L'invention a trait à un support pour un élément allongé tel qu'un triangle de pré signalisation. L'invention a plus particulièrement trait à un tel support apte à recevoir et supporter de manière satisfaisante un élément allongé dont la section peut être variable.

Le document de brevet DE 100 10 988 A1 divulgue un dispositif de fixation d'un triangle de pré signalisation à la face interne d'un couvercle de coffre à bagage. Le dispositif comprend essentiellement un logement allongé de section rectangulaire dimensionné pour pouvoir recevoir quasi totalement le triangle rangé dans son étui. Une patte de fixation est monté pivotante par rapport au logement et positionnée de manière centrale de sorte à retenir le triangle dans son logement. La patte comprend des moyens de verrouillage rapide. La particularité de ce dispositif est qu'il comprend des moyens de détection de la présence du triangle dans son logement de sorte à pouvoir déclencher automatiquement les feux clignotants dés l'enlèvement du triangle de son logement. Le dispositif est conçu pour une taille d'étui et de triangle donnée. De plus, l'enlèvement et la mise en place du triangle dans son logement requiert de l'opérateur l'usage de ses deux mains, à savoir, dans le cas de l'enlèvement du triangle, une main pour déverrouiller la patte de fixation et l'autre main pour réceptionner le triangle qui sinon risque très probablement de tomber une fois la patte de fixation désactivée, et vice-versa dans le cas de la remise en place du triangle.

Le document de brevet US 2002/0170934 A1 divulgue un support pour un objet, le support étant disposé dans un coffre à bagage d'un véhicule. Il consiste essentiellement en un berceau articulé et monté sur ressort sous la plage arrière du véhicule. Le berceau comprend un élément métallique filaire comprenant deux parties arrondies et parallèles. Les moyens à ressort exercent un effort sur le berceau dirigé vers le haut le plaquant sur la plage arrière du véhicule. Une poignée ou surface de contact manuel est prévue au centre du berceau, à une extrémité arrière par rapport au sens normal d'avancement du véhicule. Le support permet à un utilisateur du véhicule de mettre en place un parapluie sur le berceau en exerçant un léger effort dirigé vers le bas sur la poignée de sorte à faire descendre le berceau, en y posant le parapluie et ensuite en relâchant la poignée, ce qui a pour effet de faire remonter le berceau coinçant ainsi le parapluie entre le berceau et la plage arrière. Ce support présente l'avantage de pouvoir s'adapter à diverses sections d'objet à recevoir. Il n'est cependant pas adapté à supporter de manière satisfaisante un étui rigide de section généralement rectangulaire, comme celui d'un triangle de pré signalisation. En effet, la forme du berceau est d'avantage adaptée à des objets de section généralement circulaire ou du moins arrondie. Ce document ne mentionne d'ailleurs pas l'usage de ce support pour un triangle de pré signalisation.

L'objet de la présente invention est de proposer un support palliant au moins un des inconvénients sus mentionnés.

L'invention consiste en un support pour élément allongé, préférentiellement pour un triangle de pré signalisation replié et/ou un parapluie, comprenant: une embase destinée à être fixée à un élément porteur du support; une partie pivotante sur l'embase entre une position ouverte et une position fermée du support, la partie pivotante et l'embase formant en position fermée une boucle de maintien entourant la section de l'élément allongé; où l'embase et/ou la partie mobile comprend des moyens de compensation de la boucle de maintien de manière à pouvoir maintenir des éléments allongés de différentes sections. Cette mesure de compensation assure un confort d'utilisation du support ainsi qu'un maintien sans jeu de l'élément, et ce pour une section dans un champ de tolérance donné. Diverses mesures de compensation sont possibles et envisageables de manière individuelle ou en combinaison.

Selon un mode avantageux de l'invention, les moyens de compensation comprennent au moins une lame élastique de contact avec l'élément allongé, généralement dirigée vers l'intérieur de la boucle. Le principe de la lame élastique est très intéressant car il réalise une compensation sans altérer l'esthétique du support et est réalisable à faible coût.

Selon un autre mode avantageux de l'invention, la ou les lames élastiques comprennent des moyens antidérapants sur une surface de contact avec l'élément allongé, préférentiellement des striures orientées généralement perpendiculairement au plan général de la boucle formée par le support. Ces moyens antidérapants permettent une utilisation très aisée du support, à savoir la mise en place et l'enlèvement de l'élément allongé sur et du support.

Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, l'embase comprend une section généralement en forme de U apte à recevoir l'élément allongé, où une des branches du U est formée par une lame élastique. Cette mesure est particulièrement intéressante car elle permet un maintien provisoire de l'élément à maintenir via un serrage souple et élastique avant de procéder à la fermeture du support.

Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, l'autre branche du U comprend des moyens de clippage avec la partie pivotante. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, l'autre branche du U comprend des moyens de liaison pivotante avec la partie pivotante.

Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la partie pivotante comprend une lame élastique orientée de sorte à former une surface d'appui élastique dans une direction correspondant généralement à celle du mouvement de la partie pivotante lors de la fermeture du support. Cette mesure est intéressante car elle permet une compensation dans une autre direction, à savoir celle correspondant à l'épaisseur de l'élément à maintenir.

Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la partie pivotante et l'embase comprennent des moyens de clippage, préférentiellement avec plusieurs crans aptes à immobiliser la partie mobile par rapport à l'embase dans différentes positions fermées correspondant à des sections différentes de la boucle de fermeture. Ces moyens de compensations discrets permettent une compensation avec un serrage contrôlé de l'élément dans le support.

Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, l'embase a une forme générale en trapèze et comprend une section généralement en U apte à recevoir l'élément allongé, la branche du U correspondant à la grande base du trapèze comprenant des moyens de liaison pivotante avec la partie pivotante, l'autre branche du U correspondant à la petite base du trapèze comprenant les crans répartis sur la hauteur de la branche de manière à pouvoir coopérer par emboîtement avec un élément élastique de la partie pivotante. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la branche du U correspondant à la petite base du trapèze est constituée de deux éléments en vis-à- vis et comprenant chacun plusieurs crans en correspondance, l'élément élastique de la partie pivotante coopérant avec deux crans en vis-à-vis dans une position fermée donnée.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective d'un support en position fermée selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue en perspective du support de la figure 1 en position ouverte.

La figure 3 est une vue en perspective d'un support en position fermée d'un second mode de réalisation.

La figure 4 est une vue en perspective selon un autre angle du support de la figure 3. La figure 5a est une vue en perspective du support du second mode de réalisation de l'invention, supportant un étui d'une première taille.

La figure 5b est une vue en perspective du support du second mode de réalisation de l'invention, supportant un étui d'une seconde taille.

La figure 5c est une vue en perspective du support du second mode de réalisation de l'invention, supportant un étui d'une troisième taille.

La description des modes de réalisation en relation avec les figures, plus particulièrement la description des différents éléments des supports illustrés aux figures, fait intervenir des termes de positionnement tels que « avant », « arrière » ou encore « vertical ». Ces termes sont utilisés à des fins de clarté d'exposé et sont à interpréter de manière relative par rapport à l'orientation du support sur les figures. Il va sans dire que les supports décrits peuvent être disposés dans diverses orientations autres que celles illustrées aux figures.

Un premier mode de réalisation de l'invention est illustré aux figures 1 et 2. Le support 2 est constitué essentiellement de deux éléments, à savoir une embase 4 et une partie mobile 14. Cette dernière est montée pivotante sur l'embase 4 au moyen d'un axe de rotation 8 faisant charnière entre les deux. L'embase 4 comprend une surface arrière destinée à être mise en contact avec une surface de montage, comme par exemple la surface intérieure d'un couvercle de coffre à bagage d'un véhicule. L'embase 4 comprend également une surface d'appui principale 6, opposée à la surface arrière. Elle comprend également une lame élastique 12 à une extrémité de la surface d'appui 6 et un rebord 10 à l'autre extrémité de ladite surface d'appui 6, formant ainsi une section en U apte à recevoir un élément allongé tel un étui de triangle de pré signalisation. La lame élastique 12 constitue un premier moyen de compensation d'une première dimension (selon un axe vertical sur la figure) de la section de l'élément à supporter.

Le rebord 10 sert de paroi latérale au réceptacle en U que forme l'embase 4 et sert également de moyen de verrouillage à clippage avec la partie mobile 14. La lame flexible est légèrement inclinée vers le haut sur la figure, c'est-à-dire vers l'autre branche du U de sorte à former une paroi latérale flexible apte à exercer un léger effort se serrage sur l'élément à supporter.

La partie mobile 14 a une section générale en U avec un branche du U qui comprend des moyens de verrouillage à clippage coopérant avec les moyens correspondant du rebord 10. La figure 2 illustre d'avantage ces moyens de verrouillage. La partie mobile 14 comprend une branche dont l'extrémité fait une boucle à presque 180°, le retour de la boucle comportant une nervure 20 et une extrémité 16 servant de moyen de commande des moyens de verrouillage par actionnement de la nervure 20. Le rebord 10 de l'embase 4 comprend un logement dimensionné pour recevoir la boucle et la nervure de la partie mobile. Le logement comprend trois encoches 1 1 , 1 1 ' et 1 1 " aptes à coopérer avec la nervure 20 afin d'assurer un verrouillage de la partie mobile avec l'embase selon trois positions fermées.

La partie mobile pivotante 14 comprend également une lame élastique 18 similaire à la lame élastique 12 de l'embase. Elle est disposée au niveau du creux de la section en LJ de manière à s'étendre en biais par rapport au plan du creux du U et au plan de la surface d'appui principale 6, une fois le support en position fermée. Cette lame élastique 18 est destinée à venir en appui sur la face de l'étui ou élément opposée à celle en contact avec la surface d'appui principale 6. Elle constitue un second moyen de compensation de variation de la section de l'élément à supporter. La lame 18 comprend des nervures au niveau d'une zone d'appui tout comme la lame 12 de l'embase 4. En pratique, un élément allongé de section généralement rectangulaire est mis en place sur l'embase, coincé entre le rebord 10 et la lame élastique 12 de sorte à être en appui sur la lame élastique essentiellement par la force de gravité et partiellement par le contre-effort du rebord opposé 10. L'élément est ainsi mis en pression selon une première direction. La partie mobile 14 peut ensuite être mise en mouvement par pivotement autour de l'axe 8. Une fois la partie mobile basculée vers l'élément à supporter et vers l'embase, la lame 18 entre en contact avec l'élément et le maintien en pression entre la surface d'appui principale 6 et la lame en question, c'est-à-dire dans une seconde direction généralement perpendiculaire à la première direction sus mentionnée. La mise en place peut ainsi se faire d'une seule main grâce à la première lame 12. Les première et deuxième lames assurent un maintien sans jeu de l'élément indépendamment d'une certaine tolérance dimensionnelle de la section de l'élément.

La partie mobile 14 est verrouillée avec l'embase 4 par l'enfoncement de la boucle dans l'espace réservé sous le rebord 10 et par coopération de la nervure 20 prévue à cet effet sur le retour de la boucle avec une encoche 1 1 , 1 1 ' ou 1 1 " du rebord 10, en fonction de l'épaisseur de l'élément à maintenir. Le support forme ainsi une boucle fermée apte à encercler l'élément à supporter.

L'ouverture se fait par simple pression sur la partie 16 des moyens de verrouillage. Cette pression va libérer la nervure 20 de son logement dans le rebord 10 et permet alors le basculement de la partie mobile 14 vers le bas. L'élément restera maintenu sur l'embase coincé entre la lame 12 et le rebord 10. Il suffit alors à l'utilisateur de saisir l'élément.

Un second mode de réalisation est illustré aux figures 3, 4 et 5. Le support 102 comprend une embase 104 de forme généralement trapézoïdale. Elle comprend forme un réceptacle pour l'élément, de section générale en U. Une partie mobile 1 14 montée pivotante à un bord correspondant à grande base du trapèze sert de couvercle au réceptacle assurant le maintien de l'élément dans le support 102. La partie mobile 1 14 a une forme généralement trapézoïdale similaire à celle de l'embase. Elle comprend une ouverture en forme de triangle servant de moyen de vérification de présence d'un élément comme un étui de triangle dans le support. L'extrémité avant de la partie mobile 1 14 comprend des moyens de verrouillage, à savoir une section généralement perpendiculaire à son plan général. Cette section décrit une boucle vers le bas à presque 180° pour ensuite remonter vers le haut et terminer par un organe de commande 1 16 des moyens de verrouillage.

L'embase comprend à son bord avant deux éléments symétriques 1 10 avec, chacun, trois encoches 1 1 1 , 1 1 1 ' et 1 1 1 " définissant trois niveaux de fermeture de la partie pivotante 1 14 avec l'embase 104. La partie flexible de la section en boucle de la partie mobile comprend des ergots ou bossages (non visibles) destinés à coopérer les encoches 1 1 1 , 1 1 1 ' et 1 1 1 ". L'embase comprend également une lame élastique (non représentée) s'étendant depuis la surface d'appui principale à proximité du bord avant 1 10. Cette lame assure, similairement au premier mode de réalisation de l'invention, un maintien de l'élément contre le bord arrière de manière à compenser des variations dimensionnelles de l'élément dans un plan parallèle à la surface d'appui principale. La lame élastique (non représentée) assure ainsi une première compensation selon une première direction. La possibilité de verrouillage entre la partie mobile et l'embase selon différentes hauteurs assure une seconde compensation selon une seconde direction généralement perpendiculaire à la première.

Une seconde voire plusieurs lames élastiques peuvent également être prévues au niveau de la partie mobile 1 14 similairement au premier mode de réalisation. Cela permet une compensation supplémentaire au niveau de l'épaisseur de l'élément à maintenir avec le support. Cela permet plus exactement de compenser les différences de hauteurs assez faibles qui ne peuvent être compensées par les différents crans discrets 1 1 1 , 1 1 1 ' et 1 1 1 ".

Les compensations sont illustrées aux figures 5a, 5b et 5c. A la figure 5a, le support

102 maintien un premier étui 130 d'une première section la plus grande. On observe que la partie mobile 1 14 est verrouillée avec l'embase au niveau le plus haut 1 1 1 et que le bord avant de l'étui vient pratiquement en contact avec la limite avant du réceptacle formée par l'embase. La lame élastique (non visible) est déplacée au maximum vers l'avant du support.

A la figure 5b, le support 102 maintient un deuxième étui 131 d'une deuxième section intermédiaire. On observe que la partie mobile est verrouillée avec l'embase au niveau intermédiaire 1 1 1 ' et que le bord avant de l'étui est maintenant à distance du bord avant du réceptacle formé par l'embase. La lame élastique (non visible) est déplacée vers l'avant dans une position intermédiaire.

A la figure 5c, le support 102 maintient un troisième étui 132 d'une troisième section plus petite. On observe que la partie mobile est verrouillée avec l'embase au niveau inférieur 1 1 1 " et que le bord avant de l'étui est maintenant d'avantage à distance du bord avant du réceptacle formé par l'embase. La lame élastique (non visible) n'est pratiquement pas déplacée vers l'avant.

L'embase et la partie mobile sont idéalement construites en plastique injecté. Les lames élastiques sont idéalement venues de matière avec l'embase et la partie mobile, respectivement. Alternativement, il est envisageable de prévoir une ou plusieurs des lames rapportées sur leurs supports respectifs. Cette alternative permet d'utiliser un matériau différent, d'avantage adapté aux contraintes élastiques mais elle augmente également les coûts de production.