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Title:
PROCESS FOR PRODUCING A GAS STREAM CONTAINING AN ESSENTIAL OIL VAPOUR, PROCESS FOR TREATING PREMISES WITH SUCH A GAS, AND ASSOCIATED DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/174704
Kind Code:
A1
Abstract:
The process comprises the following steps: - creation of a pressurized gas stream having a controlled flow rate and a given temperature; and - injection into the pressurized gas stream of a metered flow rate of a liquid composition comprising at least one liquid essential oil; the flow rate of the gas stream and the flow rate of the liquid composition being controlled such that the gas stream after injection has an essential oil partial vapour pressure which is at least 20% lower than the essential oil vapour saturation pressure at the temperature of the gas stream.

Inventors:
SARDO ALBERTO (FR)
Application Number:
PCT/EP2013/060103
Publication Date:
November 28, 2013
Filing Date:
May 15, 2013
Export Citation:
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Assignee:
XEDA INTERNAT S A (FR)
International Classes:
A23B7/144; A01N65/08; A23L3/3409; B05B7/00
Domestic Patent References:
WO2012177969A22012-12-27
WO2009144465A22009-12-03
Foreign References:
EP2186573A12010-05-19
FR2964887A12012-03-23
US6548025B12003-04-15
AU625491B31992-05-11
US5139562A1992-08-18
EP0719499A11996-07-03
FR2791910A12000-10-13
FR2938458A12010-05-21
FR2566681A11986-01-03
Other References:
HAROLD W. GARDNER ET AL: "Hexanal, trans-2-hexenal, and trans-2-nonenal inhibit soybean, Glycine max, seed germination", JOURNAL OF AGRICULTURAL AND FOOD CHEMISTRY, vol. 38, no. 6, June 1990 (1990-06-01), pages 1316 - 1320, XP055050707, ISSN: 0021-8561, DOI: 10.1021/jf00096a005
AMIT K. TYAGI ET AL: "Bactericidal action of lemon grass oil vapors and negative air ions", INNOVATIVE FOOD SCIENCE & EMERGING TECHNOLOGIES, vol. 13, January 2012 (2012-01-01), pages 169 - 177, XP055050521, ISSN: 1466-8564, DOI: 10.1016/j.ifset.2011.09.007
Attorney, Agent or Firm:
DOMENEGO, Bertrand et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 .- Procédé de production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle ou une vapeur d'un ou plusieurs composés terpéniques contenus dans l'huile essentielle, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- création d'un flux de gaz sous pression ayant un débit contrôlé et une température donnée ; et

- injection dans le flux de gaz sous pression d'un débit dosé d'une composition liquide comprenant au moins une huile essentielle liquide ;

le débit du flux de gaz et le débit de la composition liquide étant contrôlés de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à la température du flux de gaz. 2.- Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le débit du flux de gaz est contrôlé entre 10 et 200 Nm3/h.

3. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le débit de la composition liquide est contrôlé pour que la masse d'huile essentielle injectée dans le flux de gaz soit comprise entre 0.1 et 50 kg/h.

4. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le flux de gaz sous pression est créé par un organe de production (13) du flux de gaz sous pression.

5. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de dépôt de la composition liquide dans un élément poreux (53) disposé en amont ou en aval de l'organe de production (13) du flux de gaz sous pression.

6. - Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'élément poreux est formé par un matériau caoutchouteux.

7. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition liquide est injectée à l'aide d'une pompe doseuse (9).

8. - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 ou 7, caractérisé en ce que le flux de gaz sous pression présente une température contrôlée, ladite température étant contrôlée de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température contrôlée.

9. - Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que la température du flux de gaz est contrôlée entre 50 °C et 350 °C. 10.- Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la composition liquide comprend au moins une huile essentielle liquide choisie dans l'ensemble formé par l'huile de menthe, l'huile de girofle, l'huile de rose, l'huile de thym, l'huile d'origan, ou au moins l'un de leurs constituants choisi dans l'ensemble formé par le L-carvone, l'eugénol, le géraniol, le thymol, ou le carvacrol, ou comprend du pyrètre ou des molécules biocides de synthèses volatiles.

1 1 . - Procédé de traitement d'un local (45) à l'aide d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle obtenue selon le procédé de l'une quelconque des revendications 1 à 10.

12. - Procédé de traitement selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que le flux de gaz est créé à l'intérieur du local (45), la composition liquide étant injectée dans le flux de gaz à l'intérieur du local. 13.- Procédé de traitement selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que le flux de gaz est injecté dans le local (45).

14. - Procédé de traitement selon la revendication 13, caractérisé en ce que le flux de gaz est injecté dans le local (45) chaque jour pendant une durée comprise entre 0.5 heures et 24 heures.

15. - Procédé de traitement selon l'une quelconque des revendications 1 1 à 14, caractérisé en ce que le local (45) présente un volume interne (47) déterminé et une température déterminée, la masse d'huile essentielle injectée chaque jour étant choisie pour que ladite masse, dispersée de manière uniforme dans le volume interne (47) et se présentant entièrement à l'état de vapeur, conduise à une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure d'au moins 20% à la pression partielle de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température déterminée. 16.- Procédé de traitement selon l'une quelconque des revendications 1 1 à 15, caractérisé en ce que le local (45) est une enceinte confinée contenant une matière végétale.

17. - Dispositif adapté pour la production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle selon le procédé de l'une quelconque des revendications 1 à 10, le dispositif comprenant :

- un organe de production (13) d'un flux de gaz sous pression ayant une température donnée ;

- une réserve (7) contenant une composition liquide comprenant au moins une huile essentielle liquide ;

- un organe (9) d'injection dans le flux de gaz sous pression d'un débit dosé de composition liquide à partir de la réserve (7) ; et

- un ensemble (1 1 ) de contrôle du débit du flux de gaz et du débit de la composition liquide, adapté pour que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à la température du flux de gaz.

18. - Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend un élément poreux (53) disposé en amont ou en aval de l'organe de production (13) du flux de gaz sous pression et adapté pour recevoir la composition liquide.

19. - Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'élément poreux est formé par un matériau caoutchouteux. 20.- Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de chauffage (15) du flux de gaz sous pression.

21 .- Dispositif selon la revendication 17 ou 20, caractérisé en ce que l'ensemble de contrôle est en outre adapté pour contrôler la température du flux de gaz après injection de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température contrôlée.

22.- Ensemble de traitement d'un local (45), l'ensemble comprenant :

- un local (45) ; et

- un dispositif (1 ) de production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle, selon l'une quelconque des revendications 17 à 21 .

Description:
Procédé de production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle, procédé de traitement d'un local avec un tel gaz, et dispositif associé

La présente invention concerne en général les traitements de stérilisation par une vapeur d'huile essentielle, destinés à des locaux ou à des matières végétales. Dans le cas des denrées alimentaires telles que les fruits et légumes, le traitement vise à prolonger leur conservation. Dans le cas de locaux, le traitement vise à assainir les locaux.

WO2009/144465 décrit que les vapeurs d'huiles essentielles, comme par exemple des huiles essentielles extraites d'agrumes, peuvent être utilisées pour traiter des aliments frais et détruire ou inhiber la croissance de micro organismes contaminant ces aliments.

Le traitement industriel de denrées alimentaires telles que des fruits et légumes stockés dans des chambres de stockage, des serres ou des silos nécessite la production de quantités importantes de vapeurs d'huiles essentielles. Par ailleurs, les vapeurs d'huiles essentielles ne doivent pas condenser et former des gouttelettes qui puissent retomber sur les denrées alimentaires. De telles retombées peuvent en effet être phytotoxiques.

Dans ce contexte, il existe un besoin pour un procédé permettant de produire des quantités importantes de vapeurs d'huiles essentielles, sans risque de condensation.

A cette fin, l'invention porte selon un premier aspect sur un procédé de production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle ou une vapeur d'un ou plusieurs composés terpéniques contenus dans l'huile essentielle, le procédé comprenant les étapes suivantes :

- création d'un flux de gaz sous pression ayant un débit contrôlé et une température donnée ; et

- injection dans le flux de gaz sous pression d'un débit dosé d'une composition liquide comprenant au moins une huile essentielle liquide ;

le débit du flux de gaz et le débit de la composition liquide étant contrôlés de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à la température du flux de gaz.

Le fait d'injecter l'huile essentielle liquide dans le flux de gaz permet de contrôler de manière extrêmement précise la concentration de vapeur d'huile essentielle dans le flux de gaz. Il permet de travailler avec un débit de gaz très élevé, sans risque de formation de gouttelettes d'huile essentielle dans le flux de gaz. Au contraire, plus le débit de gaz est élevé, plus la dispersion et l'évaporation de l'huile essentielle liquide est rapide et efficace.

Par rapport à une méthode de production consistant à faire buller un gaz dans un bain comportant une huile essentielle liquide, il est possible de produire un flux de gaz beaucoup plus élevé, et donc une quantité de vapeur beaucoup plus élevée. En effet, dans la méthode par bullage, le débit de gaz est limité. Si le débit est trop élevé, de grosses gouttes de liquide sont entraînées avec le gaz, et ces gouttes ne sont pas converties en vapeur.

La composition liquide comporte une seule huile essentielle liquide. Par exemple, elle comporte une huile essentielle liquide choisie dans l'ensemble formé par l'huile de menthe, l'huile de girofle, l'huile de rose, l'huile de thym, l'huile d'origan.

En variante, elle comporte l'un des constituants de ces huiles, choisi dans l'ensemble formé par le L-carvone, l'eugénol, le géraniol, le thymol, ou le carvacrol.

En variante, la composition liquide comporte du pyrèthre ou des pyréthrines de synthèse, ou toute autre molécule volatile ayant une activité biocide.

La composition liquide comporte typiquement seulement l'huile essentielle liquide, sans solvant ni adjuvant. En variante, la composition comporte un solvant aqueux ou organique, dans lequel est dissout l'huile essentielle, et/ou un ou plusieurs adjuvants. Le solvant aqueux est par exemple de l'eau. Le solvant organique est par exemple un solvant du type décrit dans FR2791910 ou des glycols, diglycols et leurs esters relatifs. Les adjuvants sont par exemple des substances aptes à véhiculer la ou les matières actives ou aptes à donner un effet de dilution.

En variante, la composition liquide comporte un mélange de plusieurs huiles essentielles liquides, par exemple plusieurs huiles essentielles liquides de la liste ci- dessus.

Le gaz formant ledit flux de gaz est typiquement de l'air. Toutefois, ce gaz est, en variante, un gaz neutre tel que l'azote, ou tout autre gaz ou mélange de gaz.

La pression de saturation de vapeur d'huile essentielle est la pression partielle de la vapeur d'huile essentielle à laquelle l'huile essentielle commence à condenser. Elle est spécifique pour chaque huile essentielle et varie en fonction de la température. La courbe de pression partielle en fonction de la température est typiquement déterminée expérimentalement, pour chaque huile essentielle. Dans l'invention, la pression partielle de vapeur d'huile essentielle dans le flux de gaz est maintenue inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à la température du flux de gaz, de manière à éviter toute condensation d'huile essentielle en gouttelettes. On choisit une marge suffisante pour ramener le risque de condensation à une valeur minime. Une telle condensation peut normalement intervenir quand on injecte le flux de gaz chargé en vapeur d'huile essentielle dans l'atmosphère d'un local, par exemple un silo ou une serre de stockage de denrées alimentaires telles que des fruits et légumes. Cette injection provoque une diminution de la température du flux de gaz, ce qui tend à diminuer la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle. La marge est choisie pour permettre d'éviter la condensation à cette occasion. Toutefois, il est à noter que l'injection provoque également une dilution du flux de gaz dans l'atmosphère et une diminution de la concentration de vapeur d'huile essentielle. Ceci contribue à éviter la condensation.

De même, les locaux de stockage de denrées alimentaires telles que des fruits et légumes sont généralement équipés de ventilateurs pour brasser l'atmosphère interne de l'enceinte. Le flux de gaz chargé en vapeur d'huile essentielle est de préférence créé ou injecté à l'aspiration des ventilateurs de recirculation, qui aident ainsi à mieux distribuer le produit dans l'atmosphère.

La marge de 20% au moins par rapport à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle, et la dilution, sont considérées comme suffisante pour écarter les risques de condensation liés à l'augmentation de pression au refoulement du ventilateur.

Typiquement, la pression partielle de vapeur d'huile essentielle dans le flux de gaz est maintenue inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à la température du flux de gaz, de préférence inférieure de 30% au moins, et encore de préférence inférieure de 40% au moins.

De préférence, le débit du flux de gaz est contrôlé à une valeur comprise entre 10 et 200 Nm 3 /h , encore de préférence entre 20 et 100 m 3 /h, et encore de préférence entre 30 et 70 m 3 /h. Un tel débit permet de vaporiser une quantité importante d'huile essentielle, suffisante pour traiter par exemple plusieurs tonnes de matière végétale.

Typiquement le débit du flux de gaz est constant pour une installation donnée. Il ne peut pas être modifié et correspond au débit nominal de l'organe utilisé pour produire le flux de gaz. Dans ce cas, la pression partielle de vapeur d'huile essentielle est contrôlée essentiellement en ajustant la quantité de liquide injecté par rapport à la quantité de gaz. En variante, le débit du flux de gaz est ajustable, notamment en changeant le régime de l'organe utilisé pour produire le flux de gaz. Dans ce cas, la pression partielle de vapeur d'huile essentielle peut être contrôlée en modifiant la quantité de liquide injecté, et/ou en faisant varier le débit du flux de gaz.

Typiquement, le débit de la composition liquide est contrôlé pour que la masse d'huile essentielle injectée dans le flux de gaz soit comprise entre 0.1 et 50 kg/h, de préférence entre 0.1 et 10 kg/h et encore de préférence entre 0.5 et 5 kg/h. En d'autres termes, le débit de la composition liquide est très inférieur au débit du flux de gaz, en volume et/ou en masse. La dispersion et l'évaporation de la composition liquide sont ainsi effectuées de manière très efficace. Il en découle qu'il n'est pas impératif de travailler avec un gaz à haute température, pour augmenter la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle. On peut facilement rester loin de la pression de saturation, du simple fait que le rapport entre la quantité d'huile essentielle injectée et la quantité de gaz est très faible.

On entend ici par injection le fait d'introduire par une action volontaire, positive, une quantité de composition liquide dans le flux de gaz. Ceci s'oppose notamment à des méthodes telles que le bullage, où le transfert de la composition liquide dans le flux de gaz est passif et résulte seulement de la mise en contact du flux de gaz avec la composition liquide.

De préférence, la composition liquide est injectée à l'aide d'une pompe doseuse.

Un tel organe doseur permet de contrôler de manière précise la quantité de composition liquide injectée. Il est bien adapté à la plage de débit visé pour la composition liquide. En variante, la composition liquide est injectée par gravité, par effet venturi, ou par tout autre organe doseur adapté.

Le débit du flux de gaz et le débit de la composition liquide sont contrôlés par exemple par un calculateur. Celui-ci est programmé pour piloter l'organe créant le flux de gaz sous pression, l'organe chauffant le flux de gaz et l'organe dosant la quantité de liquide injecté. En variante, un ou plusieurs de ces organes sont pilotés manuellement.

Selon un premier mode de réalisation, le flux de gaz sous pression présente une température contrôlée, ladite température étant contrôlée de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température contrôlée. Selon ce premier mode de réalisation, le flux de gaz sous pression est avantageusement créé par une soufflante. Ceci est commode et économique. En variante, le flux de gaz est créé par un ventilateur centrifuge.

Selon ce premier mode de réalisation également, la température du flux de gaz est typiquement contrôlée en chauffant le flux de gaz par l'intermédiaire d'une résistance électrique, disposée en aval de la soufflante. L'amont et l'aval sont dans la présente demande de brevet entendus selon le sens de circulation du flux de gaz. En variante, le flux de gaz est chauffé par un échangeur de chaleur, ou par tout autre organe adapté. La température est contrôlée en boucle fermée en mesurant la température courante du flux de gaz et en ajustant la puissance de chauffage en fonction de la température mesurée et d'une consigne de température. En variante, la température est contrôlée en boucle ouverte, en fixant la puissance de chauffage, sans mesure de la température courante.

Avantageusement, la température du flux de gaz est contrôlée entre 50 °C et 350 ^, de préférence entre 70 °C et 200 ^. La température doit être suffisante pour favoriser l'évaporation de l'huile essentielle liquide. Toutefois, il est préférable de ne pas aller au-delà de 250 ^ pour les raisons suivantes : éviter la dégradation de la matière active à haute température ; éviter tout risque d'incendie ; limiter le risque de condensation résultant de la différence de température entre le flux de gaz et l'atmosphère dans laquelle le flux de gaz est injecté.

La température du flux de gaz est contrôlée par exemple par un calculateur, avantageusement par le même calculateur qui contrôle le débit du flux de gaz et le débit de la composition liquide.

Selon un second mode de réalisation, la composition liquide est déposée dans un élément poreux disposé en amont de l'organe de production du flux de gaz sous pression. En variante, l'élément poreux est disposé en aval de l'organe de production du flux de gaz sous pression. L'élément poreux est typiquement formé par un matériau caoutchouteux, tel que, par exemple, une plaque de latex à cellules ouvertes. En variante, l'élément poreux est une éponge ou de la ouate. L'élément poreux permet de stocker la composition liquide qui n'est pas injectée dans le flux de gaz.

Selon un second aspect, l'invention porte sur un procédé de traitement d'un local à l'aide d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle obtenue selon le procédé de production précité. Dans un premier exemple de réalisation, le flux de gaz est prévu pour stériliser l'atmosphère et les surfaces du local. Le local est par exemple une pièce d'un hôpital ou d'une école ou de tout autre bâtiment. Dans un second exemple de réalisation, le local est une enceinte confinée destinée au stockage de matière végétale. Cette enceinte est typiquement une serre, une chambre réfrigérée ou non, un bâtiment ou un silo de stockage. L'enceinte est confinée, au sens où le flux d'air circulant de l'extérieur vers l'intérieur de l'enceinte est très faible, le flux d'air circulant de l'intérieur vers l'extérieur de l'enceinte étant très faible lui aussi. Le taux de renouvellement de l'air dans l'enceinte est typiquement inférieur à 20 volumes/jour en prenant la précaution que les ventilateurs de renouvellement ne soient pas en route au cours des phases d'injections.

Le procédé est utilisé par exemple quand l'enceinte est vide. Le flux de gaz contenant la vapeur d'huile essentielle permet de stériliser l'atmosphère de l'enceinte, et d'éviter qu'une contamination se développe. Il permet également d'assainir les surfaces internes de l'enceinte : murs, charpente...

En variante, le procédé est utilisé quand l'enceinte contient des matières végétales. Ces matières végétales sont par exemple des denrées alimentaires telles que des fruits, des légumes, par exemple des pommes de terre, des grains, des céréales etc. Dans ce cas, le procédé permet de protéger les matières végétales et de prolonger leur conservation.

Selon un premier mode de réalisation, le flux de gaz contenant la vapeur d'huile essentielle est injecté de manière continue dans le local. L'apport d'huile essentielle par jour est calculé en fonction des besoins du traitement à effectuer. Cet apport est fonction typiquement du type de matière végétale à traiter, de la quantité de matière végétale stockée dans le local et du type d'huile essentielle contenu dans le flux de gaz.

En variante, le flux de gaz contenant la vapeur d'huile essentielle est injecté de manière discontinue dans le local. Ce sera le cas par exemple quand l'apport d'huile essentielle à effectuer est faible au regard de la capacité de production du dispositif permettant de produire le flux de gaz. Ceci conduirait, en cas d'injection continue, à choisir une concentration de vapeur d'huile essentielle très faible, très éloignée de la pression de saturation (par exemple 10% de la pression de saturation). Il est dans ce cas plus avantageux de n'injecter le flux de gaz que quelques heures par jour, l'injection étant interrompue le reste du temps. Ceci permet d'économiser de l'énergie et de réduire l'usure du dispositif de production du flux de gaz contenant la vapeur d'huile essentielle.

Par exemple, le flux de gaz est injecté dans le local chaque jour entre une minute toutes les heures et dix minutes toutes les heures, ou pendant une durée comprise entre 0.5 heures et 24 heures par jour, de préférence entre 0.5 et 5 heures et encore de préférence entre 2 et 3 heures par jour. Typiquement, la mise en marche et l'arrêt de l'injection sont automatiques et sont gérés par un calculateur. Alternativement, la mise en marche et l'arrêt de l'injection sont effectués manuellement.

Selon un autre mode de réalisation, le flux de gaz est créé à l'intérieur du local, la composition liquide étant injectée dans le flux de gaz à l'intérieur du local.

Si le local présente un volume interne déterminé et une température déterminée, la masse d'huile essentielle injectée chaque jour est de préférence choisie pour que ladite masse, dispersée de manière uniforme dans le volume interne et se présentant entièrement à l'état de vapeur, conduise à une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure d'au moins 20% à la pression partielle de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température déterminée. Ainsi, on injecte chaque jour une quantité d'huile essentielle qui ne peut pas conduire à la formation de gouttelettes, si on fait l'hypothèse que cette quantité est entièrement sous forme de vapeur et est dispersée de manière homogène dans le volume interne.

Selon un troisième aspect, l'invention porte sur un dispositif adapté pour la production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle selon le procédé de production précité, le dispositif comprenant :

- un organe de production d'un flux de gaz sous pression ayant une température donnée ;

- une réserve contenant une composition liquide comprenant au moins une huile essentielle liquide ;

- un organe d'injection dans le flux de gaz sous pression d'un débit dosé de composition liquide à partir de la réserve ; et

- un ensemble de contrôle du débit du flux de gaz et du débit de la composition liquide, adapté pour que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à la température du flux de gaz.

Avantageusement, l'ensemble de contrôle comporte un calculateur pour la programmation de la fréquence et de la durée de l'injection de composition liquide.

Selon un premier mode de réalisation, ce dispositif est similaire à un dispositif de thermonébulisation, mais différent. Des dispositifs de thermonébulisation sont décrits par exemple dans FR 2938458, FR 2791910 ou FR 2566681 . La thermonébulisation vise à produire un brouillard de gouttelettes très fines, de type aérosols. Par exemple au moins 90% des gouttelettes a un diamètre inférieur à 3 μηι. Typiquement, dans un tel procédé, on injecte une solution aqueuse dans un gaz très chaud (550 °C à 750 ^ par exemple), circulant à grande vitesse (160 à 400 m/s). Un tel dispositif ne convient pas à la production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle car les gammes de température et de débit d'injection de composition liquide dans le gaz ne sont pas adaptées.

Selon ce premier mode de réalisation, ce dispositif comprend un organe de chauffage du flux de gaz sous pression.

En outre, l'ensemble de contrôle est, dans ce mode de réalisation, adapté pour contrôler la température du flux de gaz après injection de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% au moins à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température contrôlée.

Selon un second mode de réalisation, ce dispositif comprend un élément poreux disposé en amont de l'organe de production du flux de gaz sous pression et adapté pour recevoir la composition liquide.

En variante, l'élément poreux est situé en aval de l'organe de production du flux de gaz sous pression.

Typiquement, l'élément poreux est formé par un matériau caoutchouteux, tel que, par exemple, une plaque de latex à cellules ouvertes.

L'élément poreux permet de récupérer la composition liquide qui n'a pas été injectée dans le flux de gaz à l'aspiration de l'organe de production du flux de gaz, évitant ainsi que des gouttes de composition liquide ne se déversent par exemple sur la matière végétale à traiter.

Typiquement, dans ce second mode de réalisation, l'organe de production du flux de gaz est formé par le ou les ventilateurs prévus pour brasser l'air à l'intérieur de l'enceinte.

Selon un quatrième aspect, l'invention porte sur un ensemble de traitement d'un local, l'ensemble comprenant :

- un local; et

- un dispositif de production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle tel que décrit ci-dessus.

Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de production de flux de gaz est agencé pour injecter le flux de gaz dans le local.

Selon un second mode de réalisation, le dispositif de production de flux de gaz est agencé pour créer le flux de gaz à l'intérieur du local. Le local est par exemple une pièce d'un hôpital, d'une école, d'une usine ou de tout autre bâtiment à usage médical, administratif, scolaire ou industriel. Le local peut aussi être une enceinte confinée destinée au stockage de matière végétale. L'enceinte confinée est vide, ou contient des matières végétales, comme décrit ci-dessus.

Le dispositif de production est typiquement installé à l'extérieur du local. En variante, il est installé à l'intérieur du local.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles :

- la figure 1 est une représentation schématique simplifiée d'un dispositif de production d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle, conforme à l'invention ; et

- la figure 2 est une représentation schématique simplifiée d'un premier mode de réalisation d'un ensemble de traitement d'une enceinte confinée, comprenant le dispositif de la figure 1 ;

- la figure 3 est une représentation schématique simplifiée d'un second mode de réalisation d'un ensemble de traitement d'une enceinte confinée.

Le dispositif 1 représenté sur la figure 1 est destiné à produire un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle. L'huile essentielle est entièrement sous forme de vapeur dans le flux de gaz, celui-ci ne contenant aucune gouttelette d'huile essentielle.

Un tel dispositif est typiquement prévu pour la stérilisation de locaux, ou pour le traitement de denrées alimentaires telles que des fruits et légumes stockés dans des enceintes fermées, notamment des serres ou des chambres de stockage, ou le traitement de silos vides ou remplis de grains.

Le dispositif 1 comprend :

- un ensemble 3 de production d'un flux de gaz chaud sous pression ;

- un conduit d'éjection 5 ;

- une réserve 7 contenant une composition liquide comprenant au moins une huile essentielle ;

- un organe 9 d'injection dans le flux de gaz chaud sous pression un débit dosé de composition liquide à partir de la réserve 7 :

- un calculateur 1 1 pilotant l'ensemble 3 et l'organe d'injection 9.

L'ensemble de production 3 comporte une soufflante 13 et un organe de chauffage 15. La soufflante 13 présente une entrée 17 d'aspiration d'air atmosphérique et une sortie 19 de refoulement d'air sous pression. L'organe de chauffage 15 comporte une enveloppe 21 , une résistance électrique chauffante 23 et une alimentation électrique 25 raccordée électriquement à la résistance chauffante 23. La résistance chauffante 23 est située à l'intérieur de l'enveloppe 21 . L'enveloppe 21 présente une entrée de gaz froid raccordée à la sortie 19 de refoulement de la soufflante, et un tronçon convergent 27 définissant une sortie 29 de gaz chaud sous pression.

Le conduit d'éjection 5 est un conduit cylindrique rectiligne. Il est ouvert à ses deux extrémités. L'une des extrémités définit une entrée de gaz chaud raccordée à la sortie 29 de l'organe de chauffage. L'extrémité opposée définit une sortie d'éjection d'un flux de gaz chaud contenant la vapeur d'huile essentielle. Cette sortie est référencée 31 . Par ailleurs, le conduit d'éjection comporte une entrée 33 de liquide située à proximité de l'entrée de gaz chaud.

L'organe d'injection 9 est une pompe doseuse. Un conduit d'aspiration 37 raccorde l'entrée d'aspiration de la pompe 9 à la réserve 7. Un conduit de refoulement 39 raccorde une sortie de refoulement de la pompe doseuse 9 à l'entrée de liquide 33 du conduit d'éjection.

Une sonde de température 41 est placée dans le conduit d'éjection 5, en amont de l'entrée de liquide 33. Elle est de préférence placée à proximité de l'entrée 33. Elle renseigne le calculateur 1 1 .

Le calculateur 1 1 est raccordé à la pompe doseuse 9, au générateur électrique 25, au moteur de la soufflante 13. Le calculateur 1 1 est apte à piloter chacun de ces éléments.

La soufflante 17 présente entre le refoulement et l'aspiration une différence de pression comprise entre 0,20 10 5 Pa et 0,30 10 5 Pa. Le débit de la soufflante est réglable entre 10 et 200 Nm 3 /h. La résistance électrique 23 est dimensionnée pour être capable de chauffer le flux d'air provenant de la soufflante à une température comprise entre 70 et 250 ^ à l'entrée du conduit 5. La puissance électrique de la résistance est par exemple réglable entre 0 et 12 kW. La pompe doseuse 9 présente un débit réglable par exemple entre 0.1 et 10 l/h.

Le fonctionnement du dispositif de production 1 ci-dessus va maintenant être décrit.

L'utilisateur entre d'abord dans le calculateur 1 1 des valeurs de consigne pour le débit du flux d'air sortant de la soufflante 13, pour la température pour le flux d'air sortant de l'organe de chauffage 15 et pour le débit de composition liquide à injecter par la pompe doseuse 9. Le calculateur 1 1 commande alors le démarrage de la soufflante 13 et l'alimentation électrique de la résistance 23. La soufflante 13 aspire l'air atmosphérique et le refoule à travers l'organe de chauffage 15 jusqu'au conduit 5. La pompe doseuse 9 est à l'arrêt.

Quand la température mesurée par la sonde 41 atteint la valeur de consigne, le calculateur 1 1 commande le démarrage de la pompe doseuse 9. La composition liquide est aspirée par la pompe doseuse 9 dans la réserve 7 et est refoulée par la pompe jusqu'à l'entrée 33. Cette composition liquide est alors injectée dans le flux de gaz chaud provenant de l'organe de chauffage. La composition liquide est dispersée dans le flux de gaz chaud, et s'évapore. Le flux de gaz chargé en vapeur d'huile essentielle sort du conduit d'éjection 5 par la sortie 31 .

Les consignes pour le débit du flux de gaz, la température du flux de gaz et le débit de la composition liquide sont choisies par l'utilisateur de telle sorte que le flux de gaz après injection présente une pression partielle de vapeur d'huile essentielle inférieure de 20% à la pression de saturation de vapeur d'huile essentielle à ladite température de consigne.

Le calculateur 1 1 contrôle en permanence le débit du flux de gaz, la température du flux de gaz et le débit de la composition liquide pour les maintenir à leur point de consigne.

Sur la figure 2 est représenté un premier mode de réalisation d'un ensemble de traitement d'une enceinte confinée, comprenant le dispositif de la figure 1 .

Suivant la figure 2, le dispositif de production 1 de la figure 1 est typiquement intégré dans un ensemble 43 de traitement d'une enceinte 45. L'ensemble 43 comprend :

- l'enceinte confinée 45 ;

- le dispositif de production 1 d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle, ce dispositif étant agencé pour injecter le flux de gaz dans l'enceinte confinée 45.

L'enceinte 45 est, dans l'exemple, représentée par une chambre délimitant un volume interne 47 dans lequel sont stockées des matières végétales 49. Les matières végétales 49 n'occupent qu'une partie du volume interne 47. L'enceinte 45 est équipée d'un ou plusieurs ventilateurs 51 , disposés dans le volume interne 47, et prévus pour brasser l'air à l'intérieur de l'enceinte 45. Le dispositif 1 est placé à l'extérieur de l'enceinte 45. Le conduit 5 traverse l'enceinte 45, de telle sorte que la sortie 31 débouche dans le volume interne. Le calculateur 1 1 est programmé pour faire fonctionner le dispositif 1 avec une périodicité prédéterminée, et à un point de consigne prédéterminée. La périodicité correspond typiquement à un fonctionnement de quelques heures chaque jour. Le point de fonctionnement est défini par des consignes pour le débit du flux de gaz, la température du flux de gaz et le débit de la composition liquide, déterminées en fonction du type de matière végétale à traiter, de la quantité stockée dans l'enceinte et du type d'huile essentielle appliquée. La périodicité est choisie en fonction de la quantité d'huile essentielle à appliquer.

Dans un exemple de réalisation, l'enceinte présente un volume interne de 4000 m 3 et stocke 1000 tonnes de pommes de terre. L'huile essentielle appliquée est de l'huile de menthe. 90 grammes d'huile de menthe sont appliqués par mois et par tonne de pommes de terre. La température dans l'enceinte est de 7 < Ό.

Le dispositif de production 1 fonctionne 3 minutes par heure. Le débit d'air produit par la soufflante est de 50 Nm 3 /h. La puissance de chauffe de la résistance 23 est de 4.7 kW environ. La consigne de température est de 220 °C. La composition liquide est un mélange de 2/3 d'huile de girofle et 1/3 d'huile de menthe. La consigne de débit d'injection de la pompe doseuse 9 est de 4 l/h, ce qui correspond à une injection d'environ 3kg par jour d'huile de menthe. Dans le volume interne, on obtient une pression partielle moyenne d'huile de menthe inférieure à la pression de saturation. En effet, on injecte au total 3 kg d'huile de menthe par jour. Par comparaison, à la pression de saturation, à 7°C, un volume de 4000 m 3 contient 4 kg d'huile de menthe. Tout risque de condensation dans le volume interne est donc écarté. Ces 3 kgs d'huile de menthe sont absorbés par les pommes de terre en une journée.

Sur la figure 3 est représenté un second mode de réalisation d'un ensemble de traitement d'une enceinte confinée.

Suivant cette figure, l'ensemble 43 de traitement d'une enceinte 45 comprend :

- l'enceinte confinée 45 définissant le volume interne 47 ;

- le dispositif de production 1 d'un flux de gaz contenant une vapeur d'huile essentielle, ce dispositif étant agencé pour que le flux de gaz soit créé dans l'enceinte confinée 45.

Dans cet exemple, le dispositif 1 comprend la réserve 7 de composition liquide d'huile essentielle, la pompe doseuse 9 de composition liquide, un conduit d'injection de la composition liquide dans l'enceinte 45 et un ou plusieurs ventilateurs 51 disposés dans l'enceinte 45. Il comprend en outre une plaque de latex à cellules ouvertes 53 disposée en amont du ou des ventilateurs 51 . Il comprend également un calculateur 1 1 apte à contrôler le débit du flux de gaz et le débit de la composition liquide.

Dans cet exemple, à l'instar du mode de réalisation décrit à la figure 2, le ventilateur 51 brasse l'air situé dans l'enceinte 45. Le ventilateur 51 présente un débit élevé. Le flux de gaz est donc créé dans l'enceinte au moyen du ventilateur 51 .

La composition liquide est injectée dans l'enceinte 45 à un faible débit, par exemple 0.1 l/h, de sorte que les gouttes de la composition liquide sont emportées dans le flux de gaz aspiré dans le ventilateur 51 . Ainsi, l'injection de la composition liquide en amont du ventilateur 51 permet l'évaporation de la composition liquide sans qu'un chauffage préalable soit nécessaire.

Dans cet exemple, l'ensemble 43 permet, à une température du flux de gaz de δ'Ό, d'évaporer 2g d'huile essentielle par mètre cube d'air.

Les gouttes de composition liquide qui ne sont pas injectées dans le flux de gaz aspiré dans le ventilateur 51 se déposent dans la plaque de latex à cellules ouvertes 53 disposée en amont de l'aspiration du ventilateur 51 . Ainsi, la plaque de latex absorbe les gouttes de composition liquide et permet d'éviter qu'elles se déversent sur la matière végétale à traiter.

Ainsi, ce mode de réalisation permet l'évaporation à froid de la composition liquide injectée dans l'enceinte 45.

En variante de ce second mode de réalisation, un atomiseur est placé à l'aspiration du ventilateur 51 , à la sortie du conduit d'injection de la composition liquide dans l'enceinte 45. L'atomiseur vaporise ainsi la composition liquide à l'aspiration du ventilateur 51 . L'atomiseur permet de former de fines gouttelettes d'huile essentielle à l'aspiration du ventilateur 51 , permettant ainsi de faciliter l'évaporation de la composition injectée.

On conçoit ainsi que le procédé et le dispositif de production d'un flux de gaz selon l'invention permettent de produire des concentrations élevées d'huile essentielle, éventuellement légèrement en dessous de la saturation de l'huile essentielle dans l'atmosphère, et ce pour des périodes longues et pour des volumes importants.

Le risque de condensation de l'huile essentielle sur les denrées stockées, et donc la phytotoxicité de l'huile essentielle, sont donc évités.




 
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