WEISS BRADLEIGH (FR)
WEISS BRADLEIGH (FR)
| EP0124195A2 | 1984-11-07 | |||
| US4383287A | 1983-05-10 | |||
| US2802094A | 1957-08-06 | |||
| FR56509E | 1952-09-26 |
| 1. | Procédé de reproduction photographique de certaines surfaces selon la technique de la surimpression caractérisé en ce qu'on déplace un éclairage généra d'une tache lumineuse le long d'une surface réglée (plan, cylindre ou cône) parall 0 et proche de la surface à reproduire au moyen d'un dispositif de double travelling asservi ; en ce que cet éclairage est constitué d'une source lumineuse, de filtres et système de refroidissement ; en ce qu'on fixe l'orientation de cet éclairage par rap à l'élément générique de la surface éclairée en jouant d'une part sur l'angle de la lumière par rapport à la verticale de cet élément et d'autre part sur sa rotation aut 5 de cette verticale ; en ce qu'on dispose l'appareil de prise de vues plus éloigné de l surface à reproduire que l'éclairage ; et en ce qu'on expose la pellicule pendant la durée des déplacements de l'éclairage. |
| 2. | Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'on procède à plusieurs balayages des différentes parties de l'objet à reproduire, la mise au point de o l'éclairage et celle de l'appareil de prise de vue pouvant être changée entre deux balayages. |
| 3. | Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé e ce qu'on supprime au moyen de caches les reflets intempestifs qui pourraient affec l'exposition de la pellicule. REVENDICATIONS MODIFIEES [reçues par le Bureau international le 30 octobre 1992 (30.10.92); revendication 1 modifiée ; nouvel les revendications 24 ajoutées ; revendication 2 modifiée et renumérotée 5 ; revendication 3 inchangée mais renumérotée 6 (2 pages) ] Procédé de reproduction photographique de certaines surfaces réglées (plan, cylindre ou cône) par déplacement de lumière selon la technique de la surimpression caractérisé par les étapes suivantes : (1) la mise en oeuvre d'un moyen de guidage linéaire parallèle au sol sur lequel circule un chariot qui transporte le reste du dispositif ; (2) le montage sur ce chariot d'un mât vertical ; (3) le montage en tête de ce mât vertical d'un moyen de guidage linéaire dont l'aplomb du centre de gravité est sur le chariot mentionné à l'étape (1) ; (4) l'ajustement de l'azimut du guidage mentionné à l'étape précédente ; (5) le montage sur le chariot du guidage mentionné à l'étape (3) d'un dispositif d'éclairage photographique usuel (lampe, réflecteur, filtres) générateur d'une tache lumineuse de température de couleur stable d'un diamètre de quelques dizaines de centimètres sur la surface à reproduire ; (6) le réglage de l'angle d'incidence de la lumière par rapport à la surface à reproduire, selon deux degrés de liberté par rapport à la verticale de l'élément de surface éclairé (angle par rapport à cette verticale et rotation autour d'elle), l'incidence relative restant quasi constante au cours du déplacement de la source lumineuse ; (7) l'ajustement des deux guidages mentionnés précédemment par rapport à la surface à reproduire de telle sorte que la source lumineuse se déplace sur une surface à peu près parallèle à celle qui doit être reproduite, la distance entre ces deux surfaces restant inférieure à un mètre ; (8) la mise en oeuvre d'un appareil de prise de vue photographique à une distance de la surface à reproduire sensiblement plus grande que celle qui sépare la source lumineuse de cette même surface, cet appareil étant équipé d'une pellicule de nature quelconque (noir et blanc ou couleur) ; (9) la création, lors de la prise de vue, d'un environnement assez sombre pour que les parties non éclairées par la source lumineuse n'affectent pas la pellicule ; (10) l'exposition de la pellicule pendant le déplacement de la source lumineuse sur toutes les parties de la surface à reproduire, déplacement effectué par le moyen d'un automate qui pilote les deux guidages (dispositif de double travelling asservi) ; (11) l'utilisation pour l'ensemble décrit aux étapes précédentes d'un dispositi intégré aisément transportable et démontable, constitué des deux systèmes d guidages, du mât et d'un boitier pour l'électronique de pilotage, la mise en oeuvr étant réduite à l'assemblage de ces quatre composantes et aux réglage mentionnés précédemment, étant entendu qu'il n'est pas ici nécessaire d déplacer la surface à reproduire. |
| 4. | Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le guidage au sol (étape 1) engendre un cheminement non linéaire. |
| 5. | Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le mât vertical (étape 2) est télescopique. |
| 6. | Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la prise de vue (étape 10) n'est pas l'exposition d'une pellicule mais un procédé électronique de numérisation. |
| 7. | Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'on effectue plusieurs balayages des différentes parties de la surface à reproduire, la mise au point de l'éclairage et celle de l'appareil de prise de vue pouvant être changée entre deux séries de balayages. 6) Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'on supprime au moyen de caches les reflets intempestifs qui pourraient affecter l'exposition de la pellicule. DECLARATION SELON L'ARTICLE 19 Dans la nouvelle rédaction des revendications, la partie caractérisante de l revendication 1 a été refondue et assortie de revendications complémentaires afin d mettre mieux en évidence la nouveauté du dispositif d'éclairage présenté. Comme dans USA4383287 (Fette, 1981) et EPA0124195 (Hixon, 1984) le procédé relève de la technique bien connue de la reproduction photographique pa surimpression et déplacement de lumière. A la différence de USA4383287 (Fette, 1981), la source lumineuse est de petit taille par rapport au sujet ; elle ne tourne pas autour du sujet mais reste toujours quasi parallèle à la surface à reproduire et à la surface de prise de vue. Le présent procéd assure ainsi la mise au point d'effets d'ombre que le procédé antérieur visait à fair disparaître. A la différence de EPA0124195 (Hixon, 1984) et USA4755912 (Gamma One Conversions inc, 1988), la surface de déplacement de la lumière n'est pa nécessairement verticale, ni même plane si besoin est ; la source de lumière peutêtr orientée selon deux degrés de liberté ; le présent procédé n'est pas dépendant d l'utilisation d'une catégorie particulière de pellicules ; l'ensemble du présent dispositi est intégré, automatisé et effectivement transportable. La nouveauté du dispositif décrit réside dans la combinaison des propriété suivantes : la mécanisation retenue pour le dispositif d'éclairage et son adéquation au conditions pratiques des prises de vues ; la nature géométrique des surfaces su lesquelles la source lumineuse se déplace ; une décomposition optimale des paramètre de mise au point du déplacement de la source lumineuse et la souplesse d'utilisation qu en découle. Le présent procédé a pour principe la dissociation et le traitement successif d deux problèmes pratiques rencontrés lors de la reproduction photographique de surface assez vastes comportant des effets superficiels de matière (notamment dans le cas de oeuvres d'art) : (1) l'ajustement du dispositif mécanique d'éclairage au sujet Le moyen de guidage (double travelling asservi) est conçu pour être adapté, par exemple, à un tableau ou une fresque quelque soit son emplacement ou son inclinaison et sans qu'une dépose ne soit nécessaire. Son montage est réduit à une demidouzaine d'opérations. Sa mise au point est circonscrite à quelques réglages. (2) la prise de vue, pour laquelle toute latitude est laissée à l'opérateur en matière d'éclairage, de vitesse de déplacement de la lumière, et de technique de reproduction (couleur, noir et blanc, numérisation), autant de choix où se joue le savoir faire des spécialistes dès lors qu'ils utilisent le dispositif et le procédé décrit A la différence des procédés récents antérieurs, il ne s'agit pas, pour obtenir une reproduction de très haute qualité, de placer nécessairement l'oeuvre d'art dans un lieu réservé à la prise de vue, ni même de l'exposer à une pellicule spécifique, mais au contraire de donner aux opérateurs de prise de vue la possibilité de se déplacer jusqu'à l'oeuvre à reproduire et d'y déployer leur savoir faire, c'estàdire de retrouver des conditions conformes au travail de ces spécialistes alors qu'ils disposaient de moyens d'éclairage plus rudimentaires. |
L'invention concerne un procédé de reproduction photographique de certaines surfaces réglées (plans, cylindres ou cônes) fondé sur le déplacement piloté d'un dispositif d'éclairage à proximité de la surface à reproduire selon un double travelli asservi (demande de brevet n ° 91-08897 Paris, le 15 juillet 1991). L'appareil de prise de vue, plus éloigné de la surface à reproduire que le système d'éclairage, est prépa de telle sorte que la pellicule se trouve exposée pendant la durée du déplacement d la lumière. Dans les configurations les plus courantes, le dispositif de double travelling asservi est parfaitement démontable et transportable, ce qui le rend conforme aux usages des photographes professionnels. Deux techniques d'éclairage sont à ce jour mises en oeuvre dans la reproduction photographique des oeuvres d'art ou d'architecture.
La première consiste à éclairer l'ensemble de la surface à reproduire par deux (o plusieurs) systèmes de lampes situés de part et d'autre de la surface. Ces systèmes diffusent une lumière choisie par l'opérateur qui atteind la surface avec un angle d'incidence d'environ 45 ° . L'ajustement consiste à équilibrer ces deux éclairages latéraux. Les inconvénients de ce procédé sont les suivants :
- l'équilibrage des sources lumineuses est difficile.
- l'utilisation de plusieurs sources lumineuses induit des écarts intempestifs de température de couleur, et par exemple des effets de jaunissement unilatéral ou loc de la photographie.
- le double éclairage, en gommant les effets d'ombre, déforme l'impression visuelle, ce qui empêche la restitution de la texture fine de la surface à reproduire ou bien de certaines techniques picturales (peinture au couteau par exemple).
- des zones de reflets et des zones d'ombres perturbent les effets voulus par l'artiste. - ce dernier inconvénient est particulièrement rédhibitoire dans le cas d'oeuvres de grandes dimensions, ou de décors.
La seconde technique est fondée sur le principe ancien de la-surimpression (1908 Elle est utilisée, par exemple, pour la prise de vues en architecture. Son principe consiste à exposer la pellicule à des éclairages précis et intermittents, l'opérateur
FEUILLE ≤ r.Ξ ïPL C-^ΞMT
composant la reproduction par le jeu de leur succession. Appliquée sans autre élaboration à la photographie d'art qui appelle un éclairage uniforme de l'objet reproduit, cette technique pose des problèmes insolubles de recouvrement de la surface à reproduire. Un procédé répond à certaines de ces difficultés dans le cas de surfaces planes dimensions fixes et limitées (brevet "Scanning light System" ; Etats Unis, n ° 462942 1er février 1983 ; Europe, n°0124195, 19 octobre 1988). Une source de lumière et réflecteur balayent en serpentant la surface à reproduire, ils circulent sur un porti tubulaire en forme de parallélépipède rectangulaire. La source est orientable dans plan perpendiculaire à la direction de déplacement et à la surface, selon un angle variant de 40 ° à 80° avec la verticale. Plusieurs inconvénients se présentent alors :
- la nécessité de monter, pour chaque classe d'oeuvres d'art caractérisé par leurs dimensions, un appareillage tubulaire de guidage ad hoc.
- la lourdeur et la difficulté de mise en oeuvre du dispositif dans le cas de la reproduction de vastes surfaces.
- les limites du procédé en matière de nature des surfaces reproductible : ce sont nécessairement des plans verticaux proches du soi Des configurations non planes induiraient des effets intempestifs de luminosité. Les décors muraux éloignés des observateurs, les plafonds, ne sont accessibles qu'au prix de montages d'échafauda Des tableaux accrochés non verticalement (cas pourtant le plus fréquent dans les musées ou les galeries) appellent des manipulations de dépose ou bien des calages dispositif tubulaire qui le rendent instable, au péril des oeuvres à reproduire.
- la faiblesse de la protection thermique accordée aux oeuvres photographiées : cell offerte par un filtre infra-rouge ne satisfait pas toujours les détenteurs des oeuvres. - la limitation arbitraire de l'orientation de l'éclairage à un débattement à un degré liberté de 40 ° à 80 ° , certaines textures ou certains procédés picturaux pouvant o o justifier un réglage bi-dimensionnel (de 0 à 180 autour de la verticale du lieu éclairé, de 0 ° à 180 ° par rapport à cette verticale).
- d'une manière générale la limitation excessive, dans la description du procédé e sa méthode, de choix qui, en fait, mettent enjeu le savoir faire du photographe d chaque oeuvre à reproduire : réflecteur, source lumineuse, pellicule, vitesse et cheminement de l'éclairage. La présente invention résout ces diverses difficultés en distinguant deux ordre problèmes, ceux mécaniques du déplacement de l'éclairage dans des conditions le moins astreignantes possible pour le photographe (utilisation d'un procédé de déplacement de lumière dit de "double travelling asservi"), ceux photographiques la restitution de l'oeuvre à reproduire. Le procédé laisse ainsi toute latitude au photographe pour la définition de la source lumineuse unique utilisée, pour le rég de l'orientation de cette source relativement à l'élément générique de surface écl le choix de la pellicule, enfin pour le réglage de l'ouverture et de l'exposition sur l'appareil de prise de vue. Ces quatre réglages dépendent en effet de la nature de l'objet reproduit, ils mettent en oeuvre le savoir faire de l'homme de métier. Le double travelling asservi rend possible l'utilisation effective d'un seul éclair mobile grâce auquel l'exposition de la pellicule s'effectue en surimpression. Les inconvénients des techniques mentionnées sont ainsi évités. Les registres des régla du double travelling assurent l'adéquation du nouveau procédé photographique à vaste gamme d'objets à reproduire et permet de déployer sans exclusive l'ensembl des ressources connues des photographes spécialisés.
Ce double travelling asservi, pour son principe, consiste à déplacer sur un travelling traditionnel un chariot surmonté d'un mât réglable en hauteur au somm duquel une articulation accueille, en équilibre, un second dispositif dont l'azimut e réglable ("travelling orientable", demande de brevet n ° 91-08870, Paris, le 15 juille 1991). Ce second dispositif est constitué de deux rails parallèles tête-bêche, séparé par des entretoises. Sur l'un d'entre eux circule un support doté d'une double rotul sur laquelle est fixé l'éclairage pour la présente invention. Sur l'autre circule symétriquement un contrepoids. Le centre de gravité du travelling orientable est toujours situé au sommet du mât, ce qui assure la stabilité de l'ensemble et contrib
à la régularité du déplacement du chariot. Les deux déplacements, celui du suppor lumière sur son rail et celui du chariot au sol, sont asservi Cet ensemble, dans des configurations courantes (oeuvre située jusqu'à plusieurs mètres de haut, d'une largeur de plusieurs mètres, d'une longueur quelconque), est démontable et portab Son montage et son réglage est conforme aux habitudes de travail des professionn de la prise de vue.
L'ensemble des réglages imposés par ce procédé correspond aux paramètres suivants :
1 - Configuration géométrique de la surface à reproduire 1.1 - Cheminement gouvernant l'engendrement de la surface. C'est la mise au point au sol, du cheminement du travelling sur lequel va se déplacer le chariot
1.2 - Hauteur moyenne de la surface. Réglage de la hauteur du sommet du mât
1.3 - Azimut de la droite d'engendrement de la surface réglé. Réglage de la position du travelling orientable en tête du mât 2 - Source lumineuse (Voir aussi le paramètre 3.4).
2.1 - Choix de la source lumineuse. Laissé à l'appréciation du photographe.
2.2 - Choix du dispositif éventuel de réflexion de la lumière. Laissé à l'appréciation photographe.
2.3 - Choix des filtres. Laissé à l'appréciation du photographe. 2.4 - Adaptation du dispositif de refroidissement Expulsion par ventilation de l'air chaud produit par l'éclairage et/ou filtre infra-rouge. 3 - Orientation et déplacement de la source lumineuse sur son support 3.1 - Orientation à deux degrés de liberté de la source sur son support Laissé à l'appréciation du photographe. _ 3.2 - Amplitude de circulation du support dans son déplacement linéaire. Bornes électromécaniques (relais) ou photo-électriques, ou bien programmation. 3.3 - Vitesse de circulation du support pendant ce déplacement linéaire. Paramètre d l'intensité de l'éclairage réglé par variateur ou par programmation.
3.4 - Asservissement du déplacement linéaire du support au cheminement du doub travelling. Procédé électromécanique (relais +variateurs+minuteurs), photo¬ électrique (cellules), ou électronique (programmation), ou toute combinaison ceux-ci Cet asservissement définit le balayage de la source lumineuse sur la surface à reproduire. Il peut prendre tous les cheminements caractérisés par l déplacement d'un point sur la droite d'engendrement d'une surface réglée. Plusieurs passages sont possibles, chacun d'entre eux recouvrant tout ou parti de la surface, les caractéristiques de la source lumineuse (intensité, filtrage) pouvant être changées entre deux passages. 4 - Prise de vue
4.1 - Positionnement de l'appareil de prise de vues. En photographie d'art, l'appare est en général plus éloigné de l'oeuvre que l'éclairage, sa position dépendant champ à saisir. Laissé à l'appréciation du photographe.
4.2 - Choix de la pellicule. Laissé à l'appréciation du photographe. 4.3 - Réglage de l'exposition. La pellicule se trouve exposée lors du déplacement de lumière. Le reste est laissé à l'appréciation du photographe. 4.4 - Elimination des lueurs intempestives. Mise en place de caches sur les éléments du dispositif qui le nécessitent Laissé à l'appréciation du photographe. Ce procédé est principalement destiné à la photographie d'oeuvres d'art, de décors, de tapisseries, de cartes ou de plans qui épousent une surface plane, coniqu ou cylindrique d'inclinaison et de longueur quelconques, d'une largeur de plusieurs mètres et située à une hauteur quelconque du soi Comme tel, il est tout particulièrement adapté à la reproduction de tableaux (plans verticaux), éventuellement sans qu'une dépose de 'original ne soit nécessaire (plans inclinés) ; fresques, de murs ou de tapisseries de grandes dimensions (plan verticaux) ; de déc muraux non plans (cylindres verticaux) ; de plafonds décorés (plans horizontaux ou inclinés, cônes).
Next Patent: COLLECTIVE AND REUSABLE SUPPORT-ROLLER MAGAZINE FOR PHOTOSENSITIVE MATERIAL