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Title:
SPREADER FOR DISTRIBUTING GRIP POINTS ON A FRAGILE LOAD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/223934
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a spreader (1) for lifting a load (21), which comprises a primary structure comprising two transversely spaced longitudinal beams (3), each beam carrying two longitudinally spaced rockers (10), each rocker (10) being rotatably hinged about a transverse rocker axis (X10) carried by the beam (3), and, slings (16) extending downwards from each rocker (10), provided to engage with a lifting point (22) of the load (21).

More Like This:
JPS5456592TILTABLE CARRIER
Inventors:
ARCHER JOËL (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/057436
Publication Date:
November 11, 2021
Filing Date:
March 23, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SOC DAPPLICATIONS ELECTRIQUES ET MECANIQUES SAPEM (FR)
International Classes:
B66C1/16; B66C1/10
Foreign References:
US1931931A1933-10-24
FR3017608A12015-08-21
CA2872577A12016-05-28
GB2513935A2014-11-12
Attorney, Agent or Firm:
MAZABRAUD, Xavier (FR)
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Claims:
Revendications

1. Palonnier (1) pour lever une charge (21), caractérisé en ce qu’il comprend une structure primaire (2) comprenant deux poutres (3) longitudinales transversalement écartées l’une de l’autre, chaque poutre portant deux balanciers (10) longitudinalement espacés l’un de l’autre, chaque balancier (10) étant articulé en rotation autour d’un axe de balancier (X10) transversal porté par ladite poutre, et, des moyens de prise (16), de préférence comprenant au moins une élinguette (16) s’étendant vers le bas depuis chaque balancier, lesdits moyens de prise (16) étant prévus pour venir en prise avec un point de levage (22) de la charge.

2. Palonnier (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de liaison rigide (14) entre un balancier (10) d’une poutre (3) un balancier (10) de l’autre poutre (3), lesdits balanciers étant en rotation autour d’un même axe de balancier (X10).

3. Palonnier (1) selon l’une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que chaque balancier comprend un fléau (11) monté en rotation autour de l’axe de balancier (X10), une poutrelle longitudinale (12) disposée sous ledit fléau, et, des suspentes pour fixer ladite poutrelle audit fléau.

4. Palonnier (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque balancier comprend deux suspentes, de préférence, le fléau, la poutrelle et les suspentes formant, ensemble et en charge, un trapèze.

5. Palonnier (1) selon l’une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que chaque poutre comprend au moins un troisième fléau (1 IB).

6. Palonnier (1) selon la revendication 2 et l’une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de liaison rigide entre deux balanciers comprennent au moins une traverse (14), de préférence deux traverses, reliant les fléaux (11) desdits balanciers, chaque traverse comprenant de préférence des ancrages (15) pour y fixer les suspentes (16).

7. Palonnier (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque traverse s’étend au-delà de chaque fléau et comprend un ancrage au voisinage de chacune de ses extrémités libres, et, de préférence, d’autres ancrages entre ceux-ci.

8. Palonnier (1) selon l’une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend des moyens de couplage (25) pour maintenir deux poutrelles (12) d’une même poutre (3) dans le prolongement l’une de l’autre, de façon isostatique, lesdits moyens de couplage étant de préférence de type Gerber.

Description:
Palonnier pour répartir des points de prise sur une charge fragile.

L’invention se situe dans le domaine des dispositifs de levage de charges, notamment des palonniers.

Certaines charges, lorsqu’elles ont une structure fragile, nécessitent de nombreux points de levage, afin de répartir les contraintes de levage ; C’est notamment le cas, dans le domaine de la construction de bâtiments, pour le levage d’une prédalle, dont l’épaisseur est faible au regard de ses autres dimensions. De multiples points de prise sont répartis sur la prédalle. Pour égaliser les forces sur chaque point de prise, on utilise un palonnier comprenant un câble continu passant par des poulies entre chaque point de prise. Ce système présente néanmoins les limites et inconvénients suivants :

- il suppose que l’on dispose de points de prise à intervalles réguliers ;

- il faut une bonne symétrie de la charge, si on veut pouvoir maintenir son horizontalité ; et,

- il est très instable aux efforts horizontaux.

Un palonnier, tel qu’il vient d’être décrit n’est notamment pas adapté au levage de modules de constructions, par exemple de bungalows dits « de chantier ». De tels modules ont des dimensions variables ; leur structure est formée de profilés métalliques, notamment de poteaux, seuls capables de reprendre les efforts de levage. La longueur d’un tel bungalow peut varier ainsi que le nombre de poteaux répartis sur cette longueur ; typiquement, pour chaque paroi longitudinale, il y a un poteau à chaque extrémité et un ou deux poteaux intermédiaires, reliés par des traverses horizontales. Un but de l'invention est de proposer un paionnier qui permette de lever des charges fragiles en minimisant les moments de flexion qui y sont appliqués, en assurant une bonne stabilité, notamment si des efforts horizontaux sont appliqués à la charge. Dans un but avantageux, un tel paionnier est adapté au levage de la plupart des bungalows connus, qu’ils comportent un ou deux poteaux intermédiaires.

Selon l’invention, un paionnier pour le levage d’une charge comprend une structure primaire comprenant deux poutres longitudinales transversalement écartées, chaque poutre portant deux balanciers longitudinalement espacés l’un de l’autre, chaque balancier étant articulé en rotation autour d’un axe de balancier transversal porté par la poutre, et, des moyens pour venir en prise avec un point de levage de la charge. De préférence, les moyens de prise comprennent au moins une élinguette qui s’étendant vers le bas depuis chaque balancier

Le paionnier comprend de préférence des moyens de liaison rigide entre un balancier d’une poutre et un balancier de l’autre poutre, ces balanciers étant en rotation autour d’un même axe de balancier.

Chaque balancier peut comprendre un fléau, monté en rotation autour de l’axe de balancier, une poutrelle longitudinale disposée sous le fléau, et, des suspentes, de préférence deux suspentes, pour fixer ladite poutrelle audit fléau. Avantageusement, le fléau, la poutrelle et les suspentes forment, ensemble et en charge, un trapèze. De préférence, chaque poutre porte au moins un troisième fléau.

Les suspentes peuvent être souples, par exemple des chaînes, des câbles ou des sangles. Elles peuvent aussi être des barres métalliques.

L’au moins une élinguette peut être montée fixe ou longitudinalement mobile sur le paionnier, le cas échéant sur la poutrelle du paionnier. Les moyens de liaison rigide entre deux balanciers peuvent comprendre au moins une traverse, de préférence deux traverses, reliant les fléaux des balanciers, chaque traverse pouvant comprendre des ancrages pour y fixer les suspentes. Chaque traverse peut s’étendre au-delà de chaque fléau et comprendre un ancrage au voisinage de chacune de ses extrémités libres, et, de préférence, d’autres ancrages entre ceux-ci.

Le palonnier peut aussi comprendre des moyens de couplage pour relier entre eux deux palonniers d’une même poutre. Le cas échéant, les moyens de couplage sont prévus pour maintenir deux poutrelles d’une même poutre dans le prolongement l’une de l’autre, de façon isostatique, lesdits moyens de couplage étant de préférence de type Gerber. Des modes de réalisation et des variantes seront décrits ci-après, à titre d’exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : [Fig. 1] représente schématiquement une vue en perspective de trois-quarts et de dessus d’un palonnier selon l’invention ;

[Fig. 2] est une vue transversale, en élévation, du palonnier de la figure 1 ; [Fig. 3] est une vue longitudinale en élévation, du palonnier de la figure 1, dans une première configuration ;

[Fig. 4] est une vue longitudinale en élévation, du palonnier de la figure 1, dans une deuxième configuration ;

[Fig. 5] est une vue longitudinale en élévation, d’un balancier pour le palonnier de la figure 1 ;

[Fig. 6] une vue longitudinale en élévation, d’un dispositif utilisé dans la configuration de la figure 4, pour relier entre eux deux balanciers du palonnier de la figure 1 ;

[Fig. 7] est une vue de dessus du dispositif de la figure 6 ; [Fig. 8] est un schéma en élévation longitudinale illustrant le levage d’une charge, dans la configuration de la figure 3 ; et, [Fig. 9] est un schéma en élévation longitudinale illustrant le levage d’une charge, dans la configuration de la figure 4.

La figure 1 illustre un palonnier 1 selon l’invention. Ce palonnier est sensiblement symétrique relativement à un plan vertical longitudinal PI et à un plan vertical transversale P2, perpendiculaires entre eux.

Le palonnier comprend une structure primaire 2. La structure primaire comprend deux poutres longitudinales 3, parallèles entre elles, et un dispositif d’écartement 4 qui maintient les poutres rigidement écartées et contreventées. La structure primaire 2 est prévue pour être suspendue à un engin de levage (non représenté), par exemple un pont roulant, au moyen de quatre élingues reliant chacune une extrémité respective d’une des poutres 2 avec un unique anneau de levage 7.

Aux figures 1 à 5, le palonnier est représenté et décrit tel qu’il est lorsqu’il est suspendu à un engin de levage, à vide, c’est-à-dire sans qu’une charge soit fixée au palonnier. Le palonnier 1 comprend en outre quatre balanciers 10. Chaque poutre 3 porte deux balanciers 10, chacun disposé au voisinage d’une extrémité respective de cette poutre.

Chaque balancier est sensiblement symétrique relativement à un plan transversal vertical P 10. Comme particulièrement illustré à la figure 5, chaque balancier 10 comprend un fléau 11, une poutrelle 12 et deux suspentes 13, les deux suspentes reliant la poutre au fléau. Le 11 fléau est monté en rotation autour d’un axe de balancier X10, horizontal, transversal et fixe relativement à une poutre 3 respective. Vus en projection dans le plan de la figure 5, le fléau, les suspentes et la poutrelle forment ensemble un trapèze dont la petite base est formée par le fléau et la grande base par la poutrelle, chaque suspente reliant une extrémité de la petite base avec une extrémité respective de la grande base. Ainsi, sous l’effet de la traction exercée par la poutrelle sur les suspentes, ou par toute autre charge qui y serait ajoutée, le balancier 10 est un ensemble 11-13 sensiblement indéformable.

Chaque fléau 11 d’une poutre 3 est disposé symétriquement à un fléau respectif de l’autre poutre 3, relativement au plan longitudinal de symétrie PI. Ces deux fléaux symétriques partagent le même axe de balancier XI 0. Ils sont rigidement reliés entre deux par un dispositif d’entretoisement qui comprend deux traverses 14 horizontales et transversales 14. Ainsi jumelés, ces deux balanciers 10 forment un ensemble basculant 100 rigide. Dans l’exemple illustré, des ancrages 15 sont disposés sur chaque traverse 14 pour y fixer les suspentes 13, de façon amovible.

Le palonnier comprend en outre des élinguettes 16 s’étendant librement depuis chaque poutrelle 12. Chaque élinguette comprend, à une extrémité libre, un crochet prévu pour venir en prise amovible avec une charge. Dans l’exemple illustré, plusieurs fixations 18 sont disposées le long de chaque poutrelle à des emplacements fixes définis en fonction de charges prévues pour être levées avec le palonnier ; chaque élinguette est fixée de façon amovible à une fixation respective 18.

Dans l’exemple illustré, chaque traverse 15 s’étend au-delà de chacun des fléaux, relativement au plan de symétrie longitudinal PI. En outre, chaque traverse comprend, à chacune de ses extrémités, un ancrage 15, de sorte que le palonnier peut lever une charge dont la largeur est nettement supérieure à l’écartement entre les deux poutres 2. Aussi, chaque traverse 14 comprend, de part et d’autre de chacun des fléaux, deux autres ancrages 15, pour d’autres largeurs de charge, plus étroites.

Dans l’exemple illustré, outre les fléaux d’extrémité 11, le palonnier 1 comprend deux autres paires de fléaux 11B intérieurs, plus proches du plan de symétrie transversal P2. Aux figures 1 à 3 et 5, aucune poutrelle n’y est suspendue. Pour utiliser ces fléaux intérieurs 1 IB, il convient de détacher ensemble les suspentes et les poutrelles qui équipent les fléaux d’extrémité 11, pour équiper les fléaux intérieurs avec les mêmes poutrelles 12, ou avec d’autres, comme illustré à la figure 4. Ainsi, le palonnier permet de lever des charges de longueur plus ou moins grande, selon que l’on utilise les fléaux d’extrémité ou les fléaux intérieurs.

La figure 3 illustre une première configuration du palonnier, dans laquelle les fléaux d’extrémité 11 sont utilisés pour former les balanciers 10. Comme illustré à la figure 8, cette première configuration permet, par exemple, de lever un bungalow 21 équipé de huit points de levage 22, dont quatre sont disposés de chaque côté longitudinal et visibles à la figure 8.

La figure 4 illustre une deuxième configuration du palonnier, dans laquelle les fléaux intérieurs 11 sont utilisés pour former les balanciers 10. Comme illustré à la figure 9, cette deuxième configuration permet, par exemple, de lever un bungalow 21, plus court que celui de la figure 8. Le bungalow de cet exemple est équipé de six points de levage 22, dont trois sont disposés de chaque côté longitudinal et visibles à la figure 9. L’une des poutrelles, à droite à la figure, n’est donc fixée qu’à un seul point de levage. Pour équilibrer les balanciers, les poutrelles 12 d’une même poutre 3 sont assemblées afin d’être maintenues dans le prolongement l’une de l’autre.

Pour assembler les poutrelles 12 entre elles, on utilise un couplage 25 qui évite de créer une poutre hyperstatique. Dans l’exemple illustré aux figures 6 et 7, le - y - couplage est du type « Gerber » qui permet une rotation autour d’un axe transversal XI et une translation longitudinale relatives des poutrelles. Le couplage 25 comprend une chape 26 et un curseur 27. La chappe est fixée à une extrémité de l’une des poutrelles 12 à assembler, à droite aux figures 6 et 7 ; le curseur est fixé à une extrémité de l’autre poutrelle 12, à gauche aux figures 6 et 7. Le curseur et la chappe sont prévus pour que le curseur puisse coulisser dans la chape, de façon sensiblement ajustée, parallèlement au plan de symétrie longitudinal PL Le curseur porte un pivot 28 définissant un axe de couplage X25 transversal, fixe par rapport au curseur 27. Un passage 29 longitudinalement oblong est formé dans la chape 26. Le pivot 28 est monté au travers du passage.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Au contraire, l'invention est définie par les revendications qui suivent.

Il apparaîtra en effet à l'homme de l'art que diverses modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation décrits ci-dessus, à la lumière de l'enseignement qui vient de lui être divulgué.

Ainsi, au lieu que les élinguettes soit fixées à des emplacement fixes, une élinguette peut comprend des moyens pour coulisser le long de sa poutrelle respective, afin d’adapter sa position à une charge donnée. La poutrelle peut comprendre des crans, afin de maintenir G élinguette dans une position longitudinale choisie.

Aussi, un balancier peut être formé d’une seule pièce rigide, au lieu d’être un ensemble formé d’un fléau, d’une poutrelle et de suspentes.