L’invention concerne une nouvelle structure gonflable pour l’assise ou le couchage comportant des moyens de gonflage perfectionnés.

Le gonflage des structures par écopage (« scooping » en anglais) est connu depuis quelques années.

Il est fastidieux, incertain, nécessite un entraînement et surtout du vent.

On connaît par le document CN202579221 U une pompe pour article gonflable comprenant un corps en deux parties concentriques coulissant l’une par rapport à l’autre, le corps intérieur abritant une turbine et étant associé à un clapet en étant sollicité par un électroaimant et par un ressort par rapport au corps extérieur. Ce document est silencieux sur la façon dont le moteur de la turbine.

L’invention vise à proposer une pompe qui soit plus compacte, plus fiable et plus facile à opérer en toutes conditions.

On propose ainsi une pompe pour structure gonflable notamment siège ou chaise longue, comprenant :

- une turbine entraînée par un moteur électrique,

- deux organes dont des surfaces peuvent être rapprochées pour enserrer de façon généralement étanche une région d’une enveloppe de la structure qui entoure une ouverture,

- un clapet anti-retour situé entre une entrée d’air débouchant sur l’extérieur et la turbine, sélectivement ouvrable déclencher le moteur électrique et permettre à la turbine d’entraîner de l’air de l’extérieur vers l’intérieur de l’enveloppe.

Cette pompe peut comprendre les caractéristiques optionnelles suivantes, prises individuellement ou en toutes combinaisons que l’homme du métier appréhendera comme étant techniquement compatibles :

* la pompe comprend en outre un organe de commande du clapet depuis l’extérieur. ^* l’organe de commande comprend une grille ajourée formant l’entrée d’air.

^* l’organe de commande du clapet est assujetti à un connecteur extérieur d’alimentation du moteur pour ouvrir le clapet lorsque ledit connecteur extérieur est accouplé à un connecteur complémentaire faisant partie de la pompe.

^* l’organe de commande est apte à être poussé par le connecteur lors de l’accouplement.

^* un moyen élastique sollicite le clapet vers sa position fermée.

^* la turbine est à effet radial et destinée à être située dans le volume interne de la structure.

^* la pompe comprend en outre une batterie rechargeable pour alimenter le moteur en l’absence d’alimentation extérieure.

^* la pompe comprend en outre un capteur de pression en vue de son arrêt automatique.

On propose également selon l’invention une structure gonflable notamment pour l’assise ou le couchage, caractérisée en ce qu’elle possède une ouverture et une pompe telle que définie ci-dessus, dont lesdites surfaces desdits organes enserrent de façon généralement étanche le pourtour de ladite ouverture.

D’autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante d’une forme de réalisation préférée, donnée à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figures 1 à 3 sont respectivement des vues éclatées en élévation, en perspective de dessus et en perspective de dessous d’une pompe,

- la figure 4 est une vue en perspective des différents composants de la pompe,

- la figure 5 est une vue en perspective de la pompe assemblée,

- les figures 6 à 9 sont respectivement des schématiques vues de face, de côté, de dos et de dessus d’un siège gonflable, - la figure 10 est une vue schématique en coupe selon la ligne A-A de la figure 6, et

- la figure 1 1 est une vue en coupe verticale à échelle agrandie d’un détail d’assemblage D de la figure 10, et

- la figure 12 est une vue de dessus du détail de la figure 11 .

En référence aux figures 1 à 5, on va d’abord décrire une pompe de mise en volume pouvant être facultativement utilisée pour le gonflage d’une structure selon l’invention.

La pompe P comprend un corps principal 9 ajouré périphériquement en 9a, recevant un moteur électrique 10 capable d’entraîner une turbine 8 à effet radial autour d’un axe.

Un capot 1 1 ferme le corps en partie inférieure et peut recevoir, dans une version autonome, une batterie non représentée.

Le corps est surmonté d’une platine 7 possédant une première collerette d’appui axial 7a surmontée d’un manchon fileté 7b sur lequel peut se visser une bague 2 formant une collerette d’appui axiale 2a.

En vissant la bague 2 sur le manchon 7b, on vient emprisonner une région d’une enveloppe souple E du siège gonflable entourant une ouverture circulaire pratiquée dans cette enveloppe.

On réalise ainsi l’obturation étanche de cette ouverture par la pompe.

Cette étanchéité peut être assurée par exemple à l’aide de deux joints plats en élastomère 13, 14 appliquées contre les collerettes 7a, 2a et contre l’enveloppe E, de part et d’autre de cette dernière.

La platine 7 forme également un siège 7c tourné vers le bas sur la figure, pour coopérer avec un clapet 6 formé d’une plaque circulaire pleine 6a reliée par un montant 6b à une plaque de commande ajourée 4 dans laquelle est pratiquée une ouverture 4a, ici circulaire, pour un connecteur non représenté d’un cordon d’alimentation.

Ce connecteur peut s’engager dans une embase 7d montée sur la platine 7 et située à distance axiale de la plaque de commande 4, de telle sorte qu’en effectuant la connexion, la plaque 4 est poussée axialement et entraîne avec elle le clapet, à encontre de la force d’un ressort de compression 6c agissant entre la plaque 4 et une région centrale ajourée de la platine 7, pour forcer l’ouverture du clapet.

A cet instant, le moteur électrique est alimenté et entraîne la turbine 8 pour aspirer de l’air depuis l’extérieur de l’enveloppe E, via la plaque ajourée 4 et le clapet 6, vers l’intérieur de l’enveloppe à travers les ouvertures périphériques du corps 9.

Lorsque le gonflage de l’article est suffisant, le connecteur est retiré et le clapet vient se refermer sous l’action du ressort 6c, maintenant l’article dans son état gonflé.

Pour le dégonfler, l’utilisateur exerce une pression sur la plaque de commande 4 pour maintenir le clapet 6 ouvert et autoriser l’air à s’échapper. Une pression sur les parois de l’article permet d’accélérer le dégonflage.

L’alimentation peut être réalisée à partir de toute source de courant disponible : batterie d’un téléphone portable, batterie autonome, adaptateur secteur. Le cordon est de préférence au standard USB et/ou au standard d’un fabricant de smartphones et/ou d’alimentation à faible tension avec contacts coaxiaux.

De nombreuses variantes de cette pompe sont possibles :

- elle peut comprendre une batterie rechargeable à l’aide du connecteur,

- on peut prévoir un verrouillage du clapet en position ouverte pour faciliter le dégonflage, par exemple par rotation de celui-ci à l’aide d’un mécanisme type baïonnette,

- on peut prévoir une ouverture du clapet par un autre mouvement que l’engagement du connecteur dans son embase,

- on peut prévoir une ouverture du clapet par commande électrique lors de l’alimentation.

- on peut prévoir un capteur de pression pour arrêter la pompe automatiquement lorsqu’une certaine pression de gonflage est atteinte. De préférence, l’article gonflable est conçu pour une pression de gonflage faible de manière à limiter la consommation de la pompe.

La pompe peut être de dimensions réduites (de 5 à 15 cm de diamètre) et d’un poids faible (typiquement de 100 à 500 g) grâce à l’utilisation majoritaire de matières plastiques. Elle peut ainsi facilement équiper les structures gonflables portables telles que les sièges, coussins et matelas de plage.

En référence maintenant aux figures 6 à 12, un dispositif de capitonnage va être décrit.

Pour maintenir rapprochées, de façon localisée, deux régions d’enveloppe opposées E1 et E2 de l’enveloppe souple de la structure gonflable (ici un siège S), et réaliser ainsi un capitonnage, on utilise un élément en volume arrondi, ici généralement sphérique 21 , de préférence en un matériau ayant une certaine élasticité et antidérapant, et un élément d’étranglement 22.

Les deux couches d’enveloppe E1 , E2 sont rapprochées et placées autour de l’élément sphérique de manière à l’enserrer étroitement en épousant sa forme.

La matière de l’enveloppe sur les deux couches est resserrée sur elle- même et l’élément d’étranglement 22 est mis en place de manière à maintenir ce resserrement, de manière permanente ou démontable.

L’élément sphérique 21 est alors emprisonné, tandis que l’élément d’étranglement, en combinaison avec l’élément sphérique, empêche les parties d’enveloppe de glisser l’une par rapport à l’autre tout en les retenant ensemble de façon localisée.

De la sorte, les deux parties d’enveloppe sont maintenues rapprochées localement, pour réaliser un capitonnage.

Ce capitonnage peut être formé en tout emplacement approprié de la structure gonflable, notamment de l’assise pour lui donner un creux, et permet donc de jouer à volonté sur la forme finale. On prévoit un ou plusieurs capitonnages selon la taille et l’usage de l’article. L’élément sphérique 21 peut être, en variante, ovoïde, voire être un volume de forme complètement différente, de préférence sans arêtes pour ne pas risquer de déchirer le matériau de l’enveloppe. Il est creux ou plein. Il est par exemple en matière plastique rigide ou semi-rigide, avec un diamètre de l’ordre de 2 à 5 cm.

L’élément d’étranglement 22 peut être un collier de type « Serflex »®, une bague ouverte de type « Circlip »® ou autre.

Le siège est ici en forme de fauteuil bas, avec la pompe P telle que décrite plus haut placée latéralement au niveau du dossier.

Le siège peut comprendre en outre une ou plusieurs poches de rangement PC, et un sac incorporé SC pour son rangement et son transport lorsqu’il est dégonflé.