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Title:
RETAINING DEVICE AND CORRESPONDING HANDLING SYSTEM, ASSEMBLY, SUPPORT AND METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/110980
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a retaining device (110) comprising at least one guide element (1121) capable of accommodating a portion of at least one flexible element and comprising a blocking element (11211), the blocking element being movable in the guide element between a release position in which the blocking element allows the flexible element to pass through the guide element and a second, actuation position in which the blocking element blocks the flexible element in the guide element. The invention also relates to a corresponding handling system, assembly, support and method.

Inventors:
GRUNENWALD STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/085790
Publication Date:
June 22, 2023
Filing Date:
December 14, 2022
Export Citation:
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Assignee:
ORANGE (FR)
International Classes:
F16B2/14; F16B2/12
Domestic Patent References:
WO2017044078A12017-03-16
Foreign References:
US5169106A1992-12-08
FR2844857A32004-03-26
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Claims:
REVENDICATIONS Dispositif de maintien (110) comprenant : au moins un élément de guidage (1121) apte à recevoir une portion d’au moins un élément souple (180) et comprenant un élément de blocage (11211), ledit élément de blocage étant mobile dans ledit élément de guidage (1121) entre une position dite de relâchement où ledit élément de blocage permet le passage dudit élément souple dans ledit élément de guidage (1121) et une seconde position dite d’activation où ledit élément de blocage bloque ledit élément souple dans ledit élément de guidage (1121), au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage étant parallèle, ou sensiblement parallèle, à une direction d’introduction dudit élément souple dans ledit élément de guidage. Dispositif de maintien (110) selon la revendication 1 où au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage est parallèle ,ou sensiblement parallèle, à un axe longitudinal dudit au moins un élément de guidage (1121). Dispositif de maintien (110) selon la revendication 1 ou 2 dans lequel ledit élément de blocage comprend des moyens d’accroche aptes à pénétrer dans ledit élément souple. Dispositif de maintien (110) selon l’une des revendications 1 à 3 dans lequel ledit dispositif est adapté à être installé dans une position de travail hors de portée à main nue d’un opérateur depuis une position d’intervention au sol dudit opérateur. Dispositif de maintien (110) selon l’une des revendications 1à 4 dans lequel ledit élément de guidage (1121) comprend des moyens (11215) de couplage élastique avec ledit élément de blocage (11211). Dispositif de maintien (110) selon la revendication 5 dans lequel lesdits moyens de couplage élastique tendent à rapprocher ledit élément de blocage (11211) de ladite position d’activation. Dispositif de maintien (110) selon la revendication 6 lequel la forme dudit élément de guidage est adaptée à coopérer avec lesdits moyens de couplage élastique pour amener ledit élément de blocage vers ladite position d’activation. Dispositif de maintien (110) selon l’une des revendications 1 à 7 comprenant au moins un élément de contrôle manuel dudit élément de blocage Dispositif de maintien (110) selon l’une des revendications 1 à 8 comprenant des moyens de retenue (160) d’au moins un équipement de réseau. Dispositif de maintien (110) selon l’une des revendications 1 à 9 comprenant des moyens de couplage (114, 1141) à au moins un outil de positionnement. Système de maintien comprenant : au moins un élément souple ; au moins un dispositif de maintien comprenant au moins un élément de guidage (1121) apte à recevoir une portion dudit au moins un élément souple (180) et comprenant un élément de blocage (11211), ledit élément de blocage étant mobile dans ledit élément de guidage (1121) entre une position dite de relâchement où ledit élément de blocage permet le passage dudit élément souple dans ledit élément de guidage (1121) et une seconde position dite d’activation où ledit élément de blocage bloque ledit élément souple dans ledit élément de guidage (1121 , au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage étant parallèle, ou sensiblement parallèle, à une direction d’introduction dudit élément souple dans ledit élément de guidage. Système de maintien selon la revendication 11 comprenant au moins un dispositif de mise en tension dudit élément souple. Système de maintien selon la revendication 11 ou 12 où ledit système est couplé via ledit au moins un élément souple à des moyens de maintien d’au moins un équipement de réseau à proximité d’un support. Système de maintien l’une des revendications 11 à 13 où au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage est parallèle ,ou sensiblement parallèle, à un axe longitudinal dudit au moins un élément de guidage (1121). Système de maintien selon l’une des revendications 11 à 14 dans lequel ledit élément de blocage comprend des moyens d’accroche aptes à pénétrer dans ledit élément souple. Système de maintien selon l’une des revendications 11 à 15 dans lequel ledit dispositif de maintien est adapté à être installé dans une position de travail hors de portée à main nue d’un opérateur depuis une position d’intervention au sol dudit opérateur. Support physique équipé d’au moins un dispositif de maintien selon l’une des revendications 1 à 10, et/ou d’un système de maintien selon l’une des revendications 11 à 16. Ensemble comprenant au moins un support équipé d’au moins un dispositif de maintien selon l’une des revendications 1 à 10, et/ou d’un système de maintien selon l’une des revendications 11 à 16, et au moins un équipement de réseau apte à être maintenu à proximité dudit support via ledit dispositif et/ou système. Procédé de manutention comprenant : un montage d’un système de maintien selon l’une des revendications 10 à 16, ledit montage comprenant un enroulement dudit élément souple autour d’un support et une activation desdits moyens de blocage dudit dispositif de maintien; un positionnement dudit système de maintien dans une position de travail à proximité dudit support , ledit positionnement comprenant une mise en tension dudit élément souple.
Description:
DESCRIPTION

Titre de l'invention : Dispositif de maintien, système, ensemble, support, et procédé de manutention correspondants

1. Domaine technique

La présente divulgation se rapporte au domaine général de la manutention d’équipements, et concerne notamment un dispositif de maintien d’au moins un équipement, un système de maintien comportant un tel dispositif, ainsi que l’ensemble formé par au moins un tel dispositif et/ou système et ledit équipement, un support auquel peut être couplé au moins temporairement ce dispositif, ce système et/ou cet ensemble. La présente divulgation traite également du procédé de manutention correspondant.

2. Etat de la technique

Des systèmes mécaniques et/ou électromécaniques dont l’environnement d’utilisation est susceptible de rendre difficile la manutention, l’installation ou la maintenance sont présents dans de nombreux domaines techniques, notamment de l’industrie. Ainsi, on peut retrouver de tels systèmes dans des sites industriels de production, dans des objets de taille conséquente, telles que des navires (comme des navires de guerre ou des cargos par exemple), ou dans des réseaux téléphoniques et/ou électriques.

Par exemple, dans le cadre de réseaux téléphoniques et/ou électriques, des interventions sur des équipements, comme des câbles, des traverses, etc.., équipant des supports tels que des poteaux téléphoniques et/ou électriques doivent parfois être effectuées. Pour des raisons évidentes de sécurité, les équipements montés sur ces poteaux sont souvent installés dans une partie supérieure des poteaux, à des hauteurs difficilement accessibles à un individu (par exemple à près du 10 mètres du sol). Si ces installations en hauteur préservent la sécurité des personnes lorsque celles-ci se trouvent, au sol, au voisinage des poteaux, elles rendent par contre plus difficile les manipulations d’installation, de maintenance et/ou de production d’équipements sur ces poteaux.

Il existe donc un besoin pour une solution permettant de faciliter les opérations de production, d’installation et/ou de maintenance sur de tels systèmes.

La présente demande a pour objet de proposer des améliorations à au moins certains des inconvénients de l’état de la technique.

3. Exposé de l'invention

La présente demande vise à améliorer la situation à l'aide d'un dispositif de maintien comprenant au moins un élément de guidage apte à recevoir une portion d’au moins un élément souple et comprenant un élément de blocage, ledit élément de blocage étant mobile dans ledit élément de guidage entre une position dite de relâchement (ou relâchée) où ledit élément de blocage permet le passage dudit élément souple dans ledit élément de guidage et une seconde position dite d’activation (ou de blocage) où ledit élément de blocage bloque ledit élément souple dans ledit élément de guidage.

Dans certains modes de réalisation, au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage est parallèle, ou sensiblement parallèle, à une direction d’introduction dudit élément souple dans ledit élément de guidage. Dans certains modes de réalisation, au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage est parallèle ,ou sensiblement parallèle, à un axe longitudinal dudit au moins un élément de guidage.

Dans certains modes de réalisation, ledit élément de blocage comprend des moyens d’accroche aptes à pénétrer dans ledit élément souple.

Dans certains modes de réalisation, ledit dispositif de maintien est adapté à être installé dans une position de travail hors de portée à main nue d’un opérateur depuis une position d’intervention au sol dudit opérateur.

Dans certains modes de réalisation, ledit élément de guidage comprend des moyens de couplage élastique avec ledit élément de blocage.

Dans certains modes de réalisation, lesdits moyens de couplage élastique tendent à rapprocher ledit élément de blocage de ladite position d’activation.

Dans certains modes de réalisation, la forme dudit élément de guidage est adaptée à coopérer avec lesdits moyens de couplage élastique pour amener ledit élément de blocage dans ladite position d’activation.

Dans certains modes de réalisation, ledit élément de blocage comprend des moyens d’accroche aptes à pénétrer dans ledit élément souple.

Dans certains modes de réalisation, ledit premier dispositif de serrage comprend au moins un élément de contrôle manuel dudit élément de blocage.

Dans certains modes de réalisation, le dispositif de maintien comprend des moyens de retenue d’au moins un équipement de réseau.

Dans certains modes de réalisation, le dispositif de maintien comprend des moyens de couplage à au moins un outil de positionnement.

Les caractéristiques, présentées isolément dans la présente demande en lien avec certains modes de réalisation du dispositif de maintien de la présente demande peuvent être combinées entre elles selon d’autres modes de réalisation du dispositif de maintien de la présente demande.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne un système de maintien comprenant au moins un dispositif de maintien selon la présente demande dans l’un quelconque de ses modes de réalisation.

Plus précisément, la présente demande concerne un système de maintien comprenant : au moins un élément souple ; au moins un dispositif de maintien comprenant au moins un élément de guidage apte à recevoir une portion d’au moins un élément souple et comprenant un élément de blocage, ledit élément de blocage étant mobile dans ledit élément de guidage entre une position dite de relâchement où ledit élément de blocage permet le passage dudit élément souple dans ledit élément de guidage et une seconde position dite d’activation où ledit élément de blocage bloque ledit élément souple dans ledit premier élément de guidage.

Dans certains modes de réalisation, au moins une portion d’au moins une des faces dudit élément de blocage est parallèle, ou sensiblement parallèle, à une direction d’introduction dudit élément souple dans ledit élément de guidage. Dans certains modes de réalisation, ledit système comprend un dispositif de mise en tension dudit au moins un élément souple.

Dans certains modes de réalisation, ledit système est couplé via ledit au moins un élément souple à des moyens de maintien d’au moins un équipement de réseau à proximité d’un support.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne un support physique équipé d’au moins un dispositif de maintien et/ou d’un système de maintien selon la présente demande dans l’un quelconque de ses modes de réalisation.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne un ensemble comprenant au moins un support équipé d’au moins un dispositif de maintien et/ou d’un système de maintien selon la présente demande dans l’un quelconque de ses modes de réalisation, et au moins un équipement de réseau apte à être maintenu à proximité d’un support via ledit dispositif et/ou système.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne un procédé de manutention comprenant :

- un montage d’un système de maintien objet de la présente demande selon l’un quelconque de ses modes de réalisation, ledit montage comprenant un enroulement dudit élément souple autour d’un support et une activation desdits moyens au moins partiellement autobloquants dudit dispositif de maintien;

- un positionnement dudit système de maintien dans une position de travail à proximité dudit support , ledit positionnement comprenant une mise en tension dudit élément souple.

Dans certains modes de réalisation, ledit procédé peut en outre comprendre une intervention sur au moins un équipement de réseau couplé audit support.

Les caractéristiques présentées en lien avec le dispositif de la présente demande dans ses différents modes de réalisation sont transposables de façon similaire à l’ensemble, au support équipé, au système et au procédé dans leurs différents modes de réalisation.

4. Brève description des dessins

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels :

La [Fig 1] présente, de façon schématique, un exemple de système de maintien comprenant notamment un dispositif de maintien selon la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation.

La [Fig 2] présente certaines étapes d’un procédé adapté à mettre en œuvre le dispositif de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation.

La [Fig 3] présente un ensemble de vues simplifiées, dites « de face », « de dessus » et « de gauche » d’un dispositif de maintien muni de moyens autobloquants illustrés dans une position relâchée, selon au moins certains modes de réalisation de la présente demande.

La [Fig 4] présente une vue simplifiée d’un dispositif de serrage d’un dispositif de maintien (par exemple le « premier » dispositif de serrage de la figure 3), muni de moyens autobloquants illustrés dans une position relâchée et sur lequel est monté un élément souple, selon au moins certains modes de réalisation de la présente demande. La [Fig 5] présente des détails du dispositif de maintien de la figure 3 muni de moyens autobloquants illustrés dans une position de blocage, selon au moins certains modes de réalisation de la présente demande.

La [Fig 6] présente une vue simplifiée du dispositif de serrage de la figure 4, muni de moyens autobloquants activés (ie illustrés dans une position de blocage).

La [Fig 7] présente à titre d’exemple une vue de face d’un dispositif de maintien, selon certains modes de réalisation de la présente demande, où il est muni d’un crochet de retenue.

La [Fig 8] présente à titre d’exemple une vue de profil du dispositif de maintien de la figure 7

La [Fig 9] présente à titre d’exemple un dispositif de mise en tension de l’élément souple équipant un dispositif de maintien, selon certains modes de réalisation de la présente demande, avant la mise en tension de l’élément souple.

La [Fig 10] présente à titre d’exemple un dispositif de mise en tension de l’élément souple équipant un dispositif de maintien, selon certains modes de réalisation de la présente demande, après la mise en tension de l’élément souple.

La [Fig 11] présente à titre d’exemple une vue de face d’un premier exemple de montage d’une semelle couplée au système de maintien via un élément souple, selon certains modes de réalisation de la présente demande.

La [Fig 12] présente à titre d’exemple une vue de profil du montage de la figure 11 .

La [Fig 13] présente à titre d’exemple une vue avant d’une semelle équipée d’un élément souple selon le montage des figures 11 et 12.

La [Fig 14] présente à titre d’exemple une vue arrière d’une semelle équipée d’un élément souple selon le montage des figures 11 à 13.

La [Fig 15] présente à titre d’exemple une vue de face d’un second exemple de montage d’une semelle couplée au système de maintien via un élément souple, selon certains modes de réalisation de la présente demande.

La [Fig 16] présente à titre d’exemple une vue de profil du montage de la figure 15.

La [Fig 17] présente à titre d’exemple une vue avant d’une semelle équipée d’un élément souple selon le montage des figures 15 et 16.

La [Fig 18] présente à titre d’exemple une vue arrière d’une semelle équipée d’un élément souple selon le montage des figures 15 à 17.

La [Fig 19] illustre un tronçon du support, en vis- à-vis duquel est positionné le dispositif selon la présente demande dans sa position de travail, et les premières et secondes portions périphériques mentionnées dans la présente demande, en association avec au moins certains modes de réalisation du dispositif.

5. Description des modes de réalisation

Certains modes de réalisation du dispositif objet de la présente demande sont présentés plus en détail, à titre d’exemples non limitatifs, à l’aide des figures introduites ci-dessus.

Sauf indications contraires, les éléments communs ou analogues à plusieurs figures portent les mêmes signes de référence et présentent des caractéristiques identiques ou analogues, de sorte que ces éléments communs ne sont généralement pas à nouveau décrits par souci de simplicité. Les termes « premier(s) » (ou première(s)), « deuxième(s) », etc. sont utilisés dans ce document par convention arbitraire pour permettre d’identifier et de distinguer différents éléments (tels que des moyens de couplage) mis en œuvre dans les modes de réalisation décrits ci-après.

La présente divulgation vise à apporter une aide à la production, l’installation et/ou la maintenance (par exemple à distance) d’au moins un équipement d’un support physique. Le support physique peut par exemple être une structure rigide telle qu’un poteau (métallique ou bois), ou une potence industrielle. La position de l’équipement sur et/ou à proximité du support peut par exemple être une position difficile d’accès pour un opérateur en charge de la production, de l’installation et/ou de la maintenance de l’équipement. En particulier, la présente divulgation propose une solution aidant, via un dispositif de maintien, à une installation, de façon permanente et/ou provisoire, d’un équipement à proximité d’un tel support et/ou à son remplacement. Le dispositif de maintien peut par exemple être un dispositif adapté au soutien (par exemple la retenue) (direct ou indirect , via des moyens de retenue telle qu’une traverse) d’éléments de réseau tels que des câbles aériens à proximité d’un poteau téléphonique et/ou électrique. Les câbles aériens peuvent être par exemple des câbles téléphoniques légers de type cuivre ou fibre optique ou des câbles électriques. Le dispositif de maintien est par exemple un dispositif électromécanique adapté à être installé depuis le sol sur le support.

Comme exposé plus en détails plus loin, le dispositif de maintien peut être adapté, dans certains modes de réalisation, à n’occuper qu’une seule face et/ou portion du support lorsqu’il est installé sur ce support, de façon par exemple à respecter des contraintes d’installation dictées par une autorité de régulation et/ou un propriétaire du support.

Si des modes de réalisation du dispositif de maintien objet de la présente demande sont détaillés dans la présente demande en lien avec des équipements et/ou supports d’un réseau téléphonique, électrique ou de communication, il est clair cependant que la présente divulgation peut trouver des applications en dehors de tels réseaux. Ainsi, le dispositif de maintien peut être adapté dans certains modes de réalisation à une utilisation en lien avec un support isolé, indépendant d’un réseau, par exemple un mât ou une proue de bateau, ou un porte-drapeau, ou un support d’un site de production ou d’assemblage industriel comme une potence industrielle.

La figure 1 illustre un système de maintien 100 destiné à équiper, dans une position de travail, une face dite avant d’un support 150 pour le maintien d’au moins un équipement à proximité du support. Dans l’exemple illustré, le support est un poteau tel qu’un poteau téléphonique et/ou électrique, comme un poteau bois et l’équipement à maintenir un équipement d’un réseau de communication (par exemple un câble téléphonique ou un équipement électronique (comme une antenne ou un capteur) ou mécanique (comme une traverse destinée à étayer un câble de réseau comme illustré).

Comme illustré en figure 1 , le système 100 peut comprendre un dispositif de maintien 110 comprenant un premier dispositif de serrage (aussi appelé par simplicité « premier serre-câble » dans la présente demande), adapté à retenir (ou bloquer), par serrage, au moins un élément au moins partiellement souple 180 (appelé dans la suite de la demande « élément souple » par simplicité). L’élément souple est adapté à un enroulement autour du support 150. Dans l’exemple illustré, l’élément souple est un câble (ou filin) comme un câble acier, par exemple au moins partiellement filiforme. Dans l’exemple illustré, le système 100 peut comprendre des moyens de retenue 160 (comme une traverse) d’au moins un équipement d’un réseau de communication couplé au système via le dispositif de maintien et/ou l’élément souple. Dans certains modes de réalisation, où au moins certains des moyens de retenue sont couplés indirectement au dispositif de maintien, le système 100 peut comprendre également des moyens de maintien 140 de ces moyens de retenue 160 sur le support 150. Il peut s’agir notamment d’une semelle dans l’exemple de la figure 1 destinée à retenir des moyens de retenue tels qu’une traverse par exemple.

Selon les modes de réalisation, il peut s’agir d’un unique élément de maintien (comme une unique semelle, par exemple alignée verticalement avec le reste du système de maintien (pour permettre éventuellement une occupation sur une seule face du poteau) ou d’une pluralité d’éléments de maintien. Bien entendu, le nombre, la forme et/ou la position des éléments de maintien peut varier selon les modes de réalisation.

Dans certains modes de réalisation, le dispositif 110 de maintien peut lui-même comprendre des moyens ou élément(s) de retenue 160 (illustrés en figures 7 et 8 par exemple) d’au moins un équipement d’un réseau de communication. Un tel élément de retenue 160 peut être un crochet de suspension, par exemple en forme de J comme illustré en figures 7 et 8). Le dispositif de maintien peut également comprendre des moyens de maintien des moyens de retenue comme des éléments de couplage des éléments de retenue avec le dispositif de maintien (tels qu’au moins un élément de fixation (comme une vis, un boulon, un ergot, un trou traversant etc..) coopérant par exemple avec un élément complémentaire de l’élément de retenue, ou vice-versa). Ces moyens de retenue et/ou de fixation du dispositif de maintien sont optionnels dans certains modes de réalisation.

Bien entendu dans certains modes de réalisation, le dispositif de maintien 110 peut d’une part être équipé de premiers éléments de retenue (comme un support en J), et en outre être couplé, via l’élément souple, à des seconds éléments de retenue (comme une traverse maintenue via une semelle), de façon à permettre la retenue simultanée de plusieurs équipements réseau à proximité l’un de l’autre, ou offrir plusieurs possibilités de montage d’un équipement réseau à un utilisateur du système.

Dans le mode de réalisation illustré en figure 1 , le système peut en outre comprendre un dispositif 130 de mise en tension de l’élément souple qui traverse le premier dispositif de serrage du dispositif de maintien 110 . Le dispositif de mise en tension peut être couplé via l’élément souple d’une part au premier dispositif de serrage et d’autre part à un deuxième dispositif, comme un deuxième dispositif de serrage 120 (aussi appelé plus simplement « deuxième serre-câble » dans la présente demande). Dans les modes de réalisation illustrés, lorsque le système 100 est installé dans une position de travail (ou position opérationnelle) sur le support 150 (tel qu’illustré en, figure 1), le câble traverse le premier dispositif de serrage du dispositif de maintien 110 (via un premier guide (ou élément de guidage) du premier dispositif de serrage par exemple), est enroulé une ou plusieurs fois autour du support (optionnellement pour aider par exemple au maintien d’une semelle) avant de traverser à nouveau, en sens inverse, le premier dispositif de serrage du dispositif de maintien 110 (via un second guide (ou élément de guidage) du premier dispositif de serrage par exemple). Le câble 180 est ensuite inséré dans le deuxième dispositif 120 de serrage qu’il traverse une première fois (via un premier guide (ou élément de guidage) du deuxième dispositif 120 de serrage par exemple) pour être couplé au dispositif 130 de mise en tension (via une lanterne du dispositif de mise en tension) avant de traverser à nouveau, en sens inverse, le deuxième dispositif 120 de serrage (via un second guide (ou élément de guidage) du deuxième dispositif 120 de serrage par exemple). Bien entendu, d’autres montages du système 100 peuvent être mis en œuvre dans d’autres modes de réalisation. On utilise ci-après indifféremment les termes ‘élément de guidage » ou « guide » par souci de simplicité.

Selon les modes de réalisation, les premier et deuxième dispositif de serrage peuvent être identiques ou différents.

L’un au moins des dispositifs de serrage (par exemple le dispositif de serrage le plus en hauteur, comme le premier dispositif de serrage 112 selon le mode de réalisation illustré en figure 1) peut comprendre des moyens au moins partiellement autobloquants (appelés de façon simplifiée « moyens autobloquants » ci-après), adaptés à empêcher un mouvement, selon au moins une direction de déplacement, de l’élément souple (comme le câble 180 de la figure 1) dans un guide de ce dispositif de serrage (ie, dit de façon plus simplifiée, à bloquer l’élément souple dans le guide).

Dans au moins certains modes de réalisation, la mise en tension de l’élément souple autour du support et le blocage de l’élément souple dans le premier dispositif de serrage, permettent l’immobilisation du dispositif de maintien à proximité du support (comme détaillé plus loin), et optionnellement le verrouillage d’au moins un élément de maintien (comme une semelle) d’un élément de retenue (comme une traverse) sur le support.

L’au moins un élément souple peut varier selon les modes de réalisation et l’utilisation visée du dispositif de maintien et/ou du système correspondant. Ainsi, il peut s’agir d’un câble unique tel que le câble 180 illustré en figure 1 , ou d’un ensemble de câbles, ou de filin(s), de cordes(s). L’élément souple peut également être réalisé dans différents matériaux selon les modes de réalisation, par exemple en plastique, ou en métal (en acier par exemple) ou dans un matériau naturel tel que le crin ou le chanvre. Il peut également avoir différents diamètres. Dans l’exemple illustré, il s’agit d’un câble 180 ayant (de par son matériau et son diamètre notamment) à la fois une souplesse suffisante pour un enroulement autour du support et pour permettre un écrasement du câble par le dispositif de maintien 110 (comme exposé plus loin) et une solidité et une rigidité suffisante pour lui permettre de supporter la tension infligée au câble par le premier dispositif de serrage du dispositif de maintien 110 sans élongation ou rupture. Par exemple, il peut s’agir d’un câble acier de plusieurs millimètres de diamètre (comme 3, 4 ou 5 mm), avec une charge de rupture de l’ordre d’une dizaine de kilo Newton (KN), par exemple 9 à 11 KN, comme 9,40 KN.

Dans des modes de réalisation où le support est un poteau relativement pénétrable comme le bois, et où l’élément souple est réalisé dans un matériau plus rigide, comme l’acier, la tension de l’élément souple peut de plus aider à générer un rainurage du support aux points de contact entre l’élément souple et le support et donc à générer une légère pénétration en conséquence de l’élément souple dans le support, susceptible de favoriser sa tenue sur le support.

Selon les mises en œuvre du système 100, les moyens de retenue et/ou de maintien peuvent être solidarisés de différentes façons au système 100. Par exemple, les moyens de maintien 140 (par exemple une semelle) peuvent être solidarisés au système 100 (et plus particulièrement au dispositif de maintien 110) via l’élément souple 180. Dans de tels modes de réalisation, les moyens de maintien peuvent comprendre des moyens de couplage avec l’élément souple, par exemple des éléments de couplage avec l’élément souple (aussi appelés « conduites » dans la présente demande) permettant le coulissement et/ou le guidage de l’élément souple autour des moyens de maintien, comme des trous traversants et/ou des éléments tubulaires creux, par exemple des tubes ou anneaux cylindriques, de section fermée ou partiellement ouverte (pour permettre l’insertion de l’élément souple par pression, etc..).

Dans certains modes de réalisation, les moyens de maintien (une semelle par exemple) peuvent être positionnées sur le support dans la position de travail. Dans des modes de réalisation où la partie du support où sont positionnés les moyens de maintien est réalisée dans un matériau relativement pénétrable comme le bois, les moyens de maintien 140 peuvent comprendre des moyens d’accroche adaptés (de par leur forme et leur matériau par exemple) à pénétrer, superficiellement ou profondément, dans un tel matériau, de façon à ancrer les moyens de maintien dans le support. Les moyens d’accroche peuvent comprendre par exemple au moins une griffe ou un ergot. Dans l’exemple illustré, les moyens de maintien peuvent ainsi comprendre au moins une semelle crantée et/ou munie d’au moins une série de griffes, au moins partiellement métallique, par exemple une semelle plate ou en V. De telles semelles peuvent en effet, au moins dans certains modes de réalisation, être fabriquées de façon simple et donc à faible coût. De plus, au moins pour les semelles V, de telles semelles sont susceptibles de permettre une installation du système 100 sur des supports de formes et/ ou de dimensions multiples. La possibilité du dispositif de maintien 110 de la présente demande, et plus généralement du système 100 de maintien, dans au moins certains modes de réalisation, de coopérer avec des éléments de fabrication simple et à faible coût, et permettant en outre une adaptation à différentes formes de support peut aider à une utilisation à grande échelle du dispositif 110 de maintien et/ou du système 100 de maintien.

Le système 100 peut également comprendre des moyens de couplage (non illustrés en figure 1) avec des moyens de positionnement d’au moins une partie du système sur le support dans une position dite de travail. Il peut s’agir par exemple de moyens de fixation (par vissage, clippage, enroulement), de moyens de coopération avec d’autres moyens de couplage avec au moins un outil de positionnement comme une perche télescopique (comme des trous traversants par exemple) ou avec d’autres moyens d’accroche (crochet, anneau etc..) d’au moins un outil de positionnement. Par exemple, comme illustré plus loin en figure 2, le dispositif de maintien peut être muni de tels moyens de couplage. Bien entendu, ces moyens de couplage peuvent équiper au moins un autre dispositifs) du système 100 dans d’autres modes de réalisation.

Dans certains modes de réalisation du dispositif et du système de la présente demande, l’outil de positionnement peut être couplé de façon amovible au système 100, de sorte par exemple à aider à transporter plus aisément le dispositif, ou encore permettre une utilisation d‘un même outil de positionnement pour le positionnement successif de plusieurs dispositifs sur des supports.

Dans l’exemple illustré, le dispositif de mise en tension 130 est lui-même maintenu dans une position fixe sur le support 150 par un élément 170 de fixation tel que par exemple un élément de fixation souple (comme une lanière ou une corde) en tension autour du support 150. Cet élément 170 de fixation souple peut être obtenu, dans certains modes de réalisation, à partir d’une ou plusieurs couches d’un feuillard découpé dans une bobine, de longueur adaptée à la dimension de la section du poteau au niveau de la position de travail (par exemple le diamètre d’un poteau de section ronde. Dans l’exemple illustré, la longueur de découpe est choisie de façon à découper un feuillard de longueur au moins double au diamètre du support.

Il peut s’agir par exemple d’un feuillard d’une largeur de quelques dizaines de millimètres dans certains modes de réalisation (telle une largeur de l’intervalle [5 millimètres ; 35 millimètres], comme 10, 20 ou 30 millimètres (mm)) et d’épaisseur de l’ordre de 0,5 à 1 ,5 mm (par exemple 0,7 mm ou 1 mm). L’élément 170 de fixation souple sera également appelé plus simplement « élément souple » dans la suite de la demande.

La figure 2 illustre certains modes de réalisation d’un procédé 200 de manutention, mettant en œuvre au moins un dispositif de maintien, objet de la présente demande dans au moins certains de ses modes de réalisation. Ce dispositif peut par exemple être le dispositif de maintien 110 du système 100 introduit en lien avec la figure 1 . Dans d’autres modes de réalisation (comme expliqué plus loin), le dispositif de maintien 110 peut être utilisé indépendamment du système 100 décrit ci-dessus ou dans un montage différent de ceux présentés à titre d’exemples non limitatifs dans la présente demande. Le procédé 200 peut par exemple être implémenté (« mis en œuvre ») par un opérateur intervenant sur un support sur lequel va être installé le système 100. Dans la présente demande, la partie du support située à proximité de la position de travail du système 100 est appelée par simplification « partie de travail » du support. La partie de travail du support peut parfois être située à distance de l’opérateur, lorsque celui-ci intervient sur le système 100 (depuis sa position d’intervention), et notamment hors de sa portée à mains nues, c’est-à-dire non accessible sans l’assistance d’un outil (e.g. échelle, escabeau) par l’opérateur. Des contraintes d’implémentation, règlementaires et/ou de sécurité peuvent par exemple imposer un positionnement en hauteur des câbles destinés à équiper un poteau téléphonique et/ou électrique, et donc des autres équipements à installer en association avec ces câbles, comme des traverses et/ou des éléments de support de telles traverses.

Par exemple, dans certains modes de réalisation, la partie de travail du support peut être située à une distance d’au moins 150 ou 200 centimètres de l’opérateur, par exemple de quelques mètres ou quelques dizaines de mètres (comme 3, 5 ,10, ou 20 mètres). Ainsi, dans le cas d’un support vertical, ou sensiblement vertical, la partie de travail peut parfois être située à distance du sol, dans une région supérieure d’un support s’élevant au-dessus de la position d’intervention d’un opérateur, comme illustré en figure 1 , ou une région inférieure d’un support installé au-dessous de la position d’intervention d’un opérateur (dans un puit ou une zone de forage par exemple).

De ce fait, dans certains modes de réalisation, le système peut être couplé à des moyens adaptés à un positionnement à distance. Par exemple, le dispositif de maintien 110 peut être couplé à un outil de positionnement télescopique ( comme une perche télescopique).

Dans l’exemple illustré le procédé est utilisé, par au moins un opérateur intervenant depuis une position d’intervention (au sol par exemple), pour installer un équipement de réseau, comme une traverse ou un câble, sur un poteau bois (jouant le rôle de support tel que décrit dans la présente demande). Dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre une préparation 210 du système 100 préalablement à son utilisation. Il peut s’agir par exemple d’un dépliage, d’un montage et/ou d’un assemblage 212 lâche d’éléments que comprend le système 100 (par exemple au moins certains des éléments du système 100 introduits ci-avant en lien avec la figure 1). La préparation 210 peut par exemple comprendre une installation de l’élément souple 180 dans les premier et deuxième dispositifs de serrage et/ou dans le dispositif 130 de mise en tension illustrés en figure 1 . Des exemples d’installation (montage) de l’élément souple sont détaillés plus loin. Afin de conserver la mobilité du système (par exemple son ascension le long du support, comme détaillé plus loin), l’élément souple peut notamment être assemblé de façon lâche autour du support et entre les premier et deuxième dispositifs de serrage et le dispositif de mise en tension. Dans des modes de réalisation où les moyens autobloquants sont adaptés à empêcher un mouvement selon une seule direction de déplacement de l’élément souple dans le guide du premier dispositif de serrage et peuvent permettre, une fois activés, le déplacement du système 100 vers sa position de travail, le procédé peut également comprendre, comme illustré en figure 2, une activation 214 des moyens autobloquants du premier dispositif de serrage du dispositif de maintien 110, comme décrit plus précisément ci-après, en liaison avec les figures 3 à 6. Le procédé peut également comprendre un couplage 216 au moins temporaire au système 100 d’éléments externes au système, par exemple des moyens amovibles de positionnement du système dans une position de travail proche de la position d’installation de l’équipement de réseau, comme une perche télescopique.

Dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre un positionnement 220 du dispositif de maintien 110 (et dans l’exemple illustré en figure 1 de certains autres éléments du système 100) dans sa position de travail. Ainsi, dans l’exemple illustré, le procédé peut comprendre un déplacement 222 d’au moins une partie du système 100 depuis une position initiale (par exemple une position proche du sol) vers une position dite de travail. Le dispositif de maintien 110 peut par exemple être monté le long du poteau par un opérateur, jusqu’à la position de travail, entraînant au moins certain(s) autre(s) élément(s) du système 100, comme par exemple l’élément souple 180 et (optionnellement) les moyens de maintien 140. La position de travail peut être proche, par exemple, d’une position désirée d’installation d’un équipement de réseau, située en hauteur.

Un tel mode de réalisation du dispositif objet de la présente demande peut donc aider un opérateur à positionner à distance au moins une partie du système 100 (notamment le dispositif de maintien 110 et/ou le deuxième dispositif 120 de serrage) dans sa position de travail dans le respect de contrainte(s) de sécurité interdisant par exemple l’escalade du support, ou la pose d’une échelle contre le support.

Dans certains modes de réalisation, le positionnement (en hauteur par exemple) du système peut notamment être effectué une fois le dispositif de maintien 110, le deuxième dispositif de serrage et/ou le dispositif de mise en tension équipés de l’élément souple, et l’élément souple enroulé autour du support de façon lâche (de façon à conserver la mobilité du système 100). En effet, il peut être plus facile aux opérateurs de commencer à assembler les éléments lorsque ceux-ci se trouvent encore sur le sol, ou au moins à proche distance d’eux-mêmes (permettant ainsi par exemple une manipulation directe de ces éléments). De plus la présence du câble peut faciliter l’installation du système dans sa position de travail en limitant les possibilités de déplacement, le long du poteau, du premier et/ou du deuxième dispositif de serrage et du dispositif de mise en tension et donc en limitant l’effort d’équilibrage d’un opérateur durant le positionnement du système 100. La présence du câble lors du positionnement peut de plus aider à sécuriser les premier et/ou deuxième dispositifs de serrage et/ou de mise en tension en aidant à limiter les risques de chute.

La longueur de l’élément souple peut par exemple permettre, dans la position de travail du système 100, un positionnement de l’élément de soutien d’équipement réseau et/ou du premier et/ou du deuxième dispositif de serrage de câble dans une partie distale (vis-à-vis de l’opérateur) du support et un positionnement d’au moins certains éléments du système 100 (comme le dispositif de mise sous tension) dans une partie proximale (vis-à-vis de l’opérateur) du support. Le positionnement dans une partie proximale peut permettre par exemple une manœuvre manuelle directe par l’opérateur du dispositif de mise en tension (et/ou sa fixation au support comme illustré en figure 1).

Comme illustré en figure 2, le procédé peut en outre comprendre, une fois le système 100 dans sa position de travail par exemple, une activation 224 du dispositif de mise en tension. Cette activation sera détaillée plus loin.

Le procédé peut en outre comprendre dans certains modes de réalisation un verrouillage 226 du dispositif 130 de mise en tension, une fois celui-ci activé, de façon à conserver la tension de l’élément souple. Ce verrouillage peut être optionnel dans certains modes de réalisation. En effet, comme indiqué dans la présente demande, l’activation du dispositif de mise en tension provoque une mise en tension de l’élément souple autour du support. Lorsque le blocage de l’élément souple dans le premier dispositif de serrage, empêchant le relâchement de sa tension, est irréversible, le câble peut rester immobile dans le premier dispositif de serrage, même si le dispositif de mise en tension et/ou le deuxième dispositif de serrage est relâché ou même démonté.

Dans l’exemple illustré, une fois le dispositif dans sa position de travail, le procédé peut comprendre un retrait 228 (optionnel) de certains éléments amovibles couplés au système 100 (par exemple le retrait d’une perche télescopique couplée au du dispositif de maintien 110) et optionnellement dans certains modes de réalisation, le retrait du dispositif de mise en tension, et/ou du deuxième dispositif de serrage.

Une fois le système 100 ancré dans sa position de travail, dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre une intervention 230 (installation ou manutention) sur des équipements de réseau couplés au système (via les moyens de retenue 160 et/ou de maintien 140 par exemple). Par exemple, dans l’exemple de la figure 1 , il peut s’agir de l’installation d’une traverse 160 sur un élément de maintien (comme la semelle 140) du système 100. Selon un autre exemple, il peut s’agir de l’installation d’un câble sur un crochet de suspension couplé au premier et/ou deuxième dispositif de serrage, ou encore de l’installation d’un câble sur une traverse déjà couplée aux moyens de retenue du système 100.

On présente à présent plus précisément des exemples de montage, sur le support, de l’élément souple, du premier dispositif de serrage et optionnellement, dans certains modes de réalisation, de moyens de maintien . Dans l’exemple illustré en figures 11 à 14, l’élément souple 180 est un câble (par exemple acier) et les moyens de maintien se présentent sous forme d’au moins une semelle 140 (en V par exemple) , percée de trous traversants 142, 144, 146 et 148 et munie d’au moins un élément de conduite 143, 147 de l’élément souple (par exemple un élément tubulaire incurvé ou rectiligne) (aussi appelé par simplicité « conduite» ci-après), destiné à guider le parcours du câble entre deux trous traversants de la semelle.

Dans certains modes de réalisation, les trous traversants et la ou les conduite(s) peuvent par exemple être positionnés sur la semelle de façon à laisser libre une portion de la semelle destinée au couplage avec des moyens de retenue d’équipements de réseau. Il peut s’agir par exemple, comme illustré, d’une portion proéminente (formant un surplomb) de la face avant de la semelle (ie la face distale par rapport au support dans la position d’installation de la semelle). Cette portion proéminente, percée de trous permettant un couplage de la semelle avec une traverse peut être laissée libre d’accès, les trous traversés par les conduites étant situés sur des portions latérales de la semelle (par exemple des portions latérales supérieure et inférieure dans l’exemple illustré), perpendiculaires par exemple à cette portion proéminente (et au support dans la position d’installation).

Comme illustré dans les figures 13 et 14, montrant respectivement la face avant de la semelle et la face arrière (ou dos) de la semelle (ie la face proximale au support dans la position d’installation de la semelle), une première conduite 143, au moins partiellement rectiligne par exemple, peut relier deux trous traversants 142 et 146 diamétralement opposés de la semelle, une seconde conduite 147, au moins partiellement rectiligne par exemple, pouvant relier deux autres trous traversants 144 et 148 diamétralement opposés de la semelle, de façon à former une croix au dos de la semelle (c’est à dire sur la face de la semelle tournée vers le support).

On présente à présent un autre montage de l’élément souple, du dispositif de maintien 110 et de moyens de maintien dans certains modes de réalisation. Dans l’exemple illustré en figures 15 à 18, l’élément souple et le premier dispositif de serrage peuvent être identiques à ceux détaillés en liaison avec les figures 11 à 14. Les moyens de maintien comprennent également au moins une semelle 140 (en V par exemple) qui peut être identique à celle détaillée en liaison avec les figures 11 à 14, hormis les conduites dont elle est munie. Plus précisément dans les modes de réalisation illustrés en figures 15 à 18, la semelle peut être munie d’au moins une conduite 141 , 145 (par exemple un élément tubulaire incurvé). Par exemple, une première conduite 141 peut relier deux trous traversants 142 et 144 de la semelle situés du même côté de la face avant de la semelle (par exemple à la verticale l’un de l’autre dans la position d’installation de la semelle), une seconde conduite 145 pouvant relier deux autres trous traversants 146 et 148 situés de l’autre côté de la face avant de la semelle (par exemple à la verticale l’un de l’autre dans la position d’installation de la semelle), de façon à former comme illustré par les figures 15 et 17 deux portions de « C » dos à dos.

Dans ces deux exemples de montage, une première extrémité du câble est insérée dans le premier dispositif de serrage (par exemple dans un guide-câble 1122 présenté plus loin) et maintenue fixe dans le premier dispositif 112 de serrage. Par exemple, une portion proche de l’extrémité du câble peut être écrasée par serrage d’un ou plusieurs boulons qui viennent resserrer le guide-câble 1122 jusqu’à l’écrasement de la portion de câble présente dans le guide-câble). Dans l’exemple illustré en figure 11 ou 15, le câble 180 traverse le premier dispositif de serrage pour être ensuite monté autour du support, en formant au moins une boucle (par exemple 2 boucles comme illustré en figures 12 à 14, 16 à 18). Par exemple, comme illustré, en sortie du premier dispositif de serrage, le câble peut effectuer un premier tour autour du support pour revenir pénétrer dans la première conduite 141 , 143, traverser cette première conduite 141 , 143 et effectuer un second tour autour du support pour revenir pénétrer dans la seconde conduite 145, 147, et en ressortir pour pénétrer à nouveau dans le premier dispositif de serrage (par exemple dans un second guide-câble 1122) puis descendre vers le sol. Le serrage des boucles, via le premier dispositif de serrage notamment, aide donc au maintien (verrouillage) de la semelle sur le support.

On notera que différentes positions des éléments de maintien vis-à-vis du premier dispositif de serrage du dispositif de maintien 110 sont possibles selon les modes de réalisation. Ainsi, dans l’exemple illustré par les figures 11 à 14, la semelle est installée à proximité (par exemple à la verticale, au-dessus du premier dispositif de serrage ou sur le premier dispositif de serrage). La descente de l’élément souple vers le sol, via le deuxième dispositif de serrage et le dispositif de mise sous tension peut être effectuée dans le même alignement vertical. L’ensemble des éléments du système 100, hormis les cerclages, peut par exemple donc n’occuper qu’une même face du support 150.

Dans l’exemple illustré en figures 15 à 18, la semelle est installée sur une face du support opposée à la face du support équipée du dispositif de maintien 110 (par exemple à une hauteur légèrement supérieure ou égale à celle du premier dispositif de serrage). Ce type de montage où l’ensemble des éléments du système 100 n’est pas dans un même alignement vertical (ou plus généralement sur une même face du support) peut offrir des avantages lorsqu’il est nécessaire de retenir plusieurs équipements de réseau à proximité d’un même support (par exemple plusieurs câbles électriques ou de communication et/ou une traverse).

On présente à présent encore un autre montage de l’élément souple et du dispositif de maintien 110 dans certains modes de réalisation où les moyens de retenue sont directement montés sur le dispositif de maintien 110. Les moyens de retenue peuvent comprendre par exemple au moins un élément de retenue apte à la suspension et/ou au maintien d’un câble électrique ou de communication. Comme illustré en figures 7 et 8, cet élément de retenue peut prendre la forme d’un crochet de suspension en forme de « J », éventuellement fermé par un élément de verrouillage, apte à retenir un câble dans le crochet. Dans l’exemple illustré en figures 7 et 8, le premier dispositif de serrage et l’élément souple sont par exemple respectivement identiques au premier dispositif de serrage et au câble 180 décrit ci- dessus en liaison avec les figures 11 à 18. Le montage du câble dans le premier dispositif de serrage, et son maintien, par serrage, peuvent également être identiques au montage et au serrage détaillés ci-dessus . Cependant, dans l’exemple des figures 7 et 8, à la différence du montage détaillé ci- dessus, après sa sortie du premier guide-câble du premier dispositif de serrage, le câble forme une unique boucle autour du support avant de traverser à nouveau le premier dispositif de serrage (via le second guide-câble 1121 , comme décrit ci-dessus) et de descendre vers le sol. Le serrage de la boucle via le premier dispositif de serrage notamment permet le maintien sur le support du premier dispositif 110 de serrage.

On notera que différentes positions de l’élément de retenue sur le premier dispositif de serrage 110 sont possibles selon les modes de réalisation. Ainsi, comme dans l’exemple illustré en figures 7 et 8, l’élément de retenue peut être positionné sur une extrémité du premier dispositif de serrage, par exemple à la verticale (au-dessus et/ou au-dessous) des guide-câbles du premier dispositif 110 de serrage dans la position d’installation, de façon à ce que le premier dispositif 110 de serrage équipé de son élément de retenue n’occupe qu’une seule face du support 150). Dans d’autres modes de réalisation (non illustrés), la position d’au moins un élément de retenue peut être déportée de façon latérale vis-à-vis des guide-câbles (via un bras de déport du premier dispositif de serrage par exemple).

Les figures 3 à 6 illustrent plus en détail le fonctionnement du dispositif de maintien 100.

Ainsi, la figure 3 représente un ensemble de vues simplifiées, dites « de face », « de dessus » et « de gauche » du dispositif de maintien 110. Comme détaillé ci-dessus, selon au moins certains modes de réalisation de la présente demande, le dispositif de serrage 112 du dispositif de maintien 100 peut être muni des moyens de blocage au moins partiellement autobloquants, qui sont illustrés en figure 3 dans une position relâchée (avant activation du blocage de l’élément souple). La figure 4 illustre le montage du câble dans le premier dispositif de serrage, les moyens de blocage autobloquants n’étant pas activés. Par souci de simplicité, l’ensemble du dispositif de maintien et certaines parties du dispositif de serrage (notamment la « seconde portion » du guide comprenant les moyens autobloquants) détaillée en lien avec la figure 3 ne sont pas illustrés dans la figure 4.

Comme illustré en figures 3 et 4, le premier dispositif de serrage 112 comprend au moins un guide 1121 , 1122, adapté(s) au guidage de l’élément souple 180 dans le premier dispositif de serrage. Il peut par exemple s’agir de trou(s) cylindrique(s) traversant le premier dispositif de serrage. Lorsque le premier dispositif comprend plusieurs guides, il peut s’agir de guides de même forme ou de formes différentes, selon les modes de réalisation. Par exemple, dans certains modes de réalisation, les guides peuvent avoir un même diamètre ou des diamètres différents et avoir des axes longitudinaux parallèles ou non parallèles.

Par exemple, dans certains modes de réalisation où les sections des guides sont circulaires, le guide 1121 équipé de moyens autobloquants peut avoir un diamètre extérieur de l’ordre de 4 à 8 millimètres (mm) (par exemple 6 mm), l’autre guide 1122 ayant par exemple un diamètre extérieur de l’ordre du millimètre (par exemple 0,5 ou 1 ou 1 ,5 mm). Bien entendu les diamètres des guides dépendent des modes de réalisation, par exemple du diamètre de l’élément souple à insérer dans les guides.

Au moins un des guides 1121 , 1122 du premier dispositif de serrage peut avoir un axe longitudinal parallèle ou sensiblement parallèle, dans la position de travail du dispositif de maintien, à l’axe longitudinal du support. Par exemple dans le cas où le support est un poteau en élévation verticale par rapport au sol, au moins un de guides peut avoir un axe longitudinal vertical ou proche de la verticale.

Comme illustré, le premier dispositif de serrage peut comprendre également au moins un élément de serrage 1123 (ou d’écrasement), comme par exemple un boulon et/ou un écrou, adapté à resserrer au moins un guide 1122 et donc à favoriser un blocage et/ou un écrasement d’un élément présent dans ce guide (comme l’élément souple 180 une fois celui-ci inséré dans le dispositif de serrage 112 comme détaillé ci-dessus). Au moins un des guides 1121 du premier dispositif de serrage 112 peut être muni de moyens autobloquants 11211 , 11213, 11215 adaptés par exemple au blocage de l’élément souple 180. Ces moyens autobloquants peuvent comprendre, comme illustré, un élément de blocage 11211 destiné à se déplacer dans le guide pour venir empêcher le mouvement du câble dans au moins une direction de déplacement (par exemple à empêcher un coulissement vers le haut du guide 1121 (qui pourrait tendre à relâcher la tension de l’élément souple autour du support) dans l’exemple illustré). Selon les modes de réalisation, l’élément de blocage 11211 peut être de formes diverses (par exemple conique, ou pyramidale comme illustré en figure 3). En particulier, il peut être logé dans une cavité 11214 aménagée dans le guide 1121.

Comme illustré, le guide 1121 peut avoir une forme au moins partiellement cylindrique, de section ronde ou ovale par exemple. Il peut ainsi comprendre une première portion 11212 cylindrique (portion de cylindre) dont l’axe longitudinal correspond à la direction d’introduction du câble dans le guide 1121 (de façon par exemple à faciliter l’introduction du câble et à le guider lors de la traversée du premier dispositif de serrage). Le guide 1121 peut également comprendre une seconde portion 11214 (par exemple une cavité) adaptée à loger au moins un élément de blocage 11211 du câble et à permettre son déplacement dans le guide. Comme illustré en figure 3, dans certains modes de réalisation, les faces en vis-à-vis de la seconde portion 11214 et de l’élément de blocage 11211 peuvent être sensiblement parallèles pour faciliter le déplacement de l’élément de blocage.

Cette seconde portion 11214 et l’au moins un élément de blocage 11211 correspondant peuvent prendre des formes diverses selon les modes de réalisation. Ainsi, dans certains modes de réalisation, la seconde portion comme l’élément de blocage peuvent avoir une section allant en s’élargissant entre leur partie supérieure et leur partie inférieure (dans la position de travail du dispositif de maintien). Par exemple, la seconde portion et l’élément de blocage peuvent avoir une forme générale de triangle, de demi-cône, et/ou de demi-pyramide, de même axe longitudinal (il peut s’agir du même axe longitudinal que la première portion cylindrique ou d’un axe longitudinal parallèle par exemple). La base de la seconde portion et celle de l’élément de blocage peuvent être positionnées dans une partie du guide 1121 destinée à être située dans la partie inférieure du guide 1121 , dans la position de travail du dispositif de maintien. Dans certains modes de réalisation, la base de la seconde portion du guide forme un rebord 11216 adapté par exemple au positionnement de moyens de couplage 11215 (optionnels) avec l’élément de blocage 11211 et/ou au repos de l’élément de blocage lorsque les moyens autobloquants sont relâchés .

Dans l’exemple illustré, les moyens de couplage 11215 comprennent des moyens de couplage élastique (par exemple au moins un ressort 11215). Ils sont adaptés à exercer une force tendant à éloigner l’élément de blocage 11211 du rebord et donc à l’amener vers la partie (supérieure) du guide de section la plus étroite (ou à le garder ainsi). Le guide 1121 peut en outre être muni d’au moins un élément de contrôle 11213 de l’élément de blocage. Cet élément de contrôle peut par exemple prendre la forme d’une tirette, ou barre, mobile couplée à l’élément de blocage et actionnable depuis l’extérieur du dispositif de maintien (par exemple par un opérateur), via par exemple une fente 1124 du dispositif de serrage. Cet élément de contrôle peut être verrouillable dans une position, telle qu’illustrée en figure 3, où il maintient l’élément de blocage près de la base de la seconde portion du guide pour faciliter l’insertion de l’élément souple dans le guide par exemple (ou, en le ramenant vers cette position, pour retirer manuellement l’élément souple du dispositif de maintien par exemple) Dans cette position, l’élément de blocage comprime donc le ressort 11215. Lorsque le ressort est comprimé entre le rebord de la seconde portion et la base de l’élément de blocage (comme illustré en figure 3), l’espace entre le câble et l’élément de blocage est suffisant pour permettre le passage et le coulissement du câble.

Les figures 5 et 6 illustrent le premier dispositif de serrage lorsque le ressort est libéré (et plus généralement lorsque les moyens autobloquants sont activés).

La partie gauche de la figure 6, illustre le premier dispositif de serrage équipé du câble, la partie droite de la figure 6 présentant de façon agrandie les détails d’une zone 600 de la partie de gauche de la figure 6. Par souci de simplicité, l’ensemble du dispositif de maintien et certaines parties du dispositif de serrage (notamment la « seconde portion » du guide comprenant les moyens autobloquants) détaillée en lien avec la figure 5 ne sont pas illustrés dans la figure 6.

Lorsque le ressort est libéré, comme illustré par les figures 5 et 6, l’action du ressort, conjuguée au resserrement progressif de la paroi de la seconde portion, tend à déplacer l’élément de blocage à la fois verticalement et horizontalement (ie à la fois dans l’axe longitudinal du guide et perpendiculairement à cet axe), de sorte à venir resserrer progressivement une portion du guide (et donc écraser l’élément souple inséré dans le guide 1121).

Dans certains modes de réalisation, comme illustré en figure 6, au moins une face 112112 de l’élément de blocage peut être munie, sur au moins une portion destinée à être en vis-à-vis du câble une fois celui-ci installé dans le guide 1121 , d’au moins une dent 112111 (par exemple d’une pluralité de dents ou mâchoire). Cette ou ces dents peuvent par exemple avoir une forme légèrement courbe, dont la pointe est orientée vers la partie inférieure du guide, de façon à s’ancrer dans l’élément souple et à empêcher un déplacement vers le haut de l’élément souple relativement à l’élément de blocage (dans la position de travail du dispositif de maintien).

L’activation des moyens autobloquants peut par exemple être effectuée lors du montage de l’élément souple avec le premier dispositif de serrage dans le guide 1121 muni de moyens autobloquants (par exemple lors de l’étape de préparation 210 détaillée plus avant en lien avec la figure 2), par exemple une fois l’élément souple ressorti du premier dispositif de serrage, par exemple sur une longueur de quelques centimètres (par exemple 1 à 3 cm, comme 2 cm). Comme illustré en figures 3 et 5, le dispositif de maintien 110 peut optionnellement comprendre des moyens de couplage 114 avec des moyens de positionnement (par exemple une perche télescopique). Par exemple, le dispositif de maintien peut être muni d’un retour 114 comprenant au moins un trou traversant 1141 où on peut venir insérer le crochet d’un outil de positionnement, ou une récession adaptée au vissage ou clippage d’un embout d’un outil de positionnement. Le retour peut par exemple être situé dans un plan perpendiculaire au support lors du positionnement du dispositif 110 de maintien vers la position de travail, de façon à ce qu’un opérateur puisse « pousser » le dispositif de maintien vers sa position de travail en s’aidant de l’outil de positionnement.

Ces moyens de couplage sont optionnels dans certains modes de réalisation. Dans l’exemple illustré en figure 1 , le système 100 peut comprendre un dispositif de mise en tension 130, adapté à venir mettre en tension le câble, de façon par exemple resserrer le câble autour du support et, optionnellement, autour des moyens de maintien comme la semelle 140, et à ancrer ces derniers dans le support.

Selon les modes de réalisation du système 100, différents dispositifs 130 de mise en tension peuvent utilisés. Les figures 9 et 10 illustrant plus précisément le dispositif 130 de mise en tension et le deuxième dispositif 120 de serrage du système 100. Comme illustré en figures 9 et 10, dans certains modes de réalisation, le dispositif 130 de mise en tension peut par exemple comprendre une semelle 132 à goupille 1321 fixée au poteau via des lanières 170 (en feuillard par exemple) comme exposé ci- dessus en lien avec la figure 1. Dans certains modes de réalisation, le dispositif 130 de mise en tension peut comprendre un tendeur, par exemple un tendeur 134 à lanterne comme illustré. Chaque extrémité du tendeur peut être munie d’au moins une tige filetée 136, 138 terminée d’un œil par exemple, ou d’un crochet. Une première tige filetée 136 peut être fixée à la goupille 1321 via son œil. Le câble en sortie du premier dispositif de serrage peut être monté sur l’œil de l’autre tige filetée 138 avant d’être maintenu par un deuxième dispositif de serrage. Selon les modes de réalisation, il peut s’agir d’un dispositif de serrage identique au premier dispositif de serrage décrit ci-dessus, ou d’un dispositif de serrage différent, par exemple sans moyen autobloquant.

Dans certains modes de réalisation, le dispositif de mise en tension peut être actionnable manuellement, depuis une position d’intervention d’un opérateur. Par exemple il peut être situé à proximité de la base du support 150. La mise en tension peut par exemple être effectuée par rotation de la lanterne du tendeur autour des tiges filetées de façon à restreindre la longueur du tendeur et donc à mettre en tension le câble, et donc à resserrer la ou les boucles que forment l’élément souple autour du support, de façon à bloquer (ou immobiliser) le dispositif de maintien dans sa position de travail. L’utilisation de l’outil de positionnement lors de la mise sous tension pour maintenir le dispositif de maintien au plus près d’une position d’immobilisation désirée (par exemple au plus près du support) peut aider à obtenir une immobilisation du dispositif dans une position de travail très proche de la position d’immobilisation désirée.

La tension du câble, fixé au premier dispositif de serrage, via le dispositif de mise sous tension, tend à rapprocher le premier dispositif de serrage du dispositif 130 de mise en tension..

Dans certains modes de réalisation du système 100, le dispositif de mise sous tension peut être optionnel, la mise sous tension du câble étant effectuée manuellement, par traction sur le câble . Comme exposé ci-dessus, dans certains modes de réalisation le dispositif 110, et plus généralement le système 100, peut être adapté à n’occuper, dans sa position de travail, qu’une portion de la circonférence du poteau. La figure 19 illustre ainsi le dispositif (dans une forme non représentative), dans sa position de travail, sur le support 150. La position du dispositif sur le support définit, en vis-à- vis, un tronçon 300 (imaginaire) du support de hauteur égale à la hauteur occupée par le dispositif sur le support; de même axe longitudinal 330 que le support, et de section 320 perpendiculaire à cet axe. Dans sa position de travail, le dispositif occupe uniquement une première portion 312 (périphérique) du pourtour 310 (par exemple de la circonférence) de ce tronçon 300, une seconde portion 314 du pourtour 310 (par exemple de la circonférence) restant libre d’accès. Par exemple, le dispositif peut laisser libre au moins une face d’un support dont la section forme un polygone (support carré, rectangulaire, ou octogonal par exemple), ou l’ensemble du dispositif peut être situé sur une seule et unique face, dite face avant, d’un tel support. Dans certains modes de réalisation (comme illustré en figure 1 par exemple), l’ensemble du système 100 peut être situé sur une partie d’un poteau de forme cylindrique ou conique entièrement visible par un observateur faisant face au poteau (dite aussi « face avant » par simplicité dans la présente demande).

De tels modes de réalisation peuvent par exemple aider au respect de contraintes règlementaires et/ou contractuelles, limitant l’occupation des poteaux par des dispositifs (notamment quand ceux-ci sont susceptibles d’être équipés de plusieurs dispositifs).

On a détaillé ci-dessus un système 100 ou un dispositif de maintien 110 muni de moyens de retenue (tel qu’un crochet en forme de J). Ces moyens de retenue sont optionnels. Ainsi, dans certains modes de réalisation, le dispositif de maintien peut ne pas comprendre de moyen de retenue et être mis en œuvre dans un système ne comportant pas de moyen de retenue. Par exemple, un tel dispositif de maintien et/ou système de maintien peut être utilisé simplement pour positionner un câble sur un support et laisser ce câble accessible depuis le sol. Cette « descente de câble » pourra par exemple ensuite être utilisée pour un couplage avec un équipement de réseau avant de hisser celui-ci (via une perche télescopique par exemple) sur le support.

Comme détaillé ci-dessus, le dispositif 110 et le système 100 de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation, peuvent être adaptés à un positionnement du dispositif à distance par un opérateur et peut donc aider à intervenir sur un équipement et/ou son support sans nécessiter l’usage d’une structure annexe d’approche (par un opérateur) de la position de travail, comme une échelle, un échafaudage ou encore une nacelle. Le dispositif de la présente demande peut donc, dans au moins certains de ses modes de réalisation, aider à diminuer la complexité d’une intervention, et donc potentiellement aider à diminuer le coût d’intervention en termes de matériel requis et/ou de durée d’intervention, et/ou un délai avant intervention. Il peut aussi, dans au moins certains de ses modes de réalisation, rendre possible des interventions qui seraient difficiles (longues, et/ou coûteuses, voire même impossible à effectuer sur certains sites) avec certaines solutions de l’art antérieur. Il peut ainsi par exemple, dans au moins certains de ses modes de réalisation, rendre possible des interventions dans des zones inaccessibles à une structure d’approche lourde et/ou encombrante, telle qu’une nacelle, comme des zones montagneuses or arborées.

Selon les modes de réalisation, le dispositif peut être adapté à des supports de formes diverses. Dans certains modes de réalisation, le tronçon du support, c’est-à-dire la partie de travail en vis-à-vis de la position de travail, peut être de forme légèrement conique, la zone la plus en hauteur de la partie de travail du support ayant un diamètre moins important que la partie la plus basse du support (dans le cas par exemple d’un support s’élevant verticalement depuis le sol), de façon à ce que la forme du tronçon du support participe à l’effort de maintien du dispositif dans sa position de travail. Le dispositif peut être adapté, dans au moins certains modes de réalisation, à être installé sur des supports de différentes sections (arrondie, triangulaire, carrée ou rectangulaire ou autre) de différentes tailles. Par exemple, dans certains modes de réalisation adaptés au domaine des télécommunications, le dispositif peut être adapté à une installation sur un support ayant un diamètre de l’ordre d’une cinquantaine de millimètres, ou de plusieurs centaines de millimètres, par exemple un diamètre compris entre 76 millimètres et 220 millimètres.

Ainsi, le dispositif de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation, peut aider un opérateur à intervenir en sécurité, depuis le sol par exemple, sur au moins un équipement et/ou un support. Par exemple, le dispositif peut aider à installer une traverse sur un poteau téléphonique tel qu’un poteau bois depuis le sol, permettant ainsi par exemple d’éviter le remplacement d’un poteau bois par un poteau d’un autre type (métal ou composite) du fait simplement de contraintes de sécurité interdisant l’escalade d’un poteau bois. Au moins certains des modes de réalisation du dispositif de la présente demande, peuvent être particulier être adaptés à une utilisation dans le cadre d’opération(s) de maintenance et/ou de production dans un milieu inaccessible à des outils lourds de l’art antérieur, comme une zone montagneuse ou boisée.

Certains des moyens ci-dessus sont optionnels et peuvent donc être absents du dispositif 110, ou du système 100 dans certains modes de réalisation. Notamment, comme exposé ci-dessus, les moyens de maintien et/ou de positionnement peuvent être amovibles.

Selon les modes de réalisation, le dispositif de maintien (et le système de maintien associé) peut être adapté au maintien via des moyens de retenue, d’équipements de réseau de poids différents. Par exemple, dans certains modes de réalisation, il peut être adapté au maintien sur un support d’un équipement de réseau de poids approximatif de plusieurs centaines de kilogrammes, voire plusieurs milliers de kilogrammes dans certains modes de réalisation.

Par le terme « module » ou le terme « composant» ou «élément » du dispositif, on entend ici un élément matériel, notamment mécanique, électromécanique ou électronique. Le procédé selon l’invention peut donc être mis en œuvre de diverses manières, notamment sous forme mécanique et/ou sous forme électromécanique.

Par le terme « moyens », on entend un ou plusieurs module(s), composant(s) ou élément(s) tel que défini ci-dessus.