L'invention concerne un dispositif de préhension amovible pour manipuler des ustensiles de cuisson ayant au moins une oreille de préhension dans laquelle est ménagée une lumière sensiblement parallèle au bord interne de la dite oreille, le dispositif comportant une coque comprenant une cavité interne qui débouche latéralement sur une face avant du dispositif par un orifice oblong, la dite cavité étant susceptible de loger l'oreille lorsque l'oreille est introduite par l'orifice oblong, le dispositif comprenant également un dispositif de verrouillage logé à l'intérieur d'une chambre de débattement ménagée dans la coque et susceptible de coopérer avec la lumière de l'oreille lorsque la dite oreille loge dans la cavité.

De tels dispositifs, également appelés anses, sont généralement utilisés par paires, ou avec une poignée en vis à vis, pour saisir, soulever manipuler et verser des ustensiles de cuisson creux, tels que des casseroles ou des poêles, ayant deux oreilles diamétralement opposées et recourbées vers l'extérieur. De tels dispositifs permettent de manipuler les ustensiles de cuisson, même chauds, sans danger, sans risque de brûlure notamment.

Un tel dispositif de préhension est notamment connu de la demande de brevet FR 2 813 516. Un dispositif de verrouillage est prévu pour empêcher un désaccouplement non souhaité de l'oreille et du dispositif de préhension et ainsi éviter tout risque de brûlure. Le dispositif de verrouillage est positionné dans une chambre de débattement à l'intérieur d'une coque réalisée par deux demi-coques assemblées par des vis. Le dispositif de verrouillage comprend une plaque montée pivotante autour d'un axe dont les extrémités forment des paliers de pivotement et sont maintenues en position dans des gorges cylindriques formées par les deux demi-coques assemblées de part et d'autre de la chambre de débattement.

Mais un tel dispositif est complexe à réaliser. En effet, le dispositif comprend un nombre important de pièces, et un outil tel qu'un tournevis est nécessaire pour l'assemblage des différentes pièces de la coque après la mise en place du dispositif de verrouillage. La réalisation d'un tel dispositif à l'échelle industrielle est donc onéreuse. Description de l'invention

L'invention propose un nouveau dispositif de préhension comprenant un nombre d'éléments particulièrement réduit, et dont le montage est facilité. Plus précisément, l'invention propose un dispositif de préhension (encore appelé anse) amovible pour manipuler des ustensiles de cuisson ayant au moins une oreille de préhension dans laquelle est ménagée une lumière sensiblement parallèle à un bord interne de la dite oreille. Le dispositif comporte une coque comprenant une cavité interne qui débouche latéralement sur une face avant de la coque par un orifice oblong ; la dite cavité interne est adaptée pour loger l'oreille lorsque l'oreille est introduite par l'orifice oblong. Le dispositif de préhension comprend également un moyen de verrouillage logé à l'intérieur d'une chambre de débattement ménagée dans la coque ; le moyen de verrouillage est adapté pour coopérer avec la lumière de l'oreille lorsque la dite oreille loge dans la cavité interne. La chambre de débattement est au moins partiellement fermée sur le dessus ce qui limite les risques d'appuyer involontairement sur le moyen de verrouillage lors de la saisie du dispositif de préhension. Les risques d'un décrochage non souhaité du dispositif de préhension de l'ustensile de cuisson sont ainsi réduits. Egalement, la coque du dispositif de préhension selon l'invention est monobloc. Ainsi, aucune vis, aucun outil n'est nécessaire pour assembler les éléments formant la coque. L'assemblage des pièces du dispositif de préhension est ainsi grandement facilité et le temps de fabrication particulièrement limité.

Dans un mode de réalisation, le moyen de verrouillage comprend une plaque montée pivotante à l'intérieur de la chambre de débattement entre une position de verrouillage et une position déverrouillée, la dite plaque comprenant à une extrémité avant un bec adapté pour loger dans la lumière de l'oreille en position verrouillée du moyen de verrouillage et lorsque l'oreille loge dans la cavité interne, la dite plaque comprenant également un axe de pivotement positionné sur une face de dessous de la plaque et à proximité d'une extrémité arrière de la plaque, le dit axe de pivotement s'étendant sensiblement parallèle à l'orifice oblong, une longueur de l'axe de pivotement étant inférieure ou égale à une largeur de la plaque. L'axe de pivotement ne dépassant pas de part et d'autre de la plaque, le moyen de verrouillage peut être positionné sans difficulté à l'intérieur de la coque monobloc comme on le verra mieux par la suite. De plus, l'axe de pivotement de la plaque étant positionné à proximité de l'extrémité arrière de la plaque, la longueur de la plaque est limitée, et la largeur de la coque est limitée en conséquence.

Le moyen de verrouillage comprend également un moyen de rappel élastique tendant à amener ou à maintenir la plaque en position de verrouillage. Le moyen de rappel élastique est par exemple un ressort positionné entre une face de dessus de la plaque et une paroi supérieure de la coque. Alternativement, le ressort peut être positionné entre une face de dessous de la plaque et une paroi inférieure de la coque si le ressort travaille en extension au lieu de travailler en compression.

Dans ce mode de réalisation, le nombre de pièces nécessaires à la réalisation d'une anse selon l'invention est limité à trois : une coque monobloc, une plaque pivotante et un moyen de rappel tel qu'un ressort. Ce nombre est particulièrement faible et a pour conséquence des avantages techniques et économiques évidents : facilité de montage, temps de montage réduit, temps de fabrication des pièces de l'anse réduit au minimum, etc.

Brève description des figures

L'invention sera mieux comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit d'exemples de réalisation d'un dispositif amovible de préhension, selon l'invention. Ces exemples sont donnés à titre non limitatif. La description est à lire en relation avec les dessins annexés dans lesquels

• la figure 1 est une coupe longitudinale selon un plan de symétrie verticale d'un dispositif amovible selon l'invention en position verrouillée sur une oreille d'un ustensile de cuisson,

• la figure 2 est une vue externe du dispositif de la figure 1 ,

· la figure 3 est une vue éclatée du dispositif de la figure 1 , une coque du dispositif ayant été découpée pour montrer sa réalisation intérieure,

• les figures 4 à 6 sont respectivement une vue extérieure, une coupe longitudinale et une vue de dessus de la plaque du dispositif de la figure 1 . Description d'un mode de réalisation de l'invention

La figure 1 montre une oreille 10 d'un ustensile de cuisson dont seule une partie périphérique d'une paroi latérale verticale 2 est représentée. L'ustensile de cuisson est par exemple un ustensile creux tel qu'une casserole, et peut comprendre une oreille, ou deux oreilles semblables diamétralement opposées. L'oreille 10 peut être réalisée en métal ou en tout autre matériau approprié, par exemple un plastique ; l'oreille a une forme sensiblement plane et s'étend sensiblement à l'horizontal vers l'extérieur de l'ustensile. L'oreille 10 comprend un bord interne 1 1 prolongé par une patte de fixation 12 fixée sur la paroi latérale 2 de l'ustensile, par exemple par soudure, par rivetage, par collage, etc. L'oreille 10 comprend une lumière 13 sensiblement parallèle au bord interne 1 1 .

Le dispositif (ou anse) de préhension selon l'invention comprend une coque 20 comprenant une cavité interne 21 qui débouche latéralement sur une face avant 22 de la coque 20 par un orifice oblong 23. La cavité interne 21 est similaire à la cavité interne du dispositif de préhension objet du brevet FR 2 813 516. Les dimensions de la cavité interne 21 sont telles que lorsqu'on introduit l'oreille 10 par l'orifice oblong 23, l'oreille loge sans jeu notable dans la cavité interne 21 , et sur sa plus grande étendue afin de protéger efficacement les mains d'un utilisateur lorsque l'ustensile de cuisson est chaud. Dans cette position normale d'utilisation, la lumière 13 loge également, presque en totalité, dans la cavité interne 21 .

Selon l'invention, la coque 20 est monobloc, comme cela est clairement visible sur la figure 2. Sur la figure 3, une partie de la paroi supérieure de la coque 20 a été découpée et l'anse a été représentée en une vue éclatée pour mettre en évidence les différents éléments de l'anse et les éléments internes de la coque, comme on le verra mieux par la suite.

La coque 20 peut être réalisée dans un matériau isolant thermiquement, ou dans un matériau faiblement conducteur de la chaleur. On notera toutefois qu'une anse de préhension selon l'invention n'est pas destinée à rester positionnée sur une oreille d'ustensile pendant une phase de chauffage d'ustensile, mais est plutôt destinée à être installée sur l'oreille d'un ustensile uniquement pendant une phase de manipulation dudit ustensile puis à être retirée. Dans ces conditions, un matériau conducteur thermique peut également être utilisé pour la réalisation de la coque de l'anse.

En fonction du matériau choisi, différents procédés de fabrication peuvent être envisagés pour réaliser la coque monobloc, par exemple un procédé de moulage de métal liquide, un procédé d'injection plastique, etc., la difficulté étant naturellement de réaliser les cavités et évidemment à l'intérieur de la coque.

L'anse comprend également un moyen de verrouillage 60 logé à l'intérieur d'une chambre de débattement 40 ménagée dans la coque 20. Le moyen de verrouillage est adapté pour coopérer avec la lumière 13 de l'oreille 10 lorsque la dite oreille 10 loge dans la cavité interne 21 . La chambre de débattement est au moins partiellement fermée sur le dessus pour limiter les possibilités d'un accès non souhaité au moyen de verrouillage lorsque l'anse est verrouillée sur l'oreille d'un ustensile et est utilisée pour porter le dit ustensile.

Dans l'exemple représenté, le moyen de verrouillage 60 comprend une plaque 61 montée pivotante à l'intérieur de la chambre de débattement 40 entre une position de verrouillage et une position déverrouillée, et un moyen de rappel élastique tendant à amener ou a maintenir la plaque en position de verrouillage.

La plaque 61 est représentée seule sur les figures 4 à 6. Elle comprend à une extrémité avant 62 terminée par un bec 63, et un axe de pivotement 64. Les moyens de maintien de l'axe dans la coque sont décrits plus loin. Le bec 63 est adapté pour loger dans la lumière 13 de l'oreille 10 en position verrouillée du moyen de verrouillage et lorsque l'oreille loge dans la cavité interne 21 . Dans l'exemple représenté, le bec 63 est recourbé vers le bas et présente sur sa face avant un chanfrein 63a formant une rampe de guidage permettant de soulever la plaque 61 par une poussée horizontale sur l'anse en direction de l'ustensile de cuisson.

L'axe de pivotement 64 est solidaire de la plaque 61 et il est positionné sur une face de dessous 65 de la plaque 61 et à proximité d'une extrémité arrière 66 de la plaque 61 . Ainsi, une zone de débattement de la plaque n'est pas nécessaire à l'arrière de l'anse. L'axe de pivotement 64 s'étend sensiblement parallèle à l'orifice oblong 23 et la longueur de l'axe de pivotement est inférieure ou égale à une largeur de la plaque 61 . L'axe de pivotement ne dépasse pas de part et d'autre de la plaque ; ainsi, l'insertion du moyen de verrouillage à l'intérieur de la coque est facilitée et il n'est pas nécessaire de maintenir les extrémités de l'axe à l'intérieur de la coque. La chambre de débattement étant fermée au moins partiellement sur le dessus, elle est adaptée pour permettre une insertion de la plaque dans la chambre de débattement selon une direction sensiblement horizontale.

Dans l'exemple représenté, le moyen de rappel élastique est un ressort 81 et la plaque 61 comprend sur une face de dessus 67, entre l'extrémité avant 62 de la plaque 61 et l'axe de pivotement 64 de la plaque, une rainure 68 de maintien latéral du ressort dont une première extrémité 82 est immobilisée dans la rainure 68 de la plaque 61 ; une deuxième extrémité 83 est en appui sur une face inférieure d'une paroi supérieure 41 de la chambre de débattement 40. Selon une variante, la face inférieure de la paroi supérieure 41 de la chambre de débattement 40 comprend une rainure de maintien latéral du ressort dont la deuxième extrémité 83 est maintenue dans la rainure de la paroi supérieure 41 de la chambre de débattement 40, la première extrémité 82 du ressort étant simplement en appui sur la face de dessus 67 de la plaque 61 , entre l'extrémité avant de la plaque 61 et l'axe de pivotement 64 de la plaque 61 . L'expérience montre que maintenir latéralement une seule extrémité du ressort est suffisant, du fait de la faible hauteur du ressort. Selon une variante encore, deux rainures sont prévues, une sur la face supérieure de la plaque, une sur la face inférieure de la paroi supérieure 41 et une sur la face supérieure de la plaque 61 . Ainsi, les deux extrémités du ressort sont maintenues latéralement par une rainure, de sorte que le ressort ne peut pas se déplacer latéralement. Selon une variante encore, le ressort travaille en extension et est positionné sous la plaque, entre la face de dessous 65 de la plaque 61 et une face de dessus de la paroi inférieure de la coque 20, au moins une rainure étant prévue, sur la face de dessous 65 de la plaque 61 et / ou sur la face de dessus de la paroi inférieure de la coque 20 pour maintenir latéralement au moins une extrémité du ressort.

La chambre de débattement 40 débouche à l'arrière de l'anse latéralement sur une partie supérieure d'une paroi arrière 43 de la chambre de débattement 40 par un orifice d'insertion 45 permettant l'insertion du moyen de verrouillage 60 dans la chambre de débattement 40. L'insertion du moyen de verrouillage dans la chambre de débattement se fait ainsi par l'arrière de l'anse, selon une direction sensiblement horizontale. La chambre de débattement étant fermée sur le dessus, le moyen de verrouillage est peu accessible. Dans l'exemple représenté, l'orifice d'insertion 45 s'étend sur la partie supérieure de la paroi arrière 43 de la chambre de débattement 40 et sur une partie arrière de la paroi supérieure 41 de la chambre de débattement 40. L'orifice d'insertion est ainsi particulièrement large, ce qui facilite l'insertion du moyen de verrouillage à l'intérieur de la chambre de débattement. De plus, une telle réalisation de l'orifice d'insertion permet de limiter la longueur de la plaque de verrouillage car la surépaisseur 69 et surtout le rebord d'appui 70 (voir plus loin) sont rendus accessibles au niveau de la paroi supérieure de la coque ; la face arrière de la surépaisseur 69 peut ainsi être rendue affleurante à la face arrière de la coque 20. Limiter la longueur de la plaque de verrouillage permet aussi de limiter la largeur Lac de la coque 20. Ainsi, dans l'exemple représenté, la largeur Lac de la coque est limitée à la distance entre la lumière et le bord externe de l'oreille 10 plus l'épaisseur des deux nervures 47, 48 plus le diamètre de l'axe de pivotement 64. Ainsi, dans l'exemple représenté, la coque de l'anse est à peine plus large et à peine plus longue que l'oreille de l'ustensile de cuisson. Dans une variante (non représentée), l'orifice d'insertion s'étend uniquement sur la partie supérieure de la paroi arrière 43 de la chambre de débattement 40. Dans ce cas, la plaque est réalisée un peu plus longue que dans l'exemple représenté, de sorte à rendre accessible à l'arrière de l'anse le rebord 70, et éventuellement tout ou partie de la surépaisseur 69 pour la manipulation du moyen de verrouillage.

Dans l'exemple représenté, la plaque 61 présente, à son extrémité arrière 66, une surépaisseur 69. Une fois la plaque 61 insérée dans la chambre de débattement, la surépaisseur ferme l'orifice d'insertion 45. Une pression manuelle sur une face de dessus de la surépaisseur 69 ne permet pas de faire pivoter facilement la plaque 61 jusqu'à la position déverrouillée, car la dite face de dessus est positionnée juste au dessus de l'axe de pivotement 64. La surépaisseur 69 de la plaque est prolongée par un rebord 70 d'appui. En appuyant sur le rebord 70 plutôt que directement sur la face supérieure de la surépaisseur 69 pour déverrouiller l'anse, l'effort fourni s'applique non pas selon une direction verticale, à très faible distance de l'axe de pivotement 64, mais selon une direction oblique, plus éloignée de l'axe de pivotement. Ainsi, l'effort à fournir pour libérer l'oreille de l'anse est diminué. De préférence, le rebord 70 affleure sur la paroi supérieure de la coque 20 (figures 1 , 2), et ne dépasse au dessus de la paroi supérieure de la coque 20. Le risque d'un appui accidentel sur le rebord 70 est ainsi supprimé, ce qui supprime le risque de déverrouillage accidentel de l'anse.

Les moyens de maintien de l'axe de pivotement sont décrits ci-dessous.

Dans l'exemple représenté, une partie inférieure de la paroi arrière 43 de la chambre de débattement, en dessous de l'orifice d'insertion 45, forme une première nervure 47. La coque comprend par ailleurs une deuxième nervure 48 s'étendant depuis une paroi inférieure 49 de la chambre de débattement. La première nervure et la deuxième nervure s'étendent selon une direction sensiblement parallèle à l'orifice oblong 23, à une distance l'une de l'autre sensiblement égale au diamètre de l'axe de pivotement de la plaque. Les deux nervures forment ensemble une gorge de maintien de l'axe de pivotement 64 de la plaque 61 dans le plan horizontal. L'axe est également maintenu dans la gorge, selon un axe vertical, par le moyen de rappel élastique du moyen de verrouillage de sorte que, une fois mis en place à l'intérieur de la gorge, l'axe de pivotement ne peut pas sortir de la gorge et le moyen de verrouillage ne peut pas sortir de la chambre de débattement sans l'intervention d'une personne avisée.

Lorsque l'oreille d'un ustensile est insérée dans la cavité 21 de l'anse, un bord externe de l'oreille vient en appui contre la deuxième nervure, qui délimite ainsi localement la cavité interne 21 .

Une distance entre une face supérieure 50 de la deuxième nervure et la paroi supérieure 41 de la chambre de débattement est choisie sensiblement égale à une épaisseur de la plaque plus une épaisseur de l'axe de pivotement de la plaque du moyen de verrouillage. Cette distance est ainsi choisie la plus faible possible, tout en tant suffisante pour insérer le moyen de verrouillage à l'intérieur de la chambre de débattement, l'épaisseur de l'anse est ainsi rendue la plus faible possible.

Si toutefois la hauteur du ressort 81 en position comprimée est légèrement supérieure à la hauteur de la rainure 68 de maintien du ressort réalisée sur la face de dessus de la plaque 61 , on pourra choisir une distance entre la face supérieure 50 de la deuxième nervure et la paroi supérieure 41 de la chambre de débattement sensiblement égale à l'épaisseur de la plaque 61 plus l'épaisseur de l'axe de pivotement 64 plus la hauteur du ressort 81 moins la hauteur de la rainure 68.

Telle que représentée sur la figure 3, la coque 20 de l'anse est suffisamment grande pour être saisie à la main pour manipuler aisément un ustensile de cuisson sur lequel l'anse est verrouillée.

Dans l'exemple représenté sur la figure 2, la coque comprend également une partie de préhension 25, sensiblement en forme de U dont les extrémités des deux branches 26, 27 s'étendent depuis une face arrière 29 de la coque 20 (qui est également la face externe de la paroi 43 de la chambre de débattement), un fond 28 du U formant une zone de préhension du dispositif de préhension. Le fond du U, représenté en forme de barreau d'un diamètre sensiblement égal à l'épaisseur de la coque, peut dans certaines situations faciliter la manipulation de l'anse. Des parties de préhension de formes différentes peuvent naturellement être envisagées pour faciliter encore la manipulation d'un ustensile ou pour des raisons d'ordre esthétique, par exemple des parties avec des formes plus arrondies, ou bien des parties planes dans le prolongement de la coque 20 telle que représentées, de manière similaire à l'anse objet du brevet FR 2 813 516, sans sortir du cadre de l'invention. Nomenclature

2 paroi verticale de l'ustensile 47 première nervie

10 oreille 48 deuxième nervure

1 1 bord interne de l'oreille 49 paroi inférieure de la

5 12 patte de fixation de l'oreille chambre 40

13 lumière de l'oreille 35 50 face supérieure de la

14 bord externe de l'oreille deuxième nervure

20 coque du dispositif amovible partie arrière de la paroi

21 cavité interne de la coque supérieure 41

10 22 face avant de la coque 60 moyen de déverrouillage

23 orifice oblong 40 61 plaque pivotante

25 partie de préhension en U de 62 extrémité avant de la

la coque, plaque 61

26, 27 branches du U 63 bec de la plaque 61

15 28 fond du U 64 axe de pivotement de la

29 face arrière de la coque 45 plaque 61

40 chambre de débattement 65 face de dessous de la

41 paroi supérieure chambre de plaque 61

débattement 66 extrémité arrière de la

20 rainure (non visible sur les plaque 61

figures) sur la paroi supérieure 50 67 face de dessus de la plaque de la chambre de débattement 68 rainure de la plaque

43 paroi arrière de la chambre de 69 surépaisseur

débattement 70 rebord de la surépaisseur

25 partie supérieure de la paroi 81 ressort

arrière 43 55 82 première extrémité du

45 orifice d'insertion de la ressort

chambre de débattement 83 deuxième extrémité du partie inférieure de la paroi ressort

30 arrière 43