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Title:
REDUCTION GEAR FOR ELECTRIC OR HYBRID VEHICLE, WITH PENDULUM DAMPER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/190830
Kind Code:
A1
Abstract:
A reduction gear (3) for a drivetrain of an electric or hybrid vehicle, comprising: at least one wheel (2) that is able to rotate about an axis (X) and is able to transmit the torque generated by an electric motor (101), this wheel comprising a plurality of teeth (4) each extending axially along all or part of the wheel (2), at an angle to the axis of rotation (X); and a pendulum damper (5) associated with this wheel (2), having a support (6) that rotates as one with the wheel (2) and at least one pendulum body (7) whose movement relative to the support (6) is guided by at least one raceway, this raceway being configured so as to guide the movement of the pendulum body (7) relative to the support (6) exclusively in a direction that is not perpendicular to the axis of rotation (X) of the wheel (2).

Inventors:
MAHE HERVÉ (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/053953
Publication Date:
September 30, 2021
Filing Date:
February 18, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EMBRAYAGES (FR)
International Classes:
F16H57/00; F16F15/14; F16H55/14; F16H55/17
Domestic Patent References:
WO2015043587A12015-04-02
WO2012150401A12012-11-08
WO2012150401A12012-11-08
Foreign References:
DE102018122697A12020-03-19
DE10224874A12002-12-19
EP2769118A12014-08-27
Attorney, Agent or Firm:
CARDON, Nicolas (FR)
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Claims:
Revendications

1. Réducteur (3) pour groupe motopropulseur de véhicule électrique ou hybride, comprenant :

- au moins une roue (2) mobile en rotation autour d’un axe (X) et apte à transmettre le couple généré par un moteur électrique (101), cette roue (2) comprenant une pluralité de dents (4) s’étendant chacune axialement le long de tout ou partie de la roue (2) en oblique par rapport à l’axe de rotation (X) de la roue (2), et

- un dispositif d’amortissement pendulaire (5) associé à cette roue (2), ayant un support (6) solidaire en rotation de la roue (2) et au moins un corps pendulaire (7) dont le déplacement par rapport au support (6) est guidé par au moins une piste de roulement, cette piste de roulement étant configurée pour guider le déplacement du corps pendulaire (7) par rapport au support (6) exclusivement selon une direction non perpendiculaire à l’axe de rotation (X) de la roue (2).

2. Réducteur selon la revendication 1, dans lequel la direction selon laquelle le déplacement du corps pendulaire (7) est guidé par rapport au support (6) définit avec la direction perpendiculaire à l’axe de rotation (X) un angle égal à l’angle (a) défini entre la direction d’extension des dents (4) et l’axe de rotation (X) de la roue (2).

3. Réducteur selon la revendication précédente, dans lequel l’angle (a) est compris entre 16° et 32°.

4. Réducteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque dent (4) s’étend de manière hélicoïdale autour de l’axe de rotation (X) de la roue (2).

5. Réducteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d’amortissement pendulaire (5) est accordé au nombre de dents (4) de la roue (2).

6. Réducteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le support (6) est distinct de la roue (2).

7. Réducteur selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le support (6) est formé par la roue (2).

8. Réducteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps pendulaire (7) roule dans une cavité (8) ménagée dans le support (6).

9. Réducteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d’amortissement pendulaire (5) est accordé à un nombre de dents supérieur ou égal à 8 ou à 9 ou à 10.

10. Ensemble de propulsion (1) comprenant :

- un moteur électrique (101), et

- le réducteur (3) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

Description:
Réducteur pour véhicule électrique ou hybride avec dispositif d’amortissement pendulaire

La présente mvention concerne un réducteur pour véhicule électrique ou hybride avec dispositif d’amortissement pendulaire, ainsi qu’un ensemble de propulsion pour un tel véhicule.

Ce réducteur comprend de façon connue au moins une roue dentée qui coopère avec une autre roue dentée pour permettre d’adapter la vitesse en sortie d’un moteur électrique à la vitesse des roues du véhicule qui viennent en contact avec le sol.

Une roue menante coopère avec une roue menée de telle sorte que le couple ne transite pas de manière constante mais fluctue à la cadence de passage des dents des roues. Le contact entre la roue menante et la roue menée se fait ainsi de manière saccadée, du fait du principe même du contact discret entre les dents. Cette coopération entre ces deux roues peut créer un sirénement désagréable pour G utilisateur du véhicule. La roue peut présenter des dents qui ne sont pas droites mais qui s’étendent en oblique par rapport à l’axe de rotation de la roue, s’étendant notamment de manière hélicoïdale.

Il existe un besoin pour réduire le bruit généré par la présence au sein d’un réducteur d’une roue dont les dents ne sont pas droites et qui coopère avec au moins une autre roue de ce réducteur.

L’invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient, selon l’un de ses aspects, à l’aide d’un réducteur pour groupe motopropulseur de véhicule électrique ou hybride, comprenant :

- au moins une roue mobile en rotation autour d’un axe et apte à transmettre le couple généré par un moteur électrique, cette roue comprenant une pluralité de dents s’étendant chacune axialement le long de tout ou partie de la roue en oblique par rapport à l’axe de rotation de la roue, et

- un dispositif d’amortissement pendulaire associé à cette roue, ayant : un support solidaire en rotation de la roue, et au moins un corps pendulaire dont le déplacement par rapport au support est guidé par au moins une piste de roulement, cette piste de roulement étant configurée pour guider le déplacement du corps pendulaire par rapport au support exclusivement selon une direction non perpendiculaire à l’axe de rotation de la roue.

Selon l’invention, le déplacement du corps pendulaire par rapport au support s’ effectue dans une direction qui n’est pas dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation de la roue, ce qui permet d’améliorer la capacité d’absorption par le dispositif d’amortissement pendulaire de l’irrégularité de couple responsable du sirénement.

Au sens de la présente demande, et pour une roue donnée :

- « axialement » se rapporte à l’axe de rotation de cette roue et signifie « parallèlement à cet axe »,

- « radialement » signifie « dans un plan perpendiculaire à cet axe et le long d’une droite coupant cet axe »,

- « rayon » désigne le rayon de référence de la roue, étant compris entre la dimension radiale minimale de cette roue entre deux dents de cette roue et la dimension radiale maximale de cete roue au sommet d’une dent,

- « position de repos » désigne la position d’un corps pendulaire centrifugé en l’absence de déplacement pour réduire l’irrégularité de couple générée par les efforts d’ engrènement, et

- « le déplacement du corps pendulaire par rapport au support s’effectue exclusivement selon une direction non perpendiculaire à l’axe de rotation de la roue » peut signifier que la droite obtenue en reliant deux positions quelconque du corps pendulaire par rapport au support lors de son déplacement n’est pas perpendiculaire à l’axe de rotation de la roue.

Chaque dent de la roue peut s’étendre le long de toute la dimension axiale de cette roue, ou s’étendre sur moins de la totalité de cette dimension axiale.

L’angle entre la direction selon laquelle le déplacement du corps pendulaire est guidé par rapport au support peut définir avec la direction perpendiculaire à G axe de rotation un angle égal à l’angle défini entre la direction d’extension des dents et l’axe de rotation de la roue. Dans un tel cas, le déplacement du corps pendulaire se fait selon la direction dans laquelle se trouve la force exercée sur la roue du fait de sa coopération avec une autre roue du réducteur. Cela permet d’améliorer encore la capacité d’absorption fournie par le dispositif d’amortissement pendulaire de l’irrégularité de couple responsable du sirènement.

L’angle précité est par exemple compris entre 16° et 32°, mais d’autres valeurs sont envisageables.

Chaque dent de la roue s’étend par exemple de manière hélicoïdale autour de l’axe de rotation de la roue.

La roue peut comprendre un nombre de dents quelconque, par exemple entre 20 et 30 dents, ou entre 70 et 90 dents.

Dans tout ce qui précède, le dispositif d’amortissement pendulaire peut être accordé au nombre de dents de la roue. La valeur d’ordre à laquelle est accordé le dispositif d’amortissement pendulaire peut être égale au nombre de dents de la roue, ou ne pas être égale à ce nombre de dents mais être comprise entre 0,9 fois et 1,1 fois ce nombre de dents.

Le dispositif d’amortissement pendulaire peut être accordé à un nombre de dents supérieur ou égal à huit, notamment à neuf, notamment à dix. Toutes les roues du réducteur ont par exemple un nombre de dents supérieur ou égal à huit, ou à neuf, ou à dix.

Dans tout ce qui précède, le dispositif d’amortissement pendulaire peut avoir son support distinct de la roue. Ce support peut ainsi être axialement décalé par rapport à cette roue et rigidement fixé à cette roue, par exemple via des rivets, des vis, ou encore une soudure. Dans le cas où la roue présente un rayon réduit, un tel déport du dispositif d’amortissement pendulaire permet l’association d’un dispositif d’amortissement à cette roue malgré les dimensions réduites de cette dernière. Cette roue de dimension réduite peut par exemple être qualifiée de « pignon ».

Dans tout ce qui précède, le dispositif d’amortissement pendulaire peut en variante avoir son support formé par la roue à laquelle il est associé. Dans tout ce qui précède, le dispositif d’amortissement pendulaire peut comprendre au moins un corps pendulaire roulant dans une cavité ménagée dans le support.

La forme de la paroi de la cavité sur laquelle roule le corps pendulaire définit une piste de roulement choisie pour que le dispositif d’amortissement pendulaire soit accordé à la valeur d’ordre choisie.

Comme déjà mentionnée, cette valeur d’ordre peut être égale au nombre de dents de la roue à laquelle le dispositif d’amortissement pendulaire est associé, ou être comprise entre 0,9 fois et 1,1 fois ce nombre de dents. Cette piste de roulement est ainsi disposée dans des plans non perpendiculaires à l’axe de rota tion de la roue, de manière à guider le déplacement du corps pendulaire par rapport au support exclusi vement selon la direction non perpendiculaire à cet axe.

Plusieurs cavités, par exemple deux cavités, se succèdent par exemple lorsque l’on se déplace autour de l’axe de la roue, et chacune de ces cavités peut recevoir un corps pendulaire roulant dans cette der nière. Ces cavités sont par exemple uniformément réparties sur le support. Chaque cavité peut débou cher axialement de chaque côté du support. En variante chaque cavité peut déboucher axialement d’un côté seulement du support. En variante encore, il existe des cavités débouchant axialement de chaque côté du support et des cavités débouchant axialement d’un côté seulement du support. Le cas échéant, chaque extrémité axiale d’une cavité peut être obturée par une plaque qui peut être commune ou non à toutes les cavités ménagées dans le support.

L’invention n’est pas limitée au choix d’un dispositif d’amortissement mettant en œuvre un corps pendulaire roulant dans une cavité D’autres variantes sont possibles comme celles dans lesquelles un ou plusieurs organes de roulement sont interposés entre le corps pendulaire et son support, auxquels cas plusieurs pistes de roulement sont interposées entre le support et le corps pendulaire. Au moins une pre mière piste de roulement est ainsi prévue entre le support et l’organe de roulement, et au moins une deu xième piste de roulement est prévue entre l’organe de roulement et le corps pendulaire, et ces première et deuxième pistes de roulement sont disposées dans des plans non perpendiculaires à l’axe de rotation de la roue de manière à guider le déplacement du corps pendulaire par rapport au support exclusivement selon la direction non perpendiculaire à cet axe.

Toutes les variantes illustrées sur la Figure 30. 1 de la page 529 du volume 4 de la 3 ème édition de l’ouvrage "Practical Solution ofTorsional Vibration Problems, with Examples from Marine, Electrical, Aeronautical and Automobile Engineering Practice » de W. Ker Wilson” peuvent être utilisées dans le cadre de la présente demande.

Chaque corps pendulaire comprend par exemple deux masses pendulaires solidarisées entre elles et disposées l’une par rapport à l’autre de part et d’autre du support. La solidarisation peut se faire via un ou plusieurs rivets, comme divulgué dans la demande DE 102 24 874.

La solidarisation de ces deux masses pendulaires peut en variante se faire via un organe de liaison définissant une piste de roulement pour un organe de roulement guidant le déplacement par rapport au support du corps pendulaire, comme divulgué dans la demande EP 2 769 118. En variante encore, le dispositif d’amortissement pendulaire peut comprendre deux supports rigidement fixés entre eux, et le corps pendulaire, monobloc ou constitué de plusieurs masses pendulaires mobiles ou non entre elles, peut être disposé axialement entre ces deux supports, comme divulgué dans la demande WO 2012/150401.

La roue précitée à laquelle est associé le dispositif d’amortissement pendulaire peut former une roue d’une paire « roue menante / roue menée » du réducteur, la roue menante comprenant un premier nombre de dents et étant apte à recevoir le couple généré par le moteur électrique, et la roue menée comprenant un deuxième nombre de dents et étant apte à transmettre le couple reçu de la roue menante à une ou plusieurs roues du véhicule venant en contact avec le sol.

En variante, la roue précitée à laquelle est associé le dispositif d’amortissement pendulaire peut être une roue disposée hors du chemin du couple transmis par le réducteur. Cette roue est par exemple une roue formant une inertie additionnelle et dédiée à cette fonction, ou une roue faisant tourner une pompe à huile pour le refroidissement et le graissage du réducteur.

Au sens de la présente demande, au sein d’une paire « roue menante / roue menée », la roue menante est celle disposée en amont dans le chemin du couple transmis depuis le moteur électrique vers la ou les roues du véhicule en contact avec le sol, et la roue menée est celle disposée en aval dans ce chemin du couple. Comme on le verra ultérieurement, la roue menante et la roue menée ne sont pas nécessairement des roues consécutives du réducteur dans le chemin du couple.

Au sein d’une telle paire « roue menante / roue menée » :

- un premier dispositif d’amortissement pendulaire peut être associé à la roue menante, ayant un support solidaire en rotation de la roue menante, et accordé au premier nombre de dents de cette roue menante, et un deuxième dispositif d’amortissement pendulaire peut être associé à la roue menée, ayant un support solidaire en rotation de la roue menée, et accordé au deuxième nombre de dents de la roue menée,

- le rapport entre le premier nombre de dents et le deuxième nombre de dents peut être égal au rapport entre la valeur d’ordre à laquelle le premier dispositif d’amortissement pendulaire est accordé et la valeur d’ ordre à laquelle le deuxième dispositif d’amortissement pendulaire est accordé,

- le rapport entre la valeur d’ordre à laquelle le premier dispositif d’amortissement pendulaire est accordé et la valeur d’ordre à laquelle le deuxième dispositif d’amortissement pendulaire est accordé peut ne pas être égal au rapport entre le premier nombre de dents et le deuxième nombre de dents mais être compris entre 0,9 fois et 1,1 fois ce rapport entre le premier nombre de dents et le deuxième nombre de dents,

- le deuxième nombre de dents peut être supérieur au premier nombre de dents, le premier nombre de dents étant par exemple compris entre 20 et 30 tandis que le deuxième nombre de dents est par exemple compris entre 70 et 90,

- la roue menante peut être un pignon monté sur l’arbre de sortie du moteur électrique, - le rayon de la roue menante peut être inférieur ou supérieur au rayon de la roue menée.

- chaque dispositif d’amortissement pendulaire peut avoir son support distinct de la roue à laquelle il est associé, ou chaque dispositif d’amortissement pendulaire peut avoir son support formé par la roue à la quelle il est associé, ou l’un des dispositifs d’amortissement pendulaire peut avoir son support distinct de la roue à laquelle il est associé, et l’autre des dispositifs d’amortissement pendulaire avoir son sup port formé par la roue à laquelle il est associé, la roue menée constituant par exemple le support du dis positif d’amortissement pendulaire associé à cette roue,

- le dispositif d’amortissement pendulaire associé à la roue menante peut comprendre le même nombre de corps pendulaires que le dispositif d’amortissement pendulaire associé à la roue menée. En variante, le nombre de corps pendulaires est différent d’un dispositif d’amortissement pendulaire à l’autre,

- l’un des dispositifs d’amortissement pendulaires peut avoir son support avec sa ou ses cavités débou chant axialement de chaque côté du support, tandis que l’autre des dispositifs d’amortissement pendu laires peut avoir son support avec sa ou ses cavités débouchant axialement d’un seul côté du support. Comme déjà mentionné, ce support peut être la roue elle-même.

En variante à ce qui a été mentionné ci-dessus, lorsque plusieurs dispositifs d’amortissement pendulaires sont prévus, deux ou plus de ces dispositifs d’amortissement pendulaires peuvent être associés à une même roue du réducteur, chacun de ces dispositifs d’amortissement pendulaire ayant un support solidaire en rotation de ladite roue. Cette roue à laquelle ces deux dispositifs d’amortissement pendulaires sont associés est par exemple une roue de diamètre important, facilitant l’implantation des dispositifs d’amortissement pendulaire. Dans un tel cas, l’un de ces dispositifs d’amortissement est par exemple accordé au nombre de dents d’une des roues du réducteur, par exemple à celle à laquelle il est associé, et l’autre de ces dispositifs d’amortissement pendulaires est accordé à un autre nombre de dents, cet autre nombre de dents correspondant à une autre roue du réducteur.

Dans tout ce qui précède, lorsque la roue menante est associée à un premier dispositif d’amortissement pendulaire et lorsque la roue menée est associée à un deuxième dispositif d’amortissement pendulaire, ce premier et ce deuxième dispositif d’amortissement pendulaire peuvent être choisis de manière à vérifier la relation :

0,9 1,1 où R gi , Si, mi et ri, désignent respectivement pour un dispositif d’amortissement pendulaire associé à la roue d’indice « i » :

- la distance entre le centre de gravité du corps pendulaire unique modélisant tous les corps pendulaires de ce dispositif et l’axe de rotation du support du dispositif d’amortissement pendulaire lorsque ce corps pendulaire unique est dans la position de repos,

- la plus grande distance que peut parcourir le long de la piste de roulement le corps pendulaire unique depuis sa position de repos, - le poids (en kg) de ce corps pendulaire unique, et

-le rayon de la roue à laquelle le dispositif d’amortissement pendulaire est associé.

L’appartenance à la plage de valeurs précitée permet de rapprocher la capacité d’absorption fournie par chaque dispositif d’amortissement pendulaire de la paire « roue menante / roue menée ». Dans un cas particulier, le rapport précité est égal à 1, de sorte que chaque dispositif d’amortissement pendulaire présente une même capacité d’absorption de l’irrégularité de couple responsable du sirènement.

Dans tout ce qui précède, la roue menante peut engrener directement avec la roue menée.

En variante, un organe intermédiaire telle qu’une chaîne ou une courroie est interposée entre la roue menante et la roue menée pour transmettre le couple de l’une vers l’autre.

Dans tout ce qui précède, le réducteur peut être uniquement formé par la paire « roue menante/ roue menée ». En variante, le réducteur peut comprendre plusieurs roues successivement disposées dans le chemin du couple transmis depuis le moteur électrique vers une ou plusieurs roues du véhicule aptes à venir en contact avec le sol. Exceptées les deux roues d’extrémité du réducteur, chacune de ces roues peut ainsi former une roue menée vis-à-vis de la roue qui la précède dans le chemin du couple et une roue menante vis-à-vis de la roue qui la suit dans ce chemin du couple.

Lorsque plusieurs roues sont présentes, chacune de ces roues peut être associée à un dispositif d’amortissement pendulaire. En variante, lorsque plusieurs roues sont présentes, seules certaines d’entre elles peuvent être associées à un dispositif d’amortissement pendulaire. Dans cette dernière variante, il peut y avoir une ou plusieurs roues non associées à un dispositif d’amortissement pendulaire qui sont interposées dans le chemin du couple entre deux roues associée chacune à un dispositif d’amortissement pendulaire, et l’une de ces deux roues peut former une roue menante au sens de la présente demande tandis que l’autre de ces deux roues peut former une roue menée au sens de la présente demande.

Autrement dit, la roue menante et la roue menée qui ont chacune un dispositif d’amortissement pendulaire associé ne sont pas nécessairement des roues consécutives dans le chemin du couple transmis par le réducteur.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un réducteur pour groupe motopropulseur de véhicule électrique ou hybride, comprenant :

- au moins une roue mobile en rotation autour d’un axe et apte à transmettre le couple généré par un moteur électrique, cette roue comprenant notamment une pluralité de dents s’étendant chacune axialement le long de tout ou partie de la roue, par exemple en oblique par rapport à l’axe de rotation, et

- un dispositif d’amortissement pendulaire associé à cette roue, ayant : un support solidaire en rotation de la roue, et étant accordé au nombre de dents de cette roue.

La valeur d’ordre à laquelle est accordé le dispositif d’amortissement pendulaire peut être égale au nombre de dents de la roue à laquelle il est associé ou ne pas être égale à ce nombre de dents mais être comprise entre 0,9 fois et 1,1 fois ce nombre de dents.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble de propulsion pour véhicule électrique ou hybride, comprenant :

- un moteur électrique générant un couple pour déplacer le véhicule, et

- le réducteur tel que défini ci-dessus.

Un tel ensemble peut encore comprendre au moins une roue de véhicule apte à venir en contact avec le sol, à laquelle est couplé le réducteur. Le réducteur peut être soit directement couplé à la roue, soit être monté sur un différentiel de train avant ou sur un différentiel de train arrière de véhicule. Le cas échéant, plusieurs ensembles de propulsion similaires peuvent être embarqués sur le véhicule.

Le moteur électrique peut présenter une puissance électrique nominale supérieure ou égale à 5 kW, à 15 kW, à 25 kW, à 50 kW, à lOOkW ou à 300 kW.

Le moteur électrique peut être un moteur synchrone ou un moteur asynchrone.

Le véhicule peut être un véhicule électrique ou un véhicule hybride.

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d’un exemple non limitatif de mise en œuvre de celle-ci et à l’examen du dessin annexé sur lequel :

- la figure 1 représente de façon schématique et partielle un réducteur selon un exemple de mise en œuvre de l’invention,

- la figure 2 représente de façon plus concrète un réducteur selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, ce réducteur étant intégré dans un ensemble de propulsion,

- la figure 3 est une vue schématique et de dessus d’une roue de réducteur selon un exemple de mise en œuvre de l’invention montrant l’agencement du dispositif d’ amortis se ment pendulaire, la figure 4 étant une vue en coupe selon IV-IV de la vue de la figure 3, et

- la figure 5 et la figure 6 représentent d’autres exemples de dispositifs d’amortissement pendulaires qui peuvent s’appliquer dans le cadre de la présente invention.

On a représenté sur la figure 1 une paire de roues 2 faisant partie d’un réducteur 3 d’un ensemble de propulsion 1 pour véhicule électrique ou hybride.

Ce réducteur 3 peut être soit directement couplé à une roue 100 du véhicule venant en contact du sol, soit être monté sur un différentiel 100 de train avant ou sur un différentiel 100 de train arrière de véhicule.

L’ensemble comprend, en plus du réducteur 3, un moteur électrique 101 pour la propulsion totale ou partielle du véhicule électrique ou hybride. Ce moteur électrique 101 est de façon connue un moteur synchrone ou un moteur asynchrone. Il s’agit par exemple d’un moteur électrique présentant une puissance électrique nominale supérieure ou égale à 5 kW, à 15 kW, à 25 kW, à 50 kW, à lOOkW ou à 300 kW.

Comme on peut le voir sur la figure 1, chaque roue 2 de la paire considérée engrène directement avec l’autre roue 2 de cette paire pour transmettre le couple généré par le moteur électrique au moyen de dents 4. L’une de ces roues 2 est par exemple montée sur l’arbre de sortie du moteur électrique 101. Chaque roue 2 présente ici, comme on peut mieux le voir sur les figures 3 et 4, des dents 4 qui s’étendent chacune de manière hélicoïdale d’une extrémité axiale à l’autre de la roue 2. Chaque dent 4 ménage ainsi un angle a avec l’axe de rotation (X) de la roue.

La roue 2 en amont dans le chemin du couple transmis forme une roue menante tandis que la roue 2 en aval dans le chemin du couple transmis forme une roue menée.

La roue menante présente par exemple un rayon inférieur à celui de la roue menée. La roue menante présente par exemple un premier nombre de dents Zi compris entre 20 et 30, tandis que la roue menée présente alors un deuxième nombre de dents Z2 compris entre 70 et 90.

Comme on peut le voir sur la figure 1, chaque roue 2 peut être associée à un dispositif d’amortissement pendulaire 5. Bien que dans l’exemple décrit les deux roues 2 auxquelles sont associés des dispositifs d’amortissement pendulaire 5 soient des roues consécutives dans le chemin du couple transmis par le réducteur 3, l’invention n’y est pas limitée mais elle couvre aussi le cas où une ou plusieurs roues 2 sans dispositif d’amortissement pendulaire associé sont interposées dans le chemin du couple entre deux roues 2 étant chacune associée à un dispositif d’amortissement pendulaire 5.

Chaque dispositif d’amortissement pendulaire 5 comprend de façon connue un support 6 et, dans l’exemple considéré, une pluralité de corps pendulaires 7 mobiles par rapport à ce support 6. Chaque support 6 est par exemple associé à au moins deux corps pendulaires 7.

Le support 6 peut être formé par la roue 2 elle-même :

- pour l’une au moins des roues 2 de la paire « roue menante / roue menée », ou

- pour chacune de ces roues 2, ou

- pour aucune de ces roues 2.

Lorsque le support 6 n’est pas formé par une roue 2, il peut être formé par un flasque rapporté di rectement ou non sur cette roue, étant solidaire en rotation ou en totalité de cette roue 2. Le flasque est par exemple riveté, soudé ou vissé sur la roue 2.

Dans l’exemple de la figure 2, tous les supports 6 sont formés parles roues 2 elles-mêmes.

Dans l’exemple de la figure 2, chaque corps pendulaire 7 roule dans une cavité 8 ménagée dans la roue 2. Chaque corps pendulaire 7 présente ici une forme cylindrique. Cette cavité 8 débouche axiale- ment de chaque côté de la roue 2 pour certaines roues 2, tandis qu’elle débouche axialement d’un côté seulement de la roue 2 pour d’autres roues 2 du réducteur 3.

Afin d’éviter la perte des corps pendulaires 7, chaque extrémité axiale d’une cavité 8 est dans l’exemple considéré fermée par une plaque 10, qui peut être commune à tous les corps pendulaires 7 du dispositif d’amortissement pendulaire 5, et qui est ici rapportée sur la roue 2 au niveau de l’extrémité axiale de celle-ci.

La paroi de chaque cavité 8 forme ici une piste de roulement pour le corps pendulaire 7 correspon dant, et cette piste a une forme choisie pour le corps pendulaire en question soit accordé à une valeur d’ordre correspondant au nombre de dents 4 de la roue 2 à laquelle ce corps pendulaire 7 est associé. Cette valeur d’ordre est par exemple égale au nombre de dents 4 de cette roue 2.

Au sein d’une paire « roue menante / roue menée », le rapport entre la valeur d’ordre à laquelle sont accordés les corps pendulaires 7 du dispositif d’amortissement pendulaire 5 associé à la roue menante et la valeur d’ordre à laquelle sont accordés les corps pendulaires 7 du dispositif d’amortissement pendu laire 5 associé à la roue menée peut être égal au rapport entre le nombre de dents 4 de la roue menante et le nombre de dents 4 de la roue menée, ou ce rapport entre valeurs d’ordre peut être compris entre 0,9 fois et 1,1 fois le rapport entre nombres de dents.

On constate encore dans l’exemple de la figure 2, ainsi que sur les figures 3 et 4, que les cavités 8 sont ménagées de manière à ce que le déplacement par rapport au support 6 du corps pendulaire 7 reçu dans cette cavité 8 se fasse exclusivement dans une direction non perpendiculaire à l’axe de rotation (X) de la roue 2. Dans l’exemple de la figure 2 et sur les figures 3 et 4, cette direction définit avec l’axe de rotation (X) de la roue 2 un angle dont la valeur en degrés est égale à

90 — a

Plus précisément dans l’exemple considéré, en considérant une paire « roue menante / roue menée », les dispositifs d’amortissement pendulaires 5 associés à ces roues 2 peuvent être choisis de manière à ce que le ratio suivant soit dans la plage de valeurs mentionnée ci- dessous où l’indice « 1 » correspond à la roue menante et l’indice « 2 » correspond à la roue menée :

R gi x ¾ X m 1 X r 2

0,9 < < 1,1 R g2 X ¾ X rn 2 x r où Rgi, si, mi et ri, désignent respectivement pour un dispositif d’amortissement pendulaire associé à la roue d’indice « i » :

- la distance entre le centre de gravité du corps pendulaire unique modélisant tous les corps pendulaires 7 et l’axe de rotation de la roue 2 formant le support 6 du dispositif d’amortissement pendulaire lorsque ce corps pendulaire unique est dans la position de repos,

- la plus grande distance que peut parcourir le long de la piste de roulement dans la cavité 8 le corps pendulaire unique modélisant tous les corps pendulaires 7 depuis sa position de repos,

- le poids de ce corps pendulaire unique modélisant tous les corps pendulaires 7, et

- le rayon de la roue 2 formant le support 6 associé à ce corps pendulaire 7.

Lorsque le ratio ci-dessus est égal à 1, on s’assure que la capacité d’absorption du sirènement fourni pour chaque dispositif d’amortissement pendulaire 5 de la paire « roue menante / roue menée » est le même au sein de cette paire.

L’équation précédente se déduit des équations ci-dessous qui expriment respectivement :

- la capacité d’absorption par le corps pendulaire unique modélisant l’ensemble des corps pendulaire d’un dispositif d’amortissement pendulaire,

- la relation entre les valeurs d’ordre et les vitesses de rotation,

- la force exercée par chaque roue 2 de la paire « roue menante / roue menée » sur l’autre roue de cette paire du fait de la présence des dispositifs d’amortissement pendulaires 5 associés, lorsque ces roues 2 sont disposées consécutivement dans le chemin du couple

- la relation précitée entre les valeurs d’ordre et les nombres de dents des deux roues considérées, et

- la relation entre vitesses angulaires de rotation et nombre de dents des deux roues considérées : où ru désigne la valeur d’ordre à laquelle est accordé ce corps pendulaire 7 et Wί désigne la vitesse angu laire de rotation de la roue 2 formant le support 6 pour ce corps pendulaire 7, n i _ 2 n2 i n n2 ^2 %2 _ Wi Zi W 2

Dans l’exemple des figures 2 à 4, la valeur d’ordre n, à laquelle est accordé un corps pendulaire 7 associé à une roue d’indice i, correspondant à l’ordre d’accord effectif de ce corps pendulaire 7, peut être obtenue à l’aide des équations suivantes suivantes qui donnent respectivement :

- la formule permettant de calculer l’ordre géométrique du corps pendulaire 7, dans ces exemples, et

- la formule reliant ordre géométrique et ordre d’accord effectif : où Mi, Di, di, Ii, désignent respectivement pour un corps pendulaire 7 d’un dispositif d’amortissement pendulaire associé à la roue d’indice « i » :

- le poids (exprimé en kg) de ce corps pendulaire 7,

- le rayon de la cavité 8 dans roule le corps pendulaire 7,

- un rayon du corps pendulaire, et

- le moment d’inertie du corps pendulaire 7 autour de son axe de symétrie où Ro désigne la distance entre le centre de gravité d’un corps pendulaire 7 du dispositif d’amortisse ment pendulaire 5 et l’axe de rotation de la roue 2 formant le support 6 de ce dispositif d’amortissement pendulaire lorsque ce corps pendulaire est dans la position de repos, - ai désigne un coefficient de rotation linéaire exprimant le degré de rotation du corps pendulaire 7 au tour de son axe.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.

Les dispositifs d’amortissement pendulaires 5 peuvent en particulier être autres que des corps pendulaires 7 roulant dans des cavités 8. Ainsi des corps pendulaires 7 guidés par un ou plusieurs organes de roulement roulant eux même dans une cavité selon les exemples des figures 5 ou 6 peuvent en variante être utilisés.