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Patent Searching and Data


Title:
SHADING DEVICE FOR PROVIDING SHADE IN AN URBAN ENVIRONMENT, AND METHOD OF ASSEMBLY OF SUCH A DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/144349
Kind Code:
A1
Abstract:
A shading device (1) for providing shade in an urban environment, the device (1) comprising at least one base (2) and at least two rods (9) having a lower end portion (10) joined to the base (2) and a flexible upper end portion (11) which forms an aerial structure (8), the device (1) being characterized in that it additionally comprises a first set (15) of cables spreading the upper end portion (11) of each rod (9) away from the main axis (A), a second set (16) of cables restricting a maximum spacing between the upper end portion (11) of each rod (9) and the main axis (A), and a system for tensioning the first set (15) of cables, making it possible to exert an adjustable tensile force and to maintain it on the cables of the first set (15) of cables, the aerial structure (8) forming a support for a covering that provides shading.

Inventors:
HELMSTETTER DIDIER (FR)
DUBOIS FRÉDÉRIC (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/052088
Publication Date:
August 03, 2023
Filing Date:
January 27, 2023
Export Citation:
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Assignee:
IDSB INGENIERIE (FR)
International Classes:
E04H15/28; A01G9/02; A01G9/12; E04B1/19; E04H1/12; E04H15/40
Domestic Patent References:
WO2019202219A12019-10-24
WO2011099042A22011-08-18
WO2008022364A22008-02-28
WO2018197810A12018-11-01
Foreign References:
FR3080390A12019-10-25
Attorney, Agent or Firm:
FIDAL INNOVATION (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] Dispositif (1) d’ombrage destiné à fournir de l’ombre en milieu urbain, le dispositif (1) comprenant au moins un pied (2) destiné à reposer au sol et s’étendant suivant un axe (A) principal sensiblement vertical, le dispositif (1) comprenant au moins deux tiges (9), chaque tige (9) présentant une portion (10) extrême inférieure assemblée au pied (2) et une portion (11) extrême supérieure flexible et s’élevant au-dessus du pied (2) de manière à former une structure (8) aérienne, le dispositif (1) étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre un premier jeu (15) de câbles connecté à la portion (11) extrême supérieure de chaque tige (9) de manière à exercer un effort tendant à écarter par flexibilité la portion (11) extrême de chaque tige (9) de l’axe (A) principal, un deuxième jeu (16) de câbles connecté à la portion (11) extrême supérieure de chaque tige (9) de manière à bloquer un écartement maximal entre la portion (11) extrême de chaque tige (9) et l’axe (A) principal, et un système de mise en tension du premier jeu (15) de câbles permettant d’exercer un effort de traction réglable et de le maintenir sur les câbles du premier jeu (15) de câbles, de sorte que la structure (8) aérienne présente une forme en corolle, le premier jeu (15) de câbles accompagnant une déformation des portions (11) extrêmes supérieures flexibles et le deuxième jeu (16) de câbles bloquant une déformation maximale des portions (11) extrêmes supérieures flexibles, la structure (8) aérienne formant un support pour une couverture formant ombrage.

[Revendication 2] Dispositif (1) selon la revendication 1 , dans lequel la structure (8) aérienne forme un support pour une couverture végétale.

[Revendication 3] Dispositif (1) selon la revendication 2, dans lequel le pied (2) est creux au moins en partie, de manière à loger un substrat pour des végétaux, la couverture végétale prenant racine dans le substrat du pied.

[Revendication 4] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel le pied (2) est creux au moins en partie, le dispositif comprenant au moins une plaque (13,14) munie de perçages, la plaque (13, 14) étant rigidement fixée dans le creux du pied (2), et dans lequel la portion (10) extrême inférieure de chaque tige (9) est assemblée au pied (2) en étant insérée dans une ouverture de la plaque (13,14). [Revendication 5] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système de mise en tension du premier jeu (15) de câbles comprend au moins un treuil.

[Revendication 6] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel le système de traction comprend au moins un système de rails permettant de régler et de fixer la position de la fixation d’au moins un câble du premier jeu (15) de câbles sur le pied (2) selon une direction verticale.

[Revendication 7] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes comprenant un socle (3) par l’intermédiaire duquel le pied (2) repose sur le sol et comprenant au moins un banc (20) fixé sur le socle (3).

[Revendication 8] Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un système photovoltaïque de génération d’électricité fixé sur une surface (7) extérieure du pied (2), et comprenant un système d’éclairage alimenté par ledit système photovoltaïque.

[Revendication 9] Procédé d’assemblage d’un dispositif (1) d’ombrage selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant :

L’assemblage du deuxième jeu (16) de câbles sur la structure (8) aérienne ;

L’assemblage des tiges (9) avec le pied (2) ;

L’assemblage du premier jeu (15) de câbles entre les tiges (9) et le système de mise en tension ;

La mise en œuvre d’un effort de traction par le système de mise en tension sur le premier jeu (15) de câbles et le maintien de l’effort de traction, de manière à déployer la structure (8) aérienne en forme de corolle.

[Revendication 10] Procédé d’assemblage d’un dispositif (1) d’ombrage selon la revendication précédente, dans lequel ledit procédé d’assemblage est réalisé au moins en partie sur le lieu d’utilisation final, et dans lequel les tiges (9) sont livrées sur le lieu d’utilisation final préassemblées, c'est-à-dire après l’assemblage du deuxième jeu (16) de câbles assemblé sur la structure (8) aérienne.

Description:
DESCRIPTION

Titre : Dispositif d’ombrage destiné à fournir de l’ombre en milieu urbain et procédé d’assemblage d’un tel dispositif

DOMAINE DE L’INVENTION

[01] La présente invention se rapporte au domaine de l’aménagement en milieu urbain, et plus précisément se rapport à dispositif permettant d’apporter de l’ombre en milieu urbain.

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

[02] Les milieux urbains sont aujourd’hui des milieux fortement minéralisés, notamment par la nature des revêtements de sols, par exemple bitumeux, et par les constructions d’immeubles, ce qui tend à créer des îlots de chaleur dans les villes, c’est-à-dire des zones de stockage de chaleur qui est alors restituée notamment la nuit. La température de ces îlots de chaleur est d’autant plus élevée que la densité de population et de constructions immobilières y est élevée, contribuant à l’inconfort et à l’augmentation des problèmes de santé des populations habitant en ville. Dans certaines villes de France, les zones de surchauffe peuvent dépasser les 6°C.

[03] Une solution connue est d’apporter de la végétation dans les milieux urbains. On parle alors de bio-climatisation. Toutefois, la nature des revêtements de sol complique l’implantation de végétaux : il faut changer la nature du sol, ce qui implique des travaux coûteux et peut causer des problèmes pour la circulation notamment des véhicules.

[04] Il est alors connu d’apporter des structures formant des supports pour des végétaux, ces supports pouvant être posés sur une surface minérale et offrant un substrat pour des végétaux. Ces structures permettent ainsi d’apporter des végétaux en compléments de la végétation existante, partout où on ne peut pas en planter de nouveau, et permettent de rétablir la biodiversité urbaine ainsi que de lutter contre la pollution de l’air.

[05] Ainsi, on connaît par exemple les murs végétalisés, permettant de supporter sensiblement verticalement des végétaux, comme décrit dans le document WO2018/197810. On connaît également des structures en hauteur qui, en plus de former un support pour des végétaux, offrent également de l’ombre.

[06] Une telle structure en hauteur doit répondre à de nombreuses contraintes.

[07] En particulier, elle doit limiter l’encombrement au sol de manière à pouvoir être facilement implantée dans un milieu urbain déjà construit, tout en s’étendant suffisamment pour former au sol une zone ombragée de surface suffisante. [08] Une telle structure doit en outre résister aux contraintes extérieures et notamment le vent, la pluie et les écarts de température survenant au cours de l’année.

[09] Le document FR 3 080 390 décrit un exemple de structure pour former un tel support. Plus précisément, selon l’exemple de ce document, la structure est basée sur un maillage de type de Tchebychev. La structure est ancrée dans un bloc dont le poids est suffisant pour assurer la stabilité au sol afin de maintenir de manière stable la structure sensiblement verticale. Le bloc est par exemple un bac recevant de la terre pour des végétaux. La structure surmonte le bloc. Initialement de forme tubulaire, elle est ensuite déformée pour présenter une forme en corolle à l’aide de tirants fixés au sol. La forme en corolle est ensuite figée par des cerclages, et les tirants sont retirés. La corolle offre ainsi un support sur lequel des végétaux peuvent se développer depuis le bac de terre pour créer en dessous une zone ombragée.

[10] La solution de ce document implique un grand nombre de tiges assemblées entre elles pour former le maillage de type de Tchebychev. La liaison entre chaque tige est complexe, car elle doit permettre une variation d’angle sans glissement entre les tiges.

[11] Une telle structure est ainsi complexe à fabriquer, et donc coûteuse.

[12] De plus, l’installation de cette structure implique une intervention en hauteur par un opérateur sur le maillage une fois déployé en corolle afin notamment de mettre en place les cerclages, ce qui est contraignant et dangereux pour l’opérateur.

[13] L’invention vise ainsi notamment à remédier aux inconvénients précités, en proposant un dispositif d’ombrage pouvant être placé en milieu urbain qui soit simple et peu coûteux à fabriquer, résistant aux contraintes en milieu extérieur, et dont l’installation est simplifiée.

[14] Ainsi, un premier objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage adapté pour être intégré en milieu urbain.

[15] Un deuxième objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage simple et peu coûteux à fabriquer.

[16] Un troisième objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage résistant aux contraintes en milieu extérieur comme le vent et la pluie.

[17] Un quatrième objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage limitant les risques pour un opérateur lors de son installation.

[18] Un cinquième objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage offrant une grande surface d’ombre au sol, tout en limitant l’encombrement du sol.

[19] Un sixième objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage permettant d’offrir un support de développement pour des végétaux. [20] Un septième objet de l’invention est de proposer un dispositif d’ombrage qui soit esthétique en milieu urbain.

[21] RÉSUMÉ DE L’INVENTION

[22] Ainsi, selon un premier aspect, l’invention se rapporte à un dispositif d’ombrage destiné à fournir de l’ombre en milieu urbain. Le dispositif comprend au moins un pied destiné à reposer au sol et s’étendant suivant un axe principal sensiblement vertical. Le dispositif comprend de plus au moins deux tiges, chaque tige présentant une portion extrême inférieure assemblée au pied et une portion extrême supérieure flexible et s’élevant au-dessus du pied de manière à former une structure aérienne. Le dispositif comprend en outre un premier jeu de câbles connecté à la portion extrême supérieure de chaque tige de manière à exercer un effort tendant à écarter par flexibilité la portion extrême de chaque tige de l’axe principal, un deuxième jeu de câbles connecté à la portion extrême supérieure de chaque tige de manière à bloquer un écartement maximal entre la portion extrême de chaque tige et l’axe principal, et un système de mise en tension du premier jeu de câbles permettant d’exercer un effort de traction réglable et de le maintenir sur les câbles du premier jeu de câbles. De la sorte, la structure aérienne présente une forme en corolle. Le premier jeu de câbles accompagne une déformation des portions extrêmes supérieures flexibles et le deuxième jeu de câbles bloque une déformation maximale des portions extrêmes supérieures flexibles. La structure aérienne peut alors former un support pour une couverture formant ombrage.

[23] Chaque câble du premier jeu de câbles est ainsi relié d’une part à une portion extrême supérieure d’une tige sur un premier point d’accroche et d’autre part à un deuxième point d’accroche extérieur à la portion extrême supérieur des tiges, qui est en liaison avec le système de mise en tension, et est de préférence situé à une hauteur inférieure, suivant la direction verticale, à celle du premier point d’accroche. Le système de mise en tension est par exemple assemblé sur le pied, ou au sol, de manière à exercer un effort diriger au moins en partie verticalement vers le bas sur la portion extrême supérieure des tiges.

[24] Le dispositif ainsi formé, et notamment la structure aérienne, offre une résistance adéquate aux contraintes extérieures. En effet, les efforts exercés par le premier jeu de câbles et le deuxième jeu de câbles tendent à s’équilibrer naturellement, de sorte que la structure aérienne présente à la fois une bonne tenue mécanique et une souplesse lui permettant de ne pas se briser sous l’effet de contraintes extérieures. Le pied peut servir de lest adéquat. Le dispositif est ainsi particulièrement adapté pour être installé en extérieur, et la structure aérienne forme alors un support robuste et stable pour un dispositif d’ombrage afin d’apporter de l’ombre notamment en milieu urbain.

[25] Selon un mode de réalisation, la structure aérienne forme un support pour une couverture végétale, c'est-à-dire qui comprend des végétaux naturels, de manière à apporter une ombre naturelle en milieu urbain. Le dispositif permet ainsi de s’affranchir des besoins d’un sol terreux pour les végétaux. De surcroît, les bénéfices liés à la végétation apportée en milieu urbain, minéral, sont nombreux et participent à la bio-climatisation.

[26] En particulier, à cet effet, le pied peut être creux au moins en partie, de manière à loger un substrat pour des végétaux, la couverture végétale prenant racine dans le substrat du pied. Ainsi, la couverture végétale ne se détériore pas, voire se développe de manière avantageuse directement sur le dispositif.

[27] Selon un mode de réalisation, le pied est creux au moins en partie. Le dispositif peut alors comprendre au moins une plaque munie de perçages, la plaque étant rigidement fixée dans le creux du pied. La portion extrême inférieure de chaque tige peut être ainsi assemblée au pied en étant insérée dans une ouverture de la plaque.

[28] L’assemblage des tiges sur le pied se fait ainsi simplement et aisément, par glissement dans les ouvertures de la plaque. Aucune fixation supplémentaire n’est nécessaire, les tiges étant retenues par leur propre poids dans les ouvertures des plaques, à l’intérieur du pied, de sorte qu’elles sont protégées et difficilement accessibles depuis le sol, limitant les risques de dégradations malveillantes par exemple.

[29] Selon un mode de réalisation, le système de mise en tension comprend au moins un treuil. Le réglage de la tension sur le premier jeu de câbles peut alors se faire manuellement. En laissant le treuil accessible depuis le sol, le réglage de la tension et son maintien peut se faire aisément par un opérateur depuis le sol.

[30] Selon un mode de réalisation, le système de traction comprend au moins un système de rails permettant de régler et de fixer la position de la fixation d’au moins un câble du premier jeu de câbles sur le pied selon une direction verticale. Cette solution est simple et peu coûteuse à mettre en place. Elle permet en outre de régler la tension sur le premier jeu de câbles depuis le sol.

[31] Selon un mode de réalisation, le dispositif peut comprendre un socle par l’intermédiaire duquel le pied repose sur le sol et comprenant au moins un banc fixé sur le socle. Le socle augmente ainsi l’esthétisme du dispositif. Les bancs sont par exemple monoblocs avec le socle, par exemple issus d’une opération de moulage du socle, de sorte que leur installation ne requiert aucune étape supplémentaire. En outre, le socle apporte un lest supplémentaire pour la structure aérienne.

[32] Selon un mode de réalisation, le dispositif peut comprendre un système photovoltaïque de génération d’électricité ainsi qu’un système d’éclairage alimenté par ledit système photovoltaïque. Le système photovoltaïque de génération d’électricité peut être par exemple sur le pied et/ou sur la couverture, et le système d’éclairage peut notamment être mis en place sur la couverture et/ou sur le pied.

[33] Selon un deuxième aspect, l’invention se rapporte à un procédé d’assemblage du dispositif tel que présenté ci-dessus. Le procédé peut comprendre :

L’assemblage du deuxième jeu de câbles sur la structure aérienne ;

L’assemblage des tiges avec le pied, qui peut se faire par exemple par simple insertion dans les ouvertures d’une plaque du pied ;

L’assemblage du premier jeu de câbles entre les tiges et le système de mise en tension, qui est alors de préférence accessible depuis le sol ;

La mise en œuvre d’un effort de traction par le système de mise en tension sur le premier jeu de câbles et le maintien de l’effort de traction, de manière à déployer la structure aérienne en forme de corolle.

[34] Ainsi, l’assemblage se fait aisément, sur le lieu d’utilisation finale du dispositif, par exemple dans une ville. Les interventions en hauteur sont limitées, diminuant le temps de montage ainsi que les risques de chute du ou des opérateurs.

[35] Selon un mode de réalisation, le procédé d’assemblage est réalisé sur le lieu d’utilisation final, et les tiges sont livrées sur le lieu d’utilisation final préassemblées, c'est-à-dire après l’assemblage du deuxième jeu de câbles assemblé sur la structure aérienne.

[36] Ainsi, le temps d’assemblage sur le lieu d’utilisation finale est encore réduit, ainsi que les interventions en hauteur.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

[38] Des modes de réalisation de l’invention seront décrits ci-dessous par référence aux dessins, décrits brièvement ci-dessous :

[39] [Fig. 1] représente une vue tridimensionnelle d’un dispositif d’ombrage, comprenant des tiges d’une structure aérienne en position déployée, selon un mode de réalisation conforme à l’invention.

[40] [Fig. 2] représente une vue en coupe de côté du dispositif d’ombrage de la figure 1.

[41] [Fig. 3] représente une vue de dessus du dispositif d’ombrage de la figure 1.

[42] [Fig. 4] représente une vue similaire à celle de la figure 1 d’un autre mode de réalisation du dispositif d’ombrage.

[43] [Fig. 5] représente une vue tridimensionnelle du dispositif des figures précédentes, en cours d’installation, avec les tiges d’une structure aérienne en position rétractée.

[44] Sur les dessins, des références identiques désignent des objets identiques ou similaires.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

[45] Sur la figure 1, il est représenté un dispositif 1 d’ombrage selon un mode de réalisation de l’invention. Le dispositif 1 d’ombrage est destiné à être installé en milieu urbain, notamment à l’extérieur, afin de fournir une zone d’ombre.

[46] A cet effet, le dispositif 1 comprend un pied 2 destiné à reposer, directement ou indirectement à l’aide d’un socle 3 par exemple, au sol.

[47] Pour la suite de la description, à des fins de simplification et de clarté uniquement, on utilisera les termes vertical, horizontal, au-dessous de, en-dessous de, supérieur, inférieur et leurs variantes en référence à la position naturelle du dispositif 1 d’ombrage lorsque le pied 2 repose sur le sol et tel qu’illustré sur les figures.

[48] Le pied 2 est par exemple réalisé en béton, et est de poids suffisamment important pour fournir un lest au reste du dispositif 1 , comme cela sera explicité plus loin.

[49] Le pied 2 peut être creux au moins en partie. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures, le pied 2 est totalement creux, de forme tubulaire à base carrée autour d’un axe A principal sensiblement vertical, fermé à une extrémité 4 inférieure soit par le sol soit par le socle 3, et ouvert à une extrémité 5 supérieure, étant entendu que les extrémités 4 et 5 du pieds sont définies suivant la direction verticale. La forme du pied 2 peut toutefois varier, par exemple être à base circulaire ou rectangulaire. Le pied 2 peut également être plein en totalité ou en partie. [50] Selon le mode de réalisation des figures, le pied 2 creux présente alors une paroi 6 intérieure orientée vers l’axe A et une paroi 7 extérieure orientée dans la direction opposée, vers l’extérieur du pied 2.

[51] Le pied 2 peut être monobloc, par exemple obtenu par un moulage de béton, ou être obtenu par assemblage de plusieurs plaques.

[52] Un ensemble de fixation pour rendre le pied 2 rigidement solidaire du socle 3 peut être prévu.

[53] Le dispositif 1 d’ombrage comprend de plus une structure 8 aérienne. Plus précisément, le dispositif 1 comprend au moins deux tiges 9. Par tige, on désigne ici tout élément dont une dimension, mesurée entre deux extrémités libres et appelée longueur, est très supérieure aux deux autres dimensions. Une tige 9 peut être monobloc, ou obtenue par l’assemblage de plusieurs segments de tige. La section des tiges 9 est de toute forme. En pratique, le dispositif 1 comprend un ensemble de tiges 9 dont le nombre est choisi en fonction des besoins et du rendu final désiré. De préférence, les tiges 9 sont toutes de même longueur pour des raisons d’uniformité et d’esthétisme qui seront explicitées plus loin.

[54] Chaque tige 9 s’étend entre une extrémité 10a libre inférieure et une extrémité 11a libre supérieure, et comprend une portion 10 extrême dite inférieure et une portion 11 extrême dite supérieure, chaque portion respectivement 10, 11 d’une tige 9 s’étendant à partir d’une extrémité respectivement 10a, 11a libre de la tige 9. Les adjectifs inférieure et supérieure sont utilisés ici par soucis de clarté et de simplification, et en référence au fait qu’une fois montées sur le pied 2, la portion 11 supérieure d’une tige 9 est au-dessus de la portion 10 inférieure de la tige 9.

[55] La portion 10 inférieure de chaque tige 9 est assemblée au pied 2, c'est-à- dire que des liaisons sont réalisées entre la portion 10 inférieure de chaque tige 9 et le pied 2, et la portion 11 supérieure de chaque tige 9 s’étend au-dessus du pied 2, au- delà de l’extrémité 5 supérieure, de manière à former la structure 8 aérienne.

[56] Plus précisément, les liaisons entre la portion 10 inférieure de chaque tige 9 et le pied 2 a notamment pour fonction de bloquer tout mouvement de la portion 10 inférieure de la tige 9 par rapport au pied 2 lorsque le dispositif est mis en place pour être utilisé. Ainsi, le dispositif 1 comprend un système 12 d’assemblage des tiges 9 au pied, maintenant au moins une partie de la portion 10 extrême inférieure des tiges sensiblement verticale. Selon un mode de réalisation, le système 12 d’assemblage comprend au moins une plaque d’assemblage fixée de manière rigide au pied 2, de préférence de manière à ne plus avoir de mouvement de la portion 10 inférieure par rapport au pied 2, et en pratique le système 12 d’assemblage comprend deux plaques 13, 14. Les plaques 13, 14 sont par exemple fixées à l’intérieur du pied 2, sur la paroi 6 intérieure, à l’aide de tout système de fixation par exemple de type visserie, à différente hauteur suivant l’axe A, à une distance adaptée l’une de l’autre. Chaque plaque 13, 14 est munie d’une pluralité d’ouvertures, les ouvertures d’une des plaques 13 étant alignées suivant la direction verticale avec les ouvertures de l’autre plaque 14 de sorte qu’une tige 9 peut être insérée par glissement dans une ouverture de chaque plaque

13, 14. La dimension et la forme des ouvertures des plaques sont adaptées pour pouvoir insérer et retenir les portions 10 extrêmes inférieures des tiges 9. La distance entre les deux plaques 13, 14 est déterminée afin de maintenir une portion de I tige 9 sensiblement verticale sur une longueur suffisante.

[57] La portion 10 extrême inférieure de la tige 9 ainsi maintenue entre les deux plaques s’étend alors sensiblement verticalement au moins entre les deux plaques 13,

14. L’extrémité 10a libre inférieure de la tige 9 peut alors reposer sur le sol ou sur le socle 3. Un système de fixation de la tige 9 sur une des plaques 13, 14 ou sur les deux plaques 13, 14 peut être mis en place. Toutefois, un tel système est superflu, la tige 9 ainsi insérée étant maintenue en position dans les ouvertures des plaques 13, 14 par son poids ainsi que par le poids du reste de la structure aérienne 8 qui sera décrit plus loin.

[58] La portion 11 extrême supérieure des tiges 9 n’est pas retenue par le pied 2, et s’élève au-dessus du pied 2, au-delà de l’ouverture 5 supérieure du pied 2, formant la structure 8 aérienne. La longueur des tiges 9 ainsi que la nature du matériau utilisé impliquent que la portion 11 extrême supérieure des tiges 9 présente une flexibilité permettant de la déformer selon les besoins de la présente invention.

[59] Par flexibilité élastique, on désigne ici la capacité des portions 11 extrêmes supérieures à se déformer sans se rompre sous l’effet d’une contrainte de flexion exercée dans le cadre de la présente invention. Ainsi, par exemple, selon un mode de réalisation, en l’absence de tout moyen de retenue, la portion 11 extrême supérieure des tiges 9, lorsqu’elles sont assemblées au pied 2 qui repose au sol, peut se déformer en flexion sous son propre poids. De préférence, la déformation de la portion 11 extrême supérieure des tiges 8 est élastique, c'est-à-dire qu’elle tend à reprendre une forme initiale en absence de contrainte.

[60] Selon un mode de réalisation, les tiges sont réalisées en matériau composites par exemple à base de fibres de verre enrobées d’une résine polymère. Il s’agit par exemple d’un matériau de type FiReP®.

[61] Selon un mode de réalisation, qui est celui des figures, les tiges 9 sont disposées sensiblement circulairement, selon un cercle dessiné par les ouvertures des plaques 13,14 du dispositif 12 d’assemblage, afin de se rapprocher d’une forme végétale naturelle. De préférence encore, les tiges 9 sont en nombre paire, et disposées sensiblement symétriquement deux à deux par rapport à l’axe A. Toutefois, toute forme géométrique est possible en changeant la disposition des ouvertures des plaques 13, 14.

[62] Pour chaque tige 9, on peut définir un côté intérieur, c'est-à-dire orienté vers l’axe A, et un côté extérieur opposé, c'est-à-dire orienté à l’opposé de l’axe A.

[63] Afin de maintenir la portion 11 extrême supérieure des tiges 9 dans une position donnée, le dispositif 1 d’ombrage comprend un premier jeu 15 de câbles et un deuxième jeu 16 de câbles.

[64] Par câble, on entend ici tout élément à la fois suffisamment souple et flexible pour pouvoir être déformé élastiquement manuellement, et suffisamment solide pour résister aux efforts de traction attendus dans le cadre d’une utilisation normale du dispositif 1 et explicitée ci-dessous.

[65] Le premier jeu 15 de câbles extérieur tend à écarter la portion 11 extrême supérieure de chaque tige de l’axe A vertical. A cet effet, pour chaque tige 9, il est d’une part connecté à au moins un premier point d’accroche situé d’un côté extérieur de la portion 11 extrême supérieure, et d’autre part à au moins un deuxième point d’accroche situé à un niveau inférieur, suivant la direction verticale, de celui du premier point d’accroche. Le deuxième point d’accroche du premier jeu 15 de câbles est extérieur à la portion 11 extrême supérieure des tiges. Il peut être localisé sur le dispositif 1 lui-même, ou à l’extérieur du dispositif, par exemple sur le sol. Toutefois, afin de limiter l’encombrement, il est préférable de ramener le deuxième point d’accroche du premier jeu 15 de câbles sur le dispositif 1 lui-même. Plus précisément, le dispositif 1 comprend un système de mise en tension, non représenté sur les figures, qui permet d’une part de régler la tension dans le premier jeu de câbles, et donc l’effort exercé sur la portion 11 extrême supérieure, et d’autre part de maintenir cette tension. En d’autres termes, le premier jeu 15 de câbles, lorsque le système de mise en tension est mis en œuvre, exerce un effort sur la portion extrême 11 supérieure de chaque tige, cet effort comprenant une composante sensiblement verticale et orientée vers le bas, c'est-à-dire vers le pied 2 ou le sol.

[66] Selon un mode de réalisation, le deuxième point d’accroche du premier jeu 15 de câbles est localisé situé sur le pied 2, sur le système de mise en tension. Plus précisément, selon un mode de réalisation, chaque portion 11 extrême supérieure est reliée au pied 2 par un unique câble du premier jeu 15 de câbles. Chaque câble du premier jeu 15 de câbles est ainsi d’une part fixé à un point d’accroche sur la portion

11 extrême supérieure d’une tige 9, du côté extérieur, par tout système de fixation adapté, et d’autre part fixé à un deuxième point d’accroche en liaison avec le système de mise en tension sur le pied 2. Le système de mise en tension permet d’exercer un effort de traction réglable et de le maintenir sur les câbles du premier jeu 15 de câbles. Par exemple, le système de mise en tension peut comprendre un treuil associé à chaque câble du premier jeu 15 de câbles et fixé sur la paroi 6 intérieure du pied 2 de manière à régler la longueur de câble entre la portion extrême 11 supérieure de chaque tige 9 et le pied. En variante, ou en combinaison, le système de mise en tension peut comprendre un système de rails à l’intérieur du pied 2, sur la paroi 6 intérieure, permettant de régler et de fixer suivant la direction verticale la position de chaque câble du premier jeu 15 de câbles. Le système de mise en tension à l’intérieur du pied 2 est ainsi masqué au public, et les risques que le système soit déréglé ou abîmé sont limités.

[67] Ainsi, en exerçant un effort de traction sur le premier jeu de câbles, les portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9 se déforment par flexibilité vers l’extérieur, s’éloignant de l’axe A principal, et se déploient de sorte que la structure 8 aérienne forme une corolle.

[68] Le deuxième jeu 16 de câbles tend à bloquer un écartement maximal entre les portions 11 extrêmes supérieures de chaque tige 9 et l’axe A principal. A cet effet, il est d’une part connecté à au moins un premier point d’accroche situé sur la portion 11 extrême supérieure de chaque tige 9, du côté intérieur, et d’autre part à au moins un deuxième point d’accroche situé du côté intérieur de la tige considérée. Le deuxième point peut être localisé sur le dispositif 1 lui-même, ou à l’extérieur du dispositif 1 sur le sol par exemple. Toutefois, comme précédemment pour le premier jeu 15 de câbles, afin de limiter l’encombrement, le deuxième point du deuxième jeu 16 de câbles est situé sur le dispositif lui-même. En d’autres termes, le deuxième jeu de câbles exerce un effort comprenant une composante sensiblement horizontale et orientée vers l’axe A, tendant à limiter la déformation de la portion 11 extrême supérieure des tiges 9 lorsque le système de mise en tension du premier jeu 15 de câbles est mis en œuvre.

[69] Selon un mode de réalisation, le deuxième jeu 16 de câbles relie la portion

11 extrême de chaque tige 9 deux à deux, c'est-à-dire que le premier point d’accroche et le deuxième point d’accroche sont localisés tous les deux sur une portion 11 extrême supérieure d’une tige 9. Par exemple, il s’agit de relier deux tiges 9 symétriques l’une de l’autre par rapport à l’axe A.

[70] Selon un autre mode de réalisation, le dispositif 1 comprend un mât 17 central, s’étendant sensiblement suivant l’axe A. Le deuxième point d’accroche du deuxième jeu 16 de câbles est alors localisé sur le mât 17.

[71] Selon un mode de réalisation, pour chaque tige 9, le deuxième jeu 16 de câbles comprend plusieurs câbles, par exemple trois comme illustré sur les figures, s’étendant à des hauteurs différentes selon la direction verticale. Pour chaque tige 9, les câbles du deuxième jeu 16 de câbles s’étendent sensiblement parallèlement les uns aux autres, et sensiblement horizontalement, c'est-à-dire que pour un câble du deuxième jeu 16 de câbles, les deux points d’accroche sont situés à une même hauteur selon la direction verticale, d’une part sur la portion 11 extrême supérieure de la tige 9 concernée et d’autre part, le cas échéant, sur le mât 17.

[72] Les câbles du premier jeu 15 et du deuxième jeu 16 de câbles sont fixés aux points d’accroche par tout système d’accroche de câbles tels que les systèmes appelés serre-câbles.

[73] Ainsi, les câbles du deuxième jeu 16 de câbles sont dimensionnés en fonction de l’écartement maximal visé entre les portions 11 extrême supérieures des tiges 9 et l’axe A principal. De préférence, l’écartement maximal est le même pour toute les tiges 9 d’un même dispositif 1 afin d’avoir un rendu visuel uniforme, la corolle formée par la portion 11 extrême des tiges 9, qui sont de préférence toute de même longueur, étant alors sensiblement circulaire comme illustré sur la figure 3. Toutefois, toute autre forme est acceptable.

[74] Ainsi, lorsque le système de mise en tension n’est pas actionné, les câbles du premier jeu 15 de câbles n’exercent aucun effort sur les tiges 9, de sorte que les portions 11 extrêmes supérieures des tiges prennent une position sensiblement libre, et, en absence d’efforts autres, lorsque les tiges 9 sont mises en position sensiblement verticale assemblées avec le pied 2, elles peuvent se courber par flexibilité vers le sol sous l’effet de leur propre poids, en s’écartant de l’axe A principal. Les câbles du deuxième jeu 16 peuvent alors être dans un état détendu.

[75] Lorsque le système de mise en tension est actionné, la déformation des portions extrêmes supérieures est guidée par le premier jeu 15 de câbles qui tend à écarter les portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9 de l’axe A principal de manière contrôlée. Les câbles du premier jeu 15 de câbles sont alors dits en sous tension, le poids des portions 11 extrêmes supérieures accompagnant l’effort exercé par le premier jeu de câbles sur les tiges 9. Lorsque la déformation atteinte par les portions 11 extrêmes supérieures correspond à l’écartement maximal attendu avec l’axe A principal, alors les câbles du deuxième jeu 16 de câbles sont tendus, et ils bloquent toute déformation supplémentaire des portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9. On dit alors que les câbles du deuxième jeu 16 de câble sont en surtension.

[76] La structure 8 aérienne maintenue en forme de corolle par les câbles du premier jeu 15 et du deuxième jeu 16 de câbles est ainsi particulièrement robuste aux contraintes extérieures, notamment au vent et à la pluie, puisqu’elle s’équilibre naturellement. [77] Eventuellement, selon un mode de réalisation illustré notamment en figure 4, le dispositif 1 peut comprendre des entretoises 22 fixées entre deux tiges 9 adjacentes permettant de relier les portions 11 extrêmes supérieures adjacentes deux à deux de chaque tige 9 de la structure 8 aérienne, afin de maintenir un écart déterminé entre les portions 11 extrêmes supérieures. Une entretoise 22 est de préférence un élément de type barre en matériau suffisamment rigide, c'est-à-dire qu’elle ne se déforme pas dans les conditions normales d’utilisation du dispositif 1. Par exemple, comme illustré sur la figure 4, chaque portion 11 extrême supérieure d’une tige 9 est reliée à la portion 11 extrême supérieure de la tige 9 adjacente par trois entretoises 22, dont une relie les extrémités 11a libres supérieures des tiges 9. La longueur de chaque entretoise 22 de câbles est choisie de manière à harmoniser la distance entre les portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9. Le maintien de la forme en corolle de structure 8 aérienne s’en trouve amélioré.

[78] Les câbles du premier jeu 15 de câbles, du deuxième jeu 16 de câbles et éventuellement les entretoises 22 sont fixés aux portions 11 extrêmes supérieures des tiges par tout système connu, par exemple de type serre-câbles ou de type collier réglable.

[79] Ainsi, les efforts exercés sur la structure 8 aérienne s’équilibrent naturellement afin de positionner et de maintenir en position les portions 11 extrêmes supérieures. Le premier jeu 15 de câbles et le deuxième jeu 16 de câbles, et le cas échéant les entretoises 22, guident et fixent la déformation et la position des portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9 de manière à obtenir et maintenir la forme en corolle voulue.

[80] La structure 8 aérienne forme alors un support pour une couverture formant ombrage. En effet, la portion 11 extrême des tiges 9 peut alors être utilisée notamment comme support de végétaux, afin de former une couverture végétale.

[81] Selon un mode de réalisation, lorsque la forme en corole de la structure 8 aérienne est déployée, la portion 11 extrême supérieure de chaque tige 9 comprend une portion 18 sensiblement plane s’étendant depuis l’extrémité libre supérieure. Les portions 18 sensiblement planes de chaque tige 9 sont alors sensiblement coplanaires, de manière à former une corolle dont le rebord est sensiblement plat, augmentant l’esthétisme du dispositif 1, et facilitant la mise en place d’une couverture.

[82] Selon un mode de réalisation, le support offert par la structure 8 aérienne formée par la portion 11 extrêmes supérieure des tiges 9 peut être complété par les câbles du deuxième jeu 16 de câbles et, le cas échéant, les entretoises 22. En variante ou en combinaison, des éléments formant un maillage, par exemple de type grillage ou résille, peuvent être rapportés sur la structure 8 aérienne et fixés sur les portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9, et/ou sur les câbles du deuxième jeu 16 de câbles et/ou sur les entretoises 22.

[83] Selon un mode de réalisation préféré, la couverture comprend une couverture végétale formée de végétaux. A cet effet, un substrat peut être logé dans le pied 2 creux. Plus précisément, un réservoir 19 à substrat peut être placé à l’intérieur du pied 2 creux, entouré des portions 10 extrêmes inférieures des tiges 9. Les végétaux de la couverture prennent racines dans le substrat dans le réservoir 19 et se développent le long du support de couverture. Le dispositif 1 peut par ailleurs comprendre un système d’irrigation intégré par exemple au pied 2. Un tel système comprend notamment un réservoir d’eau avec un système de pompe et les canalisations requises, afin de fournir une autonomie au dispositif 1 pour le développement des végétaux de la couverture. De préférence, dans le cas où un maillage est ajouté, un tel maillage est suffisamment serré afin de procurer déjà de l’ombre pour un utilisateur sous la structure 8 aérienne en attendant que la végétation ne soit suffisamment dense.

[84] Selon un autre mode de réalisation, en combinaison ou en variante du mode de réalisation précédent, la couverture comprend un système d’éclairage. A cet effet, le dispositif 1 peut être muni d’un système photovoltaïque de génération d’électricité, par exemple fixé sur la surface 7 extérieure du pied 2, et qui alimente le système d’éclairage de la couverture. En variante ou en combinaison, les panneaux photovoltaïques forment au moins en partie la couverture.

[85] L’utilisation des panneaux photovoltaïques permet de rendre le dispositif 1 autonome en alimentation électrique, par exemple pour le système d’éclairage et/ou pour le système d’irrigation.

[86] Les tiges 9 sont dimensionnées de sorte que la couverture fournisse une zone d’ombre suffisante pour que des personnes à proximité du pied 2 soit à l’ombre. Ainsi, par exemple, un diamètre D de la couverture, mesuré entre les extrémités libres supérieures de deux tiges 9 disposées symétriquement l’une à l’autre par rapport à l’axe A principal est d’au moins 5 m (mètre), et de préférence d’au moins 6 m, et par exemple de 6,4m.

[87] La hauteur du dispositif 1 permet à une personne de se tenir debout à proximité du pied 2, sous la couverture. La hauteur H du dispositif 1 , mesurée par exemple verticalement entre l’extrémité 4 inférieure du pied 2 et l’extrémité libre supérieure des tiges 9, est d’au moins 3m, et par exemple de 4m.

[88] Des bancs 20 peuvent être prévus autour du pied 2, par exemple fixés sur le socle 3. Ainsi, les bancs 20 peuvent être formés de matière par moulage avec le socle 3, ou rapportés et fixés sur le socle 3, de manière à faciliter la mise en place du dispositif et diminuer les coûts de fabrication et de montage. La présence des bancs 20 peut en outre amener avantageusement du poids supplémentaire au socle 3 pour améliorer la stabilité du dispositif 1 au sol.

[89] Afin d’apporter davantage encore de végétaux, la surface 7 extérieure du pied 2 peut être habillée, par exemple par des bacs 21 pour recevoir un substrat et des végétaux. Les bacs 21 sont par exemple répartis en étage verticalement. Le côté esthétique du dispositif 1 s’en trouve augmenté.

[90] Le dispositif 1 peut aisément être installé, en limitant les interventions en hauteur pour un opérateur En effet, le dispositif 1 peut être amené sur le lieu d’utilisation final, par exemple dans une ville, et y être assemblé directement. Selon un mode de réalisation, les tiges 9 peuvent être préassemblées entre elles par le deuxième jeu 16 de câbles. Ainsi, par exemple le pied 2 et les tiges 9 sont amenés sans être assemblés ensemble sur le lieu d’utilisation, facilitant leur manipulation. En effet, le pied 2 peut peser plusieurs tonnes, par exemple 5T (tonnes) afin de fournir un lest adéquat, tandis que les tiges 9 et tout ce qui peut les relier peut atteindre 1T. Le socle 3, équipé le cas échéant des bancs 20, peut également être amené sans être assemblé au pied 2.

[91] Les tiges 9 peuvent être stockées, transportées et amenées dans une position rétractée, c'est-à-dire sans contraintes de déformation exercées par le premier jeu 15 de câbles, sur le lieu d’utilisation finale, dans laquelle elles peuvent être disposées sensiblement parallèlement les unes aux autres, par exemple en étant sensiblement droites. Elles peuvent ainsi être stockées et transportées plus facilement, à plat, l’encombrement étant limité. La position rétractée n’empêche pas les tiges 9 d’être préassemblées comme expliqué ci-dessus, les câbles reliant les tiges 9 étant suffisamment souples et flexibles pour accompagner la position rétractée des tiges 9.

[92] Le pied 2 est d’abord installé de manière à reposer sur le sol éventuellement par l’intermédiaire du socle 3, et les plaques 13, 14 du système 12 d’assemblage sont fixées, de préférence préalablement mais possiblement sur le lieu d’utilisation, au pied 2. L’axe A principal est alors sensiblement vertical en référence au sol sur lequel le pied 2 est posé. Les tiges 9 sont ensuite assemblées au pied 2, en insérant leur portion 10 extrême inférieure dans les ouvertures des plaques 13, 14. Le poids de chaque tige 9 est en pratique suffisant pour maintenir chaque tige 9 en contact avec le sol ou le socle 3. Toutefois, des moyens de fixation rigide entre les plaques et/ou le pied 2 d’une part et les tiges 9 d’autre part peuvent être mis en place.

[93] Les portions 11 extrêmes supérieures sont alors libres de contraintes en déformation exercées par le premier jeu 15 de câbles, en position rétractée, et peuvent soit être droites et parallèles les unes aux autres, comme illustré sur la figure 5, soit se courber légèrement sous leur propre poids sans pour autant atteindre la forme finale en corolle. Le deuxième jeu 16 de câbles étant déjà installé entre les portions 11 extrêmes supérieures des tiges 9, aucune intervention en hauteur n’est requise pour installer le deuxième jeu 16 de câbles. Bien que sur la figure 5 le deuxième jeu 16 de câbles n’est pas illustré, il est préférable, comme mentionné ci-dessus, mais non nécessaire, que les tiges 9 soient déjà préassemblées par le deuxième jeu 16 de câbles. Le premier jeu 15 de câbles est alors mis en place entre les portions 11 extrêmes supérieures et le pied 2, avec le système de mise en tension de préférence par exemple déjà installé sur le pied 2. Par exemple, une extrémité de câble du premier jeu 15 de câbles est préalablement attachée à la portion 11 extrême supérieure de chaque tige 9 avant l’assemblage avec le pied 2. Le système de mise en tension est actionné afin de contrôler la déformation en flexion des portions 11 extrêmes supérieures jusqu’à ce que le deuxième jeu 16 de câbles bloque la position des portions 11 extrêmes supérieures. Le système de mise en tension est alors bloqué pour maintenir l’effort de tension sur le premier jeu 15 de câbles. Les tiges 9 sont ainsi dans une position déployée dans laquelle les portions 11 extrêmes supérieures forment la structure aérienne en forme de corolle et les portions 10 extrêmes inférieures sont maintenues sensiblement verticales entre les plaques 13, 14 du système 12 d’assemblage sur le pied 2. L’actionnement du système de mise en tension, accessible dans le pied 2 par exemple, peut être réalisé depuis le sol.

[94] En d’autres termes encore, dans le cas où les tiges 9 sont disposées en cercle, les extrémités 11a libres supérieures des tiges 9 décrivent un premier cercle C1 lorsque les portions 11 extrêmes supérieures sont en position rétractée et un deuxième cercle C2 lorsque les portions 11 extrêmes supérieures sont en position déployée, la structure 8 arienne présentant alors la forme en corolle, le diamètre du deuxième cercle C2 étant supérieur au diamètre du premier cercle C1. A l’inverse, les extrémités 10a inférieures libres des tiges 9 peuvent décrire un même cercle que ce soit en position rétractée ou en position déployée, maintenues par le système 12 d’assemblage.

[95] Le cas échéant, les entretoises 22 sont ensuite installées entre les portions 11 extrêmes supérieures des tiges. Tout autre élément devant s’étendre entre les portions 11 extrêmes supérieurs des tiges 9 peut ensuite être installé s’il n’a pas pu être installé plus tôt, par exemple entre les tiges 9 dans la position rétractée avant leur assemblage sur le pied 2.

[96] Le dispositif 1 ainsi décrit permet d’apporter simplement en extérieur, en milieu urbain, de la végétation. [97] Les efforts dans la structure 8 aérienne s’équilibrent naturellement, sans réglage, de sorte que le dispositif 1 est particulièrement résistant aux contraintes en milieu extérieur. Les tiges 9 peuvent être simplement insérées dans les ouvertures des plaques 13, 14 du système 12 d’assemblage sur le pied 2, maintenues en position par leur propre poids. En effet, les tiges 9 subissent des contraintes principalement latérales sur leur portion 11 extrême supérieure d’élevant au-dessus du pied 2 et sont retenues à cet effet dans les ouvertures des plaques 13, 14, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’assurer une fixation suivant la direction verticale.

[98] La forme en corolle de la structure 8 aérienne rend le dispositif 1 esthétiquement agréable à l’œil. En outre, le pied 2 peut aisément être habillé sur sa surface 7 extérieure.

[99] Son installation n’implique qu’une intervention en hauteur limitée de la part d’opérateur, limitant les risques de chute et de blessure, et réduisant le temps d’installation.