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Title:
ROTATING MACHINE, SUCH AS MOTOR VEHICLE ALTERNATOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/067871
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an electric machine comprising a stator (1) and a rotor (2), the stator including at least a stator coil (14) housed in at least a couple of slots (13), the rotor including at least two successive excitation magnets which in the rotor generate two magnetic fluxes having, tangentially along the rotor structure, components of opposite directions, said rotor having between said two magnets an even number of slots defining between them two projecting poles wherein are received winding strands capable of being powered to define alternate poles with the magnets. The invention is characterised in that each of the slots (23) receiving winding strands (26) is occupied by only one strand or several strands wound around the same projecting pole and the rotor shaft (A) is made of a magnetic material, said machine comprising in the proximity of said shaft (A) and magnets (27) at least a non-magnetic zone (28, 28a; 30) which reduces to a minimum or cancels the leakage flux towards the rotor shaft.

Inventors:
AKEMAKOU DOKOU ANTOINE (FR)
PELLE ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/001534
Publication Date:
December 29, 1999
Filing Date:
June 25, 1999
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
AKEMAKOU DOKOU ANTOINE (FR)
PELLE ERIC (FR)
International Classes:
H02K1/22; H02K1/27; H02K19/16; H02K21/04; (IPC1-7): H02K1/22; H02K21/04
Domestic Patent References:
WO1996030992A11996-10-03
Foreign References:
US5157297A1992-10-20
EP0431514A11991-06-12
US4339874A1982-07-20
US4188554A1980-02-12
DE4033454A11992-04-23
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 018, no. 635 (E - 1638) 5 December 1994 (1994-12-05)
K.J. BINNS ET AL.: "Choice of parameters in the hybrid permanent-magnet synchronous motor", PROCEEDINGS OF THE INSTITUTION OF ELECTRICAL ENGINEERS., vol. 126, no. 8, March 1979 (1979-03-01), INSTITUTION OF ELECTRICAL ENGINEERS. STEVENAGE., GB, pages 741 - 744, XP002109283
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (avenue Kléber Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Machine électrique comportant un stator (1) et un rotor (2), le stator comportant au moins un bobinage d'induit (14) logé dans au moins une paire d'encoches (13), le rotor comportant au moins deux aimants d'excitation successifs qui dans le rotor engendrent deux flux magnétiques ayant, tangentiellement le long de la structure rotorique, des composantes de sens opposés, ledit rotor présentant entre ces deux aimants un nombre d'encoches pair qui définissent entre elles des potes saillants et dans lesquelles sont reçus des brins de bobinage (s) qui sont aptes à tre alimentés pour définir avec les aimants des potes alternés, caractérisé en ce que chacune des encoches (23) qui reçoivent les brins de bobinage (s) (26) n'est occupée que par un seul brin ou plusieurs brins bobinés autour d'un mme pote saillant et en ce que I'arbre (A) du rotor est en un matériau magnétique, ladite machine comportant au voisinage dudit arbre (A) et des aimants (27) au moins une zone amagnétique (28,28a ; 30) qui minimise ou supprime les flux de fuite vers I'arbre du rotor.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la carcasse du rotor présente une pluralité de trous (28,28a) qui s'étendent au voisinage de I'arbre du rotor et qui sont répartis entre les aimants (27), ces trous (28,28a) constituant des zones amagnétiques qui définissent de part et d'autre des aimants, des surfaces d'étranglements limitant les fuites de flux vers I'arbre.
3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte entre deux aimants (27) successifs un seul trou (28) qui est de forme oblongue.
4. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs trous successifs (28a) entre deux aimants (27).
5. Machine selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une entretoise tubulaire amagnétique (30) est interposée entre I'arbre (A) et les aimants.
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les tôles qui constituent la carcasse du rotor sont constituées de n secteurs (31 a, 31b) indépendants juxtaposés angulairement, où n est le nombre d'aimants permanents, des moyens (32,33) permettant de maintenir lesdits secteurs les uns par rapport aux autres.
7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'entretoise amagnétique est constituée par un revtement porté par I'arbre (A).
8. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que 1'entretoise présente des épaulements en queue d'aronde.
9. Machine selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce que lesdits moyens comportent des flasques d'extrémité (33) en un matériau amagnétique, ces flasques coopérant avec des tirants magnétiques traversant les tôles.
10. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les encoches (23) qui reçoivent les aimants (27) se terminent à leur extrémité la plus proche du rotor par une ouverture élargie (34) de forme incurvée.
11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'une telle ouverture d'extrémité a une forme qui présente des replis (34a) de part et d'autre de I'aimant reçu dans l'encoche qu'elle termine.
12. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que les bords des trous (28) et des encoches (23) du rotor qui reçoivent les aimants (27) sont sensiblement parallèles sur une certaine portion.
13. Alternateur ou alternodémarreur de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est constitué par une machine selon l'une des revendications 1 à 12.
Description:
MACHINE TOURNANTE. TEL QU'UN ALTERNATEUR POUR VEHICULE AUTOMOBILE La présente invention a trait d'une façon générale aux machines tournantes tettes que les alternateurs pour véhicules automobiles.

La génératrice mono ou polyphasée que constitue un alternateur classique de véhicule automobile comporte généralement un stator à l'intérieur duquel tourne un rotor pourvu d'un bobinage d'excitation. Ce bobinage est alimenté par des balais en contact avec deux bagues collectrices prévues sur une partie en saillie de I'arbre du rotor.

On connaît déjà notamment par EP-A-0 707 374 des machines tournantes dans lesquelles, en vue notamment d'accroître leur rendement, le champ d'excitation du rotor est réalisé à la fois par des aimants permanents et par des bobines (on parle en général d'excitation « mixte »), et dans lesquelles on contrôle le courant délivré par l'induit à I'aide de moyens de commutation au niveau des bobinages d'excitation, ces moyens de commutation permettant d'inverser sélectivement le sens de 1'excitation pour diminuer, voire sensiblement annuler, le flux des aimants.

Cette nécessité d'inverser le sens du courant d'excitation impose d'utiliser un pont de commutation à semi-conducteurs dit en « H », dont le coût est élevé et qui grève donc le prix de revient de la machine.

On connaît également, notamment par la figure 19 de la demande de brevet W096/30992, des structures de moteurs électriques dans lesquelles le rotor comporte : -au moins deux aimants permanents d'excitation successifs qui dans le rotor engendrent deux flux magnétiques ayant tangentiellement le long de la structure rotorique des composantes de sens opposés selon la direction de déplacement du rotor, -un nombre d'encoches pair entre ces aimants d'excitation, ainsi que des bobinages qui sont bobinés dans ces encoches et qui sont aptes à tre alimentés dans un sens de pleine excitation ou en sens inverse pour définir des potes alternés entre lesdites encoches.

Ces machines ne sont pas pleinement satisfaisantes dans la mesure où des encoches entre les aimants reçoivent des brins de deux bobinages successifs, chaque bobinage n'occupant dans une encoche que la moitié du volume de celle-ci.

En effet, le fait que chaque encoche entre les aimants reçoive des brins de deux bobinages successifs oblige à remplir à moitié les encoches directement accolées aux aimants. On a donc une dissymétrie de répartition d'ampères-tours dans les encoches des potes bobinés ; les encoches directement accolées aux aimants ne reçoivent en valeur absolue que la moitié de la valeur absolue des ampères-tours des autres encoches.

Cette dissymétrie magnétique modifie la répartition habituelle des lignes de champ magnétique (comparativement à des machines bobinées à potes saillants, on a des machines uniquement à aimants) entrainant des saturations précoces dans la culasse ou nécessitant un surdimensionnement de la culasse.

C'est ce qu'illustre la figure 1a sur laquelle on a représenté le rotor d'une machine du type de celles proposées dans la demande de brevet W096/30992, ainsi que les lignes selon lesquelles le flux magnétique se referme lorsque les bobinages dans les encoches du rotor sont alimentés dans leur sens de plein excitation.

Un but de l'invention est de pallier cet inconvénient.

II a déjà été proposé par la demanderesse dans sa demande FR 98 02886 (dont on notera qu'elle ne fait pas partie de t'état de la technique à prendre en considération pour apprécier l'activité inventive de l'invention) un alternateur dont le courant d'induit est régulé en jouant sur l'excitation de bobines de rotor alimentées.

La structure décrite dans cette demande de brevet est du type de celle qui est illustrée sur les figures 1b, 2a et 2b. Elle comporte un stator 1 et un rotor 2.

Le stator 1 possède une carcasse 12 définissant une structure annulaire à la périphérie intérieure de laquelle est ménagée une pluralité d'encoches 13 qui sont définies entre des potes 15 du rotor et qui reçoivent des brins de bobinage d'induits 14.

Par brin on entend ici et dans tout le présent texte un ensemble constitué par la ou les différentes portions de spires d'un mme bobinage reçues dans une mme encoche.

Le rotor 2 possède une carcasse 22 sur laquelle sont également ménagées une pluralité d'encoches 23 qui définissent des potes 25 et qui reçoivent des aimants permanents 27 dont les lignes de flux sont orientées tangentiellement le long de la structure rotorique, ainsi que des brins de bobinages d'excitation 26.

On trouve ainsi en succession dans les encoches 23 adjacentes du rotor : -un aimant 27 ayant une première polarité, -deux brins d'un bobinage 26 bobiné sur un pote 25 et reçu dans deux encoches adjacentes, -un deuxième aimant 27 ayant une seconde polarité opposée à la première, -à nouveau deux brins d'un bobinage 26, aptes à tre traversés par des courants inverses de ceux circulant dans les brins du bobinage 26 précédent, etc.

Le nombre de potes au rotor et au stator est par exemple identique et égal à 12.

Avec une telle structure, le rotor adopte, en l'absence de courants dans les brins 26, un schéma de polarité... S-N-N-N-S-S-S-N-N-N, etc.

(figure 2a).

Ainsi, en l'absence de courant dans les bobinages 26, le schéma de polarité N-S a un pas qui est égal à trois fois le pas des dents (potes 25) du rotor et l'énergie transférée entre le rotor et le stator est minimale.

Par contre, lorsqu'un courant circule dans les bobinages du rotor, les polarités de celui-ci deviennent alors... N-S-N-S-N-S, etc. avec un pas qui correspond à celui des dents du rotor ; une énergie magnétique plus importante, qui croît avec l'intensité du courant d'excitation, est transférée entre le stator et le rotor.

On a représenté sur les figures 1 b et 2b les lignes selon lesquelles le flux se referme dans le cas où les brins sont alimentés dans leur sens

d'excitation. Comme l'illustre clairement ces figures, ces lignes de flux se referment alors chacune à travers deux piles successifs.

On a également représenté sur la figure 2a les lignes de flux en absence de courant d'excitation.

Pour limiter les fuites du flux magnétique et empcher que le flux des aimants ne se referme sur I'arbre de la machine, il est proposé dans FR 98 02 886 de réaliser I'arbre du rotor en un matériau amagnétique et de conformer cet arbre et les tôles du rotor de façon à réduire autant que possible l'épaisseur de la carcasse au dessous des aimants.

Toutefois, I'utilisation de matériaux amagnétiques (titane par exemple) peut entraîner des surcoûts de fabrication importants.

En outre, des contraintes de tenue mécanique empchent de réduire l'épaisseur de la carcasse entre les aimants et I'arbre du rotor autant qu'il serait souhaitable.

Un autre but de l'invention est de pallier ces inconvénients.

L'invention propose quant à elle une machine électrique comportant un stator et un rotor, le stator comportant au moins un bobinage d'induit toge dans au moins une paire d'encoches, le rotor comportant au moins deux aimants d'excitation successifs qui dans le rotor engendrent deux flux magnétiques ayant, tangentiellement le long de la structure rotorique, des composantes de sens opposés, ledit rotor présentant entre ces deux aimants un nombre d'encoches pair qui définissent entre elles des potes saillants et dans lesquelles sont reçus des brins de bobinage (s) qui sont aptes à tre alimentés pour définir avec les aimants des potes alternés, caractérisé en ce que chacune des encoches qui reçoivent les brins de bobinage (s) n'est occupée que par un seul brin ou plusieurs brins bobinés autour d'un mme pote saillant et en ce que I'arbre du rotor est en un matériau magnétique, ladite machine comportant au voisinage dudit arbre et des aimants au moins une zone amagnétique qui minimise ou supprime les flux de fuite vers I'arbre du rotor.

En particulier, selon un mode de réalisation préférée, la carcasse du rotor présente une pluralité de trous qui s'étendent au voisinage de I'arbre du rotor et qui sont répartis entre les aimants, ces trous constituant des

zones amagnétiques qui définissent de part et d'autre des aimants, des surfaces d'étranglements limitant les fuites de flux vers I'arbre.

Dans un autre mode de réalisation encore, I'arbre présente un revtement amagnétique qui constitue une entretoise le séparant des aimants.

Avantageusement alors, les tôles qui constituent la carcasse du rotor sont constituées de n secteurs indépendants juxtaposés angulairement, où n est le nombre d'aimants permanents, des moyens permettant de maintenir lesdits secteurs les uns par rapport aux autres.

Une telle machine est avantageusement complétée par les différentes caractéristiques suivantes prises seules ou selon toutes leurs combinaisons possibles : -les encoches qui reçoivent les aimants se terminent å leur extrémité la plus proche du rotor par une ouverture élargie de forme incurvée ; -une telle ouverture d'extrémité a une forme qui présente des replis de part et d'autre de I'aimant reçu dans l'encoche qu'elle termine ; -les bords des trous et des encoches du rotor qui reçoivent les aimants sont sensiblement parallèles sur une certaine portion.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit. Cette description est purement illustrative et non limitative. Elle doit tre lue en regard des dessins annexés sur lesquels : -la figure ta, déjà analysée, est une représentation schématique en coupe du rotor d'une machine du type de celles proposées dans la demande de brevet W096/30992 ; -la figure 1 b, déjà analysée, est une représentation schématique en coupe du rotor d'une machine du type de celle décrite dans la demande de brevet FR 98 02886 ; -les figure 2a et 2b, déjà analysées, sont des représentations schématiques en développé du rotor et du stator de la mme machine, sur lesquelles on a représenté les lignes de flux en I'absence ou non d'excitation sur les bobinages du rotor ;

-la figure 3 est une représentation schématique en développé du rotor d'une machine conforme à un mode de réalisation possible de l'invention ; -la figure 4 est une représentation en vue en coupe transversale du rotor de la machine de la figure 2 ; -la figure 5. est une représentation schématique similaire à celle de la figure 2 illustrant un autre mode de réalisation possible pour l'invention ; -la figure 6 est une représentation schématique en développé du rotor d'une machine conforme à un autre mode de réalisation possible de l'invention ; -la figure 7 est une représentation schématique en vue en coupe transversale du rotor d'une machine conforme à un autre mode de réalisation possible de l'invention ; -la figure 8 est une représentation schématique en vue en coupe transversale d'un rotor conforme à un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention.

La machine dont le rotor est illustré sur les figures 3 et 4 comporte un stator monophasé qui est analogue à celui de la machine illustrée sur la figure 1 (et qui n'a pas été représenté pour ne pas alourdir les figures) ou un stator polyphasé. Elle comporte en outre un rotor 2 qui, de la mme façon que celui de la machine illustrée sur la figure 1, comporte une carcasse de forme générale cylindrique dans laquelle sont ménagées une pluralité d'encoches 23 qui sont séparées par des dents ou potes saillants 25 et qui reçoivent des aimants permanents 27 alternant avec des paires de brins d'un bobinage d'excitation 26.

Plus particulièrement, les aimants permanents 27 sont répartis avec une polarité alternée sur le pourtour du rotor 2, les flux générés par deux aimants 27 successifs ayant tangentiellement le long de la structure rotorique des composantes opposées selon la direction de déplacement du rotor 2.

En état d'excitation, le bobinage du rotor est alimenté de façon unidirectionnelle de telle sorte que le flux généré par le courant circulant dans les deux brins entre deux aimants permanents 27 successifs s'oppose respectivement aux flux desdits aimants 27. On passe ainsi d'une polarité

N-N-N-S-S-S-etc. en l'absence d'excitation à une polarité N-S-N-S-etc. lorsque le bobinage 26 du rotor est excité dans un sens donné. On a porté sur la figure 3 le sens des courants d'excitation et les flux générés par les courants circulant dans les brins du bobinage 26.

En outre si les bobinages sont alimentés en sens inverse, on peut réduire voire annuler la force electromotrice du stator avec une polarité NiN2NiSiS2Si où N1 et N2 (respectivement S, et S2) correspondant à des intensités de flux différentes avec N, + N =-S2 et N2 =-S2-S2.

Des variantes de réalisation dans lesquelles le nombre d'encoches entre deux aimants successifs est un nombre pair supérieur à deux sont bien entendu envisageables.

Dans tous les cas, que le nombre d'encoches entre deux aimants soit de deux ou supérieur, chaque encoche 23 est occupée par les brins d'un seul bobinage, le nombre de bobinages 26 entre deux aimants étant égal (voir inférieur) à la moitié du nombre d'encoches entre lesdits aimants.

Ainsi, dans l'exemple illustré sur la figure 5, deux aimants 27 successifs sont séparés par quatre encoches 23. Deux bobinages 26a, 26b sont bobinés entre ces aimants 27. Ces bobinages 26a, 26b sont bobinés sur les potes 25a, 25b de part et d'autre d'un pote intermédiaire 25c, chaque encoche 23 n'étant de ce fait occupée que par un seul brin.

Avec les structures du type de celles qui viennent d'tre décrites, on obtient ainsi une répartition de flux sans dissymétrie magnétique. Les flux sont parfaitement concentrés sur chaque pote lorsque les bobinages sont alimentés et les flux de fuite d'un pote à l'autre sont supprimés ou à tout le moins limités. Ceci permet un fonctionnement de puissance qu'il n'est pas possible d'atteindre avec les machines du type de celle présentée dans W096/30992.

Par ailleurs, dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 2 à 4,1'arbre du rotor, référencé par A, est un arbre cylindrique en un matériau magnétique, par exemple en acier.

Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, la carcasse présente quatre trous 28 oblongs qui s'étendent au voisinage de I'arbre A du rotor et qui sont répartis entre les aimants 27.

Dans le mode de réalisation de la figure 5, il est prévu des trous 28 s'étendant au voisinage des aimants 27, de part et d'autre de ceux-ci. Plus précisément, ces trous 28 présentent des formes légèrement allongées selon des directions qui s'étendent en biais vers I'axe A entre les bords desdits aimants 27 et les zones médianes des potes 25 de part et d'autre desdits aimants 27.

Ces trous 28 constituent des zones amagnétiques qui définissent de part et d'autre des aimants 27, des surfaces d'étranglements 29 limitant les fuites de flux vers I'arbre A. L'épaisseur de la tôle sous I'aimant peut tre alors grande sans nuire aux performances électriques de la machine.

En outre, la tenue mécanique d'une telle structure est renforcée par rapport à la tenue mécanique d'une structure du type de cette illustrée sur les figures 2a et 2b. Notamment, la zone plus épaisse sous un aimant et la zone d'étranglement 29 entre un trou 28 et un aimant 27 contribuent plus efficacement à la solidarisation d'un « secteur » de tôles par rapport au secteur immédiatement voisin. Ceci n'est pas le cas de la zone d'étranglement de faible épaisseur sous un aimant d'une structure du type de celle des figures 2a et 2b, zone susceptible de rompre aux grandes vitesses de rotation du rotor.

Les extrémités des trous 28 sont préférentiellement de forme arrondies. Des formes rectangulaires peuvent néanmoins tre envisagées pour lesdits trous 28.

En variante, pour accroire encore la tenue mécanique de la structure, on peut remplacer un trou oblong 28 entre deux aimants 27 successifs par une pluralité de trous 28a (par exemple, deux, trois ou quatre). C'est ce qui a été illustré sur la figure 6.

La largeur qui sépare un trou 28a du trou 28a voisin ou de I'aimant 27 auquel il est juxtaposé est telle que les surfaces d'étranglement ainsi définies sont suffisantes pour limiter les fuites de flux vers I'arbre A du rotor.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 7, un matériau amagnétique est interposé entre d'une part I'arbre magnétique A et d'autre part les aimants 27 et les tôles 31 de la carcasse. Par exemple, I'arbre magnétique A peut porter sur tout son pourtour un revtement 30 en un

matériau amagnétique (résine) qui définit une entretoise qui sépare ledit arbre A des aimants 27. En variante, il peut tre emmanché dans un tube, par exemple en aluminium. L'entretoise peut porter extérieurement des épanchements définissant des queues d'aronde sur lesquelles les tôles 31 sont fixées,. et peut comporter des épaulements en queue d'aronde qui aident à la tenue des tôles.

Dans l'un et l'autre de ces deux cas, les tôles 31 qui constituent la carcasse du rotor 2 sont alors constituées de n secteurs 31 a, 31 b, etc. indépendants juxtaposés angulairement, où n est le nombre d'aimants permanents, les encoches 23 recevant les aimants 27 étant définies par les formes en regard de deux secteurs 31 a, 31 b, etc. successifs. Les secteurs 31 a, 31 b, etc. constituent les dents ou potes du rotor.

En l'absence des éléments formant queue d'aronde, ces secteurs 31 a, 31 b, etc. sont par exemple maintenus par un surmoulage 32 en une résine amagnétique, ou encore par des flasques d'extrémité en un matériau amagnétique, ces flasques coopérant avec des tirants magnétiques 33 traversant les tôles.

Ces deux moyens peuvent, comme cela a été représenté sur la figure 7, tre utilisés simultanément.

Comme on I'aura compris, une structure du type de celle illustrée sur la figure 7 permet de résoudre totalement les problèmes de fuite de flux vers I'arbre A et d'éviter les problèmes de tenue mécanique qui peuvent se poser avec des structures du type de celle illustrée sur les figures 2a et 2b.

Bien entendu, la présente invention s'applique également à des alternateurs réalisant d'autres fonctions telle que la fonction démarrage du moteur thermique d'un véhicule automobile appelé « alterno-démarreur ».

On se réfère maintenant au mode de réalisation illustré sur la figure 8.

Dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, les encoches des aimants 27 se terminent chacune à leur extrémité la plus proche de I'axe du rotor par une ouverture élargie 34 de forme générale incurvée qui se replie de part et d'autre des corps desdits aimants 27. Sur la figure 6, ces replis ont été référencés par 34a.

Les bords de cette ouverture 34 qui terminent les replis 34a ont une forme arrondie.

Les courbures et arrondis de cette ouverture 34 d'extrémité évitent l'amorçage de déchirures.

Les replis 34a de part et d'autre des aimants permettent quant à eux d'optimiser les lignes de champs de ceux-ci. Ainsi, les forces de cisaillement sont supprimées, et ne subsistent que des forces de traction. Ces forces de traction présentent une bonne tenue mécanique lors de la centrifugation.

Par ailleurs, les portions des bords de ces ouvertures 34 et les portions des trous 28 qui sont directement en regard sont sensiblement parallèles.

Ainsi, les zones d'étranglement définies entre lesdites ouvertures 34 d'extrémité et les trous 28 ont sensiblement une forme de barreaux à bords parallèles.

Les concentrations de contraintes en sont minimisées.

Comme on I'aura compris, une telle configuration permet d'optimiser la tenue mécanique à la centrifugation.