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Patent Searching and Data


Title:
SMALL, ALL-TERRAIN RECREATIONAL VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1992/019337
Kind Code:
A1
Abstract:
A recreational vehicle comprising a platform for the user, supporting elements such as wheels forming a front assembly and arear assembly, and members connected both to the platform and to supports for at least one supporting element. Said vehicle is characterized in that it comprises at least one support (200) for at least one longitudinal pivot (102) which is rigidly fastened to the platform (100), and a rocker (103) mounted under the platform (100) for supporting a pivot member (108) for a transverse connecting rod (110) connecting said pivot member (108) to a longitudinal side element (206) which is connected to a support (204) for one of the supporting elements (301-305) and forms part of a hinged parallelogram comprising a further longitudinal side element (207) opposite the first (207) and two connecting crosspieces (201, 208) mounted one behind the other, one of them, the front connecting crosspiece (201) being joined at its ends to two supports (202 and 203) for the supporting elements (301 and 302 - 305 and 306), and rear connecting crosspiece (208) being hinged to one end of the the other, the two longitudinal side elements (206 and 207).

Inventors:
CARTIER-MILLON GUY (FR)
Application Number:
PCT/FR1992/000373
Publication Date:
November 12, 1992
Filing Date:
April 24, 1992
Export Citation:
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Assignee:
CARTIER MILLON GUY (FR)
International Classes:
A63C17/01; A63C17/12; (IPC1-7): A63C17/01; A63C17/12; B62D9/02
Foreign References:
US4054297A1977-10-18
GB2225990A1990-06-20
Attorney, Agent or Firm:
RATABOUL, Michel (FR)
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S
1. Engin sportif, du type comprenant une plateforme pour un usager, des éléments porteurs tels que des roues, répartis en un ensemble avant et un ensemble arrière, des organes reliés d'une part à la plateforme et d'autre part à des supports d'au moins un élément porteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un support (200) pour au moins un pivot longitudinal (102) solidaire de la plateforme (100) ainsi qu'un balancier (103) fixé sous la plateforme (100) et portant un organe de pivotement (108) pour une bielle transversale (110) joignant ledit organe de pivotement (108) à un segment longitudinal latéral (206) qui est relié à un support (204) d'un élément porteur (301. 305) et qui fait partie d'un parallélogramme articulé comprenant un autre segment longitudinal latéral (207) opposé au précédent (206) et deux traverses de liaison (201 et 208) situées l'une derrière l'autre et dont l'une, avant (201), est fixée par ses extrémités à deux supports (202 et 203) d'éléments porteurs (301 et 302 . 305 et 306) et l'autre, arrière (208), est articulée à l'une des extrémités des deux segments longitudinaux latéraux (206 et 207).
2. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que le pivot, respectivement chaque pivot (102), solidaire de la plateforme (100) est situé à proximité immédiate de la face inférieure de ladite plateforme (100) alors que l'organe de pivotement (108) porté par le banlancier (103) en est éloigné pour se trouver bien en. dessous du pivot longitudinal (102).
3. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que le balancier (103) est constitué par une pièce de forme générale triangulaire assujettie selon un côté sous la plateforme (100), l'organe de pivotement (108) étant situé à proximité de l'angle opposé à ce côté.
4. Engin selon la revendication 3, caractérisé en ce que le balancier (103) est formé par deux barres obliques (104 et 105) constituant deux côtés concourrants du triangle dont le troisième côté, parallèle au plan de la plateforme (100), n'est que virtuel.
5. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de pivotement (108) porté par le balancier (103) est du type rotule.
6. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce crue la bielle transversale (110) est montée pivotante sur le segment longitudinal latéral (206) par des moyens (245 . 246) permettant d'ajuster la position de ladite bielle (110) le long dudit segment longitudinal (206).
7. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce αue la traverse avant (201) est solidaire d'un appui longitudinal arrière (210 . 211) arc. bouté entre ladite traverse (201) et un tourillon (212) engagé dans un pivot longitudinal (102).
8. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que la traverse avant (201) est solidaire d'un montant central (200) qui porte un pivot longitudinal (102).
9. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que le balancier (103) est solidaire d'un appui longitudinal arrière (106 . 107) arc. bouté entre ledit balancier (103) et la plateforme (100).
10. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ensemble arrière d'éléments porteurs (303 et 304 . 310) est relié à au moins un montant qui porte au moins un pivot longitudinal (102). AT .
11. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments porteurs de l'ensemble arrière sont des roues (303 et 304) montées sur des demi. axes (225 et 226) entre lesquels est placé un différentiel (224).
12. Engin selon la revendication l, caractérisé en ce que les éléments porteurs de l'ensemble avant sont constitués par des skis (305 et 306) montés pivotants chacun selon un axe horizontal.
13. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments porteurs de l'ensemble arrière sont constitués par au moins une chenille (310).
14. Engin selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments porteurs (303 et 304 . 310) de l'ensemble arrière sont reliés cinématiquement à un moteur d'entraînement (220).
15. Engin selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte une pédale (232) accessible par le dessus de la plateforme (100) au pied d'un usager et reliée par une liaison cinématique (240) à au moins un mécanisme de freinage (227 . 228) des éléments porteurs (303 et 304) de l'ensemble arrière.
16. Engin selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comporte une pédale (230) accessible par le dessus de la plateforme (100) au pied d'un usager et reliée par une liaison cinématique (231) à un accélérateur. décélérateur (221) du moteur (220).
17. Engin selon les revendications 15 et 16 ci. dessus, caractérisé en ce que les deux pédales (232 et 230), reliées respectivement à un mécanisme de freinage (227 . 228) et à un accélérateur. décélérateur (221) sont montées pivotantes selon des axes horizontaux et sont situées l'une au. dessus de l'autre.
18. Engin selon la revendication 17, caractérisé en ce que la pédale (232) reliée au mécanisme de freinage (227 . 228) est associée à des moyens de rappel élastiques (234) qui la sollicitent en permanence vers une position de redressement dans laquelle le mécanisme de freinage (227 . 228) est actif et peut être abaissée à l'encontre des moyens de rappel (234) par action du pied d'un usager.
19. Engin selon la revendication 18, caractérisé en ce que la pédale (232) reliée au mécanisme de freinage (227 . 228) présente une fente longitudinale (235) située en regard de la pédale (230) reliée à 1•accélérateur. décélérateur (221), laquelle est constituée par une pièce assez mince pour passer sans frottement dans la fente (235) et assez longue pour s'étendre au. dessus de la pédale (232) reliée au mécanisme de freinage (227 . 228) quand celle. ci est en position d'abaissement. ***.
Description:
PETIT ENGIN SPORTIF POUVANT SE DEPLACER SDR TOUS TERRAINS

On connaît depuis longtemps les planches à roulettes qui permettent à un usager de se déplacer assez rapidement en faisant des évolutions plus ou moins acrobatiques.

Ces planches se distinguent des patins à roulettes par le fait que l'usager repose sur la planche par ses deux jambes, lesquelles ne sont plus différenciées par des patins individuels, de sorte que l'usager doit infléchir son corps tout entier pour obtenir des changements de direction. D'ailleurs, on compare souvent le sport des planches à roulettes et le sport aquatique des planches entraînées par des vagues déferlantes appelé "surf".

Hais ces planches à roulettes nécessitent un sol plan, dur et régulier et l'on construit des pistes spéciales reproduisant certains accidents de terrain pour bénéficier d'effets de pente mais ils doivent être bien modelés et soigneusement réalisés, de sorte qu'il s'agit finalement d'obstacles totalement artificiels et spécialement conçus- La présente invention permet de réaliser un engin qui s'affranchit complètement de la nécessité d'un sol particulier et à plus forte raison de pistes spécialement conçues.

Il existe des planches à roulettes dont les roulettes avant ne sont pas réellement directrices mais peuvent prendre des orientations différentes par déformation de blocs élastiques connus sous le nom de "SILENTBLOC n , lesquels réagissent aux sollicitations de poids résultant des mouvements de l'usager.

On connaît déjà des planches à roulettes munies d'organes de direction pour les roulettes de l'avant. Ainsi, le brevet US-A-4 054 297 décrit une planche à roulettes qui comporte des organes de commande positive de l'orientation des roulettes avant mais la structure d'ensemble impose aux organes une cinématique telle que les roulettes se placent selon deux angles différents quand elles sont orientées pour tourner. Cela constitue un grave défaut devant provoquer des déséquilibres importants : dérapages pour des virages sur terrain lisse, enlisement ou même capotage sur terrain meuble. __ noter que les deux roulettes avant sont commandées par deux biellettes (52 et 53) ayant deux axes de pivotement distincts (59 et 60) et situées au-dessus de l'axe longitudinal de pivotement (28).

Le brevet GB-A-2 225 990 décrit une structure analogue à la précédente et prévoit, en outre, une

inclinaison des roulettes directrices en raison de leur liaison par un parallélogramme. Cette disposition n'est pas très bonne pour l'usage sur terrain dur et devient désastreuse sur terrain meuble. Aucune des structures rappelées ci-dessus ne permet donc d'envisager l'usage d'une telle planche à roulettes sur tous terrains.

La présente invention, au contraire, concerne une structure pour un engin sportif du genre planche à roulettes mais dont les éléments porteurs peuvent être des roues de grand diamètre, des skis ou des chenilles.

A cette fin, l'invention a pour objet un engin sportif, du type comprenant

- une plateforme pour un usager, - des éléments porteurs tels que des roues, répartis en un ensemble avant et un ensemble arrière,

- des organes reliés d'une part à la plateforme et d'autre part à des supports d'au moins un élément porteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un support pour au moins un pivot longitudinal solidaire de la plateforme ainsi qu'un balancier fixé sous la plateforme et portant un organe de pivotement pour une bielle transversale joignant ledit organe de pivotement à un segment longitudinal latéral qui est relié à un support d'un élément porteur et qui fait partie d'un parailélogramme articulé comprenant un autre segment longitudinal latéral opposé au précédent et deux traverses de liaison situées l'une derrière l'autre et dont l'une, avant, est fixée par ses extrémités à deux supports d'éléments porteurs et l'autre, arrière, est articulée à l'une des extrémités des deux segments longitudinaux latérau .

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : le pivot, respectivement chaque pivot, solidaire de la plateforme est situé à proximité immédiate

de la face inférieure de ladite plateforme alors que l'organe de pivotement porté par le banlancier en est éloigné pour se trouver bien en-dessous du pivot longitudinal; - le balancier est constitué par une pièce de forme générale triangulaire assujettie selon un côté sous la plateforme, l'organe de pivotement étant situé à proximité de l'angle opposé à ce côté;

- le balancier est formé par deux barres obliques constituant deux côtés concourrants du triangle dont le troisième côté, parallèle au plan de la plateforme, n'est que virtuel;

- l'organe de pivotement porté par le balancier est du type rotule; - la bielle transversale est montée pivotante sur le segment longitudinal latéral par des moyens permettant d'ajuster la position de ladite bielle le long dudit segment longitudinal;

- la traverse avant est solidaire d'un appui longitudinal arrière arc-bouté entre ladite traverse et un pivot engagé dans un support longitudinal;

- la traverse avant est solidaire d'un montant central qui porte un pivot longitudinal; le balancier est solidaire d'un appui longitudinal arrière arc-bouté entre ledit balancier et la plateforme;

- l'ensemble arrière d'éléments porteurs est relié à au moins un montant qui porte au moins un pivot longitudinal; - les éléments porteurs de l'ensemble arrière sont des roues montées sur des demi-axes entre lesquels est placé un différentiel;

- les éléments porteurs de l'ensemble avant sont constitués par des skis montés pivotants chacun selon un axe horizontal;

- les éléments porteurs de l'ensemble arrière sont constitués par au moins une chenille;

- les éléments porteurs de l'ensemble arrière sont reliés cinématiquement à un moteur d'entraînement; - l'engin comporte une pédale accessible par le dessus de la plateforme au pied d'un usager et reliée par une liaison cinématique à au moins un mécanisme de freinage des éléments porteurs de l'ensemble arrière;

- l'engin comporte une pédale accessible par le dessus de la plateforme au pied d'un usager et reliée par une liaison cinématique à un accélérateur-décélérateur du moteur;

- les deux pédales, reliées respectivement à un mécanisme de freinage et à un accélérateur-décélérateur, sont montées pivotantes selon des axes horizontaux et sont situées l'une au-dessus de l'autre;

- la pédale reliée au mécanisme de freinage est associée à des moyens de rappel élastiques qui la sollicitent en permanence vers une position de redressement dans laquelle le mécanisme de freinage est actif et peut être abaissée à l'encontre des moyens de rappel par action du pied d'un usager; la pédale reliée au mécanisme de freinage présente une fente longitudinale située en regard de la pédale reliée à 1•accélérateur-décélérateur, laquelle est constituée par une pièce assez mince pour passer sans frottement dans la fente et assez longue pour s'étendre au- dessus de la pédale reliée au mécanisme de freinage quand celle-ci est en position d'abaissement. L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue schématique partielle d'un engin conforme à l'invention représentant, en plan,

l'ensemble avant d'éléments porteurs constitués par des roues à pneus basse pression et une partie de la structure située sous la plateforme.

La figure 2 est une vue schématique partielle d'un engin conforme à l'invention représentant, en élévation, l'ensemble avant d'éléments porteurs constitués par des roues à pneus basse pression et une partie de la structure située sous la plateforme.

La figure 3 est une vue schématique en perspective illustrant la coordination automatique de l'inclinaison de la plateforme et de l'orientation des éléments porteurs de l'ensemble avant, en cours d'utilisation de l'engin par un usager.

La figure 4 est une vue schématique partielle d'un engin conforme à l'invention représentant, en plan, l'ensemble arrière d'éléments porteurs, selon le mode de réalisation prévoyant l'utilisation d'un moteur.

La figure 5 est une vue schématique en élévation d'un engin conforme à l'invention, selon le mode de réalisation prévoyant l'utilisation d'un moteur et la présence d'une pédale de freinage ainsi que d'une pédale d'accélération-décélération.

Les figures 6 à 9 sont des vues chématiques partielles en élévation illustrant l'usage de la pédale de freinage et de la pédale d'accélération-décélération.

La figure 10 est une vue schématique partielle en perspective montrant un exemple de réalisation selon lequel on prévoit une possibilité de réglage de la valeur de braquage par rapport à l'angle d'inclinaison latérale de la plateforme.

La figure 11 est une vue schématique partielle d'un engin conforme à l'invention représentant, en plan, l'ensemble avant d'éléments porteurs constitués par des skis articulés et une partie de la structure située sous la plateforme.

La figure 12 est une vue schématique partielle d'un engin conforme à l'invention représentant, en plan, l'ensemble arrière d'éléments porteurs constitués par une chenille, selon le mode de réalisation prévoyant l'utilisation d'un moteur.

En se reportant aux figures l à 3, on voit un engin sportif conforme à l'invention qui comprend essentiellement trois parties : une . première partie supérieure 1 est composée d'une plateforme inclinable et de pièces qui en sont solidaires et, donc, inclinables également, une deuxième partie 2 qui reçoit la première et qui est composée d'une structure par rapport à laquelle la première s'incline et, enfin, une troisième 1 3 partie formée par des éléments porteurs tels que roues, skis, ou chenilles.

La plateforme 100, sur laquelle se place un usager, est plus ou moins plane et a des formes plus ou moins complexes. Elle peut présenter, notamment, des échancrures latérales en regard des roues pour éviter qu'une forte inclinaison de la plateforme provoque la rencontre de celle-ci et des roues.

La plateforme 100 reçoit sur sa face inférieure des organes de fixation pour les pièces qui doivent en être solidaires et tout particulièrement des platines 101 pour des pivots 102 tous alignés selon l'axe longitudinal _ç de l'engin.

La plateforme 100 reçoit aussi un balancier 103 qui, vu de face, a une forme générale triangulaire. Il pourrait s'agir d'une plaque pleine mais il est plus avantageux, ne serait-ce que vis-à-vis du poids, de la réaliser, comme cela est représenté, par des tiges 104 et 105 convergeant vers un point médian inférieur formant un sommet du triangle, opposé à un côté virtuel formé par le plan inférieur de la plateforme 100.

Le balancier 103 est solidement maintenu dans sa position par un appui arrière formé par deux longerons 106 et 107 fixés sous la plateforme 100 par des platines 101.

Près de la pointe inférieure du balancier 103, se trouve un organe de pivotement constitué par une rotule 108.

Les pivots 102 reçoivent des manetonε par lesquels les mouvements d'inclinaison de la plateforme 100 peuvent se produire par rapport aux pièces de la partie 2. Ainsi, le pivot 102 situé à l'avant de l'engin reçoit un maneton porté par un montant central 200 solidaire d'une barre transversale 201 qui réunit deux tourillons 202 et 203 pour des supports 204 et 205 de roues avant 301 et 302. Les tourillons 202 et 203 reçoivent des segments longitudinaux latéraux 206 et 207 articulés par leur extrémité à une traverse 208. La barre 201, les segments 206-207 et la traverse 208 constituent ensemble un parallélogramme articulé mais il faut considérer comme fixe la barre 201 qui ne fait que réunir les tourillons 202 et 203.

La barre 201 est associée à un appui arrière constitué par deux longerons 210 et 211 qui convergent vers un maneton arrière 212 engagé dans un pivot 102. La rotule 108 reçoit une contrepartie solidaire d'une bielle transversale 110 à l'extrémité de laquelle se trouve une rotule 111 assujettie au segment latéral 206

A sa partie arrière, l'engin possède deux roues 303 et 304 réunies par un essieu ou, comme cela est connu en soi, par deux demi axes aboutissant à un différentiel de tout type connu. Ici, comme on le décrira plus loin, on a retenu le mode de réalisation selon lequel l'engin est motorisé.

Quel que soit le mode de réalisation retenu, la plateforme 100 repose sur les roues arrière 303 et 304 par

l'intermédiaire de pivots 102 recevant des manetons d'un support (ici un berceau 215) associé à l'essieu (ou demi- axes) grâce auquel les roues 303 et 304 sont montées à rotation. Entre la face inférieure de la plateforme 100 et la partie fixe 2, en l'occurrence la barre transversale 201, se trouvent des ressorts de rappel 216 et 217 qui, en l'absence de toute sollicitation extérieure, maintiennent en permanence la plateforme 100 dans une position médiane d'équilibre dans laquelle elle s'étend dans un plan parallèle à la barre transversale 201.

Le fonctionnement de l'engin qui vient d'être décrit est le suivant :

En supposant que l'engin soit posé sur un sol horizontal plan et que la plateforme 100 soit libre de toute contrainte, le balancier 103 est en position médiane, c'est-à-dire que la droite virtuelle qui joint le centre de la rotule 108 au milieu du côté opposé, lui-même virtuel, est verticale. De ce fait, la bielle 110 maintient le segment

206 parallèle à l'axe . de l'engin et la traverse 208 oblige le segment 207 à être parallèle au segment 206 et, donc, à l'axe _ç de l'engin. Les axes des roues 301 et 302 sont également parallèles à l'axe x_ de l'engin et si celui-ci était mis en mouvement, il se déplacerait en ligne droite.

Si l'on incline la plateforme 100 vers le côté droit selon l'axe x_ de l'engin, ce qui est représenté sur les figures 1 et 2, le balancier 103 pivote nécessairement dans le même sens, de sorte que la rotule 108 se place vers la gauche, au-delà de l'axe x de l'engin, et exerce une traction sur le segment 206, qui entraîne une déformation du parallélogramme articulé, et les roues 301 et 302 pivotent vers la droite.

Leurs axes y_ et __. restent toujours parallèles mais font avec l'axe x de l'engin un angle non nul.

On comprend que plus l'inclinaison de la plateforme 100 est importante, plus le déplacement angulaire de la rotule 108 est important, plus le déplacement angulaire du segment 206 est important, plus le braquage des roues 301 et 302 est lui-même important.

Lors des inclinaisons latérales de la plateforme 100, toutes les pièces solidaires de cette dernière s'inclinent également, alors que toutes les pièces munies de manetons engagés dans les pivots 102 peuvent obéir à des mouvements totu-à-fait indépendants, du fait que l'articulation de l'ensemble se fait selon l'unique axe x_ de l'engin.

Naturellement, ce que l'on vient de décrire pour une inclinaison à droite de la plateforme 100 est valable mutatis mutandis pour une inclinaison à gauche (ce qui est illustré par la figure 3), de sorte que l'usager n'a qu'à exercer un effort latéral d'inclinaison pour obtenir simultanément et automatiquement un braquage des roues avant 301 et -302 dans la direction de l'inclinaison. Le déplacement en ligne droite s'obtient en maintenant la plateforme en position médiane et la sensibilité ainsi que l'adresse de l'usager lui permettent des déplacements rapides et harmonieux. La présence de roues 301, 302, 303 et 304 de grand diamètre et équipées de pneus gonflés à basse pression, rend l'engin apte à se déplacer sur des terrains inégaux, accidentés et de sol plus ou moins mou.

L'engin conforme à l'invention peut être utilisé sur tous terrains et, en particulier, pour descendre des pentes naturelles mais il est également utilisable sur des sols durs et bien plans : chaussées et pistes spéciales.

La descente de pentes naturelles est, bien entendu, une activité très intéressante, en particulier en

raison de leur longueur qui est bien supérieure à celle que l'on peut raisonnablement donner à des installations artificielles.

En revanche, comme il n'y a pas de descente sans montée et que cette montée est d'autant plus pénible qu'il faut emporter l'engin, il est avantageux de munir l'engin d'un petit moteur qui lui donne une grande autonomie et permet à l'usager de s'affranchir des désagréments provenant de la simple course "en roue libre", seule possibilité que donnent les plεmches à roulettes connues.

Conformément à l'invention, cela est obtenu comme on va le décrire maintenant :

On utilise un moteur 220 de tout type connu, comme par exemple un petit moteur à explosion couramment utilisé pour les appareils de jardinage et que l'on place dans le berceau 215 en lui adjoignant les compléments indispensables et bien connus de l'homme de métier.. On n'indique ici, à toutes fins utiles, un accélérateur 221, une courroie de transmission 222, un réducteur 223 et un différentiel 224 en prise avec deux demi-axes 225 et 226 munis de mécanismes de freinage de tout type connu 227 et 228.

La plateforme 100 est traversée d'un passage 115 dans lequel s'étend un pédale 230 montée pivotant et reliée par un organe de commande 231 à l'accélérateur 221 et rappelée par un ressort (non représenté) vers sa position de non accélération.

Au-dessus du passage 115, se trouve un pédale 232 montée pivotante selon une articulation 233 prévue sur la plateforme 100 et rappelée par un ressort 234 vers sa position de redressement maximum. A l'opposé de l'articulation 233, la pédale 232 présente une fente 235 de dimensions suffisantes pour laisser libre passage à la pédale d'accélérateur 230. Un mécanisme de commande de tout type connu schématisé en 240 relie la pédale 232 aux

mécanismes de freinage 227 et 228. Ce mécanisme est conçu de telle manière que les roues 303 et 304 soient freinées quand la pédale 232 est en position de redressement.

Le fonctionnement de l'ensemble qui vient d'être décrit est le suivant (figures 6 à 9) : Quand aucune force n'agit sur la pédale de frein

232 à l'encontre de celle du ressort 234, les roues 303 et 304 sont bloquées. Le moteur 220 peut être soit à l'arrêt complet, soit entre en fonctionnement au ralenti.

Quand l'usager est debout sur la plateforme 100, il peut appuyer plus ou moins sur la pédale de frein 232, à 1*encontre de la force du ressort de rappel 234, et ce faisant, il diminue d'autant l'effort de freinage que les mécanismes 227 et 228 appliquent aux roues 303 et 304. On comprend que lorsque la pédale de frein 232 est complètement appliquée contre la plateforme 100, la rotation des roues 303 et 304 est complètement libre.

Si l'usager agit sur la pédale de frein 232 relativement près de l'articulation 233 (figure 7), il libère les roues 303 et 304 mais il ne commande pas l'accélérateur 221 du fait que la pédale 230 passe librement dans la fente 235 (figures 4 et 7). Il s'agit d'une position dite "en roue libre" qui peut être choisie pour descendre une pente sous le seul effet de la gravité : pas de frein et pas d'action du moteur. Si l'usager déplace son pied vers l'arrière, il agit sur la pédale d'accélérateur 230 sans devoir nécessairement abaisser encore la pédale de frein 232, de sorte que l'usager peut, après un rapide apprentissage, jouer sur les positions relatives des deux pédales 230 et 232 et de la plateforme 100 pour piloter l'engin en modulant la vitesse, les accélérations, les ralentissements et l'arrêt selon les consitions d'usage.

Comme la pédale d'accélérateur 230 est rappelée en permanence par un ressort, il suffit à l'usager de

relâcher son action pour que la pédale 230 revienne vers sa position de redressement qui correspond à la décélération du moteur 220.

Naturellement, l'usager peut maintenir abaissée la pédale de frein 232 et actionner la pédale d'accélérateur 232 avec son talon (figure 8) ou bien, pour obtenir un effet moteur maximum, maintenir les deux pédales 230 et 232 en position d'abaissement total (figure 9), ce qui est la position la plus confortable pour remonter une pente, par exemple, ou pour se déplacer rapidement sur une chaussée dégagée.

En se reportant maintenant à la figure 10, on voit que l'on peut, selon l'invention, régler l'importance du braquage des roues avant 301 et 302 pour une même inclinaison de la plateforme 100.

Pour cela, on prévoit sur le segment 206 différents points d'application que l'on utilise sélectivement pour l'articulation 111 de la bielle 110.

Ici, on a choisi l'exemple qui consiste à réaliser le segment 206 sous forme d'un barreau à section rectangulaire percé de plusieurs trous 245 tandis que la partie inférieure de la rotule 111 est solidaire d'une tige filetée 246 dont le diamètre extérieur est ajusté au diamètre des trous 245. Après avoir engagé la tige filetée 246 dans le trou 245 voulu, on l'y bloque au moyen d'un écrou 247.

Bien entendu ce montage fruste peut être remplacé par tout autre système d'assemblage à la portée du libre choix de l'homme de métier. Les qualités "tous terrains" de l'engin conforme à l'invention permettent de prévoir des éléments porteurs autres que des roues (les roulettes étant évidemment incompatibles avec leur utilisation sur tous terrains).

En se reportant à la figure 11, on voit un exemple selon lequel l'ensemble avant comprend deux skis

305 et 306 comprenant des pivots horizontaux 307 et 308 auxquels sont reliés les supports 204 et 205.

Les skis 305 et 306 peuvent ainsi être orientés soit vers la droite, soit vers la gauche, comme on l'a décrit ci-dessus, lorsque l'usager incline la plateforme 100 et peuvent, indépendamment de ces mouvements, se soulever et s'abaisser automatiquement en fonction des irrégularités du terrain.

L'ensemble arrière peut aussi comprendre des skis et non pas des roues mais les skis arrière ne sont pas orientables parallèlement au terrain alors qu'il doivent aussi être montés librement pivotants dans un plein perpendiculaire au terrain pour s'adapter aux bosses et aux creux naturels. Avec ce mode de réalisation, les skis ne pouvant être propulseurs, l'engin est démuni de moteur ou doit recevoir un propulseur distinct : hélice, roue à aubes, etc.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention représenté sur la ficure 12, on remplace les skis arrières par une chenille 310 située dans l'axe de l'engin et mise en mouvement longitudinal par un ou plusieurs pignons reliés cinématiquement à un moteur de tout type connu que l'on a schématisé avec le berceau par la référence globale 215-220.

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