Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
SPECTACLES HAVING RETRACTABLE SIDEPIECES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/007262
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to spectacles (1) including an optical or solar façade (2) connected to two sidepieces (3) which are each connected to the façade (2) by means of a shaft which is substantially perpendicular to the façade and which is used to rotate each sidepiece (3) about itself between a use position (A) and a storage position in front of the façade (2) having a radius of curvature substantially equal to that of the sidepiece (3). The invention is characterised in that the sidepiece (3) is divided into two portions (6, 7), namely a first portion (6) solidly connected to the central rotational shaft (4, 5) and a second portion (7) connected to the first (6) by intermediate translational movement means disposed between the two portions and gradually engaging the second portion (7) during the rotation of the first (6) and consequently the second (7) so as to subject the latter to two combined movements, one rotational (R) and the other linear (L), for the automatic and simultaneous lengthening of the sidepiece (3) as it is rotated to the use position (A) and the shortening of the sidepiece as it is rotated to the storage position.

Inventors:
JACQUEMIN DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/050885
Publication Date:
January 21, 2010
Filing Date:
May 13, 2009
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
JACQUEMIN DIDIER (FR)
LOGO (FR)
International Classes:
G02C5/08; G02C5/00; G02C5/22
Foreign References:
US20040141148A12004-07-22
US6158860A2000-12-12
US5448317A1995-09-05
US20050146675A12005-07-07
FR2891064A12007-03-23
US20050146675A12005-07-07
US20040141148A12004-07-22
Attorney, Agent or Firm:
COSTANTINI, Paul (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Lunettes (1) constituées d'une façade optique ou solaire (2) reliée à deux branches latérales (3), chacune d'elles étant reliée à la façade (2) par l'intermédiaire d'un axe (4,5) sensiblement perpendiculaire à celle-ci, pour permettre la rotation de la branche (3) sur elle-même, entre une position d'utilisation (A) et une position de rangement (B) devant la façade (2) présentant un rayon de courbure sensiblement égal à celui de la branche (3) , caractérisées en ce que la dite branche (3) se décompose en deux parties (6,7), la première (6) étant solidaire de l'axe de rotation central (4,5), la seconde (7) étant reliée à la première (6) par des moyens d'entraînement en translation intermédiaires, interposés entre les deux parties et agissant progressivement sur la dite seconde partie (7) au cours de la rotation de la première (6), et conséquemment de la seconde (7), pour impliquer à celle-ci deux mouvements conjugués, l'un rotatif (R), l'autre linéaire (L), afin d'obtenir automatiquement et simultanément un allongement de la branche (3) lorsqu'on la tourne vers une position d'utilisation (A) et un raccourcissement de la même branche, lorsqu'on la tourne vers une position de rangement (B) .

2. Lunettes selon la revendication 1, caractérisées en ce que l'axe de rotation central de la première partie (6) de branche (3) est constitué par un plot cylindrique (4) réalisé sur ladite première partie (6), apte à tourillonner dans un logement (5) correspondant d'une zone d'extrémité externe (8) d'une monture (9), ou inversement, supportant tout ou partie de la façade optique (2), l'axe (4) comportant une butée (10) susceptible de se débattre entre deux butées fixes (11,12) du logement (5), afin de délimiter le débattement angulaire en rotation de la branche (3) par rapport à la monture (9) .

3. Lunettes selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisées en ce que la première partie (6) de la branche (3) reliée à l'axe de rotation central (4,5) de la monture (9) forme un capot (14), délimitant avec la face externe de la zone d'extrémité (8) de la monture

(9) un fourreau dans lequel est susceptible de coulisser en translation la seconde partie (7) de la branche (3), par l'intermédiaire d'une zone d'extrémité de guidage (15) de celle-ci.

4. Lunettes selon l'unes des revendications 1 à 3, caractérisées en ce que les moyens (16) d'entraînement en translation de la seconde partie (7) de branche (3) pendant la rotation sont constitués par une biellette (17) interposée entre d'une part un point d'articulation fixe (18,19) situé à l'extrémité (8) de la monture (9), mais de manière excentrée par rapport à l'axe rotatif (4,5) de ladite première partie (6), et d'autre part un autre point d'articulation mobile

(20,21) situé à l'extrémité de la seconde partie (7) de branche (3), mais de façon décalée par rapport à l'axe longitudinal (XX'), ladite biellette (17) ayant un rayon de courbure apte à permettre un pivotement en rotation de l'ensemble des première partie (6) et seconde partie (7) de branche (3), selon un angle sensiblement de 180°, tout en permettant simultanément le mouvement linéaire en translation de la seconde partie (7) par rapport à la première (6) .

5. Lunettes selon la revendication 4, caractérisées en ce que le point d'articulation fixe de la biellette (17) est constitué par un premier pion (18) réalisé à une extrémité de celle-ci, coopérant en rotation avec un trou (19) réalisé à l'extrémité de la monture (9) de façon excentrée par rapport à l'axe de rotation (4,5) de la partie (6) de la branche (3), et en ce que l'autre point d'articulation mobile de la biellette (17) est constitué par un second pion (20) réalisé à son autre extrémité et apte à coopérer avec un logement correspondant (21) de la zone de guidage (15) de la seconde partie (7) de la branche (3) .

6. Lunettes selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisées en ce qu'un capot interne intermédiaire

(22) est disposé entre la face interne de la zone d'extrémité (8) de la monture (9) et la face interne du capot (14) formé par la première partie (6) de la branche (3) afin de délimiter avec celui-ci le fourreau destiné à la zone d'extrémité de guidage (15) de la seconde partie (7) de la branche (3) .

7. Lunettes selon la revendication 6, caractérisées en ce que le capot intermédiaire (22) comprend d'une part une lumière de dégagement (23) en arc de cercle, dont le centre est celui de l'axe de rotation central (4,5), apte à permettre le débattement rotatif de la seconde partie (7) de branche (3) par rapport au premier pion d'articulation fixe (18) de la biellette (7) sur la monture (9), et d'autre part une lumière rectiligne oblongue (24) destinée au guidage en translation et à la limitation de la course d'un plot

(25) de forme correspondante, réalisé en prolongement de la zone d'extrémité de guidage (15) de la seconde partie (7) de branche (3), ledit capot intermédiaire

(22) comprenant également un trou de passage (26) de l'axe de rotation central (4) de l'ensemble de branche

(3) .

8. Lunettes selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisées en ce que les moyens d'entraînement en translation de la seconde partie (7) de branche (3) pendant la rotation sont constitués par un pignon denté

(27) disposé fixement sur l'axe central (4) de la première partie (6) de branche (3) par rapport auquel pignon (27) peut agir en commande linéaire, dans un sens ou dans l'autre, une crémaillère mobile (28) réalisée sur la zone d'extrémité de guidage (15) de la seconde partie (7) de branche (3) .

9. Lunettes selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisées en ce que les moyens d'entraînement en translation de la seconde partie (7) de branche (3) pendant la rotation sont constitués par une came (29) disposée fixement sur l'axe central (4) de la première partie (6) de branche (3) et sur la rampe externe (30) de laquelle came (29) prend appui un plan frontal (31) de la zone d'extrémité de guidage (15) de la seconde partie (7) de branche (3), pour un actionnement linéaire de celle-ci dans un sens ou dans l'autre.

10. Lunettes selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisées en ce que les moyens d'entraînement en translation de la seconde partie (7) de branche (3) pendant la rotation sont constitués par une came (36) disposée fixement sur l'axe central (4) de la première partie (6) de branche (3), ladite came (36) présentant sur l'un de ses flancs une lumière de guidage (37) suivant le même profil, dans laquelle est susceptible de coulisser un doigt (38) réalisé sur la zone d'extrémité de guidage (15) de la seconde partie (7) de branche (3) , pour actionnement linéaire de celle-ci dans un sens ou dans l'autre.

11. Lunettes selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisées en ce que la monture (9) est constituée en deux parties distinctes s' articulant symétriquement autour d'un axe de pivotement central (39) , de manière à permettre le repliage des lunettes sur elle-même pour en réduire l'encombrement, chacune des branches (3) se rangeant alors devant la façade optique (2) de galbe sensiblement identique, pour une réduction supplémentaire de l'encombrement, tout en assurant la protection de ladite façade, les branches

(3) étant rétractées automatiquement au cours de cette opération, pour ne pas dépasser la longueur d'une demi monture, pour un effet de compacité maximum.

Description:
LUNETTES A BRANCHES RETRACTABLES

La présente invention concerne des lunettes constituées, d'une manière générale, d'une façade optique ou solaire, reliée à deux branches latérales de soutien .

Un problème majeur dans le domaine des lunettes tient à leur encombrement en position de rangement, c'est-à-dire après avoir replié les branches par rapport à la façade optique ou solaire.

Bon nombre de solutions ont déjà été proposées pour résoudre ce problème, comme par exemple en prévoyant des branches télescopiques permettant également d'ajuster leur longueur à la morphologie de l'utilisateur, mais le nombre élevé de degrés de liberté obtenus à partir de glissières ou de charnières provoque une perte de rigidité des branches.

De plus, lors de mouvements brusques de la part de l'utilisateur, volontaires ou involontaires, il pourra se produire un allongement ou un raccourcissement intempestif de la branche.

Toujours dans le but de réduire l'encombrement des lunettes, il a également été proposé des lunettes pliables, c'est-à-dire dont la monture est constituée par deux parties articulées entre elles au niveau du pont central, permettant donc de superposer les deux parties . De telles lunettes pliables associées à des branches télescopiques sont également connues, mais présentent l'inconvénient de nécessiter, lors du rangement ou de l'utilisation des lunettes, un nombre d'opérations important pour les déplier puis ajuster et verrouiller la longueur de chaque branche.

La présente invention a pour but de remédier à ces différents problèmes, liés essentiellement au nombre de manipulations pour obtenir un ensemble compact de lunettes en position de rangement, éviter également les ajustements de longueur de branches s' effectuant manuellement, et enfin protéger les verres dans une position de rangement de l'ensemble de lunettes.

A cet effet, l'invention concerne des lunettes constituées d'une façade optique ou solaire reliée à deux branches latérales, chacune d'elles étant reliée à la façade par l'intermédiaire d'un axe sensiblement perpendiculaire à celle-ci, pour permettre la rotation de la branche sur elle-même, entre une position d'utilisation et une position de rangement devant la façade présentant un rayon de courbure sensiblement égal à celui de la branche, lesdites lunettes se caractérisant en ce que la dite branche se décompose en deux parties, la première étant solidaire de l'axe de rotation central, la seconde étant reliée à la première par des moyens d'entraînement en translation intermédiaires, interposés entre les deux parties et agissant progressivement sur la dite seconde partie au cours de la rotation de la première, et conséquemment de la seconde, pour impliquer à celle-ci deux mouvements conjugués, l'un rotatif, l'autre linéaire, afin d'obtenir automatiquement et simultanément un allongement de la branche lorsqu'on la tourne vers une position d'utilisation et un raccourcissement de la même branche, lorsqu'on la tourne vers une position de rangement .

L' invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.

Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :

La figure 1 représente une vue en perspective d'une paire de lunettes selon l'invention, en position d'utilisation, c'est-à-dire branches allongées au maximum.

La figure 2 représente une vue en perspective des lunettes selon la figure 1, mais en position de rangement, c'est-à-dire avec un raccourcissement maximum des branches, devant la face optique.

La figure 3 représente une vue en perspective des lunettes selon les figures 1 et 2, après rangement des branches et pliage de la monture sur elle-même. La figure 4 représente une vue de détails, en perspective éclatée et à échelle agrandie montrant le mécanisme d'entraînement en translation d'une deuxième partie de branche par rapport à la première et par rapport à la monture, sur laquelle l'ensemble de branche est entraîné en rotation, selon un premier mode de réalisation.

La figure 5 est une vue en perspective, à échelle agrandie selon la figure 4, après montage des parties constitutives de la branche par rapport à la monture.

Les figures 6A, 6B, 6C représentent schématiquement la cinématique du dispositif d'entraînement en rotation et en translation simultanée de la branche, selon le mode de réalisation des figures 4 et 5, respectivement en position raccourcie de rangement, en position intermédiaire d'ouverture et en position maximum de déploiement de la branche.

Les figures 7A, 7B, 7C sont similaires aux figures 6A, 6B, 6C, mais selon une réalisation concrète, non schématique.

La figure 8 représente, selon un autre sens que la figure 4, une vue de détails en perspective éclatée et à échelle agrandie montrant le mécanisme d'entraînement en translation d'une deuxième partie de branche par rapport à la première et par rapport à la monture, sur laquelle l'ensemble de branches est entraîné en rotation, selon un premier mode de réalisation.

La figure 9 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble de lunettes, selon le mode de réalisation des figures 4 à 7.

La figure 10 représente un mécanisme d'entraînement en translation et en rotation d'une branche de lunettes selon un second mode de réalisation . La figure 11 représente un mécanisme d'entraînement en translation et en rotation d'une branche de lunettes selon un troisième mode de réalisation .

La figure 12 représente un mécanisme d'entraînement en translation et en rotation d'une branche de lunettes selon un quatrième mode de réalisation .

Les lunettes 1 désignées dans leur ensemble et bien visibles dans leur globalité sur les figures 1, 2 et 3 sont constituées d'une façade optique ou solaire 2 reliée à deux branches latérales 3, chacune d'elles étant reliée à la façade 2 par l'intermédiaire d'un axe 4,5 sensiblement perpendiculaire à celle-ci, pour permettre la rotation de la branche 3 sur elle-même, entre une position d'utilisation « A » et une position de rangement « B » devant la façade 2 présentant un rayon de courbure sensiblement égal à celui de la branche 3.

Selon l'invention, la dite branche 3 se décompose en deux parties 6,7, la première 6 étant solidaire de l'axe de rotation central 4,5, la seconde 7 étant reliée à la première 6 par des moyens d'entraînement en translation intermédiaires, interposés entre les deux parties et agissant progressivement sur la dite seconde partie 7 au cours de la rotation de la première 6, et conséquemment de la seconde 7, pour impliquer à celle- ci deux mouvements conjugués, l'un rotatif « R », l'autre linéaire « L », afin d'obtenir automatiquement et simultanément un allongement de la branche 3 lorsqu'on la tourne vers une position d'utilisation « A » et un raccourcissement de la même branche, lorsqu'on la tourne vers une position de rangement « B ».

Bien entendu, la branche 3 est formée à son extrémité libre pour être apte à venir en contact avec l'oreille d'un utilisateur. Comme bien visible sur les figures 4 et 8, l'axe de rotation central de la première partie 6 de branche 3 est constitué par un plot cylindrique 4 réalisé sur ladite première partie 6, apte à tourillonner dans un logement 5 correspondant d'une zone d'extrémité externe 8 d'une monture 9, ou inversement, supportant tout ou partie de la façade optique 2, l'axe 4 comportant une butée 10 susceptible de se débattre entre deux butées fixes 11,12 du logement 5, afin de délimiter le débattement angulaire en rotation de la branche 3 par rapport à la monture 9.

Il est à noter que la monture 9 pourra être totale ou partielle par rapport à la face optique 2. Il pourra donc s'agir de lunettes cerclées ou semi cerclées, ou encore de lunettes dites percées.

La liaison mécanique entre la partie d'extrémité 8 de la monture 9 et la partie rotative 6 de la branche 3 s'effectue par l'intermédiaire d'une vis 13 traversant le logement 5 de la partie 8 de la monture 9 et coopérant avec l'axe 4 de la seconde partie rotative 6 de la branche 3.

Selon une autre caractéristique de l'invention, comme on peut le constater sur les figures 4 et 5, la première partie 6 de la branche 3 reliée à l'axe de rotation central 4,5 de la monture 9 forme un capot 14, délimitant avec la face externe de la zone d'extrémité 8 de la monture 9 un fourreau dans lequel est susceptible de coulisser en translation la seconde partie 7 de la branche 3, par l'intermédiaire d'une zone d'extrémité de guidage 15 de celle-ci.

Selon un premier mode de réalisation représenté sur les figures 4 à 9, les moyens 16 d'entraînement en translation de la seconde partie 7 de branche 3 pendant la rotation sont constitués par une biellette 17. Celle-ci est interposée entre d'une part un point d'articulation fixe 18,19 situé à l'extrémité 8 de la monture 9, mais de manière excentrée par rapport à l'axe rotatif 4,5 de ladite première partie 6, et d'autre part un autre point d'articulation mobile 20,21 situé à l'extrémité de la seconde partie 7 de branche 3, mais de façon décalée par rapport à l'axe longitudinal XX' . Ladite biellette 17 a un rayon de courbure apte à permettre un pivotement en rotation de l'ensemble des première partie 6 et seconde partie 7 de branche 3, selon un angle sensiblement de 180°, tout en permettant simultanément le mouvement linéaire en translation de la seconde partie 7 par rapport à la première 6.

Plus précisément, le point d'articulation fixe de la biellette 17 est constitué par un premier pion 18 réalisé à une extrémité de celle-ci, coopérant en rotation avec un trou 19 réalisé à l'extrémité 8 de la monture 9 de façon excentrée par rapport à l'axe de rotation 4,5 de la partie 6 de la branche 3. L'autre point d'articulation mobile de la biellette 17 est constitué par un second pion 20 réalisé à son autre extrémité et apte à coopérer avec un logement correspondant 21 de la zone de guidage 15 de la seconde partie 7 de la branche 3.

Selon une autre caractéristique de l'invention, représentée sur la figure 9, un capot interne intermédiaire 22 est disposé entre la face interne de la zone d'extrémité 8 de la monture 9 et la face interne du capot 14 formé par la première partie 6 de la branche 3 afin de délimiter avec celui-ci le fourreau destiné à la zone d'extrémité de guidage 15 de la seconde partie 7 de la branche 3.

Par ailleurs, le capot intermédiaire 22 comprend d'une part une lumière de dégagement 23 en arc de cercle, dont le centre est celui de l'axe de rotation central 4,5, apte à permettre le débattement rotatif de la seconde partie 7 de branche 3 par rapport au premier pion d'articulation fixe 18 de la biellette 7 sur la monture 9, et d'autre part une lumière rectiligne oblongue 24 destinée au guidage en translation et à la limitation de la course d'un plot 25 de forme correspondante, réalisé en prolongement de la zone d'extrémité de guidage 15 de la seconde partie 7 de branche 3. Ledit capot intermédiaire 22 comprend également un trou de passage 26 de l'axe de rotation central 4 de l'ensemble de branche 3.

Selon un second mode de réalisation représenté à la figure 10, les moyens d'entraînement en translation de la seconde partie 7 de branche 3 pendant la rotation sont constitués par un pignon denté 27 disposé fixement sur l'axe central 4 de la première partie 6 de branche 3 par rapport auquel pignon 27 peut agir en commande linéaire, dans un sens ou dans l'autre, une crémaillère mobile 28 réalisée sur la zone d'extrémité de guidage 15 de la seconde partie 7 de branche 3.

Selon le troisième exemple de réalisation représenté sur la figure 11, les moyens d'entraînement en translation de la seconde partie 7 de branche 3 pendant la rotation sont constitués par une came 29 disposée fixement sur l'axe central 4 de la première partie 6 de branche 3 et sur la rampe externe 30 de laquelle came 29 prend appui un plan frontal 31 de la zone d'extrémité de guidage 15 de la seconde partie 7 de branche 3, pour un actionnement linéaire de celle-ci dans un sens ou dans l'autre.

Comme on peut le remarquer sur la figure 11, un ressort de rappel 32 agit en traction entre l'axe 4 et un point fixe 33 situé sur la zone d'extrémité de guidage 15.

Il est également prévu une butée d'arrêt en rotation de la branche par un plan 34, perpendiculaire au plan frontal 31 sur lequel vient en appui un plan correspondant 35 de la came 29, sensiblement radial à son axe.

Selon un quatrième mode de réalisation, les moyens d'entraînement en translation de la seconde partie 7 de branche 3 pendant la rotation sont constitués par une came 36 disposée fixement sur l'axe central 4 de la première partie 6 de branche 3, ladite came 36 présentant sur l'un de ses flancs une lumière de guidage 37 suivant le même profil, dans laquelle est susceptible de coulisser un doigt 38 réalisé sur la zone d'extrémité de guidage 15 de la seconde partie 7 de branche 3, pour actionnement linéaire de celle-ci dans un sens ou dans l'autre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, comme bien visible sur les figures 3 et 9, la monture 9 est constituée en deux parties distinctes s' articulant symétriquement autour d'un axe de pivotement central 39. De cette manière, peut être obtenu le repliage des lunettes sur elles-mêmes pour en réduire l'encombrement. Chacune des branches 3 se range alors devant la façade optique 2 de galbe sensiblement identique, pour une réduction supplémentaire de l'encombrement, tout en assurant la protection de ladite façade. Les branches 3 étant rétractées automatiquement au cours de cette opération, elles ne dépassent pas la longueur d'une demi monture. L'effet de compacité maximum est ainsi obtenu.

Il est à noter que les différentes pièces constitutives des lunettes ainsi décrites sont réalisées préférentiellement en matière plastique injectée, en métal injecté ou fritte. Elles peuvent aussi être réalisées par formage de métaux ou de composites .