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Title:
RADIO TRANSMISSION DEVICE HAVING A CENTRALIZED MANAGEMENT UNIT AND A PLURALITY OF REMOTE TRANSMISSION ANTENNAE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/001681
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a low frequency radio transmission device for a passive entry system in a motor vehicle, comprising a centralized management unit (CU) and a specific number N of remote transmission antennae (EA1-EAn), where N is an integer greater than one. The management unit comprises a driving circuit (GEN) generating a driver signal (SC) of the antennae, which is delivered to a first terminal of each of the N antennae. The driver signal of the antennae is a sinusoidal or quasi-sinusoidal signal. The management unit further comprises switching means (DEMUX) comprising N switches (SW1-SWn) respectively associated with each of the antennae, which are arranged between a second antenna terminal and a reference potential. Each of the switches is controlled by the management unit to enable or disable the associated antenna.

Inventors:
BETTAN PHILIPPE (FR)
PORTET VINCENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/001905
Publication Date:
December 31, 2003
Filing Date:
June 20, 2003
Export Citation:
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Assignee:
JOHNSON CONTROLS TECH CO (US)
BETTAN PHILIPPE (FR)
PORTET VINCENT (FR)
International Classes:
G07C9/00; (IPC1-7): G07C9/00
Foreign References:
US20010028296A12001-10-11
US6388631B12002-05-14
DE10004616A12001-08-30
DE19957557A12001-06-07
EP0314143A21989-05-03
US5367310A1994-11-22
Attorney, Agent or Firm:
Fruchard, Guy (22 rue du Général Foy, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'émission radioélectrique à basse fréquence pour système d'accès mains libres dans un véhicule automobile, comprenant une unité de gestion centralisée (500) et un nombre déterminé N d'antennes d'émission distantes (EA1EAn), où N est un nombre entier supérieur à l'unité, l'unité de gestion comprenant : un circuit d'attaque (GEN) générant un signal (SC) d'excitation des antennes qui est délivré à une première borne de chacune desdites antennes, des moyens de commutation (DEMUX) comprenant un nombre déterminé N d'interrupteurs (SW1SWn) respectivement associés à chacune desdites antennes, qui sont disposés entre une seconde borne de l'antenne et un potentiel de référence, chacun desdits interrupteurs étant commandé par l'unité de gestion pour activer ou désactiver l'antenne associée, caractérisé en ce que le signal d'excitation des antennes est un signal sinusoïdal ou quasisinusoïdal.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit d'attaque comprend un oscillateur sinusoïdal (71) générant un signa ! sinusoïdal (Sm) et des moyens de modulation (74) pour moduler ce signal sinusoïdal par un signal de données (Sd).
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit d'attaque comprend des moyens (72) pour générer un signal périodique, des moyens de filtrage passebas (73) pour générer un signal quasisinusoïdal (Sm) à partir dudit signal périodique carré, et des moyens de modulation (74) pour moduler ce signal sinusoïdal par un signal de données (Sd).
4. Dispositif selon l'une la revendication 1, caractérisé en ce que chaque interrupteur comprend un transistor NMOS commandé par un signal de sélection (SEL), qui est un signal référencé par rapport au potentiel de référence.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque interrupteur comprend en outre une résistance (R1) reliée en série avec la grille de commande (G) du transistor NMOS, et un condensateur (C1) relié entre la grille de commande (G) du transistor NMOS et le potentiel de référence.
Description:
DISPOSITIF D'EMISSION RADIOELECTRIQUE AYANT UNE UNITE DE GESTION CENTRALISEE ET UNE PLURALITE D'ANTENNES D'EMISSION DISTANTES La présente invention concerne un dispositif d'émission radioélectrique à basse fréquence comprenant une unité de gestion centralisée et un nombre déterminé N d'antennes d'émission distantes, où N est un nombre entier supérieur à l'unité, qui peuvent recevoir un signal d'excitation délivré par l'unité de gestion.

Elle trouve des applications, en particulier, dans les systèmes d'accès mains libres (en anglais : « passive entry system ») pour véhicules automobiles.

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Dans ce type d'application, l'unité de gestion peut tre comprise dans un calculateur d'habitacle assurant notamment la fonction de contrôle d'accès au véhicule et/ou la fonction de contrôle de démarrage du véhicule. En outre, les antennes d'émission sont réparties à l'intérieur de l'habitacle, et/ou à la périphérie extérieure du véhicule. Le signal d'excitation délivré aux antennes d'émission, est fonctionnellement un signal d'interrogation d'un organe d'identification tel qu'un badge ou similaire, qui est porté par un utilisateur.

Lorsque le badge reçoit le signal d'interrogation, il émet un signal de réponse codé. L'unité de gestion comprend des moyens pour recevoir et décoder ce signal de réponse afin d'authentifier l'utilisateur. En cas d'authentification, l'unité de gestion exécute certaines fonctions telles que le déverrouillage des ouvrants du véhicule et/ou la désactivation d'un dispositif d'immobilisation du véhicule.

L'émission radioélectrique est dite à basse fréquence (ou LF, de l'anglais"Low Frequency"), lorsque la fréquence du signal d'interrogation est de l'ordre de quelques centaines de kilohertz (kHz). Dans ces conditions, la propagation du signal radioélectrique a lieu en champ proche. Puisqu'il n'y a pas de rayonnement électromagnétique, le respect des normes de compatibilité électromagnétiques (CEM) pose peu de problèmes. Une telle émission doit simplement respecter les spécifications de la norme IETS 300- 330 (ou EN 300-330) en ce qui concerne le spectre du signal émis. Dans un

exemple classique dans le domaine automobile, la fréquence fondamentale du signal d'interrogation est égale à 125 kHz.

L'unité de gestion est dite décentralisée lorsqu'elle comprend un nombre déterminé N de circuits d'attaque (en anglais : « driver »), un par antenne d'émission, générant chacun un signal d'excitation de l'antenne correspondante. Ces circuits sont alors disposés chacun à proximité de l'antenne d'émission correspondante. Le principe d'une telle architecture décentralisée est illustré schématiquement à la figure 1.

L'unité de gestion 100 délimitée par une ligne fermée discontinue comprend un module de commande CTRL qui génère un signal de données Sd contenant les données à émettre. Les N circuits de commande GEN1 à GENn sont distants du module de commande CTRL. Ils sont couplés chacun à une antenne d'émission, respectivement EA1 à EAn. Ils sont disposés à proximité de l'antenne d'émission correspondante en ce sens que la longueur des liaisons respectives qui les relient à cette antenne est de l'ordre de quelques dizaines de centimètres au plus. A l'inverse, elles sont distantes de l'unité de gestion en ce sens que la longueur des liaisons respectives qui les relient à l'unité de gestion peut atteindre plusieurs mètres. A partir du signal Sd, les circuits GEN1 à GENn génèrent un signal d'excitation, respectivement SC1 à SCn, qui est délivré à l'antenne d'émission correspondante, respectivement EA1 à EAn, pour émission par celle-ci des données contenues dans le signal Sd. Les circuits d'attaque GEN1 à GENn sont des montages amplificateurs produisant un signal suffisamment puissant pour attaquer l'antenne d'émission correspondante, respectivement EA1 à EAn, qui absorbe la puissance électrique qu'elle rayonne sous forme radioélectrique.

L'unité de gestion est dite centralisée lorsqu'elle comprend un unique tel circuit d'attaque, qui génère un unique signal d'excitation des antennes, ainsi que des moyens de commutation permettant d'activer l'une seulement (ou plusieurs) des antennes à l'exception des autres. Le principe d'une telle architecture centralisée est illustré schématiquement à la figure 2, sur laquelle les mmes éléments qu'à la figure 1 portent les mmes références.

Le circuit d'attaque GEN et les moyens de commutation DEMUX de l'unité de gestion 200 délimitée par une ligne fermée discontinue sont disposés

à proximité du module de commande CTRL. Les moyens de commutation DEMUX sont par exemple un démultiplexeur ayant une entrée IN, et N sorties respectivement OUT1 à OUTn. Le circuit GEN reçoit le signal de données Sd délivré par le module CTRL, et génère le signal d'excitation SC.

Dans l'état de la technique, tel qu'illustré par la figure 2, les moyens de commutation DEMUX sont disposés entre une sortie du circuit GEN et une première borne respective de chacune des antennes EA1 à EAn. Le signal d'excitation SC est ainsi délivré sur l'entrée IN du démultiplexeur DEMUX. Et les sorties OUT1 à OUTn du démultiplexeur DEMUX sont reliées à ladite première borne respective de chacune des antennes, respectivement EA1 à EAn, via une liaison dont la longueur peut atteindre quelques mètres. Une seconde borne respective des antennes est en permanence reliée à la masse.

Le module de commande CTRL génère également un signal de sélection SEL qui est délivré au démultiplexeur DEMUX. Ce signal a pour fonction de commander la sélection de l'une seulement des sorties OUT1 à OUTn du démultiplexeur DEMUX qui est couplée à l'entrée IN (via un commutateur approprié), pour délivrer le signal SC. Dit autrement, le signal de sélection SEL permet d'activer l'une seulement des antennes EA1 à EAn, les autres étant désactivées.

On parle classiquement d'une commutation des antennes d'émission « par point chaud », pour désigner un tel agencement des moyens de commutation. Cette commutation est actuellement considérée comme la seule valable dans une architecture centralisée. La raison en est qu'il existe un principe admis par l'Homme du métier, qui enseigne qu'il convient de ne pas émettre le signal d'excitation SC dans les liaisons électriques reliant le circuit d'attaque GEN aux antennes qui sont désactivées. En effet, ces liaisons pouvant tre plus ou moins fortement couplées à la masse via des capacités parasites, et le signal SC étant un signal carré avec un taux d'harmoniques élevé, le risque existerait qu'une ou plusieurs antennes désactivées entrent en résonance à une fréquence harmonique de la fréquence fondamentale du signal d'excitation, et émettent le signal d'interrogation à cette fréquence. II en résulterait un risque de fonctionnement erratique du système d'accès mains libres.

Ce type d'architecture centralisée est moins cher qu'une architecture décentralisée dans la mesure où elle ne nécessite qu'un circuit d'attaque au lieu de plusieurs. Néanmoins, la commutation des antennes d'émission « par point chaud », engendre une complexité des moyens de commutation qui, dans une certaine mesure, contrebalance l'intért de cette architecture par rapport à une architecture décentralisée.

OBJET DE L'INVENTION Un objet de la présente invention est de proposer une alternative aux architectures centralisées de type connu, qui permette de palier les inconvénients de l'art antérieur précités.

BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif d'émission radioélectrique à basse fréquence, pour système d'accès mains libres pour véhicule automobile, comprenant une unité de gestion centralisée et un nombre déterminé N d'antennes d'émission distantes de l'unité de gestion, où N est un nombre supérieur à l'unité, l'unité de gestion comprenant : - un circuit d'attaque générant un signal d'excitation des antennes qui est délivré à une première borne de chacune des N antennes, - des moyens de commutation comprenant un nombre déterminé N d'interrupteurs respectivement associés à chacune desdites antennes, qui sont disposés entre une seconde borne de l'antenne et un potentiel de référence, chacun desdits N interrupteurs étant commandé par l'unité de gestion pour activer ou désactiver l'antenne associée, - le signal d'excitation des antennes étant un signal sinusoïdal ou quasi-sinusoïdal ; Ainsi, le signal d'excitation étant un signal sinusoïdal ou quasi- sinusoïdal, il présente un faible taux d'harmoniques en tension sur chaque liaison ouverte entre le circuit d'attaque et une antenne d'émission désactivée.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit tre lue en regard des dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1, déjà analysée, est un schéma illustrant une architecture décentralisée conforme à l'art antérieur ; - la figure 2, également déjà analysée, est un schéma illustrant une structure centralisée avec commutation « par point chaud » conforme à l'art antérieur ; - la figure 3 est une vue de dessus « schématique » d'un véhicule automobile faisant apparaître les zones de portée respectives, ou zones de dialogue, des antennes d'émission dans un système d'accès mains libres ; - la figure 4 est un schéma illustrant un exemple d'un système d'accès mains libres selon l'invention ; - la figure 5 est un schéma d'un exemple de dispositif d'émission radioélectrique selon l'invention ; - la figure 6 est un schéma d'un premier mode de réalisation d'un circuit d'attaque selon l'invention ; - la figure 7 est un schéma d'un second mode de réalisation d'un circuit d'attaque selon l'invention ; et, - la figure 8 est un schéma d'un exemple de réalisation d'un interrupteur des moyens de commutation selon l'invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 3, on a représenté schématiquement un véhicule automobile 10 vu du dessus.

Un système d'accès mains libres du véhicule 10 comprend des antennes d'émission qui sont disposées à l'intérieur de l'habitacle et/ou à l'extérieur du véhicule 10. Ces antennes ont pour fonction d'assurer l'émission d'un signal d'interrogation qui est adapté pour tre reçu par un organe d'identification du système, tel qu'un badge 17 porté par un utilisateur, lorsque le badge 17 se trouve à l'intérieur de la zone de portée du signal émis par l'une des antennes (appelée zone de dialogue dans la suite). Lorsque ce message est reconnu comme valide, le badge répond alors en émettant un message de réponse, qui est reçu par des moyens du système d'accès placés à bord du véhicule. Lorsque le message de réponse est reconnu comme valide, il conduit à l'ouverture des ouvrants (fonction"passive entry") et/ou au déverrouillage

d'un dispositif d'immobilisation voire au démarrage du véhicule (fonction "passive go").

Classiquement le signal d'interrogation est un signal à basse fréquence (signal LF) par exemple égale à 125 kHz, alors que le signal de réponse est un signal radiofréquence (signal RF, de l'anglais"Radiofrequency"), par exemple de fréquence égale à 433 MHz (mégahertz). Des systèmes d'accès mains libres conformes à cet exemple sont communément appelés systèmes LF/RF dans le jargon de l'Homme du métier. On notera que l'émission du signal de réponse par le badge (signal RF) doit respecter les spécifications de la norme IETS 300-330.

Dans l'exemple représenté à la figure 3, le système d'accès mains libres comprend cinq antennes d'émission externes, disposées à la périphérie extérieure du véhicule, et qui sont associées à cinq zones de dialogue respectivement 11 à 15. Ces zones de dialogue s'étendent à partir de, respectivement, la portière avant gauche, la portière arrière gauche, le coffre à bagage, la portière arrière droite, et la portière avant droite. Les antennes d'émission externes sont dédiées à la fonction"passive entry". Egalement, dans l'exemple, le système comprend une unique antenne d'émission interne disposée à l'intérieur de l'habitacle du véhicule, qui est associée à une zone de dialogue 16 (représentée en traits discontinus à la figure) correspondant au volume intérieur de l'habitacle du véhicule. Les antennes d'émission internes sont dédiées à la fonction"passive go".

A la figure 4, on a représenté schématiquement un exemple de système d'accès mains libres selon l'invention. Le système comprend un calculateur d'habitacle CU disposé en un endroit stratégique du véhicule 10. Le calculateur CU est alimenté par la batterie 20 du véhicule. Le système comprend en outre un nombre déterminé P d'antennes d'émission externes EA1, EA2,..., EAp, où P est un nombre entier. Ces antennes sont disposées à la périphérie extérieure du véhicule 10 par exemple au niveau des portières et du coffre à bagage. Elles ont une première et une seconde bornes reliées au calculateur CU. Le système comprend aussi un (ou plusieurs) commutateur (s)

LSW qui est relié au calculateur CU, tel qu'un bouton de déverrouillage. Cet interrupteur peut tre actionné de l'extérieur du véhicule 10 par l'utilisateur.

Le système peut aussi comprendre un nombre déterminé N-P d'antennes d'émission internes EAp+1, EAp+2,..., EAn, où N est un nombre entier supérieur à P, disposées à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Ces antennes ont une première et une seconde bornes reliées au calculateur CU.

Dans l'exemple illustré par la figure 3, P est égal à 5 et N est égal à 6 (N-P est donc égal à l'unité). Le système comprend aussi un commutateur SSW tel qu'un bouton de démarrage, qui peut tre actionné par l'utilisateur lorsqu'il se trouve à l'intérieur du véhicule 10 seulement.

Les antennes d'émission externes EA1 à EAp sont par exemple des antennes de type LC série comprenant une bobine inductive (d'inductance L) constituée par un enroulement bobiné autour d'un barreau de ferrite en série avec un condensateur (de capacité C) constitué par les capacités parasites ou par des condensateurs volontairement ajoutés. Les antennes d'émission internes EAp+1 à EAn sont par exemple des bobines à air (antennes cadres) de type LC série, comprenant une bobine inductive (d'inductance L) constituée par un certain nombre de spires disposées sur un support approprié, en série avec un condensateur (de capacité C) constitué par les capacités parasites ou par des condensateurs volontairement ajoutés.

Les antennes d'émission externes EA1 à EAp ont pour fonction d'émettre un signal d'interrogation 41 à l'extérieur du véhicule, sous la commande du calculateur CU, lorsque le commutateur LSW est actionné. De mme, les antennes d'émission internes EAp+1 à EAn ont pour fonction d'émettre le signal d'interrogation 41 à l'intérieur du véhicule, sous la commande du calculateur CU lorsque le commutateur SSW est actionné.

Le système comprend aussi Q actuateurs A1, A2,..., Aq, tels que des moteurs électriques ou similaires associés dans certains cas à un mécanisme électromécanique et/ou électro-pneumatique, où Q est un nombre entier déterminé. Ces actuateurs sont pilotés par le calculateur CU pour assurer certaines fonctions telles que le déverrouillage des ouvrants et/ou la désactivation d'un dispositif d'immobilisation du véhicule 10.

Enfin, le système comprend une antenne de réception 31 disposée dans le véhicule 10 et couplée au calculateur CU via des moyens de réception 30. L'antenne 31 a pour fonction de recevoir un signal de réponse 42 qui est émis par le badge 17 à réception du signal d'interrogation 41 émis par l'une des antennes d'émission externes EA1 à EAp, ou par l'une des antennes d'émission internes EAp+1 à EAn.

Le badge 17 comprend une unité de commande 176 telle qu'un microcontrôleur. II comprend également une antenne de réception 172 pour recevoir le signal d'interrogation 41, qui est couplée à l'unité de commande 176 via des moyens de réception 171. II comprend en outre une antenne d'émission 174, qui est couplée à l'unité de commande 176 par des moyens d'émission 173. L'unité de commande 176 et les moyens 171 et 173 sont alimentés par un accumulateur 175 tel qu'une pile. L'antenne d'émission 174 a pour fonction d'émettre le signal de réponse 42, sous la commande de l'unité de commande 176, lorsqu'un signal d'interrogation 41 valide est reçu par l'antenne de réception 172 et décodé par l'unité 176.

Un dispositif d'émission radioélectrique conforme à l'invention est illustré par le schéma de la figure 5, sur laquelle les mmes éléments qu'à la figure 1 et qu'à la figure 2 portent les mmes références.

L'unité de gestion 500, délimitée par une ligne fermée discontinue, est centralisée. Elle comprend un unique circuit d'attaque GEN, qui génère un unique signal SC d'excitation des antennes, ainsi que des moyens de commutation permettant d'activer l'une seulement (ou plusieurs) des antennes à l'exception des autres.

L'unité de gestion 500 comprend le module de commande CTRL, le circuit d'attaque GEN, et les moyens de commutation DEMUX. Le circuit GEN reçoit le signal de données Sd délivré par le module CTRL, et génère le signal d'excitation SC.

Les moyens de commutation DEMUX sont par exemple un démultiplexeur ayant une entrée IN, et un nombre déterminé N de sorties respectivement OUT1 à OUTn.

Selon l'invention, le signal d'excitation SC est ainsi délivré sur une première borne respective de chacune des antennes EA1 à EAn, via une première liaison respective dont la longueur peut atteindre quelques mètres. En outre, les moyens de commutation DEMUX sont disposés entre une seconde borne respective de chacune des antennes EA1 à EAn, d'une part, et la masse, d'autre part. Dit autrement, l'entrée IN du démultiplexeur DEMUX est reliée à la masse. De plus, les sorties OUT1 à OUTn du démultiplexeur DEMUX sont reliées à ladite seconde borne respective de chacune des antennes, respectivement EA1 à EAn, via une seconde liaison respective dont la longueur est sensiblement identique à celle de la première liaison, c'est-à- dire pouvant également atteindre quelques mètres.

Le démultiplexeur DEMUX comprend un nombre déterminé N d'interrupteurs, respectivement SW1 à SWn, qui sont agencés chacun entre l'entrée IN et l'une des sorties OUT1 à OUTn, respectivement. Le module de commande CTRL génère le signal de sélection SEL qui est délivré au démultiplexeur DEMUX. Ce signal a pour fonction de commander la fermeture de l'un seulement des interrupteurs SW1 à SWn, c'est-à-dire la sélection de l'une seulement des sorties OUT1 à OUTn du démultiplexeur DEMUX qui est couplée à l'entrée IN via l'un desdits interrupteurs. Dit autrement, le signal de sélection SEL permet d'activer l'une seulement des antennes EA1 à EAn, les autres étant désactivées. On notera qu'il n'est pas exclu que, dans certaines applications, plusieurs antennes d'émission soient activées simultanément.

Un tel agencement des moyens de commutation se traduit par une commutation des antennes d'émission « par point froid ». Certes, les liaisons électriques reliant le circuit d'attaque GEN aux antennes qui sont désactivées, bien qu'étant en circuit ouvert, sont en permanence soumises au signal d'excitation SC. Ces liaisons pouvant tre plus ou moins fortement couplées à la masse via des capacités parasites, le risque existe qu'une ou plusieurs antennes désactivées soient malgré tout traversées par le courant du signal d'excitation, et émettent le signal d'interrogation à une fréquence décalée par rapport à la fréquence fondamentale du signal d'excitation.

En effet, les antennes étant des circuits LC, elles entrent en résonance lorsqu'elles sont excitées à une fréquence F telle que L x C x (2 x F =1, où L et C désignent respectivement l'inductance et la capacité de l'antenne.

Normalement, la fréquence fondamentale Fo du signal d'excitation SC est choisie telle que L x C x (27r x Fo) 2 = 1. Si l'on tient compte des capacités parasites des liaisons ouvertes entre le circuit de commande GEN et les moyens de commutation DEMUX via une antenne désactivée, la capacité C de l'antenne est remplacée par une capacité C', telle que C'<C. Il faut donc éviter que le spectre du signal d'excitation contienne une fréquence déterminée F' telle que LxC'x (2sxF') 2=1. Une résonance accidentelle de l'antenne peut toutefois se produire si une telle fréquence F'se trouve tre une fréquence harmonique de la fréquence Fo, si le signal d'excitation présente un taux d'harmoniques élevé comme c'est le cas des signaux carrés de l'art antérieur.

En effet, le spectre d'un tel signal contient non seulement la fréquence fondamentale Fo mais toutes les fréquences harmoniques de celle-ci.

C'est pourquoi, selon une autre caractéristique de l'invention, le signal d'excitation SC des antennes est un signal LF qui est sinusoïdal ou quasi- sinusoïdal ayant une fréquence fondamentale Fo déterminée, égale à 125 kHz dans l'exemple. Le faible taux d'harmoniques d'un tel signal d'excitation permet d'éviter le risque précité de résonance accidentelle de l'antenne. Le risque de fonctionnement erratique du système d'accès mains libres est ainsi évité.

Lorsque le dispositif d'émission radioélectrique de la figure 5 est utilisé dans un système d'accès mains libres pour véhicule automobile tel que celui représenté à la figure 4, l'unité de gestion 500 est avantageusement comprise dans le calculateur d'habitacle CU.

A la figure 6, on a représenté un premier exemple de réalisation du circuit d'attaque GEN du dispositif de la figure 5.

Le circuit d'attaque GEN comprend un oscillateur LF sinusoïdal 71, délivrant un signal sinusoidal Sm, qui est un signal LF ayant une fréquence Fo.

Il comprend en outre un amplificateur 74 à gain variable dont une entrée reçoit le signal Sm et dont la sortie délivre le signal d'excitation SC. L'amplificateur 74 est un amplificateur à transconductance. Dit åutrement, le signal Sm qu'il reçoit

est un signal en tension, et le signal SC qu'il délivre est un signal en courant.

Ce courant excite la bobine inductive de l'antenne qui est activée.

Une entrée de commande de l'amplificateur 74 reçoit le signal de données Sd, qui est un signal LF carré. Dans un exemple, le signal Sd contient les données à émettre sous la forme d'un codage Manchester. Le gain de l'amplificateur 74 est par exemple égal à zéro lorsque le signal Sd est à l'état bas et il a une valeur non nulle lorsque le signal Sd est à l'état haut. Le signal SC correspond ainsi au signal Sm modulé par le signal Sd.

A la figure 7, sur laquelle les mmes éléments qu'à la figure 6 portent les mmes références, on a représenté un second exemple de réalisation du circuit d'attaque GEN.

Dans cet exemple, le circuit GEN comprend un oscillateur basse fréquence 72 générant un signal carré Sck, qui est un signal LF ayant une fréquence fondamentale Fo qui est par exemple égale à 125 kHz. En variante, le signal Sck est un signal d'horloge délivré par une sortie d'un microcontrôleur compris dans le circuit de commande CTRL. Le signal Sck est filtré par un filtre passe-bas 73 pour générer le signal Sm. Le signal Sm est alors un signal quasi-sinusoïdal, qui est un signal LF ayant une fréquence fondamentale Fo. A cet effet, le filtre 73 est au moins du troisième ordre. Sa fréquence de coupure est par exemple égale à 80 kHz ou 100 kHz.

Le reste du circuit GEN est identique au circuit selon le premier exemple de réalisation, conforme au schéma de la figure 6.

Le signal Sck peut tre modulé en largeur d'impulsion, ce qui permet de commander le courant d'attaque des antennes.

A la figure 8, on a représenté un exemple de réalisation de l'un des interrupteurs SW1 à SWn des moyens de commutations DEMUX du dispositif de la figure 5, tous ces interrupteurs étant préférentiellement identiques.

L'interrupteur comprend une entrée 81 pour recevoir le signal de sélection SEL, ainsi qu'une sortie 82 correspondant à l'une des sorties OUT1 à OUTn des moyens de commutation DEMUX. L'interrupteur comprend un transistor Q1 qui est un transistor NMOS dont le drain D est relié à la sortie 82, dont la source S est reliée à la masse, et dont la grille de commande G est reliée à l'entrée 81 via une résistance R1. Un condensateur C1 est relié entre la grille de

commande G du transistor Q1 et la masse. En outre, une diode D1 et une diode Zéner DZ1 sont reliées ttes-bches entre le drain D et la grille de commande G du transistor Q1 (l'anode de la diode D1 étant reliée au drain D, l'anode de la diode Zéner DZ1 étant reliée à la grille G, et leur cathode respective étant reliées ensemble). A la figure, on a également représenté, en traits discontinus, les composants parasites inhérents au transistor Q1. Il s'agit notamment de la capacité de grille Cdg qui existe entre le drain D et la grille de commande G, de la diode drain/source Dds qui existe entre le drain D et la source S (sa cathode étant constituée par le drain et son anode par la source S), et la capacité drain/source Cds qui existe entre le drain D et la source S.

Lorsque l'antenne doit tre activée (signal SEL à l'état haut) le transistor Q1 est passant. La liaison entre le circuit d'attaque GEN et l'antenne d'émission correspondante est alors fermée à la masse (via la résistance de conduction Rdson du transistor Q1). Lorsque l'antenne doit tre désactivée (signal SEL à l'état bas), le transistor Q1 est bloqué. De préférence, on choisira un transistor Q1 ayant des capacités parasites Cds et Cdg dont la somme soit de valeur suffisamment faible pour que la fréquence de résonance de l'ensemble formé par une antenne et le transistor Q1 de l'interrupteur associé soit largement en dehors du spectre du signal d'excitation SC. On obtient ainsi une réjection suffisante pour l'application envisagée.

L'ensemble formé de la résistance R1 et du condensateur C1 permet d'éviter toute réaction possible du drain D vers la grille de commande G lorsque l'antenne est désactivée. II permet en outre de protéger les circuits logiques du module de commande CTRL qui génère le signal de sélection SEL, contre les surtensions susceptibles d'tre causées par des perturbations extérieures ou par une désactivation de l'antenne alors que le circuit d'attaque GEN fonctionne (ce dernier cas devant normalement tre évité).

Comme le transistor Q1 dissipe très peu de puissance, il peut tre de dimensions et de coût réduit. Avantageusement, son état bloqué ou passant est commandé par le signal de sélection SEL qui peut tre référencé par rapport à la masse. Il en résulte une structure particulièrement simple de l'interrupteur et du module de commande CTRL.