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Patent Searching and Data


Title:
POINTE SHOE FOR PRACTICING CLASSICAL DANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/050371
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a shoe adapted for the practice of classical dance and particularly intended for dancers in dancing schools or professional dancers for performing pointes, that comprises a sole generally made of leather to which is attached a fitting upper (2), particularly made of satin, as well as a tip made of a hard shell or box (4) that surrounds the toes and has an extension in the form of a stiffening shank (5) at the lower portion of the foot, characterised in that the shank (5) is formed on the lower surface thereof with at least two transverse cuts (7) approximately at mid-depth for ensuring its rigidity in one direction and for imparting to the shoe a certain degree of flexibility in the opposite direction.

Inventors:
CAYOL ANDRE (FR)
CAYOL BERNADETTE (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/051707
Publication Date:
April 23, 2009
Filing Date:
September 25, 2008
Export Citation:
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Assignee:
REPETTO SA (FR)
CAYOL ANDRE (FR)
CAYOL BERNADETTE (FR)
International Classes:
A43B5/12; A43B13/14
Domestic Patent References:
WO2007113588A12007-10-11
Foreign References:
US20040093761A12004-05-20
EP0997081A12000-05-03
GB2156652A1985-10-16
Attorney, Agent or Firm:
CABINET HERRBURGER (Paris, Paris, FR)
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Claims:

R E V E N D I C A T I O N S

1°) Chausson de danse adapté à la pratique de la danse classique et destiné en particulier à des danseuses en école de danses ou professionnelles pour l'exécution de pointes, constitué par une semelle (1) en règle générale en cuir à laquelle est fixé un dessus de chausson souple (2), notamment en satin, ainsi que par une coque dure ou boîte (4) qui entoure les orteils et par un cambrion (5) qui s'étend sous la voûte plantaire, à la partie inférieure du pied, caractérisé en ce que le cambrion (5) : s'étend dans le prolongement de la boîte (4) et fait corps avec celle-ci de manière à définir un ensemble raidisseur ou pointe (3) réalisé en une résine synthétique, et est équipé, sur sa face inférieure, au niveau des capitons plantaires, d'au moins deux incisions transversales (7), de préférence essentiellement à mi-épaisseur conçues pour s'ouvrir au moment du déroulé de la marche et se fermer lorsque la danseuse passe à plat ou en pointes.

2°) Chausson selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'ensemble raidisseur (3) est percé de petits trous régulièrement espacés pour laisser passer la sueur.

3°) Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la résine synthétique est un polyacétal, un polyamide, un polypropylène ou un polyimide, le cas échéant renforcé par des fibres synthétiques ou naturelles.

4°) Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la boîte (4) et le cambrion (5) sont constitués par deux pièces séparables, de préférence clipsables l'une sur l'autre.

5°) Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que

la boîte (4) est revêtue à sa partie interne, au niveau des orteils de la danseuse, d'un matériau élastomère ou d'une mousse à pores ouverts ou de sphaigne (8) captant ou laissant passer la sueur.

6°) Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la boîte (4) est revêtue à sa partie externe d'un patin antibruit notamment au-dessous de la boîte et au niveau de la plate-forme (9).

7°) Chausson selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la tige (2) est équipée à sa partie arrière, au niveau du talon de la danseuse, d'un galon inextensible préformé (10).

Description:

« Chausson de pointe adapté à la pratique de la danse classique »

La présente invention a pour objet un chausson adapté à la pratique de la danse classique et destiné en particulier à des danseuses en école de danses ou professionnelles pour l'exécution de danse sur poin- tes.

Les pas de danse classique sur pointes sont très gracieux pour les spectateurs, mais ne peuvent être réalisés qu'au prix d'un entraînement extrêmement contraignant et particulièrement douloureux provoquant des déformations de l'avant du pied telles que l'« oignon de la danseuse » et pouvant même parfois conduire à des pathologies ostéo- ligamentaires ou musculo-tendineuses.

En effet, lors de l'exécution des pointes, la totalité des efforts d'appui au sol qui peuvent être très importants sont absorbés par l'avant du pied (notamment les orteils) de la danseuse qui ne doit basculer ni vers l'avant, ni vers l'arrière, ni latéralement, ce qui exige un maintien très ferme au niveau des phalanges.

Les danseuses de ballet sont pour cela très exigeantes sur les qualités de leurs chaussons qui constituent leur outil de travail et ont pris depuis des générations l'habitude de les adapter elles-mêmes pour les conformer à leur morphologie, de façon à diminuer leur douleur ou pour le moins réduire leur inconfort lors de la pratique de leur art, ce sans nuire à la qualité du maintien de leurs pieds ou à leur sécurité.

Les chaussons traditionnellement utilisés par les danseuses de ballet comportent essentiellement une semelle, en règle générale, en cuir à laquelle est fixé un dessus de chausson souple, notamment en satin, ainsi qu'une pointe constituée par une coque dure ou boîte entourant les orteils et qui s'étend par un cambrion raidisseur à la partie inférieure du pied se prolongeant jusque sous la voûte plantaire.

Il est à noter que dans le cadre de cet exposé, les termes in- férieur, supérieur, avant, arrière... se réfèrent à un chausson porté par une danseuse en position debout, pied à plat.

Les chaussons de danse classique traditionnels présentent un certain nombre d'inconvénients parmi lesquels on peut noter la gêne éprouvée lors de la marche ou du passage de la pointe à la demi pointe du fait du caractère particulièrement dur des cambrions qui empêche les danseuses de dérouler leurs pieds normalement.

L'un des objets de la présente invention est de remédier à cet inconvénient.

A cet effet, la présente invention concerne un chausson adapté à la pratique de la danse classique du type susmentionné caractérisé en ce que le cambrion est équipé, sur sa face inférieure c'est-à-dire côté sol, d'au moins deux incisions transversales, d'une profondeur d'environ une demi épaisseur ; de telles incisions qui sont en règle générale situées au niveau des capitons plantaires sont normalement refermées lorsque le pied est à plat ou en pointe et s'ouvrent lorsque le pied se déroule pour la marche ou la course. Ce cambrion est généralement percé de petits trous régulièrement espacés pour laisser passer la sueur. Les incisions permettent de garantir la rigidité du cambrion dans un sens, mais confèrent au chausson un certain degré de souplesse en sens inverse dans la mesure où elles présentent la caractéristique de s'ouvrir au moment du déroulé de la marche et de se fermer au moment où la danseuse passe à plat et en pointes. Le chausson conforme à l'invention a ainsi l'avantage de permettre d'obtenir un certain degré de souplesse au moment de la marche et de la descente de la danseuse de la pointe à la demi-pointe, souplesse que les pointes traditionnelles ne présentent pas.

Cette souplesse n'entraîne en revanche aucune gêne lors- que la danseuse passe en pointes dans la mesure où les incisions se referment alors automatiquement pour permettre au cambrion de retrouver toute sa rigidité et de résister à la flexion du pied.

La forme du cambrion, ses perçages, sa longueur, la position et le nombre de rainures du chausson de danse conforme à l'invention sont bien entendu adaptés à la morphologie de la danseuse à laquelle ce chausson est destiné.

Selon une autre caractéristique du chausson de danse conforme à l'invention, le cambrion est réalisé en une résine telle qu'un polyacétal, polyamide, polypropylène, polyimide... le cas échéant renforcée par des fibres synthétiques ou naturelles (lin, chanvre, kevlar...).

De tels matériaux se sont en effet révélés préférables aux fibres habituellement utilisées dans les matériaux composites (carbone ou fibre de verre) qui présentent l'inconvénient en cas de rupture de risquer de blesser la danseuse. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse du chausson de danse conforme à l'invention, la boîte, dans sa partie inférieure et le cambrion sont constitués par deux pièces séparables, de préfé-

rence clipsables l'une sur l'autre, éventuellement réalisées toutes deux en un matériau synthétique.

La danseuse peut ainsi facilement séparer la boîte et le cambrion de ses chaussons et donc les choisir, les ajuster ou les rempla- cer en fonction de sa morphologie et en particulier de sa pointure, des points d'appui de sa voûte plantaire ou encore de sa force.

Le cambrion du chausson de danse conforme à l'invention peut également être collé pour être rendu solidaire de la boîte et réalisé en un matériau traditionnel (composite de fibres naturelles liées par des col- les).

Selon une autre caractéristique du chausson de danse conforme à l'invention, la boîte est revêtue à sa partie interne, au niveau des orteils de la danseuse en position de pointes, d'un matériau élasto- mère ou d'une mousse à pores ouverts ou de sphaigne pour amortir les chocs et pour capter et laisser passer la sueur.

Il est à noter que la boîte d'un chausson de danse classique n'a pas une raideur uniforme sur la totalité de sa surface ; elle est en effet particulièrement dure à son extrémité avant, au niveau de la plate-forme, c'est-à-dire de sa surface de contact avec le sol lorsque la danseuse est en pointes alors qu'elle s'affine et devient plus souple au niveau de ses bords latéraux ou ailes et de la partie supérieure de l'empeigne où il est nécessaire de respecter la flexibilité de la zone des orteils.

Par suite, la densité ou la nature du matériau de la partie interne de la boîte doit de préférence varier de façon à permettre de res- pecter ces impératifs.

Ce matériau doit en particulier être très résistant à la pression au niveau de la plate-forme pour ne pas gêner l'équilibre de la danseuse et lui permettre de bien sentir ses appuis.

On peut en outre envisager d'équiper la partie interne de la boîte du chausson de danse conforme à l'invention de tampons en matière visco-élastique ayant pour fonction de répartir la pression dans les zones où les appuis sont les plus importants et tendent à créer sur la peau des irritations qui provoquent des cors ou des ampoules.

Il est toutefois essentiel que de tels tampons, placés aux endroits douloureux, ne fassent pas obstacle à l'évacuation de la transpiration. Ils seront par exemple microperforés si on ne choisit pas des matières constituées de mousse à pores ouverts.

La boîte peut également avantageusement être microperfo- rée.

Il est en outre à noter que lorsque le « squelette » de la boîte du chausson de danse conforme à l'invention est en matériau synthétique, celui-ci est de préférence habillé et renforcé d'un satin doublé d'un tissu élastique puis collé à cette structure de manière à obtenir une esthétique satisfaisante et à éviter les plis du satin.

Dans ce cas, la boîte est réalisée dans une résine dont le point de ramollissement est inférieur à une température de 100 0 C et si possible de 40 0 C.

Compte tenu de la présence du « squelette » en matériau synthétique à bas point de ramollissement, la danseuse peut adapter parfaitement la boîte de ses chaussons à sa morphologie en la modelant précisément à la forme de ses pieds par chauffage au four ou au sèche- cheveux ou au micro-ondes.

Un autre inconvénient des chaussons de danse traditionnels est lié aux bruits émis lors de leur impact sur une surface telle qu'une scène qui peuvent être très gênants au cours des spectacles.

De tels bruits sont plus particulièrement provoqués par le cognement de la boîte sur le plancher lors de la course des danseuses (pieds à plat), mais aussi lors des sauts sur pointes.

Un autre objet de la présente invention est de remédier à cet inconvénient.

à cet effet, et selon une autre caractéristique du chausson de danse conforme à l'invention, la boîte est revêtue à sa partie externe d'un patin antibruit, notamment dans l'espace entre la semelle en cuir et le dessous de la plate-forme (partie où se trouvent les plis). Ce patin est réalisé en élastomère ou en mousse ; un tel patin, qui est interposé entre la boîte et la matière qui habille le chausson (satin, cuir, synthétique...) permet d'atténuer dans une large mesure les bruits provoqués par l'impact de la boîte sur le parquet sur lequel évoluent les danseuses.

Un autre inconvénient des chaussons de danse traditionnels est lié aux risques de blessure des tendons au niveau du talon, provoqués par la présence à la partie arrière de la tige d'un lacet logé dans un fourreau.

Un autre objet de la présente invention est de remédier à cet inconvénient.

à cet effet et selon une autre caractéristique du chausson de danse conforme à l'invention, la tige est équipée à sa partie arrière, au niveau du talon de la danseuse, d'un galon pré formé qui répartit l'effort sur une partie plus large du talon. Un tel galon qui doit être très résistant et peu élastique est en règle générale tissé spécialement et comporte des fibres incluses très résistantes et peu élastiques genre Kevlar.

Le lacet classiquement présent à l'intérieur de la bordure de la tige, au niveau du talon qui presse très fort sur la partie arrière du ta- Ion et qui peut provoquer des tendinites, peut ainsi être supprimé et remplacé par le galon qui est suffisamment large pour que les éventuelles coupures ne portent que sur des zones peu sollicitées.

Selon l'invention, il est par ailleurs envisageable, dans le but d'éviter les risques de glissement, notamment en présence de sueur lorsque la danseuse passe en pointes, de coudre à la partie externe de la plate-forme un revêtement en un matériau dont le coefficient de frottement est peu modifié au contact de l'eau ; la danseuse peut ainsi tourner sur place en évitant les glissades non plus sur le satin mais sur cette matière. Les caractéristiques du chausson de danse qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non- limitatifs annexés dans lesquels :

- La figure 1 est une vue de dessous d'un chausson de danse conforme à l'invention, - La figure 2 est une coupe de la figure 1 selon l'axe II II,

- La figure 3 est une vue de dessous de la pointe (boîte et cambrion assemblés) d'un chausson de danse conforme à l'invention,

- La figure 4 est une coupe de la pointe représentée sur la figure 3 selon l'axe IV IV. Selon les figures 1 et 2, le chausson de danse qui fait l'objet de l'invention est essentiellement constitué par une semelle 1 et par une tige 2 ainsi que par une pointe 3 (boîte et cambrion assemblés) qui est représentée plus précisément sur les figures 3 et 4.

La semelle 1 est réalisée en cuir plus ou moins épais. La tige 2 est réalisée en un matériau souple tel que le satin, le cuir, l'alcantara ; elle recouvre l'avant du pied de la danseuse et s'étend de part et d'autre du coup de pied jusqu'à contourner le talon.

L'avant de la tige 2 est rigidifîé par la pointe 3 qui est réalisée en un matériau synthétique.

Selon les figures 3 et 4, la pointe 3 est elle-même constituée par deux pièces distinctes clipsées l'une sur l'autre, à savoir une boîte 4 qui entoure les orteils de la danseuse et un cambrion raidisseur 5 prolongeant celle-ci ; le cambrion 5 est situé à la partie inférieure du pied de la danseuse au-dessus de la semelle 1 (figure 2).

Selon les figures 2, 3 et 4, pour permettre son encliquetage sur la boîte 4, le cambrion 5 est équipé à son extrémité avant de crochets élastiquement déformables 6 venant en prise dans des évidements correspondants de la boîte 4.

Selon la figure 4, le cambrion 5 est équipé sur sa face inférieure de deux incisions transversales environ à mi-épaisseur 7 qui permettent de garantir sa rigidité dans un sens mais lui confèrent un certain degré de souplesse en sens inverse de façon à faciliter la marche de la danseuse.

Selon les figures 2 et 4, la boîte 4 est revêtue à sa partie interne, au niveau des orteils de la danseuse en position de pointes, d'une mousse 8 à pores ouverts ou d'un élastomère perforé de petits trous revê- tue de tissu de façon à permettre de laisser passer la sueur.

La partie externe de la boîte est quant à elle revêtue d'un patin antibruit 9.

Selon la figure 1 , la tige 2 est équipée à sa partie arrière d'un galon préformé 10 ayant pour fonction d'empêcher les risques de coupure au niveau du talon de la danseuse.