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Patent Searching and Data


Title:
SOUNDPROOFING GREEN WALL STRUCTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/004950
Kind Code:
A1
Abstract:
Soundproofing green wall structure. The structure is made up of trestles (2) positioned transversely at regular or irregular intervals (E) and connected to one another by lateral meshed surfaces (8) designed to hold a planting substrate between them. The trestles (2) are also joined together at their bottom by longitudinal ballasting elements (11), notably made of concrete, embedded in the lower part of the planting substrate. The ends of the longitudinal ballasting elements (11) rest on transverse elements (7) made of concrete, provided at the base of the trestles (2).

Inventors:
PELESZEZAK PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/051475
Publication Date:
January 10, 2013
Filing Date:
June 27, 2012
Export Citation:
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Assignee:
CANEVAFLOR (FR)
PELESZEZAK PASCAL (FR)
International Classes:
E01F8/02
Domestic Patent References:
WO2006041292A12006-04-20
WO1994024372A11994-10-27
WO2006041292A12006-04-20
Foreign References:
DE9408184U11994-07-14
EP1609913A12005-12-28
GB1519281A1978-07-26
EP0100374A11984-02-15
JP2000087319A2000-03-28
FR2746123A11997-09-19
DE2744473A11979-04-12
DE2808486A11979-08-30
DE9408184U11994-07-14
DE2848713A11980-05-14
Attorney, Agent or Firm:
Cabinet GERMAIN & MAUREAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Structure de mur végétal isé antibruit, composée de chevalets (2) disposés transversalement à intervalles réguliers (E) ou non, et reliés les uns aux autres par des surfaces grillagées (8), notamment latérales, qui sont prévues pour retenir entre elles un substrat de plantation (9), caractérisée en ce que les chevalets (2) sont aussi reliés entre eux, dans leur partie basse, par des éléments longitudinaux de lestage (1 1 ), notamment en béton qui reposent, par leurs extrémités, sur des éléments transversaux (7) en béton, prévus à la base des chevalets (2), les éléments longitudinaux de lestage (1 1 ) étant noyés dans la partie basse du substrat de plantation (9).

2. Structure de mur végétalisé antibruit selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les éléments longitudinaux de lestage (1 1 ) se situent dans le quart inférieur de la hauteur totale (H) de la structure du mur végétalisé antibruit, et en particulier de ses chevalets (2),

3. Structure de mur végétalisé antibruit selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les éléments longitudinaux de lestage (1 1 ) sont pourvus d'anneaux (12) pour leur manutention.

4. Structure de mur végétalisé antibruit selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les éléments longitudinaux de lestage (1 1 ) sont réalisés sous la forme de corps creux remplis d'eau.

5. Structure de mur végétalisé antibruit selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les chevalets (2) sont aussi reliés entre eux, dans leur partie haute, par des moyens d'irrigation (13). 6. Structure de mur végétalisé antibruit selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens d'irrigation comprennent une succession de bacs d'irrigation (15) de forme allongée qui relient chacun les parties hautes de deux chevalets (2) consécutifs, les bacs d'irrigation (15) successifs étant de section décroissante dans le sens de circulation de l'eau, et communiquant les uns avec les autres par débordement.

Description:
Structure de mur végétalisé antibruit

La présente invention concerne le domaine technique des murs antibruit, destinés à la protection phonique des voies de circulation et autres espaces bruyants, notamment en milieu urbain. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse aux murs antibruit de type végétalisé.

La protection phonique, en particulier le long des voies de circulation routières ou ferroviaires, est habituellement assurée par des écrans acoustiques, qui sont le plus souvent réalisés en béton, en bois, en verre... ou dans des combinaisons de tels matériaux. Ces écrans acoustiques sont fréquemment dégradés, car sujets au vandalisme, et ils génèrent alors un surcroît d'entretien. De plus, même non dégradés, de tels écrans acoustiques restent souvent disgracieux et constituent ainsi des équipements mal perçus, malgré leurs qualités acoustiques.

Ces inconvénients peuvent être évités par le recours à des murs végétalisés antibruit, qui procurent :

- une meilleure intégration paysagère, en particulier dans les zones urbaines et péri-urbaines, améliorant ainsi le cadre de vie des riverains et des usagers des voies de circulation ;

- une limitation des dégradations par vandalisme, donc de la pollution visuelle et des frais de nettoyage, importants dans les villes ;

- une meilleure absorption du bruit, ce qui est la fonction première d'un tel mur ;

- en complément, une action dépolluante par les végétaux, ce qui a son importance le long des voies de circulation et en milieu urbain.

Diverses propositions ont déjà été faites, pour une réalisation plus ou moins industrielle de murs végétalisés antibruit.

Certaines propositions consistent en une structure continue, avec un socle ou un noyau longitudinal en béton, surmonté ou entouré par un substrat de plantation qui peut être contenu dans une enveloppe grillagée ou ajourée - voir les documents de brevets WO 94/24372, EP 0100374 et JP 2000-87319.

D'autres propositions consistent en des réalisations plus industrielles, permettant une certaine préfabrication et offrant une modularité pouvant faciliter leur installation. De tels murs végétalisés antibruit possèdent habituellement une ossature ou une structure, composée de chevalets ou d'arceaux disposés transversalement à intervalles réguliers ou non, et reliés les uns aux autres par des l isses ou par des surfaces grillagées, notamment disposées latéralement, qu i retiennent un substrat de plantation - voir les documents de brevets FR 27461 23, DE 2744473, DE 2808486, DE 94081 84 U1 , WO 2006/041292 et DE 2848713.

En particulier, le document FR 27461 23 divulgue une structure qui comprend des chevalets reliés les uns aux autres par des lisses ou par un grillage. Toutefois, ce document ne prévoit aucun moyen capable de réaliser l'ancrage au sol de la structure ou à assurer d'une autre manière la stabilité de celle-ci.

Dans le cas du document DE 2744473, les chevalets reliés par des panneaux longitudinaux comportent, à leur base, des plots enterrés dans le sol.

De manière similaire, dans le cas du document DE 2808486, les arceaux comportent, à leur base, des plots d'ancrage noyés dans le sol.

Dans le cas du document DE 9408184 U1 , une ossature en forme de cadre rectangulaire horizontal est prévue à la base des chevalets, cette ossature suivant le périmètre de la structure.

Le document WO 2006/041 292 (figure 1 0) prévoit des chevalets reliés par des lisses qui supportent des grillages, les chevalets reposant sur des fondations longitudinales en béton.

Enfin, le document DE 2848713 prévoit de placer la base des chevalets au fond d'une tranchée longitudinale, creusée dans le sol , ce qui implique un enfouissement partiel de la structure du mur végétalisé antibruit.

Ainsi, d'une manière générale, l'implantation des murs végétalisés antibruit, du genre ici considéré, nécessite la réalisation de fondations ou de terrassements, ce qui représente des travaux importants et coûteux. De plus, dans le cas de fondations en béton, le temps de séchage du béton doit être pris en compte. Ainsi, malgré une certaine préfabrication industrielle, l'installation finale de ce genre de murs végétalisés antibruit n'est pas encore véritablement rationalisée.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients, et elle a donc pour but de fournir une structure de mur végétalisé antibruit, pouvant être installée sans réalisation de fondations ou de terrassements, donc en un temps court et avec un coût minimal, tout en obtenant une structure particulièrement stable.

A cet effet, l'invention a pour objet une structure de mur végétalisé antibruit, composée de chevalets disposé transversalement à intervalles réguliers ou non, et reliés les uns aux autres par des surfaces grillagées, notamment latérales, qui sont prévues pour retenir entre elles un substrat de plantation, cette structure étant caractérisée par le fait que les chevalets sont aussi reliés entre eux, dans leur partie basse, par des éléments longitudinaux de lestage, notamment en béton qui reposent, par leurs extrémités, sur des éléments transversaux en béton, prévus à la base des chevalets, les éléments longitud inaux de lestage étant noyés dans la partie basse du substrat de plantation.

De préférence, les éléments longitudinaux de lestage se situent dans le quart inférieur de la hauteur totale de la structure du mur végétalisé antibruit, et en particulier de ses chevalets.

Grâce auxd its éléments longitudinaux, combinés aux éléments transversaux en béton, le mur végétal isé antibru it se trouve stabilisé, par augmentation de sa masse et abaissement de son centre de gravité, ce qui rend superflues les fondations dans le sol ou l'encastrement dans une tranchée.

Cette stabilité accrue n'empêche pas le démontage ou le déplacement du mur végétalisé antibruit, compte tenu du caractère modulaire donc facilement manipulable de la structure de celu i-ci, y compris pour les éléments longitudinaux de lestage, avantageusement pourvus d'anneaux pour leur manutention.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres caractéristiques seront explicitées, à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cette structure de mur végétal isé antibru it, ainsi qu'une variante de cette structure :

Figure 1 est une vue en perspective d'un tronçon de la structure de mur végétalisé antibruit, objet de l'invention ;

Figure 2 est une vue de côté de la structure de la figure 1 ;

Figure 3 est une vue en bout de cette structure ;

Figure 4 est une vue en perspective illustrant la pose initiale des chevalets ; Figure 5 illustre la mise en place des éléments longitudinaux de lestage, entre les chevalets ;

Figure 6 illustre la mise en place des surfaces grillagées entre ces chevalets ;

Figure 7 illustre l'ajout de moyens d'irrigation, dans une réalisation particulière ;

Figure 8 est une vue en perspective d'un tronçon de la structure de mur végétal isé antibru it (sans les surfaces grillagées), avec une autre réalisation des moyens d'irrigation ;

Figure 9 est une vue de côté, correspondant à la variante de la figure 8 ;

Figure 10 représente, en perspective et à échelle agrandie, un détail de cette variante.

La structure de mur végétal isé antibru it, représentée au dessin, com prend en particu l ier d es chevalets 2 disposés transversalement à interval les rég u l iers E , les chevalets 2 se succédant dans la direction longitudinale du mur végétalisé antibruit.

Chaque chevalet 2 est réalisé comme un cadre métallique en forme de trapèze isocèle, avec une grande base 3 inférieure, une petite base 4 supérieure et des barres latérales 5 et 6 d'inclinaisons inverses.

La grande base 3 de chaque chevalet 2 est fixée sur un élément transversal 7 en béton, prévu pour prendre appui sur le sol .

Les chevalets 2 successifs sont reliés entre eux par des cadres grillagés 8, fixés contre les barres latérales 5 et 6 et délimitant ainsi latéralement la structure, sur ses deux côtés.

L'espace délimité entre les cadres grillagés 8 est rempli d'un substrat de plantation 9, dans lequel sont plantés des végétaux 10 qui peuvent se développer au travers des cadres grillagés 8.

Des éléments longitudinaux 1 1 de lestage, en béton, relient entre eux les chevalets 2, dans leur partie inférieure. Les éléments longitudinaux 1 1 de lestage reposent, par leurs extrémités, sur les éléments transversaux 7 en béton de chevalets 2 consécutifs. Chaque élément longitudinal 1 1 de lestage est constitué par une poutre de section rectangulaire ou trapézoïdale, dont la hauteur h n'excède pas le quart de la hauteur totale H de la structure, donc des chevalets 2. Les éléments longitudinaux 1 1 de lestage sont finalement noyés dans la partie basse du substrat de plantation 9, et ils assurent la stabilité du mur végétalisé antibruit. Ces éléments longitudinaux 1 1 de lestage comportent, sur leur face supérieure, des anneaux 12 facilitant leur manutention au moyen d'un appareil de levage.

Les chevalets 2 sont aussi reliés entre eux, dans leur partie haute, par des moyens d'irrigation désignés globalement par la référence 13. Les moyens d'irrigation 13 peuvent être constitués par de simples tubes d'eau perforés 14, comme les montrent les figures 1 à 3 et 7. Toutefois, comme le montrent les figures 8 à 10, les moyens d'irrigation 13 comprennent avantageusement une série de bacs d'irrigation 15 de forme allongée qui relient chacun les parties hautes de deux chevalets 2 consécutifs, les bacs d'irrigation 1 5 successifs étant de section décroissante dans le sens de circulation de l'eau. Le premier de ces bacs d'irrigation 15 est alimenté en eau par un tuyau 16, et ces bacs communiquent les uns avec les autres par débordement, grâce à des ouvertures terminales 17.

On ne s'éloignerait pas de cadre de l'invention, telle que définie dans les revendications annexées :

- en réalisant la structure avec une section différente, donc avec des chevalets de forme différente, par exemple en forme de triangle isocèle ou de triangle rectangle ;

- en réalisant les éléments longitudinaux de lestage en tout matériau approprié, y compris sous la forme de corps creux remplis d'eau.