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Patent Searching and Data


Title:
RELAXATION METHOD, AND MOVABLE CHAIR FOR CARRYING OUT SAID METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/207816
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a relaxation method for a person seated in a chair; said method involves positioning: - the seat base (14) of the reclined chair in such a way as to define an angle α of 20° to 50° together with the horizontal, the second edge (26) being higher than the first edge (20); - the backrest (16) of the raised chair in relation to the seat base (14) in such a way as to define an angle α2 of 20° to 50° together with the horizontal; - the legrest (22) of the reclined chair downwards in relation to the seat base (14) so as to define an angle α3 of 5° to 45° together with the horizontal; and subjecting the person to vibrations at frequencies of 5 to 300 Hz.

Inventors:
BEDAT DENIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/063592
Publication Date:
December 07, 2017
Filing Date:
June 03, 2017
Export Citation:
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Assignee:
OFF MATRIX HOLDINGS SA (CH)
International Classes:
A61G7/16; A61G15/02; A61G15/10; A61G5/10; A61H1/00; A61M21/00; A61M21/02
Domestic Patent References:
WO2015144185A12015-10-01
WO1995019755A11995-07-27
Foreign References:
EP2201922A12010-06-30
US20080030053A12008-02-07
Attorney, Agent or Firm:
FANTIN, Laurent (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de relaxation d'une personne positionnée sur un fauteuil qui comprend une assise (14), un dossier (16) relié à un premier bord (20) de l'assise (14) et un support de jambes (22) relié à un second bord (26) de l'assise (14), caractérisé en ce que le procédé consiste à disposer une personne sur le fauteuil positionné :

- l'assise (14) inclinée de sorte à former avec l'horizontale un angle al compris entre

20° et 50°, le second bord (26) étant plus haut que le premier bord (20),

le dossier (16) relevé par rapport à l'assise (14) de sorte à former avec l'horizontale un angle a2 compris entre 20° et 50°,

le support de jambes (22) incliné vers le bas par rapport à l'assise (14) de sorte à former avec l'horizontale un angle a3 compris entre 5 et 45°,

et à soumettre la personne à des vibrations avec des fréquences comprises entre 5 et 300 Hz.

2. Procédé de relaxation selon la revendication 1, caractérisé en ce que les vibrations sont émises par des transducteurs tactiles qui permettent de ressentir sous forme de vibration un son et simultanément de l'entendre.

3. Fauteuil pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications précédentes, ledit fauteuil comprenant une assise (14), un dossier (16) relié à un premier bord (20) de l'assise (14) et un support de jambes (22) relié à un second bord (26) de l'assise (14) et étant caractérisé en ce qu'il comprend un premier actionneur (44) intercalé entre l'assise (14) et le dossier (16), configuré pour faire pivoter le dossier (16) autour d'un premier axe de pivotement (A18) par rapport à l'assise (14), un deuxième actionneur (46) intercalé entre l'assise (14) et le support de jambes (22), configuré pour faire pivoter le support de jambes (22) autour d'un deuxième axe de pivotement (A24) par rapport à l'assise (14), un troisième actionneur (48) intercalé entre l'assise (14) et un châssis (12) configuré pour faire pivoter l'assise (14) autour d'un troisième axe de pivotement (A42) par rapport au châssis (12) et au moins un système d'émission de vibrations configuré pour émettre des vibrations avec des fréquences comprises entre 5 et 300 Hz.

4. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque système d'émission de vibrations est un transducteur tactile qui permet de ressentir sous forme de vibration un son et simultanément de l'entendre.

5. Fauteuil selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que l'assise (14), le dossier (16) et le support de jambes (22) comprennent chacun au moins un système d'émission de vibrations (50, 50', 50", 50"')

6. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'assise (14) comprend un système d'émission de vibrations (50) positionné de sorte à être placé approximativement sous un fessier d'un individu installé sur le fauteuil, en ce que le dossier (16) comprend un premier système d'émission de vibrations (50') positionné de sorte à être placé approximativement au niveau du bas du dos de l'individu installé sur le fauteuil et un deuxième système d'émission de vibrations (50") positionné de sorte à être placé approximativement entre les omoplates de l'individu installé sur le fauteuil et en ce que le support de jambes (22) comprend un système d'émission de vibrations (50"') positionné de sorte à être placé approximativement au niveau des mollets de l'individu installé sur le fauteuil.

7. Fauteuil selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un système de chauffage configuré pour chauffer au moins une zone en contact avec un individu installé sur le fauteuil.

8. Fauteuil selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (12) mobile.

9. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le châssis (12) comprend un socle (56), quatre bras (58) reliés au socle (56) et agencés de manière à ce que leurs extrémités libres soient disposées aux sommets d'un rectangle, et quatre roues (60), chacune reliée à l'extrémité libre d'un bras (58), les extrémités libres des bras (58) étant espacées pour permettre le passage du support de jambes (22).

10. Fauteuil selon l'une des revendications 3 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (12) qui comporte une partie inférieure (52) et une partie supérieure (54) reliée à l'assise (14) et mobile par rapport à la partie inférieure (52) selon la direction verticale.

11. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le châssis (12) comprend deux colonnes télescopiques (62, 62') espacées selon la direction longitudinale, intercalées entre la partie inférieure (52) et la partie supérieure (54).

12. Fauteuil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie supérieure

(54) comprend un cadre (104) qui présente au moins deux longerons (104.1, 104.2, 104.3) et des traverses (104.4, 104.5) et qui est dimensionné de manière à s'étendre sous l'assise (12), le dossier (16) et le support de jambes (22) lorsque le fauteuil (10) est dans des positions allongées.

13. Fauteuil selon la revendication 11, caractérisé en ce que la partie supérieure comprend un cadre (102) qui présente au moins deux longerons (102.1, 102.2, 102.3) et des traverses (102.4, 102.5) et qui est positionné de manière à s'étendre sous l'assise (12) et le dossier (16) et ne pas s'étendre sous le support de jambes (22) lorsque le fauteuil (10) est dans une première position assise ou dans des deuxième et troisième positions allongées horizontale et inclinée.

14. Fauteuil selon l'une des revendications 3 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une poignée (70) positionnée dans un plan qui forme un angle a4 de l'ordre de 45° avec le dossier (16).

15. Fauteuil selon l'une des revendications 3 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend une commande (76) avec une mémoire dans laquelle sont stockés trois états prédéfinis pour chaque actionneur (44, 46, 48) pour configurer le fauteuil dans quatre positions préprogrammées, ladite commande (76) comprenant quatre touches (78, 80, 82, 84) chacune correspondant à une position préprogrammée.

Description:
PROCEDE DE RELAXATION ET FAUTEUIL AMBULATOIRE PERMETTANT LA MISE EN ŒUVRE

DUDIT PROCEDE

La présente demande se rapporte à un procédé de relaxation ainsi qu'à un fauteuil ambulatoire permettant la mise en œuvre dudit procédé.

Dans le cadre de la chirurgie ambulatoire, le patient ne reste généralement qu'une seule journée hospitalisé, voire quelques heures. Selon un parcours type, il est accueilli puis acheminé vers une chambre. Si le patient est valide, il réalise ce trajet en marchant. Dans le cas contraire, un fauteuil roulant est utilisé pour assurer ce premier trajet. Le moment venu, le patient alité dans sa chambre est transposé de son lit sur un brancard pour être transféré vers un bloc opératoire. Arrivé au bloc opératoire, le patient est transposé d u brancard vers une table d'opération. Après l'opération, le patient est remis sur le brancard pour être acheminé vers une salle de réveil. Après son réveil, le patient est acheminé de la salle de réveil vers sa chambre en utilisant un brancard. Arrivé à sa chambre, le patient est transposé du brancard sur le lit. Enfin, le patient quitte l'hôpital en marchant ou en fauteuil roulant en fonction de ses capacités.

Ainsi, pendant son séjour, le patient est installé sur quatre supports différents, à savoir un fauteuil roulant, un brancard, un lit et une table d'opération et il est transféré allongé d'un support à l'autre au moins à quatre reprises.

Pour limiter le nombre de supports, des lits transformables en fauteuil ont été développés. A titre d'exemple, un tel lit est décrit dans le document W095/19755. Selon un mode de réalisation, ce lit comprend :

- une base roulante,

un châssis supporté par la base, mobile en hauteur par rapport à ladite base, une plateforme supportée par le châssis, qui comprend quatre panneaux, un premier panneau qui forme un dossier, un deuxième panneau qui forme une assise, un troisième panneau pour supporter le haut des jambes et un quatrième panneau pour supporter le bas des jambes,

un matelas qui recouvre la plateforme. La plateforme comprend un chariot mobile auquel est reliée l'assise. Le dossier est relié à l'assise par l'intermédiaire d'une première liaison pivotante avec un premier axe de pivotement horizontal, le panneau pour le haut des jambes est relié à l'assise par une deuxième liaison pivotante avec un deuxième axe de pivotement parallèle au premier axe de pivotement et le panneau pour le bas des jambes est relié au panneau pour le haut des jambes par une troisième liaison pivotante avec un troisième axe de pivotement parallèle au premier axe de pivotement.

Ce lit comprend un premier actionneur intercalé entre l'assise et le panneau pour le bas des jambes pour provoquer un basculement du panneau pour le bas des jambes vers le bas, un deuxième actionneur intercalé entre le chariot mobile et le dossier pour provoquer le redressement du dossier et un troisième actionneur intercalé entre le chariot mobile et le panneau pour le haut des jambes pour provoquer l'inclinaison du panneau pour le haut des jambes afin d'éviter que le panneau pour le bas des jambes ne frotte au sol. L'angle d'inclinaison maximal est de l'ordre de 5°.

Ce type de lit transformable en un fauteuil comprend une cinématique complexe. Selon un autre inconvénient, il ne permet pas de relaxer de manière optimale le patient.

Or, la période qui précède une intervention chirurgicale est une période anxiogène pour les patients. Pour limiter cet état d'anxiété, une médication est prévue pour éviter que certains patients se sentent mais après le réveil.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un fauteuil ambulatoire qui est configuré pour mettre en œuvre un procédé de relaxation.

A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de relaxation d'une personne positionnée sur un fauteuil qui comprend une assise, un dossier relié à un premier bord de l'assise et un support de jambes relié à un second bord de l'assise, caractérisé en ce que le procédé consiste à disposer une personne sur le fauteuil positionné :

l'assise du fauteuil inclinée de sorte à former avec l'horizontale un angle al compris entre 20° et 50°,

le dossier du dossier relevé par rapport à l'assise de sorte à former avec l'horizontale un angle a2 compris entre 20° et 50°,

- le support de jambes du fauteuil incliné vers le bas par rapport à l'assise de sorte à former avec l'horizontale un angle a3 compris entre 5 et 45°, et à soumettre la personne à des vibrations avec des fréquences comprises entre 5 et 300 Hz. La combinaison de cette position dite de relaxation et des stimuli permet d'atteindre un niveau de relaxation élevé. Mis en œuvre en amont d'une opération, ce procédé de relaxation permet de relaxer le patient si bien qu'il est possible de supprimer la pré- médication et diminuer la dose d'anesthésie.

Avantageusement, le fauteuil est mobile. Dans ce cas, le fauteuil en position de relaxation peut être utilisé comme brancard. Ainsi, après un cycle de relaxation, le patient peut être déplacé dans cette position jusqu'à la salle d'opération pour ne pas perdre l'effet de relaxation profonde pour potentiellement supprimer la pré-médication et diminuer la dose d'anesthésie. Eventuellement, il peut être réveillé dans cette position pour potentiellement améliorer l'état physiologique afin de diminuer les problèmes liés au réveil anesthésique et aux douleurs.

L'invention a également pour objet un fauteuil de chirurgie ambulatoire polyvalent et autonome pour la mise en œuvre de ce procédé de relaxation.

Ce fauteuil est configuré pour occuper quatre positions :

une première position avec une assise droite dans laquelle le fauteuil peut être utilisé pour l'accueil du patient, pour collationner ou en fin de cycle, juste avant la sortie du patient,

une deuxième position allongée à l'horizontale dans laquelle le dispositif peut être utilisé comme une table d'opération,

une troisième position dite position Trendelenburg, inclinée jusqu'à 30° (idéalement à

12°) en cas d'urgence pendant l'anesthésie ou l'opération, dans laquelle la tête du patient est plus basse que ses pieds,

une quatrième position de relaxation.

Ainsi, ce fauteuil polyvalent permet à un patient de ne pas changer de support lors d'un séjour en chirurgie ambulatoire.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels :

- La figure 1A est un schéma d'un fauteuil ambulatoire dans une première position, La figure 1B est un schéma d'un fauteuil ambulatoire dans une deuxième position allongée,

La figure 1C est un schéma d'un fauteuil ambulatoire dans une position de relaxation, La figure 1D est un schéma d'un fauteuil dans une position allongée et inclinée, - La figure 2 est une vue en perspective d'un fauteuil ambulatoire dans la première position qui illustre un premier mode de réalisation de l'invention,

La figure 3 est une vue en perspective du fauteuil ambulatoire visible sur la figure 2 dans la position de relaxation,

La figure 4 est une vue de face d'une commande utilisée pour contrôler le fauteuil ambulatoire selon l'invention,

La figure 5 est une vue en perspective d'une assise du fauteuil ambulatoire visible sur la figure 2 dans la première position,

La figure 6 est une vue en perspective de l'assise du fauteuil ambulatoire visible sur la figure 2 dans la position de relaxation,

- La figure 7 est une vue qui illustre l'arrière du dossier,

La figure 8 est une vue de dessous de l'assise dans la position allongée et inclinée, La figure 9 est une coupe longitudinale du dossier du fauteuil qui illustre un mode de réalisation d'une poignée,

La figure 10 est une vue en perspective d'un fauteuil ambulatoire qui illustre un deuxième mode de réalisation de l'invention,

La figure 11 est une vue en perspective d'un fauteuil ambulatoire qui illustre un troisième mode de réalisation de l'invention, et

La figure 12 est une coupe d'une partie d'un fauteuil ambulatoire.

Sur les différentes figures, on a représenté en 10 un fauteuil.

Ce fauteuil 10 comprend un châssis 12, une assise 14 supportée par le châssis 12, un dossier 16 relié par une première articulation 18 à un premier bord 20 de l'assise 14 et un support de jambes 22 relié par une deuxième articulation 24 à un deuxième bord 26 de l'assise 14, parallèle au premier bord 20 de l'assise 14.

L'assise 14, le dossier 16, le support de jambes 22 ont chacun une surface d'appui 14S, 16S et 22S sensiblement plane, carrée ou rectangulaire. De préférence, le fauteuil 10 comprend au moins un revêtement de confort qui recouvre les surfaces d'appui 14S, 16S et 22S. Selon un mode de réalisation, le fauteuil 10 comprend un matelas 28 (visible sur la figure 2) qui recouvre les surfaces d'appuis 14S, 16S et 22S de l'assise 14, du dossier 16 et du support de jambes 22.

Chaque articulation 18 et 24 comprend une liaison pivotante avec un axe de pivotement A18 et A24. Ainsi, le dossier 16 est configuré pour pivoter autour du premier axe de pivotement A18 par rapport au premier bord 20 de l'assise 14 et le support de jambes 22 est configuré pour pivoter autour du deuxième axe de pivotement A24 par rapport au deuxième bord 26 de l'assise 14.

Pour la suite de la description, la direction longitudinale est une direction parallèle à la surface d'appui 14S de l'assise 14 et perpendiculaire aux axes de pivotement A18 et A24. Un plan longitudinal est un plan perpendiculaire aux axes de pivotement A18 et A24. Un plan transversal est un plan perpendiculaire à la direction longitudinale.

La longueur d'un élément correspond à la dimension de cet élément prise selon la direction longitudinale et la largeur d'un élément correspond à la dimension de cet élément prise dans un plan transversal.

Un demi-espace supérieur d'un élément correspond au demi-espace délimité par l'élément dans lequel est positionné le patient lorsqu'il est positionné sur le fauteuil.

Un demi-espace inférieur d'un élément correspond au demi-espace délimité par l'élément opposé au demi-espace supérieur, dans lequel se situe le sol.

Le support de jambes 22 est destiné à recevoir les parties des membres inférieurs d'un individu qui vont des genoux jusqu'aux pieds. L'assise 14 est destinée à recevoir les parties des membres inférieurs d'un individu qui vont des fesses jusqu'aux genoux. Le dossier 16 est destiné à recevoir le dos et la tête d'un individu.

Pour donner un ordre de grandeur, l'assise 14, le dossier 16 et le support de jambes 22 ont la même largeur de l'ordre de 60 cm. L'assise 14 a une longueur de l'ordre de 50 cm, le support de jambe 22 une longueur de l'ordre de 50 cm et le dossier 16 de l'ordre de 90 cm. Les fauteuils n'ont pas tous les mêmes dimensions ainsi, les longueurs et largeurs de l'assises 14, du dossier 16 et du support de jambes 22 peuvent varier d'un fauteuil à l'autre. Ainsi, certains fauteuils peuvent avoir des dimensions adaptées pour les individus de petite taille comme les enfants ou des dimensions adaptées pour les individus de grande taille. Selon un mode de réalisation visible par exemple sur les figures 6 et 8, l'assise 14 comprend une plaque 30 dont une première face forme la surface d'appui 14S et un cadre 32 fixé contre la seconde face de la plaque 30 qui comporte deux traverses 32.1 et 32.2 parallèles entre elles et perpendiculaires à la direction longitudinale et deux montants droit et gauche 32.3 et 32.4 orientés selon la direction longitudinale et reliant les traverses 32.1 et 32.2. La première traverse 32.1 forme le premier bord 20 de l'assise 14 et la seconde traverse 32.2 forme le deuxième bord 26 de l'assise 14.

Selon un mode de réalisation visible par exemple sur la figure 7, le dossier 16 comprend une plaque 34 dont une première face forme la surface d'appui 16S et un cadre 36 fixé contre la seconde face de la plaque 34 qui comporte une traverse supérieure 36.1, une traverse inférieure 36.2 parallèle à la traverse supérieure 36.1 et reliée au premier bord 20 de l'assise 14 par l'articulation 18 et deux montants droit et gauche 36.3 et 36.4 disposés dans des plans longitudinaux et reliant les traverses 32.1 et 32.2. Le dossier comprend au moins une traverse intermédiaire 36.5, intercalée entre les traverses supérieure et inférieure 36.1 et 36.2.

Selon un mode de réalisation, le support de jambes 22 comprend une plaque 38 dont une première face forme la surface d'appui 22S et un cadre 40 fixé contre la seconde face de la plaque 38 qui comporte une traverse supérieure 40.1 reliée au deuxième bord 26 de l'assise 14 par l'articulation 24, une traverse inférieure parallèle à la traverse supérieure et deux montants droit et gauche 40.3 et 40.4 disposés dans des plans longitudinaux et reliant les traverses supérieure et inférieure.

Selon une configuration, toutes les traverses sont parallèles, les montants droits 32.3, 36.3, 40.3 sont disposés bout à bout et les montants gauches 32.4, 36.4 et 40.4 sont disposés bout à bout.

Selon un mode de réalisation, la première articulation 18 comprend deux pattes P18 solidaires des montants droit et gauche du dossier 16, disposées dans des plans longitudinaux à chaque extrémité de la première traverse 32.1. A chaque extrémité de la première traverse 32.1, la première articulation 18 comprend un axe de rotation qui relie de manière pivotante l'extrémité de la première traverse 32.1 à l'une des pattes P18.

Selon un mode de réalisation, la deuxième articulation 24 comprend deux pattes P24 solidaires des montants droit et gauche de l'assise 14, disposées dans des plans longitudinaux à chaque extrémité de la traverse supérieure 40.1 du support de jambes 22. A chaque extrémité de la traverse supérieure 40.1, la deuxième articulation 24 comprend un axe de rotation qui relie de manière pivotante l'extrémité de la traverse supérieure 40.1 de l'assise à l'une des pattes P24.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation pour l'assise 14, le dossier 16, le support de jambes 22 et/ou pour les première et deuxième articulations 18 et 24.

Selon une caractéristique de l'invention, le fauteuil comprend une troisième articulation 42 sous la forme d'une liaison pivotante avec un troisième axe de pivotement A42 qui relie l'assise 14 et le châssis 12, le troisième axe de pivotement A42 étant parallèle aux premier et deuxième axes de pivotement A18 et A24 et positionné au niveau du premier bord 20 de l'assise 14.

Le fauteuil 10 comprend :

Un premier actionneur 44 intercalé entre l'assise 14 et le dossier 16, configuré pour faire pivoter autour du premier axe de pivotement A18 le dossier 16 par rapport à l'assise 14 dans une plage angulaire allant de 0° à 90°, l'angle 0° correspondant à la position dans laquelle les surfaces d'appui 14S et 16S de l'assise 14 et du dossier 16 sont sensiblement coplanaires, l'angle 90° correspondant à la position dans laquelle les surfaces d'appui 14S et 16S de l'assise 14 et du dossier 16 forment un angle de 90°, le dossier 16 étant disposé dans le demi-espace supérieur de l'assise 14,

Un deuxième actionneur 46 intercalé entre l'assise 14 et le support de jambes 22, configuré pour faire pivoter autour du deuxième axe de pivotement A24 le support de jambes 22 par rapport à l'assise 14 dans une plage angulaire allant de 0° à 90°, l'angle 0° correspondant à la position dans laquelle les surfaces d'appui 14S et 22S de l'assise 14 et du support de jambes 22 sont sensiblement coplanaires, l'angle 90° correspondant à la position dans laquelle les surfaces d'appui 14S et 22S de l'assise 14 et du support de jambes 22 forment un angle de 90°, le support de jambes 22 étant disposé dans le demi-espace inférieur de l'assise 14,

Un troisième actionneur 48 intercalé entre l'assise 14 et le châssis 12, configuré pour faire pivoter autour du troisième axe de pivotement A42 l'assise 14 par rapport au châssis 12 dans une plage angulaire allant de 0° à 90°, l'angle 0° correspondant à la position dans laquelle l'assise 14 est sensiblement horizontale, l'angle à 90° correspondant à la position dans laquelle l'assise 14 est sensiblement verticale, le deuxième bord 26 étant plus écarté du châssis 12 que le premier bord 20.

Selon un mode de réalisation, chaque actionneur 44, 46, 48 est un vérin électrique.

Selon une configuration, le premier actionneur 44 est relié d'une part à la première traverse

32.1 de l'assise 14 et d'autre part à la traverse intermédiaire 36.5 du dossier 16. Ce premier actionneur 44 est positionné parallèle au montant gauche 36.4 et à proximité de ce dernier.

Le deuxième actionneur 46 est relié d'une part au montant gauche 32.4 de l'assise 14, à proximité de la deuxième traverse 32.2 et d'autre part au montant gauche 40.4 du support de jambes 22 à proximité de la traverse inférieure.

Le troisième actionneur 48 est relié d'une part au châssis 12 et d'autre part au montant droit

32.3 de l'assise 14 à proximité de la deuxième traverse 32.2.

Selon une configuration de l'invention, le fauteuil 10 est configuré pour occuper plusieurs positions :

- une première position assise visible sur la figure 1A, dans laquelle l'assise 14 est sensiblement à l'horizontale, le dossier 16 est relevé formant avec l'assise 14 un angle proche de 90° et le support de jambes 22 est abaissé et forme un angle supérieu r à 45° par rapport à l'assise 14,

une deuxième position allongée à l'horizontale, visible sur la figure 1B, dans laquelle les surfaces d'appui 14S, 16S et 22S de l'assise 14, du dossier 16 et du support de jambes 22 sont coplanaires et sensiblement horizontales,

une troisième position allongée et inclinée, tête vers le bas, visible sur la figure 1D, dans laquelle les surfaces d'appui 14S, 16S et 22S de l'assise 14, du dossier 16 et du support de jambes 22 sont coplanaires et inclinés de manière à ce que le dossier 16 soit plus bas que le support de jambes 22,

une quatrième position dite de relaxation, visible sur la figure 1C, dans laquelle l'assise 14 est inclinée et forme avec l'horizontale un angle al compris entre 20° et 50°, le dossier 16 est relevé par rapport à l'assise 14 et forme avec l'horizontale un angle a2 compris entre 20° et 50°, et le support de jambes 22 est incliné vers le bas par rapport à l'assise 14 et forme avec l'horizontale un angle a3 compris entre 5 et

45°. Dans la position de relaxation, le dossier 16 et l'assise 14 forment un angle compris entre 100 et 130° et de préférence de l'ordre de 115°. L'assise 14 et le support de jambes 22 forment un angle compris entre 90 et 135°. Lorsque l'assise 14 et le support de jambes 22 forment un angle de l'ordre de 135°, le support de jambes 22 est sensiblement à l'horizontale. Dans la position de relaxation, le nez de l'utilisateur est disposé sensiblement à la même hauteur que les genoux.

Dans la première position, les actionneurs 44, 46, 48 sont dans un premier état.

Dans la deuxième position, les premier et deuxième actionneurs 44, 46 sont dans un deuxième état, le premier actionneur étant toujours dans le premier état.

Dans la troisième position, le troisième actionneur 48 est dans un deuxième état, les premier et deuxième actionneurs 44, 46 étant toujours dans le deuxième état.

Dans la quatrième position de relaxation, les actionneurs 44, 46, 48 sont dans un troisième état.

Selon une configuration de l'invention, il est possible d'obtenir quatre positions, à partir de trois parties mobiles les unes par rapport aux autres et de trois actionneurs configurés pour occuper trois états prédéfinis.

Selon une autre caractéristique, le fauteuil 10 comprend au moins un système d'émission de stimuli.

De préférence, le fauteuil 10 comprend plusieurs types de systèmes d'émission de stimuli. Avantageusement, le fauteuil 10 comprend un premier type de systèmes d'émission de stimuli configuré pour émettre des vibrations, un deuxième type de systèmes d'émission de stimuli configuré pour émettre des sons et stimuler l'ouïe, un troisième type de systèmes d'émission de stimuli configuré pour émettre des images et stimuler la vue.

Selon une configuration, l'assise 14, le dossier 16 et le support de jambes 22 comprennent chacun au moins un système d'émission de vibrations 50, 50', 50", 50"'.

Selon un mode de réalisation, l'assise 14 comprend un système d'émission de vibrations 50 plaqué contre la seconde face de la plaque 30, positionné de sorte à être placé approximativement sous le fessier de l'individu installé sur le fauteuil. Le dossier 16 comprend deux systèmes d'émission de vibrations 50', 50", plaqués contre la seconde face de la plaque 34, un premier système d'émission de vibrations 50' étant positionné de sorte à être placé approximativement au niveau du bas du dos de l'individu installé sur le fauteuil, un deuxième système d'émission de vibrations 50" étant positionné de sorte à être placé approximativement entre les omoplates de l'individu installé sur le fauteuil. Le support de jambes 22 comprend un système d'émission de vibrations 50"', plaqué contre la seconde face de la plaque 38, positionné de sorte à être placé approximativement au niveau des mollets de l'individu installé sur le fauteuil.

La combinaison de la position de relaxation et du système d'émission de stimuli permet d'atteindre un niveau de relaxation élevé. Utilisé en amont d'une opération, le fauteuil permet de relaxer le patient si bien qu'il est possible de supprimer la médication préalable à une anesthésie.

L'invention a également pour objet un procédé de relaxation qui consiste à positionner le patient dans la position de relaxation et à le soumettre à des stimuli qui comprennent des vibrations, des bandes audio de psychoacoustique et de la lumière.

Les vibrations ont des fréquences comprises entre 5 et 300 Hz avec une plage de fréquences optimale de l'ordre de 40 à 80 Hz. De préférence, les fréquences sont émises pendant une durée donnée et fluctuent sur la plage de 5 à 300 Hz, plus particulièrement sur la plage de 40 à 80 Hz. Avantageusement, les fréquences varient de manière aléatoire.

Selon un mode de réalisation, les systèmes d'émission de vibrations sont des transducteurs tactiles (Tactiles transducers en anglais) qui permettent de ressentir sous forme de vibration le son et simultanément de l'entendre dans la plage de fréquences indiquée ci-dessus. Ces transducteurs tactiles sont associés à un amplificateur.

Selon une configuration, l'amplificateur est fixe et n'est pas intégré au fauteuil. Il est relié aux transducteurs (solidaires du fauteuil) par des liaisons filaires avec une connectique à branchement rapide.

La stimulation psychoacoustique comprend par exemple des battements monauraux et binauraux pour l'entraînement cérébral, des bandes sonores de la nature en trois dimensions, de la musique non linéaire,...

En plus des transducteurs qui émettent des battements monauraux, un casque audio émet la composition sonore avec des battements binauraux et un masque apposé sur les yeux émet des pulsations de lumières par LED de type stroboscopique correspondant à des battements monauraux. Ainsi, le patient reçoit l'induction psychoacoustique de manière synchronisée à travers tous ses sens. Il entend ce qu'il ressent et ce qu'il voit. Avantageusement, le fauteuil 10 comprend au moins un système de chauffage 51 (visible sur la figure 9) configuré pour chauffer au moins une zone en contact avec l'individu installé sur le fauteuil 10. Selon un mode de réalisation, le système de chauffage se présente sous la forme d'un revêtement, d'une plaque ou d'un film intercalé entre les plaques 30, 34, 38 et le matelas 28. Cette fonction de chauffage contribue à renforcer la relaxation et à diminuer la sensation de froid suite à la relaxation profonde, causée par le changement du mode du système nerveux qui passe de sympathique à parasympathique.

Selon une autre caractéristique de l'invention visible sur la figure 12, l'assise 14, le dossier 16 et le support de jambes 22 comprennent chacun au moins une plaque 30, 34, 38, une structure, comme par exemple un cadre 32, 36, 38, supportant la plaque 30, 34, 38, au moins un système d'émission de vibrations 50, 50', 50", 50"' relié à la plaque 30, 34, 38 et des pièces intercalaires 53, constituées d'un matériau souple comme par exemple en caoutchouc, permettant d'absorber les vibrations, intercalées entre la plaque 30, 34, 38 et la structure 32, 36, 38. Ces pièces intercalaires 53 sont configurées pour limiter la propagation des vibrations des plaques 30, 34, 38 vers le reste des éléments du fauteuil 10.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le fauteuil 10 est réglable en hauteur. A cet effet, le châssis 12 comprend une partie inférieure 52 et une partie supérieure 54 reliées à l'assise 14 et mobile par rapport à la partie inférieure 52 selon la direction verticale pour permettre un réglage en hauteur de l'assise 14.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le châssis 12 du fauteuil est mobile.

Selon un mode de réalisation visible sur les figures 2 à 8, 10 et 11, le châssis 12 comprend un socle 56, quatre bras 58 reliés au socle 56 et agencés de manière à ce que leurs extrémités libres soient disposées aux sommets d'un rectangle, et quatre roues 60, chacune reliée à l'extrémité d'un bras. De préférence, les roues 60 sont multidirectionnelles et pivotantes autour d'un axe vertical. Au moins l'une de ces roues comprend un système de freinage pour permettre d'immobiliser le fauteuil. Au moins certaines de ces roues peuvent être motrices. Le châssis 12 comprend également au moins une colonne télescopique 62 électrique orientée verticalement et un support 64 relié par la troisième articulation 42 à l'assise 14. La colonne télescopique 62 comprend une extrémité inférieure reliée au socle 56 et une extrémité supérieure reliée au support 64. Cette colonne télescopique 62 permet d'ajuster la hauteur de l'assise 14. Selon un mode de réalisation visible sur les figures 2 à 8, le châssis 12 comprend une seule colonne télescopique 62 et le support 64 comprend un cadre sensiblement identique au cadre 32 de l'assise 14 et une traverse intermédiaire 68 qui relie la colonne télescopique 62 au cadre 66. Selon une configuration, le cadre 66 comprend une première traverse 66.1 qui jouxte la première traverse 32.1 du cadre 32 de l'assise 14, une deuxième traverse 66.2 qui jouxte la deuxième traverse 32.2 du cadre 32 de l'assise 14, un montant droit 66.3 qui jouxte le montant droit 32.3 du cadre 32 de l'assise 14, un montant gauche 66.4 qui jouxte le montant gauche 32.4 du cadre 32 de l'assise 14 lorsque l'assise 14 est à l'horizontale. Le cadre comprend un cinquième côté 66.5 qui relie le montant gauche 66.4 et la deuxième traverse 32.2 pour dégager un espace permettant de loger le deuxième actionneur 46.

Selon d'autres modes de réalisation visibles sur les figures 10 et 11, le châssis 12 comprend deux colonnes télescopiques 62, 62' espacées selon la direction longitudinale pour renforcer la rigidité de l'assise 14, le dossier 16, le support de jambes 22 lorsque ces éléments 14, 16, 22 sont dans les deuxième et troisième positions allongées à l'horizontale ou inclinée.

Selon un premier mode de fonctionnement de ces deuxième et troisième modes de réalisation, les deux colonnes télescopiques 62, 62' ont des mouvements verticaux identiques et simultanés pour obtenir un mouvement vertical. Selon un deuxième mode de fonctionnement, les deux colonnes télescopiques 62, 62' peuvent avoir des mouvements identiques ou différents pour permettre d'incliner l'assise 14, le dossier 16 et le support de jambes 22 et obtenir la position allongée inclinée.

Selon le deuxième mode de réalisation visible sur la figure 10, le support 64 comprend un cadre 102 avec au moins deux longerons 102.1, 102.2, 102.3 et des traverses 102.4, 102.5. Ce cadre 102 est dimensionné de manière à s'étendre sous l'assise 12 et le dossier 16 et ne pas s'étendre sous le support de jambes 22 lorsque le fauteuil 10 est dans la première position assise ou dans les deuxième et troisième positions allongées horizontale et inclinée. Au moins l'une des traverses 102.4 peut comprendre plusieurs tronçons décalés selon la direction longitudinale pour permette le mouvement de l'actionneur 46.

Ce deuxième mode de réalisation permet au fauteuil de pouvoir occuper les quatre positions visibles sur les figures 1 à 4 et de rigidifier le fauteuil.

Selon le troisième mode de réalisation visible sur la figure 11, le support 64 comprend un cadre 104 avec au moins deux longerons 104.1, 104.2, 104.3 et des traverses 104.4, 104.5. Ce cadre 104 est dimensionné de manière à s'étendre sous l'assise 12, le dossier 16 et le support de jambes 22 lorsque le fauteuil 10 est dans les deuxième et troisième positions allongées horizontale et inclinée.

Ce troisième mode de réalisation permet au fauteuil de pouvoir occuper les deuxième et troisième positions allongées horizontale ou inclinée ainsi que la quatrième position de relaxation. Ce troisième mode de réalisation permet de renforcer la rigidité du fauteuil notamment lorsque ce dernier est dans la position allongée.

De préférence, les extrémités libres des bras 58 sont les plus espacées possibles pour améliorer la stabilité du fauteuil et pour permettre le passage du support de jambes 22 lorsque le fauteuil est dans la première position visible sur la figure 1A.

Avantageusement, le fauteuil comprend au moins une poignée 70 pour permettre à une personne de manipuler le fauteuil 10. Cette poignée 70 comprend une partie principale 72 rectiligne parallèle aux traverses 36.1, 36.2, 36.5 du dossier 16 et deux parties courbes 74 à chaque extrémité de la partie principale 72, reliées aux montants droit et gauche 36.3 et 36.4. La poignée 70 est positionnée à proximité de la traverse supérieure 36.1 pour faciliter sa préhension. Selon une particularité, la poignée 70 est positionnée dans un plan qui forme un angle a4 de l'ordre de 45° avec le dossier 16, comme illustré sur la figure 9. Cette position confère une meilleure prise de la poignée 70 lorsque le fauteuil est dans la position de relaxation.

Selon un mode de réalisation, le fauteuil 10 peut comprendre :

des barrières latérales pour prévenir la chute d'un patient,

des rangements, comme par exemple des tiroirs, pour ranger des appareils de biométrie,

un rouleau de papier jetable,

- des supports sous forme de rails rattachés aux montants droits 32.3, 36.3, 40.3 et/ou aux montants gauches 32.4, 36.4 et 40.4 pour suspendre des accessoires, comme par exemple des accoudoirs amovibles, un porte-sérum, une tablette pour reposer les pieds, des instruments chirurgicaux, etc..

des roulettes au niveau de chaque angle, avec des axes de rotation verticaux, pour limiter les frottements contre les murs et réduire l'impact des chocs par exemple, des carénages pour cacher notamment les articulations et le socle 56. Lorsque le châssis 12 est mobile, le fauteuil 10 peut être utilisé pour acheminer un patient pendant tout un parcours d'une hospitalisation de type ambulatoire. Ainsi, le fauteuil 10 peut être utilisé :

comme fauteuil roulant lorsqu'il est dans la première position,

- comme brancard lorsqu'il est dans la position allongée à l'horizontale visible sur la figure 1B,

comme table d'opération, lorsqu'il est dans la position allongée à l'horizontale, avec une possibilité de régler l'inclinaison et la hauteur de la table comme illustré sur la figure 2 A,

- comme fauteuil de relaxation, lorsqu'il est dans la position de relaxation visible sur la figure 1C.

Selon une autre caractéristique, le fauteuil 10 comprend une commande 76 pour piloter les actionneurs 44, 46, 48, la colonne télescopique 62 et éventuellement le système de chauffage.

Comme illustré sur la figure 4, la commande 76 comprend :

une première touche 78 pour positionner le fauteuil dans la première position, une deuxième touche 80 pour positionner le fauteuil dans la position de relaxation, une troisième touche 82 pour positionner le fauteuil dans la deuxième position, une quatrième touche 84 pour positionner le fauteuil dans la troisième position. - Un premier couple de touches 86, 86' configurées pour contrôler le premier actionneur 44 et ainsi le pivotement du dossier respectivement dans un premier sens pour le redresse ou dans un second sens pour l'abaisser,

Un deuxième couple de touches 88, 88' configurées pour contrôler le deuxième actionneur 46 et ainsi le pivotement du support de jambes 22 respectivement dans un premier sens pour le relever ou dans un second sens pour l'abaisser,

Un troisième couple de touches 90, 90' configurées pour contrôler la colonne télescopique 62 et ainsi la hauteur de l'assise 14,

Un quatrième couple de touches 92, 92' configurées pour contrôler le troisième actionneur 48 et ainsi l'inclinaison de l'assise 14,

- Une touche d'arrêt 94,

Une touche de verrouillage 96 pour bloquer le fauteuil dans une position donnée, Une touche de chauffage 98 pour déclencher ou arrêter le système de chauffage,

Une touche 100 pour déclencher une alerte ou un appel.

Selon une caractéristique, le fauteuil comprend des capteurs permettant de connaître la position des éléments mobiles du fauteuil.

La commande comprend une mémoire dans laquelle sont stockés pour chaque actionneur 44, 46, 48, les trois états prédéfinis pour configurer le fauteuil selon les quatre positions préprogrammées. Ainsi, en appuyant sur la première touche 78, la commande 76 pilote les actionneurs 44, 46, 48 pour qu'ils se positionnent chacun dans le premier état. La mémoire peut également comprendre une valeur prédéfinie pour la hauteur de la colonne télescopique.

En appuyant sur la deuxième touche 80, la commande 76 pilote les actionneurs 44, 46, 48 pour qu'ils se positionnent chacun dans le troisième état.

En appuyant sur la troisième touche 82, la commande pilote les premier et deuxième actionneurs 44, 46 pour qu'ils se positionnent chacun dans le deuxième état et le troisième actionneur 48 pour qu'il se positionne dans le premier état.

Enfin, en appuyant sur la quatrième touche 84, la commande pilote les actionneurs 44, 46, 48 pour qu'ils se positionnent chacun dans le deuxième état.

La commande selon l'invention permet de contrôler aisément le fauteuil et de le positionner selon quatre positions préprogrammées.