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Title:
SIMPLIFIED REGISTRATION IMAGE DISPLAY SCREEN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/056025
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to image display screens using a cell matrix to form an image. More particularly, the invention relates to means for facilitating relative positioning of various elements during manufacturing. The inventive screen consists of at least two electrode networks (RE, Y1 to Y3). One of the characteristics of the invention is that at least one of said networks (RE) consists of 'variable direction' electrodes which are shaped in such a way that they spread out and then return towards their longitudinal axis (Al) to intersect and pass alternatively from one side to the other of said axis. The spread (D1 to Dn, D'1 to D'n) of a variable direction electrode (E1 to En, E1 to E'n) in relation to the longitudinal axis (Al) has an amplitude (Amin, Amax) depending on the position of the electrode (E1 to En, E1 to E'n) in respect to a reference position (X3). This arrangement provides appropriate dimensional leeway to facilitate superpositioning of several masks (20', 21') of varying dimensions. The invention is used in 'flat screens', specially plasma panels.

Inventors:
SALAVIN SERGE (FR)
DESCHAMPS JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001152
Publication Date:
December 10, 1998
Filing Date:
June 05, 1998
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Assignee:
THOMSON TUBES ELECTRONIQUES (FR)
SALAVIN SERGE (FR)
DESCHAMPS JACQUES (FR)
International Classes:
H01J11/12; H01J11/26; (IPC1-7): H01J17/49
Foreign References:
FR2417848A11979-09-14
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 013, no. 306 (P - 897) 13 July 1989 (1989-07-13)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 012, no. 456 (P - 793) 30 November 1988 (1988-11-30)
Attorney, Agent or Firm:
Thomson-csf, Propriete Intellectuelle Dept Protection Conseil ET. (Arcueil Cedex, Arcueil Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Ecran de visualisation d'image comportant, une matrice de cellules (C1 à C5), au moins deux réseaux d'électrodes (Y1 à Y3, X1 à X5, E1 à En), les électrodes d'un réseau étant orthogonales aux électrodes de I'autre réseau et chaque cellule correspondant à une intersection d'électrodes, caractérisé en ce que au moins un réseau d'électrodes (RE) comporte des électrodes dites"à direction variable" (E1 à En, E'1 à E'n) disposées chacune le long d'un axe longitudinal (Al), et ayant une forme telle que chacune s'écarte puis se rapproche de son axe longitudinal pour le couper et passer alternativement de part et d'autre de ce dernier et dessiner un motif répétitif (M1), l'écart (D1 à Dn, D'1 à D'n) affiché par une électrode à direction variable (E1 à En, E1 à E'n) par rapport à I'axe longitudinal (Al) ayant une amplitude (Amin, Amax) fonction de la position de t'étectrode (E1 à En, E1 à E'n) par rapport à une position de référence (X3), cet écart variant d'une électrode à une autre.
2. Ecran de visualisation d'image suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les motifs (M1) sont répétés suivant un pas (P3), correspondant sensiblement au pas (P2) qui est à conférer aux cellules (C1 à C5) parallèlement aux axes longitudinaux (Al) ou correspondant à un sous multiple de ce pas (P2).
3. Ecran de visualisation d'image selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que entre deux électrodes à direction variable (E1, En), affichant respectivement un écart (D1) d'amplitude minimum (Amin) et un écart (Dn) d'amplitude maximum (Amax), les électrodes à direction variable (E2, E3, E4, E5) intermédiaires affichent des écarts (D2, D3, D4, D5) compris entre I'amplitude minimum et I'amplitude maximum et variant d'une manière sensiblement progressive d'une électrode à direction variable à la suivante.
4. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que entre deux électrodes à direction variable (E1, En), affichant respectivement un écart (D1) d'amplitude minimum (Amin) et un écart (Dn) d'amplitude maximum (Amax), les électrodes à direction variable (E2, E3, E4, E5) intermédiaires forment des groupe d'électrodes (G2, G3, G4), toutes les électrodes d'un mme groupe affichant des écarts (D2 à D5) d'une mme amplitude.
5. Ecran de visualisation d'image suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les amplitudes des écarts (D2 à D5) affichés par les électrodes varient de façon sensiblement progressive d'un groupe (G2 à G4) d'électrodes au groupe suivant.
6. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la position de référence (X3) est une position sensiblement centrale dans une longueur (L4) d'une zone utile (Zu) correspondant sensiblement à la surface occupée par l'ensemble des électrodes (X1 à X5, E1 à En, E'1 à E'n) du réseau.
7. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la position de référence (X3) est une position située sensiblement à une extrémité d'une longueur (L4) d'une zone utile (Zu) correspondant sensiblement à la surface occupée par l'ensemble des électrodes (X1 à X5, E1 à En,) du réseau.
8. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la position de référence correspond à une électrode (X3) sensiblement droite.
9. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les électrodes à direction variable (E1 à En, E'1 à E'n) sont séparées de la position de référence (X3) par un groupe d'électrodes droites (X1, X2, X3, X4).
10. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les électrodes (X1 à X5, E1 à En) du réseau sont disposées suivant des axes (Ax, Al) tous séparés les uns des autres par une mme distance (d1 à d7).
11. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ce que les électrodes (X1 à X5, E1 à En) du réseau (RE) sont disposées suivant des axes (Ax, Al) séparés les uns des autres par des distances (d1 à d7) dont la valeur est fonction de la position des électrodes par rapport à la position de référence (X3).
12. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 4 à 10, caractérisé en ce que ce que les électrodes (X1 à X5, E1 à En) du réseau sont disposées suivant des axes (Ax, Al) séparés les uns des autres par des distances (d1 à d7) dont la valeur est fonction du groupe (G1 à G4) auquel appartient l'électrode.
13. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des premiers moyens (Ma2') pour le positionnement d'un masque (20') par rapport aux électrodes (X1 à X5, E1 à En), coopérant avec des seconds moyens (Ma1') portés par le masque, pour permettre, à un stade de fabrication donné de l'écran, un positionnement correct du masque par translation de ce dernier parallèlement aux axes (Al, Ax) suivant lesquels s'étendent les électrodes.
14. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'écran de visualisation d'image est un panneau à plasma.
15. Ecran de visualisation d'image suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que les électrodes à direction variable (E1 à En) sont portées par une dalle arrière (3a) du panneau à plasma.
16. Ecran de visualisation d'image suivant l'une des revendications 13 à 15 caractérisé en ce que le masque (20) sert à définir des épargnes (Ep1 à Epn) dans un matériau luminophore.
Description:
ECRAN DE VISUALISATION D'IMAGE A CADRAGE SIMPLIFIE La présente invention concerne les écrans de visualisation d'image du type"écran plat". Elle concerne plus particulièrement des moyens permettant de faciliter et de simplifier des opérations de positionnement d'éléments constitutifs de ces écrans.

11 existe différents types d'écrans de visualisation d'image qui entrent dans la catégorie des écrans plats, par exemple les panneaux à plasma, les écrans à cristaux liquides, les écrans dont les cellules utilisent un phénomène dit"d'effet de pointe"pour produire chacune un faisceau d'électrons, ou encore les écrans à diodes électroluminescentes.

Ces différents écrans plats ont en commun de présenter une structure matricielle : à chaque point élémentaire de l'image affichée correspond une cellule (voire mme plusieurs celluies dans le cas des images en couleurs), et chaque cellule est définie sensiblement au croisement de deux ou plus réseaux d'électrodes. Par suite, la fabrication de ces différents types d'écrans plats pose pour chacun d'eux un mme délicat problème, problème qui réside dans une difficulté de registration de différents éléments servant à constituer une cellule, c'est à dire dans la difficulté de positionner tous ces éléments les uns par rapport aux autres et d'une mme manière pour toutes les cellules de l'écran.

Les explications qui suivent, données en prenant pour exemple les panneaux à plasma (appelés en abrégé"PAP"dans la suite de la description), permettrons de mieux percevoir l'importance du problème de registration ci-dessus évoqué.

Les PAP fonctionnent sur le principe d'une décharge électrique dans les gaz. Ils comportent généralement deux dalles isolantes portant chacune un ou plusieurs réseaux d'étectrodes, et délimitant entre elles un espace rempli de gaz. Les dalles sont assemblées l'une à l'autre de manière que les réseaux d'électrodes soient orthogonaux. Chaque intersection d'électrodes définit une cellule à laquelle correspond un espace gazeux.

La figure 1 représente la structure d'un PAP"Alternatif"couleur, du type utilisant seulement deux électrodes croisées pour définir et

commander une cellule, comme décrit notamment dans le brevet français publié avec le n° 2 417 848.

Le PAP comporte deux substrats ou dalles 2,3, dont l'une est une dalle avant 2, c'est à dire celle qui est du côté d'un observateur (non représenté) ; elle porte un premier réseau d'électrodes appelées"électrodes lignes", dont seulement 3 électrodes Y1, Y2, Y3 sont représentées. La seconde dalle 3 forme la dalle arrière, elle est à t'opposé de l'observateur et par conséquent c'est elle qui, de préférence, est munie des éléments susceptibles d'empcher la transmission de la lumière vers l'observateur ; elle porte un second réseau d'électrodes appelées"électrodes colonnes", dont seulement 5 électrodes X1 à X5 sont représentées. Les deux dalles 2, 3, sont en un mme matériau, généralement du verre. Ces deux dalles 2,3 sont destinées à tre assemblées l'une à l'autre, de façon que les réseaux d'électrodes lignes et colonnes soient orthogonaux l'un par rapport à l'autre.

II est courant pour la dalle avant 2 comme dans l'exemple représenté, que les électrodes lignes Y1 à Y3 soient séparées les une des autres par des bandes noires 4 (formant ce qui est appelé"un réseau noir") destinées à améliorer le contraste entre des cellules de lignes différentes.

Les électrodes lignes Y1 à Y3 sont recouvertes d'une couche 5 d'un matériau diélectrique, par lequel elles sont isolées du gaz.

Sur la dalle arrière 3, les électrodes colonnes X1 à X5 sont elles aussi recouvertes d'une couche 6 de matériau diélectrique. La couche diélectrique 6 est elle-mme recouverte de couches formant des bandes 7, 8,9 de matériaux luminophores, correspondant respectivement dans l'exemple aux couleurs vert, rouge et bleu. Les bandes luminophores 7,8,9 sont disposées parallèlement aux électrodes colonnes X1 à X5, au dessus de ces dernières dont elles sont séparées par la couche diélectrique 6. La dalle 3 arrière comporte en outre des barrières de séparation 11, parallèles aux bandes luminophores 7,8,9 et qui séparent ces dernières les unes des autres.

Le PAP est formé par l'assemblage des dalles avant et arrière 2, 3, assemblage qui réalise une matrice de cellules. Les celluies sont alors définies à l'intersection chacune entre une électrode ligne Y1 à Y3 et une électrode colonne X1 à X5, avec un pas P1 parallèlement aux électrodes lignes qui est donné par la distance entre les électrodes colonnes, et avec

un pas P2 le long des électrodes colonnes qui est donné par la distance entre les électrodes lignes. Chaque cellule comporte une zone de décharge dont la section correspond sensiblement à la surface en regard des deux électrodes croisées. Dans chaque cellule, la décharge dans le gaz engendre des charges électriques, et dans le cas d'un PAP"alternatif', ces charges s'accumulent sur les diélectriques 5,6 au regard des électrodes lignes et colonnes. Dans t'exempte représenté, ce fonctionnement est obtenu grâce à des épargnes Ep1 à Epn réalisées dans les bandes luminophores 7,8,9 sensiblement au droit des surfaces utiles des électrodes colonnes X1 à X5, c'est à dire des surfaces de ces électrodes qui définissent la section de la zone de décharge.

Ainsi dans 1'exemple représenté, les intersections réalisées par la première électrode ligne Y1 avec les électrodes colonnes X1 à X5 définissent une ligne de cellules, chaque cellule étant matérialisée par une épargne : la première cellule C1 est située au niveau de la première épargne Ep1, la deuxième cellule C2 est située au niveau de la deuxième épargne Ep2 et ainsi de suite jusqu'à la cinquième épargne Ep5 qui matérialise une cinquième cellule C5. Les première, deuxième et troisième épargnes Ep1, Ep2, Ep3 sont situées respectivement dans une bande luminophore verte 7, rouge 8 et bleue 9, elles correspondent ainsi à des cellules monochromes de trois couleurs différentes qui à elles trois peuvent constituer une cellule colorée. Dans ces conditions, pour 1024 celluies colorées par ligne par exemple, la dalle 3 doit contenir 1024 fois par ligne la structure ci-dessus décrite. Les électrodes colonnes X1 à X5 ont une largeur Lg1 de l'ordre de 50 micromètres et leurs axes longitudinaux sont espacés de par exemple 250 micromètres. Ceci donne une idée des difficultés de fabrication, notamment pour la réalisation à une position correcte des épargnes Ep1 à Epn.

La qualité de fonctionnement du PAP dépend des caractéristiques géométriques et dimensionnelles des cellules, et donc de la qualité de registration, c'est à dire de la précision des positionnements les uns par rapport aux autres de ses éléments tels que les électrodes lignes et colonnes, les barrières 11, et les épargnes Ep1 à Epn pour lesquelles notamment la précision de registration demandée peut tre de l'ordre de plus ou moins 20 ppm (20 parties par million), soit par exemple 10 um.

Une telle précision est très difficile et donc très coûteuse à obtenir dans le cadre d'une fabrication industrielle. En effet, la fabrication sur une dalle 2,3 des différents éléments cités ci-dessus fait appel notamment à des techniques de masques photographiques utilisés sur des couches photosensibles, et/ou à des techniques d'impression par toiles de sérigraphie. Pour la dalle arrière 3 par exemple, après avoir formé le réseau d'électrodes colonnes X1 à X5, puis déposé la couche diélectrique 6, on dépose ensuite sur cette dernière les bandes luminophores 7,8,9. On réalise ensuite avec toute la précision possible les épargnes Ep1 à Epn dans les bandes luminophores, ainsi que les barrières de séparation 11.

Les masques servant à définir les différents motifs tels que électrodes, épargnes, etc..., comportent en outre de façon classique des motifs spécifiques d'alignement ou positionnement, qui permettent d'aligner des éléments à réaliser avec ceux déjà obtenus à un niveau ou stade de fabrication précédent. II est à noter que l'on entend désigner par le terme "masque", aussi bien les masques du type photographique que des écrans ou des toiles de sérigraphie.

Les figures 2a, 2b représentent de tels motifs d'alignement Ma1, Ma2 correspondant dans t'exempte respectivement à un masque 20 de définition des épargnes EP1 à Epn, et à un masque 21 de définition des électrodes colonnes X1 à X5. Ces motifs d'alignement sont composés de motifs à registration suivant les deux axes X et Y, et de façon traditionnelle ils sont situés à l'extérieur d'une surface utile S1, S2 portant le dessin (non représenté) des éléments à définir.

Le motif d'alignement Ma1 (fig. 2a) a la forme générale d'un T, fait d'une ouverture horizontale Oh et d'une ouverture verticale Ov. La figure 2b montre le motif d'alignement Ma2 : il comporte d'une part trois repères verticaux R1, R2, R3, correspondant par exemple respectivement aux électrodes colonnes X1, X2, X3, et d'autre part un repère horizontal Rh.

Pour définir la position des épargnes par rapport à l'une des électrodes colonne, I'électrode X2 par exemple, il suffit-de placer le masque 20 portant les épargnes de façon que les ouvertures Oh et Ov du motif d'alignement Ma1 soient centrées respectivement sur le repère horizontal Rh et sur le repère vertical R2.

Bien entendu, pour que la qualité du positionnement des épargnes par rapport aux électrodes soit la mme pour toute la surface utile S1, S2, il faut que ces deux masques 20,21 soient parfaitement appairés.

La précision nécessaire au positionnement des épargnes EP1 à Epn par rapport aux électrodes colonne X1 à X5 est de la plus grande importance ; elle peut tre demandée à plus ou moins quelques dizaines de ppm, et bien entendu cette précision est exigée au niveau des masques de définition d'éléments. On ne peut donc pas utiliser, quand de telles précisions sont recherchées, des masques traditionnels par exemple du type en gélatine sur support mylar dont le coût n'est pas très élevé, car les masques de ce type présentent des variations de dimensions de plus de 10 ppm à la fois par °C et par % d'hygrométrie. A ceci s'ajoutent aussi des imprécisions dues à des conditions de traçage.

Les constructeurs sont donc conduits à utiliser, pour la fabrication de ces masques, des substrats à base de verre présentant une très grande stabilité dimensionnelle. Ces substrats ont cependant comme inconvénients notamment d'tre limités en taille et d'tre d'un coût très élevé. Leur utilisation est particulièrement pénalisante dans les cas où ils servent à réaliser une insolation par contact, car alors maigre leur coût élevé, lls sont rapidement détériorés.

Une autre difficulté à effectuer de telles registrations vient des variations dimensionnelles de la dalle 2,3, quand elle est soumise à un traitement thermique. Les dalles 2,3 en verre subissent en effet un traitement thermique qui intervient entre la réalisation des réseaux d'électrodes et celle des bandes luminophores 7,8,9 ou des barrières de séparation 11. La température atteinte est de l'ordre de 580 °C, soit à la limite de ramollissement du verre. Lors du retour à la température ambiante, les dalles 2,3 affichent d'importantes variations de dimensions (rétreint, compaction), variations qui sont difficiles à prendre en compte en vue de la registration, car elles ne sont pas reproductibles à mieux que plusieurs dizaines de ppm, surtout avec des verres ordinaires du type sodo-calcique.

Ces explications montrent la gravité du problème posé par la registration des différents éléments constitutifs d'un PAP alternatif, y compris celle nécessitée par I'assemblage des dalles avant et arrière, particulièrement quand ces deux dalles portent chacune des électrodes

comme c'est le plus souvent le cas. il est à noter que ces problèmes existent d'une manière tout à fait semblable pour les autres types de PAP, et plus généralement pour tous les écrans plats de visualisation d'image, dès lors qu'ils comportent comme les PAP, une matrice de cellules commandées chacune à I'aide d'au moins deux électrodes croisées.

La présente invention a pour but de faciliter la registration des différents éléments des écrans de visualisation à structure matricielle. Elle permet d'éviter les différents inconvénients ci-dessus cités, et notamment de s'affranchir des contraintes posées par des différences de dimensions entre masques et/ou entre un masque et un niveau d'éléments déjà réalisés.

L'invention propose à cet effet de conférer à au moins certaines électrodes d'au moins un réseau, une forme telle qu'elle accorde une latitude dimensionnelle de l'ordre par exemple de la centaine de ppm, voire plus grande, et qui donc permet de rattraper les différences de dimensions néfastes à la qualité de registration.

Suivant l'invention, un écran de visualisation d'image comportant, une matrice de cellules, au moins deux réseaux d'électrodes, les électrodes d'un réseau étant orthogonales aux électrodes de l'autre réseau et chaque cellules correspondant à une intersection d'électrodes, est caractérisé en ce que au moins un réseau d'électrodes comporte des électrodes dites"à direction variable"disposées chacune le long d'un axe longitudinal, et ayant une forme telle que chacune s'écarte puis se rapproche de son axe longitudinal pour le couper et passer alternativement de part et d'autre de ce dernier et dessiner un motif répétitif, t'écart affiché par une électrode à direction variable par rapport à I'axe longitudinal ayant une amplitude fonction de la position de l'électrode par rapport à une position de référence, cet écart variant d'une électrode à une autre L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : -la figure 1 déjà décrite représente une structure classique d'écran de visualisation d'image du type matriciel ; -les figures 2a, 2b déjà décrites représentent des motifs de registration classiques servant au positionnement de masques ;

-la figure 3 représente de manière schématique un réseau d'électrodes conforme à l'invention ; -les figure 4a, 4b représentent des motifs de registration de masques compatibles avec un réseau d'électrodes suivant l'invention.

La figure 3 représente de façon simplifiée, un réseau d'électrodes RE d'un écran de visualisation d'image du type à structure matricielle conforme à l'invention, par exemple un PAP"alternatif'semblable à celui montré à la figure 1. Le réseau d'électrodes suivant l'invention peut tre par exemple un réseau d'électrodes colonnes remplissant une mme fonction que les électrodes X1 à X5 de la figure 1, et qui peut également tre porté par un support 3a telle que la dalle arrière 3 de la figure 1.

Suivant une caractéristique de l'invention, ce réseau d'électrodes colonnes comporte des électrodes dites"électrodes à direction variable"E1 à En, E'1 à E'n, appelées"électrodes variables"dans la suite de la description (dans l'exemple représenté le nombre n d'électrodes variables est égal à 6, mais bien entendu en pratique ce nombre peut tre plus grand, de plusieurs milliers par exemple) ; les autres électrodes de ce réseau RE ont une forme traditionnelle, elles sont disposées selon des axes longitudinaux Ax et sont repérées X1 à X5.

Chaque électrode variable s'étend suivant un axe appelé axe longitudinal moyen Al. Dans l'exemple non limitatif décrit, sa forme est telle qu'elle est faite d'une succession de lignes brisées qui coupent I'axe longitudinal moyen AI et passent alternativement de part et d'autre de ce dernier. Les axes longitudinaux Ax sont séparés entre eux d'une distance d1 et séparés par une distance d2 des axes longitudinaux moyens Al, ces derniers étant eux-mmes séparés les uns des autres par des distance d3 à d7. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, ces distances d1 à d7 sont sensiblement les mmes.

Les aller et retour ou excursions de chaque électrode variable E1 à En, E'1 à E'n par rapport à son axe longitudinal moyen Al, créent des motifs M1 dont la répétition correspond à un pas P3 qui doit tre sensiblement le mme (ou un sous-multiple) que celui suivant lequel seront constituées des cellules (non représentées), le long des axes longitudinaux moyens AI ; autrement dit, en prenant pour exemple le PAP de la figure 1, le

pas P3 de ces motifs doit correspondre sensiblement à la distance qui sépare les axes des électrodes lignes Y1 à Y3.

L'excursion maximum accomplie par chaque électrode variable E1 à En, E'1 à E'n d'un côté ou de l'autre de son axe longitudinal moyen Al, est matérialisée sur la figure 3 par l'écart ou différence D1 à Dn, D'1 à D'n présenté à chaque motif M1 entre l'axe longitudinal moyen Al, et un axe de symétrie As partageant en deux la largeur des pistes de chacune de ces électrodes. Bien entendu la forme générale ci-dessus définie des électrodes variable E1 à En, E'1 à E'n peut tre obtenue de manières différentes, par exemple en faisant suivre à ces électrodes un chemin de forme sinusoïdale.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, pour chaque électrode variable E1 à En, E'1 à E'n, les écarts D1 à Dn et D'1 à D'n ont une amplitude qui peut varier en fonction de la position de l'électrode par rapport à une position de référence.

Dans l'exemple non limitatif représenté à la figure 3, la position de référence correspond à une électrode colonne X3 dite électrode centrale, sensiblement rectiligne ainsi que les quatre électrodes colonnes X1, X2, X4, X5 au milieu desquelles elle est pinacée. L'électrode centrale X3 occupe une position centrale dans une zone utile Zu, qui représente la surface occupée par l'ensemble des électrodes sur un support tel que la dalle 3a. Les électrodes variables E1 à En situées entre les électrodes droites X1 à X5 et une extrémité de la zone utile Zu proche d'un bord 15 de la dalle 3a, affichent des écarts D1 à Dn pouvant aller d'une amplitude Amin la plus faible pour D1, à une amplitude Amax la plus forte pour l'écart Dn qui correspond à t'étectrode En la plus éloignée de ces électrodes droites.

On retrouve de manière symétrique une organisation semblable sur la gauche des électrodes droites X1 à X5, avec des électrodes variables E'1 à E'n affichant des écarts D'1 à D'n, pouvant aller (avec par exemple des mmes valeurs que dans le cas précédent) d'une amplitude Amin la plus faible à I'amplitude Amax la plus élevée pour l'électrode E'n, électrode qui est la plus proche d'un bord 16 opposé au premier bord 15.

L'avantage d'une telle configuration est qu'elle permet d'offrir perpendiculairement aux axes longitudinaux AI d'électrodes variables, par translation le long de ces axes sur la longueur L5 d'un motif M1, une valeur variable à une distance DL définie entre les deux électrodes extrmes En et

E'n, distance DL qui est susceptible de former une ligne d'éléments tels que des épargnes en vue de constituer des cellules. La distance DL est rendue variable dans des limites données par I'amplitude maximum Amax des écarts Dn, D'n. On peut observer en effet que : -sur une droite perpendiculaire aux axes longitudinaux moyens AI et passant par des points où les électrodes variables coupent ces axes Al, les bords extrmes des deux électrodes variables En, E'n disposées aux extrémités opposées de la zone utile Zu, sont séparés par une longueur L1 qui correspond à une dimension classique, c'est à dire qui est la mme que dans le cas où toutes les électrodes sont droites ; -sur une autre droite parallèle à la longueur L1, et coupant les axes longitudinaux moyens AI aux points où les électrodes variables sont les plus écartées de leur axe longitudinal, vers l'extérieur de la zone utile Zu, les bords extrmes des deux électrodes variables En, E'n disposées aux extrémités opposées de la zone utile Zu, sont séparés par une deuxième longueur L2 plus grande que la première L1 c'est à dire égale à L1 + 2 Dn ; -sur une autre droite parallèle à la longueur L1, et coupant les axes longitudinaux moyens AI aux points où les électrodes variables sont les plus écartées de leur axe longitudinal, vers l'intérieur de la zone utile Zu, les bords extrmes des deux électrodes variables En, E'n disposées aux extrémités opposées de la zone utile Zu, sont séparés par une troisième longueur L3 plus petite que ! a première L1 c'est à dire égale à L1-2 Dn.

Une telle configuration permet donc de rattraper une différence de dimension entre la dalle 3a portant les électrodes telles que ci-dessus décrites, et un masque servant à définir des éléments supplémentaires qui sont réalisés à un stade ultérieur. Cette configuration permet notamment d'optimiser la superposition avec un masque servant à définir des épargnes Ep1 à Epn (montrées à la figure 1), par simple translation le long des électrodes. La différence maximum rattrapable comptée par exemple entre l'électrode centrale X3 et l'une des électrodes extrmes En, E'n, correspond à I'amplitude maximum Amax d'un écart, laquelle amplitude maximum peut atteindre une ou plusieurs centaines de ppm.

Les figures 4a, 4b représentent des motifs d'alignement Ma1', Ma2'de masques 20', 21', adaptés respectivement à partir des motifs

d'alignement Ma1, Ma2 des figures 2a, 2b, pour tre utilisés avec un réseau RE d'électrodes suivant l'invention.

La figure 4b montre le motif d'alignement Ma2' : il comporte les trois repères verticaux R1, R2, R3 et le repère horizontal Rh déjà décrits en référence à la figure 2b, plus un élément d'atignement complémentaire mc2.

Ce dernier comporte trois dessins 22,23,24 côte à côte, reproduisant chacun partiellement une piste d'une électrode variable E1 à En ; ces dessins sont disposés parallèlement aux repères R1, R2, R3.

Le motif d'alignement Ma1' (fig. 4a) comporte l'ouverture horizontale Oh et l'ouverture verticale Ov (déjà décrites en référence à la figure 2a), plus un motif complémentaire mc1 fait de deux ouvertures 01,02 ; ces deux ouvertures sont disposées sur un mme axe Ao parallèle à l'ouverture verticale Ov, et leur centre sont distants sensiblement d'une mme longueur L5 que celle d'un motif M1.

Dans ces conditions, le motif d'alignement Ma2'étant reporté sur la dalle arrière 3a lors de la réalisation des électrodes, il suffit pour positionner correctement le masque 20'portant les épargnes, de faire coïncider les motifs d'alignement Ma1', Ma2', puis de translater le masque 20'parallèlement aux repères R1, R2, R3 jusqu'au moment où les deux ouvertures 01,02 sont pleinement au dessus d'une piste d'un dessin 22, 23,24.

En référence à nouveau à la figure 3, dans le cas par exemple d'un réseau d'électrodes colonnes de PAP tel que celui représenté, la dalle 3a portant par exemple 1024 électrodes, avec en partie centrale des électrodes droites telles que les électrodes X1 à X5, et de chaque côté des électrodes variables E1 à En ; les pistes d'électrodes ayant toutes une mme largeur de l'ordre par exemple de 100 um ; les distances d1, d2, d3 entre axes Ax, AI d'électrodes étant les mmes, par exemple 0,5 millimètre ; dans ces conditions donc, une longueur L3 de la zone utile Zu est de l'ordre de 520 millimètres, et la valeur d'une centaine de ppm ci-dessus citée correspond à environ 52 micromètres.

Pour un écart Dn ayant une amplitude maximum conférée à une électrode variable En, E'n la plus éloignée de l'électrode qui est la référence de position, chaque électrode variable intermédiaire E'1 à E'5 peut afficher un écart D1 à D5 qui augmente de manière progressive, au fur et à mesure

que l'électrode s'éloigne de la position de référence : en supposant par exemple que les électrodes variables E1 à En situées vers le premier bord 15, soient séparées des électrode variables E'1 à E'n situées vers le second bord 16 par une unique électrode droite X3 servant de référence de position, la variation de I'amplitude de t'écart d'une électrode variable à la suivante peut tre égale à la valeur de I'amplitude la plus faible Amin ; I'amplitude la plus faible Amin correspond à I'amplitude d'écart la plus forte Amax, divisée par le nombre N. Ev d'électrodes variables, soit Amin = Amax/N. Ev. Ainsi donc dans cet exemple, avec des écarts Dn, D'n ayant I'amplitude la plus forte Amax : les écarts D1, D'1 auraient pour amplitude la plus faible Amin ; les écarts D2, D'2 auraient I'amplitude Amin x 2 ; D3, D'3 auraient I'amplitude Amin x 3 ; D4, D'4 auraient pour amplitude Amin x 4 ; D5, D'5 auraient pour amplitude Amin x 5.

Cependant, compte tenu de limites imposées par des moyens de fabrication des masques pour électrodes, par des moyens de traçage en particulier, une telle progressivité des variations d'amplitude des écarts peut tre difficile à réaliser. II est alors possible de faire varier la valeur des écarts D1 à Dn non avec chaque électrode variable E1 à En, E'1 à E'n, mais par groupe de ces électrodes. En effet, plutôt que de modifier à chaque électrode variable I'amplitude de l'écart d'une valeur faible, difficile à assurer, il est possible d'affecter à N électrodes variables consécutives une mme amplitude d'écart, puis pour les N électrodes consécutives qui suivent, d'augmenter leur amplitude d'écart d'une valeur N fois plus forte.

Cette possibilité est illustrée à la figure 3 où les différentes électrodes X1, X2, X3, X4, X5, E1 à En, E'1 à E'n qui constituent le réseau d'électrodes colonnes forment des groupes G1, G2, G3, G4, G'1, G'2, G'3, G'4.

Le premier groupe G1, disposé à droite de l'électrode centrale X3, est représenté par 2 électrodes droites X4, X5 ; on trouve ensuite après G1 un deuxième groupe G2 formé par 2 électrodes variables E1, E2 affichant des écarts D1, D2 de mme amplitude, puis un troisième groupe G3 fait des électrodes variables E3, E4 affichant des écarts D3, D4 de mme amplitude, et enfin un quatrième groupe G4 comprenant les électrodes variables E5, En dont les écarts D5, Dn ont également une mme amplitude.

On trouve sur la gauche de l'électrode centrale X3, une mme organisation :

à savoir, un groupe G'1 de deux électrodes droites X2, X1 suivi d'un groupe G'2 de deux électrodes variables E'1, E'2 affichant des écarts D'1, D'2 de mme amplitude, puis un groupe G'3 fait des électrodes variables E'3, E'4 affichant des écarts D'3, D'4 de mme amplitude, et enfin un dernier groupe G'4 comprenant les électrodes variables E'5, E'n dont les écarts D'5, D'n ont également une mme amplitude.

Dans cette configuration où toutes les électrodes variables appartenant à un mme groupe ont un écart de mme amplitude, cette amplitude commune Ac peut tre déterminée pour chacun des groupes d'é ! ectrodes, en multipliant I'amplitude minimum Amin par le nombre d'électrodes N. E. P disposées entre le groupe considéré et l'électrode centrale X3, puis en ajoutant Amin, soit la relation qui suit : Ac = (Amin x N. E. P) + Amin.

En I'appliquant à l'exemple des groupes G1, G2, G3, G4 montrés à la figure 3, sur la droite de l'électrode centrale X3 (mais qui est valable aussi bien pour les groupes situés à gauche de cette dernière) et si les électrodes E5, En du groupe G4 ont des écarts D5, Dn d'une mme amplitude la plus forte Amax : les deux électrodes E1, E2 du deuxième groupe G2 ont des écarts D1 et D2 d'une mme amplitude égale à (Amin x 2) + Amin, soit 3 Amin ; les deux électrodes E3, E4 du troisième groupe G3 ont des écarts D3, D4 dont I'amplitude est égale à (Amin x 4) + Amin, soit 5 Amin.

Bien entendu en pratique chaque groupe peut contenir un nombre d'électrodes plus important que dans l'exemple représenté, de manière que l'augmentation de I'amplitude des écarts d'un groupe au groupe suivant soit suffisamment significative pour tre obtenue par les moyens de traçage. Par exemple, si la variation d'amplitude de l'écart, d'une électrode variable à <BR> <BR> <BR> l'électrode variable suivante, doit tre de 0,635 micromètres (soit Amin = 0,635 um), il est plus facile de conférer une mme amplitude d'écart à 10 électrodes consécutives, puis d'augmenter cette amplitude de 6,35 micromètres pour les 10 électrodes variables suivantes. Ainsi dans l'exemple de la figure 3, chaque groupe peut tre constitué par N électrodes, avec une mme amplitude d'écart dans chaque groupe, amplitude qui serait par exemple successivement de 6,35 pm, 12,7 pm, 19,05 pm, etc.., pour les

groupes successifs G2, G3, G4, c'est à dire avec des sauts de 6,35 pm d'un groupe à l'autre.

La valeur de I'amplitude d'écart la plus forte Amax est déterminée de manière à permettre un rattrapage de dimensions, notamment en vue de permettre une superposition correcte d'un masque sur des électrodes formées sur une dalle, et cela après que l'ensemble dalle-électrodes ait subi un traitement thermique (recuit). Dans un tel cas, le sens de la variation de dimensions entraîné par ce traitement est généralement connu, mais sa valeur est difficilement prévisible ; c'est donc le manque de reproductibilité (de l'ordre de plus ou moins 50 ppm, voir plus dans le cas d'un verre de type sodo-calcique) qui pose particulièrement de gros problèmes Aussi, quand le sens de la variation est prévisible, il est possible également d'ajuster la longueur L4 de la zone utile Zu en fonction du taux moyen du rétreint engendré par le traitement thermique (recuit). A cet effet l'invention propose, en combinaison avec la forme des électrodes variables E1 à En, E'1 à E'n, de jouer sur les distances d1 à d7 entre axes d'électrodes, ou sur certaines de ces distances, en les augmentant ou en les diminuant, afin d'augmenter ou réduire la zone utile Zu suivant le sens de la variation prévue. Cette forme de réalisation consiste donc, par exemple pour augmenter la longueur L4 de la zone utile Zu : -soit à augmenter la distance qui sépare les électrodes, c'est à dire qui sépare I'axe longitudinal d'une électrode de I'axe longitudinal d'une électrode suivante, depuis l'électrode centrale X3 jusqu'à une électrode extrme En, E'n et cela par augmentations progressives : la distance d7 entre les électrodes E5 et En est alors plus grande que celle d6 qui sépare les électrodes E4 et E5 ; -soit en agissant sur ces distances par groupes G1, G'1, G2, G'2, G3, G'3, G4, G'4 d'électrodes. Dans ce cas, en prenant pour exemple les électrodes à droite de l'électrode centrale X3 : tous les axes longitudinaux moyens AI des électrodes variables E1, E2 du groupe G2, peuvent subir un déplacement vers la droite de 6,35 um (ces axes sont alors repérés AI2) ; les axes longitudinaux moyens AI des électrodes variables E3, E4 du groupe G3, subissent un déplacement vers la droite de 12,7 um (ces axes sont alors repérés Api3) ; les axes longitudinaux moyens AI des électrodes

variables E5, En du groupe G4, subissent un déplacement vers la droite de 19,05 pm (ces axes sont alors repérés Ai4).

II est à remarquer que pour des variations ou différences de dimensions qui nécessiteraient un rattrapage dans le sens contraire de celui qui a été ci-dessus pris en exemple, il suffit d'agir à l'inverse : il convient alors par exemple de conférer I'amplitude maximum Amax aux écarts D1, D'1 les plus proches de la position de référence c'est à dire de l'électrode centrale X3, et de donner I'amplitude la plus faible Amin aux écarts les plus éloignés Dn, D'n. De mme, la modification de la longueur L4 de zone utile Zu peut s'accomplir dans le sens d'une réduction, en conférant aux distances entre électrodes une valeur plus grande à celle d3 qui sépare les électrodes E1 et E2 qu'à celle d7 qui sépare les électrodes E5 et En.

II est à remarquer en outre que la position de référence, constituée dans l'exemple ci-dessus à une position centrale par I'électrode centrale X3, peut tre située à une position différente, par exemple à l'une des extrémités de la zone utile Zu.

La position de référence en position centrale permet de répartir, de part et d'autre de cette dernière, une différence de dimensions par exemple entre la réalisation des électrodes sur la dalle 3a, et un masque d'épargne à superposer sur ces électrodes ; en d'autres termes, I'amplitude maximum Amax d'un écart Dn peut dans ce cas avoir une valeur moitié de celle de la différence de dimensions. Au contraire, dans le cas où la position de référence est située à une extrémité de la zone utile, I'amplitude maximum Amax doit alors correspondre à la valeur entière de la différence de dimensions.

L'invention peut également s'appliquer de manière avantageuse à la fabrication d'un réseau d'électrodes lignes, telles que les électrodes Y1 à Y3 portées par la dalle avant 2 montrée à la figure 1. Dans ce cas effet, l'invention permettrait d'obtenir ta aussi une latitude en dimensions, qui notamment faciliterait le positionnement de la dalle avant par rapport à la dalle arrière, lors de I'assemblage des deux dalles. Bien entendu, si un réseau noir d'amélioration du contraste (montré à la figure 1) est disposé entre les électrodes lignes, les bandes 4 de ce réseau noir suivront le contour des électrodes, afin d'tre auto-centrées comme ces dernières.

Ainsi qu'il a déjà été indiqué plus haut, l'invention trouve à s'appliquer d'une manière semblable à celle ci-dessus décrite, non seulement dans les autres types de panneaux à plasma, mais aussi dans les autres types d'écrans de visualisation d'image mettant en oeuvre une matrice de cellules pour former l'image.