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Title:
STABILISING DEVICE FOR SAILING BOAT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/001340
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a stabilising device for sailing boats with longitudinal plane of general symmetry (P) provided with a keel (3) or a tail fin, characterised in that it comprises stabilising means consisting of at least a mobile stabilising element with a bearing surface (SP), the mobile stabilising element being arranged on the keel (3) movable relative to the latter between an inoperative position, wherein its bearing surface (SP) is parallel to the direction (F) of the hydraulic flow caused by the boat displacement, and an operative position wherein its bearing surface (SP) is arranged in the direction (F) of said hydraulic flow.

Inventors:
FIOCCA JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1998/001388
Publication Date:
January 14, 1999
Filing Date:
June 30, 1998
Export Citation:
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Assignee:
FIOCCA JACQUES (FR)
International Classes:
B63B3/44; B63B39/06; (IPC1-7): B63B39/06; B63B3/38
Domestic Patent References:
WO1987000814A11987-02-12
Foreign References:
DE3939437A11991-06-06
DE607506C1934-12-29
FR2198451A51974-03-29
DE3713176A11988-08-18
FR2552730A11985-04-05
DE4119430A11992-12-17
US3990384A1976-11-09
GB2270040A1994-03-02
US3690284A1972-09-12
EP0280456A21988-08-31
FR2727668A11996-06-07
Attorney, Agent or Firm:
Gasquet, Denis (Les Pléiades Park-Nord Annecy, Metz-Tessy, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) de plan longitudinal de symétrie générale (P) munis d'une quille (3) ou d'une dérive, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de stabilisation constitués par au moins un organe mobile de stabilisation (OM) présentant au moins une surface portante (SP), l'organe mobile de stabilisation (OM) étant disposé sur la quille (3) de façon mobile par rapport à celleci entre une position inactive, où sa surface portante (SP) est parallèle à la direction (F) du flux hydraulique du au déplacement du bateau, et au moins une position active où sa surface portante (SP) est disposée dans la direction (F) dudit flux hydraulique.
2. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe mobile de stabilisation (OM) est constitué par au moins un volet pivotant (9,10a, 10b, 10c) disposé (s) dans la partie centrale de la quille (3) et contenu (s) dans le plan longitudinal (P) lorsqu'il (s) est (sont) en position inactive, le (s) volet (s) mobile (s) étant articulé (s) autour d'un axe de pivotement (8,8a, 8b, 8c) contenu dans le plan longitudinal (P) de symétrie du bateau (2).
3. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le (s) volet (s) pivotant (s) (9,10a, 10b, 10c) possède (nt) une forme sensiblement rectangulaire et est (sont) articulé (s) autour d'une médiatrice sensiblement verticale, le (s) volet (s) pivotant (s) étant disposé (s) à l'intérieur d'un orifice (11) situé dans la partie centrale de la quille (3), de manière à pouvoir en position active présenter de part et d'autre de la quille (3), une de ses (leurs) face (s) latérale (s) (9a, 9b, 21a, 21b) dans la direction du flux hydraulique (F).
4. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux volets pivotants (10a, 10b) articulé (s) autour d'axes de pivotement (8a, 8b) contenus dans le plan longitudinal (P) de symétrie du bateau (2), lesdits volets étant disposés dans un orifice (11) ou fentre disposée dans la partie centrale de la quille.
5. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'un des volets (10a) est disposé à l'avant de la fentre (11) tandis que l'autre volet (lOb) est disposé à l'arrière de ladite fentre, le volet avant (10a) étant articulé le long du bord avant (lla) de la fentre (11) et le volet arrière (lOb) étant articulé le long du bord arrière (llb) de ladite fentre.
6. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon la revendication 4 ou la revendication 5, caractérisé en ce que le pivotement des deux volets (10a, 10b) entre leur position inactive et leur positions actives s'effectue grâce à une rotation respective autour de leurs axes de pivotement (8a, 8b) de mme sens.
7. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon 1'une quelconque des revendications 4 à 6 caractérisé en ce que les deux volets pivotants (lOa, 10b) sont de longueur différente.
8. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon 1'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs organes mobiles de stabilisation (OM) tels que des volets pivotants (12a, 12b) disposés lorsqu'ils sont en position inactive dans des plans (Ql, Q2, H) parallèles à la direction du flux hydraulique (F) et sécants avec le plan longitudinal (P).
9. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voiles (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le passage d'une position active à une position inactive et inversement du (des) organe (s) mobile (s) de stabilisation (OM) est obtenu grâce à des moyens de commande (MC).
10. Dispositif de stabilisation (1) pour bateaux à voile (2) selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de commande (MC) comportent une unité de commande informatisée destinée à prendre en compte les paramètres physiques liés à l'environnement du bateau et A son déplacement.
Description:
DISPOSITIF DE STABILISATION POUR BATEAU A VOILE La présente invention concerne un dispositif de stabilisation pour bateau à voile ainsi qu'un voilier équipé d'un tel dispositif.

Les sports nautiques, et plus particulièrement la voile, ont connu un développement rapide durant ces dernières années, notamment grâce aux progrès technologiques liés à l'utilisation des matériaux composites.

Ainsi, les bateaux utilisés aussi bien par les compétiteurs que par les plaisanciers ont subi des changements permettant de les rendre de plus en plus légers et donc de plus en plus rapides.

De tels bateaux présentent néanmoins des inconvénients dus à la gîte qu'ils subissent comme, par exemple, dans le gros temps. Ainsi, ces bateaux sont souvent équipés de systèmes destinés à les stabiliser dans l'eau comme, par exemple, du lest situé à l'extrémité inférieure de la quille ou des dispositifs tels que ceux décrits dans la demande de brevet française n° 2 727 668. Cependant, la plupart des dispositifs connus ne donnent pas entière satisfaction et présentent des inconvénients notamment dans leur mise en oeuvre ainsi que dans leur efficacité.

Ainsi, la présente invention se propose de résoudre les problèmes précités grâce à des moyens simples, fiables et efficaces, destinés à permettre la stabilisation du bateau dans l'eau ainsi que son positionnement dans le flux hydraulique occasionné par son déplacement.

Ainsi, selon sa caractéristique principale, le dispositif de stabilisation pour bateaux munis d'une quille ou d'une dérive est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de stabilisation constitués par au moins un organe mobile de stabilisation présentant au moins une surface portante, l'organe mobile de stabilisation étant disposé sur la quille de façon mobile par rapport à celle-ci entre une position inactive, où sa surface portante est parallèle à la direction du flux hydraulique du au déplacement du bateau, et au moins une position active où sa surface portante est disposée dans la direction dudit flux hydraulique.

Selon un mode de réalisation, l'organe mobile de stabilisation est constitué par au moins un volet pivotant disposé (s) dans la partie centrale de la quille et contenu (s) dans le plan longitudinal lorsqu'il (s) est (sont) en position inactive, le (s) volet (s) mobile (s) étant articulé (s) autour d'un axe de pivotement contenu dans le plan longitudinal de symétrie du bateau.

Selon une caractéristique complémentaire, le (s) volet (s) pivotant (s) possède (nt) une forme sensiblement rectangulaire et est (sont) articulé (s) autour d'une médiatrice sensiblement verticale, le (s) volet (s) pivotant (s) étant disposé (s) à l'intérieur d'un orifice situé dans la partie centrale de la quille, de manière à pouvoir en position active présenter de part et d'autre de la quille, une de ses (leurs) face (s) latérale (s) dans la direction du flux hydraulique.

Selon le mode de réalisation préféré du dispositif de stabilisation pour bateaux à voiles, il comporte deux volets pivotants articulés autour d'axes de pivotement contenus dans le plan longitudinal de symétrie du bateau, lesdits volets étant disposés dans un orifice ou une fentre disposée dans la partie centrale de la quille.

Selon une autre caractéristique de ce mode de réalisation, l'un des volets est disposé à l'avant de la fentre tandis que l'autre volet est disposé à l'arrière de ladite fentre, le volet avant étant articulé le long du bord avant de la fentre et le volet arrière étant articulé le long du bord arrière de ladite fentre.

Selon ce mode de réalisation préféré du dispositif de stabilisation pour bateaux à voiles, le pivotement des deux volets entre leur position inactive et leur positions actives s'effectue grâce à une rotation respective autour de leurs axes de pivotement de mme sens.

Selon une variante d'exécution du mode de réalisation préféré du dispositif de stabilisation pour bateaux à voiles, les deux volets pivotants sont de longueur différente.

Selon une autre caractéristique du dispositif de stabilisation pour bateaux à voiles, il comporte plusieurs organes mobiles de stabilisation

tels que des volets pivotants disposés lorsqu'ils sont en position inactive dans des plans parallèles à la direction du flux hydraulique et sécants avec le plan longitudinal.

Selon un mode de réalisation, les volets pivotants sont en position inactive, disposés dans des plans orthogonaux au plan longitudinal et sont articulés autour d'axes transversaux disposés le long de leur bord d'attaque.

Selon une caractéristique complémentaire du dispositif de stabilisation pour bateaux à voiles selon l'invention, le passage d'une position active à une position inactive et inversement du (des) organe (s) mobile (s) de stabilisation est obtenu grâce à des moyens de commande.

Par ailleurs, les moyens de commande comportent une unité de commande informatisée destinée à prendre en compte les paramètres physiques liés à 1'environnement du bateau et à son déplacement.

Selon les différents modes de réalisation, l'invention présente des avantages importants pour la navigation du bateau et ses dispositifs sont destinés à stabiliser le bateau en réduisant la gîte et à améliorer ainsi les caractéristiques de navigation du bateau et notamment sa vitesse. Dans le cas d'un organe mobile constitué par un prolongement inférieur de quille appelé également quille active, cela permet de réduire considérablement les dimensions de la quille et de supprimer ou de réduire de manière importante le lest par rapport aux dimensions et au lest de la quille des voiliers actuels, ainsi le bateau présente moins de tirant d'eau et permet une navigation plus rapide avec moins de gîte. Selon un autre mode de réalisation où les organes mobiles sont constitués par des volets pivotants disposés dans des plans orthogonaux à la quille et que l'on peut appeler foils de quille par exemple, ceux ci permettent avantageusement de déjauger le bateau dans son axe mme lorsque celui ci a de la gîte et de permettre ainsi d'augmenter sa vitesse en présentant un moindre volume immergé. Notons par ailleurs que le voilier possède avantageusement des flotteurs permettant d'équilibrer le bateau lorsque celui ci est à l'arrt ou à faible vitesse.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs.

Les figures 1 à 13 illustrent différents modes de réalisation du dispositif de stabilisation d'un bateau selon 1'invention.

Les figures 1 à 3c illustrent un premier mode de réalisation.

La figure 1 représente en vue latérale un bateau équipé d'un dispositif de stabilisation en position inactive.

La figure 2 illustre dans une vue similaire à la figure 1 le dispositif de stabilisation en position active.

La figure 3a représente en coupe transversale selon BB le dispositif de stabilisation en position inactive.

Les figures 3b et 3c représentent dans des vues similaires à la figure 3a deux positions actives différentes du dispositif.

Les figures 4 à 7b illustrent un deuxième mode de réalisation et une variante d'exécution où l'organe mobile de stabilisation est constitué par des volets pivotants longitudinaux.

La figure 4 illustre en vue latérale le bateau et son dispositif.

Les figures 5a et 5b représentent en coupe transversale selon BB le deuxième mode de réalisation du dispositif respectivement en position inactive et en position active.

La figure 6 représente en vue latérale une variante d'exécution en position inactive.

Les figures 7a et 7b représentent en coupe transversale selon BB ladite variante d'exécution du dispositif respectivement en position inactive et en position active.

Les figures 8 à 9b illustrent une variante du deuxième mode de réalisation qui constitue le mode de réalisation préféré du dispositif de stabilisation.

La figure 8 illustre en perspective ce mode de réalisation préféré du dispositif de stabilisation.

Les figures 9a, 9b illustrent respectivement en coupe selon AA la position inactive des volets pivotants et deux positions actives différentes.

Les figures 10a à 13 illustrent un troisième mode de réalisation et ses variantes.

La figure 10a illustre en coupe transversale selon CC un mode d'exécution du dispositif en position inactive.

La figure 10b illustre en position inactive, dans une vue similaire à la figure 10a, la variante d'exécution préférée du troisième mode de réalisation.

La figure 11a illustre schématiquement en vue latérale cette variante préférée dans plusieurs positions.

La figure 11b illustre dans une vue similaire à la figure 11a une variante du troisième mode de réalisation où les axes de pivotement sont décalés.

La figure 12 représente en coupe transversale selon CC une autre variante du troisième mode de réalisation.

La figure 13 représente en coupe transversale selon CC un bateau équipé d'organes latéraux de flottaison et d'une combinaison des différents modes de réalisation du dispositif.

Le dispositif de stabilisation portant la référence générale (1) est destiné à tre disposé sur des bateaux à voiles (2) tels que des bateaux de plaisance ou des voiliers de compétition, mais il pourrait également tre utilisé sur des voiliers de plus faible taille tels que des dériveurs, par exemple. Ce dispositif comporte des moyens de stabilisation constitués par au moins un organe mobile de stabilisation (4) disposé sur la quille

du voilier (2). Notons que dans le cas des dériveurs, un tel dispositif peut équiper la dérive de ceux-ci afin d'améliorer leur stabilité.

Le ou les organe (s) mobile (s) de stabilisation (OM) sont munis chacun d'au moins une surface portante (SP) destinée à tre positionnée dans la direction (F) du flux hydraulique occasionné par le déplacement du bateau dans 1'eau afin d'utiliser ce flux pour créer un appui dont la résultante permet d'empcher ou de réduire la gîte du bateau.

Selon 1'invention, l'organe mobile de stabilisation (OM) est destiné à équiper la quille (3) du bateau (2) de manière à tre mobile par rapport à celle-ci entre une position inactive (A) où sa surface portante (SP) est escamotée par rapport au flux hydraulique (F) engendré par le déplacement du bateau laissant ainsi le bateau (2) s'incliner sous la pression exercée par le vent dans ses voiles (6a, 6b), et au moins une position active (Bl, B2) où sa surface portante (SP) est disposée dans la direction (F) du flux hydraulique de manière à subir 1'appui de l'eau.

Selon l'invention, le ou les organe (s) mobile (s) de stabilisation (OM) est (sont) commandé (s) par des moyens de commande (MC) destinés à permettre son (leurs) passage (s) d'une position inactive vers une position active et inversement. Selon les différents modes de réalisation de l'invention, ledit passage s'effectue avantageusement par pivotement de la ou des surface (s) portante (s) (SP) autour d'un axe de pivotement (8,8a, 8b, 8c) sous l'impulsion des moyens de commande (MC). Le ou les axe (s) de pivotement (8,8a, 8b, 8c) peuvent tre avantageusement soit situé (s) dans le plan longitudinal de symétrie générale (P) du bateau (2) correspondant au plan de la quille (3), ou dans des plans orthogonaux audit plan (P) et sensiblement horizontaux de manière à ce que dans leurs positions inactives respectives, la ou les surface (s) portante (s) (SP) soi (en) t située (s) dans un plan parallèle à la direction du flux hydraulique et qu'après pivotement, ladite (lesdites) surface (s) se positionne (nt) de manière à ne plus tre située (s) dans un plan parallèle à la direction dudit flux et donc à couper ledit flux.

Selon un premier mode de réalisation du dispositif de stabilisation (1) selon 1'invention, illustré figures 1 à 3c, les moyens de stabilisation sont constitués par un seul organe mobile (OM). Celui-ci,

lorsqu'il se trouve en position inactive (A), forme le prolongement inférieur (4) de la quille (3), tel qu'illustré figure 3a, et peut pivoter autour d'un axe sensiblement vertical (XX') contenu dans le plan longitudinal (P) de symétrie générale du bateau (2) comme le montrent les figures 1 et 2. Le prolongement inférieur de quille (4) est ainsi mobile en pivotement par rapport au plan longitudinal (P) et donc à la quille (3) de manière à pouvoir former un angle oc non nul avec ledit plan (P) lorsqu'il se trouve dans une de ses positions actives (B1, B2) comme le montrent les figures 3b et 3c. Le dispositif (1) comporte par ailleurs des moyens de blocage en position de l'organe mobile afin de pouvoir maintenir rigidement ledit organe dans la position désirée active ou inactive.

Selon ce premier mode de réalisation, l'organe mobile (OM) possède dans un plan transversal un profil de forme effilée identique à celui de la quille (3) de manière à pouvoir former son prolongement.

Ainsi, ses deux parois latérales (5a, 5b) prolongent les parois latérales (3a, 3b) de la quille (3) lorsqu'il est en position inactive. Lesdites parois latérales (5a, 5b) relient le bord d'attaque (7a) au bord de fuite (7b) de l'organe mobile de stabilisation (OM). Elles possèdent un profil très légèrement bombé que l'on peut considérer comme parallèle au plan (P) et donc également parallèle à la direction (F) du flux hydraulique lorsqu'elles sont en position inactive. Ainsi, l'écoulement de l'eau s'effectue parallèlement le long desdites parois de manière connue en soi, comme le long de la quille, lorsque l'organe mobile est en position inactive. Lors de son pivotement, l'organe mobile (OM) présente une de ses parois latérales (5a, 5b) dans la direction du flux hydraulique avec une incidence permettant l'obtention d'un appui sur ladite face latérale (5a, 5b) qui constitue ainsi sa surface portante (SP). L'appui, du à l'écoulement autour de l'organe mobile de stabilisation (OM) engendré par le déplacement du bateau, provoque l'apparition d'un mouvement de rappel ayant tendance à diminuer l'effet de gîte du bateau (2), c'est-à-dire à ramener la quille (3) ou le plan (P) qui lui est lié dans un plan vertical du repère galiléen lié à l'étendue d'eau.

Selon ce premier mode de réalisation, les moyens de commande (MC) peuvent tre constitués par un dispositif mécanique de type connu en soi, l'organe mobile (OM) étant porté par un axe de pivotement (8)

sensiblement vertical situé dans le plan (P) et dont le pivotement peut tre obtenu et géré par un système motorisé à commande manuelle.

Cependant, selon un perfectionnement, les moyens de commande (MC) pourraient tre constitués par une unité de commande informatisée permettant de prendre en compte les différents paramètres physiques liés à l'environnement et au déplacement du bateau tels que 1'angle de gîte du bateau, sa vitesse, l'agitation de la mer et la force du vent, par exemple, afin de pouvoir déterminer 1'angle d'orientation a entre la surface portante (SP) de l'organe mobile de stabilisation (OM) et le plan (P) de la quille en optimisant au maximum le compromis entre angle de gîte et vitesse.

Notons également que l'organe mobile de stabilisation (OM) peut comporter sur ses faces latérales (5a, 5b) destinées à constituer la surface portante (SP) des capteurs de pression destinés à mesurer 1'appui obtenu grâce au fluide. Ainsi, l'unité de commande peut également prendre en compte cette valeur de 1'appui pour modifier ou non l'inclinaison a de la surface portante de l'organe mobile.

Selon un deuxième mode de réalisation du dispositif de stabilisation (1) illustré figures 4,5a et 5b, les moyens de stabilisation sont constitués par un organe mobile (OM) tel qu'un volet pivotant (9) disposé dans la partie centrale de la quille (3). Le volet pivotant (9) est articulé de manière pivotante autour d'un axe (8) disposé sensiblement selon l'axe vertical (XX') du plan (P). Il est avantageusement de forme rectangulaire dans sa section longitudinale selon le plan (P) et est articulé autour d'une médiatrice dudit rectangle. Le volet (9) est ainsi disposé dans un orifice (11) de forme rectangulaire identique s'étendant entre les parois latérales (3a, 3b) de la quille (3) et situé dans la partie centrale de celle-ci.

Selon ce deuxième mode de réalisation, le volet mobile (9) présente lors de son pivotement une de ses faces latérales (9a, 9b) dans la direction (F) du flux hydraulique de manière à obtenir en modifiant l'écoulement un appui destiné à créer un moment de rappel tendant à redresser le bateau.

Selon une variante de ce deuxième mode de réalisation, les moyens de stabilisation comportent plusieurs volets pivotants constituant chacun un organe mobile de stabilisation (OM). Ainsi, selon la variante illustrée figures 6,7a et 7b, le dispositif comporte trois volets pivotants (10a, 10b, 10c) articulés selon des axes (8a, 8b, 8c) parallèles entre eux et sensiblement verticaux. Lesdits volets sont rectangulaires et identiques et pivotent chacun selon une de leurs médiatrices, qui est disposée sensiblement verticale. Ils sont disposés dans le prolongement les uns des autres lorsqu'ils sont en position inactive et remplissent intégralement un orifice (11) du type de celui décrit dans le deuxième mode de réalisation, de manière à s'intégrer parfaitement dans la quille (3).

Selon cette variante, le pivotement desdits volets autour de leurs axes respectifs (8a, 8b, 8c) destiné à présenter une de leurs faces latérales (21a, 21b) dans la direction (F) du flux hydraulique s'effectue simultanément grâce à des moyens de commande tels qu'un dispositif mécanique, par exemple, destiné à gérer l'angle de pivotement de chacun des volets mobiles (10a, 10b, 10c). Il va de soi que l'angle donné à chacun des volets dans une position active peut tre identique mais il pourrait également tre différent en fonction de la position du volet proche ou éloignée du bord d'attaque de la quille. Par ailleurs, le pivotement des volets pourrait également tre géré par les moyens de commande de manière non simultanée et permettre ainsi de ne faire pivoter qu'un seul desdits volets (10a, 10b, 10c) lorsque cela est suffisant pour redresser le bateau (2).

Notons que, selon ce deuxième mode de réalisation et ses variantes d'exécution à plusieurs volets pivotants, les moyens de commande peuvent également comporter une unité informatisée permettant de prendre en compte les différents paramètres de la navigation liés notamment au bateau, à son fonctionnement ou à son environnement, ainsi que des capteurs de pression, de manière à calculer 1'angle ou les angles de ou des organe (s) mobile (s) de stabilisation (OM) de la position active optimum du dispositif de stabilisation. Notons également que lesdits moyens de commande sont de manière connue en soi du type permettant un réglage continu de l'angle d'inclinaison des surfaces portantes, leur conférant ainsi un nombre illimité de positions

actives possibles ; cependant, le réglage pourrait tre également du type pas à pas, de façon à ce que l'organe mobile de stabilisation ne puisse prendre qu'un nombre déterminé de positions différentes, sans pour autant sortir du champ de protection de l'invention.

Selon une variante de ce deuxième mode de réalisation qui constitue l'un des modes de réalisation préféré du dispositif de stabilisation, les organes mobiles de stabilisation sont constitués par deux volets pivotants (10a, 10b) disposés dans un orifice ou une fentre (11) située dans la partie centrale de la quille (3). Ces volets sont articulés autour de deux axes de pivotement (8a, 8b) respectifs sensiblement verticaux contenus dans le plan longitudinal de symétrie (P) du bateau (2). Ces volets sont disposés dans la fentre (11) à la mme hauteur dans le prolongement l'un de l'autre de manière à obturer la fentre lorsqu'ils se trouvent en position inactive. De cette manière, le dispositif comporte un volet avant (10a) situé à l'avant de la fentre (11) et avantageusement articulé selon un axe (8a) situé sensiblement le long du bord avant (lia) de ladite fentre et un volet arrière situé à l'arrière et articulé selon un axe (8b) disposé le long du bord arrière de ladite fentre comme le montre les figures 8,9a, 9b.

Selon ce mode de réalisation préféré du dispositif de stabilisation, les deux volets (10a, 10b) sont destinés à pivoter dans le mme sens de rotation lorsqu'ils passent vers une position active de manière à pivoter de part et d'autre du plan longitudinal de symétrie (P) avec lequel ils forment un angle avantageusement identique ß comme le montrent les figures 9a et 9b, les volets avant et arrières (10a, 10b) étant ainsi avantageusement parallèles. Il va de soi que l'angle que chacun des volets forme avec le plan de symétrie (P) pourrait tre différent dans une mme position active, les volets n'étant plus de ce fait parallèles, sans pour autant sortir du champs de protection de l'invention. Notons comme le montre les figures 9b et 9c que chacun des volets peut pivoter dans les deux sens de rotation afin de pouvoir s'orienter d'un coté ou de l'autre par rapport au plan de symétrie (P) en fonction du sens dans lequel gîte le bateau

Selon ce mode de réalisation préféré, la longueur du volet avant (10a) est différente de la longueur du volet arrière (lOb). Elle peut avantageusement tre inférieure à celle-ci comme le montre les figures 9a à 9b, toutefois ces longueurs pourraient tre identique ou la-longueur du volet avant supérieure à celle du volet arrière sans pour autant sortir du champs de protection de l'invention. Il est important de noter que le positionnement des axes de pivotement (8a, 8b) aux extrémités avant et arrière respectivement des volets avants (10a) et arrière (lOb) permet lors du positionnement des volets en position active de dévier le flux hydraulique (F) en opposant à celui-ci une face latérale de chacun desdits volets en créant ainsi le moment de rappel destiné à compenser la gîte du bateau (2). Notons que le flux hydraulique est alors détourné de manière à traverser la quille (3) du bateau (2) par l'orifice ou fentre (11) que le pivotement des volets (10a, 10b) a permis d'ouvrir.

Selon une variante non représentée de ce deuxième mode de réalisation du dispositif de stabilisation, les organes mobiles de stabilisation peuvent tre constitués par des volets latéraux disposés symétriquement autour de la quille, mais qui ne sont plus situés dans un orifice de ladite quille. Ces volets sont ainsi disposés contre les parois latérales de celle-ci en position inactive puis pivotent vers leur position active en formant un angle non nul ouvert vers l'arrière avec les parois latérales de ladite quille.

Selon un troisième mode de réalisation et ses variantes illustrées figures 10a à 13, les organes mobiles de stabilisation (OM) sont constitués par au moins deux volets pivotants (12a, 12b, 12c, 12d) que l'on peut également appeler plus communément lesdits volets (12a, 12b, 12c, 12d) étant disposés symétriquement de part et d'autre de la quille (3) de manière à s'étendre depuis ses parois latérales (3a, 3b) vers l'extérieur du bateau (2) dans des plans (Q1, Q2, H, H1, H2) sécants avec le plan longitudinal de symétrie (P) et parallèles à la direction (F) du flux hydraulique. Lesdits volets pivotants (12a, 12b, 12c, 12d) présentent dans leur position inactive leurs bords d'attaque (13) respectifs dans le flux hydraulique, et l'écoulement s'effectue ainsi le long de leurs parois inférieure et supérieure (14a, 14b) avantageusement situées dans des plans parallèles à la direction du flux hydraulique (F).

Selon la variante préférée du troisième mode de réalisation, les deux volets pivotants (12a, 12b) sont de forme effilée et pourraient dans leur position inactive tre disposés dans un plan (H) orthogonal au plan (P) de la quille, comme le montre la figure 10b. Cependant, ils pourraient également, selon une variante d'exécution de ce troisième mode de réalisation, tre disposés respectivement dans deux plans (Q1, Q2) légèrement inclinés formant chacun, dans un plan transversal tel qu'illustré figure 10a, un angle 6 avec ledit plan (H) sans pour autant sortir du champ de protection de l'invention. Les volets pivotants (12a, 12b) sont respectivement montés pivotants autour d'axes transversaux (16) disposés à l'extrémité avant desdits volets avantageusement le long de leurs bords d'attaque respectifs (13).

Selon ce troisième mode de réalisation, les moyens de commande sont constitués par un dispositif mécanique de type connu en soi destiné à positionner les volets pivotants (12a, 12b) dans une de leurs positions actives (B1, B2) illustrées schématiquement en pointillé figure 11a en les faisant pivoter autour de leur axe (16) respectif et en les bloquant dans une position déterminée grâce à des moyens de blocage, ledit système mécanique pouvant tre géré par une unité de commande informatisée de manière automatique, par exemple, ou par un dispositif manuel. Notons que lesdits volets pourraient tre articulés selon des axes disposés dans la zone centrale desdits volets comme le montre une variante illustrée figure 11b, par exemple, ou le long de leurs bords de fuite (15), sans pour autant sortir du champ de protection de 1'invention.

De mme, comme le montre la figure 12, le dispositif de stabilisation pourrait comporter plusieurs volets pivotants (12a, 12b, 12c, 12d) sur une mme paroi latérale (3a, 3b) de la quille (3) et tre couplé avec un autre organe mobile de stabilisation (OM) tel qu'un prolongement inférieur de quille (4) du type de celui décrit précédemment.

Par ailleurs, selon une variante d'exécution illustrée figure 13 où le dispositif présente une combinaison d'organe mobile de stabilisation tels que ceux décrits dans les différents modes de réalisation précédents, les moyens de stabilisation comportent des organes latéraux de flottaison (17a, 17b) destinés à réduire également la gîte du bateau, notamment à faible vitesse ou à l'arrt. Lesdits organes latéraux sont avantageusement

constitués par deux flotteurs (17a, 17b) mobiles entre une position active, où ils sont positionnés latéralement au contact de 1'eau, et une position inactive, où ils ne sont plus en contact avec l'eau.

Selon le mode de réalisation préféré, les flotteurs (17a 17b) sont montés sur des bras articulés (18a, 18b) de manière à permettre leur passage de la position active vers la position inactive, et inversement.

L'articulation desdits bras s'effectue longitudinalement autour de deux axes longitudinaux parallèles (19a, 19b) et des moyens de blocage sont prévus afin de maintenir les bras et les flotteurs dans une position déterminée, active (B) ou inactive (A) telle qu'illustrée figure 13. On peut, par ailleurs, prévoir un dispositif élastique de rappel, de manière à ce qu'en position active, l'ensemble bras-flotteur ne soit pas bloqué rigidement en position, mais puisse avoir un degré de liberté limité dans son articulation autour de son axe avec toutefois un couple de rappel tendant à ramener ledit ensemble dans sa position active. Il va de soi que les flotteurs pourraient tre positionnés grâce à des systèmes équivalents, sans pour autant sortir du champ de protection revendiqué de l'invention. De plus, ledit positionnement des flotteurs peut tre commandé par des moyens de commande complémentaires liés aux moyens de commande gérant le positionnement de l'organe mobile.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.