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Patent Searching and Data


Title:
SAFETY CLOSING DEVICE FOR A LIFT CAGE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1992/020605
Kind Code:
A1
Abstract:
Fully mechanized safety device for a building site lift. The advantage of such a system lies in its sturdiness, in that it can be more easily repaired and consequently better serviced than an electromechanical device with which users may tend to tamper. The safety device includes a lever (13) integral with a circular plate (23) provided with a recess (24). The lever and the disk rotate about an axis (25). According to the position it adopts, the lever aligns the recess (24) with a slide (16), thereby enabling a landing door (22) to be slidingly opened. In this case, the lever (13) extends inside the lift cage opposite said opening. The lift continues to operate only once the door (22) has been closed and the lever (13) depressed.

Inventors:
LOMBARD XAVIER (BE)
Application Number:
PCT/FR1992/000383
Publication Date:
November 26, 1992
Filing Date:
April 29, 1992
Export Citation:
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Assignee:
HEK FRANCE (FR)
International Classes:
B66B13/16; (IPC1-7): B66B13/16
Foreign References:
GB1265989A1972-03-08
US1717492A1929-06-18
GB278138A1927-10-06
GB1047977A1966-11-09
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de fermeture de sécurité pour cabine (1) ascenseur manoeuvrée par un liftier embarqué et munie d'une porte (4) de cabine, cette cabine étant destinée à s'arrêter en face d'une porte paliere (22) coulissante, caractérisé en ce qu'il comporte un appareil (12) de verrouillage entièrement mécanique, susceptible d'occuper deux positions (a,b) , fixé à la porte paliere, pour n'autoriser (13) l'ouverture de la porte paliere dans une position (a) que si la porte de cabine est ouverte, et pour n'autoriser la fermeture de la porte de cabine dans l'autre position (b) que si la porte paliere est fermée (23) .
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'appareil comporte une plaque (23) plane, montée en rotation sur un axe (25) de rotation, cet axe étant parallèle à la base (15) de la porte paliere et étant porté par le chambranle (1521) de cette porte paliere, cette plaque étant munie d'une encoche (24) pour permettre le coulissement de la porte dans la position adéquate et d'un levier (13) qui, selon la position en rotation de la plaque, s'étend à l'intérieur de la cabine ou le long d'un montant vertical de la porte paliere.
3. Dispositif selon la revendication l, caractérisé en ce que l'appareil comporte une pièce cylindrique (34) , montée en rotation (35) sur un axe de rotation, cet axe étant parallèle à un montant vertical de la porte paliere et étant porté par le chambranle de cette porte paliere, cette pièce cylindrique étant munie d'une encoche (37) pour permettre le coulissement de la porte dans la position adéquate et d'un levier qui. selon la position en rotation de la pièce cylindrique, s'étend à l'intérieur de la cabine ou horizontalement le long de la porte paliere.
4. Dispositif selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte en plus un mécanisme (3032) élastique de maintien de la plaque ou de la pièce cylindrique dans l'une ou l'autre de ses positions.
5. Dispositif selon la l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'appareil est placé au sommet de la porte paliere.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications l à 5, caractérisé en ce que la porte paliere est en outré munie dans un de ses chants verticaux d'un appareil électrique de détection d'ouverture ou de fermeture.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications l à 7, caractérisé en ce que la cabine est munie d'un palpeur (50) pour délivrer un signal (54) lorsque ce palpeur rencontre l'appareil de verrouillage quand ce dernier est dans la position correspondant à l'autorisation d'ouverture.
Description:
DISPOSITIF DE FERMETURE DE SECURITE POUR CABINE D'ASCENSEUR

La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture de sécurité pour une cabine d'ascenseur dont la porte est manoeuvrée par un liftier embarqué. Ce dispositif est destiné à être utilisé principalement sur les chantiers de travaux publics pour lesquels le caractère provisoire des installations d'ascenseur, et la robustesse qu'on leur demande sont des contraintes essentielles.

On connaît les installations d'ascenseur et les dispositifs de sécurité qui empêchent les utilisateurs d'ouvrir une porte paliere, et de tomber dans la cage de l'ascenseur, quand la cabine d'ascenseur n'est pas présente. Ces dispositifs de sécurité comportent dans leur principe une came emmenée par la cabine de l'ascenseur et qui vient déverrouiller, au moment où elle passe devant une porte paliere, un verrou permettant l'ouverture de cette porte paliere. On connaît ainsi des systèmes à came fixe : lorsque l'ascenseur passe devant une série de portes celles-ci sont temporairement déverrouillées puis reverrouillées par l'action de la came jusqu'à ce que l'ascenseur arrive à destination. Ce système est dangereux car il est possible, en manoeuvrant les portes de palières de ces ascenseurs au moment exact où la cabine passe devant elles de provoquer l'arrêt de l'ascenseur (si par ailleurs les autres dispositifs de sécurité de cet ascenseur fonctionnent ou de laisser la cage béante si ces autres dispositifs ne fonctionnent pas) .

Dans une génération d'ascenseur plus récente la came n'est pas montée fixe sur la cabine d'ascenseur

mais n'est présentée, par un mécanisme compliqué, que lorsque la cabine arrive près de la porte paliere correspondant à la destination programmée. Avec de tels systèmes modernes on ne peut plus ouvrir une porte paliere au vol, et laisser celle-ci ouverte alors que l'ascenseur continue sa route. L'inconvénient présenté par cette solution est cependant que le système d'extraction de la came au moment du passage devant la porte paliere désignée est soit complexe soit électrique. Or les ascenseurs de chantier sont souvent soumis à des conditions d'utilisation sévères. Lors de ces utilisations les dispositifs de sécurité sont abîmés et l'ascenseur tombe en panne. Pour réparer cette panne, provisoirement, les utilisateurs ont appris à tromper le système de sécurité : celui-ci n'est alors plus efficient, il n'empêche plus le fonctionnement, mais par ailleurs il ne protège plus des dangers. Il en résulte que tous les systèmes de type électrique ou à mécanique compliquée sont à proscrire parce qu'à terme leur principe est contourné.

Par ailleurs, un autre problème se pose qui est celui du transport, de la mise en place et d'une manière générale de la manipulation des portes palières qui doivent être installées provisoirement dans les immeubles. Il faut que le mécanisme en lui-même ne soit pas sujet à être abîmé au moment où il est transporté.

L'invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif particulièrement robuste et par ailleurs particulièrement simple.

Le dispositif de l'invention comporte un mécanisme, entièrement mécanique, fixé à demeure sur le chambranle de la porte paliere qui, en fonction de la position qu'il occupe peut soit autoriser l'ouverture de la porte

paliere si la porte de la cabine de l'ascenseur est ouverte soit autoriser la fermeture de la porte de la cabine d'ascenseur si la porte paliere est fermée. Ce dispositif n'est pas manoeuvrable depuis le palier. Il ne peut l'être que par un liftier embarqué dans la cabine.

L'invention a donc pour objet un dispositif de fermeture de sécurité pour cabine ascenseur manoeuvrée par un liftier embarqué et munie d'une porte de cabine, cette cabine étant destinée à s'arrêter en face d'une porte paliere coulissante, caractérisé en ce qu'il comporte un appareil de verrouillage entièrement mécanique, fixé à la porte paliere, pour n'autoriser l'ouverture de la porte paliere que si la porte de cabine est ouverte, et pour n'autoriser la fermeture de la porte de cabine que si la porte paliere est fermée.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention et les figures montrent : figure 1 : une représentation schématique en perspective du dispositif de fermeture de sécurité selon 1'invention ; - figures 2a et 2b : des représentations en coupe selon le plan de coupe P de la figure 1 des deux positions privilégiées de fonctionnement du mécanisme de fermeture de sécurité de l'invention ;

- figure 3 : une représentation en perspective détaillée du mécanisme ;

- figure 4 : une variante du mécanisme.

La figure 1 montre d'une manière schématique le dispositif de fermeture de sécurité selon l'invention. On y distingue une cabine d'ascenseur 1 susceptible de

s'élever ou de s'abaisser selon les sens des flèches 2 et 3. Cette cabine est mise en oeuvre par un liftier embarqué à l'intérieur de la cabine (non représenté) et qui provoque le mouvement de celle-ci d'une manière connue en appuyant par exemple sur les boutons de commande. La cabine est munie d'une porte de cabine 4 qui, dans un exemple, est munie de deux vantaux 5 et 6 qui peuvent pivoter autour d'axes verticaux respectivement 7 et 8 pour ouvrir la porte en se tournant vers l'intérieur. Cependant tous types de portes sont envisageables, des portes coulissantes ou même des portes à sas pour lesquelles, au moment de

1*ouverture de la porte de la cabine, un sas se déploie vers l'extérieur de la cabine en direction d'une façade 9 comportant des ouvertures telles que 10 et 11 en face desquelles 1•ascenseur est censé s'arrêter.

Dans chaque ouverture, par exemple l'ouverture 11, on a placé une porte paliere selon l'invention. Cette porte paliere comporte un appareil 12 susceptible d'occuper deux positions, la position a et la position b. Dans la position a un levier 13 est relevé et s'étend vers l'extérieur de la façade 9 : vers l'intérieur de la cabine 1 lorsque celle-ci est placée devant. Le levier 13 ne peut être manoeuvré que de l'intérieur de la cabine et il ne peut bien entendu être redressé pour s'étendre à l'intérieur de la cabine que si la porte 4 de celle-ci est ouverte.

Ceci impose donc la présence d'un liftier à l'in¬ térieur de la cabine : l'ascenseur de l'invention concerne essentiellement des ascenseurs avec des liftiers embarqués. Dans la position b le levier 13 est rabattu contre la façade 9 : la porte 4 de la cabine peut être refermée et la cabine 1 peut ensuite circuler le long de la façade en face de toutes les ouvertures.

Dans un exemple pratique de réalisation la longueur du levier 13 est de l'ordre de 50 cm à 1 mètre de telle manière qu'il s'étende très nettement à l'intérieur de la cabine. Le levier 13 est par exemple une barre métallique dont la section vaut environ 2 cm 2 . En bout du levier, pour assurer son maniement, on a disposé une poignée 14, c'est facultatif.

La porte paliere adaptée au mécanisme de l'invention est essentiellement une porte paliere coulissante. Celle-ci est normalement montée en coulissement sur deux glissières 15 et 16 respectivement inférieures et supérieures reliées entre elles par un jeu d'entretoises croisées telles que 17 à 19. Cet ensemble est fixé à une platine 20 destinée à être fixée elle-même contre la face intérieure de la façade 9. La longueur des glissières 15 et 16 est telle qu'elle permette le maintien de la porte lorsque celle-ci obstrue l'ouverture 11, lorsqu'elle est coulissée latéralement. Au besoin, le chambranle de la porte paliere de l'invention peut être muni de plaques de limitation d'ouverture telles que 21 qui masquent les ouvertures 11 dans une partie non utile de celles-ci si ces ouvertures sont plus larges que la porte utilisée.

L'ensemble, contenant les glissières 15 et 16, les entretoises 17 à 19, la platine, l'appareil 12 et le levier 13, peut être facilement transporté quand le levier est rabattu contre la porte paliere. En effet, dans ce cas cet ensemble est sensiblement plat : on peut facilement empiler plusieurs exemplaires de ces portes les unes sur les autres.

Les figures 2a et 2b montrent, en coupe, le fonctionnement de l'appareil de l'invention. Sur la figure 2a le levier 13 s'étend en direction de la cabine (non représentée) , sur la figure 2b le levier 13 est

rabattu contre la porte paliere 22. La figure 3 montre en perspective les mêmes éléments que les figures 2a et 2b. L'appareil de l'invention comporte essentiellement une plaque 23 munie d'une encoche 24 et susceptible par ailleurs de tourner autour d'un axe 25. La rotation autour de l'axe 25 est provoquée par la manipulation du levier 13 qui est fixé, par exemple par mêcanosoudure, à la plaque 23. La plaque 23 dans l'exemple représenté est circulaire. Ceci n'est cependant pas une obligation. Dans l'exemple des figures 2a, 2b et 3 l'axe de rotation 25 est parallèle aux glissières 15 et 16 c'est-à-dire parallèle à la base ou au sommet de la porte paliere 2 ou de la porte de cabine 4. Dans ces conditions, le plan de la plaque 23 est perpendiculaire au plan de la façade 9 ainsi que bien entendu à son axe de rotation. Le levier 13 s'étend dans le plan de la plaque 23. Dans ce même plan l'encoche 24 est perpendiculaire à l'extension du levier 13.

Sur la figure 2b, la cabine d'ascenseur vient d'arriver, la porte 4 est encore fermée et bien entendu le levier 13 est encore rabattu : l'encoche 24 n'est pas présentée sur le passage du sommet de la porte 22.

Celle-ci ne peut donc coulisser dans les glissières 15 et 16 pour être ouverte. De préférence, pour faciliter les opérations de transbordement entre l'immeuble et la cabine d'ascenseur l'appareil est placé au sommet de la porte. Cependant, on pourrait envisager de le placer à la base de la porte. Sur la figure 2a, la porte 4 a été ouverte (elle n'est plus représentée) le levier 13 est redressé et s'étend à l'intérieur de la cabine 1. Ce faisant l'encoche 4 est présentée dans l'alignement du plan de la porte 22. Celle-ci peut alors coulisser sur les glissières 15 et 16 tout en passant au travers de cette encoche.

On constate donc la chose suivante. Si la porte 4 n'est pas ouverte, il n'est bien entendu pas possible de redresser le levier 13 et par conséquent la plaque 23 s'oppose au coulissement de la porte : celle-ci ne peut pas être ouverte. Par contre, lorsque le levier 13 a été redressé la porte 22 peut être manoeuvrée en ouverture ou en fermeture librement mais dans ce cas elle débouche obligatoirement sur la cabine 1 dont la porte intérieure ne peut être refermée du fait de la présence du levier 13 en extension à l'intérieur de cette cabine. Ce mécanisme est particulièrement simple. Il offre l'avantage d'être aisément compréhensible par les utilisateurs sur les chantiers et donc, au cas où une pièce serait légèrement tordue, ceux-ci peuvent facilement intervenir pour la redresser à coups de marteaux, conservant ainsi au système toute la sécurité qu'il procure.

Dans un exemple la plaque ronde a un diamètre de 8 cm et une épaisseur d'environ 1 cm. La figure 3 montre le système de fixation de l'axe 25. Celui-ci est tout simplement pris dans deux paliers 26 et 27 fixés sur la glissière 16. La glissière 16 est montrée en deux parties sur la figure 3. Cependant, ceci n'est pas une obligation. Il est seulement nécessaire de prévoir une fente dans cette glissière pour permettre à la plaque 23 de s'y insérer. L'axe 25 est parallèle à la glissière 16.

La porte 22, montrée sur la figure 3 par son cadre 28 possède un créneau 29 qui permet, lorsque le levier est rabattu et que la porte 22 est fermée, à cette porte 22 de s'étendre au-delà de l'aplomb du levier. Ceci permet d'éviter que des outils soient malencontreusement jetés par l'entrebâillement qui résulte de l'encombrement du levier 13 et de la plaque 23. Bien

entendu pour limiter les déplacements de la porte de part et d'autre les glissières 15 et 16 sont munies en extrémité de taquets tels que 29.

Le levier décrit pèse un certain poids et il pourrait arriver qu'il redescende naturellement au moment où on cherche à ouvrir la porte. Pour éviter ce problème on peut fixer à la platine 20 une console 30 munie d'un corbeau 31 qui vient se placer derrière la plaque 23 par rapport au levier 13. A ce corbeau 31 on peut fixer une tige télescopique 32 exerçant, par l'intermédiaire d'un ressort, une compression entre le champ de la plaque 23 et le corbeau 31. La plaque 23 possède alors sur sa périphérie deux petites cavités 33 et 34 arrondies dans lesquelles l'extrémité de la tige télescopique 32 vient s'encastrer. Cet encastrement est suffisant pour maintenir le levier 13 d'une manière stable dans chacune des deux positions qu'il est sensé occuper.

La figure 4 montre un autre exemple de réalisation de l'invention qui s'inspire du même esprit. Dans celle-ci, en variante, on a dessiné l'appareil 12 comme s'il était posé au ras du sol près de la glissière 15. Au lieu d'avoir une plaque 23 on a fixé au levier 13 une cloche 34, ou même un cylindre plein, susceptible de tourner sur elle-même autour d'un axe vertical 35 parallèle à un montant vertical des portes palieres ou de cabine. La pièce cylindrique est ici cylindrique circulaire, mais ce n'est pas nécessaire. La cloche possède deux encoches diamétralement opposées 36 et 37 susceptibles d'être placées, en manoeuvrant le levier 13, dans l'alignement de la glissière 15. Lorsque le levier 13 s'étend perpendiculairement à la glissière 15 les encoches 36 et 37 sont elles alignées avec cette glissière.

Dans l'exemple représenté on a fait passer la glissière 15 tout le long et au-dessus du plancher correspondant à l'ouverture 11. Pour éviter que les utilisateurs ne viennent buter contre cette glissière on peut placer des petites rampes de part et d'autre. En variante, on peut s'arranger pour que l'ascenseur s'arrête légèrement plus haut et projette, par une porte sas un palier amovible au-dessus de cette glissière. Par ailleurs, le dispositif de l'invention ne s'oppose pas à ce que, d'une manière redondante, des sécurités électriques soient réalisées dans les chants des portes palieres pour détecter leurs ouvertures et fermetures.

Dans un perfectionnement le toit et le dessous du plancher de la cabine sont chacun munis d'un fil 50 (figure 1) tendu entre deux petits mâts (51 et 52 pour le fil sous la cabine) . Ce fil est par ailleurs solidaire d'un circuit de fin de course 53 qui délivre un signal électrique 54 utilisable pour arrêter le mouvement vertical de la cabine lorsqu'il arrive que, pour une raison anormale, un des leviers 13 s'étend hors de la façade alors que la cabine n'est pas en face de l'ouverture qui correspond à ce levier.

Ceci permet de ne pas arracher les leviers et de maintenir la sécurité de 1'ensemble.