La présente invention concerne une jante de véhicule automobile munie d'une valve de gonflage et un procédé de montage d'une telle valve. Plus particulièrement, elle concerne une jante munie d'une valve de gonflage à déformation élastique (valve de gonflage dite de type « snap in » en langue Anglaise) adaptée pour être placée dans un orifice de la jante. Cette valve peut être associée à un module électronique de surveillance de la pression des pneus. L'invention concerne également une valve de gonflage et un procédé de montage d'une valve de gonflage sur une jante.

Il est en effet déjà connu de surveiller la pression régnant à l'intérieur des pneumatiques d'un véhicule automobile. A cet effet les systèmes de surveillance connus à ce jour comportent par exemple :

• au niveau d'au moins une roue du véhicule, un module de roue comportant un module électronique associé à une valve de gonflage du pneumatique et,

• au niveau de l'habitacle du véhicule, un calculateur électronique.

Chaque module électronique comporte notamment des capteurs de pression et de température, mais peut aussi comporter d'autres capteurs par exemple, d'accélération, de chocs ... associés à un calculateur muni d'au moins un émetteur RF (Radio Fréquence) et d'un récepteur LF (Low Frequency pour Basses Fréquences en langue anglaise). Chaque module électronique comporte également, de manière connue en soi, des moyens de mémorisation et une batterie (par exemple une pile bouton).

La valve de gonflage associée à ce module électronique est classiquement de deux types. Soit il s'agit d'une valve de gonflage métallique vissée dans un orifice d'une jante du véhicule, soit il s'agit d'une valve « snap in » (à déformation élastique) s'insérant en force dans l'orifice de la jante par déformation du matériau élastique formant son corps. La présente invention concerne plus particulièrement un système de surveillance de la pression des pneus comportant une valve de gonflage dite «snap in» (à déformation élastique) associée à un module électronique de surveillance de la pression des pneus.

De telles valves de gonflage élastiquement déformables présentent la particularité de comporter une gorge d'étanchéité dans laquelle une jante sera insérée, lorsque la valve sera mise en place sur la jante du véhicule. Cette gorge d'étanchéité présente en coupe globalement la forme d'un U et reçoit à l'intérieur des deux branches du U, la jante (acier / aluminium ... ). La partie de la jante reçue dans la gorge d'étanchéité est plus ou moins épaisse selon les modèles de véhicules et le choix de la dimension de jante. De manière connue la plupart des jantes actuelles mesurent de 1 ,5 mm à 5 mm d'épaisseur. L'épaisseur la plus courante étant pour des raisons de coûts de matière de l'ordre de 2 mm. Pour des raisons de diminution des coûts de matière première, mais aussi pour alléger la jante et améliorer les performances du véhicule en matière de consommation de carburant, les constructeurs automobiles aimeraient employer des jantes de plus en plus fines (épaisseur inférieure ou égale à 1 ,5 mm). Cette réduction de l'épaisseur de la jante n'est possible qu'en optimisant le matériau utilisé pour réaliser cette jante, notamment en lui conférant une rigidité appropriée. Cependant en diminuant fortement l'épaisseur de la jante, celle-ci se comporte de plus en plus comme une lame de couteau en contact de serrage continu avec la matière élastique de la gorge d'étanchéité réalisée dans le corps de la valve de gonflage à déformation élastique (snap in). Il en résulte des risques de ruptures par cisaillement (découpage) de la matière élastique en fond de gorge d'étanchéité ce qui entraîne à terme une fuite d'air et un manque d'étanchéité de la valve de gonflage. Ceci est bien entendu à éviter.

Ainsi les valves de gonflage à déformation élastique connues à ce jour présentent des durées de vie nettement réduites lorsqu'elles sont utilisées avec des jantes de faibles épaisseurs (épaisseur inférieure à 1 ,5 mm).

La présente invention a pour but de pallier les inconvénients ci-dessus évoqués en créant une valve de gonflage à déformation élastique pouvant être montée sur des jantes d'épaisseur inférieure à 1 ,5 mm sans diminution de la durée de vie de telles valves et sans perte d'étanchéité. L'invention a également pour but de créer une jante de faible épaisseur (≤ 1 ,5 mm) destinée à être insérée dans une gorge d'étanchéité d'une valve de gonflage à déformation élastique sans diminution de la durée de vie de la valve de gonflage et sans perte d'étanchéité.

A cet effet la présente invention concerne une jante de véhicule automobile munie d'une valve de gonflage de type à déformation élastique adaptée pour être mise en place dans un orifice de la jante. La valve de gonflage présente :

• un corps de valve en matériau élastiquement déformable entourant un cœur de valve adapté pour former un passage d'air. Le corps de valve est muni d'une gorge d'étanchéité adaptée pour recevoir la jante,

• une extrémité externe munie d'un capuchon d'étanchéité refermant de manière amovible le passage d'air,

• une extrémité interne formant une tête de valve de diamètre supérieur à l'orifice de la jante,

• une partie intermédiaire de diamètre supérieur à l'orifice de la jante et inférieur à la tête de valve située entre l'extrémité externe de la valve de gonflage et la gorge d'étanchéité.

Selon l'invention un moyen de répartition de forces de cisaillement est disposé entre la jante et la valve. Ainsi selon un premier mode de réalisation, l'interposition entre la jante et la valve d'un moyen de répartition de forces de cisaillement permet de diminuer les forces de cisaillement et l'accumulation de contraintes localisées au niveau de la gorge d'étanchéité dans laquelle la jante est logée. Selon ce premier mode de réalisation le moyen de répartition est un élément distinct associé à la jante et à la valve de gonflage mais ne faisant pas partie intégrante ni de la valve ni de la jante.

Le moyen de répartition des forces de cisaillement assure une durée de vie accrue de la valve de gonflage même si la paroi de la jante est d'épaisseur inférieure ou égale à 1 ,5 mm. Lorsque l'épaisseur de la jante est supérieure à 1 ,5 mm la durée de vie de la valve est également accrue. En effet l'introduction de ce moyen de répartition des forces de cisaillement entre la jante et le bord de la gorge d'étanchéité permet de limiter l'effet « couteau » de la jante. En outre ce moyen de répartition limite les efforts transmis au corps de valve durant son insertion dans l'orifice de la jante. Ceci limite les risques de détériorations de la gorge d'étanchéité au moment de la mise en place de la valve dans l'orifice de la jante. De ce fait la structure de la gorge d'étanchéité est moins agressée par l'introduction de la jante ce qui lui permet de mieux résister aux jantes de faibles épaisseurs pendant toute sa durée de vie.

Selon un second mode de réalisation, le moyen de répartition fait partie intégrante de la jante et est constitué par une surépaisseur réalisée au voisinage immédiat de l'orifice de la jante destiné à recevoir la valve de gonflage.

Selon un troisième mode de réalisation, le moyen de répartition est associé à la valve de gonflage. De manière préférentielle il est pré monté sur cette valve de gonflage.

De manière préférentielle, lorsque le moyen de répartition est pré monté sur la valve de gonflage il est mis en place par serrage élastique sur la partie intermédiaire de la valve. Plus particulièrement le moyen de répartition est disposé au voisinage immédiat de la gorge d'étanchéité. Ce pré positionnement permet en effet de réduire (répartir / uniformiser) notablement les contraintes (efforts) dues à l'insertion de la valve dans l'orifice de jante.

En variante, le moyen de répartition peut être pré monté dans la gorge d'étanchéité avant l'insertion de la valve dans l'orifice de jante.

Avantageusement le moyen de répartition des forces de cisaillement est une rondelle réalisée en une matière de dureté supérieure à celle de la matière élastiquement déformable du corps de valve. A titre d'exemple cette matière peut être métallique et/ou plastique. Lorsque le moyen de répartition fait partie intégrante de la jante (par exemple est constitué par une sur épaisseur de la jante au niveau de l'orifice de jante), la matière constituant cette sur épaisseur présente la aussi une dureté supérieure à la matière élastiquement déformable constituant le corps de la valve.

La présente invention concerne également un procédé de montage d'une valve de gonflage telle que précédemment décrite sur une jante de véhicule automobile. Le procédé de montage comporte les étapes suivantes :

• mise en place préalable d'un moyen de répartition des forces de cisaillement entre la valve de gonflage et la jante,

• insertion de la valve de gonflage dans l'orifice de la jante, et

• insertion du moyen de répartition dans la gorge d'étanchéité entre la jante et la tête de valve.

De manière préférentielle la valve est pré montée sur la partie intermédiaire du corps de valve avant son insertion dans l'orifice de jante. Plus particulièrement le moyen de répartition est pré monté au voisinage de la gorge d'étanchéité.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description qui suit, à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 est une vue schématique en coupe d'une valve à déformation élastique selon l'art antérieur,

- La figure 2 est une vue schématique en perspective d'un module de roue comportant une valve de gonflage à déformation élastique et un module électronique selon l'art antérieur,

- La figure 3 est une vue schématique partiellement en perspective partiellement en coupe d'une valve à déformation élastique, selon l'invention, montée sur une jante de véhicule, munie d'un moyen de répartition des forces de cisaillement,

- La figure 4 est une vue schématique d'une valve de gonflage selon la présente invention lors de son introduction dans un orifice de jante,

- La figure 5 est une vue schématique de dessus et en coupe d'un moyen de répartition selon l'invention,

- Les figures 6a à 6c sont des vues schématiques montrant différents pré positionnements du moyen de répartition selon l'invention, et

- Les figures 7a et 7b, sont des vues schématiques montrant une jante selon l'invention, munie d'un moyen de répartition intégré.

Les valves de gonflage 10 à déformation élastiques de type connu sont habituellement constituées (figure 1 ) :

· d'un cœur de valve 11 métallique, • d'un corps de valve 12, en matériau élastiquement déformable recouvrant au moins partiellement le cœur de valve 1.

La valve de gonflage ainsi constituée, comporte une extrémité externe 13 recevant un capuchon 16 vissé sur un filetage 17 pour obturer de manière amovible un passage d'air 15, et une extrémité interne 14 constituant une tête de valve 20. Le passage d'air 15 est débouchant au niveau de l'extrémité interne 14 de la valve.

De manière connue, le corps de valve comporte :

• une tête de valve 20 (figure 3) située au niveau de l'extrémité interne 14 de la valve et présentant un diamètre supérieur à celui d'un orifice 30 d'une jante 31 destinée à recevoir la valve de gonflage,

• une gorge d'étanchéité 21 (figure 1 ), présentant sensiblement une forme en U, c'est-à-dire, ayant un fond 21 a sensiblement plat encadré par deux branches 21 b et 21 c (dans l'exemple représenté à la figure 1 , les branches de ce U sont de hauteur différente),

· une partie intermédiaire 22 de forme globalement tronconique, et

• une partie terminale 23.

Ainsi le corps de valve 12 comporte de l'extrémité externe 13 vers l'extrémité interne 14, une partie terminale 23, une partie intermédiaire tronconique 22, une gorge d'étanchéité 21 et une tête de valve 20.

Lorsque les valves de gonflage, selon l'art antérieur, font partie d'un système de surveillance de la pression des pneus elles sont en outre adaptées pour recevoir au niveau de leur extrémité interne 14 un module électronique 18 (figure 2). Ce module électronique est fixé par tout moyen approprié à l'extrémité interne 14 de la valve 10. Dans l'exemple représenté, le module électronique 18 est associé à la valve de gonflage 10 par l'intermédiaire d'une bague coulissante 19 pour constituer un module de roue. Cette bague coulissante est mise en place sur un élément de couplage 25 (figure 3) solidaire de la valve de gonflage. Il ne s'agit cependant que d'un mode de fixation parmi d'autres et l'homme du métier pourra utiliser tout autre mode de fixation adapté sans sortir du cadre de la présente invention.

Les valves de gonflage à déformation élastique sont adaptées pour être mises en place dans un orifice 30 d'une jante 31 (voir figure 3).

Selon l'invention et en référence à la figure 3, la valve de gonflage est associée en outre à un moyen de répartition 40 des forces de cisaillement C (voir figure 3, une seule force de cisaillement est représentée dans un souci de clarté. Cependant ces forces de cisaillement s'exercent au niveau de chaque point de contact entre la jante 31 et la gorge d'étanchéité 21 ). Avantageusement ce moyen de répartition 40 est constitué par une rondelle dont la dureté est supérieure à la dureté de la matière constituant le corps de valve 12. Par exemple cette rondelle est constituée de matière métallique et/ou plastique.

Le moyen de répartition 40 comporte un orifice interne 41 (figure 5) de diamètre similaire à celui de l'orifice 30 réalisé dans la jante 31.

Avantageusement le moyen de répartition 40 est muni d'un méplat 42

(figure 5) lui permettant de s'insérer sur tout profil de jante. En effet son encombrement est sensiblement le même que celui de la tête de valve 20, notamment au niveau de sa partie inférieure (sur les figures 3 et 5), ce qui permet à une jante ayant un profil incliné (pointillés - à la figure 3) d'accueillir le moyen de répartition 40 sans encombre.

On notera que les gorges d'étanchéité 21 réalisées jusqu'à présent sont capables de recevoir des jantes dont l'épaisseur varie de 1,5 à 5 mm et sont donc suffisamment larges pour recevoir (sans modification) des jantes de faible épaisseur (épaisseur inférieure ou égale à 1 ,5 mm) et un moyen de répartition 40 selon l'invention.

Il est également à noter que si la place se révélait insuffisante, dans la gorge d'étanchéité elle-même pour recevoir le moyen de répartition 40 et la jante 31 , l'élasticité du matériau constituant le corps 12 de valve est suffisante pour créer une déformation nécessaire à la réception de la jante 31 et du moyen de répartition 40. Cette déformation accrue de la matière du corps de valve, favorise en outre l'étanchéité de la zone comprimée. Ainsi le moyen de répartition selon l'invention peut être utilisé non seulement avec les « nouvelles » jantes de faible épaisseur mais en outre il peut l'être également avec des jantes « anciennes » de plus fortes épaisseurs.

Selon l'invention le moyen de répartition 40 est avantageusement muni d'un chanfrein 43 facilitant son insertion sur le corps de valve 12. La forme de ce chanfrein est adaptée pour faciliter et réduire les efforts d'insertion de la valve dans l'orifice de la jante. Notamment les orifices de jantes sont souvent réalisés en grande série par des outils laissant un état de surface très médiocre au niveau de l'orifice de la jante. Il peut par exemple rester des bavures de perçage de l'orifice qui ont tendance à détériorer le corps de valve lorsqu'il est étiré pour introduction dans l'orifice de la jante. Selon l'invention les chanfreins réalisés sur la rondelle permettent de contrer l'état de surface médiocre de l'orifice de jante et facilitent l'étirement du corps de valve sans provoquer de dégradation dans celui-ci. De ce fait la présence des chanfreins réalisés sur la rondelle de répartition des forces de cisaillement, facilitent et limitent les efforts lors de l'insertion de la valve dans l'orifice de la jante.

Selon l'invention, le moyen de répartition 40 est en outre pré positionné sur le corps de valve, avant la mise en place de la valve 10 dans l'orifice 30 de la jante. Ce pré positionnement est avantageux à plusieurs titres : • d'une part en pré positionnant le moyen de répartition 40 sur le corps de valve 12 on s'assure que ces deux éléments soient solidarisés avant le montage de la valve dans l'orifice 30 de jante. Le but d'une telle solidarisation est de faire en sorte que ces deux éléments soient toujours ensemble avant montage et évite que l'un d'entre eux manque lorsque l'on désire mettre la valve de gonflage en place.

• d'autre part le pré positionnement du moyen de répartition 40 sur le corps de valve permet de réduire les efforts qui seront nécessaires au moment de l'insertion de la valve de gonflage dans l'orifice de la jante. Le pré positionnement est réalisé en usine (lors de la fabrication de la valve de gonflage) avec des outils et un matériel de mise en place adaptés ce qui minimise les risques de dégradations de la matière élastique du corps de valve pendant la mise en place du moyen de répartition 40. Le pré montage de la rondelle 40 sur le corps de valve crée une précontrainte du corps de valve avant sa mise en place dans l'orifice de la jante. De ce fait les efforts restant à appliquer au moment de la mise en place de la valve dans l'orifice de la jante sont réduits et, bien qu'ils soient appliqués lors du montage du pneu par du personnel peu qualifié, n'entraînent pas de dégâts supplémentaires sur la matière constituant la gorge d'étanchéité 21. De ce fait cette gorge d'étanchéité est en meilleur état pendant tout le reste de son fonctionnement ce qui augmente la durée de vie d'une valve de gonflage selon l'invention par rapport aux valves de gonflage connues, ceci que l'épaisseur de la jante soit importante ou pas.

il est à noter que le pré positionnement du moyen de répartition 40 sur le corps de valve peut avoir lieu en n'importe quel endroit de la partie intermédiaire 22 tronconique et de la tête de valve 20.

Comme le montre la figure 4, le moyen de répartition est par exemple pré positionné sensiblement à la moitié de la longueur de la partie intermédiaire 22. La mise en place de la valve sur la jante 31 se fait par traction (flèche A- figure 4) de la valve vers la droite (dans l'exemple représenté). Il est à noter qu'à la figure 4 la valve de gonflage représentée n'est pas associée à un module électronique. En effet le pré positionnement du moyen de répartition peut être effectué sur tout type de valve à déformation élastique qu'elles soient, ou pas, solidarisées à un module électronique de surveillance de la pression des pneus.

Lorsque cette valve de gonflage est mise en place dans un orifice 30 d'une jante 31 (cas représenté à la figure 3) ce moyen de répartition 40 est déplacé vers la gauche (figure 4) pour se retrouver en position finale (figure 3) disposé en contact de serrage continu avec le fond de la gorge d'étanchéité 21 . Le moyen de répartition 40 est alors enserré entre l'une des branches 21 b de la gorge d'étanchéité 21 (c'est à dire contre la tête de valve 20) et la jante 31.

Comme montré aux figures 6a à 6c le pré positionnement du moyen de répartition 40 sur le corps de valve est réalisé de préférence sur la partie intermédiaire 22 tronconique du corps de valve (figures 6b et 6c).

La position montrée à la figure 6b est préférée car le moyen de répartition 40 est situé sur la partie intermédiaire au plus près (au voisinage immédiat) de la gorge d'étanchéité 21. En effet dans ce cas les efforts nécessaires pour l'insertion de la valve sur la jante sont minimum. En effet à la figure 6b le moyen de répartition est placé à une distance (d) de la gorge d'étanchéité et à la figure 6c le moyen de répartition est placé à une distance (D) de la gorge d'étanchéité (avec D>d). La figure 6a représente donc un pré positionnement moins efficace pour la diminution des efforts d'insertion.

Bien entendu, la force nécessaire pour l'insertion de la valve dans l'orifice de la jante est proportionnelle au diamètre de la partie tronconique du corps de valve.

La position représentée à la figure 6a (dans laquelle le moyen de répartition 40 est, ab initio, placé dans la gorge d'étanchéité 21 ) est cependant également possible.

Selon l'invention l'ajout d'un moyen de répartition 40 des forces de cisaillement C, permet d'accroître la durée de vie des valves de gonflages à déformation élastique pour des jantes de faibles épaisseurs mais également pour des jantes 31 dont l'épaisseur est supérieure ou égale à 1 ,5 mm. L'accroissement de la durée de vie de cette valve est dû notamment aux facteurs suivants :

- en répartissent les forces F (figure 3) de pression de la jante 31 et les forces centrifuges exercées pendant la rotation de la jante (lorsque le véhicule est en déplacement) sur une plus grande surface (à l'aide de la rondelle 40) en fond de gorge d'étanchéité 21 on diminue les forces de cisaillement C et les concentrations de contraintes, exercées par la jante 31 en fond de jante. On évite ainsi l'effet « couteau ».

- en pré positionnant le moyen de répartition 40 (muni de chanfreins appropriés) sur le corps de valve 12 on réduit les efforts nécessaires au moment de l'insertion de la valve de gonflage dans l'orifice de la jante. L'invention concerne une valve de gonflage telle que précédemment décrite qu'elle soit, ou non, associée à un module électronique.

L'invention concerne également une valve de gonflage à déformation élastique telle que précédemment décrite associé à un module électronique de surveillance de la pression des pneus. Selon la forme de réalisation montrée aux figures 7a et 7b, les jantes 31 ', 31 " sont munies au niveau de leurs orifices 30', 30" d'une surépaisseur 40', 40" formant moyen de répartition des forces de cisaillement. Cette sur épaisseur peut être réalisée du coté de la tête de valve 20' ou à l'opposé, du coté de la partie intermédiaire 22". Dans les cas représentés aux figures 7a et 7b, le moyen de répartition des forces 40', 40" permet d'accroître notablement la durée de vie de valves de gonflage de type « snap in » lorsqu'elles sont utilisées avec des jantes de faibles épaisseurs. En effet l'élargissement ponctuel de l'épaisseur de la jante au niveau de l'orifice de jante permet de diminuer « l'effet couteau » des jantes de faibles épaisseurs. Il est noter à que la sur épaisseur 40' ou 40" peut être réalisée par solidarisation d'une rondelle à la zone périphérique entourant l'orifice de jante 30' ou 30".

L'invention concerne aussi un procédé de montage d'une valve de gonflage sur une jante de véhicule automobile. Ce procédé comporte les étapes suivantes :

• mise en place préalable d'un moyen 40 de répartition des forces de cisaillement entre la valve de gonflage et la jante,

• insertion de la valve de gonflage dans l'orifice de la jante, et

• insertion du moyen de répartition dans la gorge d'étanchéité entre la jante et la tête de valve.

De préférence la valve est pré montée sur la partie intermédiaire au voisinage de la gorge d'étanchéité du corps de valve avant son insertion dans l'orifice de jante.

On notera que l'invention peut être mise en œuvre selon trois modes de réalisation distincts :

• Selon un premier mode de réalisation la rondelle est mise en place entre la jante et la valve sans pré montage ni sur la valve ni sur la jante.

· Selon un second mode de réalisation, le moyen de répartition fait partie intégrante de la jante et est constitué par une surépaisseur réalisée au voisinage immédiat de l'orifice de la jante destiné à recevoir la valve de gonflage. Cette sur épaisseur peut par exemple être constituée par la solidarisation d'une rondelle autour de l'orifice de la jante.

· Selon un troisième mode de réalisation, le moyen de répartition est associé à la valve de gonflage. De manière préférentielle il est pré monté sur cette valve de gonflage.

La présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation ci-dessus décrits. Ainsi le moyen de répartition 40 selon l'invention peut être muni d'une coupelle ou d'une patte (non représentées) recouvrant partiellement la tête de valve 20 afin de la protéger. En variante l'épaisseur de la rondelle peut être variable et ajustée manuellement au moment du montage en fonction de l'épaisseur de la jante. A cet effet on utilisera par exemple des rondelles à épaisseur variable (pelable par exemple).