SUPPORT POUR UN TEL BOÎTIER

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention vise un boîtier de détecteur de présence ou de risque, un détecteur de présence ou de risque et une pièce de support pour un tel boîtier. Elle s'applique, notamment, aux détecteurs de risques d'incendie, aux détecteurs de présence, de monoxyde de carbone par exemple, et de fuite de gaz.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Les détecteurs avertisseurs autonomes de fumée, et plus généralement les détecteurs avertisseurs de présence ou de risque positionnés sur une paroi, ont pour rôle d'émettre un signal lorsqu'une présence ou un risque est détecté pour avertir un utilisateur.

Dans la plupart des systèmes actuels, le signal émis est un signal sonore et/ou visuel, et parfois sans fil. Lorsque le détecteur n'est pas équipé d'une télécommande, l'utilisateur doit appuyer sur un bouton positionné sur le boîtier du détecteur pour désactiver l'émission du signal d'alarme ou pour effectuer un test de bon fonctionnement du détecteur. Dans certains systèmes ces deux fonctions peuvent être activées par deux boutons séparés.

Ces systèmes sont généralement placés en hauteur pour être à l'air libre et, dans le cas de la détection d'incendie parce que l'air chaud monte, ils sont préférablement fixés sur le plafond ou sur le mur d'une pièce ou d'un local. Ainsi, dans les systèmes actuels, il est difficile pour un utilisateur d'activer l'une des fonctionnalités du détecteur sans l'aide d'une chaise ou d'un escabeau. Ce dernier aspect est à l'origine de trois risques pour l'utilisateur :

En premier lieu, l'utilisateur risque de se blesser en tombant de l'échelle ou de l'escabeau, ou, en leur absence, en se servant d'un meuble, ou d'un assemblage de meubles, n'ayant pas pour fonction d'être escaladé, pour atteindre le détecteur. En deuxième lieu, le bouton étant de petite dimension et parfois placé sur le côté du détecteur, l'utilisateur ne peut pas, ou difficilement, l'actionner à l'aide d'une perche, telle un manche de balais par exemple, sans risquer de l'arracher.

En troisième lieu, du fait de la gêne occasionnée par un déclenchement et la difficulté de neutraliser l'alarme, l'utilisateur est incité à désactiver de façon permanente le détecteur en ôtant les batteries pour éviter l'émission du signal.

OBJET DE L'INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients, A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un boîtier de détecteur de risque et/ou de présence pour être fixé sur une pièce de support fixée à une paroi, qui comporte :

- au moins une liaison déformable reliant le boîtier à la pièce de support,

- un capteur d'une valeur d'une grandeur physique à proximité,

- un détecteur d'un risque et/ou de présence configuré pour détecter un risque et/ou une présence en fonction de la valeur captée,

- un émetteur qui émet un signal lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté et

- au moins un interrupteur, positionné pour qu'un mouvement du boîtier par rapport à la pièce de support change l'état de l'interrupteur pour désactiver rémission du signal.

Grâce à ces dispositions, un utilisateur peut désactiver l'émission du signal par un appui sur plusieurs parties du boîtier. Cet avantage permet à un utilisateur d'utiliser une perche lorsque le dispositif est inatteignable à la main, évitant ainsi une prise de risque liée à une escalade. D'autre part, la facilité de désactivation du signal n'incite pas l'utilisateur à rendre le détecteur inopérant par un retrait des batteries par exemple.

Dans des modes de réalisation, la pièce de support comporte un relief et l'interrupteur est positionné en regard du relief, un appui sur le boîtier provocant la déformation de la liaison et l'appui du relief sur l'interrupteur jusqu'à la fermeture dudit interrupteur, la fermeture de l'interrupteur entraînant l'interruption de l'émission du signal. L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils facilitent le remplacement des composantes électriques du dispositif, contenues dans la partie mobile du dispositif. Ceci permet notamment de rendre modulaire le dispositif afin d'en faciliter la maintenance. De plus cela permet de fixer à la partie fixe toute sorte de dispositif électronique pour peu que ce dispositif présente un interrupteur positionné en regard de, et activé par, le relief.

Dans des modes de réalisation, le boîtier comporte au moins deux interrupteurs, la liaison déformable permettant une rotation du boîtier autour d'un axe généralement perpendiculaire au plan formé par la pièce de support, la pièce de support comportant au moins un relief.

Ces modes de réalisation ont l'avantage, lors du positionnement initial du boîtier, de définir les fonctions accessibles au détecteur en permettant ultérieurement l'appui sur certains interrupteurs positionnés en regard de reliefs.

Dans des modes de réalisation, le boîtier comporte au moins deux interrupteurs, la liaison déformable permettant un basculement du boîtier selon deux axes parallèles au plan formé par la pièce de support, la pièce de support comportant au moins un relief.

L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils permettent un changement d'état d'au moins un interrupteur lorsque le boîtier bascule et que le relief est mis en contact avec chaque dit interrupteur.

Dans des modes de réalisation, le boîtier objet de la présente invention comporte un moyen de maintien du boîtier à une extrémité, éloignée de la pièce de support, de la course réalisée par le boîtier.

Ces modes de réalisation permettent de mettre en position le boîtier pour recevoir un appui entraînant un mouvement du boîtier pour changer l'état de l'interrupteur.

Dans des modes de réalisation, le moyen de maintien est un ressort.

Ces modes de réalisation permettent une réalisation très simple du moyen de maintien.

Dans des modes de réalisation, le moyen de maintien est une lamelle souple.

Ces modes de réalisation permettent une réalisation à bas coût du moyen de maintien. Dans des modes de réalisation, le boîtier objet de la présente invention comporte une pluralité d'interrupteurs, la liaison permettant la rotation du boîtier autour d'un point de manière à ce qu'une partie des interrupteurs change d'état et qu'une autre partie des interrupteurs ne change pas d'état lors de la rotation du boîtier.

Ces modes de réalisation permettent de faire changer un ou plusieurs interrupteurs en fonction de l'endroit et de la force de l'appui sur le boîtier. L'actionnement d'au moins un interrupteur permet de réaliser une fonction configurée préalablement.

Dans des modes de réalisation, la liaison déformable est une liaison rotule.

Ces modes de réalisation permettent un basculement du boîtier dans deux directions.

Dans des modes de réalisation, le boîtier comporte plusieurs liaisons déformables et plusieurs interrupteurs, la liaison entre le boîtier et la pièce de support présente un jeu dans au moins une direction perpendiculaire au déplacement du boîtier.

Ces modes de réalisation permettent à l'utilisateur de fermer un ou plusieurs interrupteurs en fonction de l'endroit où il exerce l'appui, et donc de commander une ou plusieurs fonctions par un interrupteur ou une combinaison de ceux-ci.

Dans des modes de réalisation, le boîtier objet de la présente invention comporte une tige déformable d'appui, sur un interrupteur, positionnée en regard de la pièce de support de manière à ce que la pièce de support provoque le déplacement de la tige qui appuie sur l'interrupteur lors d'un mouvement du boîtier.

Ces modes de réalisation permettent d'une part, une plus grande variabilité dans le positionnement du relief par rapport à l'interrupteur dans le boîtier, l'interrupteur étant atteint par la tige, et d'autre part de pouvoir activer l'interrupteur même lorsque la course du boîtier dans la pièce de support n'est pas suffisante.

Dans des modes de réalisation, la liaison déformable exerce une force de rappel sur le boîtier, l'interrupteur étant fermé dans un état de repos tant que la liaison déformable n'est pas déformée.

Ces modes de réalisation permettent de vérifier que le détecteur est bien monté sur la pièce de support. En outre, l'activation d'une fonction du détecteur se fait en tirant sur le boîtier. Dans des modes de réalisation, la pièce de support comporte au moins un relief et le boîtier comporte au moins un interrupteur, le boîtier étant libre en rotation selon un axe perpendiculaire au plan formé par la pièce de support pour mettre en regard au moins un interrupteur avec au moins un relief.

L'avantage de ces modes de réalisation est de choisir la ou les fonctions accessibles à partir d'appuis sur le boîtier.

Dans des modes de réalisation, le boîtier comporte un relief coudé.

L'avantage de ces modes de réalisation est de sélectionner une fonction supplémentaire lors d'une rotation du boîtier,

Selon un deuxième aspect, la présente invention comporte un détecteur de risque et/ou de présence, qui comporte :

- une pièce de support comportant un moyen de fixation à une paroi et

- un boîtier, comportant une liaison déformable reliant le boîtier à la pièce de support,

- un capteur d'une valeur d'une grandeur physique à proximité,

- un détecteur d'un risque et/ou de présence configuré pour détecter un risque et/ou une présence en fonction de la valeur captée,

- un émetteur qui émet un signal lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté et

- un interrupteur, positionné pour qu'un mouvement du boîtier par rapport à la pièce de support change l'état de l'interrupteur pour désactiver l'émission du signal.

Selon un troisième aspect, la présente invention vise une pièce de support pour liaison avec un boîtier de détecteur de risque et/ou de présence pour être fixé sur une pièce de support fixée à une paroi, qui comporte :

- une liaison déformable reliant le boîtier à la pièce de support,

- un capteur d'une valeur d'une grandeur physique à proximité,

- un détecteur d'un risque et/ou de présence configuré pour détecter un risque et/ou une présence en fonction de la valeur captée,

- un émetteur qui émet un signal lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté et

- un interrupteur, positionné pour qu'un mouvement du boîtier par rapport à la pièce de support change l'état de l'interrupteur, qui comporte :

- un moyen de fixation à une paroi et

- un relief positionné en regard de l'interrupteur pour interrompre l'émission du signal lorsque l'interrupteur est fermé, un appui sur le boîtier provocant la déformation du moyen de liaison et l'appui du relief sur l'interrupteur pour désactiver l'émission du signal.

Les buts, avantages et caractéristiques du détecteur et de la pièce de support objets de la présente invention étant similaires à ceux du boîtier objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Dans des modes de réalisation, la liaison est un ressort.

L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils permettent à la liaison d'exercer une force de rappel sur le boîtier.

Dans des modes de réalisation, le relief est une lamelle souple.

L'avantage de ces modes de réalisation est qu'ils permettent à la liaison d'exercer une force de rappel sur le boîtier.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l'invention ressortiront de la description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier du boîtier, du détecteur et de la pièce de support objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier du détecteur objet de la présente invention,

- la figure 2 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier du boîtier objet de la présente invention,

- la figure 3 représente, schématiquement et en coupe, un mode de réalisation particulier de la pièce de support objet de la présente invention et

- la figure 4 représente, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation particulier du détecteur objet de la présente invention.

DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION La présente description est donnée à titre non limitatif, les caractéristiques de chaque mode de réalisation peuvent être avantageusement combinées pour produire des effets techniques particuliers visés par la présente invention.

On note que les figures ne sont pas à l'échelle.

On observe, sur la figure 1 , qui n'est pas à l'échelle, une vue en coupe d'un mode de réalisation du détecteur 50 objet de la présente invention. Ce détecteur 50 de risque et/ou de présence comporte :

- une pièce 20 de support comportant :

- un moyen 210 de fixation à une paroi 30,

- une butée 225, contre laquelle le boîtier 10 se positionne dans un état dit de « repos »,

- un relief 205 et

- une liaison déformable 215 reliant le boîtier 10 à la pièce de support,

- un boîtier 10,

- une liaison 215 déformable maintenant le boîtier 10 dans un état, dit « de repos », éloigné du relief 205,

- un moyen 1 10 de maintien du boîtier 10 à une extrémité, éloignée de la pièce 20 de support, de la course réalisée par le boîtier 10,

- un capteur 1 15 d'une valeur d'une grandeur physique à proximité du boîtier 10,

- un détecteur 120 d'un risque et/ou de présence configuré pour détecter un risque et/ou une présence en fonction de la valeur captée,

- un émetteur 125 qui émet un signal d'alerte lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté et

- un interrupteur 130, positionné pour qu'un mouvement du boîtier 10 par rapport à la pièce 20 de support change l'état de l'interrupteur 130 pour désactiver l'émission du signal.

La pièce de support 20 est, par exemple, une base de plafonnier comportant un logement creux et un système de fixation type baïonnette pour solidariser le boîtier 10 à la pièce de support 20. Lorsque le boîtier 10 est fixé dans la pièce de support 20, ce boîtier 10 est mobile en translation le long du logement creux, ce logement formant un guide en translation pour le boîtier 10. La butée de la baïonnette permet de maintenir le boîtier 10 dans le logement de la pièce de support 20.

La pièce de support 20 comporte, de plus, un relief 205 positionné dans le logement, ce relief 205 étant une forme longue telle une tige, par exemple, orientée vers l'ouverture de la pièce de support 20. Ce relief 205 est positionné en regard d'une ouverture du boîtier 10 lorsque le boîtier 10 est inséré dans le logement.

La pièce de support 20 est fixée à une paroi 30, tel un plafond par exemple, par le moyen de fixation 210. Ce moyen de fixation 210 est, par exemple, une ou plusieurs vis traversant une ou plusieurs ouvertures de la pièce de support 20.

Dans des variantes, le moyen de fixation 210 est un clou traversant une ouverture de la pièce de support 20 et une partie de la paroi 30.

La pièce de support 20 est reliée à une liaison déformable 215, telle un ressort ou une lamelle souple élastique par exemple, afin de maintenir le boîtier 10 contre la butée 225. La liaison déformable 215 est maintenue par un système de fixation, non représenté. Dans le cas d'une lamelle souple, cette lamelle est par exemple directement moulée dans la pièce de support 20. L'effet élastique est obtenu en fonction de la forme de ladite lamelle et des propriétés mécaniques du matériau utilisé pour le moulage. Cette lamelle est mise en tension lorsque le boîtier 10 est positionné dans la pièce 20 de support. Dans le cas d'un ressort, ce ressort est par exemple maintenu par un clip dans la pièce de support 20. Dans des variantes, la liaison déformable 215 est fixée au boîtier 10 ou directement moulé dans ce dernier.

Dans des variantes, la liaison déformable 215 exerce une force de rappel sur le boîtier 10, l'interrupteur 130 étant fermé dans un état de repos tant que la liaison déformable 215 n'est pas déformée.

Dans des variantes, la pièce de support 20 comporte au moins un relief 205 et le boîtier comporte au moins un interrupteur 130, le boîtier 10 étant libre en rotation selon un axe perpendiculaire au plan formé par la pièce de support 20 pour mettre en regard au moins un interrupteur 130 avec au moins un relief 205.

Dans des variantes, le boîtier 10 comporte un relief coudé.

La pièce de support 20 comporte le relief 205 et l'interrupteur 130 est positionné en regard du relief 205, un appui sur le boîtier 10 provocant la déformation de la liaison 215 et l'appui du relief 205 sur l'interrupteur 130 jusqu'à la fermeture dudit interrupteur 130, la fermeture de l'interrupteur 130 entraînant l'interruption de l'émission du signal.

Dans des variantes, le boîtier 10 comporte plusieurs liaisons déformables 215 et plusieurs interrupteurs 130, la liaison entre le boîtier 10 et la pièce de support 20 présente un jeu dans au moins une direction perpendiculaire au déplacement du boîtier 10.

Dans des variantes, la liaison déformable 215 est élastique.

Le boîtier 10 est, par exemple, un réceptacle en matière plastique fermé comportant au moins une ouverture positionnée en regard du relief 205 et des orifices en regard du capteur 1 15. Le boîtier 10 comporte au moins une butée 135 positionnée sur l'extérieur du boîtier 10 bloquant le passage du boîtier 10 par l'ouverture de la pièce de support 20 lorsque la butée 135 du boîtier 10 entre en contact avec la butée 225 de la pièce de support 20. Cette butée peut par exemple correspondre à un connecteur mâle de la baïonnette mise en œuvre pour fixer le boîtier 10 à la pièce de support 20.

La liaison déformable 215 est, par exemple, un ressort configuré pour pousser le boîtier 10 vers l'ouverture de la pièce de support 20 jusqu'à ce que le boîtier 10 soit retenu par la butée 225 obstruant cette ouverture. Lorsque le détecteur est accroché au plafond, la liaison déformable 215 maintenant le détecteur à une extrémité de sa course est, par exemple, la gravité.

Dans d'autres variantes, le boîtier 10 est attaché à la liaison déformable 215, cette liaison déformable 215 étant fixée à la pièce de support 20. Ces variantes permettent de contraindre la course du boîtier 10 et ont l'avantage de nécessiter ni de butée 135 ni de butée 225.

Le boîtier 10 comporte le capteur 1 15 d'une valeur d'une grandeur physique.

Ce capteur 1 15 est, par exemple, un capteur optique de fumée dans le cas où le détecteur 50 est un détecteur 50 de risque d'incendie. Dans des variantes, ce capteur 1 15 est un capteur de gaz. Dans d'autres variantes, ce capteur 1 15 est un capteur infra-rouge, ultra-violet ou un capteur CCD (« Charge-Coupled Device », traduit en français par « dispositif à transfert de charge ») pour détecter des flammes. Dans d'autres variantes, ce capteur 1 15 est un capteur ultrason, un capteur infrarouge ou un capteur d'images pour détecter une présence physique. Dans d'autres variantes, le boîtier 10 comporte un capteur dont une valeur captée est utilisée pour déterminer une présence et un capteur dont une valeur captée est utilisée pour déterminer un risque.

Le détecteur 120 est, par exemple, un circuit électronique imprimé configuré pour détecter un risque lorsque la valeur de la grandeur physique captée est supérieure à une valeur limite prédéterminée. Par exemple, lorsque la densité de fumée dans l'air captée par le capteur 1 15 est supérieure à une valeur prédéterminée par l'homme du métier compétent dans le domaine du risque détecté par le détecteur 120. Dans des variantes, le détecteur 120 comporte une pluralité de valeurs limites prédéterminées et un moyen de sélection, par un utilisateur, d'un seuil de détection parmi lesdites valeurs limites prédéterminées. Le moyen de sélection est, par exemple, un écran tactile ou un bouton poussoir associé à un afficheur sept segments.

Dans d'autres variantes, le détecteur 120 est configuré pour détecter une présence en fonction d'une valeur captée par le capteur 1 15.

L'émetteur 125 d'un signal est, par exemple, un transducteur électroacoustique ou un composant piézoélectrique configuré pour émettre un signal sonore lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté. Dans des variantes, l'émetteur 125 est une source lumineuse configurée pour clignoter lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté. Dans d'autres variantes, l'émetteur 125 est une antenne configurée pour émettre un signal sans fil, à destination, par exemple, d'une centrale d'alarme, d'un serveur distant ou d'un terminal portable communiquant lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté. La communication entre l'émetteur 125 et l'appareil destinataire est réalisé, par exemple, par la mise en œuvre des normes IEEE 802.1 1 dites « Wi-Fi ».

L'interrupteur 130 est, par exemple, un interrupteur en position ouverte tant qu'aucun appui n'est réalisé sur l'interrupteur 130. Lorsque l'interrupteur 130 est en position ouverte et qu'un risque et/ou une présence est détecté, l'émetteur 125 émet un signal jusqu'à ce que l'interrupteur 130 soit mis en position fermée, qu'une durée prédéterminée soit atteinte sans que l'interrupteur 130 soit mis en position fermée ou jusqu'à ce que le détecteur 120 ne détecte pas de risque ou de présence pendant une durée limite prédéterminée. Afin de fermer l'interrupteur 130, un utilisateur doit appuyer sur le boîtier 10 de manière à pousser le boîtier 10 dans le logement de la pièce de support 20 en déformant la liaison déformable 215. Au cours de ce mouvement, le relief 205 est inséré dans l'ouverture du boîtier 10, presse et ferme l'interrupteur 130, ce qui a pour effet de commander :

- à l'émetteur 125, l'arrêt de l'émission de signal en cours, et/ou

- un changement de la valeur limite au-delà de laquelle le détecteur 120 détermine que la valeur captée par le capteur 1 15 est représentative d'un risque ou d'une présence et/ou

- une désactivation du détecteur 120.

Au bout d'une durée prédéterminée, l'émetteur 125 et/ou le détecteur 120 peuvent être réactivés.

Dans des variantes, lorsqu'aucune émission n'est réalisée par l'émetteur 125 mais qu'un appui est réalisé sur le boîtier 10, l'émetteur 125 émet temporairement un signal. Ces variantes permettent de tester le bon fonctionnement de toute ou une partie de la chaîne de détection et d'avertissement : l'alimentation en courant, l'activité du capteur 1 15, le traitement de l'information du détecteur 120 et la capacité d'émission de l'émetteur 125.

Dans des variantes, la pièce de support 20 comporte au moins un élément parmi :

- le capteur 1 15,

- le détecteur 120,

- l'émetteur 125 qui émet un signal lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté et

- l'interrupteur 130.

Dans les variantes où la pièce de support 20 comporte l'interrupteur 130, le boîtier 10 comporte un relief, non représenté, pour appuyer sur l'interrupteur lorsqu'un appui est réalisé sur le boîtier 10.

Dans des variantes, le détecteur 50 ne comporte ni le capteur 1 15, ni le détecteur 120 mais comporte un moyen de réception, non représenté, d'un signal comportant une donnée représentative de la détection d'un risque et/ou d'une présence émis, par exemple, par une centrale d'alarme.

Dans d'autres variantes, l'appui sur l'interrupteur émet un son d'origine mécanique, tel un « clic », par exemple, ou d'origine électronique, par le biais d'un composant piézoélectrique ou d'un haut-parleur par exemple. L'avantage de ces variantes est d'avertir l'utilisateur de la prise en compte de l'action réalisée sur l'interrupteur.

Dans d'autres variantes, la liaison déformable 215 exerce une force de rappel sur le boîtier 10. La « position de repos » du boîtier 10 est, par exemple, en contact avec fond du socle, le relief 205 fermant de manière continue l'interrupteur 130. L'avantage de ces variantes est de vérifier que le boîtier 10 est bien monté sur sa pièce de support 20. Dans ces variantes, un utilisateur doit tirer le boîtier 10 pour ouvrir l'interrupteur 130 afin de commander une fonction du détecteur 50.

On observe, sur la figure 2, un mode de réalisation particulier du boîtier 40 objet de la présente invention. Ce boîtier 40 de détecteur de risque et/ou de présence pour être fixé sur une pièce 20 de support fixée à une paroi 30, comporte :

- une liaison 440 déformable reliant le boîtier 40 à la pièce de support,

- un capteur 415 d'une valeur d'une grandeur physique à proximité du boîtier 40,

- un détecteur 420 d'un risque et/ou de présence configuré pour détecter un risque et/ou une présence en fonction de la valeur captée,

- un émetteur 425 qui émet un signal d'alerte lorsqu'un risque et/ou une présence est détecté,

- une pluralité d'interrupteurs 430, positionnés pour qu'un mouvement du boîtier 40 par rapport à la pièce 20 de support change l'état d'au moins un interrupteur 430, le traitement réalisé en fonction du ou des interrupteurs ayant changé d'état étant différent,

- une tige 435 déformable d'appui, sur un interrupteur 430, positionnée en regard de la pièce 20 de support de manière à ce que la pièce 20 de support déplace la tige 435 qui appuie sur un interrupteur 430 lors d'un mouvement du boîtier 40.

Le boîtier 40 est, par exemple, un logement creux comportant une pluralité d'ouvertures, chaque ouverture étant positionnée en regard d'un interrupteur 430. Dans des variantes, le boîtier 40 est similaire au boîtier 10 décrit en regard de la figure 1 .

Le capteur 415 est similaire au capteur 1 15 décrit en regard de la figure 1 . Le détecteur 420 est similaire au détecteur 120 décrit en regard de la figure 1 . L'émetteur 425 est similaire à l'émetteur 125 décrit en regard de la figure 1 . La liaison déformable 440, est, par exemple, un ressort ou un câble. La liaison permet un basculement du boîtier 40 autour d'un point 445 de basculement.

Dans des variantes, la liaison déformable 440 est une liaison rotule. Cette liaison rotule permet la rotation du boîtier 40 autour d'un point, préférentiellement positionné sur un axe perpendiculaire au plan général formé par la pièce de support 20 et traversant le centre de la pièce de support 20.

Dans des variantes, la liaison déformable 440 est un arbre positionné sur le point 445 de basculement et permettant au boîtier 10 de basculer dans des directions coplanaires à la pièce de support 20, chaque direction provoquant un appui sur un ou plusieurs interrupteurs différents. Dans ces variantes, chaque interrupteur, lors d'un changement d'état, commande la réalisation d'une fonction différente.

Chaque interrupteur 430 commande une fonction différente du détecteur 50. Par exemple, un premier interrupteur 430 actionne, lorsque l'interrupteur change d'état, émission d'un signal sonore temporaire permettant de tester la capacité de fonctionnement de l'ensemble capteur-détecteur-émetteur. Un deuxième interrupteur 430 interrompt, par exemple, l'émission d'un signal par l'émetteur 425. Un troisième interrupteur 430 déclenche l'émission d'un signal d'appairage avec un autre ensemble boîtier 40 et pièces de support 20, avec un terminal portable communicant ou avec tout type de destinataire de l'émetteur 425. L'appui simultané de plusieurs interrupteurs permet de commander d'autres fonctions, par exemple. Chaque interrupteur 430 est positionné en regard d'un relief pour interrompre l'émission du signal lorsque l'interrupteur 430 associé au relief est fermé, un appui sur le boîtier 40 provocant la déformation de la liaison 440 et l'appui du relief sur l'interrupteur 430.

La liaison 440 permettant le basculement du boîtier 40, l'appui par un utilisateur sur différentes parties du boîtier entraîne un basculement du boîtier 40 dans différentes directions. En fonction de la partie du boîtier 40 basculant vers la pièce de support 20, un relief de la pièce de support 30 parmi une pluralité de reliefs s'insère dans l'une des ouvertures du boîtier 40, un interrupteur 430 parmi les interrupteurs 430 changeant d'état au contact dudit relief. Dans des variantes, une pluralité d'interrupteurs 430 change d'état simultanément lorsque le boîtier 40 bascule dans une direction. Dans des variantes, le boîtier 40 comporte au moins deux interrupteurs 430, la liaison déformable permettant une rotation du boîtier 40 autour d'un axe généralement perpendiculaire au plan formé par la pièce 20 de support, la pièce de support comportant au moins un relief 205. Au cours d'une rotation initiale, au moins un interrupteur 430 est mis en regard d'un relief, chaque autre interrupteur 430 étant mis, ou non, en regard d'un autre relief en fonction de la rotation réalisée. Une fois la rotation réalisée, le positionnement angulaire de la liaison 440 est verrouillé, chaque appui sur le boîtier entraînant l'actionnement d'au moins un interrupteur 430 si cet interrupteur 430 est en regard d'un relief 205 et que l'appui permet un contact entre le relief 205 et l'interrupteur 430. Le verrouillage de la position de rotation initiale est réalisé, par exemple, par la mise en œuvre d'un ensemble de dispositifs anti-retour mécanique permettant la rotation du boîtier 40 dans un sens uniquement par rapport à la pièce de support 20. A chaque anti-retour, les interrupteurs 430 sont positionnés en regard, ou non, de reliefs 205. Dans des variantes, au moins une information représentative du nombre d'interrupteurs en regard d'un relief est positionnée sur le contour de la pièce de support 20, un relief sur la périphérie du boîtier 40 se déplaçant avec la rotation du boîtier 40 pour se mettre en regard de ladite information.

Dans des variantes, au moins un interrupteur 430 est associé à une tige 435 configurée pour appuyer sur ledit interrupteur 430 lorsqu'un relief provoque un déplacement de la tige 435. Ces variantes permettent de mettre en œuvre des reliefs plus petits sur la pièce de support 30. Ces variantes permettent, en outre, d'agrandir la zone d'appui du relief 205, rendant possible d'actionner l'interrupteur 430 même lorsque le boîtier 40 n'est pas situé strictement en regard du relief. Ces variantes permettent également de réduire la taille du relief 205 dans la pièce de support 20. Le dernier avantage de ces variantes est de donner un effet de levier à l'utilisateur : la tige 435, qui provoque l'appui sur l'interrupteur 430, bouge plus que la course du boîtier 40. Ce dernier avantage a deux implications : d'une part l'utilisateur appuie moins fort sur le boîtier 10 pour activer l'interrupteur 430 et d'autre part, l'interrupteur 130 peut quand même être fermé même lorsque la course du boîtier 10 dans le support 20 est insuffisante. Le moyen de maintien 440 est, par exemple, une lamelle souple courbée configurée pour être tordue lorsqu'un appui est réalisé, sur le boîtier 40, par un utilisateur.

Dans des variantes, le boîtier 40 ne comporte pas de capteur 415 et de détecteur 420 et comporte un moyen de réception, tel une antenne, d'un signal comportant un message représentatif de la détection d'un risque et/ou d'une présence émis par une centrale d'alarme ou un détecteur de risque déporté.

Dans d'autres variantes, le boîtier 40 comporte un interrupteur 430 perpendiculaire au plan défini par la pièce de support 20, le relief 205 comporte au moins une portion perpendiculaire au plan du socle en vis-à-vis de l'interrupteur et la liaison déformable permet une rotation du boîtier 40 autour d'un axe généralement perpendiculaire au plan formé par la pièce 20 de support. Dans de telles variantes, la rotation du boîtier 10 vient fermer l'interrupteur 130, commandant une fonction du détecteur 50.

On observe, sur la figure 3, un mode de réalisation de la pièce 20 de support objet de la présente invention. Cette pièce de support 20 est similaire à la pièce de support 20 décrite en regard de la figure 1 .

La pièce de support 20 est, par exemple, une base de plafonnier comportant un logement creux et une ouverture 220 permettant le passage du boîtier 10 dans le logement. Ce logement forme un guide en translation du boîtier 40 limité à une extrémité par la pièce de support 20 et à l'autre extrémité par une butée, non représentée.

Dans des variantes, la butée, non représentée est un mode de réalisation d'une fixation du boîtier 10 à la pièce de support 20, le déplacement du boîtier 10 dans le logement, formant guide en translation, étant un mode de réalisation de la liaison déformable 215.

Dans des variantes, la liaison 440 retient la pièce au moins dans son mouvement vers l'extérieur de l'ouverture 220. Ces variantes permettent de s'affranchir des butées de maintien 135 et 225. Dans d'autres variantes, la liaison déformable 440 et la liaison déformable 215 sont réalisées par la même pièce.

La pièce de support 20 comporte, de plus, un relief 205 positionné dans le logement, ce relief 205 étant une forme longue telle une tige, par exemple, orientée vers l'ouverture de la pièce de support 20. Ce relief 205 est positionné en regard d'une ouverture du boîtier 10 lorsque le boîtier 10 est inséré dans le logement.

La pièce de support 20 est fixée à une paroi 30, tel un plafond par exemple, par le moyen de fixation 210. Ce moyen de fixation 210 est, par exemple, une vis traversant une ouverture de la pièce de support 20.

Dans des variantes, le moyen de fixation 210 est un clou traversant une ouverture de la pièce de support 20 et une partie de la paroi 30.

La pièce de support 20 est fixée à la liaison déformable 440, telle un ressort ou une lamelle souple par exemple, par un moyen de fixation 225. Lorsque la liaison déformable 440 est un ressort, ce moyen de fixation est, par exemple, un clip 225 dans la pièce de support 20. Lorsque cette liaison est une lamelle souple, cette lamelle est, par exemple, moulée dans la pièce de support 20 et le dispositif ne comporte pas de moyen de fixation.

Dans d'autres variantes, le boîtier comprend plusieurs interrupteurs 130, la pièce de support 20 comporte plusieurs reliefs 205, plusieurs liaisons déformables 215 et admet un peu de jeu dans les directions perpendiculaires au mouvement de translation du boîtier 10 dans la pièce de support 20. Dans ces variantes, en fonction de l'endroit où l'utilisateur appuie sur le boîtier, un ou plusieurs interrupteurs se fermeront activant une ou plusieurs fonctionnalités du détecteur 50.

On observe, sur la figure 4, un mode de réalisation particulier du détecteur 60 objet de la présente invention. Ce détecteur 60 est similaire au détecteur 50 décrit en regard de la figure 1 . Ce détecteur 60 comporte un boîtier 10 et une pièce de support 20, le boîtier 10 étant fixé à la pièce de support 20 par un mécanisme de type baïonnette. Ce mécanisme comporte, d'une part, un ensemble de protubérances 510 sur le boîtier 10, ces protubérances 510 étant positionnées à une extrémité et sur une face latérale du boîtier 10, ces protubérances 510 sont appelées « connecteurs mâles ». D'autre part, la pièce de support 20 comporte un ensemble de protubérances 505 grossièrement parallèles au plan général formé par la pièce de support 20. Ces protubérances 505 sont appelées « connecteurs femelles ». Pour assembler un connecteur mâle à un connecteur femelle associé, le connecteur mâle est d'abord positionné entre le connecteur femelle et la base de la pièce de support 20 puis le boîtier 10 est déplacé en rotation de sorte à ce que le connecteur mâle soit au contact du connecteur femelle et que le boîtier 10 ne puisse plus être déplacé en rotation.

Un logement entre les connecteurs femelles et la base de la pièce de support 20 permet d'enfoncer le boîtier 10 dans la pièce de support 20. Lorsque le boîtier 10 reprend une position dite « de repos », au cours de laquelle les connecteurs mâles et femelles sont en contact sous l'effet de la liaison déformable 515, le positionnement de ces connecteurs est facilité par des reliefs complémentaires positionnés sur ces connecteurs.