La grande majorité des sommiers actuels sont composés de lattes qui, de part leur conception, ne peuvent pas avoir une grande amplitude de mouvement les unes par rapport au autres, et de ce fait ne permettent pas d'épouser très précisément le profil anatomique de l'utilisateur. D'autre part, sur les mo- dèles récents de matelas-sommier, qui assurent cet grande am- plitude de mouvement, l'instabilité latérale des lattes est trop importante, pour garantir un fonctionnement et une tenue correcte dans le temps.

Le sommier-matelas selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients.

Il est en effet composé selon une première caractéristi- que, d'un ensemble de lattes, capable chacune d'une grande amplitude de mouvement vertical, et stabilisées latéralement, grâce à deux tendeurs croisés, fixés sur chacune d'entre- elles. Au dessus de ces lattes, est placé un bloc de mousse de faible épaisseur, environ 7cm, faisant office de matelas proprement dit.

Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la vue de dessus.

La figure 2 représente la coupe longitudinale.

La figure 3 représente la coupe transversale.

La figure 4 représente la coupe transversale, dans le cas d'une utilisation sommier simple.

La figure 5 représente en coupe transversale, le détail de la fixation des ressorts.

La figure 6 représente en vue de face, un des deux mon- tants longitudinaux, supportant les lattes.

La figure 7 représente la vue de dessus du montant.

La figure 8 représente en vue de profil, représente une deuxième version du sommier sans matelas.

La figure 9 en représente la vue de dessus.

La figure 10 représente la coupe AA La figure 11 représente la vue de dessus du cadre bois.

La figure 12 représente une des deux bandes de toile, munie des sangles de stabilisation latérale.

La figure 13 représente le détail B.

La figure 14 représente le détail C.

En référence à ces dessins, le sommier-matelas est com- posé d'un. ensemble de lattes (1), supportée chacune par deux montants de mousse (2) et de deux ressorts biconiques (3). La stabilité latérale est assurée par deux tendeurs (4), l'un é- vitant à la latte (l) de partir, sous la charge, vers la gau- che, l'autre l'évitant de partir vers la droite.

La fixation des ressorts biconiques (3), sur les lattes (1) est assurée par des agrafes (5). Les tendeurs (4) peu- vent tre simplement attachés aux ressorts (3),'ou bien fixés aux lattes (1), en mme temps que les ressorts (3), par agra- fage. Dans ce cas, leur bouts seront munis d'un noeud ou d'u- ne boule.

Chaque bout de latte (1), est collé sur toute l'épaisseur du montant de mousse (2), sur lequel sont pratiquées des enco- ches (6), correspondant à l'épaisseur et à l'espacement desdi- tes lattes (1). La faible épaisseur de ces montants (2), envi- ron 7cm, garantit, malgré les ressorts (3), la souplesse de l'ensemble.

Au-dessus des lattes (1) et des montants de mousse (2), qui composent le sommier proprement dit, est posé, en guise de matelas, un bloc de mousse (7), de faible épaisseur (environ 10cm), pouvant coulisser librement sur les lattes (1). Tout cet ensemble est recouvert d'un coutil élastique (8), rendant la partie sommier et la partie matelas solidaire.

Le sommier et le matelas peuvent tre indépendants l'un de l'autre, dans ce cas, les ressorts (3) et les deux montants de mousse (2), sont respectivement agrafés et collés sur un support rigide (9), fig : 4.

Ainsi au moment de l'utilisation, chaque latte (1), se positionne en hauteur, en fonction du profil anatomique du dormeur, tout en assurant un maintien efficace, grâce aux res- sorts biconiques (3). Le bloc de mousse (7), posé librement au dessus des lattes (1), suit le mouvement de celle-ci sans au- cune contrainte.

Dans une forme particulière de réalisation, représentée par les figures 8,9,10,11,12,13,14, le support rigide (9) est formé par deux longs pans (10) et deux courts pans (11), as- semblés par vis (12), le tout supporté par quatre pieds (13).

Les lattes (1) ne sont plus collées sur les montants de mousse (2), mais maintenues à chaque bout, par une bande de toile (14) pliée en deux, et munie des tendeurs (4) en poly- propylène (largeur environ 15mm), qui sont cousus sur ladite toile (14), de manière à former des poches (15) (fig 12), dans lesquelles, viennent se loger le bout des lattes (1).

Les tendeurs en polypropylène (14) sont fixés sur les longs pans (10) à l'aide d'une rondelle (16) et d'une vis (17) On fixe suivant le mme principe les deux bandes de toile (14), pour les immobiliser longitudinalement.

Deux blocs de mousse (18) sont collés sur les court pans (11), à la tte et aux pieds du sommier.