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Patent Searching and Data


Title:
PRESORTING PACKAGING SHEET
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/021963
Kind Code:
A1
Abstract:
Presorting packaging sheet for the mechanized packaging of documents, enabling them to be automatically sorted and distributed by the postal services. According to the invention, the packaging sheet consists of an opaque, printable paper support which is self-sealing through a cold seal adhesive layer applied, at least partially, to the inner face of said support.

Inventors:
AGUT PHILIPPE
HERVE PHILIPPE
SLIMAN ALEXANDRE
Application Number:
PCT/FR1995/000161
Publication Date:
August 17, 1995
Filing Date:
February 10, 1995
Export Citation:
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Assignee:
ARJO WIGGINS SA (FR)
International Classes:
B65D65/14; D21H19/22; D21H27/10; (IPC1-7): D21H27/10; D21H19/22
Foreign References:
FR955899A1950-01-20
Other References:
PLACZEK: "Kaltsiegel-Schichten und ihre Eigenschaften.", COATING, vol. 18, no. 4, ST.GALLEN (CH), pages 94 - 95, XP000900883
DATABASE PAPERCHEM THE INSTITUTE OF PAPER SCIENCE AND TECHNOLOGY, ATLANTA, GA, US; BOICHENKO ET AL.: "Cold-sealing packaging paper"
DATABASE PAPERCHEM THE INSTITUTE OF PAPER SCIENCE AND TECHNOLOGY, ATLANTA, GA, US; ABAKINA ET AL.: "Cold-sealing packaging paper"
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Feuille d'emballage pour routage caractérisée par le fait qu'elle comporte un support en papier opaque, imprimable, autoscellable au moyen d'un adhésif de scellage à froid présent au moins partiellement sur la face interne dudit support.
2. Feuille d'emballage selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle a une opacité mesurée selon la norme ISO 2471, supérieure ou égale à 75.
3. Feuille d'emballage selon les revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que le support papier est nuancé ou coloré.
4. Feuille d'emballage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que l'adhésif est à base de caoutchouc naturel.
5. Feuille d'emballage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que l'adhésif est coloré.
6. Feuille d'emballage selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que la force de scellage, force exercée pour ouvrir l'emballage, est au moins égale à 1 N/cm.
7. Feuille d'emballage selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que l'adhésif est scellable à froid sous une pression linéaire supérieure ou égale à 50 N/m.
8. Feuille d'emballage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que le collage COBB mesuré selon la norme ISO 535 de la face non adhésivée de la feuille est inférieur ou égal à 25 g/m2.
Description:
FEUILLE D'EMBALLAGE POUR ROUTAGE

La présente invention se rapporte à une feuille d'emballage pour routage, donc destiné à l'emballage mécanisé de documents (revues, catalogues...), trié automatiquement et distribué par voie postale.

Il existe actuellement deux types d'emballage, les films plastiques et les enveloppes en papier.

Les films plastiques, du a t de leur transparence, ne permettent pas de faire des envois à caractère confidentiel

Par ailleurs leur transparence gêne le tri postal automatique. En effet ce tri s'effectuant par lecture optique de l'adresse du destinataire située sur la revue, et donc sous le film plastique, la lecture est perturbée, d'une part par la réflectance de lumière que produit le film plastique et, d'autre part par les impressions portées sur le document emballé qui sont détectées à travers le film Pour éviter ce problème, il faudrait placer une étiquette d'adressage sur le film mais une telle opération est difficile à automatiser. Un autre inconvénient est la plissabilité des films qui gêne le cheminement des paquets sur les machines de tri.

Un autre inconvénient des films plastiques est leur mauvaise imprimabilité ; ils ne peuvent pas être imprimés par toute technique d'impression.

En outre, de part la nature de leur composition, ils ne sont pas biodégradables.

Les enveloppes en papier ne possèdent pas ces inconvénients cependant elles ne permettent pas d'avoir des cadences d'emballage aussi rapides que celles avec des films plastiques : pour les films plastiques, la cadence d'emballage est environ 2 à 5 fois plus rapide que pour les enveloppes. Ceci s'explique par la nécessité de pliage complexe et de cachetage des enveloppes.

La demanderesse se propose de fournir un emballage de routage qui ne présente pas les inconvénients des emballages actuels, à savoir de fournir un emballage qui permette tout particulièrement d'avoir à la fois des cadences élevées d'emballage mécanisé et un tri postal par lecture optique non perturbé.

La demanderesse a trouvé qu'une telle feuille d'emballage pour routage peut être obtenue à partir d'un support en papier opaque, inφrimable, autoscellable au moyen d'un adhésif de scellage à froid, présent au moins partiellement sur la face interne dudit support.

Le support papier est constitué de fibres qui sont totalement ou majoritairement des fibres de cellulose, de charges, en particulier de charges opacifiantes (comme par exemple le dioxyde de titane, le carbonate de calcium précipité, le kaolin calciné) et d'additifs papetiers tels que liants, agents de rétention ou de floculation, agents de résistance humide, agents de collage en masse, agents antimousse. Il peut comporter aussi des bactéricides et des colorants.

Le support peut être obtenu aussi à partir de vieux papiers ou de fibres recyclées.

On peut le traiter en presse encolleuse par des liants ou agents de renforcement comme l'amidon, l'alcool polyvinyfique ou par des agents de collage de surface.

De préférence, le support papier est nuancé ou coloré, ceci lui confère une meilleure opacité. Le papier peut être coloré en masse et/ou sur une ou deux de ses faces.

L'adhésif de scellage à froid est de préférence à base de caoutchouc naturel (polyisoprène) car celui- ci a la particularité de ne se sceller que sur lui-même. H n'est donc pas nécessaire de traiter l'autre face (non enduite avec l'adhésif) de la feuille pour pouvoir bobiner la feuille et la manipuler aisément.

On peut cependant utiliser d'autres adhésifs scellables à froid (appelés COLD SEAL), utilisables en milieu aqueux ou en milieu solvant et si nécessaire traiter la face de la feuille ne comportant pas d'adhésif pour la rendre anti-adhérente par exemple par application de produits siliconés anti¬ adhérents.

De préférence, la pression linéaire pour sceller la feuille sur elle-même est supérieure ou égale à 50 N/cm.

De préférence l'adhésif est coloré ; ced permet de renforcer l'opacité de la feuille d'emballage et donc de diminuer le grammage de la feuille ; ainsi on peut réaliser une économie sur l'affranchissement postal qui se ait en fonction du poids du paquet à expédier.

De préférence l'opacité de la feuille d'emballage, mesurée selon la norme ISO 2471, est supérieure ou égale à 75.

L'adhésif est déposé soit de façon à recouvrir entièrement la face interne du support soit à ne couvrir que partiellement cette face et ce tout en permettant que l'emballage soit scellable sur lui-même.

Le dépôt d'adhésif peut être fait par tout moyen d'enduction connu. On peut par exemple le faire au moyen d'une coucheuse à lame d'air, d'une coucheuse à barre de type CHAMPION (voir Pulp and Paper, vol. IV, 3ème édition, pages 2152-2154) ou par héliogravure.

Par exemple on peut déposer l'adhésif sur le pourtour de la feuille d'emballage, la feuille étant scellée par application des zones adhésivées se trouvant en regard selon une ligne de pliage ou la feuille est découpée autour de la revue à emballer et scellée sur tout son pourtour (sur les quatre bords).

On peut aussi par exemple déposer l'adhésif selon un dessin représentant des grilles entrecroisées ; ce dépôt est fait généralement par impression héliogravure ; la feuille peut être scellée sur elle- même.

Les enductions totale ou en grille du support laissent une grande liberté d'utilisation des feuilles d'emballage, elles n'imposent pas de contrainte de découpe et de pliage minutieux, elles sont indépendantes du format des documents à expédier.

Pour éviter que l'emballage s'ouvre lors de sa manipulation ou de la distribution postale, il est préférable que la force de scellage (force à exercer pour ouvrir l'emballage) soit au moins égale à 1

N/cm.

De préférence la face de la feuille qui ne comporte pas d'adhésif (face externe) a un niveau de collage élevé, le collage COBB mesuré selon la norme ISO 535, est inférieur à 25 g/m 2 .

Ce collage donne à l'emballage une résistance élevée aux conditions climatiques humides auxquelles peut être soumis le paquet lors de son acheminement postal ; en effet, il peut être soumis à une forte humidité ou à la pluie lors de sa distribution dans les boites à lettre. Ainsi il ne sera pas abîmé et son contenu sera protégé.

La présence de l'adhésif de scellage à froid ne gêne pas l'impression de la face externe (qui ne comporte pas d'adhésif) quelle que soit la technique d'impression (héliogravure, flexographie, offset, typographie, jet d'encre).

L'emballage pourra comporter une fenêtre transparente pour pouvoir lire l'adresse si elle est portée sur la revue emballée.

L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples non limitatifs suivants :

EXEMPLE 1

On fabrique par voie humide sur machine à papier à table plate, un support papier à partir de la composition suivante, les parts étant exprimées en poids sec :

- 100 parts de fibres de cellulose

- 18 parts de charges opacifiantes (dioxyde de titane, carbonate de calcium précipité)

- 16,5 parts d'extendeur du dioxyde de titane

- 5,5 parts d'agent de renforcement (amidon, alroolpolyvinyïïque)

- 0,3 part d'agent de collage (dimère d'alkyl cétène) - 0, 1 part d'agent de rétention

- 0,05 part de colorant de nuançage noir.

La feuille obtenue est ensuite traitée en presse encolleuse par un mélange de liants (amidon et alcool polyvinylique), la reprise de cette composition en sec est de 2,5 g/m 2 .

On dépose par couchage à l'aide d'une barre Champion l'adhésif scellable à froid qui est à base de caoutchouc naturel à raison de 1,8 g/m 2 en sec. La feuille finie a un grammage de 60 g/m 2 .

La feuille finie a une opacité de 90, mesurée selon la norme ISO 2471.

Le collage COBB mesuré selon la norme ISO 535 (eau, 1 minute, 23°C) est de 20 g/m 2 , pour la face imprimable (non recouverte d'adhésif).

La feuille peut être imprimée avant ou après l'enduction d'adhésif par héhogravure ou par flexographie sans difficulté.

La feuille est utilisée sur une machine d'emballage automatisé pour emballer des revues ; la feuille est coupée, pliée autour de la revue et scellée sous une pression linéaire de 50 N/cm sur deux ou trois bords. La cadence d'emballage est de 5500 revues par heure, soit une cadence presque aussi élevée qu'en utilisant des films plastiques pour lesquels elle est de 5800 revues par heure.

La force moyenne de scellage pour séparer deux feuilles en regard scellées sous une pression linéaire de 50 N/cm vaut 1,16 N/cm-

Sur les machines de tri postal par lecture optique, il n'y a pas de problème de lecture et les paquets sont facilement manipulables.

De plus le papier ayant un bon collage, il est résistant aux conditions climatiques humides auxquelles il peut être soumis lors de l'acheminement postal

EXEMPLE 2

On fabrique une feuille comme dans l'exemple 1 mais avec un grammage plus faible et on a ajouté à l'adhésif scellable à froid un mélange de colorant noir et de pigments colorés bleu turquoise.

La composition adhésif-colorants est déposée en sec à raison de 4 g/m 2 .

Le grammage de la feuille finie est de 54 g/m 2 .

La feuille a une opacité de 90, donc de même niveau que celle de la feuille de l'exemple 1, bien que le grammage soit plus faible.

Le collage COBB de la face inφrimable est de 20 g/m 2 .

La force moyenne de scellage est id de 1,87 N/cm. On observe les mêmes avantages que pour l'exemple 1.

Méthode de détermination de la force de scellage :

On découpe 6 bandes de 5 x 10 cm du papier à tester, trois dans le sens marche, trois dans le sens travers.

On scelle chaque bande sur elle-même, on apphque une pression linéaire de 50 N/cm sur la bande en la faisant passer dans une calandre.

On mesure la force de scellage, c'est-à-dire la force qu'il faut exercer pour séparer les deux parties en regard, à l'aide d'un dynamomètre muni d'un enregistreur, la vitesse de la traverse étant de 200 mm/rnin.

On Êώ la moyenne entre le minimum et le maximum enregistrés et on obtient la force de scellage exprimée en cN/5 cm. On obtient la force moyenne de scellage en faisant la moyenne des forces mesurées (pour les sens marche et les sens travers).