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Title:
SHIP WINDOW OR PORTHOLE AND METHOD FOR MAKING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/034459
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a porthole comprising a window casing (1) defining a window, a glass pane (2) housed in said casing and closing said window and a glass-clamp fixed on the casing (1) opposite the front edge of the glass pane (2) to maintain the latter in the casing, said glass-clamp (4) consisting of several elements or parts (4a, 4b, 4c, 4d, ...) embedded, via their outer edge (4') in a groove (7) arranged in the inner surface (1a) of the casing (1), and maintained in said groove (7) by a fixing means. The invention is characterised in that the elements (4a, 4b, 4c, 4d,...) forming the glass-clamp (4) are arranged in succession, contiguous or slightly spaced and are maintained, in the groove (7), by retaining flanges or plates (8) fixed against the casing (1) front surface or inner surface, by a screw (9), said retaining flanges or plates (8) comprising a retaining spline (8a) oriented towards the rear portion of the porthole and supported against an inside surface of said elements, said retaining flanges or plates being preferably arranged in the zones (Z) where the ends of the various elements forming the glass-clamp meet.

Inventors:
RAMASSOTTO ANDRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/003129
Publication Date:
May 17, 2001
Filing Date:
November 09, 2000
Export Citation:
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Assignee:
DALMAS PRODUCTION S A R L (FR)
RAMASSOTTO ANDRE (FR)
International Classes:
B63B19/02; E06B3/58; (IPC1-7): B63B19/02; E06B3/58
Foreign References:
GB1361285A1974-07-24
US1763489A1930-06-10
US1763489A1930-06-10
GB1361285A1974-07-24
Attorney, Agent or Firm:
Marek, Pierre (rue de la Loge Marseille, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Hublot du genre comprenant un dormant (1) délimitant une fentre, vitrage (2) logé dans ce dormant et fermant ladite fentre et un pinceglace fixé sur le dormant (1) en regard de la bordure avant du vitrage (2) afin de retenir ce dernier dans le dormant, ce pinceglace (4) étant constitué de plusieurs éléments ou parties (4a, 4b, 4c, 4d,...) encastrés, par l'intermédiaire de leur bordure externe (4') dans une rainure (7) ménagée dans la surface intérieure (1a) du dormant (1), et maintenus dans cette rainure (7) par un moyen de fixation (8), caractérisé en ce que les éléments (4a, 4b, 4c, 4d,...) constituant le pinceglace (4) sont disposés les uns à la suite des autres, bout à bout, ou légèrement espacés et ils sont maintenus, dans la rainure (7), par des brides ou plaquettes de maintien (8) fixées contre la surface avant ou contre la surface intérieure du dormant (1), par t'intermédiaire de vis (9), ces brides ou plaquettes de maintien (8) comportant une languette de retenue (8a) orientée en direction de la partie postérieure du hublot et placée en appui contre une surface intérieure desdits éléments, ces brides ou plaquettes de maintien étant, de préférence, disposées dans les zones (Z) de rencontre des extrémités des différents éléments constituant le pinceglace.
2. Hublot suivant la revendication 1, caractérisé en ce que son dormant (1) est constitué par un plat pourvu d'au moins une rainure (7) et plié de façon à constituer un châssis tubulaire, et les éléments constituant le pinceglace (4) sont encastrés dans la rainure intérieure (7) de ce châssis.
3. Hublot selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les plaquettes de maintien (8) sont planes et comportent une languette de retenue (8a) de longueur (I) inférieure à la longueur (L) de leur partie restante laquelle présente deux épaulements (8d) disposés de part et d'autre de ladite languette de retenue, et en ce que les extrémités des éléments (4a, 4b, 4c, 4d,...) du pinceglace (4) sont pourvues d'une encoche (21) permettant l'engagement de la languette de retenue (8a) desdites plaquettes de maintien (8).
4. Hublot selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les plaquettes de maintien comportent une partie verticale destinée à s'appliquer contre la face avant du pinceglace (4), un bec ou languette de retenue (8a) appelée à venir en appui contre le bord intérieur dudit pince glace et une semelle de fixation (8b) ayant une orientation inverse par rapport à celle de ladite languette de retenue.
5. Procédé de fabrication de hublots du genre comprenant un dormant (1) délimitant une fentre, un vitrage (2) toge dans ce dormant et fermant ladite fentre et un pinceglace (4) fixé sur le dormant (1) en regard de la surface avant de la bordure périphérique (2a) du vitrage, caractérisé en ce que l'on utilise, pour la réalisation du dormant (1), un plat dans l'une des faces duquel on exécute au moins une rainure longitudinale (7), ce plat rainure étant convenablement courbé de manière à obtenir un corps tubulaire présentant la section désirée et que ladite rainure (7) se trouve à l'intérieur de ce corps tubulaire, on encastre ensuite, dans cette dernière, une pluralité d'éléments (4a, 4b, 4c, 4d,...) permettant de constituer le pince glace (4), ces éléments étant maintenus en place par un moyen de blocage, de préférence constitué par des brides ou plaquettes de maintien (8) vissées sur la face avant ou contre la surface intérieure du dormant (1), et pourvues d'une languette de retenue (8a) placée en appui contre une surface intérieure desdits éléments encastrés.
6. Procédé de fabrication de hublots selon la revendication 5, caractérisé en ce que le repos de glace (6) est rapporté sur la surface intérieure (1a) du plat dans lequel est exécuté le dormant (1) par un procédé ou un moyen de liaison assurant I'assemblage rigide dudit repos de glace (6) et dudit dormant (1).
7. Procédé de fabrication de hublots suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le repos de glace (6) est fixé au moyen d'une soudure (10) sur la surface intérieure (1a) du dormant (1).
8. Procédé de fabrication de hublots selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que l'on utilise, pour la réalisation du dormant (1), un plat dans l'une des faces duquel on exécute une première rainure (7) destinée à la réception des éléments constituant le pinceglace et une deuxième rainure (11) parallèle à la précédente et distante de celleci, le plat rainuré étant ensuite plié de manière à obtenir un corps tubulaire présentant la section désirée et de sorte que cette deuxième rainure (11) se trouve à l'intérieur de ce corps tubulaire, on encastre ensuite, dans cette dernière, une pluralité d'éléments destinés à constituer le repos de glace (6), ces éléments étant maintenus en place par un moyen de blocage, par exemple par soudure (11 a) ou par des organes de blocage tels que des brides ou plaquettes de maintien (12) fixées au moyen de vis (13) sur la surface intérieure (1 a) du dormant (1) et comportant une languette de retenue (12b) placée en appui sur un bord intérieur du repos de glace (6).
9. Procédé de fabrication de hublots suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le vitrage (2) est fixé dans le dormant (1) au moyen d'un joint (14) cotte, d'une part, sur la surface périphérique et, sur la surface de bordure interne dudit vitrage, et, d'autre part, sur la surface postérieure des éléments du pinceglace (4) située hors de la rainure (7) dans laquelle ceuxci sont partiellement encastrés et sur la surface intérieure (1a) du dormant (1), des butées antidéventement (15) étant, de préférence, placées fixement du côté postérieur du vitrage.
10. Procédé de fabrication de hublots selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, du genre comportant une collerette périphérique (16), caractérisé en ce que l'on utilise, pour la réalisation du dormant (1), un plat dans chacune des faces opposées duquel on exécute au moins une rainure longitudinale (7,17), ce plat rainuré étant ensuite plié de manière à obtenir un corps tubulaire présentant la section désirée et comportant une rainure périphérique (17), on encastre ensuite, dans cette dernière, une pluralité d'éléments (16a, 16b, 16c, 16d), de préférence aboutés les uns à la suite des autres, de façon à constituer une collerette périphérique (16), lesdits éléments de collerette étant rendus solidaires du dormant (1) par tout moyen de fixation approprié, par exemple par vissage, au moyen de vis (18), sur un support de collerette (19) fixé par soudure sur la périphérie dudit dormant.
11. Hublot caractérisé en ce qu'il résulte de la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 5 à 10.
Description:
Fentre marine ou hublot et son procédé de fabrication.

La présente invention concerne un hublot ou fentre marine destinée à équiper les bateaux de forts tonnages tels que les navires de transport de passagers, les cargos de transport de marchandises, les bâtiments militaires ou autres types de bateaux. Elle est aussi applicable à la fabrication des hublots affectés à J'équipement de bassins de grandes dimensions tels que piscines, stades nautiques, grands aquariums, bassins d'aquaculture ou autres.

L'invention vise également le procédé de fabrication de tels hublots ou fentres marines et, plus particulièrement, un procédé de tenue mécanique du vitrage de ces derniers.

Plus précisément, l'invention se rattache aux hublots ou fentres marines du genre comprenant : -un dormant 1, le plus souvent réalisé en acier et constitué par un profilé famine ou étiré à chaud, ce dormant étant généralement soudé à la coque du bateau ou autre structure porteuse ; -une vitre ou vitrage 2, constituée par un verre spécial d'épaisseur variable suivant la destination du. hublot, cette vitre étant entourée par des joints étanches 3, et ; -une pièce de retenue 4 appelée"pince-glace", généralement réalisée en laiton ou en inox, ce pince-glace étant fixé, selon les procédés habituellement mis en oeuvre actuellement, au moyen de vis 5, sur la face avant du dormant, pour maintenir le vitrage en position.

Suivant les constructions de ce genre, le pince-glace écrase les joints d'étanchéité placés de part et d'autre du pourtour du vitrage, contre une battue ou épaulement appelée"repos de glace"et formée d'une seule pièce avec le dormant.

La visserie est répartie sur le pourtour du pince-glace avec un espacement de l'ordre de 75 mm à 100 mm, suivant les normes en vigueur. La tenue mécanique est donc ponctuelle et les pressions dynamiques encaissées par le vitrage (par exemple sous l'effet du vent et des paquets d'eau de mer dans I'application la plus courante à l'équipement des bateaux) sont répercutées aux vis par l'intermédiaire du pince-glace, ce qui est la cause d'un défaut de résistance.

Actuellement, le perçage-fraisage du pince-glace et le perçage-taraudage du dormant sont réalisés séparément, après des opérations de pré-pointage.

Plus précisément, le perçage-fraisage et le perçage-taraudage du pince-glace et du dormant, respectivement, sont réalisés à partir d'un pince-glace premier de série sur lequel ont été tracés et percés tous les trous ; il sert ensuite, d'une part, au pré-pointage des dormants qui après cela sont pointés, percés et envoyés au traitement peinture avant d'tre taraudés, et d'autre part, au pointage des pinces- glace qui sont ensuite percés et fraisés.

II s'agit d'une succession d'opérations longues, très minutieuses et difficiles à exécuter si l'on considère le volume et la lourdeur de certaines pièces. En outre, des erreurs de pointage, mme minimes, peuvent conduire à la mise au rebut des pièces.

II est possible de réaliser les opérations de perçage, taraudage, fraisage, au moyen d'unités de perçage-taraudage à commande numérique programmable, par exemple au moyen d'une procédure suivant laquelle le perçage et le taraudage du pince-glace et du dormant sont exécutés simultanément après les avoir assemblés par bridage, il faut ensuite désolidariser le pince-glace du dormant pour le percer au diamètre nécessaire au passage des vis et le fraiser pour l'encastrement des ttes de vis.

Cette méthode de préparation du pince-glace et du dormant n'exclut donc pas toute intervention manuelle, tout en nécessitant des machines de fabrication coûteuses ne pouvant tre pilotées que par des exécutants très qualifiés.

Quel que soit le procédé de fabrication actuellement mis en oeuvre (semi- automatisé ou entièrement manuel), les coûts de production, les frais de

manutention et les dépenses d'approvisionnement en matières premières, sont très importants.

On a proposé, dans le document US-1.763.489 A, une fentre métallique à guillotine comportant un cadre dans lequel est positionné un vitrage maintenu en position par un jeu de quatre barres de calage (looking bars) qui sont simplement engagées dans une rainure ménagée dans le cadre de la fentre. II en résulte, à l'évidence, une mauvaise tenue mécanique des éléments du pince-glace constitué par ces barres de calage et, par conséquent, du vitrage lui-mme, ce qui pourrait avoir des effets désastreux, y compris dans l'application aux voitures de chemin de fer qui est la seule mentionnée dans le document susmentionné.

On observe d'ailleurs que ce dispositif est pratiquement inapplicable aux hublots ou fentres marines qui présentent des angles et des assemblages d'angles arrondis.

On a également proposé, dans le document GB-1.361.285A, une fentre marine comportant un châssis dans lequel est toge un vitrage et un pince-glace engagé dans une rainure ménagée dans ledit châssis, le blocage du vitrage étant assuré par des cales compressibles engagées à force entre ce dernier et ledit pince-glace.

La tenue mécanique d'un tel dispositif est très médiocre, les cales compressibles pouvant se dégager facilement (par exemple à partir de la partie haute du châssis) sous l'effet des vibrations auxquelles est soumise la structure des navires ou par suite de vieillissement des matériaux compressibles, avec les conséquences désastreuses que l'on imagine.

Les inconvénients susmentionnés des dispositifs décrits dans les documents US 1.763.489A et GB 1.361.285A expliquent pourquoi ces dispositifs ne sont toujours pas mis en oeuvre dans t'équipement des navires dont les hublots sont généralement réalisés selon la technique traditionnelle précédemment exposée.

L'invention se propose donc de remédier aux inconvénients soulignés ci- dessus des fentres décrites dans les documents US-1.763.489A et

GB-1.361.285A, ainsi qu'aux inconvénients des hublots exécutés selon la technique traditionnelle.

Le hublot ou fentre marine selon l'invention, est du genre comprenant un dormant délimitant une fentre, un vitrage logé dans ce dormant et fermant ladite fentre et un pince-glace fixé sur le dormant, en regard de la bordure avant du vitrage, afin de retenir ce dernier dans le dormant, ce pince-glace étant constitué de plusieurs éléments ou parties encastrés, par l'intermédiaire de leur bordure externe, dans une rainure ménagée dans la surface intérieure du dormant, et maintenus dans cette rainure par un moyen de fixation, et selon une première disposition caractéristique de l'invention, ce hublot est remarquable en ce que les éléments constituant le pince-glace sont disposés les uns à la suite des autres, bout à bout, ou légèrement espacés et ils sont maintenus, dans la rainure, par des brides ou plaquettes de maintien fixées contre la surface avant ou contre la surface intérieure du dormant, par l'intermédiaire de vis, ces brides ou plaquettes de maintien comportant une languette de retenue orientée en direction de la partie postérieure du hublot et placée en appui contre une surface intérieure desdits éléments. De manière avantageuse, ces brides ou plaquettes de maintien sont, de préférence, disposées dans les zones de rencontre des extrémités des différents éléments constituant le pince-glace.

Grâce à cette disposition, les interventions usuelles ci-après ne sont plus nécessaires : -réalisation d'un pince-glace premier de série ; -pré-pointage du pince-glace et du dormant ; -pointage, perçage et fraisage du pince-glace ; -pointage, perçage et taraudage du dormant, dans lequel on doit seulement exécuter un petit nombre de taraudages (par exemple trois ou quatre) pour lesquels un positionnement extrmement rigoureux n'est pas ; -polissage du pince-glace.

On évite également toutes les manutentions relatives aux opérations ci- dessus.

D'autre part, la tenue mécanique se trouve grandement améliorée en raison du fait que les pressions dynamiques encaissées par le vitrage ne sont pas répercutées ponctuellement sur des vis, mais sur la totalité de la partie du pince-glace qui émerge de la rainure dans laquelle ce dernier est solidement encastré.

L'installation des hublots est grandement facilitée et le remplacement éventuel d'un vitrage peut s'effectuer aisément et rapidement, avec un minimum d'outils.

Les hublots exécutés selon les techniques courantes présentent encore un autre inconvénient résultant de la réalisation monobloc du dormant et du repos de glace conduisant à exécuter un élément de base dont la fabrication et le cintrage nécessitent des outillages, filières ou trains de laminoir, outillages de cintrage très puissants, encombrants et coûteux ; en outre, le stockage de cet élément de base est rendu difficile du fait de sa forme irrégulière.

Un autre objet de l'invention est de remédier à cet inconvénient.

Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, cet objectif est atteint grâce à un procédé de fabrication selon lequel on utilise, pour la réalisation des dormants, des plats tels que plats en acier lamine, sur la surface intérieure desquels on rapporte fixement le repos de glace, par tout procédé convenable.

Ce procédé permet de réaliser des dormants de hublots, à partir d'éléments de formes simples, et, par conséquent, plus faciles et plus économiques à réaliser, et, de plus, aisément stockables. On peut ainsi diminuer les coûts d'achat des matières premières et les frais d'outillage.

Ce mode d'exécution, comme celui résultant de la mise en oeuvre des procédés de fabrication classiques, n'élimine pas le problème important de la

corrosion dans le temps du repos de glace, lorsque celui-ci n'est pas réalisé en acier inox ou en aluminium.

Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, on prévoit de solutionner ce problème grâce à un procédé suivant lequel le vitrage est fixé par l'intermédiaire d'un joint collé, d'une part, à la surface périphérique et à la surface de bordure interne dudit vitrage et, d'autre part, contre les surfaces des parties du pince-glace situées hors de l'entaille dans laquelle celles-ci sont encastrées et, contre la surface intérieure du dormant, et on supprime le repos de glace auquel on peut substituer quelques butées anti-déventement disposées sur le côté postérieur dudit vitrage et positionnées ponctuellement, par exemple sur les côtés et en partie haute du hublot.

Grâce à cette disposition, la tenue mécanique du vitrage est toujours assurée aussi bien dans le sens de la pression que dans le sens opposé à la pression (déventement) et on élimine le problème de la corrosion du repos de glace.

L'ensemble des dispositions caractéristiques exposées précédemment permet d'obtenir un gain de productivité, des économies d'achats, une diminution des stocks et une réduction des délais de livraison très importants.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels : Les figures 1 et 2 sont des vues de face, côté intérieur, de deux hublots de forme rectangulaire et circulaire, respectivement, exécutés de façon classique.

La figure 3 est une vue en coupe et à plus grande échelle selon la ligne 3-3 de la figure 1.

Les figures 4 et 5 sont des vues de face, côté intérieur, de deux hublots de forme rectangulaire et circulaire, respectivement, réalisés selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 6 est une vue à plus grande échelle selon la ligne 6-6 de la figure 4.

La figure 7 est une vue de détail et de face, avec arrachement partiel, montrant le positionnement d'une bride ou plaquette de maintien de pince-glace dans la zone de rencontre de deux éléments adjacents de pince-glace.

La figure 8 est une vue en plan de la figure 7.

La figure 9 est une vue analogue à la figure 6 et montrant une variante d'exécution du mode de fixation du vitrage.

La figure 10 est une vue analogue à la figure 6 et illustrant une variante de réalisation de l'ensemble dormant-repos de glace.

La figure 11 est une vue analogue à la figure 6 et représentant une autre variante d'exécution de l'ensemble dormant-repos de glace.

Les figures 12 et 13 sont des vues de face, côté intérieur, de deux hublots de forme rectangulaire et circulaire, respectivement, illustrant un autre perfectionnement apporté par l'invention.

La figure 14 est une vue à plus grande échelle selon la ligne 14-14 de la figure 12.

La figure 15 est une vue de face analogue à la figure 7, montrant le positionnement d'une plaquette de maintien de pince-glace conformée selon un autre mode d'exécution très avantageux.

La figure 16 est une vue en plan de cette plaquette.

La figure 17 est une vue de face montrant la conformation des extrémités adjacentes de deux éléments de pince-glace voisins.

La figure 18 est une vue en plan de la figure 15.

La figure 19 est une vue en coupe suivant la ligne 19-19 de la figure 18.

On se reporte auxdits dessins pour décrire des exemples avantageux de réalisation des hublots et de mise en oeuvre des procédés de fabrication de ceux- ci, selon l'invention.

Sur ces dessins, les composants des différents hublots illustrés remplissant les mmes fonctions, sont désignés par les mmes références.

Ainsi, de manière classique, ces différents hublots ou fentres marines comprennent un dormant 1 délimitant une ouverture ou fentre, une vitre ou vitrage 2 toge dans le dormant et fermant ladite fentre, un ou plusieurs joints d'étanchéité 3, et un pince-glace 4 fixé sur le dormant 1, côté intérieur, en regard de la bordure du vitrage.

En outre, à l'exception du mode d'exécution illustré à la figure 8, les hublots comportent encore un repos de glace 6.

Pour faciliter la compréhension de t'exposé qui suit, concernant la description de l'objet proprement dit de l'invention, on précise que : -le mot"avant"qualifie une surface orientée du côté intérieur du hublot en considérant la position que ce dernier est appelé à occuper après son installation sur une paroi porteuse ; -le mot"intérieure"désigne une surface orientée en direction de I'axe ou centre du hublot ; -le mot"externe"qualifie une surface ou une zone périphérique du hublot ou de l'une de ses parties constitutives ; -le mot"postérieure"désigne une surface orientée du côté extérieur du hublot en considérant la position que celui-ci est appelé à occuper après son montage sur une paroi porteuse.

Suivant une première disposition caractéristique de l'invention, le pince- glace 4 du hublot ou fentre marine, est constitué de plusieurs éléments ou parties 4a, 4b, 4c, 4d,... Ces éléments peuvent tre formés par des bandes métalliques plates dont la forme est fonction de celle du hublot. Ainsi le pince-

glace du hublot rectangulaire représenté à la figure 4 est constitué de quatre éléments 4a, 4b, 4c, 4d formés, chacun, de deux parties rectilignes orientées à 90° et raccordées par une portion courbe, tandis que le pince-glace du hublot circulaire montré à la figure 5 est composé de trois éléments 4a, 4b, 4c en forme d'arcs de cercle.

Les éléments 4a, 4b, 4c, 4d du pince-glace sont encastrés successivement, par l'intermédiaire de leur bordure externe ou bordure périphérique 4', dans une rainure 7 de section rectangulaire ménagée dans la surface intérieure 1a du dormant 1 (figure 6).

Les éléments constituant le pince-glace 4 peuvent tre réalisés en acier inoxydable et tre obtenus par découpage, au laser, de tôles polies. Ils sont maintenus dans la rainure 7 par un moyen de fixation ou de blocage.

De façon avantageuse, les éléments 4a, 4b, 4c, 4d,.... sont engagés les uns à la suite des autres, avec un faible intervalle, ou placés bout à bout, dans la rainure 7, et ils sont maintenus en place par des organes de blocage qui, selon les exemples représentés, sont constitués par des brides ou plaquettes de maintien 8 fixées contre la surface intérieure de la bordure avant du dormant, par l'intermédiaire de vis 9. Selon le mode d'exécution illustré aux figures 4 à 14, les brides de maintien 8 comportent un bec ou languette de retenue 8a orientée en direction de la partie postérieure du hublot et placée en appui contre le bord interne des éléments 4a, 4b, 4c, 4d,.... De préférence, les brides de maintien 8 sont disposées dans les zones Z de rencontre des extrémités des différents éléments aboutés ou faiblement espacés constituant le pince-glace (figure 7).

Elles présentent une partie verticale destinée à s'appliquer contre la face avant du pince-glace 4 et une semelle de fixation 8b ayant une orientation inverse par rapport à celle dudit bec ou languette 8a et permettant leur fixation sur la surface intérieure du dormant ; elles pourraient aussi tre conformées pour pouvoir tre fixées contre la surface avant dudit dormant.

Comme le montre par exemple, la figure 6, on comprend que le vitrage se trouve solidement maintenu, par l'intermédiaire de sa bordure périphérique 2a, entre le repos de glace 6 et le pince-glace 4 solidement café dans la rainure 7 par

la face verticale des brides de maintien et la languette de retenue 8a de celles-ci.

Des joints d'étanchéité 3, par exemple exécutés en silicone ou en polyuréthanne, sont disposés entre, d'une part, le vitrage 2 et, d'autre part, les surfaces du pince- glace, du dormant et du repos de glace disposées en regard de celles dudit vitrage.

Les figures 15 à 19 illustrent un autre mode d'exécution des plaquettes de maintien 8 et le calage des éléments du pince-glace au moyen de telles plaquettes.

Selon ce mode d'exécution, les plaquettes 8 sont planes et sont pourvues d'un trou 8c permettant de les fixer, au moyen de vis 9 sur la face intérieure du dormant 1 ; elles présentent une languette de retenue 8a dont la longueur I est inférieure à la largeur L de leur partie restante (figure 16), de sorte que cette dernière présente un épaulement 8d de chaque côté de ladite languette. D'autre part, les extrémités des éléments de pince-glace sont pourvues d'encoches 21 dont la largeur est au moins égale à l'épaisseur des plaquettes de maintien.

Comme indiqué précédemment, les éléments du pince-glace 4a, 4b, 4c, 4d,..., sont engagés les uns à la suite des autres, avec un intervalle réduit, ou placés bout à bout, dans la rainure 7. Les plaquettes de maintien 8 sont plaquées contre la face intérieure du dormant 1 et leur languette de retenue 8a est engagée dans les encoches adjacentes 21, de deux éléments voisins, après quoi elles sont fixées, au moyen d'une vis 9 sur ledit dormant.

On comprend que les éléments du pince-glace 4a, 4b, 4c, 4d,..., sont fermement maintenus dans la rainure, d'une part, par faction des épaulements 8d prenant appui contre la face avant desdits éléments et, d'autre part, par faction des languettes de retenue 8a engagées dans les encoches 21.

Lorsque les éléments du pince-glace 4a, 4b, 4c, 4d,..., ne sont pas effectivement disposés bout à bout, une petite plaque de finition 22 peut tre fixée par collage sur la face avant des extrémités voisines desdits éléments, afin de masquer l'intervalle laissé entre lesdites extrémités.

Selon une autre disposition caractéristique, le dormant 1 du hublot est constitué à partir d'un plat pourvu d'au moins une rainure 7 et plié pour obtenir un châssis tubulaire ayant la forme souhaitée pour recevoir le vitrage 2, et les éléments constituant le pince-glace 4 sont encastrés dans la rainure de ce châssis.

L'invention vise également un procédé de fabrication du hublot ou fentre marine suivant lequel on utilise, pour la réalisation du dormant 1, un plat dans l'une des faces duquel on exécute au moins une rainure longitudinale 7, ce plat rainure étant convenablement courbé de manière à obtenir un corps tubulaire présentant la section désirée (généralement circulaire ou rectangulaire), et de façon que ladite rainure se trouve à l'intérieur de ce corps tubulaire, on encastre ensuite, dans cette dernière, après mise en place du vitrage 2 dans ledit dormant, les éléments 4a, 4b, 4c, 4d,.... destinés à constituer le pince-glace, ces éléments étant maintenus en place par des moyens de blocage avantageusement constitués par les brides ou plaquettes de maintien précédemment décrites.

Selon une autre disposition caractéristique intéressante de l'invention, le dormant 1 des hublots est constitué par un plat tel qu'un plat d'acier lamine, sur la surface intérieure duquel le repos de glace est rapporté par un moyen ou un procédé de fixation assurant leur solidarisation ou assemblage rigide.

Selon la figure 6, le repos de glace 6 est constitué par une barre métallique de section carrée, fixée par soudure 10 sur la surface intérieure du plat constituant le dormant 1. Dans ce cas, le repos de glace est, par exemple, exécuté en acier, en acier inoxydable ou en aluminium, et il peut tre réalisé en un seul élément.

Suivant la figure 10, le repos de glace 6 est constitué par une bande métallique encastrée par l'intermédiaire de sa bordure extérieure 6a, dans une deuxième rainure 11 ménagée dans la surface intérieure du plat replié constituant le dormant 1.11 est maintenu en place par soudure 11a sur le dormant 1.11 peut tre exécuté en acier inoxydable.

Selon la figure 11, le repos de glace 6 est également constitué par un plat ou bande métallique plate encastré, par intermédiaire de sa bordure externe 6a, dans une rainure 11 ménagée dans la surface intérieure du dormant 1, mais, selon ce mode de fixation, le repos de glace 6 est maintenu en place dans la rainure 11 du dormant, par l'intermédiaire de brides 12. Ces brides comportent, par exemple, une semelle 12a par l'intermédiaire de laquelle elles sont fixées, au moyen de vis 13, sur la surface intérieure 1a du dormant 1, ces brides présentant un bec de retenue 12b placé en appui sur le bord interne du repos de glace 6.

Le repos de glace 6 réalisé selon les figures 10 et 11, est constitué de plusieurs éléments ou parties disposés les uns à la suite des autres devant la bordure périphérique postérieure du vitrage 2 et, de préférence, les brides de maintien 12 sont placées dans les zones de rencontre des extrémités des différents éléments aboutés ou très légèrement espacés constituant le repos de glace.

On pourrait, bien entendu, utiliser des plaquettes de maintien 8 du genre de celle qui est montrée à la figure 15, et conformer les extrémités des éléments du repos de glace de la manière illustrée à la figure 16 pour les éléments du pince- glace.

Selon une autre disposition caractéristique du procédé de l'invention, on utilise, pour la réalisation du dormant 1, un plat dans l'une des faces duquel on exécute une première rainure 7 destinée à la réception des éléments constituant le pince-glace et une deuxième rainure 11 parallèle à la précédente et distante de celle-ci, le plat rainure étant ensuite plié de manière à obtenir un corps tubulaire présentant la section désirée et de sorte que cette deuxième rainure 11 se trouve à l'intérieur de ce corps tubulaire, on encastre ensuite, dans cette dernière, une pluralité d'éléments destinés à constituer le repos de glace 6, ces éléments étant maintenus en place par un moyen de blocage, par exemple par soudure 11 a ou par des organes de blocage tels que ceux décrits précédemment.

Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, on prévoit de fixer le vitrage 2 au moyen d'un joint 14 cotte, d'une part, sur la surface périphérique et

sur la surface de bordure interne dudit vitrage, et d'autre part, sur la surface postérieure des éléments du pince-glace située hors de la rainure dans laquelle ceux-ci sont partiellement encastrés (figure 9) et sur la surface intérieure 1a du dormant 1. On peut utiliser, dans ce but, des colles à base de silicone, ou à base de polyuréthanne ou toutes autres colles adéquates.

Selon ce mode de réalisation, on prévoit de fixer, ponctuellement, par collage ou autrement, quelques butées anti-déventement 15, placées fixement sur le côté extérieur du vitrage 2. De telles butées peuvent, par exemple, tre positionnées sur les côtés et en partie haute du vitrage et rigidement fixées par tout procédé convenable sur la surface intérieure 1a du dormant 1.

Les hublots ou fentres marines comportent parfois une collerette périphérique 16 disposée autour du dormant 1 et destinée à l'adaptation de la paroi intérieure (non porteuse) du navire. Cette collerette périphérique extérieure est fixée par soudure par point, en quinconce ou par soudure continue périphérique. Cela présente l'inconvénient de générer des contraintes et des déformations dues à la soudure, et de nécessiter des opérations ultérieures de redressage.

Pour supprimer cet inconvénient, on prévoit un mode d'exécution du hublot suivant lequel la collerette 16 est constituée de plusieurs éléments ou parties 16a, 16b, 16c, 16d,... disposés les. uns à la suite des autres et de préférence bout à bout, autour du dormant 1. Ces éléments sont constitués par des bandes métalliques plates dont la forme est fonction de celle du hublot. Ils sont encastrés, par l'intermédiaire de leur bordure interne 16', dans une rainure 17 ménagée dans la surface périphérique du dormant.

Les éléments 16a, 16b, 16c, 16d,...., constituant la collerette 16 sont rendus solidaires du dormant 1, par tout moyen de fixation approprié, par exemple par vissage, au moyen de vis 18, sur un support de collerette 19 fixé sur la périphérie du dormant, par exemple par soudure 20. De la sorte, les éléments constitutifs de la collerette ne peuvent ressortir de la rainure 17 dans laquelle ils sont engagés.

Selon une autre disposition caractéristique du procédé de l'invention, on utilise, pour la réalisation du dormant 1, un plat dans chacune des faces opposées duquel on exécute au moins une rainure longitudinale 7,17, ce plat rainure étant ensuite plié de manière à obtenir un corps tubulaire présentant la section désirée et comportant une rainure périphérique 17, on encastre ensuite, dans cette dernière, une pluralité d'éléments 16a, 16b, 16c, 16d, de préférence aboutés les uns à la suite des autres, de façon à constituer une collerette périphérique 16, lesdits éléments de collerette étant rendus solidaires du dormant 1 par tout moyen de fixation approprié, par exemple par les moyens précédemment décrits.