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Title:
PORTABLE DEVICE FOR THE CIRCULATION OF GAS BETWEEN TROCARS AND ACCESSORY FOR ENDOSCOPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/058635
Kind Code:
A1
Abstract:
The portable device (50) for the circulation of gas between trocars for a surgical operation, comprises: - at least one feed tube (53) provided with a suction connection (52) configured to be connected to a valve of a trocar, - a motor (51) for sucking the gas originating from at least one suction connection and discharging this gas into at least one outlet connection (61), - a self-contained power source for powering the motor, - a manual switch for controlling the supply to the motor by the self-contained power source, - at least one discharge tube (55, 58, 60) provided with an outlet connection (61) configured to be connected to a trocar valve and/or to an inlet of an accessory for injecting gas onto the optical window at the distal end of an endoscope and - at least one filter (54, 56) positioned in the path of the gas flowing in the device.

Inventors:
LABICHE CLÉMENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/052183
Publication Date:
March 26, 2020
Filing Date:
September 18, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SMICES (FR)
International Classes:
A61B1/00; A61B1/012; A61B1/015; A61B1/12; A61B1/313; A61B1/317; A61B18/04
Domestic Patent References:
WO2008042558A22008-04-10
WO2009111259A12009-09-11
Foreign References:
US7901350B22011-03-08
EP3009077A12016-04-20
US20130184529A12013-07-18
JPH04336027A1992-11-24
Attorney, Agent or Firm:
CASSIOPI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif (50) portatif et autonome de circulation de gaz entre trocarts pendant une opération chirurgicale, caractérisé en ce qu’il comporte :

- au moins un tube d’amenée (53) muni d’une connexion d’aspiration (52) configurée pour se connecter à une valve d’un trocart (62) positionné sur une cavité (66) du corps d’un patient,

- un moteur (71 , 82) pour aspirer le gaz provenant d’au moins une connexion d’aspiration et refouler ce gaz dans au moins une connexion de sortie (61 ),

- une source d’énergie autonome (72) pour alimenter le moteur,

- un interrupteur manuel (70) pour commander l’alimentation du moteur par la source d’énergie autonome,

- au moins un tube de refoulement (55, 58, 60) muni d’une connexion de sortie (61 ) configurée pour se connecter à une valve de trocart (63) positionné sur la cavité du corps du patient et/ou à une entrée (123) d’accessoire d’injection de gaz sur la fenêtre optique en extrémité distale d’un endoscope (1 17) inséré dans un trocart (63) positionné sur la cavité du corps du patient et

- au moins un filtre (54, 56) placé sur le chemin du gaz en circulation dans le dispositif.

2. Dispositif (50) selon la revendication 1 , qui comporte un boîtier (51 , 81 , 301 ) de moteur comportant le moteur (71 , 82, 302), la source d’énergie autonome (72, 305, 325), l’interrupteur manuel (70, 310), des connexions (67, 68, 87, 88, 306, 307) pour les tubes d’amenée (53) et de refoulement (55) et, éventuellement, au moins un filtre, le boîtier comportant :

- une première partie (31 1 , 321 ) comportant au moins le moteur (71 , 82, 302),

- une deuxième partie (314) comportant au moins des connexions (67, 68, 87, 88, 306, 307) pour les tubes d’amenée (53) et de refoulement (55) et une roue ou hélice (74, 84, 306) de pompe rotative positionnée entre les tubes d’amenée et de refoulement et

- des moyens d’attache (313, 304, 308, 309), détachables sans outil, de la première partie à de la deuxième partie, lesdits moyens d’attache comportant un coupleur (309) reliant un arbre du moteur à un arbre de la roue ou de l’hélice.

3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel le coupleur (309) est un coupleur mécanique comportant un engrenage.

4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel le coupleur est un coupleur magnétique.

5. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel la source d’énergie autonome (305) est intégrée à la première partie.

6. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel la source d’énergie autonome (325) est en contact mécanique avec la première et avec la deuxième partie.

7. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 6, dans lequel la première partie comporte, de plus, un interrupteur (310) qui commande le fonctionnement du moteur.

8. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 7, dans lequel la deuxième partie (314) comporte un logement pour la première partie (31 1 , 321 ).

9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel la deuxième partie (314) prend la forme d’un boîtier étanche muni d’un couvercle (313), boîtier dont l’étanchéité est obtenu par emboîtement du couvercle sur une base.

10. Dispositif selon l’une des revendications 8 ou 9, dans lequel la deuxième partie comporte une membrane souple (312) de transmission d’une pression manuelle exercée par un utilisateur, à un interrupteur (310) de commande du moteur.

1 1. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 10, qui comporte, de plus, un chargeur (323) pour recharger la source d’énergie autonome (315).

12. Dispositif selon la revendication 1 1 , dans lequel le chargeur (323) comporte un logement pour la première partie (31 1 ) et des plots électriques sur lesquels appuient deux contacts électriques de la première partie en liaison électrique avec la source d’énergie autonome (315), lorsque la première partie est insérée dans le logement du chargeur.

13. Dispositif (50) selon l’une des revendications 1 ou 12, dans lequel la source d’énergie autonome (72) et le moteur (71 , 82) sont configurés pour assurer un débit constant tout le long d’une opération d’une durée de 10 heures.

14. Dispositif (50) selon l’une des revendications 1 à 13, qui comporte, de plus, au moins une pompe manuelle (59) d’accélération de vitesse de gaz sur au moins un tube de refoulement (60) de gaz.

15. Dispositif (50) selon l’une des revendications 1 à 14, dans lequel au moins un filtre (54) est configuré pour capter les fumées issues de la cautérisation de tissus d’organes.

16. Dispositif (50) selon l’une des revendications 1 à 15, dans lequel au moins un filtre (54) est configuré pour capter au moins une partie de l’humidité du gaz en circulation dans le dispositif.

17. Dispositif (50) selon l’une des revendications 1 à 16, qui comporte un filtre (56) configuré pour capter les particules émises par le moteur (71 , 82) en mouvement, en aval du moteur.

18. Dispositif (50) selon l’une des revendications 1 à 17, qui comporte une amenée (1 16) de liquide, un tube rigide (1 10) pour endoscope (1 17) muni d’une entrée de gaz (123), un embout (1 1 1 , 1 12) configuré pour entourer l’extrémité distale d’un endoscope (1 17), l’embout comportant un moyen (130, 131 ) de distribution de liquide sur une fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope, le gaz et le liquide parcourant sous forme de fluide multiphasique le tube rigide d’endoscope jusqu’à la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

19. Dispositif (50) selon la revendication 18, dans lequel l’amenée de liquide comporte une connexion (124) pour seringue.

20. Dispositif (50) selon, l’une des revendications 18 ou 19, dans lequel l’amenée (1 16) de liquide comporte un réservoir muni d’un piston rotatif.

Description:
DISPOSITIF PORTATIF DE CIRCULATION DE GAZ ENTRE TROCARTS ET ACCESSOIRE POUR

ENDOSCOPE

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un dispositif portatif de circulation de gaz entre trocarts et un accessoire pour endoscope.

Elle s’applique notamment au domaine de la chirurgie mini-invasive pratiquée sous endoscopie, par exemple la coelioscopie, la thoracoscopie, l’arthroscopie et l’otorhinolaryngologie.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

La coelioscopie, appelée également laparoscopie, est une technique d'endoscopie médicale utilisée pour le diagnostic (coelioscopie proprement dite) ou l'intervention chirurgicale (cœliochirurgie) sur la cavité abdominale. L'instrument utilisé, appelé endoscope, est composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage et d'une caméra vidéo retransmettant l'image sur un écran.

Des techniques comparables ont été développées en chirurgie thoracique (la thoracoscopie), en orthopédie (l'arthroscopie), en chirurgie viscérale, en gynécologie et en urologie.

La notion d’endoscope recouvre aussi les fibroscopes, endoscopes dans lesquels l’image est formée par un faisceau de fibres optiques.

La cœlioscopie consiste à accéder à la cavité abdominale sans ouvrir la paroi abdominale. Elle est possible grâce à plusieurs artifices :

un endoscope est introduit dans la cavité abdominale à travers un trocart traversant une cicatrice que le chirurgien pratique dans l’ombilic. L'endoscope est relié à un écran que le chirurgien regarde en opérant,

du dioxyde de carbone (CO2) est ensuite introduit dans la cavité abdominale. La pression positive exercée par ce gaz soulève la paroi abdominale, créant ainsi un espace entre la paroi et les viscères où le chirurgien peut regarder et où il peut introduire ses instruments pour opérer et

des trocarts sont enfin introduits à travers la paroi ainsi soulevée, par lesquels le chirurgien va passer des instruments de 5 à 12 mm de diamètre pour opérer (pinces, ciseaux, instruments de coagulation et de suture, etc.).

Le choix du dioxyde de carbone se justifie par sa présence dans le corps humain, par le fait que les tissus sont capables de l'absorber et que le système respiratoire peut l'évacuer. Il n'est également pas inflammable, ce qui est important car des instruments électrochirurgicaux sont fréquemment utilisés.

Ainsi, au cours d’une opération de cœliochirurgie, on met sous pression de gaz carbonique l’intérieur de l’abdomen du patient. L’extrémité du tube optique de l’endoscope est insérée dans une incision formée dans la peau du patient et observe le champ opératoire. Des instruments chirurgicaux sont insérés par d’autres incisions et sont manipulés dans le champ optique de l’endoscope, ce qui permet au chirurgien de visualiser le champ opératoire sur un écran vidéo. Cependant, l’atmosphère étant à environ 37 °C et saturée en humidité alors que l’endoscope forme un pont thermique avec l’atmosphère extérieure, à environ 20 °C, de la buée se forme sur la lentille frontale de l’endoscope. De plus, des liquides ou des morceaux de graisses ou d’organe peuvent être projetées sur cette lentille frontale pendant l’opération. Dans les deux cas, la qualité de la visualisation est réduite et l’équipe chirurgicale est obligée de sortir l’endoscope pour en nettoyer la lentille frontale dans du sérum physiologique.

Outre la perte de temps, et l’obligation de prolonger l’anesthésie du patient, chaque insertion supplémentaire de la tête de l’endoscope dans l’abdomen augmente les risques de contamination du patient.

Par ailleurs, lors de cautérisation électrique de tissus d’organes, une fumée se dégage dans la cavité et gêne la vision du chirurgien. Face à ce problème, certains chirurgiens ouvrent la valve d’évacuation de l’un des trocarts pour évacuer la fumée. Cependant, cette fumée cancérigène, en s’échappant dans le bloc opératoire, peut indisposer, voire nuire à la santé du personnel médical qui y est présent et, dans une moindre mesure, du patient.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, la présente invention vise un dispositif portatif et autonome de circulation de gaz entre trocarts pendant une opération chirurgicale, qui comporte :

- au moins un tube d’amenée muni d’une connexion d’aspiration configurée pour se connecter à une valve d’un trocart positionné sur une cavité du corps d’un patient,

- un moteur pour aspirer le gaz provenant d’au moins une connexion d’aspiration et refouler ce gaz dans au moins une connexion de sortie,

- une source d’énergie autonome pour alimenter le moteur,

- un interrupteur manuel pour commander l’alimentation du moteur par la source d’énergie autonome,

- au moins un tube de refoulement muni d’une connexion de sortie configurée pour se connecter à une valve de trocart positionné sur la cavité du corps du patient et/ou à une entrée d’accessoire d’injection de gaz sur la fenêtre optique en extrémité distale d’un endoscope inséré dans un trocart positionné sur la cavité du corps du patient et

- au moins un filtre placé sur le chemin du gaz en circulation dans le dispositif.

Grâce à ces dispositions, en reliant les connexions du dispositif à au moins un trocart, d’une part, et à un trocart ou un accessoire d’endoscope, d’autre part, et en mettant l’interrupteur en position fermée, le moteur provoque l’aspiration de l’atmosphère de la cavité abdominale, son filtrage par le filtre, et sa réinjection dans la cavité abdominale.

Le chirurgien peut donc, à tout moment, provoquer l’évacuation des fumées se trouvant dans la cavité abdominale, sans consommer de gaz provenant d’un réservoir, par simple appui sur l’interrupteur, voire nettoyer la fenêtre optique d’un endoscope. Les fumées sont captées par le filtre, ce qui évite leur dispersion dans le bloc opératoire et la mise en danger de la santé des personnes qui y sont présentes. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un boîtier de moteur comportant le moteur, la source d’énergie autonome, l’interrupteur manuel, des connexions pour les tubes d’amenée et de refoulement et, éventuellement, au moins un filtre, le boîtier comportant :

- une première partie comportant au moins le moteur,

- une deuxième partie comportant au moins des connexions pour les tubes d’amenée et de refoulement et une roue ou hélice de pompe rotative positionnée entre les tubes d’amenée et de refoulement et

- des moyens d’attache, détachables sans outil, de la première partie à de la deuxième partie, lesdits moyens d’attache comportant un coupleur reliant un arbre du moteur à un arbre de la roue ou de l’hélice.

Grâce à ces dispositions, la source d’énergie autonome, par exemple des piles ou une batterie peut être récupérée pour retraitement et le moteur peut être reconditionné pour être placé dans un boîtier destiné à une opérations chirurgicale future. La pollution induite par l’opération chirurgicale est ainsi fortement réduite.

Dans des modes de réalisation :

- le coupleur est un coupleur mécanique comportant un engrenage,

- le coupleur est un coupleur magnétique,

- la source d’énergie autonome est intégrée à la première partie,

- la source d’énergie autonome est en contact mécanique avec la première et avec la deuxième partie,

- la première partie comporte, de plus, un interrupteur qui commande le fonctionnement du moteur,

- la deuxième partie comporte un logement pour la première partie,

- la deuxième partie prend la forme d’un boîtier étanche muni d’un couvercle monté sur une base, boîtier dont l’étanchéité est obtenu par emboîtement,

- la deuxième partie comporte une membrane souple de transmission d’une pression manuelle exercée par un utilisateur, à un interrupteur de commande du moteur,

- le dispositif comporte, de plus, un chargeur pour recharger la source d’énergie autonome et/ou

- le chargeur comporte un logement pour la première partie et des plots électriques sur lesquels appuient deux contacts électriques de la première partie en liaison électrique avec la source d’énergie autonome, lorsque la première partie est insérée dans le logement du chargeur.

Dans des modes de réalisation, la source d’énergie autonome et le moteur sont configurés pour assurer un débit constant tout le long d’une opération d’une durée de 10 heures.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, au moins une pompe manuelle d’accélération de vitesse de gaz sur au moins un tube de refoulement de gaz.

Grâce à ces dispositions, en cas de besoin, par exemple dans les cas de cautérisation délicates ou extrêmes et dans des zones étroites d’intervention, l’utilisation de la pompe manuelle permet d’accélérer la circulation de gaz dans la zone considérée. Dans des modes de réalisation, au moins un filtre est configuré pour capter les fumées issues de la cautérisation de tissus d’organes.

Dans des modes de réalisation, au moins un filtre est configuré pour capter les au moins une partie de l’humidité du gaz en circulation dans le dispositif.

Grâce à chacune de ces dispositions, non seulement les fumées sont retirées de la cavité abdominale mais le taux d’humidité y est diminué, ce qui réduit les risques de condensation sur ou en regard de la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un filtre configuré pour capter les particules émises par le moteur en mouvement, en aval du moteur.

Grâce à ces dispositions, les particules émises par l’effet des frottements dans le moteur sont captées avant de risquer de pénétrer dans la cavité abdominale.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte une amenée de liquide, un tube rigide pour endoscope muni d’une entrée de gaz, un embout configuré pour entourer l’extrémité distale d’un endoscope, l’embout comportant un moyen de distribution de liquide sur une fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope, le gaz et le liquide parcourant sous forme de fluide multiphasique le tube rigide d’endoscope jusqu’à la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

Grâce à ces dispositions, que l’entrée de gaz provienne d’un réservoir de gaz ou du refoulement du gaz aspiré dans la cavité abdominale, le chirurgien peut nettoyer la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope en cours d’opération chirurgicale sans extraire l’endoscope du trocart qui l’introduit dans la cavité abdominale.

Le chirurgien peut ainsi nettoyer la fenêtre optique, par exemple la lentille frontale de l’endoscope, en la recouvrant de liquide, par exemple du sérum physiologique. Il devient donc inutile, ou rarement nécessaire, de sortir la tête de l’endoscope du corps du patient lorsqu’une salissure s’est déposée sur la fenêtre optique. La durée d’une intervention chirurgicale et le risque de contamination sont donc réduits. Le liquide est projeté sur la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope par le gaz de transport.

Dans des modes de réalisation, l’amenée de liquide comporte une connexion pour seringue.

Dans des modes de réalisation, l’amenée de liquide comporte un réservoir muni d’un piston rotatif.

Grâce à chacune de ces dispositions, un dispositif léger permet l’injection de liquide, typiquement du sérum physiologique.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite dans un but explicatif et nullement limitatif en regard du dessin annexé, dans lequel :

la figure 1 représente une vue en perspective, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention,

la figure 2 représente une vue en coupe de l’implantation du dispositif illustré en figure 1 , la figure 3 représente une vue en coupe du dispositif implanté illustré en figure 2, lors de la circulation régulière de gaz,

la figure 4 représente une vue en coupe du dispositif implanté illustré en figure 2, lors de la circulation accélérée de gaz,

les figures 5 à 7 représentent trois vues en perspective d’un premier mode de réalisation d’un boîtier de moteur utilisable dans un dispositif illustré en figures 1 à 4,

les figures 8 et 9 représentent deux coupes du boîtier illustré en figures 5 à 7, la figure 10 représente, en perspective, une vue éclatée du boîtier illustré en figures 5 à 9, la figure 1 1 représente, en coupe, un moyen de fixation amovible d’un moteur dans un boîtier de moteur,

la figure 12 représente, en perspective, une vue éclatée d’un boîtier de filtre, la figure 13 représente, en coupe, un boîtier de filtre,

la figure 14 illustre, sous forme d’un logigramme, des étapes de fonctionnement du dispositif illustré en figures 1 à 13,

la figure 15 représente, en perspective, un deuxième mode de réalisation du dispositif objet de l’invention,

la figure 16 représente, en perspective, un tube d’endoscope en cours d’assemblage autour d’un endoscope,

la figure 17 représente une circulation de gaz dans le mode de réalisation illustré en figures 15 et 16,

la figure 18 représente, en coupe, la circulation de fluide multiphasique dans un tube d’endoscope,

les figures 19 à 24 représentent, en perspective ou en coupe, des embouts de tube d’endoscope,

la figure 25 représente, sous forme de logigramme, des étapes d’implantation et d’utilisation du mode de réalisation de l’accessoire objet de l’invention illustré en figures 18 à 24 et de l’endoscope le supportant,

les figures 26 à 32 représentent deux coupes, trois vues en perspective, une vue de côté, une vue de dessus d’un deuxième mode de réalisation d’un boîtier de moteur utilisable dans un dispositif illustré en figures 1 à 4 et

les figures 33 et 34 représentent, en perspective, un chargeur de la partie réutilisable du boîtier illustré en figures 26 à 32.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE RÉALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. On note, dès à présent, que les figures ne sont à l’échelle.

On observe, en figure 1 , un dispositif portatif 50 de circulation de gaz entre trocarts objet de l’invention, qui comporte, en suivant le sens de déplacement du gaz carbonique :

un connecteur (d’aspiration) pour trocart 52, un filtre à fumées et capteur d’humidité 54 monté sur un tube souple 53, un module autonome 51 de mise en circulation du gaz carbonique à moteur, un tube souple 55,

un filtre 56 à particules pouvant provenir du moteur du module 51 (particules provenant de la liaison rotor stator et/ou de colle de 0,5 micron à un micron de diamètre),

un clapet anti-retour 57, monté sur un tube 58,

une pompe manuelle 59 permettant d’exsuffler et d’insuffler rapidement du gaz carbonique,

un tube souple 60 se terminal par un connecteur (de sortie) pour trocart 61 .

Les différents éléments du dispositif sont décrits avec plus de détail en regard des figures suivantes.

Comme illustré en figure 2, pendant les opérations en coelioscopie, un minimum de trois trocarts 62, 63 et 64 sont présents dans la cavité 66 du patient, en triangulation. Les trocarts 62 et 63 permettent le maintien de l’étanchéité du circuit et le passage des instruments tels que des pinces bipolaires, monopolaires, et autres. Le trocart 64 reçoit un endoscope 65. Dans l’exemple d’utilisation illustré en figure 2, le dispositif est relié aux trocarts 62 et 63 et l’insufflateur de gaz carbonique (non représenté) est relié au trocart 64. L’insufflation de gaz carbonique depuis l’insufflateur permet de maintenir une pression comprise entre 12 et 15 mm de mercure dans la cavité 66.

Les trocarts (ici, les trocarts 62 et 63) non raccordés au tuyau d’insufflation ont leur vanne fermée.

L’endoscope 65, rigide ou flexible, comporte une caméra. Les caméras utilisées ont un angle de 0° et 30° et un diamètre de 5mm et 10mm. Elles sont utilisées suivant la zone d’intervention et sa complexité.

Le dispositif 50 permet de maintenir la cavité 66, un pneumopéritoine, stable tout en évitant la formation de condensation sur l’optique de l’endoscope 65, et en évacuant et filtrant les fumées pendant les opérations en coelioscopie.

La figure 3, qui reprend les éléments illustrés en figure 2 montre la circulation de gaz carbonique. Depuis le trocart d’insufflation 64, dans la cavité 66 du patient et dans le dispositif 50.

La figure 4, qui reprend les éléments des figures 2 et 3, montre l’effet d’une pression sur la pompe manuelle 59 : un surcroît de gaz carbonique est insufflé dans la cavité 66 du patient, par l’intermédiaire du trocart 63.

Les figures 5 à 7 représentent le module autonome 51 de mise en circulation du gaz carbonique. Ce module 51 comporte une entrée de gaz 67 et une sortie de gaz 68 entre lesquelles une flèche 69 indique le sens de circulation du gaz.

Le module 51 est muni d’un capot avec bouton d’ouverture 77 permettant la récupération du bloc de piles (ou batteries rechargeables) et du moteur, en vue de recyclage des piles et du reconditionnement du moteur. Les pièces du module 51 sont assemblées par collage et par emboîtage pour le capot afin de récupérer le moteur et le bloc batteries en fin d’intervention. Le module 51 comporte des fixations amovibles sans outil pour le moteur et la source d’énergie autonome (les piles). Un interrupteur manuel 70 permet le déclenchement et l’arrêt du fonctionnement du module 51 et de la circulation de gaz carbonique dans le dispositif 50.

Les coupes du module 51 représentées en figures 8 (interrupteur 70 en position fermée) et 9 (interrupteur 70 en position ouverte) montrent les constituant d’un mode de réalisation particulier. Le boîtier du module 51 comporte le capot supérieur, une pièce intermédiaire, ou châssis 76 et une pièce inférieure 75 de liaison avec les tubes.

Le moteur 71 , par exemple de type à courant continu sans brosse ou « brushless » (par exemple de marque Maxon, marque déposée, et de référence DCX1 DL EB), est monté, par l’intermédiaire d’un filetage permettant son démontage, à travers un silent bloc de réduction des vibrations et des bruits, sur un écrou 78 de fixation. Ainsi, par simple rotation, on démonte le moteur 71 et on l’extrait du module 51 . L’arbre 73 du moteur 71 se termine par une roue ou une hélice 74 selon que la pompe est rotative centrifuge ou rotative axiale, respectivement.

Le bloc batteries amovible 72 est, par exemple, de type lithium avec contact moteur par cosse et fils non soudés. Leur voltage est, par exemple, de 3,6 volts permettant une circulation de gaz carbonique avec un débit de 0,3 à 0,9 m 3 /h pendant une durée de dix heures. Par exemple, la capacité du bloc batterie amovible 72 est entre six et neuf Ah.

On retrouve ces différents éléments en figure éclatée 10, auxquels s’ajoutent les lamelles 79 et 80 de l’interrupteur 70.

On observe, en figure 1 1 , un autre mode de réalisation du module autonome 81 de mise en circulation du gaz carbonique. Ce module 81 vise à obtenir une étanchéité parfaite entre le circuit de gaz carbonique, dans la pièce inférieur 85 et le carter 86 d’un moteur 82. A cet effet, ce moteur 82 entraîne un coupleur magnétique 89, qui entraîne un arbre 83 portant une roue ou une hélice 84, entre une entrée de gaz 87 et une sortie 88 de gaz.

Le moteur 82 est monté sur un silent bloc. Le moteur ou le silent bloc présente un filetage permettant l’extraction du moteur 82 par simple rotation. Le maintien de l’arbre 83 évite les flexions et déviations de la roue ou l’hélice 84, grâce à la présence d’un roulement à billes ou tout autres types de roulement.

Le coupleur magnétique est, par exemple, un coupleur magnétique discoïde asynchrone qui permet de transmettre la puissance mécanique (vitesse et couple) sans contact. La transmission de couple se fait par interaction de champs magnétiques dans un entrefer. L’entrefer se définit comme étant un espace entre deux pièces magnétiques dans lequel le champ magnétique n’est pas déformé, le matériau d’entrefer peut être de l’air ou un matériau amagnétique et si possible non conducteur électrique (plastique). Ainsi, on peut placer une paroi étanche en plastique dans l’entrefer d’un coupleur magnétique et réaliser une parfaite étanchéité entre la zone moteur et la zone roue ou hélice. On met préférentiellement en œuvre une architecture discoïde, plus compacte qu’une architecture cylindrique eu égard des encombrements disponibles pour ce système portatif.

Concernant les coupleurs magnétiques synchrones à aimants permanents et les coupleurs magnétiques asynchrones, une rondelle de métal est suffisante côté roue ou hélice et pour la simplicité des pièces (pas d’aimants ni de colles susceptibles de dégazées dans l’environnement CO 2 ) et la facilité de démarrage (boucle ouverte). La technologie asynchrone ne nécessite pas de procédure particulière de démarrage progressif, tandis que pour la technologie synchrone c’est le cas.

Dans la vue éclatée de la figure 12 et dans la vue en coupe de la figure 13, on observe les constituants d’un filtre 54 de fumées et d’humidité. D’une entrée de gaz 90 jusqu’à une sortie de gaz 96, se trouve successivement un flasque 91 , un joint plat 92, un double filtre 93 HEPA (High Efficiency Particulate Air pour air particule à haute efficacité) et ULPA (Ultra Low Pénétration Air pour air à pénétration ultra faible) ou 0,5 microns avec surface filtrante adéquate pour arrêter les particules de 0,2 microns. Une insertion de capteurs d’humidité est réalisée entre le flasque 91 et les filtres 93, ces filtres 93 évitant la circulation de morceaux des capteurs dans le circuit de gaz. Un joint plat 94 et un flasque 95 portant la sortie de gaz 96 complètent le filtre 54. Les capteurs d’humidité peuvent être composés de gel de silice, de chlorure de calcium, de charbon actif, ou de coton à forte absorption.

L’utilisation du dispositif exposé en regard des figures 1 à 13 comporte, d’abord, l’étape 101 connue de l’homme du métier de pose des trocarts et de l’endoscope, par exemple comme illustré en figures 2 à 4. Au cours d’une étape 102, on branche un insufflateur et on le met en fonctionnement pour gonfler la cavité du patient. Au cours d’une étape 103, on positionne le dispositif et on commence l’opération chirurgicale. Au cours d’une étape 104, on met en fonctionnement le module de circulation de gaz du dispositif. Cette mise en fonctionnement peut être permanente, pendant toute la durée de l’opération ou temporaire, par exemple à chaque fois que de la fumée est dégagée ou que de l’humidité provoque de la condensation sur la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope.

Après la fin de l’opération 105, on arrête le module de circulation. Au cours d’une étape 106, on retire l’endoscope et les trocarts ainsi que le dispositif objet de l’invention. Au cours d’une étape 107, on extrait le moteur et le bloc de piles du module de circulation.

On observe, en figure 15, un accessoire et une utilisation particulière du dispositif objet de l’invention. On observe, en figure 15, dans le sens de circulation du gaz, un tube 1 13, le module 51 , un tube 1 14 débouchant sur la base d’un tube rigide d’endoscope 1 10 se terminant par un embout d’injection droit 1 1 1 ou incliné 1 12. Un doseur 1 16 permet l’injection d’une dose de liquide, typiquement du sérum physiologique dans le tube rigide 1 10. Un tube 1 15 relie un insufflateur (non représenté) à une entrée de gaz de la base du tube rigide 1 10. Dans la circulation de gaz, le module 51 est précédé d’un filtre 54 (non représenté). Préférentiellement, un filtre 56, un clapet anti-retour 57 et une pompe manuelle 59 sont positionnés entre le module 51 et la base du tube rigide 1 10 d’endoscope.

La figure 16 illustre l’insertion d’un endoscope 1 17, connu de l’homme du métier, dans le tube rigide 1 10 d’endoscope. L’endoscope présente, à son extrémité proximale, une tête de caméra assurant la liaison électronique avec un écran de visualisation, une connexion de source de lumière, perpendiculaire à l’axe général de l’endoscope et, à son extrémité distale, une fenêtre optique avec sortie de lumière. Le tube d’endoscope présente un diamètre interne laissant du jeu autour de l’endoscope 1 17 afin qu’une circulation de fluide biphasique (gaz et liquide) puisse s’y produire. Cette circulation de fluide biphasique apporte le liquide jusqu’à la fenêtre optique frontale de l’endoscope 1 17. On observe, en figure 16, sur la base 126 du tube 1 10 d’endoscope, un connecteur 123 pour le tube 1 14 (voir figure 15), un connecteur pour un insufflateur et un connecteur 124 pour une insertion de liquide par une seringue. Ces différentes entrées mènent au conduit multiphasique constitué entre le tube 1 10 d’endoscope et l’endoscope 117. La fixation étanche 125 assure le maintien du tube 1 10 d’endoscope sur l’endoscope 1 17 par rotation d’une molette qui écrase un joint étanche.

La figure 17 représente, avec des flèches, la circulation de gaz dans le dispositif illustré en figures 15 et 16.

Du fait de l’entrée de gaz, un fluide multiphasique parcours le tube 1 10 d’endoscope autour de l’endoscope 1 17, comme illustré en figure 18, jusqu’à l’embout 1 1 1 (figures 19, 20 et 24) ou 1 12 (figures 21 à 23).

Le tube d’endoscope 1 10 illustré en figure 18 est réalisé par extrusion de matière plastique. Le CO 2 ainsi que le sérum physiologique circulent tout autour de l’endoscope 1 17à l’intérieur du tube d’endoscope 1 10. La section de passage du CO 2 et du sérum physiologique permet, par exemple, un débit maximum de 14 L/min.

Les embouts illustrés en figures 19 à 24 existent en deux références. L’embout 1 1 pour les endoscopes à 0°, figures 19, 20 et 24, et l’embout 1 12 pour les endoscopes à 30°, figures 21 à 23. Ces embouts 1 1 1 et 1 12 comportent des micro-canaux 130 permettant le passage du CO 2 et du sérum physiologique. Les canaux 130 sont dimensionnés de façon à permettre un débit minimal de passage, par exemple de 6 L/min. Ils se terminent par des congés 131 pour réduire les pertes de charges et projeter le gaz carbonique et le sérum physiologique sur la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope 1 17.

Comme illustré en figure 25, pour mettre en oeuvre l’accessoire pour endoscope illustré en figures 18 à 24, au cours d’une étape 280, on insère l’extrémité distale de l’endoscope dans le tube 110 d’endoscope. Au cours d’une étape 281 , on positionne l’accessoire, en effectuant une traction sur le tube 1 10 d’endoscope et une poussée sur le tube jusqu’à ce que l’embout soit en butée sur la fenêtre optique.

Au cours d’une étape 282, on injecte du gaz sous pression dans la paroi abdominale et on insère l’endoscope dans un trocart prépositionné sur un patient et une fiole ou une seringue sans aiguille dans le support. L’entrée de gaz du manchon reçoit ensuite, en permanence, du gaz carbonique sous pression

En cas de salissure ou de buée sur la face avant de la fenêtre optique, au cours d’une étape 283, on injecte du liquide physiologique avec la fiole ou la seringue.

Au cours d’une étape 284, le liquide nettoie la fenêtre optique, comme exposé ci-dessus.

On répète les étapes 283 et 284 aussi souvent que nécessaire pendant l’intervention chirurgicale, éventuellement en changeant de fiole ou de seringue.

A la fin de l’intervention chirurgicale, au cours d’une étape 285, on retire l’accessoire de l’endoscope.

Au cours d’une étape 286, on nettoie l’accessoire ou on le jette et on nettoie l’endoscope. Dans le deuxième mode de réalisation, l’accessoire objet de l’invention permet d’aspirer par effet venturi, avec le CO2, le sérum physiologique présent dans un volume stocké pour nettoyer la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope et la maintenir propre. Cependant pour la thoracoscopie, l’arthroscopie, et l’otorhinolaryngologie, on n’utilise pas de CO2 mais l’accessoire permet de nettoyer la fenêtre optique en extrémité distale de l’endoscope en fermant le circuit de CO2 et en utilisant uniquement l’accès pour le sérum physiologique ou le premier mode de réalisation de l’accessoire.

On observe, en figures 26 en configuration fermée et en figure 27 en configuration ouverte, deux coupes d’un deuxième mode de réalisation d’un boîtier de moteur 301 . Ce boîtier de moteur 301 comporte une première partie 31 1 , 321 monobloc comportant au moins un moteur d’entraînement 302. Préférentiellement, la première partie 31 1 , 321 comporte aussi un interrupteur 310 qui commande le fonctionnement du moteur, comme illustré en figures 26 et 27. Dans la variante représentée en figures 26, 28 à 32 et 34, cette première partie 31 1 comporte aussi une source d’énergie autonome 305, préférentiellement un accumulateur électrique. Dans la variante illustrée en figure 27, la source d’énergie autonome 325 est en dehors de la première partie 321 . Dans les deux variantes, le boîtier 301 comporte une deuxième partie 314 dans laquelle la première partie 31 1 , 321 vient se loger. La deuxième partie comporte au moins des connexions 306, 307 pour les tubes de refoulement et d’amenée, respectivement, et une roue ou hélice 303 de pompe rotative positionnée entre les tubes d’amenée et de refoulement. Dans le deuxième mode de réalisation, pour loger la première partie 31 1 , 321 , la deuxième partie 314 prend la forme d’un boîtier étanche muni d’un couvercle 313 monté sur une charnière 304, boîtier dont l’étanchéité est obtenu par verrouillage d’une serrure 308. Une membrane souple 312 assure la transmission d’une pression manuelle exercée par un utilisateur à l’interrupteur 310.

Des moyens d’attache, détachables sans outil, de la première partie 31 1 , 321 à de la deuxième partie 314 comporte un coupleur 309, 309a, 309b reliant un arbre du moteur 302 à un arbre de la roue ou de l’hélice 303. Ces moyens d’attache comporte aussi le couvercle 313, la charnière 304 et la serrure 308 dans le mode de réalisation illustré dans les figures 26 à 32. Dans des variantes (non représentées), les moyens d’attache ne comportent pas de charnière, le couvercle 313 s’emboîtant dans la base 314, la serrure étant constituée par la solidarisation de formes complémentaires, par clip ou enfoncement.

Dans ce mode de réalisation, le coupleur 309 est constitué d’un engrenage mécanique comportant une partie mâle 309a solidaire de l’arbre du moteur et une partie 309b solidaire de l’arbre de la roue ou hélice 303. La partie mâle 309a présente une forme de tête de tournevis, par exemple cruciforme, et la partie femelle 309b présente la forme d’une tête de vis correspondante.

En variante (non représentée), la partie mâle est solidaire de l’arbre de la roue ou hélice et la partie femelle est solidaire de l’arbre du moteur. Dans une autre variante, le coupleur prend la forme d’un cardan, avec deux pièces munies de dents. Dans une autre variante (non représentée), le coupleur est magnétique, comme exposé plus haut. Dans des variantes (non représentée) non préférentielles, la première partie n’est pas enfermée dans la deuxième partie. Ces variantes imposent des contraintes de stérilisation supplémentaires à la première partie. Dans des variantes, telles que la variante de la figure 27, la source d’énergie autonome 325 est maintenue en position et en contact électrique avec la première partie par la fermeture des moyens d’attache solidarisant les première et deuxième parties.

Comme illustré en figures 28, pour mettre en oeuvre le boîtier de moteur 301 , l’utilisateur ouvre le couvercle 313 de la deuxième partie 314. On reconnaît, en figure 28, le filtre 56, un tube 317 de refoulement de gaz, un tube 316 d’amenée de gaz depuis la sortie 306 jusqu’au filtre 56 et un tube d’amenée de gaz 315 jusqu’à l’entrée de gaz 307. Puis, comme illustré en figure 29, l’opérateur assemble les premières et deuxième partie et, éventuellement la source d’énergie autonome 325. Dans le mode de réalisation illustré en figure 26, l’opérateur insère la première partie 31 1 dans la deuxième partie 314, par translation verticale. Une fois la première partie insérée en butée dans la deuxième partie (figure 30) , l’opérateur referme le couvercle 313 et verrouille la fermeture (figure 31 en vue de côté et 32 en vue de dessus). Eventuellement, un joint d’étanchéité parcours la liaison entre le couvercle 313 et la base de la deuxième partie 314. Une fois l’opération chirurgicale achevée, l’opérateur réalise les étapes inverses et sépare la première partie, réutilisable et la deuxième partie, à usage unique.

Un chargeur 323, illustré en figures 33 et 34, permet de recharger la source d’énergie autonome 315. Ce chargeur 323 est relié au réseau par un câble électrique 321 et une fiche 322. Ce chargeur comporte un logement pour la première partie 31 1 et deux plots électriques qui présentent une différence de potentiel de basse tension (par exemple 5 ou 15 Volts), sur lesquels appuient deux contacts électriques (non représentés) de la première partie 31 1 en liaison électrique avec la source d’énergie autonome 315 lorsque la première partie 31 1 est insérée dans le chargeur 323 (figure 34).

Dans les modes de réalisation représentés en figures 26 à 32, la première partie 31 1 , 321 constitue une capsule réutilisable non stérile et la deuxième partie 314 constitue un module stérile à usage unique. Comme on le comprend, les éléments les plus onéreux et potentiellement les plus polluants ou complexes à recycler ne sont pas incorporés à la deuxième partie 314, ce qui réduit les coûts de d’utilisation et de recyclage du boîtier de moteur 301 . Entre deux opérations, la première partie est nettoyée, désinfectée et rechargée.

Bien que la description ci-dessus expose plus particulièrement l’accessoire objet de l’invention, l’invention porte aussi sur un endoscope comportant un embout configuré pour entourer une fenêtre optique distale du tube optique de l’endoscope, ledit embout comportant un moyen de distribution de liquide sur cette fenêtre optique et un canal d’amenée du liquide jusqu’au moyen de distribution. Le canal est, préférentiellement, intégré à la paroi du tube optique de l’endoscope, comme les fibres d’éclairage de la scène observée.