ET SON PROCEDE DE MISE EN OEUVRE

L'invention concerne une pièce amovible de fixation au sol d'un élément à fixer et son procédé de mise en oeuvre. Elle est destinée principalement à un élément à fixer constitué par une bâche, un film, un filet, une bande de protection, de plantation ou de culture, pour l'horticulture, l'agriculture, le maraîchage, le jardinage.

Elle peut être destinée à ses applications analogues telles que des carreaux ou attaches dans le même domaine technique..

L'usage dans le domaine horticole, agricole, maraîcher et le jardinage de bâches, films, filets, bandes de protection, plantation, culture est aujourd'hui bien connu et répandu. Ces bâches, films, filets, bandes sont renommés par la suite "éléments à fixer". De tels éléments à fixer peuvent avoir différentes propriétés fonctionnelles : transparence ou opacité, surface continue ou non, perforation ou microperforation plus ou moins importantes, également réparties ou non, incorporation de produits fonctionnels, etc..

Jusqu'à présent de tels éléments sont, dans la pratique la plus généralisée, fixer au sol de la manière suivante : ils sont d'abord disposés sur le sol à l'emplacement, en étant suffisamment plats et tendus. Puis, ensuite, l'utilisateur les immobilise au sol en jetant sur eux de place en place, notamment sur les bords des tas de terre prélevés au voisinage au moyen d'une pelle ou bêche. Cette opération est manuelle et ne peut que difficilement être mécanisée. Bien que généralisée, elle présente en outre de nombreux inconvénients : le maintien de l'élément à fixer n'est pas parfait ; il ne peut être contrôlé ; il peut être affecté notamment en cas de pluie ou d'humidité ; la terre tend souvent à se répartir exagérément sur

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l'élément à fixer en dehors de ce qui est strictement nécessaire ou, au contraire, hors de l'élément ce qui, dans les deux cas, n'est pas souhaitable. Si l'opération de fixation, ainsi réalisée, présente des difficultés et inconvénients, il en est de même de celle inverse, consistant à enlever la terre de l'élément à fixer lorsque cela est jugé nécessaire.

Il a été proposé dans la littérature, des crochets ou piquets destinés à la fixation au sol de tels éléments à fixer. Toutefois, on doit constater que de tels crochets ou piquets n'ont pas eu à ce jour de succès commercial, sans doute étant donné leurs défiances. Le document FR-A- 1 412 395 décrit un crochet métallique en forme de T enfoncé en terre dans une bande de trous. Cependant un tel crochet est enclin à ne pas rester fiché dans le sol. Sa manipulation, sa mise en place et son enlèvement volontaire sont mal commode. Il n'est pas possible de contrôler visuellement et rapidement les crochets mis en place. Du fait de leur conception les crochets ne peuvent être empilés ou superposés lors du stockage ou la mise en place ou l'enlèvement et, au contraire est à redouter que les différents crochets ne s'accrochent les uns aux autres de façon non souhaitable et désordonnée. De tels crochets ne permettent donc pas des procédés nécessaires de mise en place et enlèvement.

Le document US-A-3 903 626 décrit un ancrage au sol comprenant une tige pourvue d'un filetage et une tête montée à pivotement sur la tige à l'opposée de sa pointe. Cet ancrage comporte plusieurs pièces accessibles entre elles de sorte que son coût est sûrement prohibitif pour un usage massif. Un tel ancrage présente également les mêmes inconvénients que ceux mentionnés précédemment en référence avec le crochet selon le document FR-A-1 412 395.

Le document US-A-4 026 094 décrit une structure pouvant accessoirement faire fonction de piquet mais destinée par ailleurs à être incluse dans un râteau. Cette structure comporte un pieu principal fixé à une platine à laquelle est fixée, par ailleurs, une petite pointe. Le pieu est destiné à être fiché dans le sol seul tandis que la petite pointe est destinée à être fichée dans la couverture du sol seule. Dès lors, la mise en oeuvre de telle structure implique une précision extrême incompatible avec des éléments à fixer de grandes surfaces tels que ceux utilisés aujourd'hui en agriculture. De plus les inconvénients déjà retrouvés plus haut ne sont pas non plus solutionnés par cette structure.

Le document US-A 4 825 600 décrit un ancrage polyvalent : pour le jardin ou le béton. Cet ancrage comporte deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre et détachables l'une de l'autre, toutes deux réalisées en forme de fer plié : la première forme pieu est destinée à être fichée dans le sol en traversant la couverture à maintenir. Elle est terminée, à l'opposée de sa pointe extrême libre d'une poignée. Dans sa partie médiane, elle comporte une boucle pour le maintien d'une boucle de la seconde pièce. Celle-ci outre sa boucle médiane comporte deux pieds d'extrémités incurvés en boucle. Ces pieds sont destinés à venir en appui contre la couverture. Du fait des boucles la seconde pièce est écartée de sa couverture sauf en ce qui concerne les deux pieds lesquels non seulement ne traversent pas la couverture mais ne sont pas non plus enfoncés dans le sol. Un tel ancrage présente non seulement les inconvénients des structures déformables mais en plus les deux pièces peuvent être dissociées l'une de l'autre par inadvertence. Ainsi que déjà mentionné, la présence des boucles peut conduire à l'accrochage intempestif des ancrages. L'ancrage ne comporte qu'un pieu unique

susceptible de pivoter et de se désengager du sol. L'enfoncement dans le sol est mal commode. Le maintien ultérieur de la couverture est aléatoire et peu satisfaisant, avec le temps l'ancrage peut jouer et se défaire. La réalisation en forme de fer plié manque de rigidité.

L'invention a pour objet de permettre une fixation amovible efficace d'éléments à fixer tels que ceux expressément visés ici : bâche, film, filet, bande de protection, de plantation, de culture pour l'horticulture, l'agriculture, le maraîchage, le jardinage, ou ses applications _analogues (tel que cordeau ou attache) . En effet, de tels éléments à fixer, dans ce domaine technique, impliquant un certain nombre de contrainte bien spécifique, le dispositif de fixation doit pouvoir être utilisé en grand nombre donc pouvoir être stocké et rangé facilement. Sa mise en place doit pouvoir être réalisée facilement. La sécurité du maintien en place doit être assurée, y compris en cas de contrainte extérieure : vent, tension exercée sur l'élément à fixer, caractère meuble ou boueux du sol. Une fois en place, le contrôle de la présence et de la position du dispositif doivent pouvoir être assurés. L'enlèvement des dispositifs, lorsque nécessaire, doit être possible, de même que leur utilisation. La mise en place, le stockage, l'enlèvement doivent être compatibles avec une mécanisation. Le dispositif doit être peu encombrant, léger, résistant, insensible aux agressions extérieures (humidité, engrais, amendement, etc...). Enfin, compte tenu du nombre important de dispositifs utilisés, le coût de revient doit être raisonnable.

A cet effet l'invention propose d'abord une pièce amovible de fixation qui, d'une part est rigide et indéformable et d'autre part comprend :

une fiche principale 7 allongée destinée à traverser, à partir de sa partie extrême libre d'enfoncement 8, l'élément à fixer 3 et à être enfoncée dans le sol 2 ; . une garde 9 fixée transversalement à la fiche principale 7 à l'opposée 10 de sa partie extrême libre d'enfoncement 8, destinée à immobiliser l'élément à fixer 3 par serrage contre le sol 2 ; caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, au moins une fiche secondaire 11 allongée, sensiblement parallèle à écarter transversalement en regard de la fiche principale 7, fixée à la garde 9 destinée à être enfoncée dans le sol 2 ; et une poignée 12 située, par rapport à la garde 9, du côté opposé à celui où se trouve les fiches principales et secondaires 7, 11 de manière que la pièce de fixation

1 étant fichée dans le sol, et l'élément à fixer 2, 3, la poignée 12 soit en permanence visible et accessible au dessus du sol et de l'élément à fi_$er 2, 3. Dans la forme de réalisation préférentielle, la pièce est telle qu'elle comprend, en outre deux fiches secondaires il allongées, sensiblement parallèles à écarter transversalement en regard et symétriquement à la fiche principale 7, fixées aux deux extrémités 17 de la garde 9, de longueur plus petites que celle de la fiche principale 7

et une poignée 12 ayant une forme générale d'arceau et comprenant une âme 13 pour la saisie et la manipulation et, de part et d'autre de l'âme 13, deux branches 14 sensiblement colinéaires et opposées aux deux fiches secondaires 14, reliant l'âme 13 à la garde 9 ; l'âme 13 et les deux branches 14 de la poignée 12 et la garde 9 définissant une ouverture d'accès libre 15 formant passage pour un organe d'enfichage ou d'ésenfichage 16 ; la garde 9

et la poignée 12 constituant chacune une pièce de force apte à encaisser les efforts imprimés à la pièce de fixation 1 pour la fiche dans la partie du sol 2 et de l'élément 3 à fixer ; la pièce 1 étant réalisée en matière plastique profilée en section droite transversale et étant tout entière comprise entre deux plans enveloppes (I> _{l t} P ₂ ) parallèles entre eux et proches l'un de l'autre.

L'invention concerne, également, un procédé pour fixer au sol un élément à fixer, mettant en oeuvre ou le plus généralement une plularité de telles pièces.

Les autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description suivante qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : La figure 1 est une vue en élévation d'une première variante de pièce de fixation selon l'invention.

La figure 2 est un axe de côté de la pièce de fixation selon la figure 1.

Les figures 3, 4 et 5 sont trois vues en coupe de la pièce de fixation,- selon les lignes III- III, IV - IV et V - V de la figure 1.

La figure 6 est une vue schématique en coupe par un plan vertical illustrant la mise en oeuvre de la pièce de fixation selon les figures 1 à 5. La figure 7 est une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation de pièce de fixation selon l'invention.

L'invention concerne une pièce 1 amovible de fixation au sol 2 d'un élément à fixer 3. L'élément à fixer 3 est, comme déjà indiqué, une bâche, un film, un filet, une bande de protection, de plantation, de culture tel que cela est utilisé pour l'horticulture, l'agriculture, le maraîchage, le jardinage. Le cas échéant, l'élément à fixer 3 constitue une

application analogue de la pièce de fixation 1 notamment carreau ou attache.

La pièce 1 est rigide et indéformable dans sa totalité. Preferentiellement elle est monobloc. Dans le cas où elle est en plusieurs parties ou pièces celles-ci sont associées rigidement les unes aux autres sans possibilité de rotation, pivotement, coulissement, désengagement intempestif. A cet effet, la pièce 1 est preferentiellement réalisée en matière plastique dure et rigide et peut être chargée de fibres de verres lui conférant solidité et légèreté.

Exception faite d'organes d'accrochages mâles 4 sur lesquels on revient par la suite, la pièce 1 est toute entière comprise entre deux plans enveloppes (p.^, P ₂ ) parallèles entre eux et proches l'une de l'autre. Les plans P-L et P ₂ sont bien visibles sur la figure 2. Ils sont parallèles au plan de la figure 1. Un plan P équidistant des deux plans P^ et P ₂ constitue un plan de symétrie de la pièce 1 (sauf en ce qui concerne les organes d'accrochage mâles et femelles 5) dans lequel celle-ci s'étend. L'écartement entre les deux plans enveloppes est compris entre environ 0,6 cm et 2 cm, notamment de l'ordre de 1,3 cm. L'encombrement de la pièce 1 (dans les plans P, P,, P ₂ ) est de l'ordre d'une trentaine de centimètres de long et de l'ordre d'une quinzaine de centimètres de large, étant précisé que ces dimensions ne sont données qu'à titre indicatif. Preferentiellement, la pièce comporte également un second plan de symétrie Q perpendiculaire au plan P, l'intersection entre les plans P et Q définissant un axe général 6 correspondant à la direction générale le long de laquelle la pièce 1 est déplacée à coulissement pour être fichée ou au contraire enlevée. L'axe général s'étend le long de la longueur de la pièce 1. Le plan Q est bien

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visible sur la figure 2 et il est parallèle au plan de la figure 2.

La pièce 1 comprend en premier lieu, une fiche principale 7, allongée parallèlement à l'axe 6, destinée à traverser, à partir de sa partie extrême libre d'enfoncement 8 l'élément à fixer 3 et à être enfoncée dans le sol 2.

La pièce 1 comprend, en deuxième lieu, une garde 9 fixée transversalement, à savoir perpendiculairement, à la fiche principale 7 en une partie 10 située à l'opposé de la partie extrême libre d'enfoncement 8, cette garde 9 est destinée en particulier à immobiliser l'élément à fixer 2 par serrage contre le sol 3 et cela sur toute la longueur de la garde 9. Elle s'étend dans la force de réalisation envisagée de façon sensiblement rectiligne.

La pièce 1 comprend, en outre, en troisième lieu, au moins une fiche secondaire 11, allongée, sensiblement parallèle et écartée transversalement en regard de la fiche principale 7, fixée à la garde 9. Une telle fiche secondaire 11 est destinée au moins à être enfoncée dans le sol 2 et le plus généralement à traverser, également, l'élément à fixer 3.

La pièce 1 comprend, en quatrième lieu, une poignée 12 située, par rapport à la garde 9 du côté opposé à celui où se trouve les fiches 7, 11. Ainsi lorsque la pièce 1 est fichée dans le sol 2 et l'élément à fixer 3, la poignée 12 est en permanence visible et accessible au dessin du sol 2 et de l'élément à fixer 3 (voir figure 6) . Cela permet notamment un contrôle efficace et rapide de la présence et de la position des pièces de fixation 1.

On se réfère maintenant plus en détail à la première variante de réalisation (figures 1 à 5) . Dans ce cas et selon la forme de réalisation préférentielle, la poignée 12 est fixée à la garde 9. cette poignée 12 a une

forme générale d'arceau et comprend une âme 13 pour la saisie et la manipulation et, de part et d'autre de l'âme 13, deux branches 14 reliant l'âme 13 à la garde 9. L'âme 13 et les branches 14 de la poignée 12 et la garde 9 définissent une ouverture 15 d'accès libre formant passage pour un organe 16 d'enfichage ou de désenfichage de la pièce 1 dans le sol 2 et l'élément 3 à fixer, notamment le pied de l'utilisateur. Par exemple, l'ouverture 15 a une dimension de l'ordre d'un peu moins de quinze centimètres dans la direction de la garde 9 et l'âme 13 placée en regard. Preferentiellement, l'âme 13 est incurvée à concavité, tournée vers la garde 9 ; les deux branches 14 sont sensiblement parallèles entre elles et elles sont fixées sensiblement aux deux extrémités opposées 17 de la garde 9. Une branche 14 et une fiche secondaire il sont sensiblement colinéaires et opposées l'une à l'autre c'est à dire qu'une fiche secondaire 11, comme la fiche principale 7 est dirigée dans le menu opposé à la poignée 12 et notamment l'axe 13. Preferentiellement la pièce 1 comprend deux fiches secondaires 11 et la fiche principale 7 est située sensiblement dans la partie médiane de la garde 9, son axe longitudinal étant l'axe 6, la fiche principale 7 étant alors équidistante des deux fiches secondaires 11. Egalement, preferentiellement, une fiche secondaire 11 est située sensiblement à une extrémité 17 de la garde 9, à l'opposé d'une branche 14 dans la même zone de fixation de celle-ci à la garde 9, à savoir son extrémité 17.

Compte tenu de la symétrie déjà représentée sur les figures 1 et 2, une fiche secondaire 11 a une longueur plus petite que celle de la fiche principale 7. Par exemple, la longueur de la fiche secondaire il est comprise entre environ le tiers et les deux tiers de la longueur de la fiche principale 7, notamment de l'ordre de la moitié.

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Toutes les longueurs sont comptées parallèlement à la direction de l'axe général 6. Compte tenu des distances données précédemment en ce qui concerne la poignée 12, il appert que les fiches 7, 11 s'étendent sur une longueur de plus de la moitié de la longueur hors tout de la pièce 1.

Toute la partie extrême libre d'enfoncement 8 de la fiche principale 7 que celle 18 des fiches secondaire 11 sont effilées en pointe.

Preferentiellement une fiche principale, secondaire 7, 11 présente une forme permettant un enfoncement longitudinal et entravant tout pivotement autour de la direction longitudinale. Par exemple une fiche principale secondaire 7, 11 a, en section droite transversale, une forme de croix ou d'étoile comportant plusieurs branches. En particulier toutes les fiches 7, 11 ont une même section droite transversale. Dans le cas des figures 1 à 5, cette section droite transversale a une forme de croix à quatre branches 19a, 19b, 19c, 19d semblent égales, perpendiculaires deux à deux. La garde 9, la poignée 12 constituent chacune une pièce de force apte à encaisser les efforts imprimés à la pièce de fixation 1 pour la ficher ou la désenficher du sol 2a de l'élément à fixer 3. A cet effet, la garde 9 est limitée par deux chants longitudinaux opposés 20, 21 du côté des fiches principales et secondaires 7, 11 et du côté de la poignée 12 ayant pour fonction de constituer respectivement un appui de serrage de l'élément à fixer 3 et un appui d'enfichage pour un organe d'enfichage 16. Ces chants 20, 21 sont sensiblement perpendiculaires aux plans P et Q. Ils présentent une certaine largeur qui est l'épaisseur de la pièce entre les deux plans T?^ et P ₂ ce qui permet d'exercer la pression pour l'enfichage et pour l'immobilisation de l'élément 1 à fixer. Ces chants 20, 22 constituent les ailes latérales d'une pièce profilée sensiblement en H (en section droite

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transversale) comportant également une âme centrale 22 située, sensiblement, dans le plan P. Parallèlement, la poignée 22 a, en section droite transversale, une forme profilée sensiblement en H dont les ailes latérales 20, 21 et l'âme centrale 22 viennent dans le prolongement de celles de la garde 9 (figure 4). De plus, la garde 9 la poignée 12 comprend, en outre des ailes internes de rigidification 23 situés dans les deux ouvertures 24 du H. Si le profil en H reste en général constant en taille et en forme sur toute la longueur d'une part de la garde 9 et d'autre part de la poignée 12, il peut le cas échéant être variable. Par exemple l'âme de la poignée 12 comprend une zone centrale renflée 25.

Selon un perfectionnement important de l'invention, dans la première variante considérée (figures 1 à 5) , la pièce 1 comporte en outre des organes d'accrochage mâles 4 et femelles 5 situés sur les deux plans enveloppes, permettant, par leur coopération réciproque la superposition et le maintien de plusieurs pièces de fixation 1 l'une contre l'autre.

Les organes 4, 5 sont placés (figure 3) preferentiellement sur les branches 14, notamment au voisinage de la garde 9 : l'organe femelle 5 peut être constitué de deux ailes transversales rapprochées du H de la branche 14. L'organe mâle 4 peut être situé à l'opposé et au droit de l'organe femelle 5 en saillie par rapport au plan enveloppe.

On se réfère maintenant au plan de détail à la seconde variante de réalisation (figure 7) . Dans cette variante de réalisation, la pièce 1 est réalisée à partir de tiges profilées à section hexagonale en acier galvanisé façonnées et soudées entre elles. La fiche principale 7 et la poignée 12 constituent une tige coudée à angle droit, une partie formant la fiche principale 7 et l'autre formant

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la poignée 12. La garde 9 et les deux fiches secondaires 11 constituent une tige doublement coudée à angle droit en U (ou en position normale d'utilisation U renversé) . La garde 9 est soudée donc associée régulièrement à la partie supérieure de la fiche principale 7. Dans la forme représentée , la poignée 12 s'étend sensiblement parallèlement à la garde 9. La garde 9 peut également être étendue dans la direction ou le plan au moins sensiblement perpendiculaire au plan formé par les fiches principales 7 et secondaires 11 au moyen d'une plaque ou d'un fer ou profilé supplémentaire 26 coudé en U fixé par ses extrémités 27, par soudage, aux angles entre la garde 9 et les fiches secondaires 11. En variante cette forme de réalisation ^" peut également être réalisée en matière plastique notamment armée de forme profilée, notamment en H en section droite transversale.

Que ce soit la première ou la seconde forme de réalisation, celles-ci peuvent avoir des caractéristiques communes supplémentaires. Par exemple la pièce 1 peut être d'une couleur tranchant avec celles de l'élément 3 à fixer, du sol et des végétaux. La pièce 1 peut être réglable en ce qui concerne notamment la longueur des fiches 7, 11, la garde 9 et les fiches 7, 11 étant montées à coulissement avec blocage ^' *le long de l'axe 6. La pièce 1 peut recevoir des éléments d'identification.

L'invention concerne également un procédé pour fixer au sol 2 un élément 3 à fixer tel que celui décrit précédemment. Dans ce procédé, on dispose sur le sol 2 l'élément 3 à fixer et une fiche dans le sol, et l'élément à fixer au moins une pièce de fixation 1 telle que décrite soit l'élément 3 à fixer comportant à cet effet, des ouvertures, soit, le plus souvent, il est dépourvu, et il est percé par les parties extrêmes 8, 18 des fiches 7, 11 par suite de la force exercée sur la pièce

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1 pour la fiche dans le sol. Preferentiellement et généralement on met en oeuvre plusieurs pièces de fixation (1) réparties le long de l'élément (3) à fixer.

On traverse l'élément 3 à fixer avec les fiches principales et secondaire 7, 11 la garde 9 étant appliquée sur l'élément 3 à fixer. Pour mettre en oeuvre une pièce de fixation 1, on enfile celle-ci sur un organe d'enfichage 16 et on appuie sur la garde 9. Preferentiellement on appuie sur la garde 9 dans une direction inclinée par rapport au sol 2 du côté opposé à la tension exercée par l'élément 3 à fixer (figure 6) .