La plupart des supports de ballons existants ont été conçus de façon très simple sans souci d'efficacité. Beaucoup n'ont pas fait l'objet d'études adéquates car ils n'ont pas été imaginés ni conçus par des buteurs. Ce sont généralement des plots dans lesquels viennent s'encastrer les ballons qui se retrouvent prisonniers.

Ces plots font obstacle : - à la trajectoire du ballon fauchée (technique de frappe adoptée par les buteurs au rugby, qui consiste à frapper le ballon sous son centre de gravité, afin de lui imprimer une rotation dans un axe horizontal perpendiculaire à la direction ballon/poteaux) d'où la perte de puissance et de précision (freinage et déviation du ballon dû au contact avec les parois du plot) - à la frappe, en s'interposant entre le pied du buteur et le ballon.

Ce Manque de solutions rend à l'heure actuelle l'ancienne solution du tas de sable plus efficace que l'utilisation de certains Tees. Beaucoup de buteurs se contentent de ce qu'ils trouvent sur le marché, d'autres n'hésitent pas a fabriquer eux mmes et de façon artisanale leurs supports de ballon.

Ce dispositif va permettre de remédier a certaines de ces lacunes. De part sa conception en forme de « verre à pied », le support permet de surélever le ballon en le décrochant du sol ce qui le met dans une position de frappe ergonomiquement idéale (pas d'obstacle entre la base de frappe (figure 3a), le ballon et le pied du buteur).

De plus l'avant de la base de frappe (figure 3a et figure 4 vue de dessus) sera échancré de manière à n'opposer aucune résistance au ballon dans sa progression et pallier ainsi les pertes de puissance et de précision rencontrées avec les tees classiques. Cet échancrage permet aussi d'orienter la trajectoire du ballon.

Le support aura une forme générale en verre à pied.

Cette forme en verre à pied qui permet de superposer le ballon est obtenue par une réduction de diamètre de la base de frappe (figure 3a) et des taquets (figure 3b, 3c et 3d) par rapport à la base de maintien (figure 3e). Ce principe décroche le ballon du sol et facilite ainsi l'accès au ballon, il réduit les risques de contact entre le support et le pied. De plus ce décrochement préserve toutes les chances de réussite du coup de pied, car théoriquement le pied touchera le ballon avant le support.

Le support pourra se constituer : -d'une seule pièce « monobloc » (figure 5), plusieurs dimensions en hauteur pouvant exister, base de frappe (figure 3a), taquets (figure 3b, 3c et 3d) et base cylindrique (figure 3e) intégrées reprenant la mme forme d'ensemble en verre à pied.

-de l'assemblage des parties décrites ci-après.

1) La base de frappe (figure 3a) : Elle est en forme de calotte sphérique d'un diamètre égal ou inférieur à la base de maintien d'environ 5 à 15 centimètres ce qui lui permet d'épouser la forme de l'extrémité inférieure du ballon de rugby. Elle a pour but de maintenir le ballon dans la position choisie selon l'effet qu'on veut donner au ballon car on peut positionner le ballon de différentes façons.

- A la verticale droit, pour un coup de pied tendu.

- A la verticale légèrement incliné vers l'arrière, pour un coup de pied montant.

- Très haut (avec les taquets) Pour les coups d'envoi.

- A l'horizontale incliné vers l'arrière, Comme le font certains buteurs.

Cette calotte sphérique est échancrée à l'avant (figure 4 vue de dessus) partie opposée au côté de frappe. Cet échancrage permet d'orienter la trajectoire du ballon, de réduire les risques de freinage et de déviation tout en améliorant la puissance et la précision.

Cet échancrage permet aussi de poser le ballon à l'horizontale incliné vers l'arrière, technique de frappe adoptée par certains buteurs Cette pièce est réalisée en caoutchouc souple ou tout autre matériau sty apparentant par sa souplesse, cette souplesse réduit les risques de résistance en cas de contact avec le pied.

Elle pourra tre équipée d'un pas de vis incrusté pour pouvoir venir se fixer sur la base de maintien ou aux taquets.

2) Les taquets (figure 3b, 3c et 3d) : Ce sont des cylindres de dimension variable (différentes épaisseurs et d'un diamètre inférieur à la base de frappe et à la base de maintien) qui permettent de moduler la hauteur de la base de frappe, et vu leur faible diamètre d'environ 1 à 7 centimètres, de dégager la base de frappe.

La modulation est obtenue par l'utilisation d'un ou plusieurs taquets afin de s'adapter au différents coups de pieds arrtés ainsi qu'aux différentes techniques de frappe des buteurs. Cette pièce est réalisée en caoutchouc ou avec un autre matériau y ressemblant, avec éventuellement d'un côté un pas de vis incrusté ce qui lui permet de se fixer sur la base de maintien (ou à un autre taquet) et de l'autre une tige filetée pour que vienne se fixer la base de frappe.

3) La base de maintien (figure 3e) : C'est un cylindre d'un diamètre égal ou supérieur à la base de frappe d'environ 5 à 25 centimètres de manière à assurer l'aplomb de l'ensemble, et d'une faible épaisseur d'environ 1 à 6 centimètres de manière à éviter tout risque de contact avec le pied.

Elle pourra comprendre une plaque métallique de manière à assurer un poids suffisant pour l'aplomb, cette plaque métallique pourra tre équipée d'une tige filetée pour son assemblage à la base de frappe ou aux taquets. Elle pourra comporter des crampons de fixation du dispositif au sol.

Cette pièce sera fabriquée en caoutchouc ou avec un autre matériau y ressemblant.