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Title:
PHYSICAL EXERCISE EQUIPMENT IN PARTICULAR FOR THE PILATES METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/254749
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an exercise equipment comprising a frame provided with a first end, a second end and two side rails (1, 2) extending from the first end to the second end, a moving carriage (9) supported by the side rails (1, 2) being configured to perform a movement in translation along at least one portion of a length of the side rails (1, 2) and having a planar support surface, a first set of springs (12) supported by the carriage (9), the first set of springs being configured to extend towards at least the first end of the frame, characterised in that the frame further comprises two transverse crossmembers (3, 4), four profiled feet (5, 6, 7, 8) formed by a profile having a closed outer cylindrical peripheral casing (110) and a cylindrical interior channel (110), and two side rails (1, 2).

Inventors:
AMOROS MATHILDE (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/051021
Publication Date:
December 24, 2020
Filing Date:
June 15, 2020
Export Citation:
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Assignee:
AMOROS MATHILDE (FR)
International Classes:
A63B21/00; A63B22/00; A63B21/062; A63B21/02; A63B21/04; A63B24/00
Domestic Patent References:
WO2013009306A12013-01-17
WO2015166122A12015-11-05
WO2014020221A12014-02-06
WO2013009306A12013-01-17
WO2015166122A12015-11-05
Foreign References:
US20130210593A12013-08-15
US20110172069A12011-07-14
US10046193B12018-08-14
US20130210593A12013-08-15
EP1583590B12011-07-20
Attorney, Agent or Firm:
BREESE, Pierre (FR)
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Claims:
Revendications

1 — Équipement d'exercice comprenant un cadre muni d'une première extrémité, d'une deuxième extrémité et de deux longerons (1, 2) qui s'étendent de la première extrémité à la deuxième extrémité, un chariot mobile (9) supporté par lesdits longerons (1, 2) étant configuré pour exécuter un mouvement de translation le long d'au moins une portion d'une longueur desdits longerons (1, 2) et possédant une surface support plane, un premier ensemble de ressorts (12) supporté par le chariot (9), ledit premier ensemble de ressorts étant configuré pour s'étendre en direction d'au moins la première extrémité du cadre, caractérisé en ce que

ledit cadre comprend en outre deux traverses transversales (3, 4) et quatre pieds profilés (5, 6, 7, 8)

Chacun desdits pieds (5, 6, 7, 8) étant formé par un profilé présentant une enveloppe périphérique extérieure (100) et une enveloppe intérieure (110) définissant un canal cylindrique intérieur,

ladite enveloppe périphérique extérieure (100) étant reliée audit canal cylindrique (11) par des nervures longitudinales constituant lesdits raidisseurs (111, 121),

ladite enveloppe périphérique extérieure (100) présentant à sa partie supérieure des découpes (150, 156, 140) pour l'engagement de l'extrémité d'une traverse (3, 4) selon une première direction et de l'extrémité d'un longeron (1, 2) selon une seconde direction perpendiculaire à ladite première direction,

ladite enveloppe périphérique extérieure (100) formant des lèvres longitudinales (151, 152) délimitées d'un côté par le bord d'une découpe (150, 156) et de l'autre côté par des raidisseurs formés par des raidisseurs formés par une desdites nervures longitudinales (111, 121) ou une desdites nervures de liaison (113, 123) de sorte que l'extrémité de la traverse (2, 4) engagée dans la découpe (150, 156) appuie sur la face intérieure des lèvres (151, 152).

2 - Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que lesdits quatre pieds (5 à 8) sont constitués de profilés identiques.

3 - Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'enveloppe périphérique (100) présente des faces longitudinales et en ce que ledit profilé du pied présente à l'une de ses extrémités une pluralité de nervures (114, 115 ; 124, 125) parallèles auxdites faces longitudinales de l'enveloppe périphérique extérieure (100).

4 — Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite enveloppe intérieure (110) du profilé du pied présente une section circulaire, ou ovale, ou rectangulaire ou polygonale .

5 - Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que la surface frontale dudit profilé du pied est fermée par une plaque (81) présentant une section conforme à la section de ladite enveloppe tubulaire périphérique du profilé du pied (100) et présentant une lumière débouchant sur ladite enveloppe intérieure (110) formant un canal.

6 - Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que lesdits longerons (1, 2) sont constitués par un profilé en forme de « T » couché asymétrique.

7 - Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que lesdits longerons (1, 2) sont reliés entre eux par au moins un ensemble structurel fixe ou un ensemble de renfort amovible (190). 8 — Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que les cavités intérieures des profils des pieds (5 à 8), des profils des longerons (1, 2) et/ou de l'ensemble des traverses transversales (3,4) comportent en outre au moins un équipement technologique tels que des boîtiers électroniques, des puces, des câbles, des alimentations, des capteurs, des senseurs, des actuateurs ou autres équipements présentant une utilité pour l'appareil d'exercice. 9 - Équipement d'exercice selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'une au moins desdits traverses (3, 4) sert d'axe de support pour des accessoires annexes.

Description:
Description

Titre : ÉQUIPEMENT D'EXERCICE PHYSIQUE NOTAMMENT POUR LA METHODE PILATES.

Domaine de 1 ' invention

La présente invention concerne le domaine des équipements de gymnastique, particulièrement pour la méthode Pilâtes.

La méthode Pilâtes est un système d'activité physique développé au début du XXe siècle par un passionné de sport et du corps humain, Joseph Pilâtes. La méthode Pilâtes est pratiquée sur tapis avec ou sans accessoires ou à l'aide de machines mécaniques. Elle a pour objectif le développement des muscles profonds, l'amélioration de la posture, l'équilibrage musculaire et l'assouplissement articulaire, pour un entretien, une amélioration ou une restauration des fonctions physiques.

La plupart des machines mécaniques de Pilâtes sont constituées par un cadre stable sur lequel coulisse un chariot mobile longitudinalement relié à un montant transversal par des ressorts qui apportent une résistance aux mouvements.

Le Reformer (désignation commerciale) est l'appareil le plus utilisé en Pilâtes. Il est constitué d'un chariot mobile matelassé, coulissant entre deux rails. Des ressorts attachés sous le chariot mobile retiennent l'arrière dudit chariot mobile à l'extrémité arrière et fixe de la machine reformer. Ces ressorts créent une force de résistance au mouvement du chariot mobile .

L'extrémité arrière de la machine reformer comprend aussi une barre latérale d'appui pouvant, dans certaines variantes, se régler dans différentes positions grâce à un mécanisme d'ajustement. L'appui contre cette barre facilite le mouvement du chariot mobile vers l'avant.

L'extrémité avant de la machine reformer est constituée d'un système de poulies-élingues retenant des cordes d'une part attachées à la partie avant du chariot mobile et se terminant d'autre part par des poignées ou des sangles. La traction des cordes via les poignées ou sangles entraîne directement le mouvement du chariot mobile.

État de la technique

On connaît dans l'état de la technique le brevet européen W02013009306A1 décrivant un appareil d'exercice de remise en forme comprenant un cadre d'aspect rectangulaire.

Les parties rails du cadre comprennent chacune une paroi externe verticale, une paroi interne intégrale orientée vers le bas et une fente cachée ouverte vers l'extérieur située entre les parois interne et externe.

Un ensemble support cale-pieds fixé de manière amovible à chacune des fentes ouvertes vers l'extérieur permet de supporter le cale- pieds. Chaque ensemble support cale-pieds comprend une plaque coulissante allongée fixée de manière amovible à l'intérieur de la fente, une plaque sous forme de crochet fixée à la plaque coulissante, et un bras de support du cale-pieds fixé de manière rotative et coulissante à la plaque sous forme de crochet.

Une paire de montants tubulaires, comprenant chacun une poulie supérieure à l'extrémité de la corde du bras direct du cadre, se termine par un ensemble de rappel de la corde monté sur le support. L'ensemble de rappel libère les cordes en faisant pivoter chacune des butées d'arrêt des épaules vers l'extrémité du cadre du côté des pieds.

On connaît aussi la demande de brevet WO2015/166122 décrivant un autre appareil présentant un bâti dont les éléments comprennent deux longerons parallèles munis de guides sur lesquels un chariot mobile se déplace à l'encontre de la résistance de ressorts, lesquels travaillent en traction et sont reliés par une extrémité au chariot mobile tandis que leur autre extrémité est reliée à une traverse pouvant être placée dans différentes positions fixes. L'appareil comprend deux patins mobiles placés dans différentes positions le long des rails de guidage lesquels sont fixés sur les longerons de la charpente. Les patins mobiles forment la butée du chariot mobile dans différentes positions de départ variant la tension des ressorts. Cet appareil comporte en outre une traverse dont les extrémités sont reliées à des coulisseaux accouplés aux rails de guidage, ladite traverse pouvant se placer dans différentes positions.

Un autre exemple d'un tel appareil est présenté dans la demande de brevet US2013/210593. Cet appareil comprend un ensemble cadre et un support utilisateur mobile disposé sur l'ensemble cadre. Le support utilisateur mobile est construit et agencé pour supporter une personne exerçant et permettre à la personne exerçant de se déplacer tout en étant soutenu sur le support utilisateur mobile, une extrémité de la personne exerçant pouvant être déplacée par rapport au support utilisateur mobile. L'exerciseur comprend également un ensemble barre de ballet. L'ensemble barre de ballet comprend une barre de ballet positionnée pour être engagée par l'extrémité de la personne exerçant son activité sur le support utilisateur mobile, et une structure de support configurée pour supporter la barre de ballet dans une position fixe qui est au moins 60 centimètres au-dessus d'un plan de mouvement pour le support utilisateur mobile.

Inconvénients de l'art antérieur

Les machines Pilâtes doivent présenter une grande rigidité et robustesse pour permettre un usage intensif, individuel ou plus souvent en salle de sport. Cela conduit à des structures lourdes et massives, constituées à partir d'un grand nombre de pièces nécessitant un assemblage laborieux. Cependant, de tels équipements doivent idéalement aussi permettre un transport et une installation faciles, par exemple pour la livraison entre le lieu de fabrication et le lieu d'utilisation.

Par ailleurs, les structures actuelles des machines de Pilâtes sont mal adaptées à l'intégration de systèmes connectés (tels que des serveurs, boîtiers électroniques, câbles, capteurs ou senseurs). Cependant, s'agissant de machines de sport, l'intégration facile et optimisée d'outils et/ou de paramètres technologiques utiles : (i) à l'exercice physique et plus particulièrement à la pratique de la méthode Pilâtes sur machine reformer, et/ou (ii) au suivi des usages des différents équipements inhérents à la machine reformer (i.e. vitesse de mouvement du chariot mobile, force de résistance appliquée par les ressorts enclenchés) ; serait souhaitable.

Enfin, s'agissant d'équipements de gymnastique, ils doivent présenter un niveau élevé de finition et une apparence esthétique plaisante .

Les machines de l'art antérieur ne réunissent pas ces caractéristiques : soit (i) le cadre est constitué par une structure massive et/ou difficilement assemblable et démontable, soit (ii) le cadre est mal adapté à l'intégration d'outils technologiques et de systèmes électroniques, soit (iii) le cadre est réalisé par des assemblages manquant de rigidité et/ou d'élégance.

Solution apportée par 1 ' invention

Afin de remédier à ces inconvénients, la présente invention concerne selon son acception la plus générale un équipement d'exercice comprenant un cadre muni d'une première extrémité, d ' une deuxième extrémité et de deux longerons qui s ' étendent de la première extrémité à la deuxième extrémité, un chariot mobile supporté par lesdits longerons étant configuré pour exécuter un mouvement de translation le long d'au moins une portion d'une longueur desdits longerons et possédant une surface support plane, un premier ensemble de ressorts supporté par le chariot, ledit premier ensemble de ressorts étant configuré pour s'étendre en direction d'au moins la première extrémité du cadre, caractérisé en ce que

Ledit cadre comprend en outre deux traverses transversales et quatre pieds profilés Chacun desdits pieds étant formé par un profilé présentant une enveloppe périphérique cylindrique extérieure fermée et un canal cylindrique intérieur,

ladite enveloppe périphérique étant reliée audit canal cylindrique par des nervures longitudinales,

ladite enveloppe périphérique présentant à sa partie supérieure des découpes pour l'engagement de l'extrémité d'une traverse selon une première direction et de l'extrémité d'un longeron selon une seconde direction perpendiculaire à ladite première direction,

ladite enveloppe périphérique formant des lèvres longitudinales délimitées d'un côté par le bord d'une découpe et de l'autre côté par une nervure de liaison avec ledit canal intérieur ou ladite enveloppe périphérique.

Le canal cylindrique présente une section circulaire, ou ovale, ou rectangulaire ou polygonale. Il peut aussi présenter une ou plusieurs fentes longitudinales pour faciliter la fabrication par extrusion ou l'assemblage.

Avantageusement, lesdits quatre pieds (5 à 8) sont constitués de profilés identiques.

De préférence, ledit profilé présente à l'une de ses extrémités une pluralité de nervures parallèles aux faces longitudinales de l'enveloppe périphérique.

Selon une variante particulière, lesdits longerons sont constitués par un profilé en forme de « T » couché asymétrique.

Selon une variante particulière, lesdits longerons sont reliés entre eux par au moins un ensemble structurel fixe ou un ensemble de renfort amovible. De préférence, la surface frontale dudit profilé du pied est fermée par une plaque présentant une section conforme à la section de ladite enveloppe tubulaire périphérique du pied et présentant une lumière débouchant sur ledit canal intérieur du profilé du pied.

Les cavités creuses intérieures des profils desdits pieds, desdits longerons et/ou de l'ensemble de la traverse transversale comporte en outre au moins un équipement technologique tel que des boîtiers électroniques, des puces, des câbles, des alimentations, des capteurs, des senseurs ou autres équipements présentant une utilité pour l'appareil de Pilâtes.

Description détaillée d'un exemple non limitatif de l'invention

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un exemple non limitatif de l'invention qui suit, se référant aux dessins annexés où :

[FIG.l] La figure 1 représente une vue en perspective du cadre d'une machine de Pilâtes selon l'invention

[FIG.2] La figure 2 représente une vue en perspective d'une machine de Pilâtes selon l'invention

[FIG.3] La figure 3 représente un gros plan d'une vue en coupe d'un profilé d'un pied

[FIG.4] La figure 4 représente des vues en coupe d'exemples d'autres exécutions du profilé d'un pied

[FIG.5] La figure 5 représente une vue de trois-quarts dessus d'un profilé d'un pied

[FIG.6] La figure 6 représente une vue de trois-quarts arrière d'un profilé d'un longeron

[FIG.7] La figure 7 représente une vue en perspective de l'assemblage d'un pied et d'une traverse

[FIG.8] La figure 8 représente une vue partielle de l'assemblage des éléments constitutifs d'une machine de Pilâtes selon 1 ' invention . [FIG.9] La figure 9 représente une vue de l'extrémité avant du cadre et des barres verticales

[FIG.10] La figure 10 représente une vue en perspective du mécanisme de l'arceau mobile transversale

[FIG.11] La figure 11 représente une vue partielle d'un système électronique connecté inséré à l'intérieur des éléments constitutifs d'une machine de Pilâtes selon l'invention

[FIG.12] La figure 12 représente une vue générale d'un équipement munie d ' un tambour

[FIG.13] La figure 13 représente une vue détaillée éclatée partielle du tambour

[FIG.14] La figure 14 représente une vue d'une variante de tambour

[FIG.15] La figure 15 représente une vue d'une autre variante de tambour

[FIG.16] La figure 16 représente une vue d'une autre variante de tambour

[FIG.17] La figure 17 représente une vue d'une autre variante de tambour

[FIG.18] La figure 18 représente une vue d'une autre variante de tambour

[FIG.19] La figure 19 représente une vue générale d'un équipement munie d'une chaise de Pilâtes

[FIG.20] La figure 20 représente une vue générale d'un équipement munie d'un accessoire multimédia.

[FIG.21] La figure 21 représente une vue en perspective d'une variante de réalisation du tambour.

Description générale du cadre et de la machine de Pilâtes selon

1 ' invention

Les figures 1 et 2 représentent des vues en perspectives d'un cadre de machine de Pilâtes selon l'invention, et d'une machine de Pilâtes avec ses composants principaux. Le cadre est constitué de deux longerons (1, 2), de deux traverses (3, 4) et de quatre pieds (5 à 8) assurant chacun la liaison à 90° entre un longeron et une traverse.

Optionnellement , une ou plusieurs traverses additionnelles (190) sont ajoutées pour améliorer la rigidité et la stabilité du cadre .

Les composants du cadre sont réalisés en profilés métalliques, en profilés d'aluminium de préférence.

Les pieds (5 à 8) prévoient des cavités verticales débouchant dans une lumière (51 ; 61 ; 71 ; 81) prévue dans le bouchon frontal (52 ;62 ; 72 ; 82) fermant le pied (5 à 8).

Lesdites lumières permettent l'insertion d'accessoires utiles pour la pratique d'exercice physique tels que des barres verticales (53, 63, 73, 83).

Selon une variante, un premier ensemble de barres verticales (53, 63) est monté sur le châssis à proximité de l'extrémité de tête de celui-ci, par engagement dans les cavités (51, 61) prévues dans les pieds (5, 6) tandis qu'un second ensemble de barres ajustables (73, 83) est monté à proximité de l'extrémité opposée, par engagement dans les cavités (71, 81) des pieds (7, 8).

Un chariot mobile (9) coulisse sur les longerons (1, 2). Il est retenu de manière connue par un ensemble de ressorts (12) fixés au-dessous du chariot mobile (9) d'une part, et au-dessous de la plateforme (191) située à l'extrémité arrière de la machine d'autre part.

Alternativement, l'ensemble de ressorts (12) est fixé au-dessous du chariot mobile (9) d'une part, et sur la traverse (4) d'autre part .

Alternativement encore, une traverse transversale additionnelle est fixée sur les deux longerons (1, 2) à l'extrémité arrière du cadre, selon une position ajustable, pour la fixation dudit ensemble de ressorts (12) retenant le chariot mobile (9).

Selon une variante de réalisation, cette traverse transversale additionnelle supporte également les points de fixation du mécanisme ajutant le positionnement de l'arceau mobile qui constitue la barre latérale d'appui de la machine reformer. Alternativement, la barre latérale d'appui de la machine reformer est constituée d'un arceau mobile (10) articulé autour de pivots (11) fixé sur les longerons (1, 2), permettant le positionnement selon un angle désiré puis le verrouillage dans cette position.

Détails des profilés des pieds

La figure 3 représente une vue détaillée de la coupe de la partie supérieure d'un pied. La figure 4 représente des vues en section de différentes variantes de réalisation répondant toutes au même principe de fonctionnement.

Les pieds peuvent tous présenter la même hauteur. Alternativement, on peut prévoir une première taille de pied bas ou intermédiaire pour l'une des extrémités et des pieds de hauteur intermédiaire ou haute pour l'extrémité destinée à recevoir des accessoires. Dans ce cas, c'est le même profilé qui sera sectionné à des intervalles différents.

Le pied est formé par un profilé de préférence en aluminium de section constante, présentant une enveloppe extérieure (100) tubulaire, de section ovale et une enveloppe intérieure (110) définissant un canal intérieur (110) de section circulaire ou de section asymétrique. L'enveloppe extérieure (100) et ladite enveloppe intérieure (110) sont reliés par des raidisseurs (111, 121) .

Le profilé présente aussi deux parois longitudinales (112, 122) parallèles aux parois longitudinales de l'enveloppe extérieure (100). Ces deux parois longitudinales (112, 122) s'étendent entre les raidisseurs respectivement (111 ; 121) et des raidisseurs (113 ; 123) s'étendant perpendiculairement aux parois longitudinales de l'enveloppe extérieure (100). Selon une variante, lesdits nervures (113) et (123) se rejoignent pour former une seule et même nervure perpendiculaire à l'enveloppe extérieure longitudinale du profilé (100). L'extrémité opposée à celle où se trouve ladite enveloppe intérieure (110) présente une série de quatre nervures (114, 115 ; 125, 124) s'étendant longitudinalement, parallèlement aux parois longitudinales de l'enveloppe extérieure (100).

Dans l'exemple décrit, ces nervures (114, 115 ; 125, 124) s'étendent depuis la surface intérieure de la partie recourbée opposée de ladite enveloppe intérieure (110) jusqu'au raidisseurs (113 ; 123) sans toutefois venir en contact avec la surface des raidisseurs (113 ; 123). Selon une variante de réalisation, les raidisseurs (115) et (125) sont en contact avec la surface des raidisseurs (113) et (123) qui se rejoignent.

Un second canal (130) est positionné entre les nervures (115, 125), et relié à ces dernières par des raidisseurs transversaux (116, 126). Il sert à recevoir un bouchon masquant l'extrémité frontale du pied (52, 62, 72, 82).

Alternativement, le canal (130) est positionné entre les nervures (115, 125) et en contact direct avec l'intérieur de l'enveloppe extérieure (100).

Alternativement, le canal (130) est positionné entre les nervures (115, 125) et en contact direct avec les nervures (113, 123) qui se rejoignent pour former une seule et même nervure perpendiculaire à l'enveloppe longitudinale extérieure du profilé ( 100 ) .

La figure 4 présente une liste d'exemples non limitatifs de variantes de profils d'un pied.

Détails de l'assemblage du profilé du pied et du profilé du longeron

La figure 5 présente la partie supérieure d'un pied réalisé à partir d'un profilé illustré par la figure 3, après les découpes permettant la jonction des longerons (1, 2).

Une première découpe (140) de l'enveloppe extérieure (100) est formée le long de la nervure (123) et de la nervure (125). La nervure (124) est également découpée sur une partie de la hauteur. La hauteur totale de la découpe (140) est supérieure à la hauteur de la découpe de la nervure (124).

La découpe (140) est formée pour permettre l'introduction de l'extrémité du longeron (1) constitué par un profilé représenté en figure 6. Ce profilé présente une section en « T » asymétrique couché. Selon une variante, le profilé cylindrique du longeron inclut un ou plusieurs raidisseurs reliant les faces internes opposées de l'enveloppe du profilé du longeron.

La découpe de l'enveloppe extérieure (100) est complétée par une découpe transversale sur la totalité ou une partie de la largeur, sur une hauteur correspondant à l'épaisseur de la section médiane (146) du profilé du longeron (1).

La section inférieure (144) présente une largeur correspondant à la distance entre la nervure (124) et la paroi longitudinale de l'enveloppe extérieure (100).

La section supérieure (145) présente une largeur correspondant à la distance entre la nervure (125) et la paroi longitudinale de l'enveloppe extérieure (100).

Entre les deux s'étend une section intermédiaire (146) plus large, dont la largeur correspond à la découpe transversale du pied.

La découpe (140) permet d'encastrer l'extrémité du longeron pour former une liaison solide, complétée par vissage d'au moins une vis traversant les lumières (147, 148) de la section supérieure (145). Selon une variante, des vis ou nœuds d'assemblage additionnels viennent renforcer l'accroche du profilé du longeron dans la découpe du profilé du pied prévue à cet effet. Selon une autre variante encore, le longeron est soudé au pied. La surface inférieure (149) du profilé du longeron vient en appui sur le bord frontal de la découpe de l'enveloppe extérieure (100) et sur la tranche de la découpe des nervures (124).

La face intérieure de la section (144) vient en appui contre la nervure (124). La face intérieure de la section supérieure (145) vient en appui contre la nervure (125). Détails de l'assemblage du profilé du pied et de la traverse transversale

Sur la figure 7, les faces extérieures du pied (117, 127) se positionnent dans le même plan que la surface extérieure de la face longitudinale de l'enveloppe (100) du profilé du pied.

Une découpe (156 ou 150) est pratiquée sur l'une des faces latérales (117 ou 127) de l'enveloppe (100) du profilé du pied. Elle présente une forme générale en « U » et est située entre les deux raidisseurs (111, 113 ou 121 et 123), en laissant deux lèvres (151 et 152) de chaque côté de la découpe (150 ou 156). Cette découpe (150 ou 156) permet l'introduction d'une plaque (160) prévue à l'extrémité d'une traverse (3, 4) par un glissement vertical (comme représenté sur la figure 7).

L'ensemble est verrouillé par une ou plusieurs vis (153, 154) traversant l'enveloppe (100) et la plaque (160) et venant se visser respectivement dans les parois longitudinales du profilé du pied (117 et 112 ou 127 et 122).

Alternativement les parois intérieures du profilé du pied constitué par les parois formant des nervures (122 et 112) présentent une ouverture ou découpe du même type que l' découpe (150 ou 156). La plaque (160) prévue à l'extrémité de la traverse (3, 4) vient s'insérer contre la face intérieure opposée de l'enveloppe périphérique (100) du pied. Par exemple dans le cas d'une découpe (150) sur la face extérieure du pied (100) constituée par la nervure (127), la plaque (160) vient se glisser le long de la paroi longitudinale intérieure du profilé du pied constitué par la nervure (117) et les raidisseurs (111 et 113). Dans ce cas de figure, la plaque (160) est verrouillée par une ou plusieurs vis traversant l'enveloppe (100) via la paroi constituée par la nervure (117) et la paroi constituée pas la nervure (112). L'assemblage décrit ci-dessus, permet un renfort du support de la traverse transversale (3, 4) par appui sur deux parois intérieures (112 et 122) et une paroi extérieure (117 ou 127) du profilé du pied.

Alternativement encore, la traverse transversale (3, 4) compte deux plaques (160) ou plus à chacune de ses extrémités de façon à ce que deux plaques (160) au moins soient insérées dans le profilé du pied à au moins deux emplacements entre les raidisseurs (111 et 113) ainsi que les raidisseurs (121 et 123). Selon une autre variante encore, la ou les plaques (160) présentent une hauteur correspondant à la hauteur du pied dans lesquels elles viennent se glisser de façon à ce que la partie frontale inférieure participe à la résistance à la charge appliquée par la traverse transversale (3, 4).

La figure 8 représente une vue partielle et éclatée de l'assemblage d'un longeron (1, 2) et d'une traverse transversale (3, 4) dans un pied (5, 6, 7, 8) ainsi que le cache (85, 86, 87, 88) venant refermer l'ensemble sur le dessus du pied.

Détails des accessoires venant s'insérer dans le canal cylindrique interne du pied

Le profilé du pied comporte aussi une ouverture pour l'insertion d'une molette (170) entraînant une vis de blocage d'un accessoire tubulaire ou carré introduit dans ladite enveloppe intérieure (110) définissant un canal cylindrique principal.

Ces accessoires sont par exemple :

- des barres verticales simples venant se placer dans chacun des pieds ;

- des barres verticales ajustables et/ou pivotantes venant se placer dans chacun des pieds ;

- un arceau constitué d'une unique barre qui viendrait s'insérer dans les cavités des pieds de chaque côté; - un arceau constitué de 2 barres verticales insérées dans les pieds sur lesquelles vient se fixer une barre horizontale amovible ;

- un panneau plat fixé à la verticale entre et sur deux barres verticales qui viendraient s'insérer dans les cavités des pieds de chaque côté.

Détails du mécanisme des barres verticales

La figure 9 représente une vue de l'extrémité avant du cadre et des barres verticales.

La partie inférieure (180) de ladite barre verticale est constituée d'une barre qui vient s'insérer dans ladite enveloppe intérieure (110) du pied (5, 6, 7, 8). La molette (170) présente sur l'extrémité dudit pied permet d'ajuster et de fixer la hauteur de la barre verticale.

La partie supérieure (181) de ladite barre verticale est composée d'une poignée qui vient s'insérer à l'intérieur du canal cylindrique (180). L'ensemble de la poignée (181) est mobile et peut être tourné dans un mouvement circulaire sur la partie tubulaire inferieure fixe (180). Un système de fixation à l'intersection du haut de la barre (180) et du bas de la poignée (181) permet de verrouiller la position de la poignée (181). Préférablement, la poignée (181) peut être ajustée dans 4 positions : 0, 90, 180 et 270 degrés. Selon une variante, les barres verticales sont fixes et ne pivotent pas.

Au-delà du soutien des poignées (181), les barres (180) soutiennent également les supports (182) sur lesquels sont accrochés les poulies-élingues (184) qui retiennent les cordes (185) attachées au chariot mobile (9). Les supports (182) glissent le long de la barre (180) afin d'être ajustés à la hauteur souhaitée pour les poulies-élingues (184). Une molette (183) permet de verrouiller la hauteur et de fixer la position du support (182) le long de la barre verticale comptant un certain nombre d'ouvertures prédéfinies permettant l'ajustement du niveau de fixation du support (182). Détails du mécanisme de la barre latérale d'appui

La Figure 10 représente une vue détaillée d'un mécanisme permettant d'ajuster l'angle d'inclinaison de l'arceau (10) formé par une barre latérale pivotante par le biais d'un système d'articulation (11). L'arceau (10) est reliée par un axe monté sur ressort (217) au mécanisme rotatif (218) qui par un mouvement de traction dans la direction opposée au sens de cet axe, permet de désenclencher le système qui bloque la barre dans cette position. La rotation est facilitée par un double roulement à billes (214, 215) tenu en place par une plaque de maintien (216) fixée par au moins une vis (210, 220) traversant ladite plaque au travers de jours (211, 221) et dont les axes se trouvent au niveau du mécanisme principal (212, 222). Tous les éléments du mécanisme sont par ailleurs encastrés dans un boîtier comprenant un couvercle extérieur (200) fixé par vis (213, 223) au couvercle intérieur (201).

Détails des éléments électroniques, technologies et/ou connectés installés dans ou sur des éléments constitutifs de la machine de

Pilâtes

La Figure 11 représente l'intégration possible d'équipements électroniques (230) permettant l'ajout de fonctionnalités d'interaction et de communication. Lesdits équipements électroniques peuvent être intégrés et insérés à l'intérieur des pieds (5, 6, 7, 8) et peuvent être reliés entre eux de façon non limitative par des câbles (231, 232) passant au travers des traverses transversales (3, 4) et des longerons (1, 2). Des senseurs ou capteurs connectés au système par lesdits câbles (233) ou par une connexion sans fil (234) peuvent être intégrés sur n'importe quel élément ou surface de la machine de Pilâtes. Les capteurs sont par exemple : - Des contacteurs pour la détermination du niveau de résistance choisi (capteurs indiquant quels ressorts sont enclenchés et le niveau de résistance appliqué avec un tel assortiment de ressorts )

- Des contacteurs pour la détermination de la position du système d' accroche et d'ajustement de l'ensemble des ressorts (12) à l'extrémité arrière de la machine

- Des contacteurs pour la détermination de la position de la barre latérale d'appui

- Des contacteurs pour la détermination de la hauteur des support (182) des poulies-élingues (184) sur les barres verticales

- Des capteurs de pression ou de mouvement pour la localisation de l'utilisateur sur la machine et plus particulièrement le chariot (9) ou la plateforme (191) ( senseurs de poids, pression ou de chaleur)

- Des capteurs mesurant la distance parcourue par le chariot et la vitesse ou accélération dudit chariot lors du mouvement

- Des capteurs mesurant la longueur des cordes (185)

Variantes de réalisation

Au-delà des petits accessoires traditionnellement utilisés dans le cadre de la méthode Pilâtes tels que : la barre, l'anneau (en anglais : « Pilâtes ring »), la balle molle (en anglais : « soft bail »), les élastiques, etc., qui peuvent être utilisés lors de la pratique sur tapis ou sur machine ; il existe quelques accessoires spécifiques à l'exercice sur machine de Pilâtes reformer. Cependant ces accessoires ne réunissent pas les caractéristiques mentionnées précédemment : soit ils ne sont pas stables, soit ils n'ajoutent pas vraiment de nouvelles fonctionnalités et offrent simplement un support alternatif pour la réalisation d'exercices habituels.

La 'boite' et le 'plateau de saut' sont deux exemples appartenant au répertoire commun d'accessoires connus pouvant être utilisés avec ou sur une machine de Pilâtes reformer : - L'accessoire de la 'boite' (en anglais : « the box ») vient soit (i) se poser sur le haut du chariot mobile afin que l'utilisateur perché sur cette boite puisse exécuter des exercices particuliers ; soit (ii) s'installer au sol à côté de la machine de Pilâtes reformer afin de permettre l'exécution d'autres types d'exercices particuliers. Cette 'boite' est un accessoire externe connu de la machine de Pilâtes reformer. Son inconvénient principal est son manque de stabilité. En effet, n'étant pas fixée lors de son utilisation sur le chariot mobile ou au sol, cette boite a tendance à bouger ce qui peut être dangereux lors de la pratique sportive.

- L'accessoire du 'plateau de saut' (en anglais : « the jump board ») vient se fixer à l'extrémité arrière de la machine de Pilâtes reformer. Son utilité principale est d'offrir une zone d'appui plus large que la barre latérale d'appui elle aussi localisée à l'extrémité arrière de la machine de Pilâtes reformer. Différentes variantes de ce plateau de saut existent comme par exemple la solution de l ' appui-pieds mobile décrite dans le brevet EP1583590B1.

L'équipement d'exercice selon la présente invention permet également d'offrir, avec la structure de cadre décrite ou également avec d'autres structures, une flexibilité permettant d'adapter l'appareil de façon simple et rapide à de multiples exercices physiques.

A cet effet, l'équipement d'exercice comprend un cadre muni d'une première extrémité à l'avant, d'une deuxième extrémité à l'arrière et de deux longerons qui s'étendent de la première extrémité à la deuxième extrémité, un chariot supporté par lesdits longerons étant configuré pour exécuter un mouvement de translation le long d'au moins une portion d'une longueur desdits longerons et possédant une surface support plane, un premier ensemble de ressorts supporté par le chariot, ledit premier ensemble de ressorts étant configuré pour s'étendre en direction d'au moins la première extrémité du cadre, caractérisé en ce que

Ledit cadre comprend en outre deux traverses transversales et quatre pieds, l'une au moins desdites traverses transversales présentant à ses extrémités frontales une tête d'engagement par translation selon une direction perpendiculaire à l'axe transversale dans une cavité complémentaire formée à la surface intérieure des pieds correspondants

Ladite traverse transversale constituant un support d'accessoires transversaux.

De préférence, la partie centrale de l'une au moins des traverses transversales et de forme cylindrique ronde. Selon une alternative, la pièce cylindrique au centre de la traverse n'est pas ronde mais d'une forme appropriée à l'accessoire qu'elle supporte.

Il est précisé qu'au sens du présent brevet, le terme de cylindrique n'est pas limité à un cylindre de révolution, mais s'étend à tout volume dont l'enveloppe est une surface réglée dont les génératrices sont parallèles, c'est-à-dire une surface dans l'espace constituée de droites parallèles.

Variante à tambour

Selon une première variante illustrée par les figures 12 à 17, l'équipement comporte en outre un tambour (55) monté sur comportant un canal central de section supérieure à la section de ladite traverse transversale. Ce tambour constitue un accessoire apte à être supporté par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou la traverse transversale (4) localisée à l'extrémité arrière de la machine.

Avantageusement, ce tambour (55) présente une fente pour l'engagement sur ladite traverse transversale (3). Une fois inséré dans ladite traverse transversale, celle-ci sert d'axe afin que ledit tambour soit libre de tourner sur lui-même. Optionnellement , un mécanisme de blocage peut accompagner ledit tambour afin de permettre soit la fixation de celui-ci dans une position stable soit de laisser le tambour libre de tourner sur lui-même .

Selon une variante, ledit tambour présente une forme asymétrique comprenant au moins une surface plane.

Selon une autre variante, ledit tambour intègre un système de résistance par ressorts ou élastiques installés préférablement à l'intérieur dudit tambour.

Ledit tambour comporte un canal central (174) de section supérieure à la section centrale cylindrique (162) de ladite traverse permettant l'engagement du tambour sur ladite traverse transversale (3).

De préférence, ledit tambour est constitué par un rouleau de mousse.

Selon une variante, il est constitué d'un rouleau cylindrique rigide (176) fermé à chaque extrémité par un couvercle (177) et recouvert d'un revêtement en mousse.

Une fois inséré dans ladite traverse transversale (3), celle-ci devient l'axe central permettant le mouvement rotatif du tambour (55). De préférence, ledit tambour peut tourner sur lui-même à 360° mais un mécanisme de blocage permet soit d'activer la rotation du tambour soit de le fixer dans une position stable.

Selon une variante, ledit mécanisme de blocage est constitué d'une tige (171) venant se glisser dans la section (172) de la plaque (161), puis dans la lumière (173) du couvercle latéral (177) du tambour pour finalement se loger dans la section centrale cylindrique (162) de la traverse transversale (3).

L'accessoire du tambour (55) est secondé d'un ensemble de deux barres verticales (53 et 63) insérées respectivement dans les lumières (51 et 61) des profilés des pieds (5 et 6) et verrouillées par les molettes (170). Lesdites barres (53, 63) sont disposées de chaque côté du tambour (55). Des poignées (181) situées à l'extrémité haute desdites barres verticales (53, 63) servent d'appui pour un utilisateur effectuant des exercices sur le tambour (55). Au-delà du soutien des poignées (181), les barres (53, 63) soutiennent également les supports (182) sur lesquels sont accrochés les poulies- élingues (184) qui retiennent les cordes (185) attachées au chariot mobile (9). Les supports (182) glissent le long desdites barres verticales (53, 63) afin d'être ajustés à la hauteur souhaitée pour les poulies-élingues (184). Une molette (183) permet de verrouiller la hauteur et de fixer la position du support (182) le long de la barre verticale comptant un certain nombre d'ouvertures prédéfinies permettant l'ajustement du niveau de fixation du support (182).

Selon une variante représentée en figure 20, une plateforme (192) connectant les deux longerons (1) et (2) est associée à l'accessoire du tambour (55). Ladite plateforme (192) est soit très proche du tambour (55), comme présenté sur la figure 13, soit un peu plus éloignée. Elle peut même être très éloignée du tambour (55) est se située à égale distance de l'extrémité de la machine avant où se trouve le tambour (55) et l'extrémité arrière de la machine d'exercice.

Selon une variante, l'accessoire du tambour inclut un système de résistance au mouvement rotatif dudit tambour, de préférence par ressorts ou élastiques, qui génère une résistance au mouvement du tambour lorsqu'il est en position de mouvement libre. De préférence ledit système de résistance se trouve à l'intérieur du tambour.

L'ajout de l'accessoire du tambour (55) à l'avant de la machine de Pilâtes facilite le développement de nouveaux programmes d'exercices combinant : (i) les bénéfices des principes de la méthodes Pilâtes dont l'objectif est le développement des muscles profonds, l'amélioration de la posture, l'équilibrage musculaire et l'assouplissement articulaire, pour un entretien, une amélioration ou une restauration des fonctions physiques ; avec (ii) les bénéfices des principes d'étirement (en anglais : « stretching »), en particulier pour certains types d'étirements du dos qui sont souvent limités dans la configuration traditionnelle d'une machine de Pilâtes reformer.

En parallèle, le tambour permet également le développement et l'intégration de nouveaux jeux d'exercices complémentaires aux exercices et positions habituellement réalisées à partir d'une machine de Pilâtes reformer ; notamment des exercices destinés au renforcement abdominal mais aussi au renforcement musculaire au niveau des bras, des jambes et du dos .

Variante de réalisation du tambour

La figure 21 représente une variante de réalisation du tambour, avec un tambour (55) de forme cylindrique présentant deux faces frontales (255) concaves et traversé par un canal central. Les faces frontales (255) présentent un méplat (256) dans lequel vient se loger le prolongement annulaire (257) de forme complémentaire d'une bague (258) assurant le guidage de l'axe transversal.

Variante avec roue résistante

Selon une deuxième variante illustrée par la figure 18 , l'équipement comporte en outre une roue à résistance magnétique de rameur apte à être entièrement ou en partie supportée par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou la traverse transversale (4) localisée à l'extrémité arrière de la machine.

Selon une alternative, l'équipement comporte en outre une roue à résistance hydraulique de rameur apte à être entièrement ou en partie supportée par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou la traverse transversale (4) localisée à l'extrémité arrière de la machine.

Selon une alternative, l'équipement comporte en outre une roue à résistance à air de rameur apte à être entièrement ou en partie supportée par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou la traverse transversale (4) localisé à l'extrémité arrière de la machine.

Selon une alternative, l'équipement comporte en outre une roue à résistance à eau de rameur apte à être entièrement ou en partie supportée par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou la traverse transversale (4) localisée à l'extrémité arrière de la machine.

Selon une variante, l'accessoire dudit rameur comprends des capteurs dédiés à la collecte d'informations liées au mouvement du rameur ainsi qu'un écran dédié à la diffusion desdits informations collectées.

L'accessoire du Rameur

La figure 18 représente l'accessoire du rameur (56) qui constitue un accessoire apte à être supporté par ladite traverse (3).

Ledit rameur installé en position verticale comporte un canal central (178) de section supérieure à la section centrale cylindrique (162) de ladite traverse permettant l'engagement d'une roue à résistance magnétique, hydraulique, à eau ou à air de rameur (59) sur ladite traverse transversale.

Selon une variante ledit rameur (56) est installé en position horizontale sous la traverse transversale (3) pour venir s'accrocher d'une part à ladite traverse transversale (3) et d'autre part à un socle posé sur le sol. Alternativement, ledit rameur (56) installé en position horizontale et accroché sous la ladite traverse transversale (3) est directement posé sur le sol.

Selon une autre variante, ledit rameur (56) installé en position horizontale vient s'accrocher sur le dessus de la traverse transversale (3).

Une corde (65) rattachée à une poignée (66) est enroulée dans la roue de résistance du rameur. Une traverse (192) sur laquelle des sangles (68, 67) sont accrochées sert de repose pied.

L'ajout de l'accessoire du rameur (56) à l'avant de la machine de Pilâtes facilite le développement de nouveaux programmes d'exercices combinant : (i) les bénéfices des principes de la méthodes Pilâtes dont l'objectif est le développement des muscles profonds, l'amélioration de la posture, l'équilibrage musculaire et l'assouplissement articulaire, pour un entretien, une amélioration ou une restauration des fonctions physiques ; avec (ii) les bénéfices des principes d'entrainement visant à augmenter la cadence du rythme cardiaque.

Enfin, cette combinaison d'équipements : machine reformer et module du rameur, offre un nouveau type d'entrainement à l'utilisateur qui alterne des séquences sur le rameur destinées à accélérer son rythme cardiaque avec des séries d'exercices qui capitalisent sur la résistance des ressorts de la machine reformer pour travailler les muscles en profondeur.

Variante avec chaise à pédale

Selon une troisième variante, l'équipement comporte en outre une chaise à pédale apte à être entièrement ou en partie supportée par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou par la traverse transversale (4) localisée à l'extrémité arrière de la machine. La figure 19 représente l'accessoire de la chaise qui constitue un ensemble d'accessoires apte à être supporté par ladite traverse (3) située à l'extrémité avant du cadre de la machine .

Ledit ensemble de la chaise est constitué d'une tablette horizontale haute (57) fixées sur les pieds (50, 60) et/ou la traverse transversale (3), d'au moins une tablette basse (58) fixée sur une barre (35) accrochée à un support cylindrique (34) dans laquelle passe une seconde barre (33) elle-même fixée au bas des pieds (5, 6). Selon une variante, ladite barre (35) comprend une plaque (80) à chacune de ses extrémités qui vient se glisser de bas en haut dans le profilé des pieds (5, 6) et entre les nervures (117 et 112 ou 127 et 122) desdits pieds.

Au moins un ressort (70) est accroché à ladite tablette inférieure (58) et à la traverse transversale (3) ou la tablette haute (57). Le mécanisme de ressorts permet de créer une résistante et d'utiliser la tablette inférieure (58) comme une pédale permettant d'effectuer des mouvements de haut en bas.

Selon une variante d'entrainement, l'utilisateur s'assoit sur la tablette (57), pose les pieds sur la tablette inférieure (58) et appuie sur ladite tablette avec ses pieds et ses jambes pour pousser ladite tablette inférieure (58) vers le sol. Selon cette variante, la tablette horizontale supérieure

(57) doit être fixée à une hauteur équivalente à celle d'un équipement de type 'Chaise de Pilâtes' ce qui implique un ajustement de la hauteur des pieds (50, 60) (présentés sur la figure 19) qui sont plus hauts que les pieds classiques (5, 6) (présentés sur la figure 2).

Grâce au mécanisme d'assemblage par profilés des pieds et des longerons (1, 2) formant l'extrémité avant du cadre, il est possible d'insérer lesdits longerons (1, 2) dans des pieds plus hauts (50, 60) que les pieds habituels (5, 6).

L'ajout de l'ensemble de la chaise (57) à pédale

(58) à l'avant de la machine de Pilâtes facilite le développement de nouveaux programmes d'exercices combinant : (i) les bénéfices des principes de la méthode Pilâtes sur machine reformer ; avec (ii) les bénéfices des principes de la méthode Pilâtes sur la chaise à pédale.

Variante avec écran ou tablette

Selon une quatrième variante, l'équipement comporte en outre un écran ou une tablette multimédia. Ledit outil multimédia constitue un accessoire apte à être entièrement ou en partie supporté par ladite traverse transversale (3) localisée à l'extrémité avant de la machine ou la traverse transversale (4) localisée à l'extrémité arrière de la machine.

Avantageusement, les équipements aptes à être entièrement ou en partie supportés par lesdites traverses transversales (3, 4) incluent selon une variante au moins un équipement connecté.

La figure 20 représente un écran (169) ou tablette utilisé (e) comme accessoire multimédia. Ledit écran (169) est accroché à la traverse transversale (3) par un support (168) qui vient se glisser et se fixer sur ladite traverse (3) à l'extrémité avant de la machine.

Selon une variante, le même type d'écran ou tablette est accroché à la traverse transversale (4) à l'extrémité arrière de la machine via un procédé d'accrochage similaire ou différent.

L'ajout d'un outil multimédia sur la machine de Pilâtes facilite la communication de consignes d'exercice pendant la session ainsi que la diffusion de contenus (i) pédagogiques liés à la pratique de la méthode Pilâtes, ou (ii) divertissants destinés à distraire l'utilisateur pendant toute ou partie de la durée de son entrainement.