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Title:
ROOFING ELEMENT, ROOF COMPRISING SUCH A ROOFING ELEMENT, AND METHOD FOR INSTALLING SUCH A ROOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/067080
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a roofing element comprising: a container (20) having at least one water inlet orifice (25), characterized in that it additionally comprises: a receptacle (5) suitable for being able to receive the container and hold it in place and for being able to be fixed to the frame of a building, the receptacle having a bottom and peripheral side walls for keeping the container in place, and in that each container comprises at least one connector suitable for being able to be connected to at least one connector of a separate container of a separate roofing element so as to allow water to flow between the containers. The invention also relates to a roof comprising such roofing elements and to a method for installing such a roof.

Inventors:
LANDES JEAN-BAPTISTE (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/079245
Publication Date:
April 27, 2023
Filing Date:
October 20, 2022
Export Citation:
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Assignee:
CACTILE (FR)
International Classes:
A01G9/033; E04D11/00
Domestic Patent References:
WO2006106243A12006-10-12
WO2011033463A12011-03-24
Foreign References:
US20150292210A12015-10-15
US20110289839A12011-12-01
CA2785232A12011-06-03
US20100307057A12010-12-09
US20130298463A12013-11-14
FR2703213A11994-10-07
US20160003495A12016-01-07
US20150143757A12015-05-28
US20150143757A12015-05-28
Attorney, Agent or Firm:
BRINGER IP (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Elément (1) de toiture comprenant : un récipient (20) dans lequel de l’eau peut s’introduire, caractérisé en ce qu’il comprend en outre : un réceptacle (5) adapté pour pouvoir recevoir et maintenir en place ledit récipient et pour pouvoir être fixé à la charpente d’un bâtiment, ledit réceptacle présentant un fond (4) et des parois (6) latérales périphériques permettant de maintenir ledit récipient, et en ce que chaque récipient (20) comprend au moins un connecteur (26, 27, 28, 29, 30, 31) adapté pour pouvoir être relié à au moins un connecteur d’un récipient distinct d’un élément de toiture distinct de façon à permettre une circulation de l’eau entre lesdits récipients.

2. Elément de toiture selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit récipient (20) présente une forme générale polyédrique, en particulier une forme générale parallélépipédique.

3. Elément de toiture selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit récipient (20) présente au moins un orifice d’entrée d’eau, et en particulier au moins deux orifices (25) d’entrée d’eau.

4. Elément de toiture selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit récipient (20) présente une face (21) supérieure adaptée pour s’étendre principalement parallèlement à un versant de ladite toiture.

5. Elément de toiture selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque orifice (25) d’entrée d’eau dudit récipient est muni d’un clapet anti-retour de façon à permettre l’introduction d’eau à l’intérieur dudit récipient et à empêcher la sortie de l’eau à l’extérieur dudit récipient.

6. Elément de toiture selon l’une des revendications 3 ou 5, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un dispositif (35) de couverture adaptée pour pouvoir recouvrir ledit récipient, ledit dispositif (35) de couverture comprenant au moins une ouverture (36) adaptée pour permettre de laisser passer l’eau vers au moins un orifice (25) d’entrée d’eau dudit récipient (20). Elément de toiture selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit dispositif (35) de couverture présente l’apparence de tuiles. Elément de toiture selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend des rails formés d’au moins un matériau choisi dans le groupe formé des métaux, des alliages métalliques et de leurs composites, ledit réceptacle étant adapté pour pouvoir être fixé à la charpente d’un bâtiment par l’intermédiaire desdits rails. Toiture (40, 42) d’un bâtiment, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un élément (1) de toiture selon l’une des revendications 1 à 8. Procédé d’installation d’une toiture (40, 42) comprenant au moins un élément (1) de toiture selon l’une des revendications 1 à 8 et selon l’une des revendications 6 ou 7, dans lequel : on fixe ledit réceptacle (5) à ladite toiture d’un bâtiment, on dispose ledit récipient (20) à l’intérieur dudit réceptacle, après avoir mis en place ledit réceptacle et ledit récipient sur ladite toiture, on fixe ledit dispositif (35) de couverture au-dessus dudit récipient. Procédé selon la revendication 10 dans lequel on connecte au moins un connecteur (26, 27, 28, 29, 30, 31) du récipient (20) d’un premier élément de toiture avec un connecteur du récipient d’un deuxième élément de toiture distinct dudit premier élément de toiture.

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : ÉLÉMENT DE TOITURE, TOITURE COMPRENANT UN TEL ÉLÉMENT DE TOITURE ET PROCÉDÉ

D’INSTALLATION D’UNE TELLE TOITURE

Domaine technique de l’invention

L’invention concerne un élément de toiture. En particulier l’invention concerne un élément de toiture comprenant un récipient adapté pour permettre de recueillir l’eau de pluie s’écoulant sur la toiture. L’invention concerne une toiture comprenant de tels éléments de toiture et un procédé d’installation d’une telle toiture.

L’eau est une ressource primordiale. Le changement climatique et les phénomènes d’inondations ou de sécheresse démontrent d’autant plus la nécessité d’optimiser la gestion de celle-ci, notamment en ville du fait de l’artificialisation des sols.

L’eau de pluie est une source pouvant présenter de nombreuses utilisations, notamment dans les habitations domestiques, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Arrière-plan technologique

On connaît par exemple du document US2015/0143757 un bâtiment facile à assembler comprenant un toit incorporant un réservoir d’eau permettant de fournir de l’eau par gravité. Un tel toit est formé de réservoirs comprenant des ouvertures munies de grilles permettant l’entrée de l’eau de pluie dans chaque réservoir.

Un tel toit est limité à la construction de nouveaux bâtiments et n’est pas adapté à la rénovation de toitures de bâtiments existants. En outre, un tel toit ne permet pas une mise en œuvre aisée, ni une récupération d’eau de pluie maximisée au regard de la surface du toit.

Objectifs de l’invention

L’invention vise à fournir un élément de toiture et une toiture permettant de recueillir l’eau de pluie présentant une facilité d’installation et d’utilisation tout en présentant des coûts limités. L’invention vise également à fournir un élément de toiture et une toiture permettant de diminuer l’impact des inondations.

L’invention vise également à fournir un élément de toiture et une toiture permettant de remplacer une toiture existante sans nécessiter de modification lourde ou de renforcement de la charpente du bâtiment concerné.

Exposé de l’invention

Pour ce faire, l’invention concerne un élément de toiture comprenant : un récipient dans lequel de l’eau peut s’introduire, caractérisé en ce qu’il comprend en outre : un réceptacle adapté pour pouvoir recevoir et maintenir en place ledit récipient et pour pouvoir être fixé à la charpente d’un bâtiment, ledit réceptacle présentant un fond et des parois latérales périphériques permettant de maintenir ledit récipient, et en ce que chaque récipient comprend au moins un connecteur adapté pour pouvoir être relié à au moins un connecteur d’un récipient distinct d’un élément de toiture distinct de façon à permettre une circulation de l’eau entre lesdits récipients.

Un élément de toiture selon l’invention permet donc de proposer un dispositif permettant de récolter et de stocker l’eau de pluie en toiture, sans nécessiter de cuve ou de réservoir annexe qui serait disposé par exemple dans les combles ou encore au sol à proximité du bâtiment. Le fait que chaque récipient présente au moins un connecteur pouvant être relié à un récipient distinct permet une répartition de la quantité d’eau stockée dans l’ensemble d’une toiture, de répartir les charges sur ladite toiture et en particulier une récupération et une utilisation facilitées de l’eau disponible. Un seul connecteur peut par exemple être utilisé comme orifice de sortie de l’eau stockée dans ladite toiture.

Un tel dispositif est fiable et facile à installer. Il présente également l’avantage d’être très modulable, une toiture pouvant être conçue à l’aide d’une pluralité d’éléments de toiture dont les connecteurs peuvent être utilisés à l’endroit voulu à titre d’orifice de sortie pour une utilisation de l’eau ainsi récupérée.

Chaque orifice d’entrée d’eau du récipient est adapté pour permettre à l’eau de pluie tombant et ruisselant en surface de ladite toiture de pénétrer à l’intérieur du récipient.

Le récipient peut présenter diverses formes. Avantageusement et selon l’invention, ledit récipient présente une face supérieure adaptée pour s’étendre principalement parallèlement à un versant de ladite toiture. Avantageusement et selon l’invention, ledit récipient présente une face supérieure au moins en partie sensiblement plane. Avantageusement et selon l’invention, ledit récipient présente deux faces principales (une face supérieure et une face inférieure) parallèles entre elles. Avantageusement et selon l’invention, ledit récipient présente une forme générale polyédrique, en particulier une forme générale parallélépipédique. Rien n’empêche également de prévoir que chaque récipient se présente sous la forme d’une poche souple dont la forme et l’épaisseur dans le réceptacle pourraient ainsi varier entre un état vide et un état rempli d’eau du récipient. Une telle poche souple présente en particulier des dimensions prédéfinies adaptées pour que la poche souple remplie d’eau puisse présenter des dimensions telles que ses extrémités viennent au contact dudit fond et desdites parois latérales périphériques dudit réceptacle la recevant.

En particulier, le récipient et le réceptacle présentent des formes conjuguées entre elles de façon à permettre une insertion dudit récipient de manière ajustée dans ledit réceptacle. Ceci permet d’optimiser le volume total d’eau de pluie pouvant être stocké tout en minimisant l’encombrement dudit élément de toiture.

Avantageusement et selon l’invention, ledit récipient présente au moins un orifice d’entrée d’eau, et en particulier au moins deux orifices d’entrée d’eau. Chaque récipient présente par exemple entre deux et dix orifices d’entrée d’eau.

Chaque orifice d’entrée d’eau peut se présenter sous différentes formes. Il peut par exemple s’agir d’orifices circulaires ou encore de fentes de longueur pouvant varier. Le nombre d’orifices d’entrée d’eau par récipient, la répartition et la forme desdits orifices peuvent notamment être déterminés en fonction de la dimension du récipient, de la configuration de la toiture ou encore de la pluviométrie habituelle dans la zone géographique au sein de laquelle l’élément de toiture selon l’invention est destiné à être installé.

Chaque récipient présente de préférence une faible épaisseur (comparativement à la plus grande dimension de celui-ci) et présente une apparence extérieure proche d’une plaque ou d’un panneau.

Avantageusement et selon l’invention, chaque orifice d’entrée d’eau dudit récipient est muni d’un clapet anti-retour de façon à permettre l’introduction d’eau à l’intérieur dudit récipient et à empêcher la sortie de l’eau à l’extérieur dudit récipient.

Chaque réceptacle peut présenter diverses formes, la hauteur et la forme des parois latérales périphériques pouvant varier. Avantageusement et selon l’invention, ledit réceptacle présente un fond adapté pour s’étendre principalement parallèlement à un versant de ladite toiture. Avantageusement et selon l’invention, le fond dudit réceptacle est au moins en partie sensiblement plan.

Ainsi lorsque le récipient est disposé dans le réceptacle (c’est-à-dire lorsque le réceptacle reçoit ledit récipient), la face supérieure et la face inférieure du récipient s’étendent parallèlement au fond dudit réceptacle. En particulier, lorsque le récipient est disposé dans le réceptacle, la face inférieure du récipient est au moins en partie au contact du fond dudit réceptacle.

Chaque récipient et/ou chaque réceptacle peut être formé d’au moins un matériau choisi dans le groupe formé des matériaux polymères (notamment les polyéthylènes, polypropylènes, polychlorures de vinyle (PVC), polyéthylènes téréphtalates (PET), polyoxyméthylènes (POM)...), des matériaux composites à matrice polymère, des métaux, des alliages métalliques et des composites à matrice métallique. Chaque récipient peut par exemple être formé d’un matériau polymère et chaque réceptacle d’un alliage métallique.

Chaque récipient peut présenter un nombre variable de connecteurs. Il est par exemple possible de prévoir de répartir une pluralité de connecteurs à différents endroits du récipient, par exemple au moins un de chaque côté (soit au moins quatre connecteurs dans le cas d’un récipient parallélépipédique par exemple).

Un élément de toiture selon l’invention comprend également un dispositif de couverture permettant de procurer un aspect esthétique prédéterminé au moins équivalent à l’aspect esthétique d’une couverture existante de ladite toiture. Ainsi, avantageusement, un élément de toiture selon l’invention comprend en outre un dispositif de couverture adaptée pour pouvoir recouvrir ledit récipient, ledit dispositif de couverture comprenant au moins une ouverture adaptée pour permettre de laisser passer l’eau vers au moins un orifice d’entrée d’eau dudit récipient.

Le dispositif de couverture peut présenter toute forme souhaitée, notamment celle de tuiles (plates, canal...), ardoises, ou encore comprendre au moins un panneau photovoltaïque, ou encore un support végétalisable. Avantageusement et selon l’invention, ledit dispositif de couverture présente l’apparence de tuiles.

Avantageusement et selon l’invention, un élément de toiture selon l’invention comprend des rails, chaque réceptacle étant adapté pour pouvoir être fixé à la charpente d’un bâtiment par l’intermédiaire desdits rails. De tels rails de fixation peuvent être formés d’au moins un matériau choisi dans le groupe formé des métaux, des alliages métalliques et de leurs composites. Les rails de fixation sont par exemple en aluminium.

L’invention concerne également une toiture d’un bâtiment, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un élément de toiture selon l’invention.

L’invention concerne donc une toiture d’un bâtiment comprenant au moins un élément de toiture comprenant : un récipient dans lequel de l’eau peut s’introduire, caractérisé en ce qu’il comprend en outre : un réceptacle adapté pour pouvoir recevoir et maintenir en place ledit récipient et pour pouvoir être fixé à la charpente d’un bâtiment, ledit réceptacle présentant un fond et des parois latérales périphériques permettant de maintenir ledit récipient, et en ce que chaque récipient comprend au moins un connecteur adapté pour pouvoir être relié à au moins un connecteur d’un récipient distinct d’un élément de toiture distinct de façon à permettre une circulation de l’eau entre lesdits récipients.

L’invention concerne également un procédé d’installation d’une toiture comprenant au moins un élément de toiture selon l’invention.

L’invention concerne également un procédé d’installation d’une toiture dans lequel : on fixe ledit réceptacle à ladite toiture d’un bâtiment, on dispose ledit récipient à l’intérieur dudit réceptacle, après avoir mis en place ledit réceptacle et ledit récipient, on fixe ledit dispositif de couverture au-dessus dudit récipient.

H est à noter qu’il est possible de fixer d’abord chaque réceptacle à la charpente d’un bâtiment avant de mettre en place un récipient dans chaque réceptacle. Rien n’empêche également de prévoir de disposer chaque récipient à l’intérieur desdits réceptacles puis de fixer chaque réceptacle à ladite charpente.

H est en outre possible de prévoir de fixer des barres (ou des tiges ou des lames) de maintien dudit récipient au-dessus de chaque récipient afin de sécuriser la position de chaque récipient dans un réceptacle, par exemple s’il doit être manipulé pré-positionné dans le réceptacle avant que ce dernier ne soit fixé à la charpente. Avantageusement et selon l’invention, dans un tel procédé, on fixe au moins une barre de maintien sur ledit récipient, après l’avoir disposé à l’intérieur dudit réceptacle. Chaque barre de maintien peut également servir de support de fixation pour ledit dispositif de couverture.

Avantageusement et selon l’invention, dans un tel procédé, on installe de cette façon une pluralité d’éléments de toiture selon l’invention sur ladite charpente dudit bâtiment.

Avantageusement et selon l’invention, dans un tel procédé, on connecte au moins un connecteur du récipient d’un premier élément de toiture avec un connecteur du récipient d’un deuxième élément de toiture distinct dudit premier élément de toiture.

L’invention concerne également un élément de toiture, une toiture et un procédé d’installation d’une telle toiture, caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après.

Liste des figures

D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée à titre uniquement non limitatif et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles :

[Fig. 1] est une vue schématique en perspective éclatée d’un élément de toiture selon l’invention, [Fig. 2] est une vue schématique en perspective d’un élément de toiture selon l’invention,

[Fig. 3] est une vue schématique en perspective d’une toiture selon l’invention,

[Fig. 4] est une vue schématique du dessous d’un récipient d’un élément de toiture selon l’invention,

[Fig. 5] est une vue schématique en perspective d’un bâtiment muni d’une toiture selon l’invention.

Description détaillée d’un mode de réalisation de l’invention

Sur les figures, les échelles et les proportions ne sont pas strictement respectées et ce, à des fins d’illustration et de clarté.

En outre, les éléments identiques, similaires ou analogues sont désignés par les mêmes références dans toutes les figures.

Les figures 1 et 2 illustrent un élément 1 de toiture selon un mode de réalisation de l’invention.

La figure 3 illustre une toiture 40, ou le versant d’une toiture, comprenant quatre éléments 1 de toiture selon le mode de réalisation de l’invention représenté aux figures 1 et 2, lesdits éléments de toiture étant juxtaposés (un desdits éléments de toiture étant représenté sans récipient et deux sans dispositif de couverture).

Chaque élément 1 de toiture comprend : un récipient 20 présentant au moins un orifice 25 d’entrée d’eau, un réceptacle 5 adapté pour pouvoir recevoir et maintenir en place ledit récipient 20 et pour pouvoir être fixé à la charpente d’un bâtiment, un dispositif 35 de couverture.

Chaque récipient 20 présente une forme générale parallélépipédique de faible épaisseur. Le récipient et le réceptacle d’un même élément de toiture présentent des formes conjuguées entre elles de façon à permettre une insertion ajustée du récipient dans le réceptacle. Chaque réceptacle présente une face 21 supérieure (visible en figures 1 et 3) adaptée pour s’étendre principalement parallèlement à un versant de la toiture et une face inférieure (visible en figure 4) opposée et s’étendant parallèlement à la face 21 supérieure. Dans la suite de la description les termes amont et aval sont utilisés en référence à la direction d’écoulement de l’eau de pluie par gravité en surface de la toiture telle qu’orientée (inclinée) sur les figures 1 à 3.

Dans le mode de réalisation représenté, chaque récipient 20 présente six connecteurs étanches : deux connecteurs 26, 27 prévus sur une tranche dite supérieure du récipient 20 adaptés pour pouvoir être connectés à un récipient d’un élément de toiture voisin disposé en amont de l’élément 1 de toiture ; deux connecteurs 28, 29 latéraux adaptés pour pouvoir être connectés chacun à un récipient d’un élément de toiture juxtaposé latéralement (au même niveau de la toiture, ni en amont, ni en aval) ; et deux connecteurs 30, 31 prévus sur une tranche dite inférieure du récipient 20 adaptés pour pouvoir être connectés à un récipient d’un élément de toiture voisin disposé en aval de l’élément 1 de toiture. Chaque connecteur 26, 27, 28, 29, 30, 31 peut donc être relié à au moins un connecteur d’un récipient distinct d’un élément de toiture distinct de façon à permettre une circulation de l’eau entre les récipients.

Pour les bordures périphériques ou externes d’une toiture, il est possible de prévoir des éléments de toitures dont le récipient serait dépourvu de connecteur sur une ou deux tranche(s), c’est-à-dire celle(s) ne nécessitant pas de connecteur étanche sur leur bord libre, non juxtaposé à un autre élément de toiture. Il est également possible d’utiliser les mêmes éléments de toiture que ceux tels que représentés et de prévoir la pose de bouchons permettant d’obturer les connecteurs inutiles ne pouvant être connectés à un récipient distinct.

Rien n’empêche également de prévoir que les bordures latérales de chaque réceptacle des éléments de toiture voisins entre eux soient configurés pour pouvoir se chevaucher en partie de façon à améliorer l’étanchéité de la toiture formée. Le chevauchement entre la bordure d’un réceptacle et la bordure d’un réceptacle distinct peut être latéral ou entre des éléments de toiture en aval ou en amont l’un de l’autre. Chaque bordure peut par exemple présenter une section droite transversale en U dont les ailes sont suffisamment déformables pour pouvoir être clipsées sur la bordure en U d’un élément de toiture voisin.

Dans le mode de réalisation illustré, chaque récipient 20 comprend cinq fenêtres 23 permettant de rigidifier la structure du récipient 20 formé par exemple en matériau polymère ou en matériau composite à matrice polymère.

Chaque réceptacle 5 présente un fond 4 et des parois 6 latérales périphériques permettant de maintenir le récipient 20 en place lorsqu’il est utilisé sur une toiture.

Dans le mode de réalisation illustré, le fond 4 du réceptacle 5 présente quatre plots 8 configurés pour s’insérer à l’intérieur de quatre des fenêtres 23 du récipient 20. Ceci n’est pas indispensable mais peut contribuer à stabiliser le récipient 20 dans le réceptacle 5. Le fond 4 du réceptacle 5 présente également des lignes 9 en saillie. Il s’agit ici de lignes de renfort permettant d’améliorer la rigidité du réceptacle 5 tout en limitant son poids. Rien n’empêche également de prévoir que le fond du réceptacle 5 soit totalement plan (sans aucune partie en saillie ou en creux). Rien n’empêche non plus de prévoir, en variante ou en complément des lignes 9 en saillie, des canaux formés en creux dans le fond 4 du réceptacle 5 permettant également de renforcer sa rigidité mais également de faire office de canaux d’évacuation d’eau résiduelle (ou provenant d’une éventuelle fuite).

Les parois latérales 6 présentent en outre des entailles 10, 11, 12, 13, 14, 15 prévues pour permettre d’y loger respectivement les connecteurs 26, 27, 28, 29, 30, 31 du récipient 20. Ceci contribue également à maintenir en position le récipient 20 dans le réceptacle 5.

Chaque élément de toiture selon l’invention comprend également un dispositif 35 de couverture permettant de procurer un aspect esthétique prédéterminé à la place de la couverture usuelle de ladite toiture. Chaque dispositif de couverture comprend au moins une ouverture 36 adaptée pour permettre de laisser passer l’eau vers au moins un orifice d’entrée d’eau du récipient. Dans le mode de réalisation représenté, le dispositif de couverture comprend donc quatre ouvertures 36, c’est-à-dire autant d’ouvertures 36 que d’orifices 25 d’entrée d’eau du récipient 20.

Le dispositif 35 de couverture peut présenter toute forme souhaitée, notamment celle de tuiles (plates, canal...), ardoises, ou encore comprendre au moins un panneau photovoltaïque ou encore un support végétalisable (support pouvant être végétalisé ou support déjà végétalisé).

Le dispositif 35 de couverture peut présenter des pattes 38 permettant de clipser et maintenir latéralement celui-ci au regard du réceptacle 20.

Des tubes 32 peuvent être prévus de façon à relier chaque ouverture 36 du dispositif 35 de couverture à un orifice 25 d’entrée d’eau du récipient 20 de façon à permettre l’écoulement de l’eau de pluie pénétrant par les ouvertures 36 à travers des filtres 37 jusqu’à l’intérieur du récipient. Un clapet anti-retour est disposé à l’intérieur de chaque tube de façon à obturer chaque orifice d’entrée d’eau dans le sens de la sortie de l’eau vers l’extérieur du récipient tout en permettant l’introduction d’eau à l’intérieur du récipient. Il peut par exemple s’agir d’un clapet anti-retour à bille, par exemple un clapet anti-retour comprenant une balle en polystyrène.

Un élément de toiture selon l’invention permet donc si nécessaire de pouvoir remplacer un récipient qui serait endommagé sans avoir à remplacer son réceptacle, ni à déposer ledit réceptacle de la toiture. Il est également aisé de retirer chaque dispositif 35 de couverture par exemple pour inspecter lesdits récipients et lesdits réceptacles.

Dans un exemple de réalisation selon l’invention, chaque récipient 20 mesure environ un mètre par un mètre (1000 mm de côté), pour une épaisseur de l’ordre de 52 mm et chaque récipient présente une capacité maximale de l’ordre de 40 litres. Un tel récipient formé par exemple en polyoxyméthylène ou en polyéthylène présente une masse de l’ordre de 5,8 kg. En outre, chaque orifice 25 d’entrée d’eau présente un diamètre de l’ordre de 45 mm.

Dans un exemple de réalisation selon l’invention, chaque réceptacle 5 mesure environ 1100 mm de côté, pour une épaisseur de l’ordre de 65 mm. Un tel réceptacle formé par exemple en polyoxyméthylène ou en polyéthylène présente une masse de l’ordre de 9,6 kg.

Dans un exemple de réalisation selon l’invention, chaque dispositif 35 de couverture formé par exemple en polyoxyméthylène ou en polyéthylène présente une masse de l’ordre de 7,7 kg. Ainsi, dans cet exemple de réalisation, l’élément de toiture présente une épaisseur totale de l’ordre de 180 mm (lorsque le récipient est disposé dans le réceptacle et que le dispositif de couverture est mis en place au- dessus de ces derniers).

Les éléments de toiture illustrés aux figures 1 à 5 présentent tous les mêmes dimensions. Toutefois, il est bien sûr possible de prévoir des tailles variables, par exemple pour les bordures périphériques ou externes (hautes, basses et/ou de bordures latérales ou de jonction entre différents versants) de la toiture (ne nécessitant pas de connecteurs étanches sur leurs bords libres, non juxtaposés à un autre élément de toiture).

La figure 5 illustre une toiture 42 d’un bâtiment comprenant plusieurs versants entièrement équipés d’éléments de toiture selon l’invention. On peut constater que l’apparence extérieure d’une telle toiture est totalement similaire à celle d’une toiture classique. D’autres formes que celles des tuiles canal telles que représentées sont bien sûr possibles.

Un élément de toiture selon l’invention peut être installé sur une très large gamme de toitures et de bâtiments, notamment des toitures dont les versants présentent des inclinaisons pouvant varier ou encore sur des toits plats. Chaque réceptacle peut être installé sur une charpente d’un bâtiment de façon à ce que son fond s’étende au moins en partie dans un plan formant un angle compris entre 0° et 90° avec l’horizontale (un angle de 0° correspondant à un toit plat (sans pente)).

Il est également possible de prévoir un chevauchement des bordures latérales de chaque réceptacle des éléments de toiture voisins entre eux. Chaque bordure peut par exemple présenter une section droite transversale en U dont les ailes sont suffisamment déformables pour pouvoir être clipsées sur et/ou recouvrir la bordure en U d’un élément de toiture voisin.

La toiture 40, 42 peut également comprendre un module de pilotage intégrant une vanne pilotable à distance permettant de commander l’ouverture/fermeture de cette vanne afin d’évacuer l’eau de pluie stockée dans l’ensemble des récipients d’une toiture, par exemple vers le réseau pluvial, lorsque cela est souhaitable, par exemple lorsqu’un orage important est annoncé. Lors de l’orage, l’eau de pluie est alors stockée dans les récipients de toitures modérant ainsi les effets de l’orage ou des pluies abondantes. On procède à l’installation d’une toiture en réalisant les étapes suivantes : on fixe un ensemble de réceptacles 5 à la charpente d’une toiture d’un bâtiment, on dispose un récipient 20 à l’intérieur de chaque réceptacle 5, on connecte les connecteurs des réceptacles adjacents entre eux, après avoir mis en place les réceptacles et les récipients sur la toiture, on fixe un dispositif 35 de couverture au-dessus de chaque récipient 20.

En outre, le cas échéant, après avoir disposé le récipient 20 à l’intérieur de chaque réceptacle 5, on fixe au moins une barre de maintien au-dessus du récipient 20, chaque barre présentant des extrémités que l’on fixe aux parois latérales 6 du réceptacle et/ou du dispositif 35 de couverture d’un élément de toiture voisin. On peut par exemple disposer deux barres de maintien (non représentées) parallèles entre elles et parallèles à deux bords supérieurs et parois 6 latérales du réceptacle 5. Ces barres de maintien peuvent également servir de supports de fixation pour tout type de dispositif de couverture.

Chaque récipient 20 et chaque réceptacle 5 peuvent chacun être formés d’au moins un matériau choisi dans le groupe formé des matériaux polymères, des matériaux composites à matrice polymère, des métaux, des alliages métalliques et des composites à matrice métallique.

Chaque dispositif 35 de couverture peut également être formé de matériaux divers selon l’apparence voulue. Dans le cas d’une apparence de tuiles canal tel que représenté sur les figures le dispositif 35 de couverture peut être formé en matériau polymère ou composite à matrice polymère. Ceci permet notamment de limiter la masse du dispositif de couverture en comparaison avec des tuiles en terre cuite (c’est-à-dire en matériau céramique). Toutefois, rien n’empêche également d’utiliser un dispositif 35 de couverture formé en terre cuite.

En outre, chaque dispositif 35 de couverture d’un même élément de toiture peut être formé d’une même et unique pièce ou d’un ensemble de pièces assemblées entre elles. Dans le mode de réalisation représenté, chaque dispositif 35 de couverture peut être formé d’un bloc (d’une même et unique pièce) au moins en ce qui concerne sa partie présentant l’apparence de tuiles, malgré l’apparence de tuiles individuelles semblant être assemblées de manière traditionnelle.

D’autres formes que celles de tuiles canal tel que représenté sont bien sûr possibles. Dans le cas d’une apparence de tuiles plates, il est possible de prévoir des guides formés en relief de façon à augmenter la quantité d’eau s’écoulant vers les orifices 25 d’entrée d’eau vers l’intérieur du réceptacle.

Par ailleurs, chaque réceptacle 5 peut par exemple être fixé à la charpente d’un bâtiment par l’intermédiaire de rails ou de tasseaux (non représentés). De tels rails de fixation peuvent être formés d’au moins un matériau métallique choisi dans le groupe formé des métaux, des alliages métalliques et de leurs composites. Les rails de fixation sont par exemple en aluminium ou formés d’un alliage à base d’aluminium.

L’invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits. En particulier, les tuiles peuvent être de formes différentes, etc. Rien n’empêche également de prévoir que chaque récipient soit solidaire du réceptacle d’un même élément de toiture. Dans les cas où le dispositif de couverture comprendrait des panneaux photovoltaïques, il est possible de prévoir un dispositif permettant de refroidir ceux- ci en utilisant l’eau de pluie contenue dans les récipients de chaque élément de toiture.