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Title:
SOUND ABSORPTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/161586
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an aircraft engine assembly comprising: a duct (4); a beam (51); and an acoustic fairing.

Inventors:
BELLET FRANÇOIS (FR)
CHANDELIER JULIEN (FR)
LEMOINE DAMIEN (FR)
JOURDAN FABIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050249
Publication Date:
August 31, 2023
Filing Date:
February 22, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN NACELLES (FR)
International Classes:
B64D5/00; B64D29/06; F02C7/20; F02C7/24; F02K1/34; F02K1/72; F02K1/82; B64D33/02
Domestic Patent References:
WO2019020933A12019-01-31
WO2020221976A12020-11-05
Foreign References:
US20210102513A12021-04-08
US10875659B22020-12-29
US9989010B22018-06-05
EP2026325A22009-02-18
FR3101723A12021-04-09
US20200217272A12020-07-09
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensemble pour moteur (2) d’aéronef comprenant : un conduit (4) configuré pour guider un écoulement d’air ; une poutre (51 ) prévue pour supporter un élément mobile (320) d’un inverseur de poussée (33) du moteur (2), la poutre (51 ) comprenant une paroi (510) délimitant une pluralité de cavités (511 ) ouvertes sur l’écoulement d’air ; et un carénage acoustique (52) comprenant : un couvercle (520) acoustiquement poreux ; et une pluralité de cloisons (521 ) solidaires du couvercle (520) ; le carénage acoustique (52) étant prévu pour être rapporté et fixé sur la poutre (51 ) de sorte à ce que le couvercle (520) délimite une partie du conduit (4) en obturant les cavités (511 ) et à ce que chaque cloison (521 ) s’étende au sein d’une cavité (511 ), si bien que le carénage acoustique (52) et la poutre (51 ) délimitent une pluralité de cellules acoustiques (53) configurées pour absorber une onde acoustique se propageant depuis l’écoulement d’air ; dans lequel le couvercle (520) comprend : une couche rigide présentant une première raideur et dans laquelle est ménagée une pluralité d’orifices traversants (54) ; et une couche souple acoustiquement poreuse, présentant une deuxième raideur, et superposée à la couche rigide ; dans lequel la première raideur est supérieure à la deuxième raideur et, une fois le carénage acoustique (52) rapporté et fixé sur la poutre (51 ), la couche rigide obture les cavités (511 ) et la couche souple délimite la partie du conduit (4).

2. Ensemble selon la revendication 1 , dans lequel au moins un passage (54) est ménagé traversant à travers le couvercle (520) de sorte à ce que, une fois le carénage acoustique (52) rapporté et fixé sur la poutre (51 ), l’onde acoustique puisse se propager depuis l’écoulement d’air jusque dans au moins une cellule acoustique.

3. Ensemble selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel le couvercle (520) et au moins une cloison (521 ) sont monoblocs.

4. Ensemble selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel au moins une cloison (521 ) est rapportée et fixée sur le couvercle (520).

5. Ensemble selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel au moins une cloison (521 ) est acoustiquement poreuse.

6. Ensemble selon l’une des revendications 1 à 5, comprenant en outre un autre carénage acoustique (52) comprenant un autre couvercle (520) acoustiquement poreux et une pluralité d’autres cloisons (521 ) solidaires de l’autre couvercle (520), l’autre carénage acoustique (52) étant prévu pour être rapporté et fixé sur la poutre (51 ) de sorte à que l’autre couvercle (520) obture partiellement une cavité (511 ) et à ce que les cloisons (521 ) s’étendent au sein de la cavité (511 ), le carénage acoustique (52) étant prévu pour être rapport et fixé sur la poutre (51 ) de sorte à être superposé à l’autre carénage acoustique (52).

7. Ensemble selon l’un des revendications 1 à 6, comprenant en outre un moteur (2) d’aéronef, le moteur (2) comprenant une autre paroi (510) délimitant une autre partie du conduit (4).

Description:
DISPOSITIF D’ABSORPTION ACOUSTIQUE

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un ensemble propulsif comprenant un moteur d’aéronef et un dispositif d’absorption acoustique.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Le fonctionnement de certains ensembles propulsifs d’aéronef implique l’écoulement d’air qui présente des débits élevés, entraînant parfois des nuisances sonores qu’il est désirable de réduire.

EXPOSE DE L'INVENTION

Un but de l’invention est de diminuer les nuisances sonores liées au fonctionnement d’un ensemble propulsif pour aéronef.

Il est à cet effet proposé, selon un aspect de l’invention, un ensemble pour moteur d’aéronef comprenant : un conduit configuré pour guider un écoulement d’air ; une poutre prévue pour supporter un élément mobile d’un inverseur de poussée du moteur, la poutre comprenant une paroi délimitant une pluralité de cavités ouvertes sur l’écoulement d’air ; et un carénage acoustique comprenant : un couvercle acoustiquement poreux ; et une pluralité de cloisons solidaires du couvercle ; le carénage acoustique étant prévu pour être rapporté et fixé sur la poutre de sorte à ce que le couvercle délimite une partie du conduit en obturant les cavités et à ce que chaque cloison s’étende au sein d’une cavité, si bien que le carénage acoustique et la poutre délimitent une pluralité de cellules acoustiques configurées pour absorber une onde acoustique se propageant depuis l’écoulement d’air.

Avantageusement, mais facultativement, l’ensemble selon l’invention peut comprendre l’une au moins parmi les caractéristiques suivantes, prise seule ou en combinaison :

- au moins un passage est ménagé traversant à travers le couvercle de sorte à ce que, une fois le carénage acoustique rapporté et fixé sur la poutre, l’onde acoustique puisse se propager depuis l’écoulement d’air jusque dans au moins une cellule acoustique ;

- le couvercle comprend une portion rigide ;

- le couvercle comprend une portion souple ; - le couvercle comprend : une couche rigide dans laquelle est ménagée une pluralité d’orifices traversants ; et une couche souple acoustiquement poreuse et superposée à la couche rigide ; dans lequel, une fois le carénage acoustique rapporté et fixé sur la poutre, la couche rigide obture les cavités et la couche souple délimite la partie du conduit ;

- le couvercle et au moins une cloison sont monoblocs ;

- au moins une cloison est rapportée et fixée sur le couvercle ;

- au moins une cloison est acoustiquement poreuse ;

- il comprend en outre un autre carénage acoustique comprenant un autre couvercle acoustiquement poreux et une pluralité d’autres cloisons solidaires de l’autre couvercle, l’autre carénage acoustique étant prévu pour être rapporté et fixé sur la poutre de sorte à que l’autre couvercle obture partiellement une cavité et à ce que les cloisons s’étendent au sein de la cavité, le carénage acoustique étant prévu pour être rapport et fixé sur la poutre de sorte à être superposé à l’autre carénage acoustique ; et

- il comprend en outre un moteur d’aéronef, le moteur comprenant une autre paroi délimitant une autre partie du conduit.

DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels :

La figure 1 est une vue en coupe schématique d’un ensemble propulsif pour aéronef dans une configuration de poussée directe.

La figure 2 est une vue en coupe schématique de l’ensemble propulsif de la figure 1 dans une autre configuration d’inversion de poussée.

La figure 3 est une vue en perspective schématique d’une partie d’un ensemble propulsif dans une configuration d’inversion de poussée.

La figure 4 est une vue en perspective schématique d’une partie d’un dispositif d’absorption acoustique comprenant une poutre.

La figure 5 est une vue en perspective schématique d’une autre partie d’un dispositif d’absorption acoustique comprenant un insert formant carénage acoustique.

La figure 6 est une vue en perspective schématique d’un assemblement des parties du dispositif d’absorption acoustique illustrées sur la figure 4 et sur la figure 5. La figure 7 est une vue en coupe schématique d’un dispositif d’absorption acoustique comprenant deux étages d’absorption.

La figure 8 est une vue en coupe schématique d’un autre dispositif d’absorption acoustique comprenant deux étages d’absorption.

Sur l’ensemble des figures, les éléments similaires portent des références identiques.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

La figure 1 et la figure 2 illustrent un ensemble propulsif 1 présentant un axe longitudinal X-X, et comprenant un moteur 2 (ou turbomachine) et une nacelle 3 entourant le moteur 2.

L’ensemble propulsif 1 est destiné à être monté sur un aéronef (non représenté), tel qu’un avion ou un hélicoptère, par exemple sous l’aile de l’aéronef, sur l’aile ou encore à l’arrière du fuselage de l’aéronef. A cet égard, l’ensemble propulsif 1 peut comprendre un mât (non représenté) destiné à relier l’ensemble propulsif 1 à une partie de l’aéronef.

Le moteur 2 illustré sur la figure 1 et sur la figure 2 est un turboréacteur à double corps, double flux et entraînement direct. Ceci n’est toutefois pas limitatif puisque le moteur 2 peut comporter un nombre différent de corps et/ou de flux, et/ou être un autre type de turboréacteur, tel qu’un turboréacteur à réducteur ou un turbopropulseur.

Sauf précision contraire, les termes « amont » et « aval » sont utilisés en référence à la direction globale d’écoulement de gaz à travers l’ensemble propulsif 1 en fonctionnement. De même, une direction axiale correspond à la direction de l'axe longitudinal X-X et une direction radiale est une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X et coupant l’axe longitudinal X-X. Par ailleurs, un plan axial est un plan contenant l'axe longitudinal X-X et un plan radial est un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X. Une circonférence s’entend comme un cercle appartenant à un plan radial et dont le centre appartient à l’axe longitudinal X-X. Une direction tangentielle ou circonférentielle est une direction tangente à une circonférence : elle est perpendiculaire à l’axe longitudinal X-X mais ne passe pas par l’axe longitudinal X-X. Enfin, les adjectifs « intérieur » (ou « interne ») et « extérieur » (ou « externe ») sont utilisés en référence à une direction radiale de sorte que la partie intérieure d'un élément est, suivant une direction radiale, plus proche de l'axe longitudinal X-X que la partie extérieure du même élément.

Comme visible sur la figure 1 , et sur la figure 2, le moteur 2 comprend, de l’amont vers l’aval, une soufflante 20, une section de compresseur 21 comprenant un compresseur basse pression 210 et un compresseur haute pression 212, une chambre de combustion 22 et une section de turbine 23 comprenant une turbine haute pression 232 et une turbine basse pression 230. La soufflante 20, le compresseur basse pression 210, et la turbine basse pression 230 sont reliés entre eux par un arbre basse pression (non représenté) s’étendant le long de l’axe longitudinal X-X pour former un corps basse pression. Le compresseur haute pression 212 et la turbine haute pression 232 sont reliés entre eux par un arbre basse pression (non représenté) s’étendant le long de l’axe longitudinal X-X pour former un corps haute pression. Comme visible sur la figure 1 et sur la figure 2, la section de compresseur 21 , la chambre de combustion 22 et la section de turbine 23 sont entourés par un carter moteur 24, tandis que la soufflante 20 est entourée par un carter de soufflante 25. Le carter moteur 24 et le carter de soufflante 25 sont reliés entre eux par des bras structuraux 26. L’axe longitudinal X-X forme axe de rotation pour la soufflante 20, la partir rotor de la section de compresseur 21 et la partie rotor de la section de turbine 23, lesquelles sont susceptibles d’être entraînées en rotation autour de l’axe longitudinal X-X par rapport au carter moteur 24 et au carter de soufflante 25.

La nacelle 3 s’étend radialement à l’extérieur du moteur 2, tout autour de l’axe longitudinal X-X, de sorte à entourer à la fois le carter de soufflante 25 et le carter moteur 24, et à définir, avec une partie aval du carter moteur 24, une partie aval d’une veine secondaire B, la partie amont de la veine secondaire B étant définie par le carter de soufflante 25 et une partie amont du carter moteur 24. La nacelle 3 comprend une section amont 30 formant une entrée d’air pour la soufflante 20, une section intermédiaire 31 qui comporte des capots de soufflante 310 enveloppant le carter de soufflante 25, et une section aval 32 comprenant des capots mobiles 320. Ceci n’est toutefois pas limitatif, puisque la section amont, la section intermédiaire et la section aval peuvent être d’un seul tenant, entourant à la fois le carter de soufflante et le carter moteur, de sorte à définir la veine secondaire. Ce cas se présente notamment lorsque, contrairement à la nacelle 3 illustrée sur la figure 1 et sur la figure 2, la nacelle ne comprend pas d’inverseur de poussée et forme uniquement une tuyère pour le flux d’air circulant à travers la veine secondaire.

En fonctionnement, la soufflante 20 aspire un flux d’air dont une portion, circulant au sein d’une veine primaire A, est, successivement, comprimée au sein de la section de compresseur 21 , enflammée au sein de la chambre de combustion 22 et détendue au sein de la section de turbine 23 avant d’être éjectée hors du moteur 2. La veine primaire A traverse le carter moteur 24 de part en part. Une autre portion du flux d’air circule au sein de la veine secondaire B qui prend une fourme annulaire entourant le carter moteur 24. De cette manière, l’ensemble propulsif 1 génère une poussée. Cette poussée peut, par exemple, être mise au profit de l’aéronef sur lequel l’ensemble propulsif 1 est rapporté et fixé. La veine secondaire B forme un conduit 4 configuré pour guider un écoulement d’air à travers l’ensemble propulsif 1. Chacun du moteur 2, et plus précisément chacun du carter de soufflante 25 et du carter moteur 24, et de la nacelle 3 comprend une paroi délimitant une partie du conduit 4. Chaque paroi est ainsi exposée à l’écoulement d’air, c’est-à-dire qu’elle présente une surface en contact avec l’écoulement d’air.

Comme visible sur la figure 1 et sur la figure 2, la nacelle 3 comprend en outre un inverseur de poussée 33 comprenant une structure fixe 330, solidaire du carter de soufflante 25, et une structure mobile 331 par rapport à la structure fixe 330. Lorsque l’inverseur de poussée 33 est à grilles, comme illustré de la figure 1 à la figure 3, la structure mobile 331 de l’inverseur de poussée 33 comprend une pluralité de grilles de déviation 3310, les capots mobiles 320, des volets d’obturation 3311 et des biellettes 3312 permettant d’actionner les volets d’obturation 3311. La structure fixe 330 comprend, quant à elle, une poutre (non représentée) prévue pour supporter au moins un élément de la structure mobile 331 , typiquement au moins un des capots mobiles 320.

La figure 1 illustre l’inverseur de poussée 33 dans une configuration de poussée directe. Dans cette configuration, la structure mobile 331 est dans une position de fermeture dans laquelle les capots mobiles 320 sont en appui sur la structure fixe 330, de préférence en appui sur une pluralité de poutres. Dans cette position de fermeture, les grilles de déviation

3310 sont logées dans un espace délimité radialement par le carter de soufflante 25 et par les capots de soufflante 310. En configuration de poussée directe, les volets d’obturation

3311 sont rétractés au sein d’une cavité formée par les capots mobiles 320. L’inverseur permet ainsi de canaliser le flux d’air au sein de la veine secondaire B, vers l’arrière de l’ensemble propulsif 1, de manière à générer une poussée. Ainsi, sur la figure 1 , les grilles de déviation 3310 et les capots mobiles 320, qui sont solidaires axialement les uns des autres, sont représentés dans une position avancée.

La figure 2 illustre l’inverseur de poussée 33 dans une configuration d’inversion de poussée. Dans cette configuration, la structure mobile 331 est dans une position d’ouverture dans laquelle les capots mobiles 320 sont longitudinalement éloignés de la structure fixe 330 de manière à définir une ouverture radiale de la veine secondaire B. Les grilles de déviation 3310 s’étendent à travers cette ouverture radiale. Dans cette configuration d’inversion de poussée, les volets d’obturation 3311 sont déployés radialement dans la veine secondaire B de manière à diriger le flux d’air circulant au sein de la veine secondaire B vers les grilles de déviation 3310 lesquelles permettent d’orienter le flux d’air ainsi redirigé vers l’avant de l’ensemble propulsif 1 dans le but de générer une contre-poussée. Ainsi, sur la figure 2, les grilles de déviation 3310 et les capots mobiles 320 de la structure mobile 331 sont représentés dans une position reculée.

La figure 3 illustre une partie d’un inverseur de poussée 33 selon un autre mode de réalisation dans lequel les grilles de déviation 3310 appartiennent à la structure fixe 330, l’inverseur de poussée 33 étant dans une configuration d’inversion de poussée. Sur la figure 3, les éléments logés à l’intérieur du carter moteur 24 ont été omis par souci de clarté. Comme visible sur la figure 3, la structure fixe 330 de l’inverseur de poussée 33 comprend des éléments de guidage 3300 des capots mobiles 320 lors de leur déplacement entre la position avancée et la position reculée. Typiquement, ces éléments de guidage 3300 comprennent au moins un rail 3300 s’étendant axialement, le rail 3300 étant relié solidairement au carter de soufflante (non représenté sur la figure 3) dans la mesure où le rail 3300 est ménagé au sein d’une poutre de la structure fixe 330. Sur la figure 3, le rail 3300 est agencé au niveau d’une surface radialement externe de la structure fixe 330. Ceci n’est toutefois pas limitatif puisque le rail peut également être agencé au niveau d’un bord circonférentiel de la structure fixe 330, comme illustré de la figure 4 à la figure 8. La figure 3 illustre que les grilles de déviation 3310 se succèdent selon une direction circonférentielle en étant regroupées en deux ensembles latéraux comprenant chacun plusieurs grilles de déviation 3310, et s’étendant chacun sur un secteur angulaire. Les deux ensembles latéraux de grilles de déviation 3310 sont écartés latéralement l’un de l’autre au niveau de leurs extrémités en regard deux à deux, pour ménager des espaces supérieur et inférieur respectivement dédiés au passage du mât et d’une poutre longitudinale inférieure (non représentés).

Dans d’autres modes de réalisation (non représentés), l’inverseur de poussée est à portes. Dans ce cas, la structure mobile comprend des portes pivotant autour de pivots fixés à la structure fixe. En configuration de poussée directe, les portes sont intégrées à la nacelle et délimitent une partie du conduit de sorte à canaliser le flux d’air au sein de la veine secondaire, vers l’arrière de l’ensemble propulsif, de manière à générer une poussée. Dans une configuration d’inversion de poussée, la portion aval des portes obture le flux d’air circulant au sein de la veine secondaire de sorte à le forcer à circuler à travers l’orifice ainsi créé à travers la nacelle. La portion amont des portes est généralement munie d’un béquet déflecteur pour rediriger le flux d’air ainsi éjecté de la nacelle vers l’avant de l’ensemble propulsif, dans le but de générer une contre-poussée.

Différents modes de réalisation d’un dispositif d’absorption acoustique 5 agencé au niveau d’au moins une poutre 51 munie d’un rail 3300 de la structure fixe 330 de l’inverseur de poussée 33 sont illustrés de la figure 4 à la figure 8. Le dispositif d’absorption acoustique 5 comprend une paroi de conduit 50 délimitant une partie du conduit 4 de la veine secondaire B. Cette paroi de conduit 50 étant en contact avec l’écoulement d’air, il peut être utile de la traiter acoustiquement afin de limiter les nuisances sonores associés à l’écoulement d’air lors du fonctionnement de l’ensemble propulsif 1. Ce traitement consiste notamment à rendre la paroi de conduit 50 acoustiquement poreuse, c’est-à-dire à la modifier de sorte à la rendre perméable à au moins une onde acoustique, laquelle est ainsi en mesure de se propager à travers la paroi de conduit 50 sans être altérée (ou modifiée) au passage de la paroi de conduit 50.

Comme illustré sur la figure 4, le dispositif d’absorption acoustique 5 comprend une poutre 51 formant partie structurale, la poutre 51 comprenant une paroi 510 délimitant au moins une cavité 511 ouverte, de préférence une pluralité de cavités 511 ouvertes, les cavités 511 pouvant prendre n’importe quelle forme, telle qu’une forme parallélépipédique ou hexagonale. Dans le mode de réalisation illustré de la figure 4 à la figure 6, la cavité 511 est ouverte sur l’écoulement d’air du conduit 4. Même, la paroi 510 comprend plusieurs parties, qui sont en fait des raidisseurs 5100 de la poutre 51 , délimitant la pluralité de cavités 511 ouvertes. Les cavités 511 peuvent être obtenues en usinant la poutre 51 dans son épaisseur, ou par moulage, voire même par fabrication additive. En outre, la paroi 510 présente un bord 5110.

Le dispositif d’absorption acoustique 5 comprend en outre un insert 52, visible sur la figure 5, lequel forme un carénage acoustique et comprend un couvercle 520 acoustiquement poreux et au moins une cloison 521 solidaire du couvercle. L’insert 52 peut comprendre tout type de matériau adapté, tel qu’un matériau thermoplastique, le couvercle 520 pouvant être réalisé en matériau composite, métallique ou thermoplastique. Dans ce mode de réalisation, comme visible sur la figure 5, la cloison 521 et le couvercle 520 sont monoblocs, c’est-à-dire qu’ils sont venus de matière entre eux, typiquement par moulage, thermocompression, fabrication additive ou par tous types d’usinages appropriés, ce qui permet de faciliter la fabrication de l’insert 52. Dans ce mode de réalisation, l’insert 52 comprend une pluralité de cloisons 521 , certaines cloisons 521 étant reliées entre elles. La figure 6 illustre que l’insert 52 est rapporté et fixé au support 51 de sorte à ce que le couvercle 520 ferme (ou obture) au moins une partie de la cavité 511, voire de toutes les cavités 511, et à ce que la cloison 521 soit positionnée à l’intérieur de la cavité 511 de sorte à séparer la cavité 511 en au moins deux cellules 53 fermées (ou alvéoles) distinctes. De cette manière, chaque cellule 53 est délimitée par au moins une partie de la paroi 510 et au moins une partie de la cloison 521 . Comme visible sur la figure 6, la paroi de conduit 50 est ainsi formée par au moins une partie du couvercle 520. En fait, l’insert 52 est rapporté et fixé sur la poutre 51 de sorte à ce que le couvercle 520 délimite une partie du conduit 4 en obturant les cavités 511 et à ce que chaque cloison 521 s’étende au sein d’une cavité 511 , si bien que l’insert 52 et la poutre 51 délimitent une pluralité de cellules 53, qui sont en fait des cellules acoustiques 53 configurées pour absorber une onde acoustique se propageant depuis l’écoulement d’air. Plus précisément, les cellules 53 forment une caisse de résonnance pour l’air aspiré de l’écoulement d’air qui s’y trouve piégé, ce qui permet d’atténuer les émissions sonores liées à l’écoulement d’air au sein de l’ensemble propulsif 1 en fonctionnement. En d’autres termes, le dispositif d’absorption acoustique 5 tire profit de la structure de la poutre 51 , notamment des raidisseurs 5100, pour former des cellules 53 formant un réseau de résonateurs de Helmholtz grâce à l’apport du couvercle 520 et des cloisons 521 de l’insert 52. L’insert 52 peut être fixé au support 51 par tout moyen, typiquement grâce à des cages écrous ou des inserts mécaniques (non représentés). Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 6, le couvercle 520 affleure même le bord 5110 de la paroi 510 de la poutre 51 de sorte à fermer la cavité 511 et à former la paroi de conduit 50, ce qui permet de limiter les pertes aérodynamiques au niveau du dispositif d’absorption acoustique 5. En outre, les cloisons 521 présentent chacune une hauteur sensiblement égale à la profondeur de la cavité 511 , afin d’affleurer le fond de la cavité 511 , ce qui permet d’améliorer l’absorption acoustique.

Comme visible sur la figure 5 et sur la figure 6, le caractère acoustiquement poreux du couvercle 250 est obtenu en ménageant au moins un passage 54 traversant à travers le couvercle 520, de sorte à ce que, une fois l’insert 52 rapporté et fixé sur la poutre 51 , l’onde acoustique puisse se propager depuis l’écoulement d’air jusque dans au moins une cellule acoustique 53. La figure 5 et la figure 6 illustrent que ce passage 54 peut prendre la forme d’orifices 54 s’étendant à travers la paroi de conduit 50 formée par le couvercle 520, un des orifices 54 autorisant une circulation d’air depuis l’écoulement d’air jusque dans une cellule 53, un autre des orifices 54 autorisant une circulation d’air depuis l’écoulement d’air jusque dans une autre des cellules 53. Plus précisément, le couvercle 520 comprend une couche rigide dans laquelle est ménagées une pluralité d’orifices traversants. Cette couche rigide peut, dans une variante (non représentée) être surmontée d’une couche souple acoustiquement poreuse de sorte à ce que, une fois l’insert rapporté et fixé sur la poutre, la couche rigide obture les cavités et la couche souple délimite une partie du conduit. La couche souple peut prendre la forme d’une mousse acoustique ou d’une peau maillée. En tout état de cause, le couvercle 520 peut comprendre une portion rigide et/ou une portion souple, lesquelles ne sont pas forcément superposées l’une à l’autre, mais peuvent être juxtaposées, la portion rigide et la portion souple étant dans tous les cas traitées de sorte à être acoustiquement poreuses. La couche rigide présente une raideur supérieure à la raideur de la couche souple. Le mode de réalisation illustré sur la figure 7 est similaire au mode de réalisation illustré de la figure 4 à la figure 6, à ceci près que la cloison 521 et le couvercle 520 ne sont pas monoblocs, la cloison 521 étant rapportée et fixée sur le couvercle 520, par tout moyen approprié, tel qu’un élément adhésif, le couvercle 520 formant alors une peau aéroacoustique rapportée sur la partie structurale formée par la poutre 51. Ce mode de formation de l’insert 52 permet d’apporter plus de souplesse dans sa conception. En outre, l’insert 52 comprend une pluralité de cloisons 521 reliées entre elles et au couvercle 520 de sorte à former deux couches (ou étages) de cellules 53 fermées distinctes, ce qui permet d’améliorer l’absorption acoustique. Typiquement, le réseau formé par les cloisons 521 peut présenter une structure en nid d’abeille, dont les propriétés d’absorption acoustiques sont particulièrement intéressantes. Dans ce cas, d’autres passages (non représentés) peuvent s’étendre à travers certaines cloisons 521 pour que l’air prélevé au niveau de la paroi de conduit 50 atteigne toutes les cellules 53.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 8 est similaire au mode de réalisation illustré sur la figure 7, à ceci près que deux inserts 52 sont rapportés et fixés au support 51 , l’un à la suite de l’autre, comme deux caissons superposés, chacun des inserts 52 comprenant un couvercle 520 et au moins une cloison 521, les inserts 52 pouvant être fixés l’un à l’autre par tout moyen approprié, tel que de l’adhésif. L’utilisation d’une pluralité d’inserts 52 confère une modularité au dispositif d’absorption acoustique 5 qui peut être utile pour optimiser l’absorption acoustique. Dans ce mode de réalisation, chacun des deux inserts 52 comprend un couvercle 520 acoustiquement poreux et une pluralité de cloisons 521 solidaire du couvercle 520. En revanche, seul un des inserts 52 obture toutes les cavités 511 , l’autre insert 52 étant inséré au sein d’une des cavités 511 de sorte ce que son couvercle 520 l’obture au moins partiellement, et à ce que ses cloisons 521 délimitent plusieurs cellules acoustiques 53 au sein de cette cavité 511.

Le dispositif d’absorption acoustique a été décrit selon différents modes de réalisation dans lesquels il est associé à une poutre d’une structure fixe d’un inverseur de poussée d’une nacelle d’un ensemble propulsif pour aéronef. Ceci n’est toutefois pas limitatif, puisqu’un tel dispositif d’absorption acoustique peut être agencé n’importe où dans le conduit guidant l’écoulement d’air à travers la veine secondaire de l’ensemble propulsif d’un aéronef, tant qu’il comprend une paroi de conduit délimitant une partie du conduit, et présentant donc une surface en contact avec l’écoulement d’air par laquelle le dispositif d’absorption acoustique est susceptible de capter une partie de l’air, du fait du caractère acoustiquement poreux de la paroi de conduit, pour la piéger dans les cellules. Typiquement, le dispositif d’absorption acoustique peut être agencé au sein d’une nacelle d’un ensemble propulsif pour aéronef qui ne comprend pas d’inverseur de poussée mais forme une tuyère pour le flux d’air circulant au sein de la veine secondaire. Ainsi, si dans les modes de réalisations décrits, la poutre est reliée au rail de l’inverseur de poussée, dans le cas d’une nacelle sans inverseur de poussée, la poutre est simplement intégrée à la nacelle. D’ailleurs, un tel dispositif d’absorption acoustique peut également être agencé dans n’importe quel conduit guidant un écoulement d’air au sein de l’ensemble propulsif, sans être limité à la veine secondaire. De fait, toute paroi délimitant au moins en partie un conduit guidant un écoulement d’air à travers un ensemble propulsif pour aéronef peut être traitée acoustiquement avec le dispositif d’absorption acoustique tel que précédemment décrit. En traitant acoustiquement une plus grande surface du conduit guidant un écoulement d’air au sein d’un ensemble propulsif, typiquement au moyen du dispositif d’absorption précédemment décrit, il est possible de réduire significativement les nuisances sonores associées au fonctionnement de l’aéronef sur lequel l’ensemble propulsif est rapporté et fixé.