L'invention concerne un support de traverse de planche de bord se positionnant de manière préférentielle à l'une des extrémités de ladite traverse de planche de bord, et dont la conception permet de réaliser une pièce légère et rigide.

L'architecture classique d'une planche de bord d'un véhicule automobile comporte une traverse sur laquelle sont fixés la colonne de direction, la planche de bord et d'autres équipements. La traverse de planche de bord s'étend généralement d'un côté du véhicule à l'autre, sensiblement entre les deux pieds avant du véhicule. Elle est fixée à la structure du véhicule par des supports de traverse de planche de bord, encore appelés étriers latéraux. La traverse de planche de bord est généralement constituée d'un tube métallique sur lequel sont placés différents moyens de fixation d'équipements tels qu'un sac gonflable de sécurité, une colonne de direction, un système de climatisation... La traverse de planche de bord est fixée à ses deux extrémités par l'intermédiaire des supports de traverse au pied avant, à la doublure d'aile avant ou au tablier du véhicule. Ces supports doivent être suffisamment rigides et solides pour maintenir la traverse de planche de bord équipée de la planche de bord et des autres équipements se fixant dessus, pour limiter les vibrations de ladite traverse, notamment les vibrations selon une rotation sensiblement autour de l'axe transversal du véhicule, et pour faire transiter les efforts entre la traverse et la structure du véhicule en cas de choc. Un support selon l'état de la technique est représenté dans les figures 1, 2 et 3. Ledit support (a) peut être réalisé par une tôle pliée, formant une pièce de section en U, de manière à créer deux flasques parallèles (b, c) reliées entre elles par une platine (d) perpendiculaire aux deux flasques (b, c). L'extrémité de la traverse (e) de planche de bord est fixée par soudage sur la surface de l'un des deux flasques, que l'on appellera flasque (b) côté traverse, ladite surface étant celle orientée du côté opposé à le deuxième flasque (c). La traverse (e) de planche de bord formée d'un tube est fixée de manière à ce que l'axe à l'extrémité du tube formant ladite traverse (e) de planche de bord fixé au support (a), soit sensiblement perpendiculaire à la surface du flasque (b) coté traverse sur laquelle ladite traverse (e) de planche de bord est fixée. Afin de renforcer cette liaison entre la traverse (e) de planche de bord et le support (a), un renfort d'équerrage (f), réalisé à l'aide d'une tôle pliée formant une équerre triangulaire et constituée de deux parois triangulaires sensiblement parallèles et sensiblement en forme de triangle rectangle, et d'une troisième paroi sensiblement rectangulaire reliant les deux parois triangulaires entre les deux hypoténuses de chacune des deux parois triangulaires. L'un des bords de chaque équerre opposée à chacune des hypoténuses est fixé sur le flasque (b) côté traverse, l'autre bord opposé à l'hypoténuse est fixé à la traverse (e) de planche de bord. Un profilé de tôle (g) est positionné entre les deux flasques, perpendiculairement aux deux flasques (b, c), de manière à augmenter la rigidité du support (a). Le support (a) de la traverse (e) de planche de bord est fixée sur le véhicule par la platine (d) disposée entre les deux flasques (b, c), ladite platine (d) étant positionnée dans un plan contenant les axes Y et Z du véhicules, l'axe Y étant l'axe transversal du véhicule et l'axe Z l'axe vertical dans le référentiel du véhicule. Les flasques (b, c) sont suivant un plan parallèle aux axes X et Z, l'axe X étant l'axe longitudinal du véhicule. Le flasque (b) côté traverse permet un maintien de la traverse (e) de planche de bord suivant l'axe X et l'axe Z. Le renfort d'équerrage (f) vient renforcer la liaison entre la traverse (e) de planche de bord et le flasque (b) côté traverse pour les efforts suivant l'axe X. Le profilé de tôle (g) positionné entre les deux flasques (b, c) renforce la rigidité du support (a) de traverse (e) de planche de bord suivant l'axe Y en renforçant la rigidité des flasques (b, c). Un tel support apparaît dans la figure 1 du brevet FR2979886.

Si cette conception du support de planche de bord donne de bons résultats en termes de rigidité, elle nécessite cependant l'utilisation de beaucoup de matière, alourdissant le support. De plus, si la rigidité du support de planche de bord est suffisante lorsque la traverse est soutenue dans sa zone milieu par une liaison verticale avec le plancher du véhicule, appelée jambe de force, la suppression de cette jambe de force nécessite de renforcer ledit support de planche de bord, notamment afin de minimiser les vibrations de la traverse de planche de bord. Ce renforcement générera de la masse en plus qui alourdira encore le véhicule.

L'objectif de l'invention est de proposer une nouvelle conception d'un support de traverse de planche allégé tout en étant rigide dans les axes X, Y et Z du véhicule tel que définis précédemment, lorsque ledit support et ladite traverse sont installés sur le véhicule, et tout en diminuant les vibrations de ladite traverse, notamment les vibrations liées à la rotation de la traverse dans un axe sensiblement parallèle à l'axe Y. Un autre objectif est de simplifier la réalisation du support de traverse.

Ce but est atteint selon l'invention grâce à un support destiné à fixer une traverse, notamment une traverse de planche de bord, à la structure d'un véhicule, comportant une semelle destinée à fixer ledit support à ladite structure du véhicule, caractérisé en ce que ledit support comporte au moins deux parois sensiblement planes, une première et une deuxième parois, reliées chacune à la semelle par un de leur bord respectif, et ayant chacune au moins un bord destiné à être fixé à la traverse, les deux parois s'étendant toutes les deux du même côté de la semelle, et en ce que la première et la deuxième paroi sont reliées entre elles par au moins un bord de l'une desdites parois, ledit bord étant adjacent au bord lié à la semelle. Cette conception du support permet avantageusement de simplifier ledit support et de minimiser la quantité de matière utilisée, donc sa masse. La première et la deuxième paroi comportant chacune au moins des parties non-parallèles entre-elles et étant reliées entre elles, lesdites parois vont pouvoir maintenir chacune la traverse dans des directions privilégiées pour assurer le maintien de ladite traverse. Le fait que le bord de l'une desdites parois soit lié à l'autre paroi permet avantageusement d'augmenter la rigidité du support. Le support est plus léger tout en restant rigide.

La première et la deuxième paroi s'étendent du même côté de la semelle afin que les deux parois puissent être fixées à la traverse. La première paroi et la deuxième paroi peuvent être reliées entre elles par une liaison entre l'un des bords de l'une des parois avec la surface de l'autre paroi, ou par une liaison entre le bord d'une des parois et le bord de l'autre paroi. La liaison peut être une liaison par soudage ou collage, ou tout autre mode de fixation connu. La première paroi et la deuxième paroi peuvent être aussi réalisées par une seule pièce pliée, la liaison entre les deux parois étant réalisée par la continuité de matière entre les deux parois au niveau de la zone de pliage.

La semelle comporte des moyens permettant sa fixation à la structure du véhicule ou sur un élément se fixant à la structure du véhicule. Lesdits moyens de fixation peuvent être par exemple des trous permettant l'utilisation de systèmes vis-écrou pour réaliser ladite fixation, ou tout autre moyen connu de l'homme du métier. De préférence, on choisira un positionnement tel que la première paroi et la deuxième paroi soient perpendiculaire entre elles. Ainsi, les deux parois coopèrent de manière plus efficace et la rigidité dudit support est avantageusement améliorée, l'une des parois venant renforcer l'autre paroi dans la direction perpendiculaire à ladite autre paroi.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le support comporte au moins une troisième paroi en regard de la première paroi, ladite troisième paroi étant reliée au moins à la deuxième paroi, et ladite troisième paroi étant destinée à être fixée par l'un de ses bords à la traverse.

La troisième paroi s'étend du même côté de la semelle que la première et la deuxième paroi afin de pouvoir être fixée par l'un de ses bords à la traverse.

Lors de certains mouvements de la traverse, des efforts sont transmis à la troisième paroi. Ladite troisième paroi étant fixée à la deuxième paroi, elle-même reliée à la première paroi, le support ainsi formé par la semelle et les trois parois qui sont reliées entre elles deux à deux, va avantageusement avoir une rigidité améliorée. Le maintien de la traverse par rapport à la caisse du véhicule sera amélioré. En variante, ladite troisième paroi peut être liée par un de ses bords à la semelle de manière à augmenter encore la rigidité du support de traverse.

De préférence, la troisième paroi comporte au moins une partie plane disposée de préférence de manière à ce que le prolongement de ladite partie plane du côté du bord de ladite troisième paroi destiné à être fixé à la traverse s'étende dans un plan qui croise en formant un angle aigu le plan dans lequel s'étend la première paroi. Ladite troisième paroi peut comporter une autre partie plane disposée de manière à être perpendiculaire à la deuxième paroi, afin de rigidifier d'avantage le lien entre les parois.

La deuxième paroi et la troisième paroi peuvent être reliées entre elles par une liaison entre l'un des bords de l'une des parois avec la surface de l'autre paroi, ou par une liaison entre le bord d'une des parois et le bord de l'autre paroi. Dans un mode préféré de l'invention, le support comporte au moins une quatrième paroi placée en regard de la deuxième paroi, reliée par un de ses bords à la semelle et reliée au moins à la première et à la troisième paroi. La quatrième paroi s'étend du même côté de la semelle que les première, deuxième et troisième parois. La liaison entre la quatrième paroi et au moins la première et la troisième paroi peut être réalisée entre le bord de l'une des parois et la surface d'une autre paroi, ou entre les bords de deux parois. La liaison peut être par soudure, emboîtement, pliage d'une même pièce, ou tout autre moyen connu de l'homme du métier. La quatrième paroi est reliée à la première et à la troisième paroi de manière à former une « boîte » ouverte, dont le fond est réalisé par au moins une partie de la semelle et comportant au moins quatre bords formés au moins par la première, deuxième, troisième et quatrième paroi. Avantageusement, la rigidité du support ainsi formé est particulièrement élevée alors que ledit support est léger car fabriqué avec peu de matière. En effet, la coopération des parois entre elles permet d'obtenir une grande rigidité du support tout en diminuant la quantité de matière utilisée, et donc la masse dudit support. De préférence, la quatrième paroi est plane et est disposée perpendiculairement à la première paroi.

De préférence, la deuxième paroi est disposée de manière à ce qu'elle s'étende latéralement par rapport à la semelle, en direction opposée à la quatrième paroi, tout en étant du même côté que la première, troisième et quatrième paroi par rapport à la semelle.

Dans un autre mode préféré de réalisation de l'invention, la quatrième paroi comporte une zone de préhension apte à recevoir un moyen de préhension afin de permettre la manutention de l'ensemble traverse-support, lorsque le support est fixé sur ladite traverse, par un appareil de manutention comportant ledit moyen de préhension, tel qu'une ouverture de forme rectangulaire dans ladite quatrième paroi.

Cette conception utilise des composants déjà présents sur le support pour réaliser la zone de préhension apte à recevoir le moyen de préhension. La conception du support est simplifiée et un minimum de matière est utilisé pour réaliser cette zone, minimisant l'augmentation de la masse liée à la mise en place de ladite zone de préhension. La zone de préhension peut être située sur une extension de ladite quatrième paroi, extension en forme de languette, comprenant par exemple l'ouverture de forme rectangulaire destinée à recevoir le moyen de préhension.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la troisième paroi comporte au moins une partie plane et une languette de renfort plane, la languette de renfort étant disposée suivant un plan non-parallèle à ladite partie plane, la troisième paroi étant lié au moins par un de ses bords à la quatrième paroi, sur la face de ladite quatrième paroi orientée du côté de la deuxième paroi, ledit bord étant composé au moins en partie par un des bords de la partie plane et un des bords de la languette de renfort, de manière à rigidifier ladite quatrième paroi. De préférence la languette de renfort est positionnée perpendiculairement à la quatrième paroi. La liaison entre le bord de la troisième paroi et la quatrième paroi peut être réalisée par tout moyen connu par l'homme du métier, comme par exemple par soudage, rivetage ou par collage. Cette disposition permet avantageusement de renforcer la rigidité de la quatrième paroi. En particulier, cette configuration évite à ladite quatrième paroi de se déformer lors de la manutention de l'ensemble support de traverse et traverse, lorsque ledit support de traverse est fixé à la traverse, par l'appareil de manutention comportant des moyens de préhension coopérant avec la zone de préhension du support de traverse. Dans un mode de réalisation de l'invention, la quatrième paroi comporte sur au moins une partie d'un de ses bords non reliés à la semelle et non reliés à l'une des autres parois, au moins une extension formant un bord tombé de manière à rigidifier ladite quatrième paroi, en particulier au niveau de la zone de préhension. Ces bords tombés de la quatrième paroi permettent de renforcer avantageusement la rigidité de ladite quatrième paroi, en particulier au niveau de la zone de préhension lorsque lesdits bords tombés sont positionnés au niveau de ladite zone de préhension. Cette configuration évite les déformations de la quatrième paroi lors de la manutention de l'ensemble traverse et support de traverse, lorsque ledit support de traverse est fixé à ladite traverse, par un appareil de manutention comportant un moyen de préhension coopérant avec la zone de préhension situé dans ladite quatrième paroi.

Dans un mode de réalisation de l'invention, au moins une partie de la semelle et au moins l'une des parois sont réalisées par pliage d'une unique tôle. Cette conception a l'avantage d'être particulièrement simple à réaliser, minimise le nombre de pièces utilisées pour faire le support donc peu coûteuse, tout en garantissant une très bonne rigidité. De préférence, la semelle, la première, la deuxième et la quatrième paroi sont réalisées à partir d'une seule tôle par pliage, les dites parois étant reliées entre elles par un ou plusieurs moyens de fixation, comme par exemple par collage, soudage, rivetage ou emboîtement ou tout autre moyen connu de l'homme du métier, et la troisième paroi est une pièce rapportée et fixée à la deuxième et quatrième paroi. Les liaisons entre les parois peuvent être réalisées par soudage d'un bord d'une des parois sur la paroi ou le bord de la paroi adjacente, par rivetage, collage, emboîtement ou tout autre moyen de fixation connu par l'homme du métier. La réalisation de la troisième paroi par une pièce rapportée permet d'étendre la semelle au-delà de la troisième paroi, et d'obtenir une surface de semelle plus grande permettant un meilleur maintien sur un élément de la structure du véhicule. De préférence, la semelle comporte au moins une partie plane sur laquelle est reliée au moins une partie de la première et/ou de la deuxième paroi. Le fait d'avoir une semelle plane permet une mise en forme plus facile du support par pliage.

L'invention porte aussi sur une structure de planche de bord comportant une traverse et au moins un support suivant l'invention décrite précédemment.

Dans un mode de réalisation de l'invention, la structure de planche de bord comporte au moins un support tel que décrit précédemment et une traverse de planche de bord, ledit support étant fixé à l'une des extrémités de ladite traverse, et ladite extrémité sur laquelle est fixé ledit support est sous la forme d'un cylindre, dont l'axe sera nommé axe d'extrémité, la première paroi du support s'étendant dans un plan sensiblement parallèle audit axe d'extrémité et la deuxième paroi s'étendant dans un plan formant un angle aigu avec ledit axe d'extrémité de manière à ce que le bord de la deuxième paroi fixé à la traverse soit plus proche du milieu de la traverse que le bord de ladite deuxième paroi liée à la semelle, ledit milieu de la traverse étant la zone de la traverse à équidistance entre les deux extrémités de ladite traverse. Cette configuration permet une transmission des efforts particulièrement efficace vers la semelle, en particulier dans le cas où la structure de planche de bord est disposée dans le véhicule de manière à ce que la première paroi soit parallèle au plan horizontal du véhicule, le plan horizontal du véhicule étant le plan parallèle à l'axe longitudinal et transversal du véhicule. En cas de choc avant, les efforts transitant par le support sont essentiellement parallèles à l'axe longitudinal du véhicule. La première paroi, renforcée contre le flambage, par sa liaison avec la deuxième paroi et éventuellement sa liaison avec la quatrième paroi, est très résistante vis-à-vis des efforts longitudinaux. Par contre, en cas de choc latéral, les efforts transitant par le renfort et issus de la traverse seront essentiellement dirigés parallèlement à l'axe transversal du véhicule. La première paroi va résister efficacement face à ces efforts latéraux, renforcée par le lien avec la deuxième paroi et éventuellement sa liaison avec la quatrième paroi. Elle transmet lesdits efforts à la structure du véhicule en minimisant les déformations. La position de la deuxième paroi formant un angle inférieur à 90° par rapport à l'axe d'extrémité formé par l'extrémité de la traverse et reliée au moins à la première paroi, permet aussi un transfert des efforts latéraux efficace vers la semelle et la structure du véhicule, l'axe d'extrémité étant sensiblement parallèle à l'axe transversal du véhicule. Lorsque le support est suivant un mode de réalisation dans lequel ledit support comporte une troisième paroi, ladite troisième paroi apporte un maintien plus rigide de la traverse vis-à-vis des mouvements de traverses générant des mouvements de rotation de ladite traverse suivant sensiblement l'axe d'extrémité de la traverse.

L'invention porte aussi sur un véhicule comportant une traverse fixée à la structure du véhicule par au moins un support tel que décrit précédemment. En particulier, la traverse pourra être une traverse de planche de bord. Dans un mode de réalisation particulier du véhicule suivant l'invention, le support est fixé à une traverse de planche de bord et à la structure du véhicule, tel que la première paroi est sensiblement parallèle au plan horizontal dans le référentiel du véhicule, ledit plan horizontal étant défini par l'axe longitudinal X dudit véhicule et l'axe transversal Y dudit véhicule, et la quatrième paroi du support est disposée sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe Y.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la traverse de planche de bord est maintenue à la structure du véhicule au moins par un support de traverse tel que décrit précédemment, ainsi que par un bras de soutien de traverse fixé d'une part à la traverse et d'autre part en haut de tablier avant. Le haut du tablier avant peut être un élément de la structure du véhicule disposé en bas de pare-brise.

Le support est réalisé de manière préférentielle en tôle métallique, comme par exemple en acier, en aluminium ou alliage d'aluminium. Il peut être aussi réalisé en matériau plastique ou composite. Dans le cas de matière composite ou plastique, la pièce peut être réalisée par moulage, en une pièce ou plusieurs pièces. Elle peut comporter des inserts métalliques pour permettre sa fixation par soudage sur la traverse lorsque ledit support est en matériau plastique ou composite, et/ou permettre de renforcer sa rigidité.

Grâce à un support de traverse plus rigide, la jambe de force reliant ladite traverse de planche de bord au plancher du véhicule ou à la partie basse du tablier avant, classiquement utilisée pour soutenir la traverse de planche de bord, peut être supprimée sans dégrader les prestations en vibration. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

Les figures 1, 2 et 3 représentent différentes vues d'un support de traverse suivant l'art antérieur. La fig. 3 est une vue d'un tel support sur lequel est fixé une traverse de planche de bord.

La fig. 4 représente un support de traverse suivant l'invention, comportant une semelle, quatre parois, et dont l'une des parois comporte une languette avec une zone de préhension.

La fig. 5 est une vue suivant un angle différent du support suivant la figure 4.

- La fig. 6 représente le support de traverse sur lequel est fixée une traverse de planche de bord.

La fig. 7 représente le support de traverse avec une variante de la forme d'un des bords de la première paroi dudit support, suivant la vue de la fig. 6.

La fig. 8 représente le support de traverse suivant la même vue que la fig. 5, avec une indication de position de cordons de soudures pour la fixation des parois les unes aux autres ainsi que pour la fixation de la traverse sur ledit support.

La fig. 9 est une vue montrant une traverse de planche de bord sur laquelle est fixé un support et un bras de soutien destiné à être fixé à élément de la structure du véhicule disposé en bas de pare-brise. Comme illustré en fig. 4 et 5, le support 1 comporte une semelle 10 sur laquelle sont reliées une première paroi 11 et une deuxième paroi 12. Lesdites parois 11 et 12 sont reliées entre elles. Dans les fig.4 et 5, un des bords de la deuxième paroi est reliée à la surface de la première paroi, par exemple par soudage ou par collage, ou par tout autre moyen de fixation d'une paroi sur une autre paroi connu par l'homme du métier. En variante, les deux parois 11 et 12 peuvent être reliées entre elles par leur bord respectif. Les deux parois 11 et 12 peuvent aussi être réalisées à partir d'un pliage de tôle, la liaison entre lesdites parois 11 et 12 étant alors réalisée par une continuité de matière au niveau de la zone pliée. Il en est de même pour la liaison entre les parois 11 et 12 et la semelle 10. Au moins une partie des bords des parois 11 et 12, qui sont opposés aux bords desdites parois 11 et 12 reliés à la semelle, sont destinés à être fixés à la traverse de planche de bord 2 non représenté dans les fig. 4 et 5. En particulier, la forme du bord de la deuxième paroi 12 destiné à être fixé sur la traverse suit au moins en partie la forme de ladite traverse 2 de manière à permettre une fixation dudit bord sur la surface de ladite traverse 2. De manière à renforcer la rigidité du renfort 1, la deuxième paroi 12 est positionnée suivant un plan sensiblement perpendiculaire au plan défini par la première paroi 11. Le support 1 comporte en outre une troisième paroi 13 disposée en regard de la première paroi 11. Au moins l'un des bords de ladite troisième paroi 13 est relié à la deuxième paroi 12 et un autre des bords de ladite troisième paroi 13 est destinée à être fixé à la traverse 2. Cette troisième paroi 13 vient renforcer la liaison entre la traverse 2 et le support 1, améliorer la rigidité de la deuxième paroi 12 et la rigidité du support 1. En fig.4, la troisième paroi 13 n'est pas reliée à la semelle 10. Pour renforcer d'avantage la rigidité du support 1, un des bords de ladite troisième paroi 13 peut être relié à ladite semelle 10.

Comme montré dans les figures 4 et 5, dans ce mode de réalisation préférentiel, le support 1 comporte aussi une quatrième paroi 14 faisant face à la troisième paroi 13. La quatrième paroi 14 est reliée par un de ses bords à la semelle 10. La première paroi 11 et la troisième paroi 13 sont reliées à ladite quatrième paroi 14. Cette liaison peut être réalisée par le bord d'une des parois 13 ou 14 en contact avec la surface de l'autre paroi, ou bord à bord. La liaison peut être faite par tout moyen connu par l'homme du métier pour maintenir une paroi à une autre, comme par exemple par soudage, collage, ou par pliage d'une plaque ou encore par emboîtement. La troisième paroi 13 est formée d'au moins une partie plane 131. On préférera, pour optimiser la rigidité du support 1, une configuration du support 1 dans laquelle la partie plane 131 est perpendiculaire à la quatrième paroi 14, s'étendant au moins de la deuxième paroi 12 à la quatrième paroi 14. La troisième paroi 13 peut comporter aussi une deuxième partie plane s'étendant de la deuxième paroi 12 à la quatrième paroi 14, la partie plane étant perpendiculaire à ladite deuxième paroi 12 ainsi qu'à ladite quatrième paroi 14.

La troisième paroi 13 comporte aussi une languette de renfort 132 de préférence plane, comportant un bord relié à la quatrième paroi 14. Le bord de la troisième paroi 13 relié à la surface de la quatrième paroi 14 forme une ligne brisée, dont au moins un premier segment est formé par un des bords de la partie plane 131 et au moins un deuxième segment est formé par l'un des bords de la languette de renfort 132. La languette de renfort 132 est disposée de manière à former un angle avec la partie plane 131 de ladite paroi 13. Cette languette de renfort 132 rigidifie la quatrième paroi 14. Dans le mode de réalisation représenté en figures 4 et 5, la semelle 10 est sensiblement plane, et la languette de renfort 132 est sensiblement parallèle au plan défini par la semelle 10, et la deuxième partie plane de la troisième paroi 13 est sensiblement perpendiculaire à ladite semelle 10.

La quatrième paroi 14 comporte en outre une languette de préhension 141 s'étendant à l'opposé de la semelle 10. Ladite languette de préhension 141 comprend une zone de préhension 142 sous la forme d'un trou de préhension. Cette zone de préhension 142 est destinée à permettre la manutention d'une structure composé d'au moins un support 1 de traverse de planche de bord fixé à une traverse de planche de bord 2, à l'aide d'un appareil de manutention, ledit appareil de manutention comportant un moyen de préhension coopérant avec la zone de préhension. De manière préférentielle, la languette de renfort 132 de la troisième paroi 13 est reliée par un de ses bords à la quatrième paroi 14 au niveau de ladite languette de préhension 141 de manière à rigidifier ladite languette de préhension 141. Sur les bords de ladite languette de préhension 141 sont disposés des bords tombés de renfort 143, pliés sensiblement à 90° par rapport à la surface de la languette de préhension 141, de manière à rigidifier ladite languette de préhension 141. Ces bords tombés de renfort 143 sont disposés de manière préférentielle au niveau de la zone de préhension 142 de manière à rigidifier la languette de préhension 141 au niveau de ladite zone de préhension 142. D'autres moyens permettant la coopération d'un moyen de préhension avec la zone de préhension 142 peuvent être prévus. Lors de la manipulation, la rigidité de la zone de préhension 142 est assurée dans différentes directions grâce aux bords tombés de renfort 143 et au lien avec la troisième paroi 13. Dans la fig. 4, la quatrième paroi 14 a une forme en T, la branche horizontale du T étant reliée à la semelle 10 et la branche verticale du T comportant la zone de préhension 142 à l'extrémité opposée à la branche horizontale.

La semelle 10 peut être de forme plate, comme montré dans les fig. 4 et 5, ou être de forme plus complexe, comme par exemple avoir des bords tombés sur son pourtour, et sur lesquels bords tombés les parois 11, 12,13 et 14 sont reliées, ou certaines de ces parois. Dans le mode préférentiel représenté dans les figures 4 et 5, la semelle 10, la première paroi 11, la deuxième paroi 12 et la quatrième paroi 14 sont réalisées par pliage d'une tôle métallique. La première paroi 11 et la deuxième paroi 12, ainsi que la première paroi 11 et la quatrième paroi 14 sont reliées entre elles par soudage d'un bord de l'une des parois sur la surface de l'autre paroi. La troisième paroi 13 est une pièce rajoutée dont un des bords est soudé à la deuxième paroi 12 et un autre bord à la quatrième paroi 14. La réalisation du support 1 de traverse de planche de bord est ainsi constituée uniquement de 2 pièces pliées et fixées entre elles.

La troisième paroi pourrait aussi être obtenue par pliage d'une partie de la plaque à partir de la laquelle sont formées la semelle 10, la première paroi 11, la deuxième paroi 12 et la quatrième paroi 14. Dans ce mode de réalisation, le support 1 serait alors réalisé d'une seule pièce pliée.

La semelle 10 comporte des moyens permettant la mise en place de moyens de fixation aptes à fixer ladite semelle 10 à la structure du véhicule. Dans le fig. 4, la semelle 10 comporte des trous permettant le passage de vis de fixation.

La fig. 6 montre un support 1 sur lequel est fixée une traverse de planche de bord 2. La fig. 6 ne montre que l'extrémité de la traverse 2. L'extrémité de la traverse 2 est de forme sensiblement cylindrique, dont l'axe du cylindre forme l'axe d'extrémité 3. La traverse 2 est fixée sur un bord de la première paroi 10, un bord de la deuxième paroi 12 et un bord de la troisième paroi 13. La première paroi 11 et la partie plane 131 de la troisième paroi 13 sont disposées sensiblement parallèles à l'axe d'extrémité 3. La quatrième paroi 14 est disposée sensiblement perpendiculairement à l'axe d'extrémité 3. La deuxième paroi 12 s'étend de manière oblique par rapport à la semelle 10 et est perpendiculaire à la première paroi 11. C'est-à-dire que ladite deuxième paroi 12 est disposée de manière à faire un angle avec l'axe d'extrémité 3, de manière à ce que le bord de la deuxième paroi 12 qui est fixé à la semelle 10 soit plus éloigné du milieu de la traverse 2 que le bord de ladite deuxième paroi 12 qui est lié à ladite traverse 2, ledit milieu de la traverse 2 étant la zone de la traverse 2 à équidistance entre les deux extrémités de ladite traverse 2, la deuxième paroi 12 étant aussi perpendiculaire à la première paroi 11. Le bord de l'extrémité de la traverse 2 comporte un bord tombé 21 orienté vers l'intérieur de ladite traverse 2. Ce bord tombé 21 permet de rigidifier l'extrémité de la traverse 2 contre des efforts tendant à déformer la section de ladite extrémité de la traverse 2. Ce bord tombé 21 peut être réalisé par déformation de l'extrémité de la traverse au moment de sa mise en forme, ou par ajout d'une pièce en forme de rondelle adaptée à la section de l'extrémité de la traverse 2, et qui est fixée au bord de l'extrémité de la traverse 2.

La fig. 7 montre une variante de la forme de la première paroi 11 dans laquelle le bord de ladite première paroi 11 fixé à la traverse 2 se prolonge en avant de l'extrémité de ladite traverse 2 par une excroissance 110 s'étendant devant ladite extrémité de la traverse 2. Cette excroissance 110 limite les déplacements de la traverse 2 suivant l'axe d'extrémité 3 dans la direction de la quatrième paroi 14. Lorsque la traverse 2 est fixée à la structure du véhicule, l'axe d'extrémité 3 est disposé transversalement par rapport au véhicule. En cas de choc latéral, l'excroissance 110 limite le déplacement de la traverse 2 sous l'effort dudit choc latéral. La fig. 8 montre un exemple de positionnement de cordon de soudure 4 entre les parois, ainsi que sur les bords de la première paroi 11, deuxième paroi 12 et troisième paroi 13 destinés à être fixés sur la traverse de planche de bord. Le support 1 est fixé à la traverse 2, formant une structure de planche de bord, de manière à ce qu'une fois ladite structure de planche de bord montée sur la structure du véhicule, le support de traverse 1 est disposé tel que la première paroi 11 est sensiblement parallèle au plan horizontal du véhicule, défini par un axe longitudinal X et transversal Y du véhicule, la semelle 10 est disposé suivant un plan vertical défini par l'axe Y et un axe vertical Z du véhicule, et la quatrième paroi 14 est parallèle à un autre plan vertical défini par l'axe X et l'axe Z du véhicule. La deuxième paroi 12 est suivant un plan parallèle à l'axe vertical Z du véhicule. La fig. 9 montre une structure de traverse de planche de bord comportant une traverse 2 de planche de bord fixée par au moins une de ses extrémités à un support 1, un bras de soutien 5 de la traverse 2 étant fixé d'une part à la traverse 2 et d'autre part étant destiné à être fixé en partie haut de tablier avant, comme par exemple sur un élément de structure du véhicule disposé le long du bas du pare-brise. Ce bras de soutien 5 est disposé sensiblement au niveau de la fixation sur la traverse 2 de la colonne de direction afin d'assurer un maintien efficace de ladite colonne de direction, notamment en cas de choc. En réalisant un support 1 de traverse 2 rigide, il devient possible de supprimer les renforts habituellement positionnés sensiblement verticaux entre la traverse 2 et un élément du plancher du véhicule. La fixation par le support 1 à chaque extrémité de la traverse 2 et la mise en place du bras de soutien 5 suffit à maintenir la traverse 2 rigidement.