La présente invention concerne un élément mobile pour tringle à rideau présentant, une fois posée, une fente longitudinale tournée vers le plafond, ainsi qu’une tringle comportant au moins un tel élément.

Les tringles à rideau comportant une fente longitudinale sont communément dénommée « tringle chemin de fer », que la fente longitudinale soit tournée, une fois posée, vers le plancher ou vers le plafond. Dans ces tringles sont déplacés des éléments mobiles tels que des chariots coopérant chacun avec un moyen support de rideau. Lorsque le déplacement des rideaux est réalisé au moyen d’un cordon de tirage mu manuellement ou par un moteur, les éléments mobiles sont non seulement des chariots, mais aussi au moins un chariot tracteur qui est déplacé au moyen du cordon de tirage, son déplacement entraînant celui des chariots puisque tous sont reliés entre eux par un rideau qu’ils supportent. Dans la présente description, par élément mobile sera donc désigné aussi bien un chariot qu’un chariot-tracteur, qui est généralement de forme parallélépipédique.

Dans le cas des tringles à rideau comportant une fente longitudinale tournée vers le plafond, une fois posées, telles que celles décrites notamment dans les documents TW-M477825-U et US-4141105-A, les éléments mobiles sont de différentes formes, telles que celles décrites notamment dans les documents ci-après.

Le document TW-M477825-U concerne une tringle à rideau cylindrique et creuse, dans laquelle, sous la fente et tout le long de celle-ci est situé un rail en U, les extrémités du U étant solidaires de la paroi interne de la tringle. Cette tringle comprend dans ce rail des éléments mobiles prenant en sandwich les bords de la fente longitudinale et comportant un socle coulissant dans ce rail. Chaque élément mobile est muni d’un téton sur lequel est enfoncé un anneau relié, sous la tringle, à un rideau de façon connue. Selon ce document, ne peuvent être utilisés qu’un type d’anneau bien défini : celui comportant un trou pour être enfoncé sur un téton. De plus, on notera que ce téton présente une certaine fragilité. Le document US-4141105-A est relatif à un anneau porteur prévu pour être utilisé avec le type de tringle à rideaux ayant un compartiment longitudinal à travers celui-ci, lequel anneau peut être facilement tiré avec seulement une friction de roulement même lorsqu'il est utilisé pour accrocher un rideau lourd. L'anneau a une paire de roues capables de rouler le long du fond du compartiment longitudinal de la tringle à rideaux, lesquelles roues ont un axe de rotation passant à travers une bande solidaire de l'anneau, lequel axe est décalé longitudinalement par rapport au plan transversal médian de l'anneau. La partie avant de la bande est inclinée et la partie arrière est biseautée de sorte que la partie biseautée d'un anneau force la partie inclinée de l'autre à tourner autour des roues lorsque le drapé est ouvert. Cette construction permet au haut de l'anneau de ne pas entrer en contact avec la tige à la fois lorsque le rideau est ouvert et qu'il est fermé. Selon ce document, aucun anneau traditionnel ne peut être utilisé.

Selon le document FR-2991565-A, il est connu un chariot mobile se déplaçant le long d’une tringle dont la fente longitudinale est tournée vers le plafond et le long de laquelle peut se déplacer un rideau muni d’œillets.

Chaque œillet est supporté par un élément fixe en forme de U dont la base est munie d’un ergot coopérant avec un trou ménagé dans le chariot. Les parois des branches du U se faisant face comportent chacune un coin permettant à l’œillet supportant un rideau, de s’orienter. En effet chaque œillet comporte des faces biseautées pour coopérer avec ces coins. Ce dispositif nécessite des œillets de forme spécifique.

Selon le document US-20160206127-A, il est connu un œillet muni intérieurement d’un ergot de section rectangulaire coopérant avec un élément en U comportant à sa base un doigt coopérant avec un chariot mobile : si l’ergot casse, il faudra remplacer l’œillet !

Selon le document FR-2376644-A, il est connu un chariot glissant dans la fente longitudinale, tournée vers le plafond, d’une tringle et solidairement muni d’un support cylindrique, fendu longitudinalement, dans lequel est coincé en position l’anneau ou l’œillet du rideau.

Tous ces documents sont relatifs à des tringles à rideau comportant des éléments mobiles dans lesquels reposent directement l’œillet ou l’anneau supportant le rideau, cet œillet ou cet anneau pouvant être spécifique ou nécessitant sont remplacement s’il est endommagé. Aussi un des buts de la présente invention est-il de fournir un élément mobile pour tringle à rideau présentant, une fois posée, une fente longitudinale tournée vers le plafond, qui coopère avec tous les moyens supports de rideau traditionnels.

Un autre but de l’invention est de fournir un tel élément mobile qui soit de fabrication aussi simple que possible.

Ces buts, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints par un élément mobile pour tringle à rideau présentant, une fois posée, une fente longitudinale tournée vers le plafond, lequel élément mobile est constitué d’un corps qui est muni, vers une extrémité, de moyens de déplacement pour être déplacé dans ladite tringle, l’autre extrémité, ou sommet, dudit corps comportant un ensemble coopérant avec des moyens supports de rideau, cet élément et caractérisé, selon la présente invention par le fait que ledit ensemble est constitué, d’une part, par une pièce amovible, tel qu’un anneau à gorge ou une section de celui-ci, dans laquelle repose un moyen support de rideau et qui coopère avec un pivot, et, d’autre part, par un moyen situé au sommet du corps et coopérant avec ledit pivot .

Avantageusement, le moyen situé au sommet du corps et coopérant avec le pivot est un trou ménagé dans ledit sommet.

De préférence, le moyen situé au sommet du corps et coopérant avec le pivot est constitué par deux blocs délimitant entre eux un espace dans lequel se loge ledit pivot.

Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit pivot est indépendant du corps et de la pièce amovible laquelle comporte au moins un orifice dans lequel pénètre ledit pivot.

Selon un autre mode de réalisation, ledit pivot est solidaire de la pièce amovible.

Avantageusement, le moyen support de rideau est un anneau fermé, un anneau semi-ouvert ou un œillet.

Selon une variante de réalisation, les moyens de déplacement situés de part et d’autre du corps dudit élément mobile sont deux paires de lèvres, chaque paire coopérant avec le bord longitudinal correspondant de la fente longitudinale ou avec deux nervures disposées dans la tringle. Selon une autre variante de réalisation de la présente invention, les moyens de déplacement situés de part et d’autre du corps de l’élément mobile sont au moins une paire de galets, les galets de chaque paire étant situés de part et d’autre du corps.

La présente invention est aussi relative à une tringle à rideau munie d’une fente longitudinale, caractérisée par le fait qu’elle comprend au moins un élément mobile tel que défini ci-dessus.

La description qui va suivre et qui ne présente aucun caractère limitatif, doit être lue en regard des figures annexées, parmi lesquelles :

La figure 1 est une vue en perspective d’une tringle à fente longitudinale tournée vers le plafond comprenant un élément mobile selon un mode de réalisation de la présente invention ; et,

La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de cet élément mobile.

Ainsi qu’on peut le voir sur ces figures, un élément mobile, désigné dans son ensemble par la référence 1 , est constitué d’un corps 2 qui est muni, vers une extrémité, de moyens de déplacement 3 pour être déplacé dans une tringle 4 comportant une fente longitudinale 5. L’autre extrémité de ce corps 2 constitue ainsi le sommet 6 du corps 2. Ce corps 2 est de forme générale parallélépipédique et son sommet 6 se déplace dans la fente 5.

Comme mentionné précédemment, l’élément mobile 1 est un chariot ou un chariot- tracteur.

Le sommet 6 comporte un ensemble coopérant avec un moyen support de rideau tel qu’un anneau fermé 13, un anneau partiellement ouvert ou un œillet..

Comme représenté à la figure 2, l’ensemble coopérant avec un moyen support de rideau est constitué, selon la présente invention, d’une part, par une pièce amovible 8, tel qu’un anneau à gorge ou une section d’un tel anneau, dans laquelle repose un moyen support de rideau, et munie d’un pivot 9, et, d’autre part, par un moyen situé au sommet 6 du corps 2 et coopérant avec ce pivot 9. Ce moyen situé au sommet 6 du corps 2 et coopérant avec le pivot 9 de la pièce amovible est un trou ménagé dans ce sommet.

Selon une variante de réalisation du présent mode, le moyen situé au sommet 6 du corps 2 et coopérant avec le pivot 9 de la pièce amovible 8 est constitué par deux blocs 10 et 11 délimitant entre eux un espace 12 dans lequel se loge ce pivot 9.

Bien évidemment, le point de jonction entre l’anneau à gorge ou une section de celui- ci et le pivot 9 est au-dessus de la tringle 4.

Si ces pivots 9 sont de section rectangulaire, cela permet de garder la même orientation des moyens supports de rideau notamment pendant leur déplacement le long de la tringle 4 : les plis du rideau restent réguliers et perpendiculaires à l’axe de la tringle. Et si ces pivots 9 sont cylindriques, les moyens supports de rideau sont libres de prendre toute orientation notamment pendant leur déplacement. Ainsi que l’aura compris l’homme du métier, dans cet exemple de réalisation, la pièce amovible 8 et le pivot 9 forme une seule pièce.

Mais, le pivot 9 peut être un élément libre par rapport à la pièce amovible 8 et au sommet 6 de l’élément mobile 1 , c’est-à-dire indépendant de cette pièce amovible 8 et de l’élément mobile 1 : dans ce cas, la pièce amovible 8 comporte au moins un orifice coopérant avec le pivot 9.

On notera que si le pivot 9 faisant corps avec la pièce mobile 8 venait à être dégradé, la pièce mobile 8 concernée serait seule à devoir être remplacée et non pas le moyen support de rideau. Dans le cas où le pivot 9 est indépendant de la pièce mobile 8, il venait à être dégradé, seul le pivot est à remplacer et non le moyen support de rideau.

Quant aux moyens de déplacement de l’élément mobile 1 , situés de part et d’autre de lui, dans la tringle 4, ils peuvent être constitués par deux paires de lèvres, chaque paire coopérant avec le bord longitudinal correspondant de la fente longitudinale 5 ou avec deux nervures situées dans la tringle 4, ou par au moins une paire de galets, les galet de chaque paire étant situés de part et d’autre du corps (2).

La présente invention concerne aussi une tringle à rideau comportant une fente longitudinale et munie d’au moins un élément mobile tel que décrit ci-dessus.