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Patent Searching and Data


Title:
RING FOR A CYLINDRICAL BODY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/049261
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a ring designed to be mounted around a cylindrical body, a set comprising a ring mounted on such a cylindrical body, and a method for mounting such a ring, the ring comprising an outer surface (31), an inner, circumferential groove (33), and at least one injection orifice (40) connecting the groove (33) to the outer surface (31), configured to allow a glue to be injected into said groove (33).

Inventors:
BAUDELET JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/052052
Publication Date:
March 12, 2020
Filing Date:
September 06, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SOGEFI SUSPENSIONS (FR)
International Classes:
F16B11/00; B60G21/055; F16B1/00; F16B21/08
Domestic Patent References:
WO2006126772A12006-11-30
Foreign References:
DE4029006A11992-01-16
US4666326A1987-05-19
US2313074A1943-03-09
JP2000205321A2000-07-25
FR2888166A12007-01-12
EP2428375A12012-03-14
Attorney, Agent or Firm:
JOANNY, Damien et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Bague destinée à être montée autour d'un corps cylindrique telle une barre stabilisatrice, comprenant

une surface extérieure (31),

une gorge (33), intérieure et circonférentielle, et

au moins un orifice d'injection (40), connectant la gorge (33) à la surface extérieure (31), configurée pour permettre l'injection d'une colle au sein de la gorge (33).

2. Bague selon la revendication 1, dans laquelle la largeur de la gorge (33) est supérieure à 50%, de préférence supérieure à 75%, de la largeur de la bague (30).

3. Bague selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la profondeur (P) de la gorge (33) est supérieure à 30%, de préférence supérieure à 50%, de l'épaisseur de la bague (30).

4. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle la gorge (33) comprend une arête interne (35), cette arête (35) ne dépassant pas sur les parois latérales (32) de la bague (33).

5. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle la gorge (33) possède une paroi d'extrémité (38) axiale plane, s'étendant de préférence radialement.

6. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel au moins un orifice d'injection (40) forme un entonnoir (41) à son extrémité débouchant sur la surface extérieure (31).

7. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, comprenant au moins une pointe d'immobilisation (42) configurée pour pénétrer au moins en partie dans le corps cylindrique (10) lors de l'installation de la bague (30) autour du corps cylindrique (10).

8. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant deux demi-anneaux (50) munis d'un dispositif d'assemblage (53, 58) permettant d'assembler les deux demi-anneaux (50).

9. Bague selon la revendication 8, dans laquelle le dispositif d'assemblage comprend au moins une languette élastique (53) et un épaulement (58) correspondant, la languette élastique (53) étant configurée pour s'engager et être retenue derrière l'épaulement correspondant (58).

10. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, prenant la forme d'un anneau fendu (170) réalisé en une seule pièce, l'anneau fendu (170) étant suffisamment souple pour permettre son ouverture et sa fermeture en vue de son installation autour du corps cylindrique (110).

11. Bague selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, possédant au moins une zone de couleur différente de la couleur du matériau brut de la bague (30).

12. Ensemble, comprenant

un corps cylindrique (10), s'étendant selon une direction principale (A) et possédant une surface périphérique (13),

au moins une bague (30) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, entourant le corps cylindrique (10), et

un volume de colle (60), retenu dans la gorge (33) de la bague (30) et appliqué sur la surface périphérique (13) du corps cylindrique (10).

13. Procédé de montage d'une bague autour d'un corps cylindrique, comprenant les étapes suivantes :

fourniture d'une bague (30) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,

installation de la bague (30) autour du corps cylindrique (10), injection d'une colle (60) dans la gorge (33) de la bague (30) via au moins un orifice d'injection (40) de la bague (30), et

séchage de la colle (60).

Description:
BAGUE POUR CORPS CYLINDRIQUE

DOMAINE DE L'INVENTION

[0001] Le présent exposé concerne une bague destinée à être montée autour d'un corps cylindrique, un ensemble comprenant une bague montée sur un tel corps cylindrique et un procédé de montage d'une telle bague.

[0002] Une telle bague est particulièrement utile pour former une butée sur une barre, un tube ou encore un arbre, par exemple sur une barre stabilisatrice de véhicule.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0003] Dans un véhicule à essieux, les deux roues d'un même essieu sont généralement reliées par une barre stabilisatrice. Une telle barre stabilisatrice, également appelée barre anti-dévers ou anti-roulis, est un élément de suspension du véhicule qui forme un ressort tendant à solidariser les deux roues d'un même essieu. Une telle barre stabilisatrice permet ainsi de limiter le roulis lors des virages et de réduire les déformations subies par la suspension de manière à maintenir le plus possible les pneus à plat sur le sol et donc à conserver une adhérence maximale.

[0004] Chaque extrémité d'une barre stabilisatrice est ainsi fixée au triangle de suspension d'une roue, par l'intermédiaire de biellettes rotulées, tandis que la partie centrale de la barre stabilisatrice est fixée au châssis du véhicule par l'intermédiaire d'au moins deux paliers.

[0005] Ces paliers doivent permettre la fixation de la barre stabilisatrice sur le châssis du véhicule tout en assurant une certaine souplesse, la barre stabilisatrice devant pouvoir légèrement bouger par rapport au châssis. Pour cette raison, les paliers comprennent classiquement une bride et une bague élastique interposée entre la barre stabilisatrice et la bride.

[0006] Dans certaines configurations, la barre stabilisatrice, la bague élastique et la bride sont solidarisées les unes avec les autres, par exemple par collage. Dans d'autres configurations, la barre stabilisatrice conserve une certaine liberté de mouvement au sein du palier, en rotation et/ou en translation. Toutefois, dans de tels cas, il reste possible de restreindre l'amplitude des translations possibles de la barre en mettant en place des butées autour de cette dernière.

[0007] A ce jour, ces butées prennent généralement la forme de bandes métalliques enroulées et serrées autour de la barre composite, les deux extrémités de la bande étant verrouillées en force l'une contre l'autre à l'aide d'une boutonnière par exemple.

[0008] Toutefois, dans de telles configurations, seules les forces de frottement entre la surface interne de la bande, éventuellement moletée, et la surface périphérique de la barre permettent de maintenir la butée en position. On comprend dès lors que de telles butées peuvent parfois subir des déplacements lorsqu'elles subissent des forces de poussées trop importantes. En particulier, ces butées sont surtout adaptées lorsque la barre est peinte, le moletage de la bande pouvant agripper la couche de peinture de la barre ; en revanche, elles sont mal adaptées aux barres métalliques brutes avec lesquels le contact métal- métal favorise les glissements.

[0009] Il existe donc un réel besoin pour une bague destinée à être montée autour d'un corps cylindrique qui soit dépourvue, au moins en partie, des inconvénients inhérents aux configurations connues précitées.

PRESENTATION DE L’INVENTION

[0010] Le présent exposé concerne une bague destinée à être montée autour d'un corps cylindrique telle une barre stabilisatrice, comprenant une surface extérieure, une gorge intérieure, circonférentielle, et au moins un orifice d'injection, connectant la gorge à la surface extérieure, configurée pour permettre l'injection d'une colle au sein de la gorge.

[0011] Grâce à une telle bague, il est possible d'injecter facilement un anneau de colle tout autour du corps cylindrique, la gorge de la bague formant ainsi un moule canalisant et répartissant la colle au sein de la bague. La gorge s'étend ainsi de préférence à 360°, sans interruption même dans les cas où la bague comporte une ou plusieurs césures ou se compose de plusieurs pièces assemblées.

[0012] Une fois solidifié, cet anneau de colle est collé d'une part à la surface périphérique du corps cylindrique et enfermé dans la gorge de la bague, bloquant dès lors la position de la bague par rapport au corps cylindrique : aucun glissement de la bague n'est possible sans arracher l'anneau de colle. On augmente ainsi la résistance de la bague aux efforts longitudinaux, le long du corps cylindrique.

[0013] En outre, un montage robuste est assuré même lorsque les matériaux de la bague et du corps cylindrique sont de natures proches ou identiques : cette bague peut donc être utilisée quel que soit le matériau du corps cylindrique, qu'il soit revêtu ou non.

[0014] En outre, une telle bague est peu coûteuse à produire et très facile à monter autour d'un corps cylindrique, réduisant en conséquence les coûts d'assemblage. En particulier, il est possible d'automatiser ce montage.

[0015] Dans certains modes de réalisation, la surface extérieure considérée est la surface périphérique de la bague. Toutefois, dans d'autres modes de réalisation, cette surface extérieure pourrait être une surface latérale de la bague.

[0016] Dans certains modes de réalisation, la largeur de la gorge est supérieure à 50%, de préférence supérieure à 75%, de la largeur de la bague. On entend considérer ici la largeur maximale de la gorge dans un plan axial. Cette largeur importante permet une surface de contact importante entre la colle et le corps cylindrique, augmentant ainsi la résistance de l'ensemble. Ainsi, de préférence, la largeur de la gorge est au moins supérieure à 50% de la largueur de la bague en tout point de la gorge.

[0017] Dans certains modes de réalisation, la largeur de la gorge est au moins égale à 8 mm, de préférence au moins égale à 10 mm.

[0018] Dans certains modes de réalisation, la profondeur de la gorge est supérieure à 30%, de préférence supérieure à 50%, de l'épaisseur de la bague. On entend considérer ici la profondeur maximale de la gorge, dans un plan radial, par rapport à la surface de la bague destinée à être en contact avec le corps cylindrique. Cette profondeur importante permet de renforcer l'ancrage de l'anneau de colle dans la bague, augmentant ainsi la résistance de l'ensemble.

[0019] Dans certains modes de réalisation, la profondeur de la gorge est au moins égale à 2 mm, de préférence au moins égale à 3 mm. [0020] Dans certains modes de réalisation, la profondeur de la gorge est variable, de préférence dans la direction axiale. Ceci facilite la répartition de la colle dans la gorge.

[0021] Dans certains modes de réalisation, la profondeur de la gorge possède un minimum local encadré par deux maximums locaux. Autrement dit, la gorge forme au moins deux lobes distincts, ce qui renforce l'ancrage de l'anneau de colle dans la bague.

[0022] Dans certains modes de réalisation, la gorge comprend une arête interne, cette arête ne dépassant pas sur les parois latérales de la bague. La profondeur de la gorge est ainsi plus faible au niveau de l'arête. Ceci facilite la répartition de la colle dans la gorge et permet notamment de guider la colle en direction du corps cylindrique

[0023] Dans certains modes de réalisation, ladite arête s'étend dans un plan médian de la gorge, ce plan étant de préférence également un plan médian de la bague.

[0024] Dans certains modes de réalisation, ledit au moins un orifice d'injection débouche dans la gorge au niveau de ladite arête. L'écoulement de la colle s'effectue ainsi depuis le centre de la gorge vers ses bords latéraux en assurant un contact avec le corps cylindrique au moins dans cette zone centrale.

[0025] Dans certains modes de réalisation, au moins un flanc de ladite arête forme un plan incliné. En particulier, chaque flanc de l'arête peut former un plan incliné. Ce plan incliné facilite la répartition de la colle.

[0026] Dans certains modes de réalisation, la gorge possède une paroi d'extrémité axiale plane, s'étendant de préférence radialement. En particulier, chacune des parois d'extrémité de la gorge peuvent être planes, et de préférence radiales. La force de réaction de l'anneau de colle est ainsi colinéaire à la force de poussée lorsqu'une poussée est exercée sur la bague dans la direction du corps cylindrique, ce qui renforce la résistance de l'ensemble.

[0027] Dans certains modes de réalisation, la gorge, et de préférence la bague dans son ensemble, est symétrique par rapport à son plan médian. Les propriétés mécaniques de la bague sont ainsi symétriques de telle sorte que l'ensemble peut résister à des efforts de poussée aussi bien dans un sens que dans l'autre. Ceci permet également de monter la bague sans se préoccuper de son sens, ce qui facilite le procédé de montage et permet de gagner du temps.

[0028] Dans certains modes de réalisation, la gorge possède un profil substantiellement invariant dans la direction circonférentielle. Par substantiellement invariant, on entend inclure le cas où la gorge comporte une ou plusieurs césures locales, s'étendant sur moins de 5% de sa longueur. Ainsi, l'anneau de colle possède lui aussi un profil substantiellement invariant de telles sortes que ses propriétés mécaniques sont identiques tout le long de sa circonférence.

[0029] Dans certains modes de réalisation, la bague comprend au moins deux orifices d'injections, ces orifices d'injection étant de préférence diamétralement opposés. Ceci permet plusieurs points d'injection, simultanés ou non, favorisant ainsi une répartition homogène de la colle dans la gorge. Ceci permet également une injection par un premier orifice et un contrôle de l'injection par un deuxième orifice.

[0030] Dans certains modes de réalisation, au moins un orifice d'injection s'étend radialement. Ceci est de préférence le cas de tous les orifices d'injection.

[0031] Dans certains modes de réalisation, au moins un orifice d'injection forme un entonnoir à son extrémité débouchant sur la surface extérieure. Ceci est de préférence le cas de tous les orifices d'injection. Ceci facilite l'injection de la colle. Ceci aide également le positionnement d'un outil d'injection, manuel ou robotisé.

[0032] Dans certains modes de réalisation, la bague comprend au moins une pointe d'immobilisation configurée pour pénétrer au moins en partie dans le corps cylindrique lors de l'installation de la bague autour du corps cylindrique. Cette pointe d'immobilisation permet de maintenir la position de la bague contre d'éventuels déplacements involontaires avant l'injection de la colle. Une telle pointe d'immobilisation est tout particulièrement adaptée lorsque le corps cylindrique est muni d'un revêtement, et notamment une peinture, dans laquelle la pointe d'immobilisation peut pénétrer. Ainsi, il est préférable que la dureté de la bague soit supérieure à celle de ce revêtement.

[0033] Dans certains modes de réalisation, au moins une pointe d'immobilisation s'étend depuis l'arête interne de la gorge. Ceci est de préférence le cas de toutes les pointes d'immobilisation. Cette position centrale facilite l'immobilisation de la bague toute entière.

[0034] Dans certains modes de réalisation, au moins deux pointes d'immobilisation s'étendant de part et d'autre d'un orifice d'injection. Ceci permet d'immobiliser tout particulièrement la zone de la bague au niveau de laquelle l'injection a lieu.

[0035] Dans certains modes de réalisation, la bague comprend deux demi-anneaux munis d'un dispositif d'assemblage permettant d'assembler les deux demi-anneaux. La bague peut ainsi être installée très facilement autour du corps cylindrique par assemblage des deux demi- anneaux autour de ce dernier.

[0036] Dans certains modes de réalisation, les deux demi-anneaux sont identiques. Ainsi, une seule référence de pièce et une seule ligne de fabrication sont nécessaires. Ceci permet également de gagner du temps au moment de l'assemblage puisqu'aucun risque de confusion entre deux références différentes n'est possible.

[0037] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d'assemblage comprend des organes d'emboîtage élastique. L'assemblage des deux demi-anneaux peut ainsi se faire de manière très facile et très rapide, y compris à la main.

[0038] Dans certains modes de réalisation, les organes d'emboîtage élastique comprennent au moins une languette élastique et un épaulement correspondant, la languette élastique étant configurée pour s'engager et être retenue derrière l'épaulement correspondant. De préférence, une extrémité de chaque demi-anneau présente une languette élastique tandis que l'autre extrémité présente un épaulement.

[0039] Dans certains modes de réalisation, au moins une languette élastique s'étend depuis une base située en retrait par rapport à la surface d'extrémité circonférentielle du demi-anneau considéré. La languette élastique est ainsi plus longue, et donc plus souple, ce qui facilite son emboîtage derrière l'épaulement du demi-anneau opposé. Toutefois, dans d'autres modes de réalisation, la base de cette languette pourrait également se situer en surface de l'extrémité circonférentielle du demi- anneau considéré. [0040] Dans certains modes de réalisation, au moins un orifice d'injection est prévu au milieu d'un demi-anneau. L'injection s'effectue ainsi du centre vers les extrémités circonférentielles du demi-anneau.

[0041] Dans certains modes de réalisation, la bague prend la forme d'un anneau fendu réalisé en une seule pièce. Ainsi, les deux extrémités circonférentielles de l'anneau sont ajointées, c'est à dire jointives ou disposées bout à bout. Dans un tel cas, la gorge reste continue sur toute la circonférence de la bague, malgré la césure de l'anneau. La bague peut ainsi être formée en une seule pièce, ce qui simplifie la ligne de fabrication et réduit les coûts de fabrication.

[0042] Dans certains modes de réalisation, l'anneau fendu est suffisamment souple pour permettre son ouverture et sa fermeture en vue de son installation autour du corps cylindrique. Cette déformation peut être plastique et/ou élastique. Par exemple, l'anneau fendu peut se présenter sous une forme initiale plane et être ensuite enroulé autour du corps cylindrique par déformation plastique. Alternativement, l'anneau fendu peut se présenter sous une forme initiale circulaire et sa fente peut être élargie par déformation élastique, réversible, pour laisser passer le corps cylindrique.

[0043] Dans certains modes de réalisation, cet anneau fendu est dépourvu d'organe de fermeture permettant de connecter les deux extrémités circonférentielles de l'anneau fendu. En effet, la colle qui sera injectée dans la gorge de la bague permettra de figer la forme de l'anneau.

[0044] Dans certains modes de réalisation, au moins un orifice d'injection est formé de deux demi-passages prévus chacun à une extrémité circonférentielle de l'anneau fendu et ajointés l'un contre l'autre. Dans un tel cas, il est possible de découper l'extrémité de l'anneau fendu et de réaliser la découpe à l'origine de ce demi-passage en une seule opération, à l'aide d'un même outillage.

[0045] Dans certains modes de réalisation, la bague est réalisée essentiellement en métal, de préférence en aluminium ou alliage d'aluminium. Ce matériau est peu coûteux. Il est de plus suffisamment plastique (au sens mécanique du terme) pour permettre son enroulement autour du corps cylindrique le cas échéant. [0046] Dans certains modes de réalisation, la bague est réalisée essentiellement en matière plastique, cette matière plastique comprenant de préférence un polyamide. Elle peut notamment être réalisée essentiellement en polyamide, par exemple du PA 6.6. Cette matière plastique peut également comprendre des renforts, notamment du type fibreux, par exemple des fibres de verre.

[0047] Dans certains modes de réalisation, la bague possède au moins une zone de couleur différente de la couleur du matériau brut de la bague. La bague tout entière peut être dotée de cette couleur. Cette couleur peut être obtenue par addition d'un colorant dans le matériau ou encore par peinture. Ceci permet d'associer une couleur particulière à un diamètre ou une application particulière de la bague. Ainsi, toutes les bagues utilisées sur une ligne de montage donnée, pour une application ou un diamètre donné, seront de la même couleur, ce qui facilite la tâche des opérateurs, permettant de gagner du temps tout en réduisant le risque d'erreur. En outre, les corps cylindriques sur lesquels sont montées ces bagues de couleurs bénéficient eux aussi par la suite de ce code couleur : il est ainsi très facile de trier les produits finis et de sélectionner ensuite un produit du bon diamètre en vérifiant la couleur de la bague montée dessus.

[0048] Le présent exposé concerne également un ensemble, comprenant un corps cylindrique, s'étendant selon une direction principale et possédant une surface périphérique, au moins une bague selon l'un quelconque des modes de réalisation précédents, entourant le corps cylindrique, et un volume de colle, retenu dans la gorge de la bague et appliqué sur la surface périphérique du corps cylindrique.

[0049] Toutes les caractéristiques et avantages des différents modes de réalisation de la bague présentés ci-dessus peuvent se transposer directement à cet ensemble.

[0050] Par ailleurs, dans certains modes de réalisation, le corps cylindrique est une barre, un arbre ou un tube.

[0051] Dans certains modes de réalisation, le corps cylindrique est une barre stabilisatrice pour véhicule. Cette dernière peut être pleine ou creuse [0052] Dans certains modes de réalisation, la surface périphérique du corps cylindrique est peinte. Toutefois, est peut également être nue, dépourvue de peinture.

[0053] Dans certains modes de réalisation, le diamètre intérieur de la bague correspond sensiblement au diamètre du corps cylindrique. Par « correspond sensiblement » on entend qu'il peut subsister un jeu fonctionnel ; en particulier, l'écart de diamètre est inférieur à 5%, de préférence inférieur à 2%, du diamètre du corps cylindrique.

[0054] Dans certains modes de réalisation, le volume de colle comprend une colle bi-composants, de préférence du type époxy ou polyamide.

[0055] Le présent exposé concerne également un procédé de montage d'une bague sur un corps cylindrique, comprenant les étapes suivantes : fourniture d'une bague selon l'un quelconque des modes de réalisation précédents, installation de la bague autour du corps cylindrique, injection d'une colle dans la gorge de la bague via au moins un orifice d'injection de la bague, et séchage de la colle.

[0056] Toutes les caractéristiques et avantages des différents modes de réalisation de la bague ou de l'ensemble présentés ci-dessus peuvent se transposer directement à ce procédé.

[0057] Dans le présent exposé, les termes « axial », « radial », « circonférentiel », « intérieur », « extérieur » et leurs dérivés sont définis par rapport à l'axe principal du corps cylindrique; on entend par « plan axial » un plan passant par cet axe principal et par « plan radial » un plan perpendiculaire à cet axe principal.

[0058] Dans le présent exposé, on considère qu'une pièce ou une partie de pièce est réalisée essentiellement en un matériau donné lorsqu'elle est formée à au moins 80%, de préférence 90%, de préférence encore 99%, par ce matériau.

[0059] On entend par « emboîtage élastique » (également fréquemment appelé « encliquetage » ou « clipsage ») un mode d'assemblage de deux parties par engagement et déformation élastique (en général déformation locale d'une partie seulement d'une pièce, par exemple d'une languette, ou d'un élément circonférentielle de ladite pièce, ou encore par déformation de l'ensemble des pièces impliquées dans l'assemblage). Lorsque les deux parties sont engagées dans la position d'emboîtage, les parties ont généralement repris leur forme initiale et ne présentent plus de déformation élastique (ou une déformation élastique moindre). Lorsque les deux parties sont engagées l'une avec l'autre dans la position d'emboîtage, elles coopèrent l'une avec l'autre de manière à s'opposer aux, voire bloquer, les mouvements relatifs desdites parties dans le sens du dégagement (sens opposé au sens de l'engagement). En position d'emboîtage, les deux parties peuvent en outre coopérer de manière à s'opposer à, voire bloquer, leurs mouvements relatifs dans le sens du prolongement de l'engagement, au-delà de la position d'emboîtage.

[0060] Les caractéristiques et avantages précités, ainsi que d'autres, apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, d'exemples de réalisation de la bague et du procédé proposés. Cette description détaillée fait référence aux dessins annexés.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

[0061] Les dessins annexés sont schématiques et visent avant tout à illustrer les principes de l'exposé.

[0062] Sur ces dessins, d'une figure (FIG) à l'autre, des éléments (ou parties d'élément) identiques sont repérés par les mêmes signes de référence. En outre, des éléments (ou parties d'élément) appartenant à des exemples de réalisation différents mais ayant une fonction analogue sont repérés sur les figures par des références numériques incrémentées de 100, 200, etc.

La FIG 1 est une vue en perspective d'un ensemble stabilisateur selon l'exposé.

La FIG 2 est une vue en perspective d'un premier exemple de bague monté sur une barre stabilisatrice.

La FIG 3 est une vue en coupe axiale de l'ensemble de la FIG 2. La FIG 4 est une vue en coupe radiale selon le plan IV de la FIG 3.

La FIG 5 est une vue en perspective du premier exemple de bague.

La FIG 6 est une vue en perspective d'un demi-anneau du premier exemple de bague.

La FIG 7 est une vue de dessus de ce demi-anneau.

La FIG 8 est une vue en coupe selon le plan VIII de la FIG 7. La FIG 9 est une vue en perspective d'un deuxième exemple de bague.

La FIG 10 illustre l'installation du deuxième exemple de bague autour d'une barre stabilisatrice.

DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLE(S) DE REALISATION

[0063] Afin de rendre plus concret l'exposé, des exemples de bagues sont décrites en détail ci-après, en référence aux dessins annexés. Il est rappelé que l'invention ne se limite pas à ces exemples.

[0064] La FIG 1 représente un ensemble stabilisateur 1 pour véhicule comprenant une barre stabilisatrice 10, pleine ou creuse, peinte ou non, dont la partie centrale 11 est équipée de deux paliers 20. Les paliers 20 sont destinés à être fixés sur le châssis du véhicule tandis que les extrémités 12 de la barre stabilisatrice 10 sont destinées à être fixées sur des parties du véhicule solidaires de chaque roue d'un même essieu, en particulier le triangle de suspension de chaque roue de l'essieu. Dans le présent exemple, la barre stabilisatrice 10 peut tourner et coulisser au sein des paliers 20.

[0065] Cet ensemble stabilisateur comprend en outre deux bagues 30 montées autour de la barre stabilisatrice 10 dans le but de former des butées bloquant le déplacement de la barre 10 lorsqu'elles rencontrent l'un et/ou l'autre des paliers 20.

[0066] Dans le présent exemple, les bagues 30 sont montées dans des positions symétriques situées à l'intérieur, dans la direction droite- gauche de la barre stabilisatrice 10, des deux paliers 20. Dans la mesure où l'écart entre les deux paliers 20 est imposé par leur fixation sur le châssis du véhicule, on comprend, une fois la barre stabilisatrice 10 montée sur le véhicule, que l'excursion de la barre stabilisatrice 10 vers un premier côté est arrêtée lorsque la bague 30 prévue de ce même premier côté rencontre le palier 20 voisin ; de même l'excursion de la barre stabilisatrice 10 vers le deuxième côté est arrêtée lorsque la deuxième bague 30 rencontre le deuxième palier 20.

[0067] Dans cet exemple, les bagues 30 sont montées à l'intérieur des paliers 20 ; toutefois, dans d'autres exemples, elles pourraient être montées à l'extérieur des paliers 20. Il est également envisageable de monter deux bagues 30 pour chaque palier 20, ces bagues 30 encadrant le palier 20.

[0068] Les bagues 30 sont montées autour de la barre stabilisatrice 10 de manière à laisser un jeu d'au moins 0,5 mm avec la position de montage des paliers 20 : on laisse ainsi un jeu suffisant pour permettre la rotation de la barre stabilisatrice 10 au sein des paliers 20. Toutefois, ce jeu reste de préférence inférieur à 1 mm (le jeu représenté sur la FIG 1 est plus important pour accroître la lisibilité de la figure).

[0069] Les FIG 2 à 8 illustrent un premier exemple de bague 30. Sur les FIG 2 à 4, cette bague 30 est représentée montée sur la barre stabilisatrice 10.

[0070] Cette bague 30 comprend une surface extérieure périphérique 31, des parois latérales 32 et une gorge intérieure 33 s'ouvrant sur sa surface intérieure 34, cette surface intérieure 34 étant définie comme le cylindrique virtuel passant les extrémités intérieures des parois latérales 32 et délimitée par ces dernières. Le diamètre intérieur de la bague, c'est-à-dire celui de sa surface intérieure 34, est sensiblement égal à celui de la barre 10 sur laquelle elle doit être montée, à un jeu fonctionnel près de 0,2 mm par exemple.

[0071] La gorge 33 s'étend circonférentiellement sur 360° et possède un profil invariant en rotation autour de l'axe central A de la bague 30.

[0072] Ce profil de la gorge 33 prend sensiblement la forme d'un avec une arête centrale 35 avançant dans la gorge 33 et délimitant deux lobes symétriques 36. La profondeur de la gorge 33, mesurée radialement depuis la surface intérieure 34, est minimale p au niveau de cette arête 35. Chaque lobe 36 possède, depuis l'arête 35 vers les extrémités latérales de la bague 30, un flan 37, rectiligne et incliné vers l'extérieur, et une paroi d'extrémité 38, s'étendant de manière rectiligne et radiale. La profondeur de la gorge 33 est ainsi maximale P au fond de chaque lobe 36, c'est-à-dire à la jonction entre le flan 37 et la paroi d'extrémité 38, cette jonction pouvant être chanfreinée.

[0073] Dans cet exemple, la profondeur minimale p mesure 1 mm, soit environ 17% de l'épaisseur de la bague 30 mesurée entre la surface intérieure 34 et la surface périphérique 31. La profondeur maximale P mesure pour sa part 3,5 mm soit environ 60% de l'épaisseur de la bague 30.

[0074] En outre, dans cet exemple, la largeur de la gorge 33 mesure 10 mm, soit environ 83% de la largeur de la bague 30.

[0075] La bague 30 comprend également deux orifices d'injection

40, diamétralement opposés. Ces orifices d'injection 40 s'étendent radialement entre la surface périphérique 31 de la bague 30 et la gorge 33. Plus précisément, chaque orifice d'injection 40 possède une section en entonnoir 41 convergeant depuis la surface périphérique 31 et débouche au niveau de l'arête 35 de la gorge 33.

[0076] L'arête 35 présente, de part et d'autre de chaque orifice d'injection 40, une pointe d'immobilisation 42. La longueur des pointes d'immobilisation 42 est supérieure à la profondeur minimale p de telle sorte qu'elles dépassent vers l'intérieur par rapport à la surface intérieure 34 de la bague 30. En conséquence, lorsque la bague 30 est installée autour de la barre cylindrique 10, ces pointes d'immobilisation 42 s'enfoncent partiellement dans la surface périphérique 13 de la barre stabilisatrice 10, le cas échéant dans la couche de peinture de la barre stabilisatrice 10, afin d'immobiliser temporairement la bague 30.

[0077] Dans ce premier exemple de réalisation, la bague 30 est formée de deux demi-anneaux 50 assemblés l'un avec l'autre. Ces deux demi-anneaux 50 sont strictement identiques. Dans cet exemple, ils sont réalisés par moulage en polyamide 6.6 renforcé de fibres de verre à hauteur de 50%. Un colorant est également ajouté à ce matériau afin de colorer dans la masse la bague finale 30, la couleur étant choisie en fonction du diamètre de la bague 30.

[0078] Le demi-anneau 50 possède deux extrémités circonférentielles 51, 52. La première extrémité circonférentielle 51 présente une languette élastique 53 s'étendant orthogonalement depuis cette première extrémité circonférentielle 51 et présentant à son extrémité une partie de crochet 54. Plus précisément, dans cet exemple, la languette élastique 53 s'étend depuis un renfoncement 55 d'environ 2 mm de profondeur pratiqué dans la surface frontale de la première extrémité circonférentielle 51. [0079] La deuxième extrémité circonférentielle 52 présente une ouverture 56 débouchant dans une cavité 57, la bordure interne de cette ouverture 56 formant un épaulement 58.

[0080] La languette élastique 53 et l'ouverture 56 sont positionnées de telle sorte que, lorsque deux demi-anneaux 50 sont rapportés tête-bêche l'un contre l'autre, la languette élastique 53 puisse pénétrer dans la cavité 57 par l'ouverture 56 au prix d'une légère déformation élastique, la partie de crochet 54 de la languette 53 s'engageant derrière l'épaulement 58 une fois les deux demi-anneaux 50 complètement accolés, bloquant ainsi leur assemblage.

[0081] Les cavités 57 débouchent également sur la surface périphérique 31 de la bague 30 de telle sorte que les parties de crochet 54 sont accessibles depuis l'extérieur. Ceci permet de séparer les deux demi- anneaux 50 en cas de besoin en poussant par exemple les parties de crochet 54 à l'aide d'une pointe de tournevis.

[0082] Une fois deux demi-anneaux 50 assemblés de la sorte, leurs tronçons de gorge se raboutent sans interruption de manière à former la gorge 33 décrite ci-dessus. De même, une fois assemblés, les surfaces périphériques de deux demi-anneaux se raboutent sans interruption pour former la surface périphérique 31 décrite ci-dessus.

[0083] Les orifices d'injections 40 sont prévus pour leur part de manière à ce que chaque demi-anneau 50 comprenne un unique orifice d'injection 40 situé en son milieu, à équidistance de ses deux extrémités circonférentielles 51, 52.

[0084] Le montage de cette bague 30 autour de la barre stabilisatrice 10 va maintenant être décrit.

[0001] La barre stabilisatrice 10 à équiper est fournie, de préférence à l'aide d'un convoyeur ; son poids et ses dimensions sont vérifiées puis elle subit un traitement de flammage. Durant ce traitement de flammage, les zones devant recevoir les bagues 30 sont chauffées pendant environ 6 s à l'aide d'une flamme de chalumeau, sans dépasser la température de 100°C. Durant cette étape de flammage, la barre 10 est tournée autour de son axe.

[0085] Parallèlement, un premier demi-anneau 50 est fourni pour chacune des bagues 30 à monter. Ce demi-anneau 50 est de préférence fourni à l'aide d'un dispositif capable de présenter le demi-anneau 50 dans une orientation prédéterminée, par exemple à l'aide d'un bol vibrant. Ce premier demi-anneau 50 est alors installé dans l'empreinte d'un outillage ; il est fait de même pour chacune des bagues 30 à monter.

[0086] La barre stabilisatrice 10 est ensuite installée dans ce même outillage en l'engageant au sein des demi-anneaux 50 inférieurs déjà installés.

[0087] Un deuxième demi-anneau 50 est fourni pour chacune des bagues 30 à monter, de préférence à nouveau dans une orientation prédéterminée. Ce deuxième demi-anneau 50 est alors rapporté par- dessus la barre 10 et assemblé sur le premier demi-anneau 50 de la manière expliquée ci-dessus ; il est fait de même pour chacune des bagues 30 à monter

[0088] Une colle est alors injectée simultanément dans chacun des orifices d'injection 40, par exemple à l'aide d'un robot injecteur. La colle remplit alors l'intégralité de la gorge 33 et s'applique contre la surface périphérique 13 de la barre 10, sur toute la surface frontale de la gorge 33.

[0089] Dans le présent exemple, la colle est une colle bi- composante du type epoxy.

[0090] La barre 10 équipée de ses bagues 30 est ensuite chauffée, par exemple dans un tunnel de cuisson, à une température comprise entre 80 et 100°C. La durée de ce chauffage est assez courte, inférieure à 10 minutes, par exemple 5 minutes. A l'issue de cette étape de chauffage, le colle a séché et forme ainsi un anneau de colle solidifiée 60, remplissant l'intégralité de la gorge 33 et collé à la fois à la surface périphérique 13 de la barre 10 et aux parois de la gorge 33.

[0091] Pour finir, l'ensemble obtenu est contrôlé puis conditionné ou entreposé pour des opérations ultérieures, par exemple le montage des paliers 20.

[0092] Les FIG 9 et 10 illustrent un deuxième exemple de bague

130. De manière analogue au premier exemple, cette bague 130 possède une surface extérieure périphérique 131, des parois latérales 32 et une gorge intérieure 133. Son diamètre intérieur est également sensiblement égal à celui de la barre 110 sur laquelle elle doit être montée, à un jeu fonctionnel près. [0093] La géométrie de la gorge 133 est tout à fait analogue à celle du premier exemple. De plus, bien qu'elle ne possède qu'un seul orifice d'injection 140 dans l'exemple représenté, elle pourrait aussi bien en comprendre deux ou plus.

[0094] En revanche, dans ce premier exemple de réalisation, la bague 130 n'est plus formée de deux demi-anneaux assemblés mais d'un unique anneau fendu 170. Dans cet exemple, cet anneau fendu 170 est réalisé en aluminium.

[0095] Cet anneau fendu 170 prend ainsi la forme d'une bande initialement plane qui peut être enroulée par déformation plastique autour de la barre 110 de manière à former un anneau fendu. Ainsi, les deux extrémités circonférentielles 171, 172 de la bande sont ajointées, c'est-à- dire ramenées l'une contre l'autre de manière jointive ou pratiquement jointive. En particulier, une fois l'anneau 170 enroulé, la césure 173 séparant ces extrémités circonférentielles 171, 172 est inférieure à 1 mm, de préférence même inférieure à 0,5 mm.

[0096] En conséquence, une fois les deux extrémités circonférentielles 171, 172 raboutées l'une contre l'autre de la sorte, la césure 173 est suffisamment fine pour ne pas constituer une discontinuité sensible de la gorge 133, la colle ne pouvant que difficilement s'échapper par cette césure 173.

[0097] Dans cet exemple, on note en outre que l'orifice d'injection 140 est formé en réalité de deux demi-passages 174, 175 symétriques, prévus chacun au niveau d'une extrémité circonférentielle 171, 172 de l'anneau fendu 170 et ajointés l'un contre l'autre.

[0098] Le montage de cette bague 130 autour de la barre stabilisatrice 110 est analogue à celui du premier exemple si ce n'est que l'anneau fendu 170 est tout d'abord fourni dans une forme complètement plane avant d'être courbé et installé dans l'empreinte de l'outillage.

[0099] Puis, après l'installation de la barre stabilisatrice 10 dans l'outillage en l'engageant au sein des ouvertures des anneaux fendus 170, les extrémités circonférentielles 171, 172 des anneaux fendus 170 sont refermées et ajointées l'une contre l'autre. L'injection de la colle peut alors avoir lieu via l'orifice d'injection 140 ainsi formé.

[0100] Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.

[0101] Il est également évident que toutes les caractéristiques décrites en référence à un procédé sont transposables, seules ou en combinaison, à un dispositif, et inversement, toutes les caractéristiques décrites en référence à un dispositif sont transposables, seules ou en combinaison, à un procédé.