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Title:
RECREATIONAL SKATE COMPRISING A STEERABLE WHEEL FOR IRREGULAR SURFACES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/117442
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a pair of rolling elements similar to inline skates, having wheels which are disposed to the front and rear of the user's foot instead of below same. In this way, each skate is equipped with two aligned wheels. The front wheel is fixed, i.e. it can only rotate around the axis of rotation thereof. The rear wheel is the steering wheel, i.e. in addition to rotating around the axis thereof, said wheel enables the skate to be turned such that it can travel in a curved line. The value of the turning radius is controlled by the user who acts on the sole element which, when pivoted to either side of the longitudinal axis of the skate, carries a cable which moves one of the two rear arms that support the rear wheel. The other rear arm supporting the rear wheel then moves in the reverse manner owing to a return mechanism which connects the two arms, such that said two arms oscillate in opposite directions. Said combination of movements causes the rear wheel to turn on the vertical axis thereof. Each skate comprises a chassis in the form of a case containing the system for guiding and returning the two oscillating rear arms, which receives the pivoting movement from the sole that is positioned at the front of the upper face, the front part of which terminates in two arms between which the front wheel is disposed. Thus, the invention comprises a large-diameter front wheel and rear wheel, whereby the front wheel is fixed and the rear steering wheel enables the trajectory of the skate to be oriented. The turning-control sole is returned to the centre position by elastic elements such that the recreational skate naturally travels in a straight line.

Inventors:
REYNAUD PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001066
Publication Date:
November 09, 2006
Filing Date:
April 29, 2005
Export Citation:
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Assignee:
REYNAUD PHILIPPE (FR)
International Classes:
A63C5/035; A63C17/16
Domestic Patent References:
WO2002043821A22002-06-06
Foreign References:
FR2585259A11987-01-30
DE430409C1926-06-18
CH185999A1936-08-31
US5312120A1994-05-17
FR2862232A12005-05-20
Attorney, Agent or Firm:
Maureau, Philippe (BP 6153, Lyon Cedex 6, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Patins de loisir pour la descente sur sols irréguliers qui s'utilisent debout similairement aux patins à roues, par paire, le pratiquant muni de chaussures à coques rigides et équipé de bâtons type bâtons de ski. Chaque patin repose sur deux roues à pneus de gros diamètres positionnées respectivement à l'avant du châssis et dans le prolongement de celuici pour la roue avant et à l'arrière du châssis et dans le prolongement de celuici pour la roue arrière caractérisé en ce que la roue arrière est directrice. Patins de loisir suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la roue arrière directrice braque sens horaire ou sens trigonométrique autour d'un axe perpendiculaire et sécant, à son axe de rotation pour le roulage, et à l'axe longitudinal du patin. Patin de loisir suivant la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la roue arrière directrice est implantée entre deux bras parallèles qui translatent à l'inverse dans le sens de leur plus grande longueur suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal du patin. Patin de loisir selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le fonctionnement naturel de roulage du patin est la ligne droite selon un dispositif de rappel élastique en position médiane qui oriente la commande de braquage arrière dans le même plan de roulage que la roue avant. Patin de loisir selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la roue arrière directrice est montée sur un arbre de telle manière que la liaison entre l'arbre de roue dont l'axe de rotation est confondu avec l'axe de roulage de la roue arrière et l'extrémité arrière des bras oscillants est une liaison autorisant au moins deux articulations circulaires, en l'occurrence roulage et braquage de la roue arrière suivant deux axes perpendiculaires et sécants éléments du plan de braquage de l'arbre de roue arrière dont le premier représente l'axe de rotation de roulage de la roue arrière et le second l'axe de braquage de l'arbre de roue par rapport à un plan parallèle au plan d'orientation des bras arrières donc parallèles à l'axe longitudinal du patin. Patin de loisir selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la semelle, qui commande en premier lieu le braquage de la roue arrière, et sur laquelle est maintenue la chaussure de l'utilisateur, bascule vers la droite ou vers la gauche de l'axe longitudinal du patin autour d'un pivot axé verticalement sous le pied de l'utilisateur et perpendiculairement à cet axe longitudinal du patin. Au niveau de l'implantation de la transmission d'origine, la course de décalage de la semelle par rapport à l'axe longitudinal du patin correspond à la transmission d'autant de déplacement pour chacun des bras arrières, avec respectivement un déplacement, en translation vers l'avant du patin suivant un sens parallèle à l'axe longitudinal du patin de l'un des bras arrières, et un déplacement en translation vers l'arrière du patin suivant un sens parallèle à l'axe longitudinal du patin du bras opposé. 10 FEUlLLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26) .
2. Patin de loisir selon la revendication 6 caractérisé en ce que le décalage de la semelle, qui agit comme la commande d'origine de la chaîne cinématique du mouvement de braquage, génère un déplacement de cette commande suivant une course perpendiculaire à l'axe longitudinal du patin dont le renvoi et l'effort mécanique inhérent appliqué sur le bras arrière correspondant entraîne pour celuici un déplacement en translation vers l'avant suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal du patin identique en valeur absolue à la course issue du déplacement de la semelle.
3. Patin de loisir selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le déplacement en translation du bras arrière soumis à l'effort de traction issu du décalage de la semelle agit sur un renvoi intermédiaire qui inverse le mouvement du bras arrière opposé en une translation vers l'arrière suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal du patin dont la course est égale en valeur absolue à celle du bras menant, donc celle du décalage de la semelle.
4. Patin de loisir suivant l'une quelconque des revendication précédentes caractérisé en ce que chaque patin droit et gauche peut disposer d'un frein indépendant muni de sa propre commande agissant sur la roue et dont la transmission sous forme d'un flexible passe par un guidage situé sur le côté intérieur de la semelle et rejoint la poignée du bâton où se situe la commande manuelle du freinage sur laquelle agit volontairement l'utilisateur.
5. Patin de loisir suivant la revendication 9 caractérisé en ce que la commande manuelle et volontaire du frein intégrée à la poignée du bâton est indépendante et amovible de ce bâton, manuellement et dans certaines conditions, afin à la fois de pouvoir utiliser indifféremment et facilement le patin de loisir avec ou sans frein, de permettre de désolidariser les bâtons des commandes de frein, et de garantir la sécurité du pratiquant en libérant les bâtons sous contrainte anormale, en cas de chute par exemple. 11 FEUlLLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26).
Description:
PATIN DE LOISIR A ROUE ORIENTABLE POUR LA DESCENTE SUR SOLS IRREGULIERS

La présente invention concerne un engin de loisir à roue orientable pour la descente sur sol irrégulier qui permet d'évoluer de manière droite ou curviligne tout en contrôlant sa vitesse sur un terrain naturel en pente ; situation que l'on constate dans la pleine nature, les prés, les sous bois ou en station de ski l'été.

La pratique de l'activité liée à l'invention requiert l'utilisation de chaussures à coques rigides et de bâtons type bâtons de ski de descente.

L'invention permet d'effectuer des courbes de différents rayons qui sont fonction de l'impulsion donnée par l'utilisateur. Un rappel élastique de la commande de braquage, ressorts métallique ou élastomère, conditionne le sens de roulage naturel du patin, en l'occurrence la ligne droite.

Il existe déjà des engins roulants adaptés pour un usage tout terrain qui se pratiquent debout mais nombre d'entre eux ne sont que des déclinaisons « grandes roues » du matériel à vocation macadam existant. Quelques engins comportant un patin indépendant de l'autre sous chaque pied et spécifiques à cet usage dans la pente sont limitées par le diamètre de leurs roues ou ne permettent pas de réaliser de vrais virages ou nécessitent un système de freinage efficace pour le contrôle de la vitesse.

Le principe de l'invention permet un choix entre une trajectoire rectiligne ou des virages de rayons variables sur un terrain à la surface grossière avec une conception forçant le roulage naturel en ligne droite sans action volontaire de l'utilisateur. Les roues de grand diamètre, 9 à 11 pouces

(230, 280 mm) rejetées en avant et en arrière du pied permettent une pratique sur des sols irrégulier et garantissent la stabilité longitudinale du patin par son empattement important.

Le fonctionnement naturel du patin est la ligne droite. Cette caractéristique est liée à la conjonction de deux phénomènes : En premier lieu, la position naturelle des pieds qui se rapproche de deux lignes parallèles ; En second lieu, la semelle, qui pivote sur une douzaine de degrés autour d'un axe centré sur l'avant du caisson, est maintenue en position médiane par des éléments élastiques de compression ; Dans le cas de l'invention, il s'agit de ressorts qui agissent de manière antagoniste en ramenant la sus dite semelle en position médiane, c'est à dire alignée avec l'axe longitudinal du patin. Le déclenchement du virage est produit par le pratiquant qui agit par le

« vissage » de son corps en orientant ses épaules dans le sens où il désire effectuer le virage.

Cette impulsion génère une rotation des pieds qui sont chacun maintenus rigidement sur leur semelle respective. Chacune des semelles pivote en conséquence autour de son axe avant et entraîne un câble fixé

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FEUlLLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

sous leur partie postérieure, qui part dans le plan de celles ci perpendiculairement à leur axe longitudinal, donc l'axe longitudinal du patin. Chacune des extrémité du câble est reliée respectivement à chacun des deux bras oscillants arrières ; Ie milieu du câble est lui même fixé à l'arrière de la semelle de telle manière que sa plus grande longueur soit perpendiculaire à l'axe longitudinal du patin. Chaque moitié de câble circule dans la gorge d'une poulie montée en saillie sur un axe lié à la partie supérieure du châssis de part et d'autre de la semelle.

Ces poulies officient comme des renvois quart de tour qui orientent le câble vers l'arrière parallèlement à l'axe longitudinal du patin jusqu'à son extrémité, elle même fixée solidairement au bras oscillant arrière par pincement. Il en est de même pour l'autre extrémité du câble fixée sur le bras arrière opposé.

Le pivotement du pied génère un décalage du talon de cette semelle qui s'oriente à droite du plan P 1 pour un virage à gauche et à gauche du plan P 1 pour un virage à droite. Ce mouvement entraîne un effort de traction sur une moitié du câble qui, via son passage dans la gorge de la poulie, entraîne le bras oscillant en translation vers l'avant dans le plan P 2 suivant l'axe longitudinal du patin. Simultanément, par le biais de l'ensemble pignon crémaillère implanté sur le pivot de semelle qui réunit mécaniquement les deux bras oscillants, l'autre bras arrière est mis en mouvement vers l'arrière dans le plan P 2 suivant l'axe longitudinal par l'effet de balancier dû à l'ensemble pignon crémaillère. Suivant le présent exemple de fabrication, l'invention est représentée graphiquement par :

Fig 1 représente le profil d'un patin de loisir à roue orientable pour la descente sur sols irréguliers.

Fig 2 représente la vue de dessus d'un patin de loisir à roue orientable, en position aligné. Fig 3 définit les plans de référence des mouvements internes et externes de chaque patin : P 1 représente le plan longitudinal du patin dans lequel se situe le sens de roulage naturel. P 2 est un plan parallèle au sol passant par les axes des roues dans lequel se produit la translation des bras arrières et sécant au plan P 1. P 3 est un plan qui passe par l'axe de rotation de la roue arrière et qui représente le braquage de cette roue par rotation du plan P 3 par rapport au plan P 1 suivant l'axe de braquage. P 4 est un plan passant par l'axe longitudinal de la semelle. Il définit le mouvement de rotation de la semelle par rapport au caisson ou châssis. Il pivote autour de l'axe 15. Fig 4a, 4 b et 5a, 5b montrent le principe et les éléments relatifs au fonctionnement, à la commande des deux bras arrières, à la rotation de la semelle, à la fonction des câbles, poulies, et le renvoi avant des bras oscillants. Le schéma représente sur la gauche, fig 4a et 5a, le patin en position naturelle alignée et à droite, fig 4b et 5b, le patin en position braquée. Les figures 4 schématisent l'ensemble des bras arrières avec leurs glissières + les articulations de braquage sur les porte roues + l'ensemble pignon crémaillère. Les figures 5 schématisent les deux bras oscillants + les porte

roues arrières + le cheminement du câble guidé par les deux poulies + la semelle et sa butée d'appui pour les ressorts de rappels qui participent à l'orientation en ligne droite de la roue arrière donc du patin lui-même.

Fig 6 représente l'amplitude de l'oscillation de la semelle de part et d'autre de l'axe longitudinal du patin. Sur cet exemple, il s'agit du patin droit.

Fig 7 représente un bras arrière au niveau de son guidage par la glissière à billes ainsi que d'autres éléments qui entrent en fonction pour ce même guidage.

Fig 8 représente le principe de renvoi des bras oscillants par une liaison pignon crémaillère ainsi que les différents éléments qui entrent en fonction dans le guidage de ces mêmes bras.

Fig 9 représente un exemple d'intégration de frein et le cheminement du flexible de commande dans le cas d'un frein qui agit sur la roue arrière. Fig 10a et 10b représentent la commande mécanique, amovible, manuelle et intégrée à la poignée du bâton du freinage.

Fig 11 représente un exemple de commande manuelle pour un freinage hydraulique. Plus généralement, le patin de loisir à roue orientable représenté par les fig : 1 , 2, 3, 4a, 4b, 5a, 5b, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 est destiné à être utilisé pour évoluer en descente sur des sols irréguliers. Pour des commodités de compréhension, les descriptifs de fonctionnement et de construction qui vont suivre seront relatifs à un seul patin, sachant que sa conception est identique quelle que soit son implantation sous le pied droit ou gauche de l'utilisateur. De même, chaque patin est symétrique par rapport au plan de référence P 1 à un détail près : L'unique différence droite/gauche réside dans la butée qui conditionne l'angle de braquage de la roue arrière : Celle ci limite le débattement de la roue à moins d'une dizaine de degrés dans un sens (intérieur) et environ 12° dans le sens opposé (extérieur).

Dans la pratique de l'activité, c'est le patin extérieur, récepteur du poids de l'utilisateur, qui conduit le virage suivant le rayon défini par le braquage de la roue arrière donc par le décalage de la semelle. Le patin intérieur qui ne subit pas directement cette action du poids comme son homologue exterjeur.su it une trajectoire parallèle par un appui au sol mi roulant, mi glissant en un mouvement similaire à celui du ski. Comme il n'est pas soumis non plus à l'effet de vissage de l'utilisateur, la roue arrière est en ligne avec la roue avant car ramenée par l'action des ressorts qui agissent sur la semelle. L'unique cas de braquage du patin intérieur se réalise lors de virages_effeciuésAplat ^ c!est le cas de la godille quand les virages sont à grand rayon et où il n'y a pas de transfert de poids. Selon le présent exemple de réalisation, l'engin de loisir est composé de :

Une roue avant (200) de gros diamètre équipée d'un pneu à chambre dont la pression de gonflage est modulable. Cette roue fixe ne tourne que dans le plan P 1 autour de son axe. Elle comporte un moyeu dans lequel sont insérés deux roulements à billes. La roue est montée sur un arbre (2) qui relie les deux bras avants, et centrée entre ceux ci par l'intermédiaire

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FEUlLLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

d'entretoises montées sur l'arbre. L'ensemble bras avants, entrëtoises et bague intérieure de roulements de roue est bridé sur l'arbre (2) par un écrou. Les deux bras parallèles qui forment la partie latérale du châssis (4) remplissent une triple fonction : -> Ils contribuent à la rigidité du caisson en étant utilisés comme des poutres à l'aplomb du pied.

~> Ils supportent l'arbre de roue avant. Pour la présente invention, l'ensemble du patin est du type rigide ; sa partie avant peut néanmoins comporter sur tout ou partie des bras avants une zone de déformation élastique ou un système d'amortissement autorisant des mouvements limités de la roue avant dans le plan P 1 sans remettre en cause la géométrie d'alignement de la roue avant dans ce même plan.

-> Ils permettent enfin de former les parois latérales du caisson en protégeant les glissières et transmissions internes des agressions et poussières extérieures.

Deux plaque parallèles au plan P 2 qui forment pour l'une la partie supérieure et pour l'autre le sabot (41) du caisson. Elles constituent avec les bras latéraux et la poutre centrale, orientés tous les trois parallèlement au plan P 1 , l'ensemble du châssis (4) de chaque patin. La poutre centrale permet de rigidifier l'ensemble du châssis (4), elle comporte sur sa partie avant le renvoi qui interagit avec les bras oscillants arrières, ce renvoi est un engrenage dans lequel le pignon (14) est monté libre en rotation et arrêté en translation, dans la poutre centrale, sur un axe confondu avec l'axe du pivot de la semelle (6). Deux tronçons de crémaillères (16d) et (16 g) de modules identiques qui engrènent avec le pignon (14) sont fixés respectivement sur la face supérieure et sur l'avant du bras arrière droit (3d) et du bras arrière gauche (3g) de manière à ce qu'un mouvement de translation parallèle au plans P 1 et P 2 du bras arrière droit entraîne un mouvement de translation identique mais en sens inverse du bras arrière gauche avec une course équivalente en valeur absolue.

Les deux tronçons de crémaillères (16d) et (16g) fixés sur le dessus de chacun des bras sont en forme de couronne intérieure dentée, leur flèche correspond au débattement latéral de la partie avant de chaque bras quand ceux ci oscillent et sont soumis à l'action indirecte des pivots de bras axés sur (30) qui guident l'ensemble patin + glissières ; en effet, le braquage de la roue arrière implique un rapprochement de chacune des parties arrière des bras, au niveau des supports de roues, c'est à dire que les axes (25d) et (25g) se rapprochent du plan P 1 de la valeur de la flèche engendrée par le braquage de la roue arrière qui diminue d'autant la valeur finale de la cote qui relie P 1 à l'axe (20) de l'articulation (19) perpendiculairement à P 1.

Les pivots centrés sur (30) qui réunissent les glissières (9) au châssis (4) par le biais de l'alésage dans le patin de glissement (7) où s'insère un pivot solidaire du châssis (4), agissent comme des basculeur pour les bras (3d) et (3g), donc quand leurs parties arrières se rapprochent, leurs parties antérieures s'éloignent au niveau du pivot de semelle axé sur (15).

Les glissières à billes (9) représentent un élément important dans la

cinématique du fonctionnement général du patin, elles se composent d'un rail intérieur (9c) fixé rigidement sur le dessus du bras arrière, d'une cage à bille (9b) et d'un rail externe (9a) sur lequel est fixé rigidement le patin pivotant (7). Ce patin est percé d'un alésage dans lequel prend place un pivot centré sur (30) intégré au châssis ; le patin (7) pivote librement autour de cette articulation centrée sur (30). Cet ensemble conditionne la trajectoire des bras oscillants et explique la géométrie du renvoi avant avec des tronçons de couronnes intérieures dentées (16). A l'avant, la face supérieure de chaque tronçon de crémaillère (16) fait office de patin de glissement en contact avec le châssis (11d) et (11g). Le plot (17) fait office de guide dorsal pour la crémaillère (16).

La plaque supérieure, les deux bras latéraux et la poutre centrale représentent un ensemble mécano-soudé monobloc, la plaque inférieure (41), ou sabot, est assemblée par vissage sur la face inférieure du châssis (4). La partie supérieure du châssis comporte les pivots centrés sur les axes (3Od) et (30g) et qui entrent dans le fonctionnement du braquage arrière et dans la commande de ce braquage.

Pour chacun des guidages à l'avant, pignon, et à l'arrière, glissière des bras oscillants ; la cote qui relie les plaques supérieures et inférieures du châssis est suffisante pour permettre le glissement sans entrave de l'ensemble : bras oscillants + tronçon de crémaillère à l'avant ; et de l'ensemble : bras oscillant + glissière à bille + patin pivotant à l'arrière, à l'intérieur du châssis.

De par leur utilisation, tous les éléments internes participant au guidage dynamique des bras arrières sont réalisés dans des matériaux qui présentent de bonnes caractéristiques de frottement, ceci s'applique aux coussinets (7), (8), (11), (12), au plots (17) ainsi qu'à l'ensemble pignon/crémaillère (14) et (16).

Sur le dessus du patin prend place la semelle (6) qui reçoit le pied du pratiquant. La semelle (6) est équipée d'une fixation du commerce, réglable afin de s'adapter aux différentes longueurs de chaussures et conçue pour les maintenir rigidement. La semelle est montée sur un pivot centré sur l'axe (15), ce qui signifie que l'axe (15) sert d'axe de référence pour deux fonctions : La fonction de renvoi des bras arrières et la fonction de pivotement de la semelle. L'axe (15) représente le centre de pivotement de la semelle, donc le centre de pivotement de la commande de braquage arrière.

A l'arrière, la semelle repose sur un sabot (21) qui glisse, lors des mouvements du pied, sur la surface plane de la plaque supérieure qui compose le châssis (4). En position de roulage naturel, la semelle est en ligne avec le reste du patin, c'est à dire que son plan de référence, le plan P 4 est confondu avec le plan P 1 , le plan longitudinal du patin. Cette position est due à l'action des ressorts de compression (23d) et (23g) qui par leur action antagoniste centrent la semelle suivant l'axe (5). En position braquée au maximum sur la droite ou sur la gauche, la butée (26) comprime le ressort jusqu'en butée mécanique, correspondant à la compression maximum du ressort complétée

par une contrebutée pour la butée (26) intégrée au support qui maintient le ressort sur le châssis.

Tout ceci arrête le mouvement de la semelle en position extrême. La butée (26) est dissymétrique et limite l'ampleur du basculement de la semelle à environ 6° dans un sens et 10° dans le sens opposé. Chaque butée est ainsi montée sur chacun des patins droit et gauche symétriquement par rapport à un axe qui passe entre les patins et parallèle à chacun des axes longitudinaux de chaque patin.

Sur l'arrière du patin et dans une configuration alignée, le plan P 3, représentant la valeur de braquage de la roue arrière, est perpendiculaire et sécant par l'axe (35) au plan P 1 , le plan longitudinal du patin. A l'arrière de la semelle, au niveau du talon de l'utilisateur, un câble (27) est fixé par son milieu de telle manière que chaque demi brin se situe dans le même plan parallèle à P 3. Ce point milieu bascule de part et d'autre du plan P 1 autour de l'axe (15) conjointement à la semelle (6).

Lors des déclenchements de virages, ce principe est utilisé pour commander le mouvement des bras arrières (3g) et (3d). Pendant un virage, le point milieu du câble (27), solidaire de la semelle (6), suit une trajectoire circulaire centrée sur l'axe (15). La dimension du rayon de courbure qui est supérieure à celle d'un pied chaussé conjuguée à la faible portion d'arc, correspondant à l'amplitude du débattement de la semelle soit moins de 20°, conduit à considérer que le point milieu du câble (27) se déplace en translation rectiligne suivant l'axe longitudinal du câble dans un plan parallèle à P 3 de part et d'autre du plan P 1 et perpendiculairement à celui-ci. En considérant que la semelle bascule sur la droite du plan P 1 , donc sens trigonométrique si l'on regarde le patin de dessus suivant l'axe (15) ou l'axe (35) ; Le câble (27) effectue une translation sur la droite dans le sens de son axe longitudinal parallèlement au plan P 3 ; en conséquence, on considère le demi brin droit du câble comme poussé et le demi brin gauche comme tiré. La course du brin tiré est égale à autant de déplacement en valeur absolue du bras arrière correspondant.

Dans le cas présent, pour un décalage de la semelle vers la droite, c'est le bras gauche (3g) qui est soumis à la traction du demi câble.

Sur la plaque supérieure du châssis, au niveau du talon de la semelle (6), sont montées en saillie deux poulies (24d) et (24g) centrées sur les axes (40), perpendiculaires au plan P 2, dont la fonction est le renvoi à 90° de l'action du câble (27). C'est à dire qu'elles orientent la translation du câble fixé sous la semelle d'un sens parallèle à l'axe (10) vers une translation de sens parallèle à l'axe (5), le renvoi étant d'un quart de tour vers l'arrière du patin.

Les deux poulies (24) sont implantées afin de recevoir le câble (27) tangentiellement à leur gorge extérieure pour la portion de celui-ci parallèle à l'axe (10) et afin de renvoyer les deux extrémités du câble (27) au dessus de la partie terminale des bras arrières parallèlement au plan P 1 où elles sont bridées sur le pion (22) donc solidarisées avec les bras arrières (3d) et (3g). Ainsi, si l'on reprend l'exemple précédent : basculement du talon de la

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FEUlLLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

semelle sur la droite du plan P 1 , le brin tiré du câble (27) agit sur le bras oscillant arrière gauche (3g) qui ainsi se déplace vers l'avant suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal du patin (5) et dans le plan P 2 d'une course équivalente au décalage du talon de la semelle au niveau de l'implantation du câble par rapport au plan P 1 en étant guidé par l'ensemble des éléments mécaniques cités par ailleurs, c'est à dire les patins et coussinets, glissières à billes et engrenage.

C'est à l'extrémité arrière des deux bras oscillants (3d) et (3g) que prennent place les porte roues arrières (18d) et (18g) qui entrent en jeu dans la chaîne cinématique du braquage. Ils cumulent une double fonction : ils sont utilisés comme les articulations directes du braquage et ils supportent l'arbre de roue arrière. L'arbre de roue arrière (1) centré sur l'axe (10) est élément du plan P 3.

Chacune des extrémités de l'arbre de roue arrière (1) est percée d'un alésage dont l'axe (25) est élément du plan P 3, perpendiculaire à l'axe de roue (10) et parallèle à l'axe de braquage (35). Un alésage de même nature est réalisé sur chacun des porte roues arrière (18d) et (18g) avec une géométrie identique : axe de perçage (25) élément du plan P 3, parallèle à l'axe de braquage (35) et perpendiculaire à l'axe de roulage (10). Les alésages des porte roues arrières (18d) et (18g) ont leurs axes confondus avec ceux des alésages en bout d'arbre de roue (1). L'ensemble arbre et porte roue constitue ainsi une articulation en chape où le porte roue (18) représente la chape et l'arbre de roue (1) représente le tenon.

Un tourillon (19) est ajusté glissant en rotation et arrêté en translation, par rapport à l'axe (25), dans la douille composée par la chape (18) et le tenon (1).

Ces deux axes (25), un par porte roue (18), sont parallèles, perpendiculaires au plan P 2 et éléments du plan P 3. Ils sont également parallèles à l'axe de braquage (35) donc ces trois axes sont alignés dans le plan P 3.

Lors du braquage de la roue arrière (100) et d'après les explications précédentes ; lorsque l'un des bras arrières (3) est soumis à la commande de la semelle (6), le bras arrière opposé se déplace d'une course identique dans le sens inverse. Les trois axes, deux fois (25) et (35) restent alignés dans le plan P 3 en oscillant autour de l'axe (35), l'axe de braquage. La roue arrière (100), centrée sur son l'arbre (1), donc centrée par rapport à l'axe longitudinal du patin (5), braque ainsi également autour de l'axe (35) de la valeur que lui donne l'addition des courses des bras arrières dans le plan P 2 combinée à la cote qui définit l'entre axe (25) droit, pour le porte roue (18d), et (25) gauche, pour le porte roue (18g), suivant la chaîne cinématique du braquage définie auparavant.

Cette construction implique que l'arbre de roue arrière (1) centré sur (10) est statique en rotation, sa double fonction consiste à orienter la roue arrière dans le sens du braquage et également à supporter la roue arrière qui est montée sur l'arbre (1) par l'intermédiaire de roulements à billes insérés dans le moyeu de la roue.

Le cahier des charges qui a conduit à la réalisation de l'engin de loisir à roue orientable pour la descente sur sols irréguliers souligne l'obligation d'une grande maniabilité et la possibilité d'effectuer des virages à rayons courts. Le but en est la dispense d'un système de freinage embarqué. Dans la pratique, le contrôle de la vitesse s'effectue en orientant sa trajectoire par rapport à la ligne de plus grande pente. L'arrêt proprement dit résulte d'un virage court réalisé à vitesse modérée.

Toutefois, il est possible d'élargir les possibilités du patin, de rehausser le niveau de sécurité de la pratique et de faciliter l'accès de l'engin au grand public en lui ajoutant un principe de freinage.

Le système est indépendant pour chaque patin, il agit indifféremment sur la roue avant ou sur la roue arrière. Il se compose d'un frein du type frein à tambour à commande mécanique ou hydraulique placé à même la roue et du côté intérieur, c'est à dire du côté droit de la roue pour le patin gauche et du côté gauche de la roue pour le patin droit ou sur la gauche du plan P 1 dans le sens de roulage pour le patin droit et sur la droite du plan P 1 dans le sens de roulage pour le patin gauche.

Le tambour du frein est monté centré sur l'axe de la roue et solidairement à celle ci, donc il tourne avec la roue. L'ensemble porte- mâchoires est monté centré sur l'arbre de roue, donc statique en rotation il y est maintenu sans aucune possibilité de rotation autour cet arbre grâce à un anti-couple (51).

La gaine (52) qui guide le câble de commande, ou le flexible dans le cas de l'hydraulique, est renvoyée sur l'arrière de la semelle (6) et coulisse librement dans un œilleton (§3) fixé sur celle ci, cet œilleton est fendu pour permettre une insertion radiale de la gaine ou du flexible.

La longueur totale de la gaine (52), ou du flexible, est déterminée de manière à rejoindre la commande manuelle à l'extrémité du bâton sans entraver les mouvements de l'utilisateur, c'est le cas du frein arrière ; Sinon la gaine (52) est maintenue sur l'avant du châssis (4) dans le cas du frein installé sur la roue avant sans non plus entraver l'utilisateur sur le reste de son parcours jusqu'au bâton.

La commande manuelle du freinage est intégrée à la poignée du bâton requis pour la pratique, c'est à dire que l'utilisateur actionne le frein avec le pouce tout en maintenant le bâton avec le reste de la main. Il y a une commande par patin donc par bâton ; la commande montée sur le bâton à main droite agit sur le frein monté sur le patin droit. De même, la commande montée sur le bâton à main gauche agit sur le frein monté sur le patin gauche. L'implantation et le fonctionnement de la commande de frein se définit d'après l'explicatif suivant :

Une platine (54) rigide est intégrée à la forme de la poignée du bâton quelle que soit celle ci, c'est à dire qu'elle suit le profil de la poignée. Elle est montée au niveau de la tige du bâton par l'intermédiaire d'une pince élastique (55) qui la maintient en place et qui se démonte de manière radiale sous un effort modéré, permettant de désolidariser l'ensemble de la commande par

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rapport au bâton.

L'extrémité supérieure de la platine (54) située sur le haut de la poignée du bâton reçoit la commande manuelle proprement dite ; II s'agit d'un levier (56), actionné à son extrémité par le pouce agissant d'une pression vers le bas, qui pivote autour de l'axe (57) et qui a pour effet lors du pivotement d'exercer une traction sur le câble (59), maintenu et bridé sur l'axe (58), qui lui même actionne le frein dans la roue en cheminant dans la gaine (52).

La position normale à l'axe longitudinal du bâton de l'axe (57) autour duquel pivote le levier (56) oriente ce dernier de manière ergonomique pour une action du pouce la plus efficace possible. Ainsi, les pouces agissent sur les extrémité des leviers orientés vers l'intérieur, ce qui signifie que chaque commande est symétrique par rapport à un plan qui passe entre les deux patins et parallèlement à ceux ci : le levier du bâton droit est actionné sur le côté gauche de la poignée par le pouce droit et le levier du bâton gauche est actionné sur le côté droit de la poignée par le pouce gauche.

Cette commande manuelle et volontaire du pouce peut également s'appliquer sur un piston (61) qui génère une commande hydraulique du freinage. Le fonctionnement général n'en est pas modifié, c'est toujours une action manuelle et volontaire de l'utilisateur agissant sur le patin droit ou sur le patin gauche.

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