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Patent Searching and Data


Title:
REBREATHER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/198738
Kind Code:
A1
Abstract:
The rebreather comprises a closed respiratory circuit (4) having a mouthpiece (10), a first and a second CO2 absorption filter (12, 16), a counterlung (14), two nonreturn valves (20, 22) and a compressed oxygen cylinder (18). The respiratory circuit (4) comprises a first and a second path connecting the mouthpiece and the counterlung, the first and the second path each comprising at least one portion that is not common to the two paths, said portion of the first path passing through the first CO2 absorption filter (12) and said portion of the second path passing through the second CO2 absorption filter (16). One of the nonreturn valves is arranged on said portion of the first path, so as to permit circulation through the first CO2 absorption filter only in the direction of the counterlung (14), and the other nonreturn valve is arranged on said portion of the second path, so as to permit circulation through the second CO2 absorption filter only in the direction from the counterlung to the mouthpiece (10).

Inventors:
SORMANI ERIC (CH)
VANZO MAURICE (CH)
MENAGER ETIENNE (FR)
Application Number:
PCT/IB2020/053194
Publication Date:
October 07, 2021
Filing Date:
April 03, 2020
Export Citation:
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Assignee:
AIR RES SARL (CH)
International Classes:
A62B7/02; A62B7/08; A62B19/00; B63C11/24
Foreign References:
US3575167A1971-04-20
GB447119A1936-05-07
US4334533A1982-06-15
US10149990B22018-12-11
Attorney, Agent or Firm:
MICHELI & CIE SA (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Recycleur comprenant un circuit respiratoire (4) fermé comportant un embout/masque respiratoire (10 ; 109 ; 139), un premier filtre absorbeur de CO2 (12 ; 61), un faux-poumon (14 ; 41, 51 ; 241), deux clapets antiretours

(20, 22 ; 91, 93), une bouteille d’oxygène pressurisé (18) et un système d'injection (32 ; 165) ; caractérisé en ce que le circuit respiratoire (4) comporte un deuxième filtre absorbeur de CO2 (16 ; 63), en ce qu’il comprend un premier et un second chemin reliant l’embout/masque respiratoire (10 ; 109 ; 139) et le faux-poumon (14 ; 41, 51 ; 241), le premier et le second chemin comprenant chacun au moins une portion qui n'est pas commune aux deux chemins, en ce que ladite portion du premier chemin traverse le premier filtre absorbeur de CO2 (12 ; 61) et ladite portion du second chemin traverse le deuxième filtre absorbeur de CO2 (16 ; 63), et en ce qu'un des clapets antiretours (20 ; 91 , 93) est agencé sur ladite portion du premier chemin, de manière à ne permettre la circulation qu'en sens unique en direction du faux-poumon (14 ; 41, 51 ; 241), et que l'autre clapet antiretour (22 ; 91, 93) est agencé sur ladite portion du second chemin, de manière à ne permettre la circulation qu'en sens unique en direction de l'embout/masque respiratoire (10 ; 109 ; 139).

2. Recycleur selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le faux-poumon (41, 51 ; 241) comprend un chausson souple (51) et une platine (41 ; 241) en matériau rigide logée dans l’ouverture du chausson de manière à la refermer, le faux-poumon (41, 51 ; 241) comportant un passage d’entrée (71 ; 271) et un passage de sortie (73 ; 273) passant à travers la platine

(41 ; 241), les embouchures des passages d’entrée et de sortie à l’intérieur du faux-poumon (41, 51 ; 241) étant constituées par des raccords (81, 83 ; 77).

3. Recycleur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le premier et le deuxième filtre absorbeur de CO2 (61, 63) comportent au moins deux ouvertures respectivement d’entrée et de sortie d’un gaz respirable, et en ce que les filtres absorbeur de CO2 sont prévus pour être logés à l'intérieur du faux-poumon (41, 51 ; 241) et pour avoir l’une de leurs ouvertures raccordée de manière étanche à l’embouchure intérieure respectivement du passage d’entrée (71 ; 271) et du passage de sortie (73 ; 273) du faux- poumon.

4. Recycleur selon la revendication 3, caractérisé en ce que le filtre absorbeur de CO2 (61), qui est raccordé au passage d’entrée (71 ; 271) du faux- poumon (41, 51 ; 241) oppose une plus grande résistance au passage du gaz respirable que le filtre absorbeur de CO2 (63) qui est raccordé au passage de sortie (73 ; 273) du faux-poumon (41, 51 ; 241).

5. Recycleur selon la revendication 4, caractérisé en ce que rapport entre, d’une part la perte de charge lors de l’expiration dans le filtre absorbeur de

C02 (61) qui est raccordé au passage d’entrée (71 ; 271) du faux-poumon (41, 51 ; 241), et d’autre part la perte de charge lors de l’inspiration dans le filtre absorbeur de C02 (63) qui est raccordé au passage de sortie (73 ; 273) du faux-poumon (41 , 51 ; 241 ), est compris entre 1 ,2 et 5. 6. Recycleur selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les deux clapets antiretour (91, 93) sont respectivement agencés dans les passages d’entrée (71 ; 271) et de sortie (73 ; 273) du faux- poumon.

7. Recycleur selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les passages d’entrée et de sortie du faux-poumon (41, 51) sont constitués respectivement par deux orifices (71, 73) aménagés à travers la platine (41), en ce que le faux-poumon (41, 51) comporte deux raccords coaxiaux (81, 83) formés chacun de deux parties coaxiales (85, 87) de diamètres différents séparées l’une de l’autre par un épaulement, et en ce que les deux raccords coaxiaux (81, 83) sont logés dans les orifices d'entrée et de sortie (71, 73) de manière à déboucher à l’intérieur et à l’extérieur du faux-poumon (41, 51), la partie coaxiale (85) de plus grand diamètre étant encastrée dans la platine (41) et la partie coaxiale (87) de plus petit diamètre dépassant de la face extérieure (43).

8. Recycleur selon la revendication 7, caractérisé en ce que les parois intérieures des orifices d’entrée (71) et de sortie (73) sont au moins partiellement non circulaires, et en ce que les parois extérieures des raccords coaxiaux (81, 83) sont complémentaires des parois intérieures des orifices, de sorte que les parois non circulaire complémentaires des orifices

(71, 73) et des raccords (81, 83) empêchent ces derniers de tourner sur eux-mêmes.

9. Recycleur selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que la partie de chacun des raccords coaxiaux (81 , 83) qui dépasse de la face extérieure (43) de la platine (41) comporte un filetage extérieur, et en ce que les raccords coaxiaux (81 , 83) sont prévus pour être maintenus axialement à l’intérieur des orifices (71, 73) à l’aide de deux écrous taraudés (95) qui sont vissés sur les filetages extérieures.

10. Recycleur selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce qu’il comporte un flexible expiratoire (6 ; 111) et un flexible inspiratoire

(8 ; 113) avec lesquels l’embout/masque respiratoire (10 ; 109) est prévu pour fonctionner, les flexibles expiratoire (6 ; 111) et inspiratoire (8 ; 113) étant prévus respectivement pour relier les passages d’entrée (71) et de sortie (73) du faux-poumon (14 ; 41, 51) à l’embout/masque respiratoire (10 ; 109).

11. Recycleur selon la revendication 6, caractérisé en ce qu’il comprend un adaptateur en Y (129 ; 229) comportant au moins une première (131 ; 77) et une deuxième (132 ; 77) ouverture, ainsi qu’une troisième ouverture (134, 136) reliée à la première et à la deuxième ouverture, en ce que l’adaptateur en Y est prévu pour être fixé à la platine (41 ; 241) de façon que la première (131 ; 77) et la deuxième ouverture (132 ; 77) soient rattachées de manière étanche aux passages d’entrée (71 ; 271) et de sortie (73 ; 273) du faux-poumon (41, 51 ; 241), lesdits passages se prolongeant et se rejoignant à l’intérieur de l’adaptateur en Y, de façon à déboucher ensemble à l’extérieur du faux-poumon par la troisième ouverture (134 ; 136), et en ce qu’il comporte un unique flexible respiratoire (138) (appelé trachée) avec lequel l’embout/masque respiratoire (139) est prévu pour fonctionner, le flexible respiratoire (138) étant prévu pour relier la troisième ouverture (134, 136) de l’adaptateur en Y (129 ; 229) à l’embout/masque respiratoire (139).

12. Recycleur selon la revendication selon la revendication 11 et l’une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que les parties des raccords coaxiaux (81 , 83) qui dépassent à l’extérieur de la platine (41 ) sont agencées pour permettre de fixer rigidement l’adaptateur en Y (129) à la platine (41) tout en raccordant de manière étanche la première (131) et la deuxième (132) ouverture de l’adaptateur en Y aux orifices d’entrée (71) et de sortie (73) du faux-poumon (41 , 51 ).

13. Recycleur selon la revendication selon la revendication 11, caractérisé en ce que la platine (241) du faux-poumon et l’adaptateur en Y (229) viennent de matière, la première et la deuxième ouverture de l’adaptateur en Y étant respectivement constituées par les embouchures intérieures (77) des orifices d’entrée (271) et de sortie (273) du faux-poumon.

14. Recycleur selon l’une quelconque des revendications 2 à 13, caractérisé en ce que la platine (41 ; 241) comporte un bord extérieur qui est parcouru par une gorge périphérique (47), en ce que le chausson souple (51) présente une forme de tube profilé fermé à une extrémité (53), l’autre extrémité (55) du chausson (51) formant un col élastique (57) entourant une ouverture d’extrémité, le col élastique étant prévu pour être ajusté autour du bord extérieur de la platine (41 ; 241), de façon que, le col élastique recouvre le bord extérieur lorsque la platine (41 ; 241) et le chausson souple (51) sont assemblées, et en ce que le col élastique (57) est agencé en outre pour être serré contre le fond de la gorge périphérique (47) par une bride constituant un cerclage.

15. Recycleur selon l’une quelconque des revendications 3, 4 et 5 et l’une quelconque des revendications 2 à 14, caractérisé en ce que le premier et le deuxième filtre absorbeur de CO2 (61 , 63) se présentent sous la forme d’une première et d’une deuxième cartouche cylindrique, et en ce que les ouvertures de la première et de la deuxième cartouche qui sont raccordées aux passages d'entrée (71 ; 271) et de sortie (73 ; 273) du faux-poumon sont des ouvertures axiales agencées au niveau d’une première extrémité des cartouches.

16. Recycleur selon la revendication 15, caractérisé en ce que les embouchures intérieures des passages d'entrée (71 ; 271) et de sortie (73 ; 273) du faux-poumon (41, 51 ; 241) constituent deux raccords femelles (85 ; 77) enfoncés dans la platine (41 ; 241), et en ce que la première extrémité de chaque cartouche (61, 63) est agencée pour s’emboîter de manière réversible dans un des raccords femelles (85 ; 77), la seconde extrémité des cartouches étant agencée pour s’étendre à l’intérieur du faux- poumon (41, 51 ; 241) perpendiculairement à la platine (41 ; 241).

17. Recycleur selon la revendication 15 ou 16, caractérisé en ce que la cartouche (63) qui est raccordée au passage de sortie (73 ; 273) du faux- poumon (41, 51 ; 241) présente, proche de sa seconde extrémité, une rangée d’orifices (69) qui forment ensemble une couronne d’ouvertures radiales régulièrement espacées sur une circonférence de la paroi cylindrique de la cartouche.

18. Collection de composants [kit of parts] pour assembler un recycleur en lui donnant au choix une configuration pendulaire ou en boucle, comprenant les composants d’un recycleur conforme à la revendication 10 dépendante de la revendication 6, ainsi qu’un adaptateur en Y (129) comportant au moins une première (131) et une deuxième (132), ainsi qu’une troisième ouverture (134, 136) reliée à la première et à la deuxième ouverture, et qui est adapté pour être fixé rigidement à la platine (41) par l’intermédiaire des parties (87) des raccords coaxiaux (81 , 83) qui dépassent à l’extérieur de la platine (41), tout en assurant des raccordements étanches entre, d’une part, la première (131) et la deuxième (132) ouverture de l’adaptateur en Y, et d’autre part, les orifices d’entrée (71) et de sortie (73) du faux-poumon (41, 51), et comprenant en outre un deuxième embout buccal/masque respiratoire (139) prévu pour se raccorder à un unique flexible respiratoire (138).

19. Collection de composants [kit of parts] pour assembler un recycleur en lui donnant au choix une configuration pendulaire ou en boucle, comprenant les composants d’un recycleur conforme à la revendication 10 dépendante de la revendication 6, ainsi qu’une pièce combinée associant une platine (241) et un adaptateur en Y (229) venant de matière avec la platine, l’adaptateur en Y (229) comportant au moins une première et une deuxième ouverture, ainsi qu’une troisième ouverture (134) reliée à la première et à la deuxième ouverture, la première et la deuxième ouverture étant respectivement constituées par les embouchures intérieures (77) des passages d’entrée (271) et de sortie (273) du faux-poumon, et comprenant en outre un deuxième embout buccal/masque respiratoire (139) prévu pour se raccorder à un unique flexible respiratoire (138). 20. Collection de composants [kit of parts] pour assembler un recycleur en lui donnant au choix une configuration pendulaire ou en boucle, comprenant les composants d’un recycleur conforme à l’une quelconque des revendications 11, 12 et 13, ainsi qu’un deuxième flexible (113) et un deuxième embout/masque respiratoire (109) prévu pour se raccorder à deux flexibles respiratoires (111, 113).

21. Collection de composants [kit of parts] conforme à la revendication 20, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une platine (41) percée de deux orifices (71, 73), les embouchures des deux orifices de part et d’autre de la platine (41 ) étant constituées par des raccords (81 , 83).

Description:
Recycleur

La présente invention concerne généralement les dispositifs respiratoires individuels portatifs, elle concerne plus particulièrement de tels dispositifs respiratoires qui fonctionnent en circuit fermé, et notamment certains d’entre eux qui sont connus sous l'appellation de recycleur en circuit-fermé à oxygène pur.

ART ANTERIEUR II existe une grande variété de dispositifs respiratoires individuels portatifs. Les plus connus du grand public sont les scaphandres autonomes utilisés pour la plongée sous-marine, mais également sous une forme à peine différente chez les pompiers. A l’heure actuelle, les scaphandres autonomes utilisés par la grande majorité des plongeurs et des pompiers sont des dispositifs respiratoires à circuit ouvert. Un scaphandre autonome à circuit ouvert comporte essentiellement une provision de gaz respirable (de l’air le plus souvent) qui est stockée sous pression dans une ou plusieurs bouteilles, et un détendeur. Ce dernier se présente habituellement sous la forme d’un mécanisme comportant un jeu de membranes et de ressorts qui assurent la commande automatique d’une arrivée de gaz. Le détendeur est agencé pour délivrer une quantité de de gaz respirable en réponse aux petites baisses de pression produites par les inspirations successives d’un plongeur (on parle ainsi de détendeur à la demande). A l’expiration, le gaz chargé en CO2 est rejeté dans le milieu ambiant. Les dispositifs respiratoires du type décrit ci-dessus sont relativement bon marché et faciles à utiliser, mais ils ont un très mauvais rendement, puisque le plongeur rejette dans l’environnement la plus grande partie de l’oxygène qui était contenu dans le gaz sous pression. De plus, le gaz expiré emporte avec lui une quantité non négligeable de la chaleur produite par le métabolisme de l’utilisateur. Les dispositifs respiratoires en circuit fermé, ou recycleurs, sont moins courants et le plus souvent réservés à des utilisateurs particulièrement entraînés. Un recycleur comporte un sac souple, appelé faux-poumon, qui est relié en circuit fermé à un embout buccal ou à un masque respiratoire. Lorsque l’utilisateur du recycleur expire, le gaz rejeté passe à travers un filtre absorbeur de CO2 avant de rejoindre le faux-poumon. Une petite quantité d’oxygène frais est injectée au passage pour compenser l’oxygène qui a été absorbé par l’organisme de l’utilisateur. Ce dernier peut ensuite réinspirer le mélange gazeux contenu dans le faux-poumon.

Les recycleurs présentent l’avantage de donner une plus grande autonomie à l’utilisateur. De manière générale, les recycleurs présentent l’avantage d’avoir un rendement nettement meilleur que celui des dispositifs respiratoires en circuit ouvert. De plus, la concentration en oxygène du mélange gazeux fourni à l’utilisateur peut être adaptée en ajustant la quantité d’oxygène frais injectée à chaque respiration. Comme déjà mentionné, l’utilisation des recycleurs n’est pas limitée à la plongée sous-marine. Les recycleurs sont également utilisés notamment comme appareil respiratoire isolant dans l’industrie. Des recycleurs sont encore utilisés par exemple en médecine pour recycler le gaz anesthésiant, ou dans le domaine spatial pour recycler l’atmosphère d’un scaphandre individuel ou d’un module spatial habitable.

Les recycleurs connus partagent également certains défauts. Tout d’abord, leur prix est considérablement plus élevé que celui d’un dispositif respiratoire en circuit ouvert. Ils sont aussi plus complexes et plus délicats, et leur utilisation par des non-spécialistes comporte également plus de risques.

BREF EXPOSE DE L’INVENTION

Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de l’art antérieur qui viennent d’être expliqués en fournissant un recycleur de conception simple et qui est donc simple à utiliser, qui est également simple à assembler et à désassembler, et enfin dont les pièces et composants sont déjà disponibles dans une gamme de variantes (c’est le cas notamment des clapets antiretour, du détendeur, de la bouteille d’oxygène pressurisé). La présente invention atteint ce but ainsi que d’autres en fournissant un recycleur qui est conforme à la revendication 1 annexée.

Conformément à l’invention, le recycleur comporte un deuxième filtre absorbeur de CO2, et le circuit respiratoire comprend un premier et un second chemin reliant l’embout buccal avec le faux-poumon, le premier et le second chemin comprenant chacun au moins une portion qui ne leurs est pas commune. De plus, ladite portion du premier chemin traverse le premier filtre absorbeur de CO2 et ladite portion du second chemin traverse le deuxième filtre absorbeur de CO2. Enfin, un des clapets antiretour est agencé sur ladite portion du premier chemin, de manière à ne permettre la circulation à travers le premier filtre absorbeur de CO2 qu'en sens unique en direction du faux-poumon, et l'autre clapet antiretour est agencé sur ladite portion du second chemin, de manière à ne permettre la circulation à travers le deuxième filtre absorbeur de CO2 qu'en sens unique en direction de l'embout buccal.

On comprendra que grâce aux caractéristiques de l'invention, lorsqu'un utilisateur du recycleur expire dans l'embout buccal, le gaz expiré passe dans le faux-poumon en empruntant uniquement le chemin du circuit respiratoire qui traverse le premier filtre absorbeur de CO2 (le premier chemin). Inversement, lorsque l'utilisateur inspire par l'embout buccal, le gaz délivré par le faux-poumon emprunte uniquement le chemin du circuit respiratoire qui traverse le deuxième filtre absorbeur de CO2 (le second chemin). Un avantage de cette caractéristique est qu'elle permet de réduire la magnitude de la perte de charge due à la présence du filtre, en comparaison de celle qu'on connaît avec les circuits respiratoires en boucle traditionnels, dans lesquels le gaz ne passe qu'à travers un seul filtre, soit lors de l'inspiration, soit lors de l'expiration. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d’un recycleur conforme à un premier mode de réalisation particulier ; la figure 2 est une vue en coupe montrant la platine, le chausson souple, les filtres et les raccords d'un recycleur conforme à un deuxième mode de réalisation particulier ; la figure 3 est une vue en perspective de la platine du recycleur de la figure 2 ; la figure 4 est une vue en perspective du chausson souple du recycleur des figures 2 et 3 ; la figure 5 est une vue en perspective montrant le flasque et la bague d’un raccord servant à la fixation du système d’injection à la paroi du faux- poumon du recycleur des figures 2, 3 et 4 ; la figure 6 est une vue partielle en perspective éclatée du recycleur des figures 2 à 5, qui montre notamment les deux clapets antiretour et les deux moignons de raccordement par l’intermédiaire desquels le corps du recycleur peut être relié à un flexible inspiratoire et à un flexible expiratoire ; la figure 7 est une représentation schématique en perspective montrant le recycleur des figures 2 à avec ses deux flexibles, inspiratoire et expiratoire, et son embout buccal ; la figure 8 est une partielle en perspective éclatée d’un recycleur conforme à un troisième mode de réalisation particulier ; la figure 9 est une représentation schématique en perspective montrant le recycleur de la figure 8 avec son flexible et son masque respiratoire ; les figures 10A et 10B sont des vues en perspectives montrant respectivement le dessus et le dessous d’une pièce combinée associant la platine et l’adaptateur en Y d’un recycleur conforme à un quatrième mode de réalisation particulier.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION

La figure 1 est le schéma de principe d'un recycleur (généralement référencé 2) qui est conforme à un premier mode de réalisation exemplaire. De façon connue en soi, le dispositif respiratoire représenté comporte un circuit respiratoire 4 en circuit fermé. Il est utile de préciser que, par l'expression "en circuit fermé", on entend ici un circuit dans lequel le gaz respirable circule essentiellement sans échanges avec le milieu extérieur. Dans ces conditions, on comprendra notamment que lorsque les présentes pièces techniques indiquent qu’un circuit est « fermé », cela ne veut pas nécessairement dire qu’il s’agit d’un circuit en boucle.

En se référant à la figure 1 , on peut voir que le recycleur 2 comprend un flexible expiratoire 6, un flexible inspiratoire 8, un embout buccal 10 formé à une jonction entre les flexibles 6 et 8, un premier et un second filtre absorbeur de CO2 (référencés respectivement 12 et 16), un réservoir souple ou faux-poumon 14, et enfin, une bouteille 18 contenant de l'oxygène sous-pression et agencée de manière à permettre de fournir du dioxygène au circuit respiratoire 4.

L'embout buccal 10, les flexibles expiratoire 6 et inspiratoire 8, le premier et le second filtre absorbeur de CO2 12 et 16, et le faux-poumon 14 sont reliés les uns aux autres de façon à définir un circuit en boucle qui, partant de l'embout buccal 10, passe par le flexible expiratoire 6, traverse le premier filtre absorbeur 12, puis le faux-poumon 14, et enfin le second filtre absorbeur 16, avant de revenir à l'embout buccal en passant par le flexible inspiratoire 8. On peut voir encore qu'un premier et un second clapet antiretour 20, 22 sont agencés de part et d'autre de l'embout buccal 10, entre ce dernier et respectivement le flexible expiratoire 6 et le flexible inspiratoire 8. Les clapets antiretour 20, 22 sont orientés de façon que le gaz respirable parcourt le circuit respiratoire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (tel que représenté dans la figure 1).

La bouteille d'oxygène pressurisé 18 comporte une vanne d'ouverture/fermeture 24 qui est reliée au faux-poumon 14 par l'intermédiaire d'un détendeur à deux étages. Conformément au mode de réalisation illustré, le premier étage 26 du détendeur à deux étages est monté directement sur la vanne 24 de la bouteille d'oxygène 18. A l'instar de ce qui est le cas dans la plupart des dispositifs respiratoires à circuit ouvert connus, la fonction du premier étage est d'abaisser la pression de l'oxygène sortant de la bouteille jusqu'à une pression moyenne qui se situe typiquement entre 8 et 11 bars. En se référant toujours à la figure 1, on peut voir que le dispositif respiratoire comprend encore un conduit moyenne pression 28 flexible qui est agencé pour amener le dioxygène fourni par le premier étage jusqu'au deuxième étage. Le premier étage 26 du détendeur comporte également une deuxième sortie « moyenne pression » à laquelle est relié un manomètre 30. Ce dernier permet à un utilisateur de vérifier que la pression de l'oxygène fourni au deuxième étage est suffisante (par exemple, supérieure à 8 bars).

Dans le présent exemple, le deuxième étage 32 du détendeur, ou système d'injection, est monté dans un orifice que présente la paroi souple du faux-poumon 14. Il peut être tout-à-fait semblable, tant du point de vue de sa construction que de celui de son fonctionnement, à un détendeur de plongée à membrane classique destiné à fonctionner en circuit ouvert. La principale différence entre le deuxième étage 32 du détendeur du présent exemple et le deuxième étage d’un détendeur de plongée classique est que le deuxième étage 32 ne comporte pas de soupape d’évacuation pour le gaz expiré par l’utilisateur.

Lorsque le recycleur 2 est utilisé normalement, l’utilisateur respire par l’embout buccal 10. Le gaz expiré repousse le clapet antiretour 20 et traverse le flexible 6 et le premier filtre absorbeur de CO2 12 avant d’arriver dans le faux- poumon 14. Le premier filtre 12 absorbe au passage une proportion non négligeable du CO2 contenu dans le gaz expiré. Ensuite, lorsque l’utilisateur inspire, le gaz contenu dans le faux-poumon 14 est aspiré à travers le second filtre absorbeur de CO2 16 et le flexible d’inspiration 8 avant de franchir le clapet antiretour 22 et d’atteindre la bouche de l’utilisateur. On comprendra que le second filtre 16 prélève à son tour une proportion non négligeable du CO2 contenu dans le gaz issu du faux-poumon 14. Bien que la présence d’un réservoir souple constitué par le faux-poumon 14 contribue à réduire les fluctuations de pression dans le circuit respiratoire 4, La pression à l’intérieur du circuit fermé augmente à chaque expiration de l’utilisateur, et elle diminue à chacune de ses inspirations. L’abaissement de la pression à l’intérieur du faux-poumon 14 déclenche l’ouverture de l’arrivée d’oxygène dans le deuxième étage 32 du détendeur à deux étages. Ainsi, le CO2 prélevé par le premier et le second filtre absorbeur 12, 16 est remplacé par du dioxygène en provenance de la bouteille 18.

Les figures 2 à 7 sont différentes vues d'un recycleur qui est conforme à un deuxième mode de réalisation exemplaire. Conformément à ce mode de réalisation, le faux-poumon du recycleur est formé d’un chausson souple (référencé 51 ) et d’une platine en matériau rigide (généralement référencée 41 ) qui est logée dans l’ouverture du chausson, de manière à refermer le faux- poumon. Comme le montre la figure 2, les orifices d’entrée et de sortie du faux- poumon sont constitués par deux trous à travers la platine 41 , et deux filtres absorbeurs de CO2 (référencés 61 et 63) sont respectivement raccordés, de manière rigide, aux embouchures intérieures de l’orifice d’entrée et de l’orifice de sortie du faux-poumon. En se référant plus particulièrement à la vue en perspective de la figure 3, on peut voir que la platine 41 est de forme plane avec un profil sensiblement elliptique, et qu’elle comporte un bord extérieur qui est parcouru par une gorge périphérique 47. On peut voir de plus que les orifices d’entrée 71 et de sortie 73 du faux-poumon sont alignés sur le grand axe de l’ellipse que définit le profil de la platine 41. Dans le mode de réalisation illustré, les deux orifices 71 , 73 ont le même diamètre et ils sont agencés symétriquement de part et d’autre du petit axe de l’ellipse susmentionnée. On peut voir enfin que la face extérieure de la platine est munie de quatre oreilles 45a, 45b, 45c et 45d prévues pour permettre le passage de sangles de maintien. La platine 41 est de préférence moulée par injection ou réalisée par usinage CNC. Le matériau dont elle est faite est de préférence une matière plastique, par exemple le polyoxyméthylène (POM).

La figure 4 est une vue en perspective du chausson souple 51 destiné à être assemblé avec la platine illustrée dans la figure 3 pour former le faux-poumon. Le chausson 51 est de préférence moulé d’une seule pièce en élastomère. L’élastomère utilisé est de préférence de la silicone alimentaire. Comme on peut le voir, le chausson 51 de l’exemple illustré présente la forme d’un tube profilé ovale ou elliptique qui est fermé à une de ses extrémités (référencée 53) par un fond. L'autre extrémité 55 du chausson 51 est ouverte et elle présente un col élastique 57 qui entoure l’ouverture. La paroi intérieure du col 57 présente un bourrelet périphérique 59 dont les dimensions sont légèrement inférieures aux dimensions de la gorge périphérique 47 de la platine 41. Enfin, en se référant à nouveau à la vue en coupe de la figure 2, on peut voir que le fond du chausson 51 est muni d’une oreille de fixation 164 permettant d’empêcher que le faux-poumon ne se ratatine lorsqu’il est dégonflé.

La vue en coupe de la figure 2 montre la platine 41 et le chausson 51 assemblés. On peut voir que le col élastique 57 du chausson est ajusté sur le bord extérieur de la platine. Dans cette configuration, le bourrelet 59 que présente la paroi intérieure du col 57 se trouve logé dans la gorge périphérique 47 que présente le bord extérieur de la platine. On comprendra que cet agencement réalise un joint étanche entre le chausson 51 et la platine 41. On notera de plus qu’une des faces principales 43 de la platine 41 se trouve tournée vers l’extérieur du faux-poumon, l’autre face principale (non référencée) étant donc tournée vers l’intérieur. C’est la raison pour laquelle la face principale 43 et l’autre face principale seront respectivement appelées ci-après la face extérieure et la face intérieure. Le recycleur comporte de préférence encore une bride (non représentée) qui est disposée autour du col 57 de manière à constituer un cerclage destiné à comprimer le col du chausson et son bourrelet 59 contre le bord extérieur de platine. La présence du cerclage permet d'éviter tout risque de séparation en cas de forces antagonistes exercées sur la platine 41 et le chausson 51.

La vue en coupe de la figure 2 montre encore deux cartouches 61 et 63 de forme généralement cylindrique et qui sont remplies d’un matériau absorbeur de CO2 comme de la chaux sodée par exemple. Les cartouches 61 et 63 comportent au moins un orifice d'entrée et au moins un orifice de sortie pour permettre au gaz respirable de les traverser en diffusant à travers le matériau absorbeur dont elles sont remplies. Chaque cartouche constitue ainsi un filtre absorbeur de CO2. En se référant à nouveau à la figure 3, on peut voir que les orifices 71, 73 présentent chacun un lamage 75 du côté de la face extérieure 43 de la platine, et chambrage 77 du côté de la face intérieure. Conformément au mode de réalisation illustré, les deux filtres absorbeurs de CO2 61 et 63 ont des dimensions extérieures identiques. On comprendra toutefois que, conformément à d’autres modes de réalisation, les cartouches pourraient avoir des dimensions différentes ; en particulier des longueurs différentes. Chacune des cartouches 61 , 63 comporte une première extrémité par laquelle la cartouche peut être emboîtée de manière réversible dans le chambrage 77 de l’orifice d’entrée ou de l’orifice de sortie du faux-poumon, la seconde extrémité de la cartouche s’étendant alors vers l’intérieur du faux-poumon 51 perpendiculairement à la platine 41. En se référant brièvement à la vue éclatée de la figure 6, on peut voir que chaque cartouche 61 , 63 comporte un étui 33 en forme de tube cylindrique ouvert à ses deux extrémités, deux grilles de rétention 35a, 35b en forme de disque et dont le diamètre extérieur correspond sensiblement au diamètre intérieur de l’étui tubulaire 33, un ressort hélicoïdal 37, et enfin une crépine 39 qui est formée de deux portions cylindriques de diamètres différents séparées par un épaulement. On peut voir que la portion de la crépine 39 qui a un plus grand diamètre est munie d'un filetage intérieur prévu pour permettre de visser la crépine 39 sur la deuxième extrémité d'un des étuis cylindriques 33, On peut voir également que, comme le montre la figure 8, la portion de plus petit diamètre de la crépine présente une large ouverture axiale entourée par un rebord intérieur et qu'elle est ceinturée par une rangée d’ouvertures radiales (référencées 67 dans la figure 2). Enfin, comme le montre encore la figure 2, la première extrémité de chacun des étuis tubulaires 33 présente un épaulement intérieur qui est constitué par un étroit rebord périphérique, une des deux grilles de rétention (référencée 35a) étant agencée pour venir en appui contre cet épaulement.

La figure 2 montre encore deux raccords 81, 83 qui, dans le présent exemple, ont la forme de manchons réducteurs constitués de deux parties coaxiales de diamètres différents séparées l’une de l’autre par un épaulement. La partie de plus grand diamètre (référencée 85) est appelée ci-après « la douille », et la partie de plus petit diamètre (référencée 87) est appelée « le tube ». Pour monter les raccords 81 , 83 dans la platine 41 , on insère leur tube 87 dans les orifices 71 et 73 depuis le côté intérieur de la platine. Lorsque les raccords 81, 83 sont en place, leur épaulement se trouve en appui contre le fond d'un des chambrages 77 et leur tube 87 dépasse de la face extérieure 43 de la platine. Conformément à une variante avantageuse, la paroi extérieure des raccords 81 , 83 possèdent une section transversale non circulaire. De plus, la forme de la paroi intérieure des orifices 71, 73 est complémentaire de celle de la paroi extérieure des raccords, de sorte que les raccords sont empêchés de tourner sur eux-mêmes à l’intérieur des orifices. Selon une variante préférée, les sections transversales non circulaires complémentaires sont situées au niveau respectivement du chambrage 77 et de la douille 85. La section transversale de l’autre partie du raccord (le tube 87), quant à elle, est circulaire.

En se référant toujours à la vue en coupe de la figure 2, on peut voir que les douilles 85 des deux raccords 81 , 83 constituent des raccords femelles agencés pour accueillir les premières extrémités des deux cartouches 61, 63. Les premières extrémités des cartouches 61 et 63 et les douilles 85 comportent des moyens de fixation complémentaires qui permettent de fixer les cartouches à la platine 41 de manière réversible. Selon la variante illustrée, les moyens de fixation complémentaires sont constitués, d'une part, par un filetage extérieur que présente la première extrémité de chacune des cartouches 61 et 63, et d'autre part, par un filetage intérieur formé dans la douille 85 de chacun des raccords 81 et 83. Selon une autre variante avantageuse, les moyens de fixation réversibles peuvent être du type baïonnette. Ce type de moyens de fixation est connu en tant que tel. C’est la raison pour laquelle la fixation des cartouches 61 , 63 dans les douilles 85 à l'aide d'un système à baïonnettes ne sera pas décrite en détail.

Les cartouches 61 et 63 qui sont représentée dans les figures ont une forme généralement cylindrique et elles comportent des ouvertures axiales agencées à leurs deux extrémités. De plus, comme déjà mentionné, les crépines 39 qui forment les secondes extrémités des cartouches 61 et 63 comportent non seulement une ouverture axiale, mais également une rangée d’ouvertures radiales 67 agencées de manière à ceinturer la crépine. La raison d'être des ouvertures multiples que présentent les crépines 39 est de prévenir le risque que les cartouches 61, 63 n'aient leur seconde extrémité complètement obstruée par la paroi en silicone du faux-poumon en cas de dégonflement de ce dernier. Les filtres absorbeur de CO2 sont prévus pour permette la filtration des gaz les traversant dans un sens ou dans l’autre. Ainsi, il est possible de prévoir que le gaz à filtrer entre dans la cartouche par l’ouverture que présente sa première extrémité et en ressorte, une fois filtré, par les ouvertures que présente sa seconde extrémité. Il est également possible de prévoir qu’inversement, le gaz à filtrer entre dans la cartouche par les ouvertures de sa seconde extrémité et qu’il en ressorte par sa première extrémité. Comme le montre la figure 2, l'ouverture de la première extrémité des cartouches débouche à l’extérieur du faux-poumon, alors que les ouvertures de la deuxième extrémité débouchent à l’intérieur de ce dernier. On comprendra donc que le gaz doit traverser un filtre absorbeur de CO2 pour entrer dans le faux-poumon, aussi bien que pour en ressortir.

Le matériau absorbeur de CO2 (non représenté) dont sont remplies les cartouches 61 , 63 se présente de préférence sous la forme d’un granulé, et la fonction des grilles de rétention 35a et 35b est de retenir les grains de matériau tout en laissant passer le gaz respirable. En se référant toujours à la figure 2, on peut comprendre que le matériau absorbeur de CO2 est pris en sandwich entre la grille de rétention 35a qui se trouve du côté de la première extrémité de la cartouche et la grille de rétention 35b qui se trouve du côté de la deuxième extrémité. L'écartement entre les grilles de rétention 35a et 35b est fonction de la quantité de matériau absorbeur de CO2 contenu dans la cartouche. De plus, comme la grille de rétention 35a est fixe, on comprendra que le positionnement longitudinal de la grille de rétention 35b à l'intérieur de l'étui tubulaire 33 est directement proportionnel à l’épaisseur de matériau absorbeur de CO2 que le gaz respirable doit traverser. Comme le montre la figure 2, la grille de rétention 35b est maintenue plaquée contre le matériau absorbeur de CO2 par le ressort hélicoïdal 37, ce dernier venant lui-même en appui par son autre extrémité contre le rebord intérieur qui entoure l'ouverture axiale dans le fond de la crépine 39. Les trous à travers les grilles de rétention 35a, 35b doivent être suffisamment petits pour retenir les grains. A titre d’exemple, si le matériau absorbeur de de CO2 est de la chaux sodée sous forme de grains dont le diamètre moyen se situe entre 3 et 5 millimètres, le diamètre des trous des grilles 35a, 35b sera de préférence compris entre 0,6 et 0,8 millimètre. Le ressort hélicoïdal 37 doit être choisi suffisamment fort pour comprimer le matériau absorbeur de CO2, afin d'en maintenir la cohésion. En effet, si la cohésion du matériau est insuffisante, le simple fait de bouger le filtre risque de provoquer un tassement local avec diminution de la porosité dans la partie centrale de l'espace occupé par le granulé et, de façon concomitante, une augmentation de la porosité à proximité des parois de l'étui tubulaire 33 (ce phénomène est connu de l'homme du métier sous son appellation anglaise de « channeling »). Dans une telle situation, le gaz respirable va circuler préférentiellement dans les régions à forte porosité, ce qui va diminuer considérablement l'efficacité du filtre absorbeur de CO2.

En se référant toujours à la figure 2, on peut voir que les grilles de rétention 35b ne sont pas positionnées au même niveau dans les deux cartouches, et on peut comprendre que le filtre absorbeur de CO2 61 contient une plus grande quantité de matériau absorbeur de CO2 que le filtre 63. L'épaisseur de matériau absorbeur de CO2 est donc plus importante dans le filtre qui est connecté à l'orifice d'entrée 71 du faux-poumon. Dans ces conditions, la résistance que les filtres opposent au passage du gaz respirable est plus importante pour le gaz entrant dans le faux-poumon, que pour le gaz en sortant. Cela revient à dire qu’avec le recycleur du présent exemple, le travail respiratoire qu’un utilisateur doit fournir pour expirer, est plus grand que le travail qu’il doit fournir pour inspirer. Le fait que la résistance au passage du gaz respirable est plus importante dans le filtre connecté à l’orifice d’entrée du faux-poumon que dans le filtre connecté à son orifice de sortie, constitue une caractéristique avantageuse du mode de réalisation qui fait l’objet du présent exemple. En effet, la demanderesse a pu observer qu’une certaine difficulté à expirer limite le risque d’œdèmes. De plus, une difficulté à expirer a tendance à provoquer l'ouverture des alvéoles pulmonaires, et donc à favoriser une meilleure oxygénation.

La grandeur qu’on utilise habituellement pour quantifier la résistance qu’un filtre oppose au passage d’un gaz qui le traverse est appelée la « perte de charge ». L’unité de perte de charge est une unité de pression, par exemple l’hectopascal. La perte de charge d’un filtre n’est pas un paramètre constant, mais dépend au contraire de la vitesse du gaz qui traverse le filtre. Dans le présent contexte, cela revient à dire que la perte de charge de chacun des deux filtres dépend de l’énergie avec laquelle l’utilisateur du recycleur respire. Plus sa respiration est forte, plus la perte de charge est importante. En revanche, le rapport entre les pertes de charge respectives des deux filtres reste sensiblement constant à l’intérieur d’une plage de vitesses associée à tous les types d’utilisation les plus fréquents. Le rapport entre la perte de charge lors de l’expiration et la perte de charge lors de l’inspiration est de préférence compris entre 1 ,2 et 5. D’autre part, le maximum atteint par la perte de charge lors d’une expiration ne devrait, de préférence, pas dépasser 50hPa, et le maximum atteint par la perte de charge lors d’une inspiration ne devrait pas dépasser 40hPa. Enfin, le maximum atteint par la perte de charge lors d’une inspiration devrait être d’au moins 10hPa.

En se référant encore à la figure 2, on peut voir qu'une deuxième rangée d'ouvertures radiales 69 est agencée de manière à ceinturer l'étui tubulaire 33 de la deuxième cartouche 63 du côté de sa seconde extrémité. La fonction de la rangée d’ouvertures radiales 69 est de réduire la résistance opposée par le filtre 63 au passage du gaz respirable. En effet, selon une variante non représentée du présent mode de réalisation, le filtre 63 qui est connecté à l’orifice de sortie 73 pourrait contenir autant de matériau absorbeur de CO2 que le filtre 61 qui est connecté à l’orifice d’entrée 71. Selon cette variante, c’est la présence des ouvertures radiales 69 entourant l’étui tubulaire 33 de la cartouche 63, qui serait responsable de la différence entre les résistances des deux filtres absorbeurs de CO2. On comprendra que selon cette variante, la grille de rétention 35b de la deuxième cartouche 63 est tout aussi proche de la deuxième extrémité de l’étui tubulaire 33, que ne l’est la grille de rétention 35b de la première cartouche 61. Dans ces conditions, la rangée d’ouvertures radiales 69 dont est muni l’étui tubulaire 33 de la deuxième cartouche 63 débouche au moins en partie entre les deux grilles de rétention, dans l’espace occupé par le granulé absorbeur de CO2. L’homme du métier comprendra que la présence des ouvertures latérales 69 débouchant dans l’espace occupé par le matériau absorbeur de C02 contribue à raccourcir le chemin que le gaz respirable doit parcourir à l’intérieur du granulé. L’homme du métier comprendra en outre que, selon cette variante, les ouvertures radiales 69 peuvent être munies d’un grillage, de façon à éviter que les grains de matériau absorbeur de CO2 ne puissent s’échapper. En se référant à nouveau à la figure 4, on peut voir que le chausson souple 51 présente une ouverture latérale 150. Conformément au mode de réalisation illustré, l'axe de l’ouverture latérale est contenu dans le plan de symétrie principal du tube profilé elliptique. On peut voir également un raccord 152 en matière plastique dure, par exemple du POM, qui est fixé à la manière d'un rivet dans l’ouverture 150. L’ouverture 150 est agencée au centre d’une proéminence circulaire qui est plane sur le dessus, et qui est délimitée par une zone annulaire 154 en saillie formant un épaulement autour du raccord 152. On comprendra que conformément au mode de réalisation illustré, l’épaulement annulaire 154 correspond à une zone de la paroi du chausson 51 dans laquelle l’épaisseur de silicone est sensiblement plus importante, de façon à donner une certaine rigidité à la proéminence circulaire. La demanderesse a pu observer que, sans la présence de la zone annulaire 154 renforcée, le connecteur 152 pouvait être arraché de l’ouverture 150 en appliquant une contrainte en traction relativement modérée. Grâce à la présence de l’épaulement 154, la force nécessaire pour arracher le connecteur 152 est beaucoup plus grande. On peut voir en outre que dans le présent exemple, le chausson 51 comporte encore une deuxième proéminence circulaire 160 délimitée par une deuxième zone annulaire 162 en saillie. La deuxième proéminence circulaire 160 est tout à fait semblable à la proéminence circulaire dans laquelle est aménagée l’ouverture latérale 150. Elle se trouve en outre du même côté du chausson. Un examen plus précis permet même d’observer que l’ouverture 150 et la proéminence circulaire 160 sont agencées sur la même génératrice du tube profilé elliptique. On comprendra que la proéminence circulaire 160, et la proéminence traversée par l’ouverture 150, ont de préférence toutes les deux été préformées dans la paroi en élastomère lors du moulage du chausson souple 51. La présence de plusieurs proéminences circulaires préformées se prêtant aisément à être perforées permet de fournir un chausson souple avec une, deux, ou même trois ou quatre ouvertures, de manière à permettre de réaliser les faux-poumons de recycleurs qui sont conformes à des modes de réalisation différents de l’invention. La figure 5 est une vue en perspective montrant les deux parties du raccord 152. Ce dernier est prévu pour être fixé par vissage dans l'ouverture 150 comme illustré dans la figure 4. On peut voir que le raccord 152 est formé d’un flasque 156 et d’une bague 158. Le flasque 156 présente une extension tubulaire 157 filetée dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre de l’ouverture 150 ménagée à travers la paroi du chausson 51. Pour fixer le raccord 152 dans l’ouverture 150, on insère d’abord l’extension tubulaire 157 du flasque 156 dans l’ouverture 150 depuis l’intérieur du chausson. On assemble ensuite les deux parties du raccord par vissage de la bague 158 sur l’extension filetée 157, de manière que la paroi en élastomère épais qui entoure l’ouverture 150 se retrouve comprimée entre le flasque et la bague. Selon une variante, on peut solidariser le flasque avec la paroi en élastomère, par collage ou par soudure radiofréquence par exemple, avant d’assembler les deux parties du raccord.

De façon semblable à ce qui a été expliqué concernant le premier mode de réalisation exemplaire du recycleur, le recycleur du présent exemple comprend également une bouteille (non représentée) contenant de l'oxygène sous-pression et qui est munie d’une vanne d'ouverture/fermeture (non représentée) reliée au faux-poumon par l'intermédiaire d'un détendeur à deux étages. Le premier étage (non représenté) du détendeur est de préférence monté directement sur la vanne de la bouteille d'oxygène, alors que le deuxième étage du détendeur, ou système d'injection, est monté dans l'ouverture 150 du faux- poumon à l'aide du raccord 152 en matière plastique dure. Comme déjà mentionné en relation avec le premier mode de réalisation exemplaire, le système d’injection peut par exemple être constitué par un détendeur à la demande conventionnel, et il ne sera donc pas décrit en détail. La vue en coupe de la figure 2 et la vue en perspective de la figure 7 montre le système d'injection qui est référencé 165.

Les figures 6 et 7 sont des vues en perspective du recycleur du présent exemple. Ces deux vues permettent notamment de comprendre comment l’embout buccal 109 du recycleur (ou alternativement son embout nasal ou son masque respiratoire) est relié aux deux filtres absorbeurs de CO2 61 et 63 conformément au deuxième mode de réalisation exemplaire. En se référant tout d’abord à la vue en perspective éclatée de la figure 6, on peut voir la platine 41 , les deux cartouches 61 et 63, les tubes 87 des deux raccords 81 et 83 qui dépassent de la platine, deux membranes en silicones (référencées 91 toutes les deux) qui présentent chacune la forme d’un disque dont une des faces porte une tige agencée en position axiale, deux corps de soupape 93 de forme généralement cylindrique, deux écrous 95, deux moignons de raccordement 97, et enfin deux bagues de serrage 99. En se référant maintenant à la figure 7, on peut voir encore le chausson souple 51 du faux-poumon, l’embout buccal 109, un flexible d’inspiration 113 et un flexible d’expiration 111.

En se référant de nouveau à la figure 6, on peut voir tout d’abord que les tubes 87 des raccords 81 et 83 présentent chacun un filetage extérieur. Ces filetages sont destinés en premier lieu aux deux écrous référencés 95. Lorsque les écrous 95 sont vissés jusqu’au bout sur les tubes 87, ils sont reçus dans les deux lamages 75 de la platine 41 (Figure 3). Une fois serrés, les écrous 95 maintiennent les deux raccords 81 et 83 fixés rigidement dans la platine 41 . Dans le présent exemple, les clapets antiretours sont constitués chacun par un corps de soupape 93 agencé pour coopérer avec un clapet mobile 91 constitué par une membrane en silicone. Les clapets antiretours sont respectivement logés à l’intérieur des tubes des raccords 81 et 83 (conformément à ce que montre la figure 2). En se référant à nouveau à la figure 6, on peut voir que les corps de soupape 93 sont de forme généralement cylindrique et qu’ils comportent une gorge annulaire 101 prévue pour recevoir un joint d’étanchéité torique (non représenté). Le diamètre des corps de soupape 93 est légèrement plus petit que le diamètre intérieur des tubes 87. Il est ainsi possible d’insérer les corps de soupape 93 à frottement gras dans les tubes 87 avec interposition du joint d’étanchéité torique. La figure 6 montre encore deux moignons de raccordement 97 qui sont formés chacun d’une portion proximale 103 et d’une portion distale 105 séparées l’une de l’autre par une collerette 107. Comme le montre la figure, les deux portions 103 et 105 sont sensiblement cylindriques et s’étendent dans le prolongement l’une de l’autre. On peut voir que la portion proximale 103 de chaque moignon de raccordement 97 est ceinturée par deux gorges parallèles en U. Ces deux gorges sont prévues pour recevoir deux joints d’étanchéité toriques (non représentés). Le diamètre extérieur des portions proximales 103 est sensiblement égal à celui des corps de soupape 93. Il est ainsi possible d’insérer les portions proximales des moignons 97, à la suite des clapets antiretour 91 , 93, dans les tubes 87 des raccords 81, 83. La collerette 107 séparant la portion distale 105 de la portion proximale 103 possède un diamètre égal, ou très légèrement inférieur, au diamètre mineur des tubes 87 filetés. Ainsi, lorsque les moignons de raccordement 97 sont insérés par leur portion proximale dans les tubes 87, la collerette 107 de chacun d’entre eux vient en appui contre l’extrémité d’un des tubes. On comprendra que les collerettes 107 sont dimensionnées de manière à recouvrir complètement l’ouverture des tubes, sans pour autant rendre les filetages inutilisables. Les bagues de serrage 99 présentent un taraudage intérieur prévu pour coopérer avec le filetage des tubes 87. Une fois vissées à fond sur les tubes, les bagues 99 maintiennent les clapets antiretour 91 , 93 et les moignons 97 à l’intérieur des raccords 81, 83, tout en laissant dépasser la partie distale 105 de chacun des moignons de raccordement 97. La figure 7 montre le résultat obtenu après assemblage des éléments ci-dessus. L’homme du métier saura choisir la forme exacte de la partie distale 105 des moignons de raccordement 97 en fonction des besoins. Selon le mode de réalisation illustré dans les figures 6 et 7, la forme de la partie des distales de moignon est choisie de façon que ces derniers puissent être assemblés de manière standard avec un flexible d’inspiration et un flexible d’expiration de type courant. Les figures 8 et 9 sont des vues partielles en perspective d'un recycleur qui est conforme à un troisième mode de réalisation exemplaire. Ce troisième mode est très semblable au deuxième. La différence entre les deux modes de réalisation réside essentiellement dans le fait que le troisième mode est de configuration « pendulaire », alors que, comme on l’a vu, les deux premiers modes de réalisation ont une configuration « en boucle ». Les éléments des figures 8 et 9 qui sont identiques ou semblables à des éléments qui ont déjà été décrits en relation avec les figures 2 à 7 sont désignés par les mêmes numéros de référence. En se référant tout d’abord à la vue partielle en perspective éclatée de la figure 8, on peut voir la platine 41 , les deux cartouches 61 et 63, le tube 87 d’un des raccords dépassant de la platine, et les deux bagues de serrage 99. De plus, on peut voir encore deux moignons de raccordement 127 et un adaptateur en Y 129. En se référant maintenant à la figure 9, on peut voir encore un masque respiratoire 139, et un flexible respiratoire 138 fixé en position horizontale sur l'adaptateur en Y (alternativement 138' s’il est fixé en position verticale).

En se référant de nouveau à la figure 8, on peut voir tout d’abord que les moignons de raccordement 127 possèdent une portion proximale tout à fait semblable à la portion proximale des moignons de raccordement 97 représentés dans la figure 6. En revanche, la portion distale des moignons 127 est visiblement différente. En effet, on peut voir dans la figure 8 que la portion distale des moignons de raccordement 127 présente la forme d'un tube fileté dont le diamètre est sensiblement plus petit que celui de la portion proximale.

L'adaptateur en Y 129 illustré dans les figures 8 et 9 comporte deux ouvertures (référencées respectivement 131 et 132) qui débouchent de sa face inférieure, une ouverture latérale (référencée 134), et encore une ouverture supérieure (référencée 136). L'adaptateur en Y 129 comporte en outre des canaux internes (non représentés) qui relient chaque ouverture avec les trois autres. En outre, l’entraxe entre les deux ouvertures inférieures correspond à celui entre les orifices 71 et 73 ménagés dans la platine 41. On peut voir encore dans la figure 8 que les ouvertures 131, 132 sont taraudées. Il est ainsi possible de visser les portions distales des deux moignons de raccordement 127 dans les deux ouvertures 131 et 132 de l'adaptateur en Y 129. Pour assembler l'adaptateur en Y 129 et la platine 41, on insère d'abord les moignons 127 dans les bagues de serrage 99, portion distale en premier, et on visse ensuite les moignons dans les ouvertures 131, 132 de l'adaptateur en Y. Ensuite, de façon analogue à ce qui était le cas avec le deuxième mode de réalisation exemplaire, on peut insérer les portions proximales des deux moignons 127, à la suite des clapets antiretours, dans les tubes 87 des raccords 81 et 83. Une fois les moignons 127 insérés dans les tubes, on peut visser complètement les bagues de serrage 99 sur les tubes 87, de manière à maintenir en place les moignons.

En se référant toujours à la figure 8, on peut voir que l’ouverture latérale 134 et l'ouverture supérieure 136 sont situées chacune à l’extrémité d’une extension tubulaire (respectivement référencées 135 et 137) qui fait saillie de l'adaptateur en Y 129. On notera de plus que la forme des extensions tubulaires 135 et 137 est tout-à-fait semblable à celle des parties distales des deux moignons 97 qui sont illustrés dans la figure 6. On comprendra qu’il est possible de choisir la forme des extensions tubulaires 135 et 137 de manière à permettre d’y fixer un flexible respiratoire de type courant. On comprendra que l’utilisation d’un adaptateur en Y à deux sorties, comme celui du présent exemple, donne à l’utilisateur la possibilité de choisir entre deux positionnements alternatifs du flexible respiratoire 138.

La figure 9 montre le résultat obtenu après assemblage des différents éléments illustrés dans la figure 8. La figure 9 montre également de manière schématique un masque respiratoire 139 qui est relié par un unique flexible (référencé 138) à l’ouverture latérale 134 de l'adaptateur en Y 129. Comme on l’a vu, le deuxième et le troisième mode de réalisation sont très semblables. Si on compare les figures 6 et 7 d’un côté avec les figures 8 et 9 de l’autre, on peut voir que les moignons 97, les flexibles inspiratoire et expiratoire 111 et 113 et l’embout buccal à deux branchements sont propres au deuxième mode de réalisation, et que les moignons 127, l'adaptateur en Y 129, le flexible respiratoire 138 et le masque respiratoire 139 à un seul raccord sont propres au troisième mode de réalisation. Tous les autres composants illustrés sont communs au deuxième et au troisième mode de réalisation. Il suffit donc d’échanger un petit nombre de pièces faciles à assembler et à désassembler pour changer la configuration d’un recycleur, de façon à passer d’un recycleur conforme au deuxième mode de réalisation à un recycleur conforme au troisième mode de réalisation, ou inversement. On comprendra qu’un avantage des recycleurs de configuration pendulaire, plutôt qu’en boucle, est de réduire l’encombrement en largeur au niveau de la tête de l’utilisateur.

Les figures 10A et 10B sont des vues en perspectives montrant respectivement le dessus et le dessous d’une pièce combinée associant la platine et l’adaptateur en Y d’un recycleur conforme à un quatrième mode de réalisation exemplaire. Ce quatrième mode est très semblable au troisième. La différence entre les deux modes de réalisation réside essentiellement dans le fait que, selon le quatrième mode de réalisation, la platine du faux-poumon et l’adaptateur en Y viennent de matière. Les éléments des figures 10A et 10B qui sont identiques ou semblables à des éléments qui ont déjà été décrits en relation avec les figures 2 à 9 sont désignés par les mêmes numéros de référence.

En se référant aux figures 10A et 10b, on peut voir une pièce combinée associant une platine 241 de profil sensiblement elliptique et un adaptateur en Y 229 comportant une ouverture latérale (référencée 134). Conformément au quatrième mode de réalisation exemplaire, la platine 241 et l’adaptateur en Y 229 viennent de matière, et ils sont de préférence moulés par injection. La matière utilisée est de préférence un plastique comme du POM par exemple. A l’instar de ce qui a été expliqué en relation avec le deuxième et le troisième mode de réalisation, la platine 241 comporte un bord extérieur qui est parcouru par une gorge périphérique 47. La vue de dessous de la figure 10B permet de voir les embouchures intérieures des passages d’entrée 271 et de sortie 273 du faux-poumon (non représenté). On peut voir que les embouchures intérieures des passages 271, 273 comportent chacune un chambrage 77. Les chambrages 77 remplissent la fonction de raccords femelles agencés pour accueillir les premières extrémités des filtres absorbeur de C02 (non représentés). Les premières extrémités des filtres et les chambrages 77 comportent des moyens de fixation complémentaires qui permettent de fixer les filtres à la platine 241 de manière réversible. Selon la variante illustrée, les moyens de fixation complémentaires sont constitués, d'une part, par un filetage extérieur que présente la première extrémité des filtres absorbeur de C02, et d'autre part, par un filetage intérieur formé dans le chambrage 77 de chacun des orifices 271, 273. La figure 10B montre encore les corps de soupape 93 des deux clapets antiretour. Ces derniers sont agencés respectivement à l’intérieur des passages d’entrée 271 et de sortie 273. On comprendra que le clapet mobile du clapet antiretour agencé dans le passage d’entrée 271 a été omis dans la figure 10B pour ne pas surcharger le dessin.

Comme déjà mentionné, l’adaptateur en Y 229 comporte une ouverture latérale 134. Il comporte en outre des canaux internes (non représentés) qui relient l’ouverture latérale 134 aux passages d’entrée et de sortie 271 et 273, de sorte que les embouchures de ces passages constituent également des ouvertures de l’adaptateur en Y 229. On comprendra donc que l’adaptateur en Y 229 comporte trois ouvertures.

On comprendra en outre que diverses modifications et/ou améliorations évidentes pour un homme du métier peuvent être apportées aux modes de réalisation qui font l’objet de la présente description sans sortir du cadre de la présente invention définie par les revendications annexées.