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Patent Searching and Data


Title:
POUCH FOR BANK NOTES OR SIMILAR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/016058
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a permeable pouch which can be used to stain notes in the event of an attempted robbery. The inventive pouch is made from a non-woven, synthetic sheet material (14) comprising mainly polyamide fibres. According to the invention, the pouch is defined by at least one assembly line (12) which joins two layers of the sheet material and which comprises an assembly insert.

Inventors:
SAMUEL FRANCIS (FR)
PERRET JEAN-PAUL (FR)
Application Number:
PCT/FR2004/002103
Publication Date:
February 24, 2005
Filing Date:
August 06, 2004
Export Citation:
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Assignee:
SAMUEL FRANCIS (FR)
PERRET JEAN-PAUL (FR)
International Classes:
A45C1/06; A45C13/18; E05G1/14; (IPC1-7): A45C13/18; A45C1/06
Domestic Patent References:
WO1991015406A11991-10-17
Foreign References:
US5678620A1997-10-21
US4815510A1989-03-28
EP0623902A21994-11-09
FR2827903A12003-01-31
Attorney, Agent or Firm:
Barbin Le, Bourhis Joël (158 rue de l'Université, Paris Cedex 07, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Pochette pour billets de banque ou analogues, constituée d'un matériau synthétique en feuille (14) conformé et assemblé pour définir une enveloppe comportant une ouverture bordée d'un ruban adhésif à repositionnement visible (20), connu en soi, caractérisée en ce que ledit matériau synthétique en feuille est du type non tissé, perméable, majoritairement en fibres de polyamide et en ce que ladite enveloppe comporte au moins une ligne d'assemblage (12) réunissant deux couches dudit matériau en feuille et incorporant un élément d'assemblage rapporté.
2. Pochette selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite ligne d'assemblage (12) est réalisée au moins en partie par apport d'un cordon de matière thermoplastique (13) soudé aux deux couches.
3. Pochette selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit cordon est interposé entre les deux couches.
4. Pochette selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que ledit cordon de matière thermoplastique est en polyéthylène.
5. Pochette selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit cordon est constitué par une pâte de polyéthylène.
6. Pochette selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit cordon est constitué par un ruban.
7. Pochette selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite ligne d'assemblage est réalisée au moins en partie par apport d'un cordon de colle imprégnant les deux couches.
8. Pochette selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite ligne d'assemblage est réalisée au moins en partie par couture ou surjetage.
9. Pochette selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite enveloppe est formée par une unique pièce de matériau en feuille repliée sur ellemême et en ce que deux lignes de jonction parallèles s'étendent le long de deux bords de ladite enveloppe perpendiculairement au pli (15).
10. Pochette selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur dudit matériau en feuille est comprise entre 5/100ème et 20/100ième de mm, de préférence voisine de 10/100ième de mm.
11. Pochette selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit matériau non tissé est transparent pour permettre d'y insérer un bordereau d'identification.
Description:
Pochette pour billets de banque ou analogues L'invention concerne une pochette pour billets de banque ou autres documents de valeur (chèques de voyage, titres au porteur) susceptibles de faire l'objet d'une tentative de vol ; elle concerne plus particulièrement un perfectionnement permettant le maculage desdits billets par une encre indélébile pour les rendre inutilisable en cas de vol.

Les transports de fond sont régulièrement l'objet d'attaques, parfois violentes. Pour dissuader les malfaiteurs, on propose des systèmes visant à détruire ou rendre inutilisables les billets ou titres volés. On a, par exemple, proposé des mallettes de transport explosives, s'autodétruisant en cas de vol. Une autre technique consiste à libérer de l'encre dans la mallette contenant les billets, de façon que ceux-ci soient maculés et inutilisables. L'invention se situe dans ce contexte.

Par ailleurs, avant un transfert de fond, il est nécessaire de regrouper les billets dans des pochettes correspondant par exemple à des destinataires différents ou des montants prédéterminés. Ces pochettes ne doivent donc pas constituer un obstacle à la diffusion de l'encre. Jusqu'à présent, les pochettes utilisées étaient en matière plastique souple imperméable, comme par exemple du polyéthylène. La première adaptation pour permettre la mise en oeuvre du procédé de maculage a donc consisté à pratiquer des trous dans de telles pochettes. Cependant, cette adaptation des pochettes existantes n'est pas complètement fiable dans la mesure où certains billets, protégés par d'autres, peuvent échapper au maculage. L'invention propose un nouveau type de pochette offrant une perméabilité totale à l'encre.

Plus particulièrement, l'invention concerne une pochette pour billets de banque ou analogues, constituée d'un matériau synthétique en feuille conformé et assemblé pour définir une enveloppe comportant une ouverture bordée d'un ruban adhésif à repositionnement visible, connu en soi, caractérisée en ce que ledit matériau synthétique en feuille est du type non tissé, perméable, majoritairement en fibres de polyamide et en ce que ladite enveloppe comporte au moins une ligne d'assemblage réunissant deux couches dudit matériau en feuille et incorporant un élément d'assemblage rapporté.

Le matériau non tissé utilisé est très mince, au point d'être pratiquement transparent, ce qui présente l'avantage de pouvoir glisser un bordereau d'identification à l'intérieur de la pochette, portant des infor- mations essentielles au transport de fond comme par exemple, la destination, la nature et la valeur des fonds placés dans ladite pochette.

Ce bordereau est lisible au travers du matériau non tissé. En outre, le non- tissé de polyamide s'est révélé suffisamment résistant même en aussi faible épaisseur, pour l'usage envisagé. Contrairement à d'autres matériaux non tissés, il se prête bien à l'utilisation de rubans adhésifs à repositionnement visible. On sait que ce type de ruban adhésif comporte une couche adhésive colorée dont l'homogénéité est détruite en cas de repositionnement, laissant apparaître des inscriptions qui signalent que le ruban a été décollé puis réappliqué, c'est-à-dire que la pochette a été ouverte. Ce type de ruban est utilisé pour fermer la pochette. Sa mise en oeuvre doit être absolument fiable. Or, on a constaté qu'avec la plupart des non-tissés connus, le ruban adhésif pouvait être repositionné sans que les inscriptions apparaissent.

En outre, malgré les qualités mentionnées ci-dessus qui tendaient à le sélectionner pour l'usage envisagé, ce type de non-tissé s'est révélé difficile à souder, ce qui a nécessité de mettre au point un mode de jonction faisant appel à un élément d'assemblage rapporté. Dans le cas le plus courant où la ligne d'assemblage est réalisée par soudure, ledit élément d'assemblage rapporté est un cordon de matière thermo- plastique soudé aux deux couches. Par exemple, ce cordon est interposé entre les deux couches en sorte qu'un chauffage localisé puisse faire fondre ledit cordon et permettre au matériau qui le constitue de"migrer" entre les fibres. Par exemple, le cordon de matière thermoplastique est en polyéthylène. On peut déposer un cordon d'une pâte de polyéthylène sur le matériau en feuille non tissé avant de replier une pièce d'un tel matériau sur elle-même, pour que ledit élément d'assemblage soit intercalé entre les deux couches. La pâte de polyéthylène peut être remplacée par un simple ruban du même matériau. La soudure est ensuite réalisée par chauffage localisé de la ligne d'assemblage, au moyen d'un fil électrique chauffant ou par ultrasons, entraînant la migration du matériau de l'élément d'assemblage dans la structure fibreuse des deux couches de non tissé.

En variante, ladite ligne d'assemblage est réalisée au moins en partie par apport d'un cordon de colle imprégnant les deux couches. Le cordon de colle peut être déposé de la même façon que le cordon de pâte de polyéthylène ou le ruban de polyéthylène. Enfin, on peut aussi envisager de réaliser au moins en partie la ligne d'assemblage par couture ou surjetage. Une combinaison de plusieurs des techniques d'assemblage indiquées ci-dessus est également possible.

Comme mentionné ci-dessus, le matériau en feuille non tissé est essentiellement en fibres de polyamide. L'épaisseur de la feuille est de l'ordre de 8/100ième à t/10ième de mm. En fait, un non-tissé de ce genre, dont l'épaisseur est comprise entre 5/100'ème et 20/100ième de mm, peut donner satisfaction.

Le ruban adhésif à repositionnement visible est constitué d'une bande de polyester sur lequel est déposé l'adhésif décrit ci-dessus.

L'adhésif est normalement protégé par une bande de papier glacé pouvant se détacher sans affecter l'intégrité de la couche adhésive. Pour la mise en oeuvre d'un tel ruban adhésif dans le cadre de l'invention, on décolle préalablement et en continu la bande de papier pour la replacer sur le ruban en ne recouvrant que la moitié de sa largeur environ. La partie adhésive découverte est appliquée sur l'une des faces de l'enveloppe, le long de l'ouverture. La bande de papier n'est enlevée définitivement que pour la fermeture de la pochette, après remplissage de celle-ci.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle- ci apparaîtront mieux à la lumière de la description qui va suivre d'une pochette conforme à son principe et de son procédé de fabrication, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 illustre une bande de matériau en feuille utilisable dans un procédé de fabrication de la pochette ; - la figure 2 illustre l'opération de mise en place de l'élément d'assemblage ; - la figure 3 illustre une opération de pliage pour former une enveloppe ; - la figure 4 illustre la soudure aboutissant à la formation de l'enveloppe ;

-la figure 5 illustre la mise en place d'un ruban adhésif au bord de l'ouverture de la pochette ; et - la figure 6 illustre la fermeture manuelle de la pochette.

Pour la fabrication d'une pochette dont l'état final est représenté figure 5, on part d'un matériau synthétique en feuille ayant la forme d'une bande 11 que l'on fait défiler. Sur les dessins, les éléments de structure de la machine sont classiques et ne sont pas représentés. Le matériau synthétique est un non-tissé très fin, par conséquent extrêmement perméable, majoritairement en fibre de polyamide. On définit le long des bords longitudinaux de cette bande deux lignes d'assemblage 12 parallèles, matérialisées ici par le dépôt, sur la bande 11 défilant en continu, de deux cordons de matière thermoplastique, en l'occurrence ici une pâte de polyéthylène 13. C'est la situation illustrée sur la figure 2.

Puis, à un autre poste de la machine, on découpe un tronçon de cette bande dont la longueur représente deux fois la largeur de l'enveloppe et cette pièce 14 de matériau en feuille est repliée sur elle-même de sorte que les deux cordons de matière thermoplastique eux-même repliés, s'étendent le long de deux bords de l'enveloppe, perpendiculairement au pli 15. C'est la situation illustrée sur la figure 3. Dans ce mode de réalisation, les lignes d'assemblage 12 précitées comportent donc deux épaisseurs de l'élément d'assemblage rapporté, à savoir ici le cordon de matière thermoplastique en polyéthylène. Cette double épaisseur de polyéthylène se trouve donc interposée entre les deux couches de non- tissé.

A la figure 4, on procède ensuite à une double soudure, par exemple au moyen de dispositifs à ultrasons 18, qui aboutit à la fermeture de l'enveloppe le long de deux côtés parallèles grâce à une migration du matériau dudit élément d'assemblage rapporté, vers les fibres des deux couches du non-tissé de polyamide.

A ce stade, l'enveloppe est donc fermée sur trois côtés ; deux côtés parallèles réunis par soudure et un côté constitué par le pli. Il reste à fixer un ruban adhésif à repositionnement visible 20, connu en soi, le long de l'ouverture de l'enveloppe, s'étendant parallèlement au pli. La pose de ce ruban adhésif est illustrée sur la figure 5 et se fait conformément au processus indiqué ci-dessus, c'est-à-dire par décollement provisoire de la bande de papier glacé 21 et remise en place

de celle-ci pour protéger environ la moitié de la largeur du ruban adhésif.

La partie découverte de celui-ci est appliquée près du bord libre de l'une des faces de l'enveloppe.

Après remplissage de l'enveloppe, il suffit de décoller à nouveau la bande de papier glacé 21 et de rabattre l'autre partie du ruban adhésif, comme représenté sur la figure 6.

En variante, le cordon de matière thermoplastique matérialisant chaque ligne d'assemblage peut être déposé sur seulement la moitié de la longueur du tronçon de non-tissé destiné à être replié sur lui-même. Ceci est valable quel que soit le type de matière thermoplastique rapporté le long des deux bords parallèles dudit tronçon. La pâte de polyéthylène peut être remplacée par un ruban de polyéthylène, déposé de la même façon.

Comme mentionné précédemment, la ligne d'assemblage peut aussi être réalisée par apport d'un cordon de colle imprégnant les deux couches. On peut aussi réaliser les lignes d'assemblage par couture ou surjetage des bords repliés. Ces différentes techniques peuvent même être combinées pour renforcer les lignes d'assemblage.