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Title:
PROCESS AND APPARATUS FOR THE MAGNETIC TREATMENT OF LIVING ORGANISMS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1980/001648
Kind Code:
A1
Abstract:
For the treatment of living organisms or biological products resulting therefrom, a "polarised" magnetic flow is used by transversing a layer of an oriented structure substance, such as a polaroid glass or a highly laminated metal. The flow of the electromagnet (1-2) transverses the polarising device (9) (for example a polaroid glass). After such "polarisation" it can neither transverse the metal ferrule (20), nor the metal sheath (23) anymore; it is then channelled by the string (22) of natural fibres and it comes to the probe(s) made of a metal tube ended by a wooden point (25). On the cable path (22-23), electrodes or solenoids may be interposed to modify the polarised flow. Therapeutic applications.

Inventors:
NOGIER P (FR)
Application Number:
PCT/FR1980/000023
Publication Date:
August 21, 1980
Filing Date:
February 14, 1980
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Assignee:
NOGIER P (FR)
International Classes:
A61N2/00; (IPC1-7): A61N1/42
Foreign References:
BE690841A1967-05-16
FR392520A1908-11-28
FR1306484A1962-10-13
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Claims:
R E V E N D I C A T I O S
1. Procédé pour l'obtention d'un flux magnétique continu, pulsatoi re ou alternatif modifié ou polarisé, propre à être utilisé pour le 3 traitement d'organismes vivants ou de produits biologiques provenant de ceuxci, caractérisé en ce qu'il consiste à interposer sur le trajet du flux magnétique au moins un dispositif (9) à structure orientée, ou dispositif polarisant, susceptible d'être traversé au moins en partie par ce flux. 0.
2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif polarisant est constitué par un verre du genre dit polaroïde.
3. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif polarisant est constitué par une plaque d'un métal ou alliage nonmagnétique fortement laminé.
4. Procédé suivant la revendication.1 , caractérisé en ce qu'on conduit le flux modifié ou polarisé qui sort du dispositif polarisant (9) par le moyen d'un câble fait d'une âme ou cordon (22) en une substance conductrice de ce flux (notamment substance d'origine végétale ou animale, minéraux, cristaux, certains plastiques tels que le polyéthylê— o ne) et entouré d'une gaine (23) faite en une substance que ce flux ne peut pas traverser (notamment métaux ou la plupart des autres plastiques).
5. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé suivant la revendica¬ tion 1, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison : une source (1, 2) de flux magnétique ; 5 • et au moins un dispositif à structure orientée ou disposi¬ tif polarisant (9) interposé entre la "source et l'organisme ou produit à traiter.
6. Appareil suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs dispositifs polarisants (9) â axes d'orientation parallèles ou non.
7. Appareil suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un câble de transport du flux polarisé, >~e câble comprenant luimême une âme ou cordon (22) fait en une substance souple conductrice du flux polarisé, telle par exemple qu'une matière textile, et une gaine souple (23) faite en une substance dans laquelle ce flux polarisé ne se propage pas, telle qu'un ruban métallique enroulé en hélice à spires chevauchantes ou une gaine métallique tressée très serrée, l'une des deux extrémités libres du cordon ou âme (22) étant disposée en aval du dispositif polarisant (9) de manière â recevoir le flux polarisé qui sort de celuici, et l'autre en face de ïorganisme vivant ou produit biologique qu'on désire traiter.
8. Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte un raccord métallique (20) s' emboîtant sur la sortie de la ς source (1, 2) et en aval du dispositif polarisant (9)., ce raccord convergeant vers un embout (20a^ auquel se raccorde la gaine (23) du câble dont le cordon (22) traverse' l 'embout et pénètre à l'intérieur d raccord.
9. Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en ce que _ l'extrémité du cordon (22) opposée à la source (1, 2) de flux magnétiq est engagée dans une sonde (S) faite d'un tube (24) non conducteur du flux polarisé et auquel la gaine (23) du câble se raccorde, l'extrémit libre de ce tube étant obturée par un bouchon (25) fait en une substan conductrice du flux polarisé et conformée en pointe convergente ou . _ divergente de manière à concentrer ou â disperser ce flux.
10. Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en ce que s le cordon ou âme (22) sont disposées deux électrodes (28, 29) écartées l'une de l'autre et' entre lesquelles on établit une différence de potentiel constante ou variable.
11. „_.
12. Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'un certaine partie au moins de la longue.ur du cordon ou âme (22) est entourée d'un solénoïde (33) refermé sur luimême.
13. Appareil suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'un certaine partie au moins de la longueur du cordon ou âme (22) est _ entourée d'un solénoïde ou enroulement (33) qu'on alimente en courant électrique continu ou variable. O v * <WI.
Description:
PROCEDE ET APPAREIL POUR LE TRAITEMENT MAGNETIQUE D'ORGANISMES VIVANTS

On sait que la lumière provenant des sources usuelles, et notam- ment des corps incandescents, est un rayonnement électromagnétique ne comportant aucun axe vibratoire préférentiel. Toutefois certains agencements permettent de filtrer en quelque sorte un faisceau lumineux pour laisser passer préf érentiellement un rayonnement comportant un axe vibratoire déterminé. On a établi d'après ce phénomène des dispositifs dits polarisants, dont certains se présentent sous la forme de feuilles ou plaques transparentes à la fraction de la lumière incidente qui correspond â un axe déterminé, mais plus ou moins opaques pour le reste de celle-ci. C'est ce qu'on appelle couramment des verres polaroïdes, ou plus simplement des polaroïdes. Il est d'ailleurs à noter qu'on connaît également des dispositifs agissant par réflexion ou diffraction.

Le Demandeur a constaté que pour une certaine orientation de son axe de polarisation et moyennant une intensité lumineuse suffisante, la lumière ainsi polarisée possède un effet de surface sur la peau, celle-ci devenant moins sensible ou plus sensible au contact d'une pointe piquan- te en fonction de l'orientation exacte dudit axe. Il s'agit là d'une propriété faisant appel au système nerveux cérébrospinal et aboutissant à une modification de la sensibilité très superficielle ou "ëpicritique". Toutefois cet effet très curieux de la lumière polarisée ne saurait se propager en profondeur, car dès qu'elle a commencé à traverser la couche superficielle de^la peau, elle perd sa polarisatio ' et feâevierît "banale".

On sait par ailleurs que lf » champ magnétique continu ou alternatif comporte un effet sur un organisme. Divers chercheurs ont signalé une action discrète sur certaines fonctions organiques. Le Demandeur a notamment constaté qu'il agit faiblement sur \e système nerveux autonome, c'est-à-dire celui constitué de fibres sympathique et parasy pat i ueβ . On constate notamment son action sur les sensations dites " ares thés ique s" qui se rencontrent au niveau de certaines cicatrices quand on les touche (toucher dit "électrique" ou "bizarre"). L'approche d'un pôle d'aimant les normalise..

Par contre un tel pôle d'aimant est sans effet sur la sensation "ëpicritique" provoquée par la lumière polarisée. Champ magnétique et lu¬ mière polarisée agissent donc faiblement de façon séparée chacun sur un versant du système nerveux.

Or le Demandeur a découvert que si l'on fait passer des lignes de force d'un champ magnétique à travers un dispositif transparent ou opaq â structure orientée (qu'on appellera ci-après dispositif "polarisant") on obtient un flux (qu'on appellera ci-après "flux polarisé") dont les propriétés sur un organisme sont différentes de celles du flux initial se rapprochent de celles d'un faisceau de lumière polarisée qui pourrai pénétrer profondément à l'intérieur de cet organisme sans perdre sa polarisation. En fait on constate une action sur le système nerveux cérébrospinal, comme dans le cas de la lumière polarisée, mais cette action n'est plus limitée à une couche superficielle très mince et elle peut au contraire s'étendre dans toute l'épaisseur du tissu intéressé, tout comme si le flux magnétique initial avait été polarisé à l'instar la lumière et que sa pénétration à travers l'organisme ne s'accompagne d'aucune diffraction dépolarisante. . En fait si l'on choisit convenablement d'une part l'orientation d dispositif polarisant utilisé, d'autre part la direction du flux (c'est-à-dire la nature Nord ou Sud du pôle dont il émane dans le cas d'un aimant), l'on aboutit à de véritables analgésies, ou en d'autres termes à la possibilité d'atténuer, voire π-Pme de supprimer totalement les sensations douloureuses.

De plus le fait que le flux magnétique "polarisé" peut pénétrer e profondeur lui permet une action importante pouvant s'étendre à toute u région du corps et même au corps tout entier suivant la zone du système nerveux stimulé. On a en outre rel . çvé que grâce à cette sorte de "polarisation" du flux magnétique, il est possible d'utiliser avec succès des champs magnétiques beaucoup plus faibles que ceux qu'il faut mettre en oeuvre pour aboutir aux résultats que le magnétisme utilisé seul a jusqu'ici permis d'obtenir, notamment en ce qui concerne la sensibilité des cicatrices.

En résumé, la combinaison d'un champ ou flux magnétique et d'un dispositif polarisant permet de réaliser une action sur tout le système nerveux superficiel et profond, cérébrospinal et végétatif, ce qui expl les effets observés. Le dispositif polarisant peut notamment être constitué par un ver polaroïde ou par une plaque d'un métal ou alliage non magnétique forte¬ ment laminé .

Par ailleurs le Demandeur a constaté que le flux magnétique polarisé se propageait aisément dans certaines substances, savoir des

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matières d'origine végétale ou animale, certains minéraux (notamment cristallins) et quelques rares plastiques comme le polyêthylène, alors qu'il est arrêté par d'autres telles que la plupart des autres plastiques et les métaux. Suivant l'invention l'on tire parti de cette existence de matières conductrices et de matières isolantes du flux polarisé pour établir de véritables câbles de transport faits d'un cordon conducteur, par exemple en matière textile naturelle) entouré d'une gaine isolante rigide ou souple (par exemple d.'un ruban d'aluminium de faible épaisseur enroulé à spires chevauchantes ou d'une tresse tubulaire à contexture serrée). Un tel câble facilite le traitement d'un patient, l'appareil générateur de flux polarisé pouvant se trouver à une certaine distance de lui.

Il a encore été remarqué qu'on pouvait améliorer les effets du flux polarisé ainsi canalisé par la câble ou cordon gainé, en appliquant sur ledit cordon deux électrodes sjéparée,s l'une de l'autre d'une certaine longueur et entre lesquelles on établit une différence de potentiel unidirectionnelle constante ou saccadée, ou encore en entourant ce cordon d'un solénoïde soit fermé sur lui-même, soit, mieux, relié à une source de courant unidirectionnel, là encore constant ou saccadé. H convient enfin de noter que le flux polarisé a une action non seulement sur les organismes vivants, mais encore sur les produits biologiques provenant de ceux-ci, ce qui permet ou facilite leur examen, la réalisation de certaines réactions entre leurs composants, etc.... L'invention concerne donc finalement : - un procédé pour la modification ou pola-risation d'un flux magnétique en vue de son application au, traitement d'un organisme vivant ou d'un produit biologique, et qui consiste à interposer sur le trajet de ce flux un dispositif à structure orientée ou dispositif polarisant ; - et un appareil d'émission d'un tel flux modifié ou polarisé, qu'on peut qualifier de "projecteur magnétique", lequel comprend en combinaison d'une part une source de flux magnétique, d'autre part un dispositif à structure orientée ou dispositif polarisant interposé entre cette source et un organisme vivant ou produit biologique à traiter, de façon à être traversé par une fraction au moins du flux appliqué à celui-ci.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :

FJg. 1 est une vue en coupe d'un appareil ou projecteur

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magnétique suivant l'invention.

Fig. 2 en est une vue en bout.

Fig. 3 indique schéma tiquement comment on peut agencer deux appareils du genre de celui de fig. 1 et 2 sous la forme d'un casque po le traitement des oreilles d'un sujet.

Fig. 4 est une vue de côté avec coupe partielle d'un appare comportant un câble conducteur du flux polarisé.

Fig. 5 et 6 sont des perspectives schématiques indiquant comment on peut remplacer l' électro-aimant rectiligne de fig. 4 par un aimant permanent .

Fig. 7 à 9 montrent comment on peut renforcer l'effet du fl magnétique polarisé par action électromagnétique sur le câble qui le transporte.

Le projecteur magnétique représenté en fig. 1 et 2 comprend un noyau de fer doux 1 sur lequel est monté un bobinage 2 dont on aperçoit en 3 les conducteurs d'alimentation. L'ensemble 1-2 est. engagé dans une douille 4, par exemple en matière plastique moulée, dont le fond compor un alésage axial 4a de centrage du noyau 1 et une perforation excentrée 4b_ pour le passage des conducteurs 3. Sur l'extrémité ainsi agencée de douille 4 est vissé un chapeau arrière 5 équipé d'un dispositif de serrage 6 propre â retenir le câble électrique 7 auquel aboutissent 3- es conducteurs 3. L'extrémité opposée de la douille est filetée intérieure ment et reçoit successivement un chapeau avant 8 percé d'un alésage axi 8a propre â centrer l'extrémité correspondante du noyau 1 et â mainteni en même temps le bobinage 2 serré contre le fond de la douille 4, puis verre polaroïde circulaire 9 prenant appui contre la face avant annulai du chapeau 8, et enfin une bague de serrage 10 maintenant le verre en place.

La douille 4 est solidaire d'un manche latéral 11. Si l'on alimente le câble 7 en courant continu, le noyau 1 s'aima te et le flux magnétique qui émane de son extrémité avant (extrémité gauche en fig. 1) traverse en grande partie le polaroïde 9. Par conséqu quand on applique le projecteur de fig. 1 et 2 contre un organe, celui- reçoit cette fraction du flux qu on peut qualifier de "polarisé", ce qu assure les avantages énoncés plus haut. Il va de soi qu'on peut choisir volonté la polarité de l'extrémité avant du noyau 1, voire même l'inver ser une ou plusieurs fois au cours du traitement.

Bien entendu le câble électrique 7 pourrait également être alimen en courant alternatif, sauf éventuellement à réaliser le noyau 1 sous-, -•

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forme feuilletée ou en ferrites appropriées en vue d'éviter les pertes par courants de Foucault si celles-ci pouvaient constituer un inconvé¬ nient. En pareil cas aux effets du flux "polarisé" viendraient se super¬ poser ceux bien connus de l'induction créée dans les tissus par le champ magnétique alternatif. Il serait également possible d'utiliser une alimentation en courant unidirectionnel puisé.

Au lieu d'un polaroïde 9 unique, on pourrait en disposer plusieurs à axes de polarisation convenablement décalés les uns par rapport aux autres. On pourrait encore remplacer le ou les polaroïdes par une ou plusieurs plaques faites d'un métal où alliage ferreux (cuivre, aluminium) fortement laminé.

Fig. 3 indique â titre d'exemple l'utilisation de deux projecteurs du genre de fig. 1 et 2 à la réalisation d'un casque propre à permetrre d'appliquer un flux "polarisé" aux oreilles d'un sujet. Chaque projec- teur, référencé 12, coπj,pαrte au Heu du manchon 11 une patte latérale 1-3 assurant sa fixation articulée à un arceau élastique simple ou double 14, tandis que son chapeau avant affecte la forme d'un écouteur 15.

On conçoit qu'il serait possible d'établir des appareils projec¬ teurs simplifiés dans lesquels la source de. flux magnétique serait constituée par un aimant permanent. On pourrait prévoir des moyens propres â assurer pendant le traitement le déplacement de la source précité (par rotation, oscillation, etc..) ou bien le décalage de l'axe de polarisation du verre polaroïde ou équivalent (par rotation autour -de l'axe de l'appareil). L'appareil de fig. -4 comprend essentiellement un g-énçrateur ou projecteur de flux magné-tique indiqué par le référence générale G, une sonde correspondant à la référence S et un câble intermédiaire blindé C.

Le projecteur ou générateur G est établi de manière semblable à celle décrite en référence à fig. 1 et 2 et l'on y a utilisé les mêmes références pour désigner les mêmes pièces. On y retrouve le noyau magnétique 1, vnassif ou feuilleté, la bobine inductrice 2 qui l'entoure et qui est alimentée par des conducteurs 3, la douille 4 en matière plastique dans laquelle l'ensemble 1—2 est enfermé, le chapeau arrière 5 avec son serre-fil 6 retenant le câble d'alimentation 7 auquel aboutissent les conducteurs 3, le chapeau avant 8 percé pour le passage du noyau 1, et le disque polarisant 9, transparent ou opaque. Toutefois le serrage du disque 9 est ici assuré par un raccord 20 en forme d'entonnoir se terminant par un embout cylindrique 20a_. En outre la douille 4 n'est plus solidaire d'un manche tel que celui 11 de fig. 1 et 2, mais bien d'un

socle 21 propre à reposer ou à se fixer sur tout genre du support appr (table, chevalet, etc..

Dans l'embout 20a est engagée l'une des extrémités d'un cordon 2 fait en une matière conductrice du flux magnétique polarisé notamment c une substance d'origine végétale ou animale, par exemple en chanvre. C cordon est entouré d'une gaine métallique 23 pouvant être réalisée par tressage tubulaire à la façon connue. Comme montré, l'une des extrémit de cette gaine vient s'engager autour de l'embout 20a_ auquel on peut l fixer par exemple par soudure. ιg L'extrémité du cordon 23 opposée au raccord 20 s'engage dans un tube métallique 24 fermé en bout par un bouchon 25, fait en bois ou au matière conductrice du flux magnétique polarisé par exemple d'origine animale ou végétale. Ce bouchon est entouré par un isolant de l'énergi polarisée; il peut être convergent ou divergent suivant qu'on veut -.c concentrer ou disperser l'énergie polarisée. En fig. 1 le tracé discon nu 25' montre un bouchon divergent.

Lorsque le projecteur ou générateur G est alimenté en courant électrique, le flux émanant de l'extrémité gauche du noyau 1 traverse l disque polarisant 9 qui le modifie. Le flux magnétique polarisé émanant 2 Q de ce disque se propage aisément dans le chanvre constitutif du cordon 22, mais il ne peut traverser la gaine métallique entourant celui-ci. I est donc conduit vers la sonde que réalisent le tube métallique 24 et l bouchon de bois 25. Il traverse ce dernier et se répand ainsi dans le corps du sujet au voisinage du point de celui— ci sur lequel ladite sond c a été appliquée.

Comme dans le cas de fig. 1 et 2 la bobine 2 peut être alimentée en courant continu, alternatif ou puisé. On pourrait également remplace l'ensemble ou électro-aimant 1-2 par un aimant permanent de puissance appropriée. Il va par ailleurs de soi que les matières constitutives du Q conducteur gainé peuvent être quelconques, par exemple polyéthylènε pou l'âme conductrice et plastique isolant pour la gaine.

L'êlectro-aimant constitué par. la bobine 2 et le noyau 1 peut êtr remplacé par un aimant permanent. Il est alors avantageux de prévoir celui-ci en forme de fer à cheval comme indiqué en 26 en fig. 5 et 6. L e .plaquette polarisatrice 9 (représentée rectangulaire, mais préf erableme circulaire dans la pratique) est disposée en face de l'un des pôles (pôle Sud en fig. 5), l'axe de polarisation, représenté par la flèche 2 pouvant être soit parallèle à la direction générale du flux normal (c'e à- dire â la ligne Nord-Sud), soit au contraire transversal à celle-ci

comme indiqué en fig. 6. Le cordon conducteur 22 lui-même (dont la gaine a été supposée enlevée pour la simplicité du dessin) peut partir suivant l'axe de l'extrémité polaire, comme indiqué en fig. 5, sa face terminale s'appliquant au besoin à plat sur la plaquette 9. Bien entendu l'on doit prévoir un dispositif approprié de chapeau isolant avec raccordement à la gaine isolante qui entoure le cordon, le tout plus ou moins â la façon détaillée en fig. 4 ou de manière équivalente. En variante, et ainsi que le montre fig. 6, le cordon 22 peut avoir une orientation initiale parallèle au plan de la plaquette 9, le chapeau qui le coiffe en retenant la gaine isolante étant alors conformé en conséquance. On conçoit d'ailleurs qu'on pourrait imaginer une foule de dispositions intermédiai¬ res entre celles de fig. 5 et 6, l'aimant en fer à cheval 26 pouvant, si désiré, être remplacé par un électro-aimant de même forme générale. Fig. 7 montre une première façon d'agir sur le flux magnétique polarisé qui circule dans le cordon 22. On a monté sur ce dernier deux électrodes annulaires 28, 29 qu'on a réunies par des conducteurs électri¬ ques 30, 31 à une source 32 de tension unidirectionnelle constante ou variable. L'expérence montre que si l'on choisit convenablement la pola¬ rité de la source 32 l'on peut ainsi renforcer (ou inversement affaiblir) de façon continue ou par saccades l'effet du flux polarisé sur le sujet traité. Bien entendu la gaine isolante qui entoure le cordon 22 doit s'interrompre au droit des électrodes 28, 29 ou, mieux, entourer celles-ci sans les court-circuiter. Pour certains traitements l'on peut prévoir la source 32 de manière qu'elle engendre une tension ondulée, telle que celle obtenue par redressement d'une tension alternative.

* Fig. 8 montre un autre mode d'action sur le flux transporté par le cordon 22. Ici ce cordon est entouré d'un solénoïde ou enroulement héli¬ coïdal 33 refermé sur lui-même par un conducteur électrique de liaison 34. On réalise ainsi une sorte de bobine de self et l'expérience montre que celle-ci comporte une action sur le flux qui circule dans le cordon. Là encore, bien entendu, il y a lieu de prévoir la gaine isolante, laquelle peut entourer le solénoïde 33.

En fig. 9 on retrouve le solénoïde 33, mais celui-ci n'est plus re¬ fermé sur lui— même , ses extrémités étant reliées par des conducteurs 35, 36 â une source.37 de courant unidirectionnel, pré erablement ondulé.

Là encore on constate que moyennant une polarité appropriée de la source 37 on peut agir sur le flux transporté par le cordon 22.

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine

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de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'e cution décrits par tous autres équivalents. C'est ainsi, notamment, q si l'on utilise un électro-aimant alimenté en courant alternatif, il vient que les sources 32 ou 37 soient également alternatives et subst tiellement en phase avec le courant d'alimentation. Même dans le cas d aimant permanent ou d'un électro-aimant alimenté en courant continu l' peut d'ailleurs avoir avantage à agir sur le cordon 22 à l'aide de courant alternatif pour réaliser des effets particuliers.

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