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Title:
PORTABLE DIAGNOSTIC DEVICE IN THE FORM OF A CYLINDRICAL HOUSING, AND USES THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/205014
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a portable device for diagnosing pathogens (viruses, bacteria, microorganisms, etc.) by rapidly detecting their nucleic acids in a biological sample to be tested. The invention also relates to the uses of the diagnostic device of the invention and to implementation methods.

Inventors:
TABELING PATRICK (FR)
GARNERET PIERRE (FR)
MARTIN ELIAN (FR)
COZ ETIENNE (FR)
BRIENT-LITZLER ELODIE (FR)
MANUGUERRA JEAN-CLAUDE (FR)
VANHOMWEGEN JESSICA (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/059330
Publication Date:
October 14, 2021
Filing Date:
April 09, 2021
Export Citation:
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Assignee:
PARIS SCIENCES ET LETTRES (FR)
ECOLE SUPERIEURE PHYSIQUE & CHIMIE IND VILLE DE PARIS (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
International Classes:
B01L3/00; B01L7/00
Domestic Patent References:
WO2018138139A12018-08-02
WO2010109445A12010-09-30
WO1999028038A11999-06-10
Foreign References:
US8652407B12014-02-18
US4769333A1988-09-06
US20190111423A12019-04-18
Other References:
S. VELLA ET AL.: "Measuring markers of liver function using a micropatterned paper device designed for blood from a fingerstick", ANALYTICAL CHEMISTRY, vol. 84, 2012, pages 2883 - 2891
J. LINNES ET AL.: "Paper based molecular diagnostic for Chlamydia trachomatis", RSC ADVANCES, vol. 4, 2014, pages 42245 - 42251
L. MAGRO ET AL.: "Paper microfluidics for nucleic acid amplification testing (NAAT) of infectious diseases", LAB ON A CHIP, vol. 14, 2017, pages 2347 - 2371
L. MAGRO ET AL.: "Paper-based RNA détection and multiplexed analysis for Ebola virus diagnostics", SCIENTIFIC REPORTS, vol. 7, 2017, pages 1347, XP055725767, DOI: 10.1038/s41598-017-00758-9
LIN YU ET AL.: "Rapid colorimetric détection of COVID-19 coronavirus using a reverse tran-scriptional loop-mediated isothermal amplification (RT-LAMP) diagnostic plat-form", ILACO
PENG, X. ET AL.: "A nonfluorescent, broad-range quencher dye for Fôrster resonance energy transfer assays", ANALYTICAL BIOCHEMISTRY, vol. 388, no. 2, 2009, pages 220 - 228, XP026051992, DOI: 10.1016/j.ab.2009.02.024
BOOM ET AL.: "Rapid and simple method for purification of nucleic acids", JOURNAL OF CLINICAL MICROBIOLOGY, vol. 28, no. 3, 1990, pages 495 - 503
LAMB, L. E.BARTOLONE, S. N.WARD, E.CHANCELLOR, M. B.: "Rapid détection of novel coronavirus/Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) by reverse transcription- loop-mediated isothermal amplification", PLOS ONE, vol. 15, no. 6, 2020, pages e0234682
LAMB, L. E.BARTOLONE, S. N.TREE, M. O.CONWAY, M. J.ROSSIGNOL, J.SMITH, C. P.CHANCELLOR, M. B.: "Rapid détection of Zika virus in urine samples and infected mosquitos by reverse transcription-loop-mediated isothermal amplification", SCIENTIFIC REPORTS, vol. 8, no. 1, 2018, pages 1 - 9
GARNERET, P.COZ, E.MARTIN, E.MANUGUERRA, J. C.BRIENT-LITZLER, E.ENOUF, V.TABELING, P.: "Performing point-of-care molecular testing for SARS-CoV-2 with RNA extraction and isothermal amplification", PLOS ONE, vol. 16, no. 1, 2021, pages e0243712
Attorney, Agent or Firm:
GROSSET-FOURNIER, Chantal et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide, et

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15) et la zone réactionnelle (12) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, et

se positionner, par une rotation, sur la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique.

2. Dispositif de diagnostic (1) selon la revendication 1 dans lequel le passage de la susdite deuxième position à la susdite première position se fait par une rotation inverse de celle permettant le passage de la susdite première position à la susdite deuxième position.

3. Dispositif de diagnostic (1) selon la revendication 1 ou 2 dans lequel le matériau absorbant (15) est disposé dans un réceptacle qui est positionné soit sur la surface supérieure du disque inférieur, soit intégré dans la masse de ce dernier, et ledit matériau absorbant (15) est de préférence en mesure de contenir un volume d’au moins 1 ml_.

4. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une des revendications précédentes dans lequel le matériau absorbant (15) est dans un matériau choisi parmi : un tampon absorbant en cellulose, de la fibre de verre ou bourre de coton et un tampon absorbant utilisable pour un test immuno-chromatographique.

5. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une des revendications précédentes dans lequel la membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques est dans un matériau choisi parmi : la cellulose, la silice et la fibre de verre.

6. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel les au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles sont dans un matériau choisi parmi : la fibre de verre (contenant ou non un liant adjuvant) et la cellulose.

7. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel au moins une zone réactionnelle (12) comprend au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique.

8. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel ladite au moins une zone réactionnelle (12) comprend au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, la première (13a ou 13b) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique et la seconde (13b ou 13a) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester.

9. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le rapport diamètre sur hauteur du dispositif étant compris de 5 à 30.

10. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel lesdites rotations sont guidées par un système de rainure(s) et d’ergot(s).

11. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes comprenant :

au moins deux unités de détection (4) qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même rayon du disque supérieur, ou

au moins deux unités de détection (4) qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même arc de cercle du disque supérieur.

12. Dispositif de diagnostic (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes comprenant en outre des moyens, notamment :

au moins une pince capable de saisir ledit dispositif et d’appliquer une pression permettant de bloquer et de serrer le disque supérieur sur le disque inférieur, ladite pression assurant l’herméticité et l’étanchéité du dispositif, et équipée d’un système chauffant apte à être positionné au droit de la ou des zones réactionnelles du dispositif évitant la création d’un gradient de température sur la ou les zones réactionnelles à chauffer.

13. Utilisation du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 pour détecter in vitro au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester.

14. Utilisation selon la revendication 13 pour détecter in vitro une infection virale et en particulier pour détecter in vitro une infection virale au SARS-CoV-2.

15. Procédé de détection in vitro d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester, ledit procédé étant mis en œuvre à l’aide du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique selon l’une quelconque des revendications 1 à 12 et ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. extraire les acides nucléiques de l’échantillon biologique à tester sur une membrane (8) biologiquement compatible d’une unité de détection (4) ; b. tourner le disque supérieur (3) pour positionner ladite membrane (8) biologiquement compatible au droit de la zone réactionnelle (12) de cette unité de détection et la recouvrir en partie ou en totalité ; c. éluer les acides nucléiques pour les faire passer de ladite membrane (8) biologiquement compatible aux au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatible de cette unité de détection (4) ; d. tourner le disque supérieur (3) pour revenir à la position initiale ; et e. amplifier puis détecter si une amplification d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique a eu lieu.

16. Procédé de fabrication du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. fabriquer les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; b. disposer au moins une membrane (8) biologiquement compatible, au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, au moins un matériau absorbant (15) et au moins un filtre optique (11 ) ; et c. assembler les disques supérieur (3) et inférieur (5).

17. Dispositif de diagnostic portable (31) en forme de boîtier cylindrique comprenant deux disques (33, 35) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre autour de leurs centres (O) et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (33) comprenant :

- au moins une ouverture (52a, 52b) réceptrice d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane de capture (38) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (53), l’ouverture réceptrice (52a, 52b) et cette fenêtre (53) étant écartées angulairement d’un angle au centre ( a) d’au moins 30°,

un disque inférieur (35) comprenant :

- un matériau absorbant (45) apte à contenir un volume de liquide, et

- au moins une capsule (62) disposée, de façon amovible, dans un logement (56) de celui-ci et qui comprend une zone réactionnelle comprenant au moins une et de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, l’ouverture réceptrice (52a, 52b), la fenêtre (53), le matériau absorbant (45) et la zone réactionnelle formant une unité de détection telle que, par une rotation, le disque supérieur (33) puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection, son ouverture réceptrice (52a, 52b) se trouve au droit de son matériau absorbant (45), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (53) se trouve au droit de sa zone réactionnelle,

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection, son ouverture réceptrice (52a, 52b) se trouve au droit de sa zone réactionnelle et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, et

se positionner, par une rotation, sur la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection, sa fenêtre (53) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle.

18. Dispositif de diagnostic (31) selon la revendication 17 caractérisé en ce que le disque inférieur (35) comporte une fenêtre de séchage (58), notamment de forme radiale, disposée entre le logement (56) de la capsule (62) et le matériau absorbant (45), préférentiellement au même écart angulaire (a/2) de ces deux éléments, cette fenêtre de séchage (58) étant disposée de façon telle que, par une rotation, le disque supérieur (33) puisse passer de la susdite première position à cette position intermédiaire dans laquelle, pour la susdite unité de détection, son ouverture réceptrice (52a, 52b) se trouve au droit de cette fenêtre de séchage (58).

19. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une des revendications 17 ou 18 caractérisé en ce que le logement apte à recevoir la capsule (62) est en forme d’une fente radiale (56) ouverte sur l’extérieur, dans laquelle ladite capsule est insérable par coulissement.

20. Dispositif de diagnostic (31) selon la revendication 19 caractérisé en ce que la capsule (62) comporte une première partie (62a) apte à être insérée dans la fente radiale (56) et une seconde partie formant un couvercle d’obturation (62b) de la première partie, ces deux parties étant éventuellement rattachées par des moyens de liaison (62c).

21. Dispositif de diagnostic (31) selon la revendication 20 caractérisé en ce que ladite première partie (62a) et ladite seconde partie (62b) est de type transparent, et notamment ladite première partie (62a) ou ladite seconde partie (62b) est teintée de couleur jaune.

22. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 21 caractérisé en ce que la capsule (62) est constituée de polypropylène, notamment de grade alimentaire.

23. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 22 caractérisé en ce que l’ouverture (52a, 52b) réceptrice de l’échantillon biologique à tester est disposée au fond d’un bossage creux (50), et comporte un entonnoir amovible (49) pourvu d’au moins une ouverture située au droit de l’ouverture réceptrice (52a, 52b), cet entonnoir (49) étant encastrable sur le bossage creux (50).

24. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 23 caractérisé en ce que le matériau absorbant (45) est soit disposé dans une cuvette (59) de la surface supérieure du disque inférieur (35), soit intégré dans la masse de ce dernier, ledit matériau absorbant (45) ayant un volume de rétention d’au moins 1 ml_.

25. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 25 caractérisé en ce que le matériau absorbant (45) est constitué d’un matériau choisi parmi : un tampon absorbant en cellulose, de la fibre de verre ou bourre de coton et un tampon absorbant utilisable pour un test immuno-chromatographique.

26. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 25 caractérisé en ce que l’une des deux faces en regard de l’un des disques (33) comporte une rainure (51) coaxiale au disque et partiellement circulaire dont les extrémités déterminent un angle au centre (b) dont la valeur, en coopération avec un téton (60) de l’autre disque (35), définissent des butées de position extrêmes des deux disques dans les deux susdites première position et deuxième position.

27. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 26 caractérisé en ce que la membrane de capture (38) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques est réalisée dans un matériau choisi parmi : la cellulose, la silice et la fibre de verre.

28. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 27 caractérisé en ce que les au moins une et de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) d’amplification biologiquement compatibles sont réalisées dans un matériau choisi parmi : la fibre de verre (contenant ou non un liant adjuvant) et la cellulose.

29. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 28 caractérisé en ce que au moins une zone réactionnelle comprend au moins une de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique.

30. Dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 17 à 29 caractérisé en ce que ladite au moins une zone réactionnelle comprend au moins deux pastilles (43a, 43b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, la première (43a ou 43b) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique et la seconde (43b ou 43a) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester.

31. Utilisation du dispositif de diagnostic (31) portable en forme de boîtier cylindrique selon l’une quelconque des revendications 17 à 30 pour détecter in vitro au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester.

32. Utilisation selon la revendication 31 pour détecter in vitro une infection virale et en particulier pour détecter in vitro une infection virale au SARS-CoV-2.

33. Procédé de détection in vitro d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester, ledit procédé étant mis en oeuvre à l’aide du dispositif de diagnostic (31) portable en forme de boîtier cylindrique selon l’une quelconque des revendications 17 à 30 et ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. extraire les acides nucléiques de l’échantillon biologique à tester sur une membrane de capture (38) biologiquement compatible d’une unité de détection ; b. tourner le disque supérieur (33) pour positionner ladite membrane de capture (38) biologiquement compatible au droit de la zone réactionnelle de cette unité de détection et la recouvrir en partie ou en totalité ; c. éluer les acides nucléiques pour les faire passer de ladite membrane de capture (38) biologiquement compatible aux au moins une de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) biologiquement compatible de cette unité de détection ; d. tourner le disque supérieur (33) pour revenir à la position initiale.

34. Dispositif dispenseur (20) destiné à mettre en oeuvre de façon automatisée un dispositif de diagnostic (31) suivant l’une des revendications 17 à 30 caractérisé en ce qu’il comporte un boîtier récepteur (23, 24) recevant :

un dispositif de diagnostic (31), des moyens d’entraînement en rotation (88) du disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) de ce dispositif de diagnostic (31 ),

des moyens de gestion (72) du positionnement relatif de ses deux disques (33, 35),

des moyens de rinçage (76, 78, 80) de la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b),

des moyens d’élution (82, 84, 86a, 86b) de la au moins une membrane de capture (38).

35. Dispositif dispenseur (20) selon la revendication 34 caractérisé en ce que les moyens de gestion comportent une alimentation (70) délivrant l’énergie à un étage de puissance (74) sous le contrôle d’une électronique de commande (72).

36. Dispositif dispenseur (20) selon la revendication 35 caractérisé en ce que l’électronique de commande (72) assure le pilotage d’un moteur (88), notamment un moteur pas à pas, apte à positionner de façon séquentielle le disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) successivement dans la susdite première position, dans la susdite position intermédiaire, dans la susdite deuxième position et dans la susdite première position.

37. Dispositif dispenseur (20) selon l’une quelconque des revendications 34 à 36 caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de séchage (58) de la membrane de capture (38).

38. Dispositif dispenseur (20) selon la revendication 37 caractérisé en ce que les moyens de séchage comprennent une fente radiale (58) traversant le disque inférieur (35) et qui est positionnée de façon telle sur celui-ci qu’elle se trouve au droit de la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b) lorsque les disques supérieur (33) et inférieur (35) sont dans la susdite position intermédiaire et éventuellement des moyens de soufflage au travers de ladite fente radiale (58).

39. Dispositif dispenseur (20) selon l’une quelconque des revendications 34 à 38 caractérisé en ce que les moyens de rinçage comportent au moins un réservoir (78) de produit liquide, notamment de l’éthanol et notamment de l’éthanol à 70%, permettant d’injecter, au moyen d’au moins une pompe (76), notamment une pompe doseuse, et au moins une buse (80), une quantité dudit produit, notamment de l’ordre de 400 mI_, dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b).

40. Dispositif dispenseur (20) selon l’une quelconque des revendications 34 à 39 caractérisé en ce que les moyens d’élution comportent au moins un réservoir (84) de produit éluant, notamment une solution salée, permettant d’injecter, au moyen d’au moins une pompe (82), notamment une pompe doseuse, et au moins une buse et préférentiellement deux buses (86a, 86b), une quantité dudit produit, notamment de l’ordre notamment de 30 pL à 50 pl_, dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b).

41. Procédé de mise en oeuvre d’un dispositif dispenseur (20) selon l’une des revendications 34 à 40, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes dans lesquelles l’électronique de commande (72) assure successivement :

(les disques étant dans la susdite première position), l’activation de la au moins une pompe (76) afin d’injecter, par la au moins une buse (80), de l’éthanol contenu dans le au moins un réservoir d’éthanol (78) dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b) dans une quantité de l’ordre notamment de 400 mI_,

le positionnement relatif des disques supérieur (33) et inférieur (35) dans la susdite deuxième position,

l’injection, dans cette deuxième position, par au moins une buse et préférentiellement deux buses (86a, 86b), du produit éluant contenu dans le au moins un réservoir (84) dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b) en une quantité de l’ordre notamment de 30 pl_ à 50 mI_,

le retour dans la susdite première position relative des disques supérieur (33) et inférieur (35).

42. Procédé selon la revendication 41 caractérisé en ce que l’électronique de commande (72), lorsque le disque supérieur (33) quitte la susdite première position pour la susdite deuxième position :

assure le positionnement relatif des disques supérieur (33) et inférieur (35) dans la susdite position intermédiaire,

commande un arrêt dans cette position, pendant un temps de séchage de la membrane de capture (38) biologiquement compatible, notamment compris entre quelques secondes et quinze minutes.

43. Système de test caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de diagnostic (31) selon l’une quelconque des revendications 20 à 34 et un dispositif dispenseur (20) selon l’une quelconque des revendications 34 à 40.

44. Dispositif détecteur (21) destiné à assurer la détection des acides nucléiques contenus dans un échantillon biologique par exemple recueilli dans un dispositif de diagnostic (31) selon l’une des revendications 17 à 30 et mis en oeuvre dans un dispositif dispenseur (20) selon l’une des revendications 34 à 40, ce dispositif détecteur (21) comportant un boîtier (91) comportant :

une platine (93) creusée d’une série d’alvéoles (89) destinées à recevoir des capsules (62),

des moyens de chauffage de ces capsules (62),

des moyens de détection d’une fluorescence de ces capsules (62),

des moyens de gestion du processus de traitement (94, 95, 96).

45. Dispositif détecteur (21) selon la revendication 44 caractérisé en ce que les moyens de gestion du processus comprennent une alimentation (94) assurant la fourniture en énergie à un étage de puissance (96) sous le contrôle d’une électronique de commande (95).

46. Dispositif détecteur (21) selon l’une des revendications 44 ou 45 caractérisé en ce que les moyens de chauffage des capsules (62) sont constitués de résistances chauffantes (97) préférentiellement disposées sous chacune des capsules (62) et aptes à porter ces dernières à une température notamment de l’ordre de 65°C.

47. Dispositif détecteur (21 ) selon l’une des revendications 44 à 46 caractérisé en ce que les moyens de détection de fluorescence comprennent des moyens d’éclairage, notamment constitués par des diodes électroluminescentes (LED) (98), qui sont disposées sous les capsules (62) et par un filtre jaune disposé au-dessus de celles-ci.

48. Dispositif détecteur (21) selon la revendication 47 caractérisé en ce que le filtre jaune est constitué par le couvercle (92) du boîtier (91 ).

49. Procédé de mise en oeuvre d’un dispositif détecteur (21) selon l’une des revendications 44 à 48 caractérisé en ce qu’il comporte les étapes dans lesquelles :

l’utilisateur dispose une ou plusieurs capsules dans les empreintes (89) de la platine (93) du dispositif détecteur (21),

l’électronique de commande (95) active le chauffage des résistances (97) disposées sous la ou les capsules (62) que l’on vient d’introduire dans le dispositif détecteur (21 ) à une valeur d’environ 65°C,

l’électronique de commande (95) maintient cette température sous la ou lesdites capsules pendant une durée d’environ 45 minutes, l’électronique de commande (95) baisse ensuite la température appliquée à la ou auxdites capsules à une valeur d’environ 25°C,

l’électronique de commande émet alors un signal, notamment un signal sonore, signalant la fin du traitement pour cette ou ces capsules et allume sous cette ou ces dernières une lumière de couleur bleue,

l’utilisateur dispose alors sur la ou les susdites capsules traitées un filtre de couleur jaune et notamment le couvercle (92) transparent et teinté en jaune, afin de détecter la fluorescence éventuelle,

l’utilisateur retire alors la ou les capsules traitées du dispositif détecteur (21 ).

50. Système de diagnostic caractérisé en ce qu’il comprend un système de test selon les revendications 17 à 30 et 34 à 40 et un dispositif détecteur selon les revendications 44 à 48.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF DE DIAGNOSTIC PORTABLE EN FORME DE BOITIER CYLINDRIQUE ET SES UTILISATIONS

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un dispositif portable pour effectuer le diagnostic d’agents pathogènes (virus, bactéries, microorganismes, etc.) en détectant rapidement leurs acides nucléiques dans un échantillon biologique à tester. La présente invention concerne également les utilisations du dispositif de diagnostic de l’invention et les procédés qu’il permet de mettre en œuvre.

CONTEXTE DE L’INVENTION

Les tests d’amplification des acides nucléiques (NAAT - Nuclear Acid Amplification Test) détectent, par amplification, les acides nucléiques dans l’échantillon infecté. Les NAAT ont la capacité de détecter les agents pathogènes dès les premiers jours de l’infection, c’est-à-dire bien avant le développement de la réponse immunitaire. La technique se caractérise par de grandes sensibilités (10 - 100 particules) et d’excellentes spécificités, dues à une étape d’hybridation d’amorce. En raison de ses performances, le NAAT basé sur la PCR ( Polymerase Chain Reaction) est considéré, sans conteste, comme la référence dans le domaine.

Bien qu’extrêmement utile, l’inconvénient des NAAT basés sur la PCR est le coût et l’utilisation d’équipements complexes. De nombreux instruments commerciaux sont désormais disponibles dans le commerce (ThermoFisher ® , Roche ® , Genexpert ® , etc.). Cependant, le coût de l’équipement varie de 30 k € à 200 k €. Dans un grand nombre cas, ils ont besoin de personnes hautement qualifiées, et d’espaces propres et contrôlés en température et humidité pour exécuter les tests. Un tel équipement est situé dans un nombre limité d’endroits, d’hôpitaux et de laboratoires, nécessitant, dans la plupart des cas, le transport des échantillons pour être analysés, ou le transport des patients pour atteindre ces endroits, avec des risques de contamination importants. Ainsi, le coût et la complexité du NAAT basé sur la PCR entravent la possibilité d’effectuer des quantités massives de tests, ou le limitent à des pays riches. En France, au début de l’épidémie de COVID-19 liée au virus SARS-CoV-2, en France, quelques milliers de tests ont été effectués chaque jour, un chiffre à comparer aux dizaines de milliers de personnes infectées. Il a fallu beaucoup de temps et de ressources pour passer à 10 - 20000 tests par jour, courant avril 2020, le nombre étant encore insuffisant. Dans le cas de de cette maladie, certains pays comme la Corée du Sud ont mis en oeuvre une approche de test importante, qui, couplée à l’isolement des patients positifs, a entraîné une diminution significative de la propagation du pathogène. Cependant, le déploiement de tests massifs nécessite une logistique coûteuse et complexe, qui ne peut être facilement déployée dans les pays à revenus moyen ou modeste.

Au cours des dernières années, avec l’avènement des technologies d’amplification isotherme ( Rolling Circle Amplification [RCA], Loop Mediated Amplification [LAMP], Recombinase Polymerase Amplification [RPA], etc.), qui ne nécessitent pas de thermocyclage pour amplifier les acides nucléiques, un nouveau domaine de recherche s’est ouvert, suscitant l’espoir de réaliser des NAAT sur site, en utilisant des appareils beaucoup plus simples et moins chers que les plateformes PCR. Aujourd’hui, il existe une vingtaine de techniques d’amplification isotherme (A. Niemz, T.Ferguson, D. Boyle. “Point of care nucleic acid testing for infectious diseases", Trends in biotechnology, 29, 240, 2011.). Parmi eux, l’amplification isotherme LAMP, qui fonctionne à 65°C, doit être mise en valeur, en raison de ses performances, en termes de taux d’amplification (deux fois plus rapides que la PCR), de sensibilité et de spécificité (similaire à la PCR), ainsi que de grandes quantités d’ADNc (Acide DésoxyriboNucléique complémentaire) produites pendant la réaction, facilitant la lecture. Récemment, ont été réalisés des NAAT basés sur RPA et LAMP, le plus souvent inspirés par les idées développées, ces dernières années, dans le domaine de la « microfluidique papier » (S. Vella et al., “Measuring markers of liver function using a micropatterned paper device designed for blood from a fingerstick”, Analytical Chemistry, vol. 84, pp. 2883-2891, 2012 ; J. Linnes et al., “Paper based molecular diagnostic for Chlamydia trachomatis, RSC Advances, vol. 4, pp. 42245-42251, 2014 ; L. Magro et al., “Paper microfluidics for nucleic acid amplification testing (NAAT) ofinfectious diseases’’, Lab on a Chip, 14, 2347-2371, 2017 ; L. Magro étal., “Paper-based RNA détection and multiplexed analysis for Ebola virus diagnostics" , Scientific Reports 7, 1347, 2017). Sans dégradation de qualité, ces tests remplacent la technique de la PCR, en termes de simplicité, de compacité et de coûts, ce qui la rend portable, utilisable dans les cabinets médicaux. Cependant, en pratique, les types de tests existant ne permettent pas de développer ces utilisations en « Point of Care », ou « de terrain », pour différentes raisons (pas de lyophilisation des produits, pas d’extraction d’ARN, système compliqué à utiliser pour le personnel médical, instrumentalisation environnante trop complexe, etc.).

BREF APERÇU DE L’INVENTION

En réponse aux besoins sanitaires actuels (i.e. pandémie COVID-19) et futurs, les inventeurs ont développé un nouveau dispositif de diagnostic portable et facilement déployable à grande échelle permettant le diagnostic d’agents pathogènes (virus, bactéries, microorganismes, etc.) basé sur la détection des acides nucléiques. Ce nouveau dispositif permet de mettre en oeuvre des tests rapides, fiables et sûrs, et permet également de tester un ou plusieurs échantillons. Par ailleurs, ce nouveau dispositif, qui peut être à usage unique et/ou jetable, présente l’avantage d’être peu coûteux et utilisable localement. Ainsi et grâce au dispositif de diagnostic de l’invention, les diagnostics pourraient s’effectuer chez le médecin, au service d’urgence de l’hôpital, sur le lieu de travail, dans les pharmacies ou même à domicile.

Un des premiers objets de l’invention est donc un dispositif de diagnostic portable en forme de boîtier cylindrique. Un second objet de l’invention concerne les différentes utilisations possibles du dispositif de diagnostic l’invention. Un autre objet de l’invention concerne les procédés facilement réalisables par un utilisateur, lesquels permettent le diagnostic rapide d’agents pathogènes (virus, bactéries, microorganismes, etc.) de manière fiable et sûre. Un autre objet de l’invention concerne également les procédés de fabrication du dispositif de diagnostic de l’invention.

LISTE DES FIGURES

Les figures suivantes illustrent l’invention, sans pour autant en limiter sa portée.

La Figure 1 représente une vue en perspective du dispositif de diagnostic de l’invention.

(1) dispositif de diagnostic ; (3) disque supérieur ; (5) disque inférieur ; (8) membrane ; (12) zone réactionnelle et (13a et 13b) pastilles.

La Figure 2 représente une vue de dessus schématique du dispositif de diagnostic de l’invention.

(3) disque supérieur ; (8) membrane ; (9) fenêtre et (13a et 13b) pastilles.

La Figure 3 représente une vue de dessous schématique du dispositif de diagnostic de l’invention lorsque celui-ci comprend un évidement.

(5) disque inférieur ; (6) évidement et (13a et 13b) pastilles.

La Figure 4 représente une vue en perspective éclatée du dispositif de diagnostic de l’invention illustré Figures 1, 2 et 3.

(1) dispositif de diagnostic ; (3) disque supérieur ; (5) disque inférieur ; (7) ouverture réceptrice ; (8) membrane ; (9) fenêtre ; (11) filtre optique ; (13a et 13b) pastilles et (15) matériau absorbant.

La Figure 5 représente une vue en coupe brisée verticale du dispositif de diagnostic de l’invention suivant la ligne V-V (A) de la Figure 2 (i.e. sans évidement au niveau du disque inférieur (5)) et (B) de la Figure 3 (i.e. avec évidement au niveau du disque inférieur (5)).

(1) dispositif de diagnostic ; (3) disque supérieur ; (5) disque inférieur ; (6) évidement ; (7) ouverture réceptrice ; (8) membrane ; (9) fenêtre ; (10) matériau étanche ; (11 ) filtres optiques ; (13b) pastille et (15) matériau absorbant. La Figure 6 représente une vue de dessus en perspective d’une première variante de mise en œuvre du dispositif de diagnostic de l’invention permettant d’effectuer huit tests sur le même dispositif.

(2) bloc de diagnostic (triangle noir) ; (3) disque supérieur ; (4) unité de détection (arc de cercle blanc) ; (7) ouverture réceptrice et (9a et 9b) fenêtres.

La Figure 7 représente une vue de dessus en perspective d’une seconde variante de mise en œuvre du dispositif de diagnostic de l’invention permettant d’effectuer douze tests sur le même dispositif.

(3) disque supérieur ; (8) membranes ; (12a, 12b) zones réactionnelles et (13a et 13b) pastilles.

La Figure 8 représente une vue de dessous du disque supérieur du dispositif de diagnostic de l’invention, lequel comprend des éléments tridimensionnels d’aide au mouvement de rotation.

(3) disque supérieur ; (8) membranes ; (11) filtre optique ; (16) rainure ; (17) jupe et (18) glissière.

La Figure 9 représente une vue schématique des plans permettant d’imprimer le disque supérieur du dispositif de diagnostic de l’invention à l’aide d’une imprimante 3D. Les chiffres et nombres correspondent à des dimensions sont en millimètre (mm). La Figure 10 représente une vue schématique des plans permettant d’imprimer le disque inférieur du dispositif de diagnostic de l’invention à l’aide d’une imprimante 3D. Les chiffres et nombres correspondent à des dimensions sont en millimètre (mm).

La Figure 11 représente les données expérimentales obtenues dans l’Exemple 2. Dispositifs utilisés pour la détection d’ARN de DENV2 et de SARS-CoV-2 dans des échantillons biologiques (a) Dispositif pour la détection de DENV2, échantillon contenant de l’ARN DENV2 (échantillon positif). Barre noire : intensité de fluorescence du contrôle interne mesurée à t = 45 minutes après soustraction de la fluorescence initiale. Barre grise hachurée : intensité de fluorescence de la pastille RT-LAMP DENV2 mesurée à t = 45 min après soustraction de la fluorescence initiale (b) Dispositif pour la détection de DENV2, échantillon négatif. Barre noire : intensité de fluorescence du contrôle interne mesurée à t = 45 minutes après soustraction de la fluorescence initiale. Barre blanche : intensité de fluorescence de la pastille de réaction RT-LAMP DENV2 mesurée à t = 45 min après soustraction de la fluorescence initiale (c) image des pastilles DENV2, échantillon positif à gauche, négatif à droite. Photographie prise avec un smartphone (d) Dispositif pour la détection de SARS-CoV-2, échantillon contenant de l’ARN SARS-CoV-2 (échantillon positif). Barre noire : intensité de fluorescence du contrôle interne mesurée à t = 45 minutes après soustraction de la fluorescence initiale. Barre grise hachurée : intensité de fluorescence de la pastille RT-LAMP SARS-CoV-2 mesurée à t = 45 min après soustraction de la fluorescence initiale (e) Dispositif pour la détection de DENV2, échantillon négatif. Barre noire : intensité de fluorescence du contrôle interne mesurée à t = 45 minutes après soustraction de la fluorescence initiale. Barre blanche : intensité de fluorescence de la pastille RT-LAMP SARS-CoV-2 mesurée à t = 45 min après soustraction de la fluorescence initiale (f) images des pastilles SARS-CoV-2, échantillon positif à gauche, négatif à droite. Photographie prise avec un appareil photographique numérique.

La Figure 12 représente une vue schématique du dispenseur dans sa configuration fermée.

(20) dispenseur ; (23) socle ; (24) capot et (90) organe de commande.

La Figure 13 représente une vue schématique du dispenseur dans sa configuration ouverte.

(20) dispenseur ; (23) socle ; (24) capot ; (25) cavité circulaire ; (31) dispositif de diagnostic et (68) disque rotatif.

La Figure 14 représente une vue schématique éclatée du dispositif de diagnostic de l’invention.

(31) dispositif de diagnostic ; (33) disque supérieur ; (35) disque inférieur ; (43a et 43b) pastilles réactives ; (45) matériau absorbant ; (50) cavité ; (51) fente circulaire ; (52a) ouverture ; (53) fente radiale ; (54) trou central ; (62) capsule ; (62a) partie de la capsule apte à être insérée dans le dispositif de diagnostic ; (62b) couvercle ; axe r3 ; axe r’3 et axe yy’. La Figure 15 représente une vue schématique du dessus du disque supérieur (33) comprenant deux ouvertures.

(33) dispositif de diagnostic ; (50) cavité ; (51) fente circulaire ; (52a et 52b) ouvertures réceptrices ; (53) fente radiale ; (55) téton central ; largeur a ; axe r1 ; axe r3 ; angles a et b.

La Figure 16 représente une vue schématique du dessus du disque supérieur (33) comprenant une ouverture.

(33) dispositif de diagnostic ; (37) ouverture réceptrice ; (38) membrane de capture ; axe r1. La Figure 17 représente une vue schématique de l’intérieur du disque inférieur (35). (35) disque inférieur ; (54) trou central ; (56) fente radiale ; (57) moyens de préhension ; (58) fenêtre radiale ; (59) cuvette ; (60) téton ; largeur a’ ; axe r’1 ; axe r’2 ; axe r’3 et angle a/2.

La Figure 18 représente une vue schématique de la capsule dans sa configuration ouverte.

(43a et 43b) pastilles réactives ; (62) capsule ; (62a) partie de la capsule apte à être insérée dans le dispositif de diagnostic ; (62b) couvercle ; (62c) lien ; (64a, 64b et 64c) bossages creux et (66a, 66b et 66c) bossages creux.

La Figure 19 représente une vue schématique du disque inférieur (35) dans lequel la capsule (62), dans sa configuration ouverte, est insérée.

(35) disque inférieur ; (58) fenêtre radiale ; (59) cuvette ; (60) téton ; (62) capsule, axe r’2 et axe r’3.

La Figure 20 représente l’agencement du disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) lorsque le dispositif de diagnostic (31) est à la position 1. (33) disque supérieur ; (35) disque inférieur ; (52a et 52b) ouvertures réceptrices ;

(58) fenêtre radiale ; (59) cuvette ; axe r1 ; axe r2 ; axe r3 ; axe r’1 ; axe r’2 et axe r’3.

La Figure 21 représente l’agencement du disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) lorsque le dispositif de diagnostic (31) est à la position intermédiaire. (33) disque supérieur ; (35) disque inférieur ; (52a et 52b) ouvertures réceptrices ; (58) fenêtre radiale ; axe r1 ; axe r2 ; axe r3 ; axe r’1 ; axe r’2 et axe r’3.

La Figure 22 représente l’agencement du disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) lorsque le dispositif de diagnostic (31) est à la position 2.

(33) disque supérieur ; (35) disque inférieur ; (52a et 52b) ouvertures réceptrices ; (56) fente radiale ; axe r1 ; axe r2 ; axe r3 ; axe r’1 ; axe r’2 et axe r’3.

La Figure 23 représente schématiquement un type d’agencement mis en œuvre dans un dispenseur (20).

(20) dispenseur ; (23) socle ; (24) capot ; (31) dispositif de diagnostic ; (70) alimentation ; (72) électronique de commande ; (74) étage de puissance ; (76) première pompe doseuse ; (78) réservoir d’éthanol ; (80) buse ; (82) seconde pompe doseuse ; (84) réservoir d’éluant ; (86a et 86b) buses et (88) moteur.

La Figure 24 représente une vue schématique du dessus du détecteur (21) dans sa configuration ouverte.

(62) capsule ; (91) corps du détecteur ; (92) couvercle et (93) platine. La Figure 25 représente une vue schématique du dessus du détecteur (21) dans sa configuration fermée.

(62) capsule ; (89) alvéole ; (91) corps du détecteur et (93) platine.

La Figure 26 représente schématiquement un type d’agencement mis en œuvre dans un détecteur (21). (94) alimentation ; (95) électronique de commande ; (96) étage de puissance ; (97) résistances chauffantes et (98) diodes.

La Figure 27 représente un schéma de fonctionnement en série avec n capsules du dispositif de diagnostic de l’invention en combinaison avec un système de détection comprenant l’utilisation conjointe d’un dispenseur et d’un détecteur. La Figure 28 représente les données expérimentales obtenues dans l’Exemple 3.

Détection d’ARN de SARS-CoV 2 dans des échantillons artificiels de salive et de fluide naso-pharyngés (panel fourni par la fondation X Prize dans le cadre de la XPrize rapid covid testing compétition). A. Signal fluorescent sur les pastilles d’amplification détectant le SARS-CoV-2, pour des échantillons naso- pharyngés extraits par le dispositif de l’invention. La limite de détection se situe autour de 5 copies génomiques/pL d’échantillon. B. Signal fluorescent sur les pastilles d’amplification détectant le SARS-CoV-2, pour des échantillons salivaires extraits par le dispositif de l’invention. La limite de détection se situe autour de 5 copies génomiques/pL d’échantillon.

DESCRIPTION DETAILLEE

L’invention consiste à coupler une unité d’extraction et une unité d’amplification/détection dans un dispositif portable, lequel comprend des réactifs lyophilisés in situ. Des exemples de ce dispositif et ses variantes sont illustrés sur les Figures 1 à 10 et 12 à 27.

Un premier aspect de l’invention concerne un dispositif de diagnostic portable en forme de boîtier cylindrique incluant des moyens :

d’extraction d’acides nucléiques (ADN et/ou ARN) d’un échantillon à tester,

d’amplification isotherme ( e.g . (RT)-LAMP, (RT)-LAMP-QUASR [Quenching of Unincorporated Amplification Signal Reporters ]) d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon à tester, et

de détection des amplicons si ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt est présente dans l’échantillon à tester.

Un premier mode de réalisation très général de l’invention suivant ce premier aspect concerne un dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11 ) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide, et

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15) et la zone réactionnelle (12) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, et

se positionner, par une rotation, sur la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique.

Tel que décrit, le passage de la susdite deuxième position à la susdite première position peut donc se faire soit par une rotation inverse de celle permettant le passage de la susdite première position à la susdite deuxième position, soit par une rotation dans le même sens que celle-ci. Avantageusement, celle-ci se fait par une rotation inverse, laquelle permet de revenir à la position initiale plus directement, par un chemin plus court, en évitant que la fenêtre (9) d’observation s’approche du matériau absorbant (15). L’invention concerne alors le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le passage de la susdite deuxième position à la susdite première position se fait par une rotation inverse de celle permettant le passage de la susdite première position à la susdite deuxième position. Autrement dit, un mode de réalisation avantageux très général de l’invention concerne un dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11 ) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°, en particulier d’un angle au centre compris de 30° à 320°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide, et

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15) et la zone réactionnelle (12) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, la disposition du matériau absorbant (15) étant telle que, lors de la rotation, la fenêtre (9) ne puisse pas venir au droit et en contact avec celui-ci, et

revenir, par une rotation inverse, à la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique, la disposition du matériau absorbant (15) étant telle que, lors de la rotation inverse, la fenêtre (9) ne puisse pas venir au droit et en contact avec celui-ci.

Un autre mode de réalisation très général de l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le disque inférieur (5) comprend en outre au moins un évidement (6) lequel est soit équipé d’un matériau étanche (10) intégré dans la masse du disque inférieur, soit apte à recevoir un matériau étanche (10) positionnable sur ledit évidement de façon amovible, et lequel est positionné au droit de ladite au moins une zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite au moins une zone réactionnelle (12).

Autrement dit, cet autre mode de réalisation général concerne le dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11 ) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide,

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins un évidement (6) lequel est soit équipé d’un matériau étanche (10) intégré dans la masse du disque inférieur, soit apte à recevoir un matériau étanche (10) positionnable sur ledit évidement de façon amovible, et lequel est positionné au droit de ladite au moins une zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite au moins une zone réactionnelle (12) ; l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15), la zone réactionnelle (12) et l’évidement (6) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, et

se positionner, par une rotation, sur la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique.

De la même façon, le passage de la susdite deuxième position à la susdite première position peut donc se faire soit par une rotation inverse de celle permettant le passage de la susdite première position à la susdite deuxième position, soit par une rotation dans le même sens que celle-ci. Avantageusement, cet autre mode de réalisation général concerne le dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11 ) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°, en particulier d’un angle au centre compris de 30° à 320°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide,

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et - au moins un évidement (6) lequel est soit équipé d’un matériau étanche (10) intégré dans la masse du disque inférieur, soit apte à recevoir un matériau étanche (10) positionnable sur ledit évidement de façon amovible, et lequel est positionné au droit de ladite au moins une zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite au moins une zone réactionnelle (12) ; l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15), la zone réactionnelle (12) et l’évidement (6) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, la disposition du matériau absorbant (15) étant telle que, lors de la rotation, la fenêtre (9) ne puisse pas venir au droit et en contact avec celui-ci, et

revenir, par une rotation inverse, à la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique, la disposition du matériau absorbant (15) étant telle que, lors de la rotation inverse, la fenêtre (9) ne puisse pas venir au droit et en contact avec celui-ci. Par « un dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique », on entend un dispositif sensiblement de la taille d’une main ( e.g . de 4,00 cm à 20,00 cm de diamètre, i.e. de 4, de 5, de 6, de 7, de 8, de 9, de 10, de 11 , de 12, de 13, de 14, de 15, de 16, de 17, de 18, de 19 ou de 20 cm) facilement préhensible et ergonomique. De par les matériaux choisis, celui-ci est peu coûteux à produire. Il est également léger ce qui facilite son utilisation. De plus et de par sa taille, celui-ci est également facilement transportable d’une pièce à l’autre, e.g. d’un laboratoire ou d’un hôpital. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel les disques supérieur (3) et inférieur (5) sont dans un matériau choisi parmi : l’acide polylactique (PLA) et le polycarbonate (C0-0-pPh-C(CH3) 2 -pPh-0) n ). En particulier, il convient de noter que les matériaux utilisées pour fabriquer ces disques peuvent être opaques ou transparents (i.e. laisse passer la lumière). Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus, le rapport diamètre sur hauteur du dispositif étant compris de 5 à 30. En particulier, le rapport diamètre sur hauteur du dispositif est compris de 5 à 10, de 10 à 15, de 15 à 20, de 20 à 25, de 25 à 30, de 10 à 20 ou de 15 à 25. En particulier, le rapport diamètre sur hauteur du dispositif est de 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29 ou 30.

Avantageusement, le dispositif de diagnostic (1) de l’invention comprend également des structures tridimensionnelles qui aident au guidage des rotations du disque supérieur sur le disque inférieur et vice versa, le rendant ainsi davantage ergonomique et encore plus facile d’utilisation. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel lesdites rotations sont guidées par un système de rainure(s) (16) et d’ergot(s), également appelé(s) taquet(s).

Alternativement, le diamètre des disques supérieur (3) et inférieur (5) peuvent être différents. Le système de rainure(s) et d’ergot(s) peut alors être remplacé ou complété par un système de jupe(s) (17) et de glissière(s) (18). Selon ce mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci- dessus dans lequel le disque supérieur (3) est plus grand que le disque inférieur (5) ou dans lequel le disque inférieur (5) est plus grand que le disque supérieur (3). En particulier, il convient de noter que la ou les jupe(s) sont disposées sur le disque le plus grand et la ou les glissière(s) (18) sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) pour guider les rotations du dispositif. Par conséquent, selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel lesdites rotations sont guidées un système de jupe(s) (17) et de glissière(s) (18).

Avantageusement, le dispositif de diagnostic (1) de l’invention comprend également des structures tridimensionnelles qui aident à l’assemblage des disques supérieur (3) et inférieur (5) l’un sur l’autre. Par exemple, le dispositif de diagnostic (1) de l’invention comprend un plot au centre du disque inférieur (5), ou du disque supérieur (3), lequel s’emboîte dans un évidement circulaire creusé (découpé) au centre du disque supérieur (3), ou du disque inférieur (5). Cela peut également être une bague (i.e. une pièce supplémentaire) sur laquelle viennent s’emboîter (se clipser) les disques supérieur (3) et inférieur (5), ladite bague comprenant des moyens permettant aux disques de tourner l’un sur l’autre (e.g. glissières, rainures, ergots ou taquets, etc.).

Avantageusement, le dispositif de diagnostic (1) de l’invention comprend également des pièces, moulées ou non avec (sur) les disques, permettant l’introduction de l’échantillon biologique à tester et des réactifs (ou tampons) sans perte de liquide.

Par « échantillon biologique à tester », on entend tout type d’échantillon biologique susceptible de contenir des acides nucléiques. Il peut s’agir de manière non- exhaustive de sang, d’urine, de sueur, de salive, de sécrétions de la sphère ORL (e.g. nez, oreilles, gorge), de liquide céphalo-rachidien, de liquide lymphatique, de liquide amniotique, etc. Il peut également s’agir de frottis naso-pharyngé, de frottis cervico-vaginal, etc. L’échantillon biologique à tester peut par ailleurs provenir d’un mammifère. En particulier, celui-ci provient d’un mammifère choisi parmi : l’Homme (i.e. enfant, adulte, femme et homme), les singes, les félins, les canins, les équidés, les cervidés, les bovins, les ovins et les volailles. De préférence, il s’agit d’un prélèvement humain.

Par « acides nucléiques », on entend l’acide désoxyribonucléique (ADN) et/ou l’acide ribonucléique (ARN). L’invention, de par sa configuration circulaire, permet également de façon avantageuse de réaliser l’élution des acides nucléiques, et l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques (ADN et/ou ARN) d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique au même endroit du dispositif évitant ainsi de trop nombreuses manipulations. De même, l’invention est configurée de sorte que la fenêtre (9) équipée d’un filtre optique (11 ) ne puisse jamais être au droit et en contact du matériau absorbant (15), dit tampon capillaire, évitant ainsi la contamination de la zone réactionnelle (12) par les absorbants pris dans le matériau absorbant (15).

Par « séquence d’acides nucléiques d’intérêt », on entend une séquence d’acides nucléiques présente dans le génome d’un pathogène (virus, bactérie, microorganisme, etc.) et dont la détection dans un échantillon biologique permet le diagnostic d’une pathologie. Il peut donc s’agir par exemple d’une séquence d’ADN contenu dans le plasmide génomique d’une bactérie (e.g. Salmonelle, Pseudomonas, Staphylococcus, Escherichia, Streptococcus, Hélicobacter, etc.) ou d’une séquence d’ARN contenu dans le transcriptome de ladite bactérie. Il peut également s’agir d’une séquence d’ADN et/ou d’ARN contenu dans le génome d’un virus (e.g. SARS-CoV-2, virus de la Dengue, virus de l’immunodéficience humaine [VIH], etc.). L’invention étant un dispositif de diagnostic, celui-ci permet de tester un échantillon biologique pour savoir s’il présente, par exemple, une infection (virale, bactérienne ou à un autre microorganisme, etc.), d’où l’expression « susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique ». Autrement dit, dans le contexte sanitaire actuel (i.e. pandémie COVID-19), le dispositif de diagnostic de l’invention permet de tester un patient, voire la population, pour savoir s’il présente (ou non) une infection (i.e. infection virale à SARS-CoV-2) et prendre les mesures adéquates (traitement médical, confinement, etc.). Par « séquence d’acides nucléiques d’intérêt », on entend également une séquence d’acides nucléiques présente dans le génome (ADN) ou le transcriptome (ARN) d’un mammifère (e.g. l’Homme) dont la présence serait en lien avec une prédisposition à une pathologie ou au diagnostic d’une pathologie. Le dispositif de diagnostic de l’invention tel que décrit offre donc l’avantage d’être polyvalent et de s’adapter facilement au diagnostic recherché et/ou au contexte sanitaire. Par « unité de détection », on entend l’ensemble minimal qui permet de mettre en œuvre le diagnostic d’un échantillon biologique à tester. Comme indiqué, celle-ci est pourvue :

d’une membrane (8) biologiquement compatible, laquelle reçoit l’échantillon biologique à tester, et laquelle permet d’extraire les acides nucléiques (ADN et/ou ARN) de l’échantillon à tester et de les retenir par affinité en présence des réactifs appropriés lorsqu’elle est au droit du matériau absorbant ;

d’un matériau absorbant (15), lequel recueille et stock les liquides qui passent au travers de la susdite membrane (8) ;

d’une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles aptes à permettre, après élution des acides nucléiques (ADN et/ou ARN) de la susdite membrane (8), l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique en présence de réactifs appropriés ;

d’une fenêtre (9) équipé d’un filtre optique (11) sur le disque supérieur (3) et apte à venir se positionner au droit de la zone réactionnelle (12) ; et

éventuellement d’un évidement (6) équipé d’un matériau étanche (10) sur le disque inférieur (5) au-dessous de la zone réactionnelle (12) et en particulier permettant à la lumière d’atteindre les au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b).

Par « fenêtre », on entend une ouverture découpée dans la matière du disque supérieur (3). Toutefois et afin d’assurer l’herméticité et l’étanchéité du dispositif de diagnostic (1) de l’invention, la ou les fenêtres sont munies d’un filtre optique (11). Ce filtre optique peut être positionné de façon amovible (e.g. film adhésif, clapet, volet etc.) ou être intégré dans la masse du disque supérieur (3), ou même placé sur un dispositif extérieur. Par « filtre optique », on entend un dispositif qui laisse passer tout ou partie du rayonnement lumineux et qui permet d’analyser le rayon lumineux en sortie du test. Ainsi, par « filtre optique » on désigne des matériaux ayant des propriétés optiques spécifiques (e.g. passe-bande, coupe-bande, passe-haut, passe- bas), des filtres colorés (e.g. gélatines photographiques, etc.), des dispositifs tels que des cubes optiques permettant la lecture d’un signal fluorescent. Par ailleurs et dans le cadre d’un test colorimétrique ou d’un test turbidimétrique (ou tout autre méthode de visualisation d’amplification) il peut s’agir d’un filtre aidant à la lecture du test. En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le filtre optique est choisi parmi : un filtre passe-bande, un filtre coupe- bande, un filtre passe-haut, un filtre passe-bas, de la gélatine photographique et un cube optique.

Par « évidement », on entend une ouverture découpée dans la matière du disque inférieur (5). Toutefois et afin d’assurer l’herméticité et l’étanchéité du dispositif de diagnostic (1) de l’invention, la ou les évidements sont munis d’un matériau étanche (10). Ce matériau étanche peut être positionné de façon amovible (e.g. film adhésif, clapet, volet etc.) ou être intégré dans la masse du disque inférieur (5), ou même placé sur un dispositif extérieur. Par « matériau étanche », on entend tout type de matériau plastique ou autre, imperméable et compatible avec les réactions d’amplification. Il peut être transparent et laisser passer la lumière dans le cadre d’une lecture de fluorescence par transmission. Celui-ci peut être également opaque dans le cadre d’une lecture colorimétrique ou d’une lecture de fluorescence par réflexion. L’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci- dessus dans lequel le matériau étanche est choisi parmi : un filtre passe-bande, un filtre coupe-bande, un filtre passe-haut, un filtre passe-bas, de la gélatine photographique et un cube optique.

Par « matériau absorbant », également appelé tampon capillaire ou éponge absorbante, on entend un matériau qui, au moment de l’extraction des acides nucléiques contenus dans l’échantillon à tester au niveau de la membrane (8) en présence des réactifs [également appelés tampons] appropriés, est capable d’absorber, de contenir et de stocker les liquides qui passent au travers de la membrane (8). Celui-ci, capable de contenir un volume d’au moins 1 mL (1 cm 3 ), peut par ailleurs être placé sur un réceptacle prévu pour l’accueillir. Ce matériau absorbant peut notamment être un tampon absorbant en cellulose, de la fibre de verre ou bourre de coton, tout autre matériau absorbant voire il peut s’agir par exemple d’un tampon absorbant utilisable pour un test immuno-chromatographique classique. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le matériau absorbant (15) est disposé dans un réceptacle qui est positionné soit sur la surface supérieure du disque inférieur, soit intégré dans la masse de ce dernier. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le matériau absorbant (15) est en mesure de contenir un volume d’au moins 1 ml_ (1 cm 3 ). Au sens de l’invention, « au moins 1 mL » s’entend d’un volume compris de 1 mL à 2 mL ou compris de 1 mL à 1,50 mL. « Au moins 1 mL » signifie également que le volume absorbable par le matériau absorbant (15) est de 1 mL; 1,10 mL ; 1 ,15 mL ; 1,20 mL ; 1,25 mL ; 1 ,30 mL ; 1 ,35 mL ; 1 ,40 mL ; 1 ,45 mL ; 1,50 mL ; 1,55 mL ; 1,60 mL ; 1,65 mL ; 1,70 mL ; 1,75 mL ; 1, 80 mL ; 1,85 mL ; 1,90 mL ; 1,95 mL ou de 2,00 mL. En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le matériau absorbant (15) est disposé dans un réceptacle qui est positionné soit sur la surface supérieure du disque inférieur, soit intégré dans la masse de ce dernier, et ledit matériau absorbant (15) est de préférence en mesure de contenir un volume d’au moins 1 mL. En particulier, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel le matériau absorbant (15) est choisi parmi : un tampon absorbant en cellulose, de la fibre de verre ou bourre de coton et un tampon absorbant utilisable pour un test immuno-chromatographique.

Par « membrane biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques ... en présence de réactifs appropriés », également appelée membrane de capture, on entend une membrane capable de recevoir un échantillon biologique à tester, de supporter l’ajout de réactifs (ou tampons) permettant l’extraction des acides nucléiques (ADN et/ou ARN) contenus dans ledit échantillon et de disposer de propriétés physico-chimiques capables de retenir (e.g. par affinité) les acides nucléiques extraits avant leur élution. Cette membrane peut notamment être en cellulose, en silice, en fibre de verre, ou en tout autre matériau poreux permettant la rétention physico-chimique des acides nucléiques. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques est dans un matériau choisi parmi : la cellulose, la silice et la fibre de verre. Par « pastilles biologiquement compatibles ... aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt ... en présence de réactifs appropriés », on entend des pastilles faites dans un matériau capable de recueillir les acides nucléiques (ADN et/ou ARN) extraits de l’échantillon biologique à tester après leur élution de la membrane (8). Ce matériau, perméable à la lumière, permet également, en présence des réactifs appropriés ( e.g . amorces, fluorophores, enzymes, dNTPs [désoxyribonucléoside triphosphate quelconques], etc.), de supporter et d’assurer l’amplification puis la détection visuelle (fluorescence, colorimétrie, etc.) d’au moins une séquence d’acides nucléiques susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester. Ces pastilles peuvent notamment être en fibre de verre (contenant ou non un liant adjuvant), en cellulose, ou en tout autre matériau poreux biocompatible ou rendu biocompatible par un traitement préalable. A noter également que ces pastilles sont adjacentes, i.e. côte à côte, tout en étant indépendantes, i.e. qu’elles ne se touchent pas évitant ainsi des contaminations entre pastilles adjacentes. De plus, ces pastilles par unité de détection sont au moins au nombre de une, de préférence au moins au nombre de deux, c’est-à-dire qu’une unité de détection peut comprendre, une, deux, trois, quatre, cinq ou six pastilles. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel les au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles sont dans un matériau choisi parmi : la fibre de verre (contenant ou non un liant adjuvant) et la cellulose.

Avantageusement, ces réactifs appropriés permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques (ADN et/ou ARN) peuvent être lyophilisés in situ à la surface (ou dans) les au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatible de la zone réactionnelle (12). La lyophilisation étant l’un des meilleurs moyens de conserver sur le long terme l’intégrité de ces réactifs, il est possible, après avoir fabriqué le dispositif de diagnostic (1 ) de l’invention, d’y lyophiliser ces réactifs. Le dispositif de diagnostic (1 ) de l’invention peut alors être préparé à l’avance à grande échelle, stocké sur le long terme et être déployé rapidement en cas de crise sanitaire. Il peut également être immédiatement utilisé après l’étape de lyophilisation décrite ci-dessus. Avantageusement, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1 ) tel que décrit ci-dessus dans lequel au moins une zone réactionnelle (12) comprend au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique.

Autrement dit, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11 ) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide,

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, et

- éventuellement au moins un évidement (6) lequel est soit équipé d’un matériau étanche (10) intégré dans la masse du disque inférieur, soit apte à recevoir un matériau étanche (10) positionnable sur ledit évidement de façon amovible, et lequel est positionné au droit de ladite au moins une zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite au moins une zone réactionnelle (12) ; l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15), la zone réactionnelle et éventuellement l’évidement (6) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, et

se positionner, par une rotation, sur la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique.

De la même façon, le passage de la susdite deuxième position à la susdite première position peut donc se faire soit par une rotation inverse de celle permettant le passage de la susdite première position à la susdite deuxième position, soit par une rotation dans le même sens que celle-ci. Avantageusement, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus comprenant deux disques (3, 5) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (3) comprenant :

- au moins une ouverture réceptrice (7) d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane (8) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (9) laquelle est soit équipée d’un filtre optique (11 ) intégré dans la masse du disque supérieur, soit apte à recevoir un filtre optique (11 ) positionnable sur ladite fenêtre de façon amovible, cette ouverture réceptrice (7) et cette fenêtre (9) étant écartées angulairement d’un angle au centre d’au moins 30°, en particulier d’un angle au centre compris de 30° à 320°,

un disque inférieur (5) comprenant :

- un matériau absorbant (15) apte à contenir un volume de liquide,

- au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, et

- éventuellement au moins un évidement (6) lequel est soit équipé d’un matériau étanche (10) intégré dans la masse du disque inférieur, soit apte à recevoir un matériau étanche (10) positionnable sur ledit évidement de façon amovible, et lequel est positionné au droit de ladite au moins une zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite au moins une zone réactionnelle (12) ; l’ouverture réceptrice (7), la fenêtre (9), le matériau absorbant (15), la zone réactionnelle et éventuellement l’évidement (6) formant une unité de détection (4) telle que, par une rotation, le disque supérieur puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de son matériau absorbant (15), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (9) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12),

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection (4), son ouverture réceptrice (7) se trouve au droit de sa zone réactionnelle (12) et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, la disposition du matériau absorbant (15) étant telle que, lors de la rotation, la fenêtre (9) ne puisse pas venir au droit et en contact avec celui-ci, et

revenir, par une rotation inverse, à la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection (4), sa fenêtre (9) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle (12), de façon à permettre l’amplification et la détection de la susdite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique, la disposition du matériau absorbant (15) étant telle que, lors de la rotation inverse, la fenêtre (9) ne puisse pas venir au droit et en contact avec celui-ci.

En particulier, ce mode de réalisation peut comprendre :

le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend deux pastilles, l’une (13a ou 13b) servant de pastille test et l’autre (13b ou 13a) servant de pastille contrôle négatif ; et/ou

le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend deux pastilles, l’une (13a ou 13b) servant de pastille test et l’autre (13b ou 13a) servant de pastille contrôle positif ; et/ou

le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend trois pastilles, l’une servant de pastille test et les deux autres servant de pastilles contrôle négatif et contrôle positif ; et/ou

le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend trois pastilles, deux servant de pastille test et la dernière servant de pastille contrôle négatif ou de pastille contrôle positif.

Par « pastille test », on entend une pastille biologiquement compatible sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester. De cette manière, si un signal positif est obtenu à l’issue du test alors l’échantillon contient ladite d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt et le diagnostic est positif (sous réserve des résultats obtenus sur la ou les pastilles contrôles). Autrement dit, dans le contexte sanitaire actuel (i.e. pandémie COVID-19), si un signal positif est obtenu sur cette pastille test, le patient présente une infection au SARS-CoV-2 et les mesures adéquates (traitement médical, confinement, etc.) peuvent être prises. Par ailleurs et dans l’hypothèse d’un dispositif de diagnostic (1) selon l’invention comprenant 3 pastilles dont 2 de test, chaque pastille test peut :

soit être préparée de sorte à permettre l’amplification et la détection de différentes séquences d'acides nucléiques d’intérêt d’une même cible ( e.g . 2 pastilles tests ciblant 2 régions différentes d'un même pathogène) ;

soit être préparée de sorte à permettre l’amplification et la détection de différentes séquences d'acides nucléiques d’intérêt de différentes cibles (e.g. 2 pastilles tests ciblant chacune une région spécifique de deux pathogènes différents l'un de l'autre).

Par « pastille contrôle négatif », on entend une pastille biologiquement compatible sur laquelle aucun des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est lyophilisé. On entend également une pastille biologiquement compatible sur laquelle un des éléments essentiel à l’amplification ou la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est pas lyophilisé. De cette manière, cette pastille à l’issue du test ne peut pas révéler positivement la présence d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt. Si cela se produit, le test est invalidé et doit être refait.

Par « pastille contrôle positif », on entend une pastille biologiquement compatible sur laquelle est lyophilisé in situ :

l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ou d’une autre séquence d’acides nucléiques ; et

ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt ou ladite autre séquences d’acides nucléiques.

De cette manière, cette pastille à l’issue du test doit révéler positivement la présence d’une séquence d’acides nucléiques. Si cela ne se produit pas, le test est invalidé et doit être refait. Avantageusement, il convient de noter que la séquence d’acides nucléiques révélée par le biais de la pastille contrôle positif et des réactifs lyophilisés in situ peut être dissociée (différente) de ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester. Par « pastille contrôle positif », on entend également et de façon alternative une pastille biologiquement compatible sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt dont on sait qu’elle est nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester. De cette manière, cette pastille à l’issue du test doit révéler positivement la présence de ladite autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt. Si cela ne se produit pas, le test est invalidé et doit être refait. A titre d’exemple et si l’échantillon biologique à tester correspond à de la salive d’origine humaine, sur la pastille contrôle positif peut être lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins un fragment du gène codant pour le complexe majeur d’histocompatibilité humain, i.e. un fragment du gène HLA. Aussi et si l’échantillon biologique à tester est d’origine humaine, par « au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt dont on sait qu’elle est nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester », on entend, par exemple, un fragment d’un gène de ménage ubiquitaire humain (i.e. transcrits et présents en quantité importante dans toutes les cellules) et présentant peu de variabilité interindividuelle. Des exemples courant de tels gènes de ménages sont : b- actine humaine, Rnase-P humaine, ARN ribosomal humain (18S par exemple).

Parmi ces modes de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend :

une pastille test (13a ou 13b) sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ; et

une pastille contrôle négatif (13b ou 13a) sur laquelle : o aucun des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est lyophilisé ; ou o un des éléments essentiel à l’amplification ou la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est pas lyophilisé.

Parmi ces modes de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend :

une pastille test (13a ou 13b) sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ; et

une pastille contrôle positif (13b ou 13a) sur laquelle est lyophilisé in situ : o l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ou d’une autre séquence d’acides nucléiques ; et o ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt ou ladite autre séquences d’acides nucléiques.

Parmi ces modes de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend :

une pastille test (13a ou 13b) sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ; et

une pastille contrôle positif (13b ou 13a) sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester.

Parmi ces modes de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend : une pastille test sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ;

une pastille contrôle négatif (13a ou 13b) sur laquelle : o aucun des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est lyophilisé, ou o un des éléments essentiel à l’amplification ou la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est pas lyophilisé ; et

une pastille contrôle positif (13b ou 13a) sur laquelle est lyophilisé in situ : o l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ou d’une autre séquence d’acides nucléiques ; et o ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt ou ladite autre séquences d’acides nucléiques.

Parmi ces modes de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel la zone réactionnelle (12) comprend :

une pastille test sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester ;

une pastille contrôle négatif (13a ou 13b) sur laquelle : o aucun des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est lyophilisé, ou o un des éléments essentiel à l’amplification ou la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester n’est pas lyophilisé ; et une pastille contrôle positif (13b ou 13a) sur laquelle est lyophilisé in situ l’ensemble des réactifs permettant l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester.

De manière avantageuse, ces derniers modes de réalisation particuliers permettent une meilleure lecture des résultats grâce aux contrastes de couleurs qu’il est possible d’observer entre les trois pastilles. Ceci permet également de sécuriser davantage l’interprétation des résultats. Alternativement, ce mode de réalisation comprenant trois pastilles peut être décrit comme étant le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles contiennent des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, et dont l’une au moins contient également un acide nucléique d’intérêt lyophilisé apte à être amplifié par les susdits réactifs lyophilisés.

Par ailleurs et selon une autre alternative, ce mode de réalisation comprenant trois pastilles peut également être décrit comme étant le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel ladite au moins une zone réactionnelle (12) comprend au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, la première (13a ou 13b) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique et la seconde (13b ou 13a) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester.

Comme évoqué précédemment, on entend par « réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique » les outils moléculaires (amorces éventuellement modifiées aux extrémités 5’ et/ou 3’) capables de s’hybrider à une séquence d’acides nucléiques d’intérêt (ADN et/ou ARN), d’amplifier celle-ci (enzymes, dNTPs) et de visuellement (fluorescence, colorimétrie, etc.) révéler sa présence. Parmi ces moyens on y retrouve de manière non exhaustive les outils moléculaires permettant de mettre en œuvre des technologies d’amplification d’acides nucléiques (ADN et/ou ARN) isotherme ( e.g . RCA, LAMP, RPA, LAMP-QUASR, etc.) qui ne nécessitent pas de thermocyclage, A noter que l’amplification d’ARN nécessite en amont une étape de rétro-transcription (RT) de l’ARN en ADN par le biais d’enzyme particulières (i.e. retro-transcriptases virales, etc.), laquelle étape est également effectuée au niveau des pastilles (13a et 13b) et dont les outils moléculaires peuvent être également lyophilisés. Au sens de l’invention, on entend donc par « amplification » l’étape de retro-transcription d’un ARN cible (i.e. porteur de ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt) en ADN et l’étape d’amplification de cet ADN par une polymérase. Par conséquent, si ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon à tester provient d’une séquence d’ARN (e.g. ARN génomique viral dont on cherche à détecter la présence), il est essentiel que le dispositif comprennent les moyens permettant sa rétro-transcription et son amplification, puis sa détection (e.g. RT-LAMP, RT-LAMP-QUASR, etc.).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, lesdits réactifs lyophilisés étant au moins :

une polymérase ;

des dNTPs ;

un jeu d’au moins six amorces comprenant l’amorce F3, l’amorce B3, l’amorce FIP, l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB ; et

un agent intercalant.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, lesdits réactifs lyophilisés étant au moins :

une rétro-transcriptase ;

une polymérase ;

des dNTPs ;

un jeu d’au moins six amorces comprenant l’amorce F3, l’amorce B3, l’amorce FIP, l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB ; et

un agent intercalant.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, lesdits réactifs lyophilisés étant au moins :

une polymérase ;

des dNTPs ;

un jeu d’au moins six amorces comprenant l’amorce F3, l’amorce B3, l’amorce FIP, l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB, dont l’une au moins, à l’exception de l’amorce F3 et de l’amorce B3, est modifiée en 5’ par l’ajout d’un fluorophore ; et

au moins un oligonucléotide complémentaire de l’amorce FIP, de l’amorce BIP, de l’amorce LoopF ou de l’amorce LoopB, ledit oligonucléotide étant apte à se coupler de manière réversible à l’amorce dont il est le complémentaire et ledit oligonucléotide étant modifié en 3’ par un quencher. Selon un mode particulier de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, lesdits réactifs lyophilisés étant au moins :

une polymérase ;

des dNTPs ;

un jeu d’au moins six amorces comprenant l’amorce F3, l’amorce B3, l’amorce FIP, l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB, dont les amorces FIP, BIP, LoopF et LoopB sont modifiés en 5’ par l’ajout d’un fluorophore ; et

quatre oligonucléotides complémentaires des amorces FIP, BIP, LoopF et LoopB, lesdits oligonucléotides étant aptes à se coupler de manière réversible aux amorces dont ils sont le complémentaire et lesdits oligonucléotides étant modifiés en 3’ par un quencher.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, lesdits réactifs lyophilisés étant au moins :

une rétro-transcriptase ;

une polymérase ;

des dNTPs ;

un jeu d’au moins six amorces comprenant l’amorce F3, l’amorce B3, l’amorce FIP l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB, dont l’une au moins, à l’exception de l’amorce F3 et de l’amorce B3, est modifiée en 5’ par l’ajout d’un fluorophore ; et

au moins un oligonucléotide complémentaire de l’amorce FIP, de l’amorce BIP, de l’amorce LoopF ou de l’amorce LoopB, ledit oligonucléotide étant apte à se coupler de manière réversible à l’amorce dont il est le complémentaire et ledit oligonucléotide étant modifié en 3’ par un quencher.

Selon un mode particulier de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins une zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique, lesdits réactifs lyophilisés étant au moins :

une rétro-transcriptase ;

une polymérase ;

des dNTPs ;

un jeu d’au moins six amorces comprenant l’amorce F3, l’amorce B3, l’amorce FIP, l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB, dont les amorces FIP, BIP, LoopF et LoopB sont modifiés en 5’ par l’ajout d’un fluorophore ; et

quatre oligonucléotides complémentaires des amorces FIP, BIP, LoopF et LoopB, lesdits oligonucléotides étant aptes à se coupler de manière réversible aux amorces dont ils sont le complémentaire et lesdits oligonucléotides étant modifiés en 3’ par un quencher.

Parmi les réactifs lyophilisés, du MgSC , de la Bétaïne et du Tréhalose peuvent être ajoutés et lyophilisés.

Par « rétro-transcriptase », également appelé transcriptase inverse, on entend une enzyme capable de convertir de l’ARN en ADN. Celle-ci peut être l’AMV rétrotranscriptase ou tout autre transcriptase inverse purifiées à partir d’un rétrovirus ou rétrotransposon, ou tout autre transcriptase inverse ayant subie des optimisation à type d’évolution dirigée ou autre pour en améliorer les performances. En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel ladite rétro-transcriptase est l’AMV rétrotranscriptase.

Par « polymérase », on entend une enzyme capable de répliquer de l’ADN en ADN. Celle-ci peut être l’enzyme polymérase Bst, l’enzyme polymérase GspSSD ou tout autre enzyme polymérase employée dans une amplification d’acide nucléique (à type de PCR ou d’amplification isotherme). En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel ladite polymérase est choisi parmi : l’enzyme polymérase Bst et l’enzyme polymérase GspSSD.

Par « dNTPs », on entend le mélange des quatre désoxyribonucléotides : dATP (désoxy adénine tri-phosphate), dCTP (désoxy cytosine tri-phosphate), dGTP (désoxy guanine tri-phosphate) et dTTP (désoxy thymine tri-phosphate).

Par « un jeu d’au moins six amorces », on entend des séquences d’acides nucléiques permettant l’amplification isotherme d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique à tester. Par ailleurs, par « dont l’une au moins ... est modifiée en 5’ par l’ajout d’un fluorophore », on entend qu’une, deux, trois ou quatre amorces sont modifiées en 5’ par l’ajout d’un fluorophore à l’exception des amorces F3 et B3 qui eux ne sont jamais modifiés. Ces amorces modifiées en 5’ par l’ajout d’un fluorophore peuvent être également appelées sondes puisqu’elles permettent la détection du signal. De préférence, l’invention en met en oeuvre quatre, modifiés en 5’, à savoir : l’amorce FIP, l’amorce BIP, l’amorce LoopF et l’amorce LoopB. En particulier ces au moins six amorces peuvent être :

les amorces de séquences SEQ ID NOs : 1 à 6 permettant de détecter une séquence d’acides nucléiques d’intérêt du virus de la Dengue de sérotype 2 (DENV2) ; ou

les amorces de séquences SEQ ID NOs : 7 à 12 permettant de détecter une séquence d’acides nucléiques d’intérêt du virus SARS-CoV-2 responsable du COVID-19 (Lin Yu et al., Rapid colorimétrie détection of COVID-19 coronavirus using a reverse tran-scriptional loop-mediated isothermal amplification (RT-LAMP) diagnostic plat-form: iLACO ;

DOI : 10.1101/2020.02.20.20025874).

Par « oligonucléotide », on entend une séquence d’une dizaine de nucléotide. Par exemple un oligonucléotide de 5 à 20 nucléotides, c’est-à-dire de 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ou 20 nucléotides. Par « oligonucléotide complémentaire », on entend un oligonucléotide qui peut se lier spécifiquement à une séquence d’acides nucléiques. En l’espèce, il s’agit d’oligonucléotides complémentaires des amorces FIP, BIP, LoopF et LoopB, dont l’un au moins, ou deux, ou trois et de préférence les quatre sont modifiés en 3’ par un quencher. Ce dernier est un quencher capable d’éteindre le fluorophore greffé en 5’ d’un ou des amorces FIB, BIP, LoopF et/ou LoopB. En particulier, cet au moins un et de préférence quatre oligonucléotides sont choisis parmi les séquences SEQ ID NOs : 13 à 17 dont :

la séquence SEQ ID NO : 13 est complémentaire de l’amorce BIP de séquence SEQ ID NO : 4 utilisé dans le diagnostic d’une infection au virus de la Dengue de sérotype 2 ; et

les séquences SEQ ID NOs : 14 à 17 sont respectivement les complémentaires des séquences SEQ ID NOs : 9 à 12 utilisés dans le diagnostic d’une infection au virus SARS-CoV-2.

Par « agent intercalant », on entend une molécule capable de s’intercaler de manière réversible dans l’ADN et de devenir fluorescente lorsqu’elle est dans la double hélice. Celui-ci peut être du SYBRGreen, un fluorophore de type SYTO (SYT09, SYT082, etc.), de l’EvaGreen, du bromure d’éthidium ou tout autre agent intercalant de l’ADN employé dans le suivi d’amplification d’acide nucléique en temps réel. En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel ledit agent intercalant est choisi parmi : le SYBRGreen, un fluorophore de type SYTO (SYT09, SYT082, etc.), l’EvaGreen et le bromure d’éthidium.

Par « fluorophore », également appelé fluorochrome, on entend une substance chimique ou protéique capable d’émettre de la lumière de fluorescence après excitation. En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel ledit fluorophore est choisi parmi : les fluorophores de type Alexa Fluor (Alexa 350, Alexa 488, alexa 555, Alexa 647, etc.), les fluorophores de types Cyanine (CY3, CY3.5, CY5, etc.), les fluorophores de type FAM ( fluorescein amidite), Nsothiocyanate de fluorescéine (FITC), les fluorophores de type FIEX, les fluorophores de Texas Red et les fluorophore de type ATTO. De préférence, les fluorophores de type FAM et les fluorophores de Texas Red sont utilisés.

Par « quencher », également appelé désactivateur, on entend une substance chimique ou protéique capable de désactiver (d’éteindre) l’état excité d’un fluorophores. En particulier, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel ledit quencher est choisi parmi : le DabCyl, le BHQ-1 , le BFIQ-2, le BFIQ-3, le Cy5Q, le Cy7Q, l’Iowa Black FQ, l’Iowa Black RQ, l’IRDye QC- 1, l’QSY35, le QSY7, le QXL520, le QXL570, le QXL610 et le QXL680. De préférence, les quenchers lowa Black FQ et lowa Black RQ sont utilisés.

Il convient toutefois de noter que l’invention lorsqu’elle utilise une technologie d’amplification isotherme et de détection via un système fluorophore/quencher (e.g. (RT)-LAMP-QUASR), il est essentiel de choisir le bon couple. Le tableau 1 ci-après (Peng, X. et al., 2009, A nonfluorescent, broad-range quencher dye for Forster résonance energy transfer assays. Analytical biochemistry, 388(2), 220-228) permet de réaliser ce choix. Par exemple, si le fluorophore utilisé est le Texas Red alors il est préférable d’utiliser l’Iowa Black RQ.

Tableau 1. Liste des fluorophores et des quenchers spectralement compatibles (case grisée = compatible) Tel que décrit ci-dessus, le dispositif de diagnostic (1) de l’invention comprend une seule unité de détection (4) et permet de ne tester qu’un seul échantillon biologique. Avantageusement, celui-ci peut être configuré pour accueillir différentes unités de détection réparties sur l’ensemble des disques supérieur (3) et inférieur (5). Cette configuration offre ainsi à l’utilisateur un dispositif multi-échantillons très pratique de par sa polyvalence puisque selon sa configuration celui-ci peut servir :

soit à partir d’un échantillon, de réaliser différents diagnostics ( e.g . virus Zika, SARS-CoV-2, VIH, Salmonella, etc.) ;

soit à partir de plusieurs échantillons, de réaliser un seul type de diagnostic {e.g. virus Zika ou SARS-CoV-2 ou VIH ou Salmonella, etc.) ;

soit à partir de plusieurs échantillons, de réaliser différents diagnostics {e.g. virus Zika, SARS-CoV-2, VIH, Salmonella, etc.).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins deux unités de détection qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même rayon du disque supérieur.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant au moins deux unités de détection qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même arc de cercle du disque supérieur.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant :

au moins deux unités de détection qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même rayon du disque supérieur, et

au moins deux unités de détection qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même arc de cercle du disque supérieur.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant :

au moins deux unités de détection qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même rayon du disque supérieur, ou

au moins deux unités de détection qui se distribuent sur les disques supérieur (3) et inférieur (5) de façon que leurs ouvertures réceptrices respectives se situent sur un même arc de cercle du disque supérieur. Avantageusement et suivant cette configuration multi-échantillons, les fenêtres (9) disposées sur le disque supérieur (3) des unités de détection disposées sur un même rayon peuvent être regroupées et n’en former qu’une. Il en est de même pour les éventuels évidements (6) disposés sur un même rayon sur le disque inférieur (5) qui peuvent n’en former qu’un. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel :

les fenêtres (9) disposées sur un même rayon du disque supérieur (3) sont regroupées et n’en forme qu’une, et/ou

les éventuels évidements (6) disposés sur un même rayon du disque inférieur (5) sont regroupés et n’en forme qu’un.

Alternativement et au regard de cette configuration multi-échantillons, l’invention peut être définie comme étant un dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boite cylindrique fermée plate comprenant :

un disque inférieur (5) ; et

un disque supérieur (3), les deux disques étant :

montés l’un sur l’autre et mobiles l’un par rapport à l’autre de sorte que le disque supérieur (3) est apte à effectuer un mouvement de rotation sur le disque inférieur (5) dans les deux sens de rotation possibles ; et

segmentés en x blocs de diagnostic (2), x étant un nombre entier supérieur ou égal à 1 et chaque bloc de diagnostic comprenant y unités de détection (4) d’échantillons à tester, chaque unité de détection comprenant :

- un réceptacle comprenant un matériau absorbant (15) disposé soit sur la surface supérieure du disque inférieur (5), soit intégré dans la masse de ladite surface supérieure du disque inférieur (5), et ledit matériau absorbant (15) étant capable de contenir un volume d’au moins 1 ml_ ;

- une zone réactionnelle (12) disposée dans le disque inférieur, ladite zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes sur un même cercle du disque inférieur (5) ou un même rayon du disque inférieur (5), et dont l’une au moins comprend éventuellement à sa surface des réactifs lyophilisés permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon à tester ;

- éventuellement un évidemment (6) disposé dans le disque inférieur (5), ledit évidement (6) étant muni d’un matériau étanche (10), ledit évidement (6) muni d’un matériau étanche (10) étant au droit de la zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, et ledit matériau étanche (10) étant soit positionné sur l’évidement (6) de façon amovible, soit intégré dans la masse du disque inférieur (5) ;

- une ouverture réceptrice (7) disposée dans le disque supérieur (3), ladite ouverture étant :

• positionnée sur un cercle du disque supérieur, lequel cercle est parallèle au cercle du disque inférieur (3) sur lequel est positionnée la susdite zone réactionnelle (12) ;

• équipée d’une membrane (8) biologiquement compatible permettant l’extraction et la rétention des acides nucléiques de l’échantillon à tester en présence des réactifs appropriés ; et

• apte à être positionnée au droit de la susdite zone réactionnelle et de la recouvrir en partie ou en totalité ; et

- une fenêtre (9) disposée dans le disque supérieur (3), ladite fenêtre (9) étant munie d’un filtre optique (11 ), ladite fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) étant apte à être positionnée au droit de la zone réactionnelle (12) de l’unité de détection (4), et ledit filtre optique (11) étant soit positionné sur la fenêtre (9) de façon amovible, soit intégré dans la masse du disque supérieur (3), y étant un nombre entier supérieur ou égal à 1 et lorsque qu’y est supérieur ou égal à 2, les différents éléments du disque inférieur (5) et du disque supérieur (3) des unités de détection (4) sont respectivement adjacents et indépendants le long d’un rayon respectif du disque inférieur (5) et du disque supérieur (3), et chaque bloc de diagnostic (2) étant configuré de sorte que le disque supérieur (3) peut, par rotation d’un angle d’au moins 30°, passer :

d’une première position dans laquelle :

- l’ouverture réceptrice (7) équipée d’une membrane (8) biologiquement compatible d’une unité de détection (4) se trouve au droit du matériau absorbant (15) de ladite unité de détection (4) pour permettre l’extraction et la rétention des acides nucléiques dudit échantillon à tester ; et

- la fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) de ladite unité de détection (4) se trouve au droit de la zone réactionnelle (12) de ladite unité de détection (4),

à une seconde position dans laquelle :

- l’ouverture réceptrice (7) équipée d’une membrane (8) biologiquement compatible de ladite unité de détection (4) se trouve au droit de la zone réactionnelle (12) de ladite unité de détection (4) et la recouvre en partie ou en totalité pour permettre l’élution des acides nucléiques dudit échantillon à tester en présence des réactifs appropriés, lesdits acides nucléiques par gravité se retrouvant sur lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite unité de détection (4) ; et

- la fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) de ladite unité de détection (4) se trouve décalée d’un angle d’au moins 30°,

puis de se positionner sur ladite première position de sorte que la fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) de ladite unité de détection (4) se trouve de nouveau au droit de la zone réactionnelle (12) de ladite unité de détection (4) pour former une chambre d’amplification et de détection sensiblement hermétique et sensiblement étanche, ladite chambre permettant l’amplification et le détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon à tester.

De la même façon, le passage de la susdite deuxième position à la susdite première position peut donc se faire soit par une rotation inverse de celle permettant le passage de la susdite première position à la susdite deuxième position, soit par une rotation dans le même sens que celle-ci. Avantageusement, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boite cylindrique fermée plate tel que décrit ci-dessus comprenant :

un disque inférieur (5) ; et

un disque supérieur (3), les deux disques étant :

montés l’un sur l’autre et mobiles l’un par rapport à l’autre de sorte que le disque supérieur (3) est apte à effectuer un mouvement de rotation sur le disque inférieur (5) dans les deux sens de rotation possibles ; et

segmentés en x blocs de diagnostic (2), x étant un nombre entier supérieur ou égal à 1 et chaque bloc de diagnostic comprenant y unités de détection (4) d’échantillons à tester, chaque unité de détection comprenant :

- un réceptacle comprenant un matériau absorbant (15) disposé soit sur la surface supérieure du disque inférieur (5), soit intégré dans la masse de ladite surface supérieure du disque inférieur (5), et ledit matériau absorbant (15) étant capable de contenir un volume d’au moins 1 ml_ ;

- une zone réactionnelle (12) disposée dans le disque inférieur, ladite zone réactionnelle (12) comprenant au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes sur un même cercle du disque inférieur (5) ou un même rayon du disque inférieur (5), et dont l’une au moins comprend éventuellement à sa surface des réactifs lyophilisés permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon à tester ; - éventuellement un évidemment (6) disposé dans le disque inférieur (5), ledit évidement (6) étant muni d’un matériau étanche (10), ledit évidement (6) muni d’un matériau étanche (10) étant au droit de la zone réactionnelle (12) et solidaire à celle-ci, et en particulier permettant à la lumière d’atteindre lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, et ledit matériau étanche (10) étant soit positionné sur l’évidement (6) de façon amovible, soit intégré dans la masse du disque inférieur (5) ;

- une ouverture réceptrice (7) disposée dans le disque supérieur (3), ladite ouverture étant :

• positionnée sur un cercle du disque supérieur, lequel cercle est parallèle au cercle du disque inférieur (3) sur lequel est positionnée la susdite zone réactionnelle (12) ;

• équipée d’une membrane (8) biologiquement compatible permettant l’extraction et la rétention des acides nucléiques de l’échantillon à tester en présence des réactifs appropriés ; et

• apte à être positionnée au droit de la susdite zone réactionnelle et de la recouvrir en partie ou en totalité ; et

- une fenêtre (9) disposée dans le disque supérieur (3), ladite fenêtre (9) étant munie d’un filtre optique (11 ), ladite fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) étant apte à être positionnée au droit de la zone réactionnelle (12) de l’unité de détection (4), et ledit filtre optique (11) étant soit positionné sur la fenêtre (9) de façon amovible, soit intégré dans la masse du disque supérieur (3), y étant un nombre entier supérieur ou égal à 1 et lorsque qu’y est supérieur ou égal à 2, les différents éléments du disque inférieur (5) et du disque supérieur (3) des unités de détection (4) sont respectivement adjacents et indépendants le long d’un rayon respectif du disque inférieur (5) et du disque supérieur (3), et chaque bloc de diagnostic (2) étant configuré de sorte que le disque supérieur (3) peut, par rotation d’un angle d’au moins 30°, passer :

d’une première position dans laquelle :

- l’ouverture réceptrice (7) équipée d’une membrane (8) biologiquement compatible d’une unité de détection (4) se trouve au droit du matériau absorbant (15) de ladite unité de détection (4) pour permettre l’extraction et la rétention des acides nucléiques dudit échantillon à tester ; et

- la fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) de ladite unité de détection (4) se trouve au droit de la zone réactionnelle (12) de ladite unité de détection (4),

à une seconde position dans laquelle :

- l’ouverture réceptrice (7) équipée d’une membrane (8) biologiquement compatible de ladite unité de détection (4) se trouve au droit de la zone réactionnelle (12) de ladite unité de détection (4) et la recouvre en partie ou en totalité pour permettre l’élution des acides nucléiques dudit échantillon à tester en présence des réactifs appropriés, lesdits acides nucléiques par gravité se retrouvant sur lesdites au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles de ladite unité de détection (4) ; et

- la fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) de ladite unité de détection (4) se trouve décalée d’un angle d’au moins 30°,

puis de revenir par rotation inverse à ladite première position de sorte que la fenêtre (9) munie d’un filtre optique (11) de ladite unité de détection (4) se trouve de nouveau au droit de la zone réactionnelle (12) de ladite unité de détection (4) pour former une chambre d’amplification et de détection sensiblement hermétique et sensiblement étanche, ladite chambre permettant l’amplification et le détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon à tester, et chaque bloc de diagnostic (2) étant également configuré de sorte que la ou les fenêtres (9a et 9b) munies d’un filtre optique (11) d’une ou des unités de détection (4) d’un bloc de diagnostic (2) ne puissent pas être au droit du ou des réceptacles comprenant un matériau absorbant (15) dudit bloc de diagnostic (2) ou d’un autre bloc de diagnostic (2’) quelle que soit la position du disque supérieur (3) par rapport au disque inférieur (5).

L’ensemble des modes de réalisation étant compatibles les uns avec les autres et pouvant être combinés les uns avec les autres, ces derniers s’appliquent à cette définition alternative de l’invention. L’inverse est également vrai. De plus, l’ensemble des définitions fournies s’applique à tous les modes de réalisation décrits.

Par « x étant un nombre entier supérieur ou égal à 1 », on entend que x peut être égale à 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ou 10. On entend également qu’x peut être compris de 1 à 10, de 1 à 5, de 2 à 10, de 4 à 8. Par « y étant un nombre entier supérieur ou égal à 1 », on entend qu’y peut être égale à 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 , 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 ou 20. On entend également qu’y peut être compris de 1 à 20, de 1 à 6, de 1 à 12, de 1 à 5, de 1 à 10, de 5 à 15 ou de 10 à 20.

Par « un angle d’au moins 30° », on entend que la rotation du disque supérieur (3) sur le disque inférieur (5) peut être de 30°, 35°, 40°, 45°, 50°, 55°, 60°, 65°, 70°, 75°, 80°, 85°, 90°, 95°, 100°, 105°, 110°, 115°, 120°, 125°, 130°, 135°, 140°, 145°, 150°, 155°, 160°, 165°, 170°, 175°, 180°, 185°, 195°, 200°, 205°, 210°, 215°, 220°, 225°, 230°, 235°, 240°, 245°, 250°, 255°, 260°, 265°, 270°, 275°, 280°, 285°, 295°, 300°, 305°, 310°, 315 ou de 320° voire de 360° laissant le disque supérieur (3) tourner librement (i.e. faire un tour complet) sur le disque inférieur (5) et vice versa. On entend également un angle compris de 30° à 320°. Bien entendu, il convient de noter que l’angle de rotation possible est fonction du nombre de blocs de diagnostic (2) que l’on dispose sur le dispositif de diagnostic (1) de l’invention et ce, afin que l’ensemble des blocs de diagnostic fonctionnent, de préférence, simultanément.

En particulier, selon cette alternative l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel x et y sont choisis parmi les couples :

x = 1 et y = 1 (correspondant à la configuration un échantillon biologique) ;

x = 1 et y est compris de 1 à 6 ;

x = 2 et y est compris de 1 à 6 ; x = 3 et y est compris de 1 à 6.

Selon cette alternative, l’invention concerne avantageusement le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel chacun des x blocs de diagnostic (2) comprend y unités de détection (4) dont l’ensemble des y fenêtres (9) munies d’un filtre optique (11 ) disposées sur le disque supérieur (3) n’en forme qu’une.

Selon cette alternative, l’invention concerne avantageusement le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel chacun des x blocs de diagnostic (2) comprend y unités de détection (4) dont l’ensemble des y éventuels évidements (6) munis d’un matériau étanche (10) disposés sur le disque inférieur (5) n’en forme qu’un.

Selon cette alternative, l’invention concerne également le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus dans lequel chacun des x blocs de diagnostic (2) comprend y unités de détection (4) dont l’ensemble des y fenêtres (9) munies d’un filtre optique (11 ) disposées sur le disque supérieur (3) n’en forme qu’une et dont l’ensemble des y éventuels évidemment (6) munis d’un matériau étanche (10) disposés sur le disque inférieur (5) n’en forme qu’un.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (1) tel que décrit ci-dessus comprenant en outre des moyens, notamment :

au moins une pince capable de saisir ledit dispositif et d’appliquer une pression permettant de bloquer et de serrer le disque supérieur sur le disque inférieur, ladite pression assurant l’herméticité et l’étanchéité du dispositif, et équipée d’un système chauffant apte à être positionné au droit de la ou des zones réactionnelles du dispositif évitant la création d’un gradient de température sur la ou les zones réactionnelles à chauffer.

Un second aspect de l’invention concerne l’utilisation du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus pour détecter in vitro au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester. Cette au moins une séquence d’acides nucléiques (ADN et/ou ARN) d’intérêt pouvant être : une séquence d’acides nucléiques présente dans le génome d’un pathogène (virus, bactérie, microorganisme, etc.), ou

une séquence d’acides nucléiques présente dans le génome (ADN) ou le transcriptome (ARN) d’un mammifère ( e.g . l’Homme) dont la présence serait en lien avec une prédisposition à une pathologie, l’utilisation selon l’invention permet le diagnostic d’infections dues à un ou plusieurs pathogènes et également le diagnostic de maladies génétiques. Cette utilité et cette polyvalence du dispositif de diagnostic (1) de l’invention sont bien sûr conditionnées par les réactifs (outils moléculaires) éventuellement lyophilisés à la surface d’une ou des pastilles dites « test ». Par exemple, s’il y est lyophilisé (ou ajouté extemporanément), l’ensemble des amorces permettant la détection d’au moins une séquence d’acides nucléique du coronavirus SARS-CoV-2, l’utilisation décrite permet de diagnostiquer une infection à ce virus. De même, s’il y est lyophilisé (ou ajouté extemporanément), l’ensemble des amorces permettant la détection d’au moins une séquence d’acides nucléique du virus de la Dengue de sérotype 1, l’utilisation décrite permet de diagnostiquer une infection à ce virus. Etc.

Avantageusement, la configuration multi-échantillons permet de diagnostiquer pour un ou plusieurs échantillons biologiques à tester plusieurs types d’infections. Par exemple, dans la configuration ou x = 2 et y = 3, un bloc de diagnostic serait utilisé pour tester in vitro un premier échantillon biologique et détecter in vitro s’il souffre d’une infection au virus de la grippe, au virus du COVID-19 (SARS-CoV-2) et/ou à la bactérie Staphylococcus aureus, et le second bloc de diagnostic serait utilisé pour tester in vitro un second échantillon biologique et détecter in vitro s’il souffre d’une infection au virus de la grippe, au virus du COVID-19 (SARS-CoV-2) et/ou à la bactérie Staphylococcus aureus. Cette exemple peut être généralisé à x bloc de diagnostic pour x échantillons biologiques, chacun des x blocs comprenant y unités de détection permettant de tester in vitro la présence (ou non) d’y infections virales, bactériennes ou liées à d’autres microorganismes (e.g. champignon). De la même manière, le dispositif de diagnostic (1) de l’invention peut être utilisé pour tester in vitro y maladies génétiques.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne donc l’utilisation telle que décrite ci-dessus pour détecter in vitro une infection virale ( e.g . VIH, virus de la Dengue, virus Zika, virus Sigma 3, SARS-CoV-2, etc.), une infection bactérienne (e.g. Salmonelle, Pseudomonas, Staphylococcus, Escherichia, Streptococcus, Hélicobacter, etc.), une infection liée à un microorganisme (e.g. champignon) et/ou une maladie génétique (e.g. mucoviscidose, neurofibromatose de type 1, hémophilie, trisomie 21, myopathie, etc.). En particulier, l’invention concerne l’utilisation telle que décrite ci-dessus pour détecter in vitro une infection virale. L’invention concerne également l’utilisation telle que décrite ci-dessus pour détecter in vitro une infection virale et en particulier pour détecter in vitro une infection virale au SARS-CoV-2. De préférence, l’invention concerne l’utilisation telle que décrite ci-dessus pour détecter in vitro une infection virale au SARS-Cov-2. Comme évoqué précédemment, ce mode de réalisation de l’invention est conditionné par l’utilisation, par exemple, des amorces de séquences SEQ ID NO : 7 à 12 sur la pastille test présente sur la zone réactionnelle (12).

Un autre aspect de l’invention concerne le procédé de détection in vitro d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester, ledit procédé étant mis en œuvre à l’aide du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus.

En particulier, l’invention concerne le procédé de détection in vitro d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester, ledit procédé étant mis en œuvre à l’aide du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus et ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. extraire les acides nucléiques de l’échantillon biologique à tester sur une membrane (8) biologiquement compatible d’une unité de détection (4) ; b. tourner le disque supérieur (3) pour positionner ladite membrane (8) biologiquement compatible au droit de la zone réactionnelle (12) de cette unité de détection et la recouvrir en partie ou en totalité ; c. éluer les acides nucléiques pour les faire passer de ladite membrane (8) biologiquement compatible aux au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatible de cette unité de détection (4) ; d. tourner le disque supérieur (3) pour revenir à la position initiale ; et e. amplifier puis détecter si une amplification d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique a eu lieu.

Selon la configuration du dispositif de diagnostic (1) de l’invention, la susdite étape d. peut se faire soit par une rotation inverse de celle de l’étape b., soit par une rotation dans le même sens que celle de l’étape b. Avantageusement, l’invention concerne le procédé de détection in vitro d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester, ledit procédé étant mis en oeuvre à l’aide du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus et ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. extraire les acides nucléiques de l’échantillon biologique à tester sur une membrane (8) biologiquement compatible d’une unité de détection (4) ; b. tourner le disque supérieur (3) pour positionner ladite membrane (8) biologiquement compatible au droit de la zone réactionnelle (12) de cette unité de détection et la recouvrir en partie ou en totalité ; c. éluer les acides nucléiques pour les faire passer de ladite membrane (8) biologiquement compatible aux au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatible de cette unité de détection (4) ; d. tourner le disque supérieur (3) dans le sens inverse pour revenir à la position initiale ; et e. amplifier puis détecter si une amplification d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique a eu lieu.

Puisque le procédé ci-dessus implique l’utilisation du dispositif de diagnostic (1) de l’invention, tout ce qui s’applique aux utilisations (définitions, etc.) s’applique également aux procédés.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé tel que décrit ci- dessus, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. déposer l’échantillon biologique à tester sur une membrane (8) biologiquement compatible d’une unité de détection (4) ; b. extraire les acides nucléiques de l’échantillon biologique à tester au niveau de cette membrane (8) biologiquement compatible ; c. laver ladite membrane (8) biologiquement compatible de cette unité de détection (4) ; b. tourner le disque supérieur (3) pour positionner ladite membrane (8) biologiquement compatible au droit de la zone réactionnelle (12) de cette unité de détection et la recouvrir en partie ou en totalité ; c. sécher ladite membrane (8) biologiquement compatible de cette unité de détection (4) d. éluer les acides nucléiques pour les faire passer de ladite membrane (8) biologiquement compatible aux au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a, 13b) biologiquement compatible de cette unité de détection (4) ; e. tourner le disque supérieur (3) dans le même sens qu’à l’étape b. ou dans le sens inverse de l’étape b. pour revenir à la position initiale ; f. chauffer à 65°C pendant 40 min la zone réactionnelle (12) pour amplifier ladite au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique ; et g. détecter si une amplification d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique a eu lieu.

Que l’invention concerne les utilisations telles que décrites ci-dessus ou les procédés tels que décrits ci-dessus, l’observation d’un signal positif ( e.g . émission de lumière par fluorescence, apparition d’une coloration) au niveau de la pastille test signifie que ladite au moins une séquence d’acides nucléiques (ADN et/ou ARN) a été amplifiée et est présente dans l’échantillon biologique. Par exemple, s’il était voulu de tester in vitro une infection au SARS-CoV-2 chez un patient, l’observation de ce signal positif signifie que le patient est infecté par le coronavirus SARS-CoV-2 et souffre du COVID-19. A l’inverse et par exemple, s’il était voulu de tester in vitro une infection au SARS-CoV-2 chez un patient, l’inobservation d’un signal positif signifie que le patient n’est pas infecté par le coronavirus SARS-CoV-2 et ne souffre pas du COVID-19. Toutefois, pour s’assurer de la véracité de ce test in vitro, il convient de considérer également les résultats d’un contrôle positif et/ou d’un contrôle positif, lesquels peuvent être réalisés en dehors du dispositif de diagnostic (1) de l’invention. De préférence, ces contrôles sont intégrés au dispositif de diagnostic (1) de l’invention via la pastille contrôle positif qui doit toujours révéler un signal positif et/ou via la pastille contrôle négatif qui doit toujours révéler un signal négatif (i.e. absence de fluorescence, absence de couleur). Si ce n’est pas le cas à l’issue du test, celui-ci est invalidé et dot être refait. La présence d’une seconde pastille sur la zone réactionnelle est donc préférée pour la fiabilité et la sûreté du test de diagnostic in vitro que permet de mettre en œuvre le dispositif de diagnostic (1) de l’invention. Par ailleurs, il convient de noter que l’observation des signaux sur chacune des pastilles obtenus par colorimétrie, fluorométrie, etc., peut être réalisé au moyen de l’œil humain, de caméra ou d’appareil photo classiquement utilisés en laboratoire ou en hôpital. Il peut même s’agir d’appareil photo de smartphone. De plus et selon la technologie de détection choisie, il est possible de réaliser un suivi cinétique du test (e.g. (RT)-LAMP) ou un suivi « point final » ( e.g . (RT)-LAMP-QUASR).

Un autre aspect de l’invention concerne le procédé de fabrication (e.g. industriel) du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci- dessus. En particulier, l’invention concerne le procédé de fabrication du dispositif de diagnostic (1) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. fabriquer (e.g. impression 3D ou injection dans un moule) les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; b. disposer au moins une membrane (8) biologiquement compatible, au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, au moins un matériau absorbant (15) et au moins un filtre optique (11) ; et c. assembler les disques supérieur (3) et inférieur (5).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé de fabrication tel que décrit ci-dessus, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. fabriquer (e.g. impression 3D ou injection dans un moule) les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; b. disposer au moins une membrane (8) biologiquement compatible, au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, au moins un matériau absorbant (15), au moins un filtre optique (11 ) et éventuellement au moins un matériau étanche (10) ; et c. assembler les disques supérieur (3) et inférieur (5).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé de fabrication tel que décrit ci-dessus, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. fabriquer ( e.g . impression 3D) les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; b. laver les disques supérieur (3) et inférieur (5) avec une solution RNA free ; c. disposer au moins une membrane (8) biologiquement compatible, au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, au moins un matériau absorbant (15), au moins un filtre optique (11 ) et éventuellement au moins un matériau étanche (10) ; et d. assembler les disques supérieur (3) et inférieur (5).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé de fabrication tel que décrit ci-dessus, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. fabriquer {e.g. impression 3D) les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; b. laver les disques supérieur (3) et inférieur (5) avec une solution RNA free ; c. disposer au moins une membrane (8) biologiquement compatible, au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, au moins un matériau absorbant (15), au moins un filtre optique (11 ) et éventuellement au moins un matériau étanche (10) ; d. assembler les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; et e. lyophiliser sur au moins une pastille (13a ou 13b) des réactifs aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique.

Alternativement, l’invention concerne le procédé de fabrication tel que décrit ci- dessus, ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. fabriquer {e.g. impression 3D) les disques supérieur (3) et inférieur (5) ; b. lyophiliser sur au moins une pastille (13a ou 13b) des réactifs aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique. c. laver les disques supérieur (3) et inférieur (5) avec une solution RNA free ; d. disposer au moins une membrane (8) biologiquement compatible, au moins une de préférence au moins deux pastilles (13a et 13b) biologiquement compatibles, au moins un matériau absorbant (15), au moins un filtre optique (11 ) et éventuellement au moins un matériau étanche (10) ; et e. assembler les disques supérieur (3) et inférieur (5).

Selon les besoins de l’utilisateur, des variantes de l’invention peuvent être développées, lesquelles reprennent et/ou s’intégrent et/ou peuvent être combinées aux aspects (définitions) décrits ci-dessus.

L’une d’entre elles, concerne la mise en œuvre de façon automatique du dispositif de diagnostic de l’invention. En particulier, celle-ci peut être mise en œuvre en faisant appel à deux dispositifs, à savoir un premier dispositif, dit ci-après « dispenseur » (20), et un second dispositif, dit ci-après « détecteur » (21). Aux fins de l’invention, ces deux dispositifs peuvent être utilisés indépendamment l’un de l’autre, ou en combinaison et seront alors désignés ci-après par le « système de diagnostic » (22). On notera que bien entendu le dispositif de diagnostic (1 , 31 ), le dispenseur (20) et le détecteur (21) peuvent l’objet d’une utilisation combinée ou individuelle.

Est représenté sur les figures 12 et 13 un exemple d’un dispenseur (20) suivant l’invention. Dans cet exemple il se présente sous la forme d’un boîtier comprenant un socle (23) fermé par un capot (24) articulé autour d’une charnière. Le socle (23) est creusé d’une cavité circulaire (25) destinée à recevoir un dispositif de diagnostic (31), le fond de cette cavité (25) étant pourvu de moyens, non représentés sur le dessin, assurant l’immobilisation en rotation de la base du dispositif de diagnostic (31), ainsi qu’expliqué ci-après.

Le dispositif de diagnostic (31), qui est représenté en vue éclatée sur la figure 14, reprend certains des éléments essentiels du dispositif de diagnostic (1) décrit précédemment avec quelques aménagements destinés à assurer son fonctionnement au sein de moyens automatisés. Pour la clarté de la description sont conservées pour les éléments semblables les mêmes références augmentées d’une valeur de 30.

Le dispositif de diagnostic (31) comprend ainsi deux disques concentriques superposés, à savoir un disque supérieur (33) et un disque inférieur (35) qui sont montés à rotation autour d’un axe yy’ perpendiculaire en leur centre O.

Le disque supérieur (33) comporte une zone de prélèvement formée d’un bossage cylindrique (50) dont la base a sensiblement la forme d’un ovale. Ce bossage est creusé d’un évidement dont la base est percée de deux ouvertures réceptrices (52a et 52b) qui sont chacune pourvues d’une membrane de capture (38), respectivement (38a et 38b), biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de l’échantillon biologique prélevé en présence de réactifs appropriés. Ces deux ouvertures réceptrices (52a et 52b) sont disposées légèrement écartées l’une de l’autre sur un même rayon r1 du disque (33), ainsi que représenté sur la figure 15.

Bien entendu, ainsi que dans la réalisation précédente, une seule ouverture (37) allongée suivant le rayon n et fermée par une membrane biologiquement compatible (38) pourrait être réalisée, ainsi que représenté sur la figure partielle 16.

Sur le bossage cylindrique (50), peut être positionné un entonnoir (49) amovible équipé de deux ouvertures lesquelles sont disposées en regard des deux ouvertures (52a et 52b). Cet entonnoir peut également être équipé d’une seule ouverture. Cet entonnoir permet d’éviter la contamination. En effet, l’entonnoir (49) sert à empêcher le contact du produit de lyse avec la zone de dépôt de l'échantillon (la partie recouverte par l'entonnoir) et son utilisation est préférée. Si tel n’est pas le cas en mode manuel, il existe alors un risque que le produit de lyse mouille la zone de dépôt de l'échantillon. Se faisant, lorsqu'est ensuite déposé le produit de rinçage (e.g. éthanol 70%), celui-ci peut se mélanger aux traces de produit de lyse restant éventuellement à la surface de la zone de dépôt de l'échantillon. Le produit de rinçage devient alors pollué par du produit de lyse. Après rinçage, il resterait alors des traces de produit de lyse sur les membranes, lesquelles seraient éluées dans les membranes réactionnelles avec les ARN capturés lors de l'étape d'élution. Finalement et si cela arrive, une inhibition non souhaitée de la réaction d’amplification serait créée, laquelle peut être évitée par le biais de l’utilisation de l’entonnoir (49), d’où son intérêt.

Dans le cas de l'utilisation automatique, la dépose de l'échantillon n'est pour l'instant pas différente de celle faite dans le cas de l'utilisation manuelle. Les mêmes contraintes s'appliquent et l'utilisation de l’entonnoir (49) est recommandé pour les raisons évoquées ci-dessus.

Le disque supérieur (33) est percé d’une fente radiale (53) d’axe r 3 et de largeur a dont la fonction sera exposée ci-après, et qui forme avec l’axe n un angle au centre a dont la valeur est au moins égale à 30° et préférentiellement dans le présent exemple de l’ordre de 60°. Il est également percé à proximité de sa périphérie d’une fente circulaire (51) s’étendant suivant un angle au centre b légèrement supérieur à l’angle a et dont la fonctionnalité sera précisée ci-après.

Le disque inférieur (35), ainsi que représenté sur les figures 14 et 17, comporte un trou central (54) qui est destiné à recevoir un téton central (55) réalisé sous le disque supérieur (33), ce qui permet d’assurer la rotation relative des deux disques. Le disque inférieur (33) comporte sur sa face supérieure un téton (60) disposé de façon telle qu’il vienne se loger dans la fente circulaire (51) du disque supérieur (33) lorsque les deux disques sont superposés en position de fonctionnement. On comprend dans ces conditions que la valeur de l’angle au centre b de la fente circulaire (51) permet de contrôler l’angle de rotation minimal et maximal du disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35).

Ainsi que représenté sur les figures 14 et 17 le disque inférieur (35) est percé d’une fente radiale (56) d’axe r’3 et de largeur a^ légèrement inférieure à la largeur a de la fente radiale (53) du disque supérieur. Les côtés de cette fente sont pourvus de moyens de préhension, constitués par exemple de dents (57), qui sont destinés à assurer le maintien d’une capsule, ainsi qu’expliqué ci-après. Le disque inférieur (35) est également traversé par une fenêtre radiale (58) d’axe r’2 et qui forme avec l’axe r’3 de la fente (56) un angle au centre égal, dans le présent exemple, à a/2.

Le disque inférieur (35) est pourvu d’une cuvette (59) de forme sensiblement trapézoïdale qui est destinée à recevoir un matériau absorbant (45) d’un certain volume, de façon à permettre l’extraction et la rétention des acides nucléiques, et à recueillir le trop-plein de l’échantillon biologique à tester et des réactifs d’ extraction des acides nucléiques et de lavage. Cette cuvette (59) est disposée de façon telle qu’un axe radial r’1 formant avec l’axe r’2 un angle au centre égal à a/2 traverse ladite cuvette (59), ainsi que représenté sur la figure 17.

Suivant l’invention on donnera à l’angle au centre b définissant les dimensions de la fente circulaire (51) une valeur telle que, lorsque l’axe r1 du disque supérieur se trouve au droit de l’axe r’1 du disque inférieur, le téton (60) se trouve en butée contre une première extrémité de la rainure (51) empêchant ainsi toute rotation du disque supérieur dans le sens horaire, ainsi que représenté sur la figure 20, et que, lorsque l’axe r1 du disque supérieur se trouve au droit de l’axe r’3 du disque inférieur le téton (60) se trouve en butée contre la seconde extrémité de la rainure (51), ainsi que représenté sur la figure 22, empêchant ainsi toute rotation du disque supérieur dans le sens anti-horaire.

Tel que décrit, on comprend ainsi que le disque supérieur (33) est en mesure d’occuper trois positions remarquables par rapport au disque inférieur (35), à savoir :

- une première position, représentée sur la figure 20 dans laquelle les ouvertures réceptrices (52a et 52b) se trouvent situées au droit de la cuvette (59) destinée à contenir le matériau absorbant (45) (superposition des axes r1 et r’1) ;

- une deuxième position représentée sur la figure 22 dans laquelle les ouvertures réceptrices (52a et 52b) se trouvent au droit de la fente radiale (56) du disque inférieur (35) destinée à recevoir une capsule (62) (superposition des axes r1 et r’3) ; et

- une position intermédiaire, représentée sur la figure 21 dans laquelle les ouvertures réceptrices (52a et 52b) se trouvent au droit de la fenêtre radiale (58) (superposition des axes r1 et r’2).

Cette capsule (62), qui peut être réalisée dans un matériau choisi parmi : le polypropylène et notamment le polypropylène de grade alimentaire, et qui est représentée sur les figures 14 et 18 ; a une configuration globale allongée qui lui permet de prendre place dans la fente radiale (56) et de s’y maintenir, ainsi que représenté sur la figure 19. La partie interne de la capsule comporte trois bossages creux, respectivement (64a, 64b, et 64c). Les deux bossages creux les plus externes contiennent des pastilles réactives, respectivement (43a et 43b), qui sont biologiquement compatibles, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans l’échantillon biologique en présence de réactifs appropriés.

La partie (62a) de la capsule (62) apte à être insérée dans la fente radiale (56) se prolonge par un couvercle (62b) qui lui est reliée par un lien (62c). La face interne de ce couvercle comporte également des bossages creux, respectivement (66a, 66b et 66c) dont le diamètre interne est légèrement supérieur au diamètre externe des bossages (64a, 64b et 64c) de façon à pouvoir s’encastrer sur ces derniers afin de les obturer.

Bien entendu la capsule (62) pourrait avoir toute autre forme et renfermer plus de deux pastilles réactives. Avantageusement, le couvercle (62b) de la capsule (62) est constitué notamment d’un matériau transparent, notamment un matériau de synthèse qui est teinté en jaune.

Comme indiqué précédemment et représenté sur la figure 13, la cavité (25) du dispenseur (20) est apte à recevoir le dispositif de diagnostic (31) et à assurer un blocage en rotation du disque inférieur (35). La partie supérieure du capot (24) comporte un disque rotatif (68) portant des empreintes lui permettant de se loger sur le disque supérieur (33) et de venir en prise avec ce dernier lorsque le capot (24) est refermé. Le disque rotatif (68) est mis en rotation par un moteur, notamment un moteur pas à pas, qui est piloté par une logique de commande sous le contrôle notamment d’un microcontrôleur et qui est en mesure de mettre le disque supérieur (33) dans les trois positions remarquables précédemment mentionnées, à savoir :

- la première position dans laquelle les ouvertures réceptrices (52a et 52b) se trouvent situées au-dessus du matériau absorbant (45) (superposition des axes r1 et r’1) ;

- la deuxième position dans laquelle les ouvertures réceptrices (52a et 52b) se trouvent situées au-dessus de la capsule (62) (superposition des axes r1 et r’3) ; et - la position intermédiaire dans laquelle les ouvertures réceptrices (52a et 52b) se trouvent situées au-dessus de la fenêtre radiale (58) (superposition des axes r1 et r’2).

Est représenté de façon schématique et à titre d’exemple sur la figure 23 un type d’agencement mis en oeuvre dans un dispenseur (20) suivant l’invention.

Ainsi le socle (23) comprend une alimentation (70) qui alimente en énergie une électronique de commande (72), pilotée par exemple par un microcontrôleur, qui assure la commande, via un étage de puissance (74), d’une première pompe doseuse (76) en relation avec un réservoir d’éthanol (78) de façon à injecter celui-ci au moyen d’une buse (80) dans la cavité (50) du dispositif de diagnostic ayant reçu l’échantillon.

Le socle (23) comprend également une seconde pompe doseuse (82) en relation avec un réservoir d’éluant (84) de façon à injecter celui-ci au moyen de deux buses (86a et 86b) sur les membranes de capture (38) respectivement contenues dans les ouvertures (52a et 52b) du dispositif de diagnostic (31 ).

Le socle (23) comprend également un moteur (88), par exemple un moteur pas à pas, en mesure sous la commande de l’électronique de commande, de positionner le disque supérieur dans chacune des trois positions précédemment mentionnées ainsi qu’expliqué précédemment.

Dans ces conditions le fonctionnement du dispenseur (20) s’établit ainsi que décrit ci-après.

Une fois que l’utilisateur a effectué le prélèvement dans le dispositif de diagnostic (31) il ouvre le capot (24) du dispenseur (20) et y introduit le dispositif de diagnostic (31), capsule (62) ouverte dans la cavité circulaire du socle (23), puis il referme le capot (24) et lance le processus par pression sur un organe de commande (90).

L’électronique de commande gère alors les phases suivantes :

1. le disque supérieur (33) du dispositif de diagnostic (31) se trouve dans la susdite « première position » et la pompe doseuse (76) injecte alors via sa buse (80) dans la cavité du bossage creux (50) une quantité de l’ordre de 400 pL d’éthanol à 70% de façon à effectuer un rinçage de cette cavité ; 2. le moteur (88) positionne ensuite le disque supérieur (33) dans la susdite « Position intermédiaire », de façon à amener les membranes de capture (38a et 38b) au droit de la fenêtre radiale (58) de façon à réaliser un séchage (axe r1 au droit de l’axe r’2) ;

3. l’électronique de commande (72) applique alors une pause de l’ordre de 3 à 15 minutes de façon à assurer le séchage, lequel séchage peut être actif/favorisé par des moyens de soufflage, e.g., une pompe soufflant de l’air au travers des membranes de capture (38a et 38b) ;

4. le moteur (88) positionne ensuite le disque supérieur (33) dans la susdite « deuxième position », de façon à amener les membranes de capture (38a et 38b) au droit des pastilles réactives (43a et 43b) (axe r1 au droit de l’axe r’3) et les buses (86a et 86b) injectent un volume compris de 30 pL à 50 pl_ d’une solution salée sur chaque membrane de capture (38a et 38b) ;

5. le moteur (88) ramène ensuite le disque supérieur (33) dans la susdite « première position » ou position de départ ; et

6. il reste à l’opérateur à ouvrir le capot (24), à récupérer la capsule (62) et à la refermer au moyen de son couvercle (62b).

Le présent dispenseur (20) est particulièrement intéressant dans la mesure où il permet de réaliser un tel traitement de façon automatique en un temps restreint de l’ordre de 3 à 15 minutes. Il peut donc bien entendu faire l’objet d’une utilisation seul, mais il peut également être utilisé en combinaison avec un détecteur (21) permettant de réaliser la détection des acides nucléiques contenus dans l’échantillon biologique recueilli, la combinaison du dispenseur (20) et du détecteur (21) permettant de constituer deux dispositifs complémentaires formant un système de diagnostic (22).

Ainsi que représenté sur la figure 24 le détecteur (21) qui, dans cet exemple de réalisation, est en forme de boîtier comporte un corps (91) et un couvercle (92) articulé sur celui-ci.

L’intérieur du corps (91) comporte une platine (93) qui comporte deux rangées d’alvéoles (distinctes et indépendantes) destinées à recevoir les capsules (62). Dans le présent exemple la platine comprend vingt alvéoles mais il est bien entendu qu’elle pourrait en comprendre un nombre quelconque. Le couvercle (92) est constitué notamment d’un matériau transparent, notamment un matériau de synthèse qui est teinté en jaune.

Ainsi que représenté sur la figure 26, le corps (91) du détecteur (21) comprend une alimentation (94) qui alimente en énergie une électronique de commande (95), pilotée par exemple par un microcontrôleur, qui assure la commande, via un étage de puissance (96), d’une part de résistances chauffantes (97) et, d’autre part de diodes (98) émissives d’un rayonnement de couleur bleue.

Dans ces conditions le fonctionnement du détecteur (21) s’établit ainsi que décrit ci-après :

1. l’utilisateur après avoir ouvert le couvercle (94) du détecteur (21) insère dans l’une des alvéoles (89) de celui-ci une capsule (62) ayant subi un traitement du type de celui effectué précédemment dans le dispenseur (20) ;

2. l’électronique de commande (95) détecte l’alvéole qui vient de recevoir la capsule (62) et applique à cette dernière au moyen d’une résistance (97) un chauffage localisé à une température de l’ordre de 65°C pendant une durée de l’ordre 45 minutes ;

3. à la fin de cette période l’électronique de commande fait redescendre la température de cette alvéole à une valeur de 25°C et commande, sous cette alvéole, l’allumage d’une ou plusieurs LED (98) (diodes électroluminescentes) de couleur bleue en même temps qu’il indique la fin du processus par l’émission d’un signal, notamment un signal sonore ;

4. au travers du couvercle transparent coloré en jaune l’utilisateur perçoit la capsule (62) qui est éclairée en bleu par-dessous, si bien que la fluorescence est bien visible ce qui lui permet une lecture facile du résultat ; et

5. l’utilisateur peut alors ouvrir le couvercle (94) et retirer la capsule (62).

Un cycle moyen de détection est donc compris entre environ 45 et 70 minutes.

L’utilisation du système de détection (22) suivant l’invention c’est-à-dire l’utilisation conjointe du dispenseur (20) et du détecteur (21) est particulièrement intéressante en ce qu’elle permet de les utiliser de façon séquentielle en temps partagé.

En effet le temps moyen de traitement dans le dispenseur (20) étant de l’ordre de 3 à 15 minutes et celui dans le détecteur de l’ordre de 45 minutes, il est possible de traiter plusieurs échantillons dans le dispenseur pendant un cycle de traitement dans le détecteur (21).

Ainsi et en considérant à titre d’exemple un temps de traitement de 3 minutes pour le dispenseur (20) et un temps de 45 minutes pour le détecteur (21), est obtenu le schéma de fonctionnement représenté sur la figure 27.

Il est ainsi constaté que la durée pour obtenir l’ensemble des résultats du traitement de n capsules (62), via l’utilisation conjointe d’un dispenseur et d’un détecteur capable d’accueillir n capsules (62), est :

T = 48 + [(n-1) x 3]

Ce qui représente pour 20 capsules contenues dans le détecteur : T = 105 minutes.

Finalement et au regard de ce qui précède, on comprend qu’un autre aspect de l’invention concerne un dispositif de diagnostic portable (31) en forme de boîtier cylindrique comprenant deux disques (33, 35) coaxiaux superposés montés à rotation l’un par rapport à l’autre autour de leurs centres (O) et définissant un volume fermé, à savoir :

un disque supérieur (33) comprenant :

- au moins une ouverture (52a, 52b) réceptrice d’un échantillon biologique à tester qui est pourvue d’une membrane de capture (38) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques de cet échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, et

- au moins une fenêtre (53), l’ouverture réceptrice (52a, 52b) et cette fenêtre (53) étant écartées angulairement d’un angle au centre (a) d’au moins 30°,

un disque inférieur (35) comprenant :

- un matériau absorbant (45) apte à contenir un volume de liquide, et

- au moins une capsule (62) disposée, de façon amovible, dans un logement (56) de celui-ci et qui comprend une zone réactionnelle comprenant au moins une et de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) biologiquement compatibles, adjacentes, indépendantes, et aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique en présence de réactifs appropriés, l’ouverture réceptrice (52a, 52b), la fenêtre (53), le matériau absorbant (45) et la zone réactionnelle formant une unité de détection telle que, par une rotation, le disque supérieur (33) puisse successivement

passer d’une première position dans laquelle, pour cette unité de détection, son ouverture réceptrice (52a, 52b) se trouve au droit de son matériau absorbant (45), de façon à permettre l’extraction et la rétention des susdits acides nucléiques, et sa fenêtre (53) se trouve au droit de sa zone réactionnelle,

à une deuxième position dans laquelle, pour cette unité de détection, son ouverture réceptrice (52a, 52b) se trouve au droit de sa zone réactionnelle et la recouvre en partie ou en totalité de façon à permettre l’élution des susdits acides nucléiques, et

se positionner, par une rotation, sur la susdite première position, de façon que, pour cette unité de détection, sa fenêtre (53) se retrouve au droit de sa zone réactionnelle.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que le disque inférieur (35) comporte une fenêtre de séchage (58), notamment de forme radiale, disposée entre le logement (56) de la capsule (62) et le matériau absorbant (45), préférentiellement au même écart angulaire (a/2) de ces deux éléments, cette fenêtre de séchage (58) étant disposée de façon telle que, par une rotation, le disque supérieur (33) puisse passer de la susdite première position à cette position intermédiaire dans laquelle, pour la susdite unité de détection, son ouverture réceptrice (52a, 52b) se trouve au droit de cette fenêtre de séchage (58).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que le logement apte à recevoir la capsule (62) est en forme d’une fente radiale (56) ouverte sur l’extérieur, dans laquelle ladite capsule est insérable par coulissement.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que la capsule (62) comporte une première partie (62a) apte à être insérée dans la fente radiale (56) et une seconde partie formant un couvercle d’obturation (62b) de la première partie, ces deux parties étant éventuellement rattachées par des moyens de liaison (62c).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que ladite première partie (62a) et ladite seconde partie (62b) est de type transparent, et notamment ladite première partie (62a) ou ladite seconde partie (62b) est teintée de couleur jaune. A noter que la détection du signal obtenu via l’utilisation du dispositif de diagnostic de l’invention se basant sur les principes de la fluorescence, seule l’une ou l’autre des parties (62a) et (62b) peut être teintée en jaune, laquelle partie est déterminée par l’emplacement de la source lumineuse.

Par exemple, une source lumineuse (une LED) d'une certaine couleur (i.e. centrée sur une longueur d'onde bleue de 495 nm) illumine un fluorophore (i.e. présent sur les pastilles et actif en fin de réaction dans le cas d'un résultat positif). Le fluorophore en question, sous la stimulation de la source lumineuse, émet alors une lumière d'une autre couleur (i.e. d’une longueur d'onde verte de l’ordre de 517 nm) dont l’intensité est beaucoup plus faible que l'intensité émise par la source lumineuse. Il est donc recommandé voire nécessaire d’utiliser un filtre de couleur (i.e. de couleur jaune) pour bloquer la source lumineuse mais pas la lumière émise par le fluorophore. De cette façon, le signal peut être observé/mesuré et le diagnostic posé. Le filtre de couleur devant être placé entre le côté des pastilles (43a, 43b) biologiquement compatibles observé et l'appareil de mesure (e.g. œil ou caméra) pour éliminer la source lumineuse et laisser passer la fluorescence émise par le fluorophore, qui peut alors être détectée, on comprend que ce filtre peut être constitué par ladite première partie (62a) ou ladite seconde partie (62b) de la capsule transparente, ou par le couvercle (92) du détecteur (21) si ce dernier est utilisé. Autrement dit :

si le support (62a) de la capsule (62) est transparent et jaune, alors le couvercle (62b) est transparent (sans couleur) et la source lumineuse se trouve au-dessus de la capsule (62), faisant alors face au couvercle (62b) transparent ; et si le couvercle (62b) de la capsule (62) est transparent et jaune, alors le support (62a) est transparent (sans couleur) et la source lumineuse se trouve au-dessous de la capsule (62), faisant alors face au support (62a) transparent. A noter que ce mode de réalisation particulier de la capsule (62) vient en complément du cas où le détecteur (21) n’est pas utilisé ou s’il est utilisé, le couvercle (92) n’étant pas teinté en jaune. A l’inverse, si le détecteur (21) tel que décrit ci-dessus est utilisé et comprend un couvercle (92) transparent et jaune, alors la totalité de la capsule (62) est transparente et la source lumineuse se trouve au- dessous de la capsule. Au-delà de cet exemple basé sur l’excitation dans le bleu et l’émission dans le vert, il est possible d’adapter la couleur des matériaux teintés pour adapter le dispositif de diagnostic de l’invention à l’emploi d’agents intercalants ou de fluorophores utilisant des couples ‘longueur d’onde d’excitation / longueur d’onde d’émission’ différents.

En particulier et selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que la capsule (62) est constituée de polypropylène, notamment de grade alimentaire.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que l’ouverture (52a, 52b) réceptrice de l’échantillon biologique à tester est disposée au fond d’un bossage creux (50), et comporte un entonnoir amovible (49) pourvu d’au moins une ouverture située au droit de l’ouverture réceptrice (52a, 52b), cet entonnoir (49) étant encastrable sur le bossage creux (50).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que le matériau absorbant (45) est soit disposé dans une cuvette (59) de la surface supérieure du disque inférieur (35), soit intégré dans la masse de ce dernier, ledit matériau absorbant (45) ayant un volume de rétention d’au moins 1 ml_.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que le matériau absorbant (45) est constitué d’un matériau choisi parmi : un tampon absorbant en cellulose, de la fibre de verre ou bourre de coton et un tampon absorbant utilisable pour un test immuno- chromatographique.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que l’une des deux faces en regard de l’un des disques (33) comporte une rainure (51) coaxiale au disque et partiellement circulaire dont les extrémités déterminent un angle au centre (b) dont la valeur, en coopération avec un téton (60) de l’autre disque (35), définissent des butées de position extrêmes des deux disques dans les deux susdites première position et deuxième position.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que la membrane de capture (38) biologiquement compatible et apte à permettre l’extraction et la rétention d’acides nucléiques est réalisée dans un matériau choisi parmi : la cellulose, la silice et la fibre de verre.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les au moins une et de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) d’amplification biologiquement compatibles sont réalisées dans un matériau choisi parmi : la fibre de verre (contenant ou non un liant adjuvant) et la cellulose.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que au moins une zone réactionnelle comprend au moins une de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, l’une au moins contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que ladite au moins une zone réactionnelle comprend au moins deux pastilles (43a, 43b) d’amplification biologiquement compatibles, adjacentes et indépendantes, la première (43a ou 43b) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans le susdit échantillon biologique et la seconde (43b ou 43a) contenant des réactifs lyophilisés aptes à permettre l’amplification et la détection d’au moins une autre séquence d’acides nucléiques d’intérêt nécessairement présente dans l’échantillon biologique à tester.

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne l’utilisation du dispositif de diagnostic (31) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus pour détecter in vitro au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne l’utilisation susmentionnée pour détecter in vitro une infection virale et en particulier pour détecter in vitro une infection virale au SARS- CoV-2.

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un procédé de détection in vitro d’au moins une séquence d’acides nucléiques d’intérêt susceptible d’être présente dans un échantillon biologique à tester, ledit procédé étant mis en œuvre à l’aide du dispositif de diagnostic (31) portable en forme de boîtier cylindrique tel que décrit ci-dessus et ledit procédé comprenant au moins les étapes suivantes : a. extraire les acides nucléiques de l’échantillon biologique à tester sur une membrane de capture (38) biologiquement compatible d’une unité de détection ; b. tourner le disque supérieur (33) pour positionner ladite membrane de capture (38) biologiquement compatible au droit de la zone réactionnelle de cette unité de détection et la recouvrir en partie ou en totalité ; c. éluer les acides nucléiques pour les faire passer de ladite membrane de capture (38) biologiquement compatible aux au moins une de préférence au moins deux pastilles (43a, 43b) biologiquement compatible de cette unité de détection ; d. tourner le disque supérieur (33) pour revenir à la position initiale. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé de détection in vitro tel que décrit ci-dessus, dans lequel une étape de séchage de ladite membrane de capture (38) biologiquement compatible est réalisée entre les susdites étapes a) et b), et ladite étape comprend au moins l’étape suivante : i. tourner le disque supérieur (33) pour positionner ladite membrane de capture (38) biologiquement compatible au droit de la fenêtre radiale (58) de façon à réaliser un séchage.

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un dispositif dispenseur (20) destiné à mettre en oeuvre de façon automatisée un dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce qu’il comporte un boîtier récepteur (23, 24) recevant :

un dispositif de diagnostic (31),

des moyens d’entraînement en rotation (88) du disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) de ce dispositif de diagnostic (31 ),

des moyens de gestion (72) du positionnement relatif de ses deux disques (33, 35),

des moyens de rinçage (76, 78, 80) de la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b),

des moyens d’élution (82, 84, 86a, 86b) de la au moins une membrane de capture (38).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens de gestion comportent une alimentation (70) délivrant l’énergie à un étage de puissance (74) sous le contrôle d’une électronique de commande (72).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que l’électronique de commande (72) assure le pilotage d’un moteur (88), notamment un moteur pas à pas, apte à positionner de façon séquentielle le disque supérieur (33) par rapport au disque inférieur (35) successivement dans la susdite première position, dans la susdite position intermédiaire, dans la susdite deuxième position et dans la susdite première position.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de séchage (58) de la membrane de capture (38).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens de séchage comprennent une fente radiale (58) traversant le disque inférieur (35) et qui est positionnée de façon telle sur celui-ci qu’elle se trouve au droit de la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b) lorsque les disques supérieur (33) et inférieur (35) sont dans la susdite position intermédiaire et éventuellement des moyens de soufflage au travers de ladite fente radiale (58).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens de rinçage comportent au moins un réservoir (78) de produit liquide, notamment de l’éthanol et notamment de l’éthanol à 70%, permettant d’injecter, au moyen d’au moins une pompe (76), notamment une pompe doseuse, et au moins une buse (80), une quantité dudit produit, notamment de l’ordre de 400 pL, dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b). Par « de l’ordre de 400 m/_ », on entend une quantité comprise de 350 à 450 pl_, en particulier une quantité comprise de 375 à 425 mI_, de 390 à 410 pL voire une quantité de 400 pL.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens d’élution comportent au moins un réservoir (84) de produit éluant, notamment une solution salée, permettant d’injecter, au moyen d’au moins une pompe (82), notamment une pompe doseuse, et au moins une buse et préférentiellement deux buses (86a, 86b), une quantité dudit produit, notamment de l’ordre notamment de 30 mI_ à 50 mI_, dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b). Par « de l’ordre notamment de 30 m/_ à 50 m/_ », on entend une quantité comprise de 30 à 50 mI_, en particulier une quantité comprise de 30 à 40 mI_, de 40 à 50 mI_ ou de 35 à 45 pL ; voire une quantité de 36 mI_. Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un procédé de mise en œuvre d’un dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes dans lesquelles l’électronique de commande (72) assure successivement :

(les disques étant dans la susdite première position), l’activation de la au moins une pompe (76) afin d’injecter, par la au moins une buse (80), de l’éthanol contenu dans le au moins un réservoir d’éthanol (78) dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b) dans une quantité de l’ordre notamment de 400 pL,

le positionnement relatif des disques supérieur (33) et inférieur (35) dans la susdite deuxième position,

l’injection, dans cette deuxième position, par au moins une buse et préférentiellement deux buses (86a, 86b), du produit éluant contenu dans le au moins un réservoir (84) dans la au moins une ouverture réceptrice (52a, 52b) en une quantité de l’ordre notamment de 30 pl_ à 50 mI_,

le retour dans la susdite première position relative des disques supérieur (33) et inférieur (35).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé ci-dessus caractérisé en ce que l’électronique de commande (72), lorsque le disque supérieur (33) quitte la susdite première position pour la susdite deuxième position :

assure le positionnement relatif des disques supérieur (33) et inférieur (35) dans la susdite position intermédiaire,

commande un arrêt dans cette position, pendant un temps de séchage de la membrane de capture (38) biologiquement compatible, notamment compris entre quelques secondes et quinze minutes.

Par « compris entre quelques secondes et quinze minutes », on entend que le temps de séchage peut être compris de 1 à 60 secondes, de 1 à 30 secondes, de 1 à 15 secondes, de 1 à 5 secondes, de 1 à 15 minutes ou de 1 à 5 minutes. En particulier et si des moyens de séchages sont utilisés, quelques secondes (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 ou 15 secondes) suffisent pour réaliser l’étape de séchage. Par « moyen de séchages » on entend notamment des moyens de soufflage. Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un système de test caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de diagnostic (31) tel que décrit ci-dessus et un dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus.

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un dispositif détecteur (21) destiné à assurer la détection des acides nucléiques contenus dans un échantillon biologique par exemple recueilli dans un dispositif de diagnostic (31 ) tel que décrit ci- dessus et mis en œuvre dans un dispositif dispenseur (20) tel que décrit ci-dessus, ce dispositif détecteur (21 ) comportant un boîtier (91 ) comportant :

une platine (93) creusée d’une série d’alvéoles (89) destinées à recevoir des capsules (62),

des moyens de chauffage de ces capsules (62),

des moyens de détection d’une fluorescence de ces capsules (62),

des moyens de gestion du processus de traitement (94, 95, 96).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif détecteur (21) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens de gestion du processus comprennent une alimentation (94) assurant la fourniture en énergie à un étage de puissance (96) sous le contrôle d’une électronique de commande (95).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif détecteur (21) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens de chauffage des capsules (62) sont constitués de résistances chauffantes (97) préférentiellement disposées sous chacune des capsules (62) et aptes à porter ces dernières à une température notamment de l’ordre de 65°C. Par « de l’ordre de 65°C », on entend une température comprise de 60 à 70°C, de 62 à 68°C, de 64 à 66°C ou une température de 65°C.

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif détecteur (21) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que les moyens de détection de fluorescence comprennent des moyens d’éclairage, notamment constitués par des diodes électroluminescentes (LED) (98), qui sont disposées sous les capsules (62) et par un filtre jaune disposé au-dessus de celles-ci. Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le dispositif détecteur (21) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que le filtre jaune est constitué par le couvercle (92) du boîtier (91).

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un procédé de mise en œuvre d’un dispositif détecteur (21) tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce qu’il comporte les étapes dans lesquelles :

l’utilisateur dispose une ou plusieurs capsules dans les empreintes (89) de la platine (93) du dispositif détecteur (21),

l’électronique de commande (95) active le chauffage des résistances (97) disposées sous la ou les capsules (62) que l’on vient d’introduire dans le dispositif détecteur (21) à une valeur d’environ 65°C,

l’électronique de commande (95) maintient cette température sous la ou lesdites capsules pendant une durée d’environ 45 minutes,

l’électronique de commande (95) baisse ensuite la température appliquée à la ou auxdites capsules à une valeur d’environ 25°C,

l’électronique de commande émet alors un signal, notamment un signal sonore, signalant la fin du traitement pour cette ou ces capsules et allume sous cette ou ces dernières une lumière de couleur bleue,

l’utilisateur dispose alors sur la ou les susdites capsules traitées un filtre de couleur jaune et notamment le couvercle (92) transparent et teinté en jaune, afin de détecter la fluorescence éventuelle,

l’utilisateur retire alors la ou les capsules traitées du dispositif détecteur (21 ).

Selon un autre mode de réalisation, l’invention concerne le procédé ci-dessus dans lequel la fluorescence (le signal) est suivie en temps réel. Pour se faire et parmi les réactifs lyophilisés sur les pastilles (43a, 43b) biologiquement compatibles, ce ne sont pas des sondes couplées à un fluorophore qui sont utilisées mais des sondes sans modification et un agent intercalant. A noter qu’avec ce suivi en temps réel, le procédé de l’invention permet de suivre la cinétique d’amplification et, à partir de là, d'effectuer une estimation semi-quantitative, par exemple, de la charge virale ; c’est- à-dire que l’utilisateur est capable d’estimer (de manière relative) parmi les échantillons en cours de test dans lesquels la charge virale est la plus élevée ou la plus faible.

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un système de diagnostic caractérisé en ce qu’il comprend un système de test tel que décrit ci-dessus et un dispositif détecteur tel que décrit ci-dessus.

A tout égard, il est rappelé que les différents aspects de l’invention, tout comme les différents modes de réalisation de celle-ci sont interdépendants. Ces derniers peuvent donc être combinés entre eux à foison pour obtenir des aspects et/ou des modes de réalisation préférés de l’invention non explicitement décrits. Ceci est également valable pour l’ensemble des définitions fourni dans la présente description, lequel s’applique à tous les aspects de l’invention et ses modes de réalisation.

EXEMPLES

Les exemples suivants illustrent l’invention, sans pour autant en limiter sa portée.

EXEMPLE 1 - FABRICATION DU DISPOSITIF DE DIAGNOSTIC PORTABLE EN FORME DE BOITIER CYLINDRIQUE DE L’INVENTION

Création des disques

(1) À l’aide du logiciel Fusion 360 licence Autodesk, ont été réalisés 2 pièces circulaires d’un diamètre de 65 mm et l’autre de 58 mm ci-après nommés respectivement disque supérieur et disque inférieur Sur le disque supérieur ont été reproduites les dimensions du schéma 1 présenté

Figure 9.

Sur le disque inférieur ont été reproduites les dimensions de schéma 2 présenté

Figure 10.

Les dimensions des schémas sont en millimètre (mm). (2) Les pièces 3D des 2 disques ont été exportées en format STL et implémentées dans le logiciel Makerboot.

(3) L’impression avec l’imprimante Replicator 2X a été configurée avec les paramètres d’impressions suivants : ■ Température buse : 210°C

Température plateau : 50°C

Épaisseur de couche : 100 pm

Vitesse d’écriture : 110 mm/s

Remplissage : 45 % ■ Technique de remplissage : Hexagonale

(4) Les trajectoires d’impression en format 3gs ont été exportées et implémentées dans l’imprimante et l’impression a été lancée. (5) Après 3h d’impression, les 2 disques ont été récupérés en les détachant du plateau d’impression.

Assemblage des différents éléments sur les disques

(1 ) Après avoir nettoyé le disque supérieur avec une solution RNA free :

a été disposé un scotch double face sur les contours des 2 ouvertures (3 mm de large), la face scotchée étant la face intérieur du disque supérieur où existe la rainure de guidage ;

a été disposée la membrane biologiquement compatible permettant l’extraction et la rétention des acides nucléiques, dite membrane de capture, au niveau de l’ouverture réceptrice en forme de trou oblong, ladite membrane de capture ayant été préalablement encapsulée dans un scotch PCR perforé sur chaque face ; et

le bon maintien de l’ensemble a été assuré en appuyant sur les contours du trou oblong pour assurer le meilleur contact possible entre le scotch et le disque supérieur.

(2) L’opération (1) a été répétée avec le filtre optique préalablement découpé et assemblé avec une feuille PCR thermo rétractable pour la face en contact avec le disque supérieur.

(3) Après avoir nettoyé le disque inférieur avec une solution RNA free :

a été disposé le matériau absorbant, dit tampon capillaire, dans le réceptacle (ou cavité) en demi-cercle ; et

ont été disposés les 2 pastilles d’amplification et de détection dans les logements circulaires évidés prévus à cet effet au niveau de la zone réactionnelle, lequel évidement permet en particulier à la lumière d’atteindre lesdites pastilles. Assemblage des disques

Les deux disques supérieur et inférieur ont été assemblés en faisant attention à ce que le taquet de buté (ou ergot) soit bien dans la rainure de guidage et que le trou au centre du disque supérieur soit aligné avec le plot central du disque inférieur.

Le dispositif ainsi prêt peut être soit stocké et utilisé ultérieurement, soit directement utilisé.

Lyophilisation in situ des réactifs

En sus de la fabrication du dispositif de diagnostic de l’invention, une étape de lyophilisation des outils moléculaires permettant l’amplification et la détection d’au moins une séquence d’acides nucléiques susceptible d’être présente dans l’échantillon à tester peut être ajoutée. Pour cela, dNTPs, enzymes, amorces, etc. sont mélangés puis adsorbés sur les pastilles. Ensuite, les pastilles de réactions sont incubées à - 20°C durant 20 minutes, puis à - 80°C durant 20 minutes, puis lyophilisées dans un lyophilisateur à une pression de 3 mbar durant une nuit (8h). Les pastilles ainsi lyophilisées peuvent alors être placées dans les logements prévus à cet effet dans le dispositif de l’invention.

EXEMPLE 2 - UTILISATIONS DU DISPOSITIF DE DIAGNOSTIC DE L’INVENTION POUR

DIAGNOSTIQUER UNE INFECTION AU VIRUS DE LA DENGUE ET UNE INFECTION AU CORONAVIRUS SARS-COV-2

Matériels & Méthodes

Lyophilisation des composés

Les composés suivants ont été lyophilisés dans chaque pastille (18 pL) :

0,85 mM de chaque désoxyribonucléotide triphosphate (dATP, dTTP, dGTP, dCTP)

5 mM de MgSC

0,5 mM de Bétaïne 0,2 mM de chaque amorce F3 et B3

0,8 mM de chaque amorce FIP et BIP

0,4 mM de chaque amorce LoopF et LoopB

une concentration de quencher une fois et demie supérieure à la concentration de l’amorce sonde (1,2 mM si l’amorce sonde est FIP ou BIP, 0,6 mM si l’amorce sonde est LoopF ou LoopB)

7,2 unités d’enzyme polymérase GspSSD2.0

0,9 unités d’enzyme rétro-transcriptase AMV-RT

5 % v/v de Tréhalose, permettant la stabilité du lyophilisât.

Pour la détection du virus DENV2, les amorces de séquences SEQ ID NOs : 1 à 6 ont été utilisées, lesquelles amplifient une séquence cible du gène NS4B, et l’amorce BIP (SEQ ID NO : 4) a servi de sonde puisque modifiée en 5’ par l’ajout d’un fluorophore FAM. L’oligonucléotide-quencher de séquence SEQ ID NO : 13 a été utilisé et modifié en 3’ par l’ajout d’Iowa Black FQ.

Pour la détection du coronavirus SARS-CoV-2, les amorces de séquences SEQ ID NOs : 7 à 12 ont été utilisées, lesquelles amplifient une séquence cible du gène ORFIab (Lin Yu et al., Rapid colorimétrie détection of COVID-19 coronavirus using a reverse tran-scriptional loop-mediated isothermal amplification (RT-LAMP) diagnostic plat-form: iLACO ; DOI : 10.1101/2020.02.20.20025874), et l’amorce LoopF (SEQ ID NO : 11) a servi de sonde puisque modifiée en 5’ par l’ajout d’un fluorophore Texas Red. L’oligonucléotide-quencher de séquence SEQ ID NO : 16 a été utilisé et modifié en 3’ par l’ajout d’Iowa Black RQ.

Ces amorces {etc.) ont été lyophilisées {cf. supra) dans une pastille test au côté d’une pastille contrôle positif interne dans laquelle a également été lyophilisé l’ADN/ARN matrice permettant d’initier la réaction.

Une fois lyophilisées, les pastilles ont été disposées dans les logements prévues à cet effet.

Utilisation du dispositif

(1) Extraction des acides nucléiques de l’échantillon Mélanger 100 mI_ d’échantillon au tampon de lyse « buffer AVL » (Qiagen ® ) ou de tout autre tampon de lyse dont la composition est proche du tampon de lyse publié : Boom et al., J. P. M. E. (1990). Rapid and simple method for purification of nucleic acids. Journal ofclinical microbiology, 28(3), 495-503

Vortexer durant 15 secondes

Incuber 5 minutes à 65°C

Ajouter 400 mI_ d’éthanol pur

Vortexer durant 15 secondes

Déposer le lysat dans la zone de capture éventuellement à l’aide d’un entonnoir

(Retirer l’entonnoir)

Rincer la membrane de capture avec un ou plusieurs tampons de rinçage : e.g. 200 mI_ de Tampon AW1 (Qiagen ® ), puis 200 mI_ de tampon AW2 (Qiagen ® ), ou 400 mI_ d’une solution d’éthanol à 70 %, ou de tout autre tampon de rinçage dont la composition est proche du tampon de rinçage publié : Boom et al., J. P. M. E. (1990). Rapid and simple method for purification of nucleic acids. Journal of clinical microbiology, 28(3), 495-503

Laisser sécher la membrane de capture 15 minutes à 65°C.

(2) Elution dans les pastilles réactionnelles et étape de chauffage

Tourner le disque supérieur pour mettre en vis-à-vis la membrane de capture et les pastilles, et réhydrater la membrane de capture avec 43 pL de tampon de réaction « Buffer » dilué au 1X (Qiagen ® ) permettant l’élution des acides nucléiques

Tourner le disque supérieur soit dans le même sens soit en sens inverse de façon à venir recouvrir les pastilles avec le filtre optique, ici, un adhésif type « PCR tape »

Incuber le dispositif à 65°C durant 30 à 45 minutes, e.g. dans un four ou sur des résistances chauffantes.

Aux fins de cet exemple, les échantillons utilisés ont été un échantillon infecté par le virus DENV2 et un échantillon non-infecté par le virus DENV2. Ont été également utilisé un extrait ARN du SARS-CoV-2 et un contrôle négatif sans extrait de cet ARN. Acquisition des données

L’acquisition de la fluorescence en point final via les sondes utilisées et les quenchers associés a été réalisée :

pour le virus DENV2 (fluorophore = FAM) avec une longueur d’excitation de 495 nm et une longueur d’onde d’émission de 520 nm ; et

pour le coronavirus SARS-CoV-2 (fluorophore = Texas Red) avec une longueur d’onde d’excitation de 586 nm et une longueur d’onde d’émission de 603 nm.

Des photographies ont été également prises avec un smartphone (Iphone ® ) ou un appareil photographique Nikon ® commercial.

Résultats

La Figure 11 montre les résultats obtenus, lesquels ont confirmé que le dispositif est capable, de manière sûre et fiable, de détecter le virus DENV2 et le coronavirus SARS-CoV-2 uniquement dans les échantillons où leur matériel génétique respectif est présent.

EXEMPLE 3 - UTILISATIONS DU DISPOSITIF DE DIAGNOSTIC DE LMNVENTION POUR D’ARN DE SARS-COV-2 DANS DES ECHANTILLONS ARTIFICIELS DE SALIVE ET DE FLUIDE NASO- PHARYNGES

Matériels & Méthodes

Les échantillons ont été fournis par XPrize dans le cadre du XPrize rapid covid testing compétition et ont été testés à l’aveugle avant que les valeurs de concentrations ait été communiquées par XPrize.

Le dispositif de l’invention a été utilisé et a été configuré de manière à permettre la détection de l’ARN du SARS-CoV-2 (gène Orflab) [Lamb, L. E., Bartolone, S. N., Ward, E., & Chancellor, M. B. (2020). Rapid détection of novel coronavirus/Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) by reverse transcription- loop-mediated isothermal amplification. PLoS One, 15(6), e0234682] ainsi que l’ARN humain 18S [Lamb, L. E., Bartolone, S. N., Tree, M. O., Conway, M. J., Rossignol, J., Smith, C. P., & Chancellor, M. B. (2018). Rapid détection of Zika virus in urine samples and infected mosquitos by reverse transcription-loop-mediated isothermal amplification. Scientific reports, 8(1), 1-9] La détection de l’ARN 18S a permis le contrôle de l’échantillonnage, de l’extraction et de la conservation du dispositif de l’invention. Sur le disque supérieur, deux membranes circulaires de silice placées dans la zone de capture permettent la capture des acides nucléiques. Sur le disque inférieur, un tampon absorbant permet de diriger les flux par capillarité. Sur le disque inférieur se trouve aussi une capsule refermable contenant 2 membranes de détection en fibre de verre. L’une, ronde, contient un mix RT-LAMP lyophilisé pour la détection du SARS-CoV-2 (SEQ ID NOs : 18 à 24). L’autre, carrée, contient un mix RT-LAMP lyophilisé permettant la détection de l’ARN 18S (SEQ ID NOs : 25 à 31) [Garneret, P., Coz, E., Martin, E., Manuguerra, J. C., Brient-Litzler, E., Enouf, V., ... & Tabeling, P. (2021). Performing point-of-care molecular testing for SARS-CoV-2 with RNA extraction and isothermal amplification. Plos one, 16(1), e0243712. 7]

AMORCES SEQUENCE DE 5’ A 3’ SEQ ID NO :

Covid-19_F3 TCCAG AT G AGG AT GAAG AAG A 18

Covid-19_B3 AGT CT G AACAACT GGTGTAAG 19

Covid-19_FIP AGAGCAGCAGAAGTGGCACAGGTGATT

20 GT G AAGAAGAAGAG

Covid-19_BIP T CAACCT GAAG AAG AGCAAGAACT GATT

21 GTCCTCACTGCC

Covid-19_LoopF CT CAT ATT G AGTT G AT GGCTCA 22

Covid-19_LoopB ACAAACT GTT GGTCAAC AAGAC 23

Covid-19_FI P-Désactivateur GCTGCTCT 24

18S_rRNA_F3 GTTCAAAGCAGGCCCGAG 25

18S_rRNA_B3 CCTCCGACTTTCGTT CTT G A 26

18S_rRNA_FIP TGGCCTCAGTTCCGAAAACCAACCTGGA

27

TACCGCAGCTAGG

18S_rRNA_BIP GGCATTCGTATTGCGCCGCTGGCAAAT

28

GCTTTCGCTCTG

18S_rRNA_LoopF AGAACCGCGGTCCTATTCCATTATT 29 18S_rRNA_LoopB ATTCCTTGGACCGGCGCAAG 30 18S rRNA Fl P-Désactivateur CGAATGCC 31

Tableau 2. Séquences des amorces utilisées permettant la détection de SARS-CoV- 2 et de l’ARN ribosomique 18S humain (Contrôle positif d’extraction).

L’amorce COVID-19_FIP est modifiée en 5’ par l’ajout d’une molécule FAM, et un oligo complémentaire possédant un désactivateur en 3’ est ajouté (Covid-19_FIP- Désactivateur). De même, l’amorce 18S_rRNA_BIP est modifiée en 5’ par l’ajout d’une molécule FAM, et un oligo complémentaire possédant un désactivateur en 3’ (18S_rRNA_BIP-Désactivateur). L’échantillon (100 pL) est lysé 5 min à 65°C. Les deux disques formant le dispositif sont disposés de tel sorte que les membranes de capture soient placées au-dessus du tampon absorbant. Après ajout de 400 pL d’éthanol 100 %, ce volume est déposé dans la zone de capture. L’entonnoir est retiré puis 400 pL d’une solution d’éthanol à 70 % sont déposés dans la zone de capture pour rincer les membranes de capture. Le disque supérieur est tourné de manière à ce que les membranes de capture sur le disque supérieur soient en vis-à-vis de la zone de séchage du disque inférieur. Les membranes de captures sèchent alors 15 minutes à 65°C. Le disque supérieur est à nouveau tourné pour porter les deux membranes de capture en vis-à-vis respectivement des deux membranes d’amplifications. 40 pL d’une solution aqueuse est déposée sur chacune des deux membranes de capture, éluant ainsi les ARN capturés par les membranes d’amplification. Cet éluat réhydrate les mix RT-LAMP lyophilisés sur les membranes de détection. La capsule est ensuite fermée puis portée à 65°C pendant 45 minutes. Le produit d’amplification est ensuite observé à température ambiante par fluorescence.

Les valeurs de Ct sont obtenues par la rt-PCR de référence IP4 [World Health Organization. Protocol: real-time RT-PCR assays for the détection of SARS-CoV-2, Institut Pasteur, Paris. World Health Organization, Geneva]

Résultats

La Figure 28 montre les résultats obtenus, lesquels ont confirmé que le dispositif est capable, de manière sûre et fiable, de détecter le coronavirus SARS-CoV-2 dans des échantillons des échantillons naso-pharyngés et salivaires.

De plus, il a été démontré que le dispositif offre une excellente sensibilité clinique (i.e. 97 %) et une spécificité de 100 % comme l’illustre le tableau 3 ci-après. Categories Ct IP4 COVIDISC (%, 95% CI) Total

Total positifs 36 (97.3, 85.8-99.9) 37

Faibles (>30) 14 (93.3, 68.1-99.8) 15

Moyen (20-30) 16 (100, 79.4-100) 16

Elevés (<20) 6 (100, 54.1-100) 6

Négatifs 62 (100, 94.2-100) 62

Tableau 3. Essai clinique rétrospectif pour la caractérisation des sensibilités et spécificités cliniques du système rotatif COVIDSIC.

Concordance positive et négative avec la PCR de référence IP4 [World Health Organization. Protocol: real-time RT-PCR assays for the détection of SARS-CoV-2, Institut Pasteur, Paris. World Health Organization, Geneva] 99 échantillons naso- pharyngés sont testés, 37 positifs au SARS-CoV 2 et 62 négatifs. La sensibilité clinique du COVIDISC est de 97 % (36/37) et la spécificité de 100 % (62/62).