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Title:
SPIRAL STAIRCASE WITH PIVOTING CENTRAL MAST
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/218763
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a spiral staircase (100) comprising: - a central mast (120) intended to be arranged vertically between a lower floor (12) and an upper floor (14) provided with a shaft (19) and supporting a series of steps (101-113), preferably in the form of circular sectors, each of the steps (101-113) extending in a horizontal plane and said steps (101-113) being spaced apart angularly about a longitudinal axis (X) defined by the central mast (120) and being spaced apart, preferably regularly, along said longitudinal axis (X), and - means (130) for rotating the central mast (120) about the longitudinal axis (X), said rotation means (130) being capable of positioning the central mast (120) in at least two positions, respectively: - a first position, referred to as the initial position, in which at least one step (108-110) is not axially aligned with the shaft (19) of the upper floor (14), and - a second position, referred to as the final position, in which said at least one step (108-110) is axially aligned with the shaft (19) of the upper floor (14).

Inventors:
BOYER GEORGES (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/059002
Publication Date:
October 20, 2022
Filing Date:
April 05, 2022
Export Citation:
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Assignee:
BOYER GEORGES EMMANUEL INGENIEUR CONSEIL (CH)
International Classes:
E04F11/032; E04F11/04; E04F11/02
Foreign References:
US1273333A1918-07-23
US5213191A1993-05-25
DE10226858B32004-03-04
Other References:
MUZLI: "Muzli Snack - Spinning spiral staircase", 11 March 2019 (2019-03-11), XP054982289, Retrieved from the Internet [retrieved on 20210928]
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN ET MAUREAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Escalier (100) hélicoïdal comprenant :

- un mât central (120) destiné à être disposé verticalement entre un plancher bas (12) et un plancher haut (14) muni d’une trémie (19) et supportant une série de marches (101-

113), de préférence en forme de secteurs circulaires, chacune des marches (101-113) s’étendant dans un plan horizontal et lesdites marches (101-113) étant espacées angulairement autour d’un axe longitudinal (X) défini par le mât central (120) et étant espacées, de préférence régulièrement, le long dudit axe longitudinal (X), et - des moyens de déplacement (130) en rotation du mât central (120) autour de l’axe longitudinal (X), lesdits moyens de déplacement (130) étant aptes à positionner le mât central (120) selon au moins deux positions, respectivement :

• une première position, dite position de départ, dans laquelle au moins une marche (108-110) n’est pas alignée axialement avec la trémie (19) du plancher haut (14), et

• une deuxième position, dite position d’arrivée, dans laquelle ladite au moins une marche (108-110) est alignée axialement avec la trémie (19) du plancher haut (14). 2. Escalier (100) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent un moteur électrique (130) apte à faire tourner le mât central (120) autour de l’axe longitudinal (X).

3. Escalier (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moteur électrique (130) possède un arbre de sortie pouvant pivoter autour d’un axe de sortie, ledit arbre de sortie étant couplé mécaniquement à un engrenage (132) formé de plusieurs roues dentées, au moins l’une desdites roues dentées étant solidaire en rotation du mât central (120).

4. Escalier (100) selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une unité de commande (129) connectée électriquement avec le moteur électrique (130) et apte à contrôler le moteur électrique (130) de manière à faire varier un couple généré par ledit moteur électrique (130).

5. Escalier (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un organe de commande actionnable par un utilisateur et configuré pour provoquer la mise en marche et/ou l’arrêt du moteur électrique (130).

6. Escalier (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l’organe de commande est un bouton intégré dans le mât central (120) ou dans une main courante de l’escalier (100), un appui sur ledit bouton provoquant l’ouverture ou la fermeture d’un circuit électrique destiné à alimenter en courant électrique le moteur électrique (130).

7. Escalier (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l’organe de commande est formé par une télécommande connectée à distance à l’unité de commande (129) et configurée pour envoyer un signal de commande à l’unité de commande (129). 8. Escalier (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un capteur apte à détecter la position d’une personne à l’intérieur de l’escalier (100) et à envoyer un signal de position à l’unité de commande (129), ladite unité de commande (129) étant apte à contrôler le moteur électrique (130) en fonction dudit signal de position. 9. Escalier (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le capteur est un capteur optique configuré pour détecter lorsqu’un faisceau lumineux émis par une source lumineuse est interrompu lorsqu’une personne se déplace à travers la trajectoire suivie par le faisceau. 10. Escalier (100) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le capteur est un capteur de pression configuré pour détecter une pression exercée sur l’une des marches de l’escalier (100).

11. Escalier (100) selon l’une des revendications 4 à 10, caractérisé en ce qu’il comprend en outre un portillon de sécurité (22) comprenant une première barre transversale

(221) fixée de manière pivotante sur le mât central (120) et une deuxième barre transversale

(222) fixée de manière pivotante sur un garde-corps (118) disposée en hélice autour du mât central (120), le portillon de sécurité (22) pouvant passer d’un état fermé, dans lequel les barres transversales (221 , 222) sont alignées selon une direction radiale perpendiculaire à l’axe longitudinal (X), les extrémités libres desdites barres transversales (221 , 222) se faisant face et étant suffisamment proches pour empêcher le passage d’une personne, à un état ouvert, dans lequel les extrémités libres desdites barres transversales (221 , 222) sont suffisamment éloignées pour permettre le passage d’une personne. 12. Escalier (100) selon la revendication 11 , caractérisé en ce qu’il comprend en outre des capteurs aptes à détecter l’état du portillon de sécurité (22) et à envoyer un signal d’état à l’unité de commande (129), ladite unité de commande (129) étant apte à contrôler le moteur électrique (130) en fonction dudit signal d’état, notamment à empêcher le fonctionnement du moteur électrique (130) lorsque le signal d’état reçu par l’unité de commande (129) indique l’état fermé du portillon de sécurité (22) et à autoriser le fonctionnement du moteur électrique (130) lorsque le signal d’état reçu par l’unité de commande (129) indique l’état ouvert du portillon de sécurité (22).

13. Escalier (100) selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que, dans l’état fermé du portillon de sécurité (22), les barres transversales (221 , 222) sont alignées dans un plan vertical séparant deux marches consécutives (106, 107). 14. Escalier (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mât central (120) possède un extrémité basse (122) fixée de manière rotative dans un palier bas (13) solidaire du plancher bas (12) et une extrémité haute (124) fixée de manière rotative dans un palier haut (15) solidaire du plancher haut (14). 15. Escalier (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent un organe de manœuvre fixé sur le mât central (120), l’organe de manœuvre comportant une manivelle pouvant être actionnée par la main d’une personne de manière à produire une rotation d’un arbre, ledit arbre agissant par l’intermédiaire d’un dispositif de renvoi d’angle et/ou d’un engrenage sur le mât central (120) de manière à provoquer sa rotation autour de l’axe longitudinal (X).

16. Unité d’habitation (10) comprenant un plancher bas (12), un plancher haut

(14) muni d’une trémie (19), et un escalier (100) selon l’une des revendications précédentes reliant les planchers bas et haut (12, 14).

17. Unité d’habitation (10) selon la revendication 16, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre un garde-corps (20) disposé au moins partiellement autour de la trémie (19) du plancher haut (14) de manière à empêcher l’accès à la trémie (19), et donc à l’escalier (100), au moins le long d’une partie du bord périphérique de la trémie (19).

18. Unité d’habitation (10) selon la revendication 17, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre une porte d’accès (21) fixée de manière pivotante au garde-corps (20), ladite porte d’accès (21) pouvant pivoter entre une position de fermeture, dans laquelle elle est alignée avec une partie du bord périphérique de la trémie (19) qui n’est pas entourée par le garde-corps (20), et une position d’ouverture, dans laquelle elle n’est pas alignée avec ladite partie et permet l’accès d’une personne à la trémie (19), et donc à l’escalier (100).

Description:
Escalier hélicoïdal à mât central pivotant

L’invention se rapporte aux escaliers hélicoïdaux, en particulier aux escaliers hélicoïdaux comprenant un mât central destiné à être disposé verticalement et supportant une série de marches s’étendant chacune dans un plan horizontal.

Les escaliers hélicoïdaux, ou escaliers en colimaçon, sont classiquement disposés entre un plancher bas et un plancher haut situés à des niveaux différents d’une habitation, par exemple entre le rez-de-chaussée et la cave. Pour accéder à l’escalier, une trémie est généralement aménagée dans le plancher haut.

Un inconvénient d’un tel escalier est qu’il ne permet pas toujours à une personne adulte de taille normale de se tenir droite lorsqu’elle se déplace à l’intérieur de l’escalier du fait du faible espace disponible entre le plancher bas et le plancher haut. La personne doit notamment se courber lorsqu’elle est positionnée à l’intérieur de l’escalier de telle sorte que ses pieds sont distants du plancher haut d’une hauteur inférieure à sa taille normale. Pour éviter cet inconvénient, une solution peut notamment consister à prévoir une trémie suffisamment étendue pour permettre à une personne de se tenir debout quelle que soit sa position à l’intérieur de l’escalier, sa tête dépassant dans ce cas de la trémie. Cette solution présente toutefois l’inconvénient de diminuer fortement l’espace habitable au-dessus du plancher haut.

L’invention a donc pour objectif de pallier les inconvénients précités, et, notamment, de fournir un escalier hélicoïdal qui permette à une personne adulte de taille normale de se déplacer à l’intérieur de l’escalier sans avoir à se courber et qui ne nécessite pas une trémie de grandes dimensions.

L’invention a également pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de fournir un escalier hélicoïdal qui assure un niveau de sécurité satisfaisant pour les utilisateurs.

A cet effet, l’invention concerne un escalier hélicoïdal comprenant :

- un mât central destiné à être disposé verticalement entre un plancher bas et un plancher haut muni d’une trémie et supportant une série de marches, de préférence en forme de secteurs circulaires, chacune des marches s’étendant dans un plan horizontal et lesdites marches étant espacées angulairement autour d’un axe longitudinal défini par le mât central et étant espacées, de préférence régulièrement, le long dudit axe longitudinal, et

- des moyens de déplacement en rotation du mât central autour de l’axe longitudinal, lesdits moyens de déplacement étant aptes à positionner le mât central selon au moins deux positions, respectivement :

• une première position, dite position de départ, dans laquelle au moins une marche n’est pas alignée axialement avec la trémie du plancher haut, et

• une deuxième position, dite position d’arrivée, dans laquelle ladite au moins une marche est alignée axialement avec la trémie du plancher haut. Ainsi configuré, l’escalier selon l’invention permettra à une personne de taille normale de se déplacer à l’intérieur de l’escalier sans avoir à se baisser. En effet, la personne pourra, quelle que soit la marche sur laquelle elle est positionnée, profiter de l’espace libéré par la trémie pour se tenir debout. En particulier, lors de sa descente du plancher haut au plancher bas, le mât central étant dans sa position de départ, la personne marchera, dans un premier temps, sur des marches qui sont alignées axialement avec la trémie, sa tête pouvant passer à travers la trémie. Par la suite, si elle souhaite poursuivre sa descente sans se baisser, il suffira de faire tourner le mât central jusqu’à sa position d’arrivée de manière à ce que les marches, qui étaient initialement non alignées axialement avec la trémie, se retrouvent dans un alignement axial avec la trémie. La personne pourra donc, à nouveau, profiter de l’espace libéré par la trémie pour se tenir debout.

L’invention porte également sur une unité d’habitation comprenant un plancher bas, un plancher haut muni d’une trémie, et un escalier, tel que défini précédemment, reliant les planchers bas et haut.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique d’une unité d’habitation intégrant un escalier selon l’invention ;

- les figures 2A et 2B sont des vues de dessus de l’escalier de l’invention selon une première position de fonctionnement et une deuxième position de fonctionnement respectivement.

En référence de la figure 1 , il est représenté un escalier selon un mode de réalisation particulier de l’invention. Dans ce mode de réalisation, l’escalier 100 comprend un mât central 120 constitué par une colonne tubulaire s’étendant verticalement le long d’un axe longitudinal X entre un plancher bas 12 et un plancher haut 14 d’une unité d’habitation 10. Le mât central 120 possède une extrémité basse 122 fixée de manière rotative dans un palier bas 13 solidaire du plancher bas 12 et une extrémité haute 124 fixée de manière rotative dans un palier haut 15 solidaire du plancher haut 14. Des roulements à billes 16 seront prévus entre l’extrémité basse 122, respectivement haute 124, et le palier bas 13, respectivement haut 15, de manière à assurer la rotation du mât central 120 autour de l’axe longitudinal X. Le mât central 120 supporte un ensemble de marches 101 à 113 en forme de secteurs circulaires, un garde- corps 118 en forme d’hélice entourant et étant fixé sur le bord périphérique externe courbe de chacune des marches 101-113. Chacune des marches 101-113 s’étend dans un plan horizontal perpendiculaire à l’axe longitudinal X et les marches 101-113 sont régulièrement espacées le long dudit axe longitudinal X de telle sorte que deux marches directement consécutives 101-102, 102-103, ...112-113 sont séparées par une même hauteur hO le long de l’axe X, la marche 101 étant distante d’une première marche 18 intégrée dans le plancher haut 14 par cette même hauteur hO et la marche 113 étant distante du plancher bas 12 par cette même hauteur hO. Les marches 101-114 sont par ailleurs espacées angulairement autour de l’axe longitudinal X de telle sorte que l’ensemble des secteurs angulaires définis par les marches 101-113 et par la marche 18 couvre un angle de 360° (voir Figure 2A).

Des moyens de déplacement sont prévus pour faire tourner le mât central 120 autour de l’axe X. Dans la configuration représentée sur la figure 1 , ces moyens de déplacement sont disposés au moins partiellement dans une cavité 17 du plancher bas 12 et consistent en un moteur 130 apte à fournir un couple rotatif à un arbre de sortie, ledit arbre de sortie étant couplé mécaniquement à un engrenage 132 via un dispositif de renvoi d’angle 131. L’engrenage 132 est formé d’une série de plusieurs roues dentées successives s’engrenant mutuellement, au moins une première roue dentée étant entraînée en rotation par le dispositif de renvoi d’angle 131 et au moins une dernière roue dentée étant solidaire en rotation du mât central 120. Ainsi configurés, ces moyens de déplacement pourront faire tourner le mât central 120 autour de l’axe X et, notamment, positionner le mât central 120 selon au moins deux positions, respectivement une première position, dite position de départ, représentée sur la figure 2A, et une deuxième position, dite position d’arrivée, représentée sur la figure 2B. Ces moyens de déplacement pourront être remplacés, dans une autre variante de réalisation (non représentée) de l’invention, par un organe de manoeuvre, de type manivelle par exemple, fixé sur le mât central 120, l’organe de manoeuvre pouvant être actionnée manuellement par une personne de manière à produire une rotation d’un arbre, ledit arbre agissant par l’intermédiaire d’un dispositif de renvoi d’angle et/ou d’un engrenage sur le mât central 120 de manière à provoquer sa rotation autour de l’axe longitudinal X.

Comme illustré sur la figure 1 , le moteur électrique 130 pourra avantageusement être contrôlé par une unité de commande 129 connectée électriquement à ce dernier, ladite unité de commande 129 étant apte à faire varier le couple généré par ledit moteur électrique 120. Cette unité de commande 129 pourra notamment recevoir des signaux de la part d’organes de commande ou de capteurs (non représentés) et faire varier le couple généré par le moteur électrique 130 en fonction desdits signaux. En particulier, dans une variante de réalisation de l’invention, un organe de commande du type bouton pourra être intégré dans le mât central 120 ou dans une main courante de l’escalier 100. En appuyant sur ce bouton, un utilisateur pourra provoquer l’ouverture ou la fermeture d’un circuit électrique destiné à alimenter en courant électrique le moteur électrique 130. Dans une autre variante de réalisation, un organe de commande formé par une télécommande connectée à distance à l’unité de commande 129 pourra être configuré pour envoyer un signal de commande à l’unité de commande 129 lorsque l’utilisateur appuiera sur certains boutons de cette télécommande. L’un des boutons pourra, par exemple, produire le fonctionnement du moteur électrique 130 selon un premier sens de rotation et un autre bouton pouvant, par exemple, produire le fonctionnement du moteur électrique 120 selon un deuxième sens de rotation. En complément ou à la place de ses organes de commande, au moins un capteur de position pourra être prévu pour détecter la position d’une personne à l’intérieur de l’escalier 100 et envoyer un signal de position correspondant à l’unité de commande 129. En réponse au signal de position reçu, l’unité de commande 129 pourra ainsi contrôler le moteur électrique 130, de manière à, par exemple, produire automatiquement une rotation du mât central 120 autour de l’axe X de telle sorte que la personne soit déplacée par rapport à une trémie 19 formée dans le plancher haut 14 (voir figures 2A, 2B) soit dans un sens de rotation R1 , soit dans un sens de rotation R2 opposé au sens de rotation R1 . Comme expliqué en détail plus avant, le sens de rotation R1 ou R2 dépendra de la position de la personne et de la position du mât central 120. Le capteur de position pourra par exemple consister en un capteur optique disposé face à une source lumineuse et configuré pour détecter lorsqu’un faisceau lumineux émis par ladite source lumineuse est interrompu lorsqu’une personne se déplace à travers la trajectoire suivie par le faisceau. Un autre exemple de capteur de position envisageable pourra consister en un capteur de pression intégré dans au moins une des marches 101-113 et configuré pour détecter une pression exercée sur ladite marche.

En référence aux figures 2A et 2B, il est représenté un mode particulier de mise en œuvre de l’escalier 100. Dans ce mode de mise en œuvre, un utilisateur voulant accéder à l’escalier 100 depuis le plancher haut 14 de l’unité d’habitation 10 doit d’abord ouvrir une porte d’accès 21 fixée de manière pivotante à un garde-corps 20 disposé autour de la trémie 19 du plancher haut 14. Ce garde-corps 20 empêche notamment l’accès à la trémie 19, et donc à l’escalier 100, le long d’une partie du bord périphérique de la trémie 19. La partie du bord périphérique de la trémie 19 non entourée par le garde-corps 20 est fermée par la porte d’accès 21 dans la position de fermeture représentée sur la figure 2A. Dans sa position ouverte, la porte d’accès 21 a pivoté par rapport au garde-corps autour d’un axe vertical de telle sorte qu’elle ne bloque plus l’accès à la trémie 19. L’utilisateur peut donc commencer à descendre les marches de l’escalier 100 en commençant par la marche 18 qui est solidaire du plancher haut 14, puis successivement en marchant sur les marches 101 à 106 de l’escalier 100 selon le sens de déplacement R2. Lorsqu’il atteint la marche 106, sa tête dépasse en principe de la trémie 19 au- dessus du plancher haut 14 du fait de la faible hauteur séparant la marche 106 du plancher haut qui est inférieure à la hauteur H d’une personne de taille normale. Cette hauteur H a été représentée sur la figure 1. Il faut donc constater que, si l’utilisateur continue de descendre, il devra se courber pour pouvoir marcher sur les marches 108 à 110. En effet, les marches 108 à 110 n’étant plus axialement alignées avec la trémie 19, l’utilisateur ne pourra plus profiter de la trémie 19 pour se tenir debout. Pour éviter cet inconvénient, la solution proposée par l’invention consiste à faire tourner le mât central 120 autour de l’axe X selon le sens de rotation R1 de telle sorte à déplacer au moins les marches 108 à 110 dans une position décalée dans laquelle elles seront alignées axialement avec la trémie 19, permettant ainsi à la personne de poursuivre sa descente le long de l’escalier 100 sans avoir à se courber, sa tête dépassant à nouveau à travers la trémie 19 lorsqu’il se tient debout.

Une position décalée possible est représentée sur la figure 2B. Dans cette position décalée, le mât central 120 a effectué une rotation d’environ 128° par rapport à sa position de départ représentée sur la figure 2A de telle sorte que la marche 105 se trouve désormais alignée axialement avec la marche 18. Comme expliqué précédemment, ce déplacement pourra s’effectuer au moyen du moteur électrique 130, soit automatiquement, si l’escalier 100 est équipé de capteurs de position, soit par l’intermédiaire d’un organe de commande actionnable par l’utilisateur. Pour éviter tout risque de chute de l’utilisateur ou d’éventuels autres problèmes résultant d’un mauvais positionnement de l’utilisateur au sein de l’escalier 100 lors de la rotation du mât central 120, il est prévu d’équiper l’escalier 100 d’un portillon de sécurité 22. Ce portillon de sécurité 22 comprend notamment une première barre transversale 221 fixée de manière pivotante sur le mât central 120 et une deuxième barre transversale 222 fixée de manière pivotante sur le garde-corps 118. Le portillon de sécurité 22 pourra ainsi passer d’un état fermé (représenté sur les figures 2A et 2B), dans lequel les barres transversales 221 , 222 sont alignées selon une direction radiale perpendiculaire à l’axe longitudinal X, les extrémités libres desdites barres transversales 221 , 222 se faisant face et étant suffisamment proches pour empêcher le passage d’une personne, à un état ouvert, dans lequel les barres transversales 221 , 222 ont pivoté autour d’un axe horizontal de telle sorte que leurs extrémités libres sont suffisamment éloignées pour permettre le passage d’une personne. Dans le mode de mise en oeuvre représenté sur les figures 2A et 2B, les barres transversales 221 , 222 sont, dans l’état fermé du portillon de sécurité 22, sensiblement alignées dans un plan vertical séparant les deux marches consécutives 106, 107. Pour pouvoir accéder à la marche 107 en venant de la marche 106, l’utilisateur doit donc ouvrir le portillon de sécurité 22, par exemple en appuyant sur les barres transversales 221 , 222, de manière à ce que leurs extrémités libres soient orientées vers le bas, permettant ainsi le passage d’une personne à travers le portillon de sécurité 22. Des capteurs intégrés dans le portillon de sécurité 22 seront aptes à détecter si le portillon de sécurité 22 est dans son état fermé ou ouvert et à envoyer un signal d’état correspondant à l’unité de commande 129. En réponse au signal d’état reçu, l’unité de commande 129 pourra ainsi contrôler le moteur électrique 130 de manière à n’autoriser le fonctionnement du moteur électrique 130 que lorsque le portillon de sécurité 22 sera ouvert. La rotation du mât central 120 ne pourra donc pas s’effectuer si l’utilisateur n’appuie pas constamment sur les barres transversales 221 , 222 durant le passage de la position représentée sur la figure 2A à celle représentée sur la figure 2B. Ce portillon de sécurité 22 évite donc que l’utilisateur ne se déplace dans l’escalier 100 lors de la rotation du mât central 120. Une fois que l’escalier 100 est dans la position représentée sur la figure 2B, l’utilisateur peut accéder à la marche 107, puis aux marches suivantes 108 à 110, sa tête dépassant en principe de la trémie 19, puis aux marches 111 à 113, sa tête étant positionnée sous le plancher haut 14, et finalement au plancher bas 12. Il pourra par la suite accéder à nouveau au plancher haut 14 depuis le plancher bas 12 en effectuant le déplacement inverse dans l’escalier 100 selon le sens de déplacement R1. En arrivant sur la marche 107, il devra ouvrir le portillon de sécurité 22, puis commander, selon le cas, la rotation du mât central 120 selon le sens de rotation R2 pour revenir à la position de départ représentée sur la figure 2A. Il pourra ensuite poursuivre sa montée jusqu’à atteindre la marche 18, à partir de laquelle il accédera facilement au plancher haut 14.

L’invention n’est évidemment pas limitée à la configuration de l’invention telle que décrite précédemment.