rapport à l’axe du premier moyeu,

- une barre supérieure (22) comportant deux bras reliés par un deuxième moyeu central (20) définissant le même axe de rotation, chaque bras comportant, à son extrémité, un point d’attache pour une élingue (25, 25a, 45, 45a), ces points d’attache étant symétriques par rapport à l’axe du deuxième moyeu et à la même distance de cet axe de rotation que les points d’attache de la barre inférieure, les moyeux étant retenus superposés par des moyens (27) de liaison pivot d’une barre par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation, les quatre points d’attache étant dans le même plan perpendiculaire à l’axe de rotation pour tous les angles de rotation d’une barre par rapport à l’autre,

- un moyen de verrouillage (28) des moyens de liaison pivot configurés pour bloquer la rotation d’une barre par rapport à l’autre, dans lequel :

- les deux bras de la barre inférieure sont parallèles entre eux, désaxés l'un par rapport à l'autre à partir du premier moyeu central et symétriques par rapport à l’axe de rotation,

- les deux bras de la barre supérieure sont parallèles entre eux, désaxés l'un par rapport à l'autre à partir du deuxième moyeu central et symétriques par rapport à l’axe de rotation,

- les bras de la barre inférieure sont symétriques des bras de la barre supérieure, par rapport à un plan (31 ) comportant l’axe de rotation, de sorte que, dans un angle de rotation des barres l’une par rapport à l’autre, une face de chacun des bras de la barre inférieure est accolée à une face opposée de chacun des bras de la barre supérieure ; et

- un module de levage (40) configuré pour lever ou descendre le dispositif de préhension.

2. Système (50) selon la revendication 1 , dans lequel les moyens (27) de liaison sont configurés pour que dispositif de préhension (21 , 21 a, 41) présente une pluralité de configurations dépliées, chacune correspondante à un angle prédéterminé entre la barre supérieure (22) et la barre inférieure (23).

3. Système (50) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel les moyens (27) de liaison pivot comportent une tige (27) de couplage rigide logée dans deux orifices (34) traversants parallèles à l’axe de rotation (30) et centrés sur cet axe de rotation.

4. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le moyen de verrouillage comporte une goupille (28) insérée simultanément dans un orifice (35) désaxé par rapport à l'axe de rotation (30), percé dans la barre supérieure (22), et dans un orifice (36) désaxé par rapport à l'axe de rotation, percé dans la barre inférieure (23).

5. Système (50) selon la revendication à 4, dans lequel le dispositif de préhension (21 , 21 a, 41 ) comporte une pluralité d’orifices (35, 36) désaxés par rapport à l’axe de rotation (30) dans au moins une des barres (22, 23) de manière à assurer un verrouillage de la rotation des barres selon plusieurs angles, en y insérant la goupille (28).

6. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel les points d'attache (25, 25a, 25b, 25c) sont de forme complémentaire deux à deux et un point d’attache et son point d’attache complémentaire forment ensemble un crochet configuré pour être rattaché à une élingue (42) du harnais (38).

7. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel au moins un bras (24) de la barre inférieure (23) comporte une partie saillante vers le moyeu (20) de la barre supérieure et au moins un bras (24) de la barre supérieure (22) comporte une partie saillante vers le moyeu (26) de la barre inférieure de sorte que les parties saillantes bloquent le dispositif de préhension en butée dans sa configuration dépliée en ouverture maximale.

8. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le dispositif de préhension (21 , 21 a, 41 ) comporte un moyen de réduction des frictions (29) positionné en sandwich entre le moyeu (20) de la barre supérieure (22) et le moyeu (26) de la barre inférieure (23).

9. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel le dispositif de préhension (21 , 21 a, 41 ) comporte un moyen de blocage réversible, de type poussoir à ressort à bille, positionné entre la barre supérieure (22) et la barre inférieure (23), ce moyen de blocage étant configuré pour bloquer l’ouverture du dispositif de préhension en une pluralité de positions prédéterminées par opposition d’une résistance accrue pour sortir des positions prédéterminées.

10. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel au moins un point d’attache (25, 25a, 25b, 25c) est rattaché aux extrémités d’un bras (24) par une liaison charnière permettant une mobilité angulaire et la liaison charnière est associée à un moyen de blocage configuré pour bloquer le moyen d’attache selon un angle souhaité.

11. Système (50) selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel le dispositif de préhension (21 ) comporte au moins un moyen de stimulation sensorielle (32, 33), choisi parmi un haut-parleur, un projecteur et un diffuseur d’odeur, permettant la mise en œuvre d’animations thérapeutiques du type chromothérapie, effets de lumières, projection visuelle, effets sonores ou aromathérapie.

12. Dispositif de préhension (21 , 21 a, 41) d’un système de levage (50) d’une personne selon l’une des revendications 1 à 11 .

Description:
SYSTÈME DE LEVAGE DE PERSONNE ET DISPOSITIF DE PRÉHENSION RECONFIGURABLES DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un système de levage de personnes, un lève-personne mobile et un dispositif de préhension reconfigurables pour s’adapter aux modules de levage pour les appareils de transfert médical de personnes et aux contraintes médicales s’appliquant à la personne transportée.

Elle s’applique, en particulier, aux modules de levage pour les appareils de transfert médical de personnes mobiles ou fixes de type plafonniers sur rails, pour le transport de résidents de maisons de retraite, maisons d’accueil médicalisée, et patients dans les hôpitaux et cliniques, qui présentent une dépendance partielle ou totale des fonctions motrices.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Les appareils pour le transfert médical de personnes permettent le transport de patients aux capacités motrices diminuées sur des distances courtes. Les appareils pour le transfert médical de personnes comportent habituellement, un crochet suspendu d’une part à un axe de suspension relié à un rail plafonnier ou à un bras de lève-personne mobile et supportant d’autre part à une barre de préhension comportant une pluralité de zones d’attache.

Selon les patients à transporter, leur morphologie, leur poids, leurs handicaps, leurs pathologies, leurs traitements et les opérations chirurgicales qu’ils ont subis, les contraintes médicales s’appliquant à leur transport sont très différentes. Certains patients doivent être transportés allongés, d’autres dans une position assise et d’autres dans une position intermédiaire. Les opérateurs chargés du transport de ces patients doivent donc pouvoir adapter le système de levage très rapidement à ces contraintes médicales.

La barre de préhension est l’accessoire en connexion avec les boucles (élingues) de la sangle du harnais qui supporte le patient. Ces barres de préhension présentent habituellement soit deux, soit quatre points d'attache pour les boucles de sangles pouvant être répartis sur deux, quatre et plus rarement trois zones, mais ne permettent pas la modification des positionnements des points d’attache, sans le démontage et remplacement de celles-ci ou leur modification par ajout d’éléments rapportés.

L’art antérieur connaît des barres de préhension comportant des points de connexion de sangles mobiles à 360° par rotation autour d’un axe central qui est lui-même relié à un axe de suspension. Certaines sont pourvues d’un émerillon positionné entre l’axe central qui maintient les barres de préhension et l’axe de suspension qui supporte la totalité de la charge à transférer. L’émerillon est un connecteur rotatif qui permet une rotation sans vriller la sangle de l’axe de suspension dans le cas d’un équipement de moteur plafonnier fixe ou pour assurer une mobilité de la barre dans le cas de lève personnes mobiles à roulettes.

L’art antérieur connaît des barres de préhension comportant une pluralité de bras mobiles reliés à l’axe central par leurs extrémités et empilés en brochettes formant ainsi un cylindre vertical dans le prolongement de l’axe de suspension. Ainsi, les bras peuvent de façon indépendante, se déplacer par rotation autour de l’axe central de suspension. Un tel dispositif présente l’inconvénient que les points de connexion de sangle ne sont pas situés sur un même plan horizontal, ce qui provoque un déséquilibre par rapport à l’axe de suspension qui doit être positionné au niveau central pour une bonne répartition des charges exercées sur chaque point de connexion lors de l’opération d’un transfert de personne. Dans un choix de configuration comportant quatre points de connexion, ce système de moyeu longitudinal sur le plan vertical sera déséquilibré si les diverses charges exercées ne sont pas réparties de façon homogène sur les connexions qui sont désaxées sur au moins un niveau de décalage du plan horizontal et qui peuvent avoir des positions angulaires différentes, pouvant être asymétriques par rapport au point central de l’axe de suspension. De plus, chaque traction exercée sur les barres provoque un effet de levier qui peut solliciter et fragiliser l’axe central qui maintient le système d’accouplement de moyeux centraux.

On connaît les documents US 6,042,165, US 2,020,174, et US 2018/0369044, qui décrivent, respectivement, un système de levage d’une partie arrière d’un pick-up, un système de levage de véhicule et un système de levage de personne comportant quatre bras indépendants de différentes dimensions. Les deux premiers présentent des systèmes de levage qui ne peuvent s’adapter aux différents modules de levage pour les appareils de transfert médical de personnes ni aux contraintes médicales s’appliquant à la personne transportée. Le troisième présente, en plus de ces défauts, une complexité qui impose un poids prohibitif. De plus, ses quatre bras indépendants risquent de se replier les uns sur les autres si le serrage de la partie centrale est défaillant, ce qui met en danger la personne transportée ainsi que le soignant. EXPOSÉ DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un système de levage d’une personne, qui comporte :

- un harnais muni d’au moins deux élingues, chaque élingue étant attachée au harnais à chacune de ses extrémités,

- un dispositif de préhension comportant :

- une barre inférieure comportant deux bras reliés par un premier moyeu central définissant un axe de rotation, chaque bras comportant, à son extrémité, un point d’attache pour une élingue, ces points d’attache étant symétriques par rapport à l’axe du premier moyeu,

- une barre supérieure comportant deux bras reliés par un deuxième moyeu central définissant le même axe de rotation, chaque bras comportant, à son extrémité, un point d’attache pour une élingue, ces points d’attache étant symétriques par rapport à l’axe du deuxième moyeu et à la même distance de cet axe de rotation que les points d’attache de la barre inférieure, les moyeux étant retenus superposés par des moyens de liaison pivot d’une barre par rapport à l'autre autour de l’axe de rotation, les quatre points d’attache étant dans le même plan perpendiculaire à l’axe de rotation pour tous les angles de rotation d’une barre par rapport à l’autre,

- un moyen de verrouillage des moyens de liaison pivot configurés pour bloquer la rotation d’une barre par rapport à l’autre, dans lequel :

- les deux bras de la barre inférieure sont parallèles entre eux, désaxés l’un par rapport à l’autre à partir du premier moyeu central et symétriques par rapport à l’axe de rotation,

- les deux bras de la barre supérieure sont parallèles entre eux, désaxés l'un par rapport à l’autre à partir du deuxième moyeu central et symétriques par rapport à l’axe de rotation,

- les bras de la barre inférieure sont symétriques des bras de la barre supérieure, par rapport à un plan comportant l’axe de rotation, de sorte que, dans un angle de rotation des barres l’une par rapport à l’autre, une face de chacun des bras de la barre inférieure est accolée à une face opposée de chacun des bras de la barre supérieure ; et

- un module de levage configuré pour lever ou descendre le dispositif de préhension.

Ainsi, le dispositif de préhension peut être bloqué : - dans une première configuration, dite « repliée », dans laquelle les bras sont accolés deux par deux de manière à former deux zones de connexion, chaque zone de connexion étant formée par un point d'attache de la barre supérieure accolé à un point d'attache de la barre inférieure, et

- dans au moins une configuration dépliée dans laquelle les quatre bras sont écartés de manière à former quatre zones de connexion.

On note que le harnais peut former un siège ou un harnais de marche (déambulation et rééducation) qui comporte seulement une ceinture ventrale ainsi que quatre élingues reliées au dispositif de préhension. Le système de levage permet l'accolement des bras de la barre supérieure et de la barre inférieure, pour supporter le patient dans une position assise, ou l’écartement des bras pour supporter le patient dans une position intermédiaire ou allongée. Le passage de l’une des configurations à une autre se fait par simple déverrouillage du moyen de verrouillage, rotation d’une barre par rapport à l’autre et verrouillage du moyen de verrouillage.

Le dispositif de préhension présente une symétrie parfaite des deux barres entrecroisées, ainsi que des points d’attache. La répartition homogène des charges qui en résulte offre une sécurité optimale pour la personne à transporter.

Le dispositif de préhension permet ainsi d’offrir une ergonomie optimale pour le confort de la personne à transporter. Le dispositif de préhension a la fonction de se dédoubler par ouverture en croix symétrique afin de former deux barres croisées à partir de la jonction de l’axe central présentant alors quatre zones de connexion d’attache d’élingues symétriquement espacées. Ces dispositions permettent de répondre aux besoins et aux particularités physiologiques des personnes à transporter, afin d'avoir la meilleure ergonomie de transfert.

Le réglage du degré d’ouverture ou fermeture souhaité est effectué en amont du transport du patient, lorsque la barre de préhension est abaissée à une hauteur confortable par un module de levage et avant de connecter les boucles des élingues sur les points d’attache.

On définit le module de levage comme étant la pièce intermédiaire sur laquelle est suspendue, directement ou indirectement, le dispositif de préhension objet de l’invention. Préférentiellement, le module de levage est motorisé.

Du fait que l’axe de suspension exerce la traction exactement au centre des deux barres rigides et non leurs extrémités, les tensions exercées sont limitées et n’exercent pas de déformation du dispositif de couplage des éléments mobiles. Sachant que la Norme européenne NF EN ISO 10535 réglemente les dispositifs de lève-personnes, tous les dispositifs de levage doivent pouvoir supporter une fois et demie leur capacité de charge maximale, de ce fait, les barres de préhension doivent être sollicitées à supporter des charges d’au moins 150 kilos et jusqu’à plus de 400 kilos pour les appareils bariatriques.

On note que, dans sa configuration repliée, le dispositif de préhension est particulièrement compact, ce qui facilite son encombrement et son transport.

Dans des modes de réalisation, les moyens de liaison sont configurés pour que dispositif de préhension présente une pluralité de configurations dépliées, chacune correspondante à un angle prédéterminé entre la barre supérieure et la barre inférieure.

Grâce à ces dispositions, plusieurs écartements entre les points d’attache peuvent être obtenus en dépliant le dispositif de préhension selon les différentes configurations dépliées.

Dans des modes de réalisation, les moyens de liaison pivot comportent une tige de couplage rigide logée dans deux orifices traversants parallèles à l’axe de rotation et centrés sur cet axe de rotation. Dans des modes de réalisation, le moyen de verrouillage comporte une goupille insérée simultanément dans un orifice désaxé par rapport à l'axe de rotation, percé dans la barre supérieure, et dans un orifice désaxé par rapport à l'axe de rotation, percé dans la barre inférieure.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de préhension comporte une pluralité d’orifices désaxés par rapport à l’axe de rotation dans au moins une des barres de manière à assurer un verrouillage de la rotation des barres selon plusieurs angles, en y insérant la goupille.

Dans des modes de réalisation, les points d'attache sont de forme complémentaire deux à deux et un point d'attache et son point d'attache complémentaire forment ensemble un crochet configuré pour être rattaché à une élingue du harnais.

Grâce à ces dispositions, la zone d’attache formée par deux points d’attache rendus jointifs en configuration repliée des barres forme un crochet sur lequel pourra être facilement et rapidement suspendue une élingue pour le transport d’une personne.

Dans des modes de réalisation, au moins un bras de la barre inférieure comporte une partie saillante vers le moyeu de la barre supérieure et au moins un bras de la barre supérieure comporte une partie saillante vers le moyeu de la barre inférieure de sorte que les parties saillantes bloquent le dispositif de préhension en butée dans sa configuration dépliée en ouverture maximale.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de préhension comporte un moyen de réduction des frictions positionné en sandwich entre le moyeu de la barre supérieure et le moyeu de la barre inférieure. Grâce à ces dispositions, le mouvement d’ouverture du dispositif de préhension vers une position dépliée et le mouvement de fermeture vers une position repliée se fait avec des frottements réduits.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de préhension comporte un moyen de blocage réversible, de type poussoir à ressort à bille, positionné entre la barre supérieure et la barre inférieure, le moyen de blocage étant configuré pour bloquer l’ouverture du dispositif de préhension en une pluralité de positions prédéterminées par opposition d’une résistance accrue pour sortir des positions prédéterminées. Grâce à ces dispositions, le dispositif de préhension se bloque spontanément sur un ensemble de positions prédéterminées, une force appliquée par l’utilisateur manipulant le dispositif permet de sortir d’une position prédéterminée. Le poussoir à ressort à bille s’engage et bloque le dispositif de préhension lorsque celui-ci rencontre une position prédéterminée d’ouverture.

Dans des modes de réalisation, au moins un point d’attache est rattaché aux extrémités d'un bras par une liaison charnière permettant une mobilité angulaire et la liaison charnière est associée à un moyen de blocage configuré pour bloquer le moyen d'attache selon un angle souhaité. Grâce à ces dispositions, le point d’attache positionné à l’extrémité d’un bras peut être positionné finement dans les limites du mouvement offert par la liaison charnière.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de préhension comporte au moins un moyen de stimulation sensorielle, choisi parmi un haut-parleur, un projecteur et un diffuseur d’odeur, permettant la mise en oeuvre d’animations thérapeutiques du type chromothérapie, effets de lumières, projection visuelle, effets sonores ou aromathérapie.

Selon un deuxième aspect, l’invention vise un dispositif de préhension d’un système de levage d’une personne objet de l’invention.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières de ce dispositif étant similaires à ceux du système objet de l’invention, ils ne sont pas rappelés ici.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et en vue de dessus, un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention, illustré dans une configuration repliée, qui présente deux zones de connexion de sangles,

- la figure 2 représente, schématiquement et en vue de face, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention, illustré dans sa configuration repliée,

- la figure 3 représente, schématiquement et en vue de dessus, le dispositif illustré en figure 2, illustré dans sa configuration repliée,

- la figure 4 représente, schématiquement et en vue de dessus, le dispositif illustré en figures 2 et 3, illustré dans une configuration bloquée et verrouillée dans une position partiellement dépliée qui présente quatre zones de connexion de sangles,

- la figure 5 représente, schématiquement et en vue de dessus, le dispositif illustré en figures 2 à 4, illustré dans une configuration bloquée et verrouillée en position dépliée dans son ouverture maximale,

- la figure 6 représente, schématiquement et en vue en perspective, le dispositif illustré en figures 2 à 5, illustré dans une configuration bloquée et verrouillée en position dépliée dans son ouverture maximale,

- la figure 7 représente, schématiquement et en vue en perspective, le dispositif illustré en figures 2 à 6, dans une configuration en position repliée,

- la figure 8 représente, schématiquement et en vue en perspective, un crochet d’attache de boucles de sangles d’une des deux extrémités du dispositif objet de l’invention illustré en figure 7,

- la figure 9 représente, schématiquement et en vue en perspective éclatée, le dispositif illustré en figures 2 à 8,

- la figure 10 représente, schématiquement et en vue en coupe, une interface entre une barre supérieure et une barre inférieure des dispositifs illustrés en figures 1 à 9,

- la figure 11 représente, schématiquement et en vue de face, un premier mode de réalisation particulier d’une barre supérieure d’un dispositif objet de l’invention,

- la figure 12 représente, schématiquement et en vue de face, un premier mode de réalisation particulier d’une barre inférieure d’un dispositif objet de l’invention,

- la figure 13 représente, schématiquement et en vue de face, un deuxième mode de réalisation particulier d’une barre supérieure d’un dispositif objet de l’invention,

- la figure 14 représente, schématiquement et en vue de face, un deuxième mode de réalisation particulier d’une barre inférieure d’un dispositif objet de l’invention,

- la figure 15 représente, schématiquement, et en vue de dessus, un troisième mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention, illustré dans sa configuration repliée et

- la figure 16 représente, schématiquement et en vue de face, un mode de réalisation particulier d’un lève- personne objet de l’invention, en cours d’utilisation pour le transfert d’une personne par rail plafonnier. DESCRIPTION D’EXEMPLES DE RÉALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note, dès à présent, que les figures ne sont pas à l'échelle. La figure 1 illustrent un premier mode de réalisation particulier d’un dispositif de préhension 21 a. Les figures 2 à 14 et 16 illustrent un deuxième mode de réalisation particulier d’un dispositif de préhension 21 . La figure 15 illustre un troisième mode de réalisation particulier d’un dispositif de préhension 41 .

Le dispositif de préhension 21 est un dispositif configurable ou convertible, qui comporte une barre inférieure 23 et une barre supérieure 22 juxtaposées de façon entrecroisées en "X" au moins en partie sur un même plan perpendiculaire à l’axe 30 de rotation d’une barre par rapport à l’autre. La barre inférieure 23 et la barre supérieure 22 sont mobiles en rotation l’une par rapport à l’autre autour d’un axe vertical central 30 matérialisé par un arbre de couplage 27. La barre inférieure 23 et la barre supérieure 22 comportent chacune un moyeu, respectivement 26 et 20, traversé par l'axe central 30 assurant la mobilité circulaire symétrique en ouverture croisée s’étendant vers l’extérieur à partir de l’arbre central 27.

La barre inférieure 23 et la barre supérieure 22 comportent, chacune, deux points d’attache, respectivement 25 et 25a, et 25b et 25c, positionnés aux extrémités des barres 22 et 23. Les points d’attache 25 à 25c sont configurés pour connecter le dispositif de préhension 21 à un support de transport. Par exemple, les points d’attache 25 à 25c sont des crochets. La barre inférieure 23 et la barre supérieure 22 comportent, chacune, deux bras 24 qui s'étendent du moyeu, 26 ou 20, de la barre, 23 ou 22, jusqu’à une extrémité de la barre, 23 ou 22.

La barre inférieure 23 comporte deux bras 24 reliés par un premier moyeu central 26 définissant un axe de rotation 30, chaque bras comportant, à son extrémité, un point d’attache 25, 25a pour une élingue 42, ces points d’attache 25 et 25a étant symétriques par rapport à l’axe 30 du premier moyeu 26. Les deux bras 24 de la barre inférieure 23 sont parallèles entre eux, désaxés l'un par rapport à l'autre à partir du premier moyeu central 26 et symétriques par rapport à l’axe de rotation 30. La barre supérieure 22 comporte deux bras 24 reliés par un deuxième moyeu central 20 définissant le même axe de rotation 30, chaque bras 24 comportant, à son extrémité, un point d’attache 25b, 25c pour une élingue 42, ces points d’attache 25b et 25c étant symétriques par rapport à l’axe 30 et à la même distance de l’axe de rotation 30 que les points d’attache 25 et 25a de la barre inférieure 23. Les deux bras 24 de la barre supérieure 22 sont parallèles entre eux, désaxés l'un par rapport à l'autre à partir du deuxième moyeu central 20 et symétriques par rapport à l’axe de rotation 30.

Les bras 24 de la barre inférieure 23 sont symétriques des bras 24 de la barre supérieure 22, par rapport à un plan 31 comportant l’axe de rotation 30, de sorte que, dans un angle de rotation des barres 22 et 23 l’une par rapport à l'autre, une face de chacun des bras 24 de la barre inférieure 23 est accolée à une face de chacun des bras 24 de la barre supérieure 22.

Les moyeux 20 et 26 sont retenus superposés par des moyens de liaison pivot d’une barre par rapport à l’autre autour de l’axe de rotation 30. Les quatre points d’attache 25, 25a, 25b et 25c sont dans le même plan perpendiculaire à l’axe de rotation 30 pour tous les angles de rotation d’une barre par rapport à l’autre.

Le dispositif de préhension 21 comporte un moyen de verrouillage configuré pour bloquer la rotation et rendre solidaires la barre supérieure 22 et la barre inférieure 23, de sorte que le dispositif de préhension 21 peut être bloqué dans au moins une position prédéterminée définie par un angle de rotation d’un moyeu par rapport à l’autre.

Le dispositif de préhension 21 est mobile par rotation de la barre supérieure 22 ou de la barre inférieure 23, entre une configuration repliée dans laquelle les points d'attache 25 à 25c sont regroupés deux par deux de manière à former deux zones de connexion (figures 3, 7, 8 et 15) et au moins une configuration dépliée dans laquelle les points d’attache sont écartés de manière à former quatre zones de connexion (figures 4 à 6).

Dans des modes de réalisation, chacun des bras 24, de la barre supérieure 22 et la barre inférieure 23, présente une largeur, dimension mesurée perpendiculairement au plan 31 dans la position repliée du dispositif de préhension, inférieure ou égale au rayon du moyeu central 26 et une hauteur, dimension mesurée parallèle à l’axe 30, égale à la hauteur du moyeu central 26 qui sont juxtaposées et maintenues par l’arbre de couplage central 27.

En référence aux figures 1 à 10, la barre supérieure 22 et la barre inférieure 23 comportent, chacune, deux bras 24, désaxés vers l’extérieur à partir du moyeu central 20 ou 26, et symétriquement opposés par rapport à l’axe 30. Les bras 24 présentent une largeur égale au rayon du moyeu central 20 ou 26. La barre supérieure 22, présente deux bras 24 rattachés de façon désaxée sur un plan perpendiculaire à l’axe 30, à partir du moyeu central 20 de façon à ne former qu’un élément rigide, les bras 24 présentent une hauteur plus importante que le moyeu central 20 au niveau de leur rattachement au moyeu central 26. La barre inférieure 23, présente deux bras 24 rattachés de façon désaxée sur un plan perpendiculaire à l’axe 30, à partir du moyeu central 26 de façon à ne former qu’un élément rigide, les bras 24 de la barre 23 présentent une hauteur plus importante que le moyeu central 26 au niveau de leur rattachement au moyeu central 26.

La figure 1 , qui n’est pas à l'échelle, illustre un mode de réalisation particulier d'un dispositif de préhension 21 a. L’illustration de la figure 2 permet de visualiser la présence d’un connecteur rotatif de type émerillon 37, qui est connecté au dispositif de préhension 21 lui permettant de pivoter librement à 360 degrés autour d’un axe de suspension relié au module de levage. Les caractéristiques du dispositif de préhension 21 a similaires à celles décrites pour le dispositif de préhension 21 dans le reste de la présente demande ne sont pas décrites à nouveau ici.

En référence aux figures 1 et 3, et selon une des caractéristiques particulières de l’invention, vue de dessus, les barres, 22 et 23, ont les deux bras 24 respectivement inversés l’un par rapport à l’autre sur un plan perpendiculaire à l’axe 30, à partir du moyeu central 26.

En vue de dessus, on observe que la barre inférieure 23 a les deux bras 24 respectivement de part et d’autre du plan 31 à partir du moyeu central 26. La barre supérieure 22 a les bras 24 symétriques de ceux la barre 23, par rapport au plan 31 , de manière à ce que les bras 24, puissent s’accoler comme illustré en figures 3, 7 et 8 pour simuler une seule barre de préhension.

En d’autres termes, les deux bras 24 de la barre inférieure 23 sont parallèles entre eux et désaxés l’un par rapport à l’autre à partir du moyeu central 26 et les deux bras 24 de la barre supérieure 22 sont parallèles entre eux et désaxés l’un par rapport à l’autre à partir du moyeu central 20 selon une disposition inversée par rapport à la disposition des deux bras 24 de la barre inférieure 23. Ainsi, en configuration repliée illustrée en figures 3, 7 et 8, une face de chacun des bras 24 de la barre inférieure 23 est accolée à une face d’un des bras 24 de la barre supérieure 22.

En référence à la figure 2, qui présente le dispositif 21 en vue de face, dans sa forme longitudinale en position repliée, on observe la discrétion et l’esthétisme du dispositif de préhension 21 , dans son utilisation qui présente deux zones de connexion de sangles chacune formée par une paire de points d’attache 25 à 25c accolés. Une zone d’attache est formée par les points d’attache accolés 25 et 25b et l’autre zone d’attache est formée par les points d'attache accolés 25a et 25c.

Dans des modes de réalisation, le dispositif de préhension 21 comporte une goupille de sécurité 28, qui permet de verrouiller le dispositif de préhension 21 , dans une position prédéterminée et bloquer la rotation d’une barre par rapport à l’autre, par exemple dans l’une des positions illustrées par les figures 3, 4 et 5. Préférentiellement, comme illustré en figure 2, le dispositif de préhension 21 est symétrique selon une symétrie centrale ou axiale et présente la même forme et les mêmes caractéristiques, quel que soit le côté sur lequel il est positionné.

En référence aux figures 1 et 3, les dessins illustrent une vue de dessus du dispositif de préhension 21 , 21 a, dans sa forme longitudinale en position repliée, verrouillée par la goupille de sécurité 28. Chacune des barres rigides, 22 et 23, comporte deux points d’attache constitués de crochets de connexion de sangles, 25 à 25c, soit une connexion à chacune des extrémités des barres 22 et 23. Les quatre points d’attache des barres 22 et 23 forment au total seulement deux zones de connexion lorsque les bras 24 de la barre supérieure 22 et de la barre inférieure 23 sont accolées. Le dispositif de préhension 21 , 21 a, comporte des bras fuselés 24, sur le plan vertical partant du départ de leur rattachement aux moyeux centraux 20 et 26, et s’étendant vers les extrémités jusqu’aux points d'attache 25 à 25c. Par exemple, les points d’attache, 25 à 25c sont des crochets.

On observe que, dans le mode de réalisation illustré en figures 2 à 14, les points d’attache 25, 25a, 25b et 25c sont dans un plan perpendiculaire à l’axe 30 des moyeux 20 et 26. De plus, chacune des barres 22 et 23 a une forme générale en cintre, c'est-à-dire que les extrémités des bras 24 sont plus éloignées du plan de contact des moyeux que les points d’attache 25, 25a, 25b et 25c.

En référence à la figure 4, vue de dessus, le dispositif de préhension 21 est en position dépliée et verrouillée dans une configuration d’ouverture partielle, qui présente quatre zones séparées de connexion de sangles, pouvant répondre à un besoin d’ergonomie adapté à la personne transportée. Chacun des côtés des points d’attache 25 à 25c a le même déplacement symétrique angulaire d’ouverture des bras 24 par rapport au plan 31 . Chacun des bras 24 de la barre supérieure 22, s’étend vers l’extérieur de part et d’autre du plan 31 . Similairement, chacun des bras 24 de la barre inférieure 23 s’étend de part et d’autre du plan 31 .

En référence à la figure 5, vue de dessus, le dispositif de préhension 21 est présenté dans sa configuration dépliée en ouverture maximale à 90°. En configuration dépliée, le dispositif de préhension 21 présente quatre zones de points d’attache de sangles très espacées et verrouillées en place par la goupille de sécurité 28. La figure 5 permet de constater que les parties saillantes, de la barre inférieure 23, vers le haut, et de la barre supérieure 22, vers le bas, servent de butée afin de bloquer simultanément la barre supérieure 22, et inférieure 23, limitant ainsi leur ouverture angulaire jusqu’à un angle limite pouvant se situer à 90°. Chacun des côtés des points d’attache de sangles 25 à 25c a le même déplacement symétrique angulaire par rapport au plan 31 , lors de l’ouverture des barres 22 et 23.

En référence à la figure 8, qui représente une extrémité du dispositif de préhension 21 , dans sa configuration longitudinale repliée, sont illustrés les crochets de connexion de sangles de la barre supérieure 22, et la barre inférieure 23, accolés de manière à simuler un seul élément de connexion. Les crochets de connexion 25 à 25c, présentent un champ plat vertical dans les parties intérieures (contre le plan 31 ) de façon à se plaquer l’un contre l’autre. La largeur des crochets 25 à 25c est inférieure à la largeur de chaque bras 24 depuis leur rattachement au niveau des moyeux centraux 20 et 26. Cela permet, par ailleurs, de doubler la sécurité des connexions qui peuvent disposer de système de loquets de sécurité afin d’éviter un détachement de boucles de sangle pendant la phase de transfert. Les crochets, comme illustrés, présentent une forme fuselée.

Préférentiellement, le dispositif de préhension 21 est rendu compatible avec tous les modèles de harnais notamment du type comportant quatre élingues 42 ou boucles avec deux attaches côté jambières et deux attaches côté têtière des sangles de transfert. On note que les dispositifs de crochets de connexion de sangles, 25, 25a, 25b et 25c, peuvent être adaptés et personnalisés selon les spécificités des fabricants de modules de levage et harnais de transfert. Les crochets de connexion, peuvent être amovibles, adaptés avec des typologies de crochets spécifiques à certains fabricants de modules de levage et harnais ou remplacés par un système de connexion par clips. Chacun des quatre crochets de connexion peut faire partie intégrante des barres 22 et 23, ou être rapporté et assemblé à chacune des barres 22 et 23, par un procédé mécanique de type, vis, boulons ou rivets. Chacune des barres 22 et 23 peut comporter, sur chacun des bras 24, au moins un champ plat sur le plan vertical 31 , situé vers l'intérieur de chacune des barres désaxées à partir du moyeu central 20 ou 26.

En référence à la figure 10, qui représente une coupe selon le plan 31 , la partie centrale du dispositif de préhension 21 , on observe l’arbre goupillé cylindrique central 27, qui couple les barres 22 et 23, à partir du perçage traversant 34, situé au centre précis de ces barres. L’arbre goupillé cylindrique central 27 comporte une tête à collerette large de manière à supporter l’ensemble du dispositif 21 . Selon le mode d’exécution proposé, l’arbre de couplage central 27, présente une tête percée afin de pouvoir la connecter au dispositif de levage à partir de l’axe de suspension du lève-personne à l’aide d’une goupille cylindrique 28. Ce dispositif permet aux fabricants d’appareils de levage de connecter le dispositif de préhension 21 depuis ce dernier ou de configurer cette connexion selon les caractéristiques spécifiques de leurs appareils.

La goupille cylindrique amovible illustrée en figure 9 et 10, est un axe de fixation avec blocage axial magnétique inox, de façon à éviter tout détachement ou perte de cette dernière. Tout autre dispositif de verrouillage, tel que, par exemple, goupille de verrouillage à bille à dégagement rapide en acier ou inox, goupille à ressort, goupille à poussoir magnétique, ou tout autre élément qui existe sur le marché qui consiste à bloquer la rotation à partir d’un moyeu central peut être utilisé, dans la mesure où il offre une résistante mécanique suffisante au cisaillement qui est exercé lors du transfert d’une personne.

En référence aux figures 9 et 10, la goupille 28, est insérée dans l’orifice traversant 35, du moyeu central 20 de la barre supérieure 22, ainsi que dans au moins un des orifices 36, pouvant être borgnes ou traversant du moyeu central 26 de la barre inférieure 23, de façon à bloquer la rotation du moyeu central 26 par rapport au moyeu central 20, de manière sécurisée sur la position d’ouverture angulaire souhaitée du dispositif 21 .

Un ou une pluralité de dispositifs de sécurité destinés au blocage de rotation des moyeux centraux 20 et 26 peuvent être utilisés en remplacement ou en combinaison.

Dans des modes de réalisation, les orifices 35 et 36, prévus pour recevoir la goupille de sécurité 28, présentent les caractéristiques suivantes : la barre supérieure 22 dispose d’un orifice traversant 35, désaxé par rapport à l’orifice central 34, du dispositif de préhension 21 et la barre inférieure 23 dispose d’au moins un orifice 36, pouvant être borgne ou traversant, désaxé par rapport à l’orifice central 34 du dispositif 21 .

La goupille de sécurité 28 est configurée pour assurer un verrouillage du dispositif de préhension 21 lorsqu’elle est insérée de façon traversante dans l’orifice traversant 35, de la barre 22, et simultanément inséré, de façon partielle ou totale, dans un des orifices 36 de la barre inférieure 23.

Le dispositif objet de l’invention peut comporter un deuxième moyen de sécurité combiné avec celui proposé avec la goupille 28, ou des systèmes de blocage différents qui peuvent être combinés. La goupille de sécurité 28, ou l’orifice traversant 35 de la barre supérieure 22, peut contenir un dispositif, magnétique ou autre, qui consiste à maintenir la goupille de sécurité 28, insérée dans l’orifice 35, de la barre 22, afin d'éviter de devoir retirer complètement la goupille 28 lors des réglages de position. En effet, relever partiellement la goupille 28 afin de la dégager d’un des orifices 36 de la barre 23 est suffisant dans la mesure où ce dispositif permet aux barres, 22 et 23, d’être mobiles en rotation l’une par rapport à l’autre, selon une liaison pivot d’axe 30.

Toujours en référence à la figure 10, on observe un roulement à billes, ou à aiguilles 29, d’une épaisseur de moins de trois millimètres, positionné en sandwich entre les moyeux 20 et 26 et traversé par l’arbre de couplage central 27, afin de réduire le phénomène de friction et les frottements entre les barres 22 et 23. Les barres 22 et 23 peuvent présenter un logement dans leur partie centrale de manière à intégrer partiellement le roulement 29, ou de manière à intégrer un roulement à aiguilles, rondelles Teflon (marque déposée) ou tout autre dispositif pouvant limiter les effets de friction, et qui peuvent supporter une pression mécanique importante.

Le dispositif de préhension 21 peut comporter un système de blocage léger, par exemple un poussoir à ressort à billes, de façon à se bloquer séquentiellement sur chaque position pouvant permettre le verrouillage avec la goupille de sécurité 28. Préférentiellement, on intègre le système à billes dans la partie juxtaposée des moyeux 20 et 26, soit le poussoir intégré dans un moyeu et au moins une partie rainurée dans l’autre moyeu.

Un marquage peut être envisagé comme unique repère où entrer en combinaison avec le système de poussoir à ressort à billes. Ce marquage est bien entendu proposé pour marquer les positions de réglage possibles lorsque la goupille de sécurité 28 est relevée.

L’arbre de couplage central 27 possède une tête de renfort large, de type collerette, de manière à pouvoir supporter l’ensemble de la charge totale qui est transférée par le système de levage de personne. La tête large peut être intégrée dans le bas de la partie centrale du moyeu 26 de la barre inférieure 23, qui peut comporter un logement prévu à cet effet. Cette collerette peut être saillante et non intégrée dans la partie basse du moyeu 26 de la barre 23. L’arbre de couplage central 27, peut comporter un carré type boulons T.R.C.C, entre la collerette et la partie cylindrique longitudinale de manière à maintenir la barre inférieure 23, afin de l’empêcher d’effectuer toute rotation afin d’éviter de provoquer une usure liée à une friction.

Selon une variante du dispositif de préhension 21 , le verrouillage de la rotation des barres, 22 et 23, comporte un système cranté situé sur la partie basse du moyeu central 20 et sur la partie haute du moyeu 26, de façon à ce que les crans soient en contact. Le blocage peut s’effectuer avec une molette de serrage située en fermeture du système au-dessus de la barre supérieure 22, l’utilisateur n’ayant qu’à dévisser légèrement le système de blocage, et le resserrer après avoir effectué le réglage sur la position angulaire souhaitée afin que le crantage bloque la rotation des barres 22 et 23, une fois resserré. Préférentiellement, ce système de blocage est associé à une deuxième sécurité venant en combinaison, de type goupille, contre-écrou ou autres qui doivent entrer en combinaison avec cette variante, pour éviter tout risque de blessure par cisaillement au cours d’une opération de transfert d’une personne.

Selon une autre variante du dispositif de préhension 21 , on prévoit un système de blocage cranté avec un ressort dans l’arbre de couplage central 27. Il suffit d’exercer une traction vers le haut de la barre supérieure 22 et la laisser redescendre sur la position angulaire souhaitée. Ce système peut être fiable dans la mesure où les barres 22 et 23, sont sollicitées vers le centre de gravité et maintenues en appui lors du transfert d’une personne. En référence à la figure 11 , qui représente une vue de face détachée de la barre supérieure 22, la barre 22 comporte des bras 24, qui sont formés de manière à présenter une hauteur supérieure vers le bas, par rapport au moyeu central 20.

En référence à la figure 12, qui représente une vue de face détachée de la barre inférieure 23, la barre 23 comporte des bras 24 qui sont formés de telle manière à présenter une hauteur supérieure vers le haut, par rapport au moyeu central 26.

Les figures 13 et 14 représentent, selon une variante du dispositif de préhension 21 , une vue de face détachée de la barre supérieure 22, et de la barre inférieure 23, respectivement. Les barres 22 et 23, comportent un élément rapporté, 32 sur la barre 22, et 33 sur la barre 23, intégrée en remplacement des parties saillantes des bras 24. Ces éléments 32 et 33 peuvent être intégrés aux bras 24 ou êtres amovibles, et comportent un système d’animation visuelle, de chromothérapie, qui permet de diffuser des lumières thérapeutiques, d’animation musicale ou d’aromathérapie afin de transformer la chambre de la personne à transporter en espace sensoriel et de la stimuler lors du transport. Ces éléments 32 et 33 permettent d’apporter une valeur ajoutée Snoezelen et ludique pour les transferts d’enfants polyhandicapés, dans les instituts médicoéducatifs (I.M.E.) ainsi qu’en gériatrie pour les personnes âgées dépendantes, afin de détourner leur attention de manière à rendre leurs transferts plus agréables.

Selon un mode de réalisation particulier du dispositif 21 , chacun des éléments 32 et 33, comporte des dispositifs d’éclairage LED (abrévié de l’anglais pour diode électroluminescente) ou autres, non limitatifs, de manière à créer des animations thérapeutiques avec des réglages d’effets, de couleurs, ou films en lien ou non avec l'historique de la personne à transporter.

À titre d’exemple, l’élément intégré 32, sur la barre supérieure 22, correspondant à la figure 13, peut diffuser des lumières très douces de par leurs proximités avec le visage de la personne à transporter, et l’élément intégré 33, intégré sur la barre inférieure 23, correspondant à la figure 14, peut projeter des animations sur un mur proche ou au plafond de type, projections visuelles, lumières thérapeutiques, chromothérapie, animation musicale ou aromathérapie. Les éléments 32 et 33 intégrés aux bras 24 de la barre 22 et la barre 23 peuvent être mis en œuvre indépendamment ou combinés entre eux.

Ces éléments rapportés 32 et 33 peuvent comporter des vis, afin de les fixer sur deux filières borgnes taraudées sur les barres 22 et 23, ou être fixés par un système de rails de façon à faire coulisser les éléments, 32 ou 33, avec un bouton d’arrêt de blocage afin de pouvoir les démonter sans outils, et éventuellement les recharger sur un chargeur qui permet une programmation des effets désirés. Une programmation des effets par connexion Bluetooth (marque déposée) peut être utilisée. Ces éléments sont optionnels et personnalisables selon les désirs et besoins thérapeutiques des établissements de santé et médico-sociaux.

Les éléments intégrés 32 et 33 peuvent être alimentés par des piles, par batteries intégrées qui permet de recharger le système sur une borne de rechargement et de programmation, par cordon électrique ou directement par l’alimentation du module de levage. Cette variante apportera une valeur ajoutée, en particulier aux lèves-personnes plafonniers, en créant une ambiance relaxante transformant la chambre ou la pièce en espace multi-sensoriel Snoezelen. Tout autre dispositif de préhension peut être envisagé dans la mesure où il intègre les parties saillantes des barres qui sont plus haute pour des raisons esthétiques afin d’avoir la même hauteur que la deuxième barre respective. Toutes ces options peuvent être indépendantes ou entrer en combinaison.

Selon une variante du dispositif de préhension 21 , les cochets de connexion 25, 25a, 25b et 25c peuvent être réalisés en matériau composite, transparent par exemple, et intégrer un système d’éclairage qui peut s'activer avec la tension de l’élingue 42 formant la boucle de la sangle durant les transferts. Il peut être envisagé un ABS renforcé (abrévié d’Acrylon itrile butadiène styrène), ou un alliage tel que le graphite, qui peut offrir une résistance mécanique supérieure à l’acier.

Les crochets de connexion peuvent avoir plusieurs variantes et ergonomie que celle proposée ainsi qu’ils peuvent disposer de système de loquets de sécurité 39 pour éviter tout détachement de boucles de sangles. Le dispositif de préhension peut être recouvert d’une enduction caoutchouteuse amortissante légère afin d’accroître la sécurité ainsi que le confort de son ergonomie tactile.

Lors du nettoyage du dispositif de préhension, il convient de le positionner dans sa position d’ouverture totale et après avoir actionné le système de verrouillage pour éviter tout risque de pincement, comme illustré sur la figure 5, afin d’assurer une désinfection sûre et optimale.

Selon une variante du dispositif de préhension, les crochets de connexion 25, 25a, 25b et 25c, peuvent de façon indépendante, avoir une mobilité angulaire d’au moins cinq degrés, et pouvant aller jusqu’à 180 degrés, ainsi qu’ils peuvent se verrouiller dans une position souhaitée avec un dispositif de blocage des rotations que ceux-ci peuvent intégrer.

Selon un mode de mise en œuvre préféré, chacune des barres 22 et 23, est réalisée en acier inoxydable plein dans leur moyeu central, 20 et 26, afin de consolider le système de verrouillage par goupille et creuses au niveau des bras 24 qui peuvent être assemblés, par exemple par soudure aux moyeux centraux 20 et 26. Les divers orifices 35 et 36 peuvent être consolidés avec un insert ou une entretoise, dans le cas où les moyeux centraux 20 et 26 sont réalisés d’un métal creux ou d’un matériau composite ou d’un autre alliage afin d’éviter toute sollicitation ou déformation.

À titre d’exemple non limitatif, les barres 22 et 23 peuvent être réalisées en acier moulé, acier inoxydable moulé, éléments ferreux soudés, aluminium, fibre de carbone, graphite, abs renforcé ou tout autre alliage, ou composite pouvant offrir une résistance mécanique équivalente ou supérieure à l’acier. Du fait que la charge totale sera répartie sur les quatre crochets de connexion 25, 25a, 25b et 25c, la partie du moyeu central 26 de la barre inférieure 23, devra pouvoir supporter la charge exercée par la barre supérieure 22 lors des transferts.

À titre d’exemple non limitatif, chacune des barres 22 et 23, aura une longueur comprise entre cinquante et quatre-vingts centimètres.

Le dispositif de préhension permet d’adapter un système de pesée médicale entre la barre de préhension 21 et l’axe de suspension du dispositif de levage 40, illustré en figure 16.

À titre d’exemple non limitatif, et dans une configuration plus particulière, le dispositif de préhension 21 peut comporter les barres 22 et 23, d’une longueur légèrement supérieure aux barres de préhension qui existent sur le marché. En effet, l’espacement des zones de connexion se réduit lorsque le dispositif de préhension 21 est configurée déployé pour former quatre zones de connexion, et plus particulièrement en position d’ouverture maximale à 90°. En effet, cette configuration rapproche les deux zones de connexion des jambières de la sangle à l’avant ainsi que de la têtière à l’arrière.

Une variante du dispositif consiste à prolonger au moins deux bras 24, voire les quatre bras 24, situés sur un même prolongement axial longitudinal de la barre 22 et de la barre 23. Le système peut par exemple, fonctionner en configurant les bras 24 d’une structure creuse, de manière à pouvoir les relier en deux parties, avec un système de réglage télescopique d’une dizaine de centimètres sur chaque bras 24 concerné, avec un dispositif de verrouillage par goupille de sécurité par exemple, ou tout autre système qui permet d’inclure cette fonction en garantissant une sécurité optimale. Les barres 22 et 23 peuvent être maintenues entre elles par une rondelle insérée dans l’axe de couplage central ainsi qu’un serre clips au-dessus de la barre supérieure 22, afin de maintenir l'ensemble avec un très léger couple de serrage de manière à pouvoir les faire pivoter entre elles. En variante, on prévoit une bague de blocage acier ou inox, qui permet d’assurer un serrage important sur l’arbre de couplage central 27.

Selon une variante de réalisation (non représentée), le dispositif de préhension 21 comporte quatre crochets de connexion qui sont proches deux à deux dans une position repliée du dispositif de préhension et écartés les uns des autres en position dépliée. On définit comme proche une distance séparant deux crochets de connexion inférieure à vingt centimètres, préférentiellement inférieure à dix centimètres.

Préférentiellement, le dispositif de préhension présente des barres 22 et 23, légèrement cintrées de manière à optimiser l’ergonomie offrant ainsi un dégagement au-dessus de la tête lorsque la personne à transporter est en position assise, et un dégagement autour du buste lorsque la personne à transporter est en position allongée. Cependant, les barres 22 et 23 peuvent être droites selon d’autres besoins et modes de réalisation.

Le mode de réalisation du dispositif de préhension 41 illustré en figure 15 est similaire à celui illustré dans les autres figures, si ce n’est que les points d’attache 45, 45a, 45b et 45c sont écartés des bras 24 et ne sont pas accolés que les bras 24 des barres 22 et 23 sont accolés.

On observe en figure 16, un lève-personne comportant un harnais 38 dans lequel est assise une personne à déplacer. Le lève-personne est raccroché à un module de levage 40 accroché à un plafonnier ou accroché à une potence. Préférentiellement, le lève-personne est mobile, la potence étant montée sur des roues ou des rails ou le plafonnier étant munie d’un rail le long duquel le module de levage coulisse.

Plus généralement, le système de levage 50 d’une personne comporte le harnais 38 muni d’au moins deux élingues 42, chaque élingue 42 étant attachée au harnais 38 à chacune de ses extrémités. Ce système 50 comporte aussi un dispositif de préhension 21 , 21 a ou 41 illustré dans les autres figures et un module de levage configuré pour lever ou descendre le dispositif de préhension.