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Title:
PRESSURE REGULATOR FOR A MEDICAL DEVICE PROVIDING TREATMENT USING NEGATIVE PRESSURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/174216
Kind Code:
A1
Abstract:
Pressure regulator (100) and medical device providing treatment using negative pressure (10), comprising such a regulator. The regulator (100) comprises a first non-regulated negative-pressure chamber (101) in communication with a vacuum source, a second, regulated, negative-pressure chamber (102) in communication with a treatment zone, and a valve (150) for placing the first and second chambers (101, 102) in controlled communication and thus for regulating the pressure in the second chamber (102). The valve comprises a valve head (151) able to move between a closed position and an open position. The regulator comprises a flexible and mobile membrane (120) partially delimiting the first chamber (101), a central part (121) of this membrane defining the valve head (151). The valve head (151) is pushed toward the open position by a compression spring (160) bearing against an intermediate part (122) of the membrane (120) which surrounds the valve head (151). The intermediate part (122) is stiffened by an insert (170).

Inventors:
LE MOIGNE GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/050988
Publication Date:
October 30, 2014
Filing Date:
April 24, 2014
Export Citation:
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Assignee:
URGO LAB (FR)
HCP HEALTHCARE ASIA PTE LTD (SG)
DEV ET DE RECH IND SOC D (FR)
International Classes:
A61M1/00; G05D16/06
Domestic Patent References:
WO2012000014A12012-01-05
Foreign References:
GB2431351A2007-04-25
US20090157016A12009-06-18
Attorney, Agent or Firm:
BESNARD, Christophe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Régulateur de pression pour dispositif médical de traitement par pression négative, ce régulateur (100) comprenant :

- une première chambre (101) de pression négative non-régulée avec un premier orifice (101A) pour mettre la première chambre en communication avec une source de vide (30),

- une deuxième chambre (102) de pression négative régulée avec un deuxième orifice (102A) pour mettre la deuxième chambre en communication avec une zone de traitement (13),

- une soupape (150) pour mettre en communication contrôlée les première et deuxième chambres (101, 102) et, ainsi, réguler la pression négative dans la deuxième chambre (102), la soupape comprenant une tête de soupape (151) mobile entre une position de fermeture dans laquelle elle obture un siège de soupape (152), et une position d'ouverture dans laquelle elle n'obture pas le siège de soupape (152), et

- une membrane (120) souple et mobile, délimitant en partie la première chambre (101), une partie centrale (121) de cette membrane définissant la tête de soupape (151),

dans lequel la tête de soupape (151) est poussée vers sa position d'ouverture par un ressort de compression (160) en appui sur une partie intermédiaire (122) de la membrane qui entoure la tête de soupape (151), cette partie intermédiaire (122) étant rigidifiée par un insert (170). 2. Régulateur selon la revendication 1, dans lequel l'insert (170) définit une surface plane (171) et est fixé à la membrane (120) de telle sorte que le ressort (160) est directement en appui contre la surface plane (171).

3. Régulateur selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'insert (170) a la forme d'une rondelle et est centré autour de la tête de soupape (151).

4. Régulateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la membrane (120) est surmoulée sur l'insert (170).

5. Régulateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la membrane (120) est en élastomère.

6. Régulateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l'insert (170) est métallique.

7. Régulateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la membrane (120) présente, autour de la partie intermédiaire (122), une partie périphérique (123) à soufflet (124) par laquelle la membrane est reliée au reste du régulateur (100).

8. Dispositif médical de traitement par pression négative, comprenant un régulateur (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Dispositif selon la revendication 8, comprenant un pansement (12) délimitant une zone de traitement (13) autour d'une plaie (11), cette zone de traitement (13) étant en communication, directe ou indirecte, avec la deuxième chambre (102) du régulateur (100), via le deuxième orifice (102A), et une source de vide (30) en communication, directe ou indirecte, avec la première chambre (101) du régulateur, via le premier orifice (101A).

10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel la source de vide (30) est une réserve de vide.

Description:
REGULATEUR DE PRESSION POUR DISPOSITIF MEDICAL

DE TRAITEMENT PAR PRESSION NEGATIVE

DOMAINE DE L'INVENTION

Le présent exposé concerne un régulateur de pression.

Un tel régulateur peut être utilisé pour réguler une pression négative, i.e. une pression relative négative, dans un dispositif médical de traitement par pression négative.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE II a été prouvé qu'un environnement à pression négative avait une influence favorable sur la régénération des tissus et, plus généralement, sur la cicatrisation des plaies. Aussi, pour traiter certaines plaies (par exemple de larges plaies comme des blessures de guerre, des ulcères, des escarres, etc.), celles-ci sont placées dans un environnement à pression négative. Ce type de traitement est connu dans la communauté médicale sous le nom de "traitement par pression négative" ou "TPN".

Certains dispositifs de TPN comprennent un régulateur pour réguler la pression négative exercée, i.e. pour maintenir la pression négative à un certain niveau, favorable à la cicatrisation de la plaie. Les régulateurs connus présentent cependant pour la plupart des structures relativement complexes, onéreuses et/ou volumineuses, surtout lorsqu'une régulation précise est exigée, i.e. lorsque la tolérance sur la pression négative exercée est faible.

Il existe donc un besoin pour un nouveau type de régulateur.

PRESENTATION DE L'INVENTION

Le présent exposé concerne un régulateur de pression pour dispositif médical de TPN, ce régulateur comprenant:

- une première chambre de pression négative non-régulée avec un premier orifice (ou orifice d'entrée) pour mettre la première chambre en communication avec une source de vide,

- une deuxième chambre de pression négative régulée avec un deuxième orifice (ou orifice de sortie) pour mettre la deuxième chambre en communication avec une zone de traitement, e.g. une zone de traitement entourant une plaie,

- une soupape pour mettre en communication contrôlée les première et deuxième chambres et, ainsi, réguler la pression négative (ou dépression) dans la deuxième chambre, la soupape comprenant un siège de soupape et une tête de soupape, la tête de soupape étant mobile entre une position de fermeture dans laquelle elle obture le siège de soupape, et une position d'ouverture dans laquelle elle n'obture pas le siège de soupape, et

- une membrane souple mobile délimitant en partie la première chambre, une partie centrale de cette membrane définissant la tête de soupape.

Dans ce régulateur, la tête de soupape formée par la partie centrale de la membrane est poussée vers sa position ouverte par un ressort de compression en appui (direct ou indirect) sur la membrane, autour de la tête de soupape. La partie intermédiaire de la membrane qui entoure la tête de soupape et fait face au ressort est rigidifiée par un insert. Cet insert permet de reprendre les efforts exercés par le ressort sur la membrane de manière sensiblement axisymétrique autour de l'axe central de la soupape et, ainsi, de garantir le déplacement de la tête de soupape selon cet axe central. Ceci favorise la maîtrise de la surface de contact entre la tête et le siège de soupape et, donc, le contrôle de ['ouverture/fermeture de la soupape.

En outre, comme la membrane est souple, la partie centrale de la membrane, qui n'est pas rigidifiée par l'insert et qui forme la tête de soupape, présente une souplesse qui favorise l'étanchéité entre la tête et le siège de soupape, en position de fermeture.

Un tel régulateur permet d'obtenir une régulation précise tout en présentant une structure simple.

Dans le présent exposé, la notion de "communication" entre les différentes parties du régulateur ou du dispositif s'entend comme étant une communication fluidique et, plus précisément, une communication gazeuse. Ainsi, la source de vide, la première chambre, la deuxième chambre et la zone de traitement sont en communication fluidique. En outre, les notions d'entrée et de sortie du régulateur sont définies par rapport au sens de circulation du vide: le régulateur est alimenté en vide via son entrée et le vide sort du régulateur par la sortie de celui-ci pour alimenter la zone de traitement.

Dans certains modes de réalisation, l'insert rigide définit une surface plane et est fixé à la membrane de telle sorte que le ressort est directement en appui contre cette surface plane. Cette configuration facilite le déplacement relatif entre le ressort et la membrane (i.e. la membrane et son insert), ce qui présente un intérêt lorsque, lors de l'assemblage du régulateur, la membrane est montée légèrement excentrée par rapport au siège de soupape. En effet, dans ce dernier cas, la possibilité de déplacement relatif entre le ressort et l'insert favorise, en fonctionnement, l'auto-centrage de l'ensemble de la membrane par rapport au siège de soupape, la tête de soupape ayant naturellement tendance à se centrer par rapport au siège de soupape. Le problème d'excentrage d'origine est ainsi corrigé en fonctionnement.

Dans certains modes de réalisation, l'insert a la forme d'une rondelle et est centré autour de la tête de soupape.

Dans certains modes de réalisation, la membrane est surmoulée sur l'insert. On obtient ainsi une bonne cohésion entre l'insert et la membrane, tout en conservant une structure simple. Pour renforcer la cohésion, l'insert peut présenter des cavités remplies par le matériau souple constituant la membrane lors du surmoulage.

Dans certains modes de réalisation, la membrane est en élastomère et, par exemple, en silicone.

Dans le but de favoriser le glissement relatif entre le ressort et l'insert, et donc l'auto-centrage susmentionné de la membrane par rapport au siège de soupape, l'insert peut être réalisé en un matériau ayant un faible coefficient de frottement avec le matériau constitutif du ressort. Par exemple, le ressort peut être métallique et l'insert peut être métallique ou en plastique dur. Pour améliorer encore le glissement relatif entre le ressort et l'insert, la surface plane définie par l'insert, contre laquelle le ressort vient en appui, peut être recouverte d'un revêtement anti-frottement comme, par exemple, un revêtement de téflon.

Dans certains modes de réalisation, la membrane présente, autour de la partie intermédiaire, une partie périphérique à soufflet par laquelle la membrane est reliée au reste du régulateur. La partie périphérique à soufflet favorise la déformation de la membrane au niveau de sa liaison avec le reste du régulateur, ce qui augmente la liberté de mouvement de la membrane et contribue au bon fonctionnement de la soupape.

Le présent exposé concerne également un dispositif médical de TPN, comprenant un régulateur tel que précédemment décrit.

Dans certains modes de réalisation, ce dispositif de TPN comprend un pansement qui délimite une zone de traitement autour d'une plaie, cette zone de traitement étant reliée directement ou indirectement à la deuxième chambre du régulateur, via le deuxième orifice, et une source de vide reliée directement ou indirectement à la première chambre du régulateur, via le premier orifice.

Les caractéristiques et avantages précités, ainsi que d'autres, apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un exemple de réalisation du régulateur et du dispositif médical proposés. Cette description détaillée fait référence aux dessins annexés.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

Les dessins annexés sont schématiques et ne sont pas à l'échelle, ils visent avant tout à illustrer les principes de l'invention.

Sur ces dessins, d'une figure (FIG) à l'autre, des éléments (ou parties d'élément) identiques sont repérés par les mêmes signes de référence.

La FIG 1 représente schématiquement un exemple de dispositif selon le présent exposé, comprenant un régulateur.

La FIG 2 une vue en perspective éclatée du régulateur de la FIG 1.

La FIG 3 est une vue en perspective et en coupe du régulateur de la FIG 2 selon le plan de coupe axial III.

La FIG 4 est une vue en perspective et en coupe de la membrane du régulateur de la FIG 2 selon le plan de coupe axial III.

DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLE(S) DE REALISATION Un exemple de réalisation est décrit en détail ci-après, en référence aux dessins annexés. Cet exemple illustre les caractéristiques et les avantages de l'invention. Il est toutefois rappelé que l'invention ne se limite pas à cet exemple.

En outre, par souci de concision, certaines informations bien connues des personnes du métier, et qu'il n'est donc pas nécessaire de rappeler pour permettre à ces personnes de réaliser l'invention, ont été omises.

On notera également que les mots "hauts", "bas", "supérieur", "inférieur" ou analogues font référence à l'orientation des pièces sur les dessins annexés et ne doivent pas être interprétés de manière restrictive quant aux conditions d'utilisations réelles de ces pièces. Par ailleurs, la direction axiale correspond à la direction de l'axe central A de la soupape du régulateur. Une direction radiale est une direction perpendiculaire à l'axe A et coupant cet axe. De même, un plan axial est un plan contenant l'axe A, et un plan radial est un plan perpendiculaire à cet axe. La FIG 1 représente un dispositif de TPN. Ce dispositif 10 comprend un pansement 12 délimitant une zone de traitement 13, par exemple autour d'une plaie 11. Le pansement 12 comprend un film sensiblement hermétique délimitant un espace sensiblement étanche correspondant à ladite zone de traitement 13, autour de la plaie 11. Le film hermétique est fixé sur la peau à l'aide d'un matériau adhésif approprié. Le pansement 12 peut également comprendre un matériau drainant dans la zone de traitement 13, entre la plaie 11 et le film. Ce matériau drainant est, par exemple, une mousse à pores ouverts comme une mousse de polyuréthane ou un matériau textile. Tout autre matériau capable de s'imprégner des exsudais de la plaie pourrait être utilisé comme matériau drainant. Le pansement 12 peut également comprendre entre le matériau drainant et la plaie 11 un pansement «interface» permettant lors du retrait du matériau drainant de ne pas altérer le processus de cicatrisation en évitant l'accroche des bourgeons de cicatrisation au matériau drainant (par exemple dans les pores de la mousse) suite à l'application de la pression négative.

Le dispositif 10 comprend également un régulateur de pression négative 100, décrit en détail plus loin.

La zone de traitement 13 est reliée directement ou indirectement au régulateur 100. Typiquement, dans l'exemple, la zone de traitement 13 est reliée indirectement au régulateur 100, un collecteur d'exsudats 20 étant intercalé entre la zone de traitement 13 et le régulateur 100. Ainsi, un premier conduit 16 s'étend depuis la zone de traitement 13 jusqu'au collecteur 20, et un deuxième conduit 18 s'étend depuis le collecteur 20 jusqu'au régulateur 100. Le dispositif 10 pourrait toutefois ne pas comprendre de collecteur d'exsudats 20, la collecte des exsudats étant assurée par le pansement seul ou par la source de vide 30. Par exemple, le pansement 12 peut se présenter sous la forme d'un pansement adhésif avec réservoir intégré comprenant une couverture étanche et une couche absorbante assurant la collecte des exsudats.

Le régulateur 100 est par ailleurs relié directement ou indirectement à une source de vide 30. La source de vide 30 peut être une pompe à vide ou une simple réserve de vide, c'est-à-dire un réservoir étanche préalablement vidé de son air, la pression dans ce réservoir étant inférieure à la pression souhaitée pour le traitement. Par exemple, il peut s'agir d'un réservoir dans lequel la pression est comprise entre une pression négative inférieure à -40 kPa (-300 mmHg) et, en particulier, inférieure à -53 kPa (-400 mmHg). A titre d'exemple, il est possible d'utiliser des réservoirs dans lesquels la pression négative est comprise entre -53 kPa (-400 mmHg) et -98 kPa (-735 mmHg), et notamment entre -80kPa (-600 mmHg) et -90 kPa (-675 mmHg). De tels réservoirs sont, par exemple, commercialisés par la société GNEINER-BIO ONE Gmbh sous la marque VACUETTE. En fonction du traitement (notamment de sa durée) et de la nature de la plaie 11 (catégorie, profondeur ...) plusieurs réserves de vide peuvent être utilisées. Une réserve de vide présente l'avantage de fonctionner sans électricité et d'être facilement transportable.

Le régulateur 100 peut être intégré ou non à la source de vide 30. Le régulateur 100 peut également être connecté de manière amovible à la source de vide 30. En particulier, le régulateur 100 peut être relié à la source de vide 30 par un conduit. Lorsque la source de vide est une pompe, celle-ci peut être manuelle ou motorisée. Il peut également s'agir d'une prise de vide murale du type de celles à disposition dans les hôpitaux.

En référence aux figures 2 à 4, l'exemple de régulateur 100 va maintenant être décrit en détail. Le régulateur de pression 100 est un régulateur mécanique, c'est-à-dire un régulateur comprenant un mécanisme de régulation à fonctionnement mécanique adapté pour maintenir une pression en sortie du régulateur à une valeur sensiblement constante, prédéterminée (qui correspond à la pression de traitement souhaitée), ce mécanisme de régulation étant dépourvu d'électronique (en particulier de capteur de pression électronique). En outre, le régulateur 100 est de type passif en ce sens qu'il ne génère pas de vide. En cela, il se distingue des régulateurs actifs intégrant une pompe à vide. Dans l'exemple, la régulation est obtenue par le déplacement relatif de certaines pièces du mécanisme de régulation sous l'effet des forces exercées sur ces dernières par les différences de pression entre l'entrée et la sortie du régulateur. Un tel régulateur s'avère peu onéreux, non bruyant, et très simple à utiliser.

Le régulateur 100 comprend un corps 105. Dans l'exemple, le corps 105 est quasi-symétrique autour de l'axe A. Le corps 105 présente, en section axiale (voir FIG 3), une forme générale en "T" avec une première partie 105A, ou partie supérieure, de plus grande section transversale (i.e. de plus grande section radiale) que la deuxième partie 105B, ou partie inférieure du corps. La deuxième partie 105B forme une protubérance, en saillie par rapport à l'une des faces, i.e. la face extérieure inférieure 115, du de la première partie. Dans l'exemple, les première et deuxième parties 105A, 105B ont des formes cylindriques d'axe A. Plus particulièrement, ces parties 105A, 105B ont respectivement des formes cylindriques de révolution de diamètres DA et DB, DA étant supérieur à DB.

Une première chambre de pression négative non-régulée 101 est définie sensiblement suivant l'axe A, en partie à l'intérieur d'un tube 109 monté en force et de manière étanche dans un passage 117 de la partie inférieure 105B du corps 105. Le passage 117 s'étend suivant l'axe A et traverse la partie inférieure 105B du corps 105. Cette configuration permet de fabriquer séparément le tube 109 et le corps 105. Cependant, le tube 109 et le corps 105 pourraient être en une seule pièce. La chambre 101 est mise en communication avec la source de vide 30 via un premier orifice 101A, ou orifice d'entrée, qui correspond à l'orifice par lequel le passage 117 débouche à l'extérieur du corps 105.

Une deuxième chambre de pression négative régulée 102 est définie dans la partie supérieure 105A du corps 105. La deuxième chambre 102 est mise en communication avec la zone de traitement 13 via un deuxième orifice 102A, ou orifice de sortie. Dans le prolongement du deuxième orifice 102A, le régulateur 100 comprend un tube 103 monté en force et de manière étanche dans une cavité 107 ménagée latéralement (i.e. radialement) dans la partie supérieure 105A du corps 105. Le tube 103 permet le raccordement du régulateur 100 au conduit 18 menant à la zone de traitement 13 (voir FIG 1). L'embout (i.e. l'extrémité libre) du tube 103 peut être cannelé pour faciliter le raccordement du conduit 18 sur l'embout. Il peut s'agir, par exemple, d'un embout LUER ou d'un embout LUER auto-obturant permettant le raccordement à un tuyau. De façon analogue, l'extrémité libre de la partie inférieure 105B du corps 105 pourrait être cannelée pour faciliter son raccordement à un conduit, e.g. un tuyau, menant à la source de vide 30.

Dans l'exemple, la chambre 102 est sensiblement symétrique autour de l'axe A. La chambre 102 est délimitée axialement entre deux surfaces, supérieure 112A et inférieure 112C, et latéralement (i.e. radialement) par une surface latérale 112B. Le premier orifice 102A débouche dans la surface latérale 112B. Les surfaces supérieure et inférieure 112A, 112C sont sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe A. La surface supérieure 112A est définie par une membrane 120 décrite ci-dessous. La surface inférieure 112C est définie par une paroi intérieure 105C du corps 105 et par une cavité 111 ménagée dans la paroi 105C et s'étendant vers le bas suivant l'axe A. Cette cavité 111 est de forme cylindrique autour de l'axe A et permet de loger en partie un ressort de compression 160, décrit plus loin, ce ressort 160 étant en appui sur la paroi de fond de la cavité 111. Le tube 109 s'étend suivant l'axe A dans la cavité 111, de sorte que le ressort de compression 160 est logé dans l'espace entre le tube 109 et la paroi de la cavité 111. Dans l'exemple, la cavité 111 est de forme cylindrique de révolution autour de l'axe A est présente un diamètre supérieur au diamètre extérieur du tube 109. Cette cavité s'étend dans la partie inférieure 105B du corps.

La membrane 120 délimite en partie la deuxième chambre 102. La membrane 120 est réalisée en un matériau souple, dans l'exemple en élastomère et, plus particulièrement, en silicone. Par exemple, la membrane 120 présente une dureté comprise entre 50 et 80 Shore A, e.g. d'environ 70 Shore A. La membrane 120 comprend une partie centrale 121 centrée sur l'axe A, une partie intermédiaire 122 autour de la partie centrale 121, et une partie périphérique 123 à soufflet 124 autour de la partie intermédiaire 122. Les parties 121, 122 et 123 constituent donc trois parties de membrane adjacentes, concentriques autour de l'axe A. La membrane 120 est disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe A et est mobile en translation suivant cet axe A. La membrane 120 est reliée au corps 105 du régulateur par sa partie périphérique 123. Plus précisément, le bord extérieur de la partie périphérique 123 est coincé entre la partie supérieure 105A du corps 105 et un couvercle 140 fixé sur le haut du corps 105. Dans l'exemple, le couvercle 140 est fixé sur le corps 105 au moyen de vis 141, visibles sur la FIG 2. L'assemblage du couvercle 140 sur le corps 105 pourrait également être réalisé par soudage, clipsage ou tout autre moyen de fixation approprié. Un ou plusieurs passages 142 sont ménagés à travers le couvercle 140 de sorte que la face supérieure 120A de la membrane 120 est soumise à la pression atmosphérique. Le soufflet 124 est une partie de membrane d'épaisseur limitée ayant, en section axiale (voir FIGS 3 et 4), un profil en forme de vague, de manière à pouvoir se déformer facilement. Ce soufflet 124 confère donc un maximum de souplesse au niveau de la partie périphérique 123 pour permettre à la membrane 120 de se déplacer le plus librement possible suivant l'axe A. Ce soufflet 124 évite également le gonflement de la membrane 120. Avantageusement, le soufflet 124 présente une élasticité telle que la membrane 120 reprend sa position rapidement.

Le régulateur 100 comprend une soupape 150 comprenant elle-même une tête de soupape 151 et un siège de soupape 152. La partie centrale 121 de la membrane définit la tête de soupape 151. La tête de soupape 151 coopère avec le siège de soupape 152 qui est défini par l'extrémité supérieure du tube 109. Dans l'exemple représenté, la tête 151 et le siège de soupape 152 sont tous les deux de forme annulaire centrée autour de l'axe A, la tête de soupape définissant un joint torique venant en appui contre le bord d'extrémité supérieur du tube 109. Ces formes de tête et de siège donnent de bons résultats en termes de dynamique et d'étanchéité. En outre, de telles formes réduisent considérablement le risque de coincement de la tête de soupape 151 dans le siège 152. Néanmoins, d'autres formes pourraient être retenues.

Le ressort de compression 160 est en appui sur la partie intermédiaire 122 de la membrane 120 (i.e. autour de la partie centrale 121), du côté de la face inférieure 120B de celle-ci. La partie intermédiaire 122 de la membrane qui entoure la tête de soupape 151 et fait face au ressort 160 est rigidifiée par un insert 170. L'insert 170 est réalisé en un matériau plus rigide que la membrane 120. En particulier, l'insert peut être métallique.

Dans l'exemple, l'insert 170 définit une surface plane 171 et est fixé à la membrane 120 de telle sorte que le ressort 160 est directement en appui contre la surface plane 171 de l'insert 170. En d'autres termes, l'insert 170 est fixé à la membrane 120, de telle sorte que la face supérieure 170A de l'insert est plaquée contre la face inférieure 120B de la membrane, et que la face inférieure 170B de l'insert, qui est plane, constitue une surface d'appui plane 171 pour le ressort 160. La face inférieure 170B de l'insert peut être plane uniquement dans la zone d'appui du ressort 160 ou dans sa totalité, comme dans l'exemple représenté. La face supérieure 170A de l'insert peut également être plane et être parallèle à la face inférieure 170B.

L'insert 170 peut avoir la forme d'une rondelle, c'est-à-dire d'une pièce peu épaisse, le plus souvent circulaire et évidée en son centre, cette rondelle étant centrée autour de la tête de soupape 151. La tête de soupape 151 est ainsi logée dans l'ouverture centrale de l'insert 170 et peut traverser l'insert en totalité ou en partie. Dans l'exemple, l'insert 170 est une pièce annulaire avec une ouverture centrale circulaire de diamètre Dl, légèrement supérieur au diamètre extérieur de la tête de soupape 151 (voir FIG 4). Par ailleurs, la tranche extérieure de l'insert est circonscrite par un cercle de diamètre D2, inférieur au diamètre intérieur du soufflet 124 de la membrane 120. On notera que les parties en présence pourraient ne pas être circulaires et, dans ce cas, on s'intéresserait aux dimensions en section radiale de ces parties.

Dans l'exemple représenté, la membrane 120 est surmoulée sur l'insert 170. On obtient ainsi une bonne cohésion entre l'insert et la membrane, tout en conservant une structure simple. Pour renforcer la cohésion, l'insert 170 présente des cavités 172 remplies par le matériau souple lors du surmoulage. Ces cavités sont réparties de manière symétrique autour de l'axe A de sorte que le centre de gravité de la membrane 120 se situe sensiblement sur l'axe A.

Le régulateur 100 décrit ci-dessus fonctionne de la manière suivante lorsqu'il est intégré au dispositif 10. L'ensemble des composants du dispositif 10 et notamment le pansement 12, le collecteur d'exsudats 20, le régulateur 100 et la source de vide 30 sont reliés entre eux, par exemple au moyen de conduits, les interfaces de liaison entre ces éléments étant hermétiques de sorte que le circuit formé entre la zone de traitement 13 et la source de vide 30 présente la meilleure étanchéité possible. Ce circuit est ensuite mis sous vide. Il peut l'être en raccordant simplement la source de vide 30 au circuit et, dans ce cas, le volume d'air "mort" contenu à l'origine dans le circuit est aspiré par la source de vide 30 lors du raccordement. Une solution alternative consiste à prévoir un autre composant que la source 30, comme une pompe à vide (non représentée), pour aspirer le volume d'air "mort" du circuit avant de raccorder la source 30. Cette dernière solution permet d'économiser la "quantité" de vide de la source 30 lorsque celle-ci est une simple réserve de vide.

A l'issue de cette étape d'installation du dispositif, le système est à l'équilibre et la soupape 150 est fermée : la pression PI dans la première chambre 101 et à l'entrée du dispositif 10 correspond à la pression de la source de vide 30 ; et la pression P2 dans la deuxième chambre 102 et à la sortie du dispositif 10 correspond à la pression dans la branche du circuit s'étendant depuis la zone de traitement 30 jusqu'au régulateur 100. La pression P2 correspond à la pression négative souhaitée pour le traitement de la plaie 11. Typiquement, en fonction de la nature et de l'évolution de la plaie 11, la pression P2 peut être comprise entre -6 kPa (environ -50 mmHg) et -27 kPa (environ -200 mmHg). Par exemple, il est possible d'utiliser un régulateur calibré de sorte que la pression de sortie P2 soit environ égale à -9 kPa (-70 mmHg), -17 kPa (-125 mmHg) ou -20 kPa (-150 mmHg). Avec le régulateur 100, il est possible de réguler ces pressions de sortie avec une tolérance d'environ +/- lkPa.

La pression PI dans la première chambre 101 est inférieure à la pression

P2 dans la deuxième chambre 102. En mesure relative, les pressions PI et P2 sont négatives (Le. PI et P2 sont inférieures à la pression atmosphérique). La soupape 150 est maintenue fermée par la force exercée par la pression atmosphérique sur la face supérieure 120A de la membrane 120. A l'inverse, les forces exercées sur la membrane 120 par la pression PI, la pression P2 et le ressort 160 tendent à écarter la tête de soupape 151 du siège de soupape 152 et donc à ouvrir la soupape 150. En fonctionnement, par exemple, si l'étanchéité créée par le pansement 12 ou au niveau des connexions entre les différentes parties du dispositif 10 n'est pas parfaite, de l'air entre dans la zone de traitement 13 ou dans le circuit et, de ce fait, la pression augmente dans le circuit, y compris dans la deuxième chambre 102. Cette augmentation de la pression P2 a pour conséquence d'écarter la tête de soupape 151 du siège de soupape 152 et, donc, d'ouvrir la soupape 150. L'ouverture de la soupape entraîne une aspiration de l'air contenu dans la deuxième chambre 102, vers la source de vide 30, et donc une diminution de la pression P2. La pression P2 diminue jusqu'à la fermeture de la soupape. Ainsi, on comprend que la pression P2 est régulée, c'est-à-dire maintenue à un niveau souhaité, favorable à la cicatrisation de la plaie. Lorsque la source de vide 30 est une réserve de vide, le système fonctionne (i.e. la pression P2 est maintenue à un niveau souhaité) jusqu'à un certain degré de remplissage de la réserve en air.

On notera que le bon fonctionnement de la soupape 150 dépend notamment du bon centrage de la tête 151 sur le siège 152. Or, lors du montage du régulateur 100, il est parfois difficile de positionner parfaitement la membrane 120, et donc la tête de soupape 151, par rapport au siège 152 et il arrive que la membrane 120 soit montée légèrement décalée par rapport à sa position idéale. Or, en fonctionnement, la tête de soupape 151 a naturellement tendance à se centrer par rapport au siège de soupape 152, du fait des formes complémentaires de ces deux parties. Aussi, il est intéressant d'autoriser le déplacement relatif de la membrane 120 par rapport au siège 152, pour que la membrane puisse, le cas échéant, se centrer en fonctionnement. Ce déplacement relatif est possible si la membrane 120 est libre de bouger par rapport au ressort 160. Dans l'exemple, comme la face inférieure 170B de l'insert 170 est plane, l'insert 170 (et donc la membrane 120) peut facilement glisser sur le ressort 160. Ce glissement est également facilité par le fait que l'insert 170 et le ressort 160 sont tous les deux métalliques, les frottements entre ces deux pièces métalliques étant limités. Bien entendus, d'autres couples de matériaux à faible coefficient de frottement pourraient être retenus.

Les modes ou exemples de réalisation décrits dans le présent exposé sont donnés à titre illustratif et non limitatif, une personne du métier pouvant facilement, au vu de cet exposé, modifier ces modes ou exemples de réalisation, ou en envisager d'autres, tout en restant dans la portée de l'invention.

De plus, les différentes caractéristiques de ces modes ou exemples de réalisation peuvent être utilisées seules ou être combinées entre elles. Lorsqu'elles sont combinées, ces caractéristiques peuvent l'être comme décrit ci-dessus ou différemment, l'invention ne se limitant pas aux combinaisons spécifiques décrites dans le présent exposé. En particulier, sauf précision contraire, une caractéristique décrite en relation avec un mode ou exemple de réalisation peut être appliquée de manière analogue à un autre mode ou exemple de réalisation.