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Title:
STATOR BODY FOR AN AXIAL FLUX ELECTRIC MACHINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/238570
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a stator body for an axial flux electric machine, comprising: - a plate (100) in the form of a ring centred on a longitudinal axis (A1), the plate comprising an upper face (101) and at least one upper relief (110) protruding from the upper face; - teeth (200), at least one of which comprises a lower relief (210), a first side (211) of which has a shape complementary to that of a part of the upper relief, the upper relief being interlocked with the lower relief. According to the invention, the body comprises a locking element (300) that extends next to the upper face of the plate and is interposed between the tooth and the plate so as to immobilize the upper relief in the position in which it is interlocked with the lower relief, and blocking means (400) blocking the position of the locking element with respect to the plate.

Inventors:
KOLEHMAINEN JERE (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/063076
Publication Date:
November 17, 2022
Filing Date:
May 13, 2022
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
WHYLOT (FR)
International Classes:
H02K1/14; H02K15/02; H02K21/24
Domestic Patent References:
WO2017178008A12017-10-19
WO2014114942A22014-07-31
WO2017121941A12017-07-20
Foreign References:
DE102016203140A12017-08-31
US20200067357A12020-02-27
EP3614530A12020-02-26
US20100259125A12010-10-14
DE102015213908A12017-01-26
CN111181261A2020-05-19
US20110037335A12011-02-17
JP2006280052A2006-10-12
US20120126653A12012-05-24
DE102019000666A12019-08-14
EP3331140A12018-06-06
US20190242393A12019-08-08
JP2011115014A2011-06-09
Attorney, Agent or Firm:
DE CACQUERAY-VALMENIER, Stanislas et al. (FR)
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Claims:
17

REVENDICATIONS

[Revendication 1] Corps (1 ) de stator pour machine électrique à flux axial comprenant :

- un plateau (100) en forme d’anneau centré sur un axe longitudinal (A1 ), le plateau (100) comprenant une face supérieure (101 ) et au moins un relief supérieur (110) en saillie de la face supérieure (101 ) ;

- des dents (200) dont au moins une d’entre elles comprend un relief inférieur (210) dont un premier côté (211 ) présente une forme complémentaire de celle d’une partie du relief supérieur (110), le relief supérieur (110) étant imbriqué dans le relief inférieur (210) ; caractérisé en ce que le corps (1 ) comprend un élément de verrouillage (300) s’étendant en regard de la face supérieure (101 ) du plateau (100) et interposé entre la dent (200) et le plateau (100) de manière à immobiliser le relief supérieur (110) en position imbriquée dans le relief inférieur (210) et en ce que le corps (1 ) comprend des moyens de blocage (400) bloquant la position de l’élément de verrouillage (300) par rapport au plateau (100).

[Revendication 2] Corps (1 ) de stator selon la revendication 1 , dans lequel l’élément de verrouillage (300) est conçu, avant assemblage, pour pivoter par rapport au plateau (100) entre une position libérée dans laquelle la dent (200) est mobile par rapport au plateau (100) et une position de blocage dans laquelle l’élément de verrouillage (300) immobilise le relief supérieur (110) en le maintenant imbriqué dans le relief inférieur (210), les moyens de blocage (400) étant adaptés à maintenir l’élément de verrouillage (300) dans la position de blocage.

[Revendication 3] Corps (1 ) de stator selon l’une des revendications 1 à 2, dans lequel les moyens de blocage (400) comprennent au moins l’un des éléments suivants :

- une vis (401 ) ;

- un dispositif d’encliquetage (404, 405).

[Revendication 4] Corps (1 ) de stator selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’élément de verrouillage (300) comprend une encoche (310) dans laquelle sont situés le relief supérieur (110) et le relief inférieur (210), l’encoche (310) présentant un bord latéral (311 ) formant avec le relief inférieur (210) et 18 le relief supérieur (110) un assemblage à queue d’aronde dans lequel le relief inférieur (210) constitue un tenon et dans lequel le bord latéral (311) de l’encoche (310) et le relief supérieur (110) constituent une mortaise.

[Revendication 5] Corps (1) de stator selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel le relief supérieur (110) comprend une nervure supérieure et dans lequel le relief inférieur (210) comprend une nervure inférieure.

[Revendication 6] Corps (1) de stator selon la revendication 5, dans lequel la nervure supérieure et la nervure inférieure présentent chacune un profil uniforme selon une direction radiale (A2) perpendiculaire à l’axe longitudinal (A1 ).

[Revendication 7] Corps (1) de stator selon la revendication 5 ou 6, dans lequel le relief supérieur (110) présente une surface principale (111) orientée vers le plateau (100) et dans lequel le relief inférieure (210) présente une première surface orientée vers la dent (200), la surface principale (111) étant en contact avec la première surface.

[Revendication 8] Corps (1) de stator selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel le corps (1) comprend une paroi (120) s’élevant à partir d’un bord périphérique (104) du plateau (100), du côté de sa face supérieure (101), la paroi (120) présentant une rainure (121) dont une partie (122) s’étend en longueur selon un axe orthogonale à l’axe longitudinal (A1), l’élément de verrouillage (300) présentant un relief périphérique (320) qui est inséré dans la partie (122) de la rainure (121).

[Revendication 9] Stator comprenant un corps (1) de stator selon l’une des revendications 1 à 8 et des bobinages de fil conducteur portés par les dents (200).

[Revendication 10] Procédé d’assemblage d’un corps (1) de stator selon l’une des revendications 1 à 8 comprenant les étapes suivantes :

- positionnement de l’élément de verrouillage (300) sur la face supérieure (101) du plateau (100) ; - positionnement de la dent (200) de sorte que le relief supérieur (110) s’imbrique dans le relief inférieur (210) ;

- déplacement de l’élément de verrouillage (300) par rapport au plateau (100) ; 19

- blocage de l’élément de verrouillage (300) par rapport au plateau (100) au moyen des moyens de blocage (400).

Description:
1

TITRE DE L’INVENTION : CORPS DE STATOR POUR MACHINE ELECTRIQUE A FLUX AXIAL

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

[0001] La présente invention concerne de manière générale le domaine des machines électriques. [0002] Elle concerne plus particulièrement un corps de stator pour machine électrique à flux axial comprenant :

- un plateau en forme d’anneau centré sur un axe longitudinal, le plateau comprenant une face supérieure et au moins un relief supérieur en saillie de la face supérieure ; - des dents dont au moins une comprend un relief inférieur dont un premier côté présente une forme complémentaire de celle d’une partie du relief supérieur, le relief supérieur étant imbriqué dans le relief inférieur.

[0003] L’invention trouve une application particulièrement avantageuse dans les véhicules automobiles électriques ou hydrides. [0004] Elle concerne également un stator comprenant un tel corps de stator ainsi qu’un procédé d’assemblage d’un tel corps de stator.

ETAT DE LA TECHNIQUE

[0005] Un corps de stator conventionnel de machine électrique à flux axial comprend un plateau globalement annulaire et des dents réparties de façon circonférentielle sur une face supérieure du plateau. Pour réaliser un stator à partir de ce corps, des bobines de fil conducteur sont agencées autour des dents. Sous l’effet de courants électriques, les bobines génèrent des champs magnétiques permettant au stator de mettre un rotor en mouvement.

[0006] Une façon de simplifier le bobinage du fil conducteur autour des dents est de réaliser séparément le plateau et les dents, puis d’enrouler le fil conducteur autour de chaque dent et enfin de fixer les dents au plateau. Pour améliorer la fixation des dents au plateau, chaque dent peut présenter un relief conçu pour s’emboîter dans un autre relief de forme en partie complémentaire situé sur la face supérieure du plateau. [0007] On connaît notamment du document WO2017/121941 un corps de stator dont le plateau présente une pluralité de rainures radiales et dans lequel chaque dent présente une nervure adaptée pour s’emboîter dans une des rainures radiales. 2

Chaque dent est alors liée au plateau par une liaison glissière formant un assemblage à queue d’aronde.

[0008] Toutefois, pour que les dents puissent être mises en place (par exemple leur insertion radiale dans le cas du document cité ci-dessus), les reliefs des dents et ceux du plateau doivent alors s’emboîter, ce qui nécessite de prévoir un léger jeu de montage. L’emboîtement ne peut donc pas être aussi serré que nécessaire. Le corps de stator ainsi obtenu n’est pas aussi rigide que souhaité dans le sens où les dents peuvent en effet subir de petits déplacements puisque leur fixation au plateau présente un léger jeu. PRESENTATION DE L'INVENTION

[0009] Afin de remédier à l’inconvénient précité de l’état de la technique, la présente invention propose un corps de stator tel que défini dans l’introduction, dans lequel il est prévu que le corps comprenne un élément de verrouillage s’étendant en regard de la face supérieure du plateau et interposé entre la dent et le plateau de manière à immobiliser le relief supérieur en position imbriquée dans le relief inférieur et que le corps comprenne des moyens de blocage bloquant la position de l’élément de verrouillage par rapport au plateau.

[0010] Ainsi, grâce à l’invention, le relief inférieur de la dent est maintenu solidement imbriqué dans le relief supérieur du plateau par l’élément de verrouillage. En bloquant l’élément de verrouillage par rapport au plateau, les moyens de blocage empêchent la dissociation du relief supérieur et du relief inférieur. Le corps du stator est alors rigide en ce sens qu’il est impossible de déplacer la dent par rapport au plateau, même légèrement.

[0011 ] L’invention permet notamment d’obtenir un corps de stator compact et rigide sans avoir à utiliser ni colle ni soudure. Bien entendu, des opérations de collage ou de soudure pourraient ensuite être mises en oeuvre pour appliquer sur le corps de stator un produit permettant d’augmenter la conductivité thermique entre les composants du stator.

[0012] D’autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du corps de stator conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- l’élément de verrouillage est conçu, avant assemblage, pour pivoter par rapport au plateau entre une position libérée dans laquelle la dent est mobile par rapport au 3 plateau et une position de blocage dans laquelle l’élément de verrouillage immobilise le relief supérieur en le maintenant imbriqué dans le relief inférieur, les moyens de blocage étant adaptés à maintenir l’élément de verrouillage dans la position de blocage;

- les moyens de blocage comprennent au moins l’un des éléments suivants : une vis, un dispositif d’encliquetage ;

- l’élément de verrouillage comprend une encoche dans laquelle sont situés le relief supérieur et le relief inférieur, l’encoche présentant un bord latéral formant avec le relief inférieur et le relief supérieur un assemblage à queue d’aronde dans lequel le relief inférieur constitue un tenon et dans lequel le bord latéral de l’encoche et le relief supérieur constituent une mortaise ;

- le relief supérieur comprend une nervure supérieure et le relief inférieur comprend une nervure inférieure ;

- la nervure supérieure et la nervure inférieure présentent chacune un profil uniforme selon une direction radiale perpendiculaire à l’axe longitudinal ;

- le relief supérieur présente une surface principale orientée vers le plateau et le relief inférieure présente une première surface orientée vers la dent, la surface principale étant en contact avec la première surface ;

- le corps comprend une paroi s’élevant à partir d’un bord périphérique du plateau, du côté de sa face supérieure, la paroi présentant une rainure dont une partie s’étend en longueur selon un axe orthogonale à l’axe longitudinal, l’élément de verrouillage présentant un relief périphérique qui est inséré dans la partie de la rainure ;

- la dent comprend une partie basse au niveau du relief inférieur et une partie haute à l’opposé de la partie inférieure, la dent comprenant, au niveau partie haute, des nervures latérales situées de part et d’autre de la dent selon une direction orthoradiale orthogonale à l’axe longitudinal.

[0013] L’invention prose également un stator comprenant un corps de stator tel que décrit ci-dessus et des bobinages de fil conducteur portés par les dents.

[0014] L’invention propose également un procédé d’assemblage d’un stator tel que décrit ci-dessus comprenant les étapes suivantes :

- positionnement de l’élément de verrouillage sur la face supérieure du plateau ;

- positionnement de la dent de sorte que le relief supérieur s’imbrique dans le relief inférieur ; 4

- déplacement de l’élément de verrouillage par rapport au plateau ;

- blocage de l’élément de verrouillage par rapport au plateau au moyen des moyens de blocage.

[0015] Ainsi, grâce à l’invention, la dent peut être facilement mise en place par rapport au plateau. Ensuite, sa position est bloquée par le déplacement et le blocage de l’élément de verrouillage. En effet, avant de déplacer l’élément de verrouillage, l’espace disponible autour du relief supérieur du plateau permet aisément d’y imbriquer le relief inférieur de la dent. L’imbrication est ensuite maintenue par l’élément de verrouillage qui est déplacé puis bloqué. [0016] En pratique, le corps de stator présente une pluralité de dents. Une fois chaque dent positionnée, le déplacement et le blocage de l’élément de verrouillage assure la fixation de toutes les dents en même temps. Les dents n’ont donc pas besoin d’être fixées une par une, ce qui facilite l’industrialisation du procédé.

[0017] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

[0018] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

[0019] Sur les dessins annexés :

[0020] Figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d’une partie de corps de stator selon l’invention ; [0021 ] Figure 2 est une vue schématique assemblée de la partie de corps de stator de la figure 1 ;

[0022] Figure 3 est une vue schématique en perspective éclatée d’une partie d’un plateau et d’un élément de verrouillage selon une premier mode de réalisation de l’invention ; [0023] Figure 4 est une vue schématique en perspective éclatée d’une partie d’un plateau et d’un élément de verrouillage selon un second mode de réalisation de l’invention ;

[0024] Figure 5 est une vue schématique en coupe d’une partie de corps de stator 5 de la figure 1 lors de son assemblage ;

[0025] Figure 6 est une vue schématique en coupe de la partie de corps de stator de la figure 5 à la fin de son assemblage.

[0026] Sur la figure 1 , on a représenté, en vue éclatée, une partie d’un corps 1 de stator selon l’invention. Cette même partie du corps 1 est représenté assemblée sur la figure 2.

[0027] Ce corps de stator est prévu pour être assemblé dans une machine électrique à flux axial, en l’espèce un moteur permettant de propulser un véhicule électrique.

[0028] Une telle machine électrique comporte au moins un rotor et au moins un stator. En pratique, elle comporte plus généralement un rotor situé entre deux stators.

[0029] Le rotor comprend généralement un corps de forme annulaire qui loge une pluralité d’éléments à pôles magnétiques ayant la même fonction que des aimants permanents.

[0030] Ces éléments à pôles magnétiques sont constitués de blocs magnétiques disposés côte-à-côte afin de former ensemble une sorte d'anneau dans le rotor. Ces éléments à pôles magnétiques sont préférentiellement constitués de petits aimants permanents assemblés.

[0031] De leurs côtés, les stators présentent des formes d’anneaux aplatis et sont équipés, sur leurs faces situées du côté du rotor, de dents autours desquelles sont enroulées des bobinages de fils électriquement conducteurs. Lorsque ces bobinages sont alimentés en courant électrique, ils permettent de générer un champ magnétique de manière à faire tourner le rotor.

[0032] Les stators sont généralement identiques.

[0033] Ici, le corps 1 de chaque stator comprend :

- un plateau 100 ;

- une pluralité de dents 200 ;

- un élément de verrouillage 300 ;

- des moyens de blocage 400.

[0034] Ce corps 1 , qui fait plus précisément l’objet de la présente invention, comprend une pluralité de dents 200 régulièrement réparties autour d’un axe longitudinal A1 .

[0035] Sur les figures 1 et 2, on a représenté un secteur angulaire seulement du 6 corps 1 du stator, qui ne comprend qu’une dent. On décrira dans la suite une seule des dents 200. Ici, toutes les portions angulaires formant le corps 1 de stator sont identiques.

[0036] Chaque dent 200 présente globalement une face inférieure 220 tournée du côté du plateau 100, une face supérieure tournée à l’opposé, et une face périphérique orientée 230 à l’opposé de l’axe longitudinal A1.

[0037] Le plateau 100 présente une forme d’anneau centré sur un axe longitudinal A1. Le plateau 100 comprend ici un évidement central circulaire. Ici, le plateau présente plus spécifiquement une forme globale d’anneau aplati dont l’épaisseur est inférieure au diamètre. Ici, la section radiale 103 dans un plan contenant l’axe longitudinal A1 est rectangulaire comme cela apparaît sur la figure 1.

[0038] Le plateau 100 est par exemple réalisé en aluminium, en acier ou en fonte. Ici, le plateau 100 est réalisé par moulage. En variante, le plateau 100 peut être réalisé en enroulant en spirale une tôle métallique magnétiquement conductrice dont l’épaisseur est par exemple comprise entre 0,2 mm et 0,5 mm. La tôle peut être à grains orientés ou a grains non-orientés.

[0039] Le plateau 100 comprenant une face supérieure 101 (tournée vers le rotor). La face supérieure 101 est globalement perpendiculaire à l’axe longitudinal A1. Le plateau comprend en outre une face inférieure 102 opposée et parallèle à la face supérieure 101. L’épaisseur du plateau 100, c’est-à-dire sa dimension selon l’axe longitudinal A1 entre la face supérieure 101 et la face inférieure 102, est par exemple comprise entre 5 mm et 30 mm. Le diamètre du plateau 100 est préférentiellement compris entre 10 cm et 50 cm.

[0040] Comme le montre la figure 1, le plateau 100 comprend, s’étendant en saillie sur sa face supérieure 101, un relief supérieur 110. Comme cela est décrit en détail par la suite, le relief supérieur 110 est conçu pour coopérer avec la dent 200. Ainsi, le plateau 100 comprend ici une pluralité de reliefs supérieurs 110, dont un seul est représenté sur les figures 1 à 6, chaque relief supérieur 110 appartenant à une portion angulaire du plateau 100 et étant associé à une des dents 200. [0041] Le relief supérieur 110 est ici réalisé d’un seul tenant avec le plateau 100 lors du moulage. Le relief supérieur 110 n’est donc pas rapporté au plateau 100. A l’exception du relief supérieur 110, la face supérieure 101 ici est sensiblement plane. [0042] Comme cela apparaît bien sur la figure 1, le relief supérieur 110 forme ici une nervure rectiligne. Le relief supérieur 110 s’étend ici longitudinalement dans 7 une direction radiale A2 perpendiculaire à l’axe longitudinal A1 (la direction radiale A2 apparaît clairement sur les vues en coupe aux figures 5 et 6). Le relief supérieur 110 peut aussi s’étendre selon une direction parallèle à mais distincte de la direction radiale A2, voire de façon inclinée par rapport à cette direction radiale. En variante, le relief supérieur 110 peut s’étendre de façon non-rectiligne, par exemple de façon sinusoïdale.

[0043] Ici, comme illustré sur la figure 1 , le relief supérieur 110 présente un profil uniforme selon la direction selon laquelle il s’étend. Cela signifie ici que la section du relief supérieur 110 par un plan orthoradiale perpendiculaire à la direction radiale A2 (un tel plan est par exemple le plan des figures 5 et 6) est constante sur toute la longueur du relief supérieur 110. Une section orthoradiale du relief supérieur 110 est ici visible sur les figures 5 et 6. En variante, le relief supérieur peut présenter une section variable.

[0044] On notera dans la suite qu’une direction orthoradiale est définie comme perpendiculaire à un axe principal et à un rayon partant de cet axe.

[0045] Le relief supérieur 110 présente une surface principale 111 s’étendant en regard de la face supérieure 101, c’est-à-dire orientée vers le plateau 100, et de façon inclinée. La surface principale 111 est agencée de telle sorte qu’une direction normale à la surface principale 111 et orientée vers l’extérieur du relief supérieur 110 intersecte le plan défini par la face supérieure 101.

[0046] La dent 200 présente globalement une forme de prisme droit, de section trapézoïdale dans un plan orthogonal à l’axe longitudinal A1. Comme illustré sur les figures 1 et 2, la dent 200 est fabriquée à partir d’un empilement de sections planes d’une tôle métallique. La tôle peut être en acier à grains orientés ou à grains non- orientés.

[0047] Comme le montre la figure 1, la dent 200 comprend une partie basse, appelée base 201, s’étendant en regard du plateau 100 et une partie haute 202 s’élevant à partir de la base 201 selon l’axe longitudinal A1. La partie haute 202 est donc située à l’opposé de base 201 selon l’axe longitudinal A1. La partie haute 202 est plus fine que la base 201 et est destinée à porter un bobinage de fil conducteur. La dent 200 présente ici plan de symétrie radiale.

[0048] Pour son assemblage au plateau 100, la dent 200 comprend un relief inférieur 210. Le relief inférieur 210 est ici situé au niveau de la base 201. Le relief inférieur 210 fait plus spécifiquement saillie à partir de la face inférieure 220 de la 8 dent 200, qui s’étend ici parallèlement à la face supérieure 101 du plateau 100. [0049] Comme cela apparaît bien sur la vue éclatée de la figure 1 , le relief inférieur 210 de la dent 200 est conçu pour s’emboîter avec le relief supérieur 110 du plateau 100. Pour cela, le relief inférieur 210 comprend un premier côté 211 qui présente une forme complémentaire de la forme du relief supérieur 110. Le relief inférieur 210 comprend aussi un second côté 212 opposé au premier côté 211.

[0050] Comme le montrent les figures 2 et 6, une fois la dent 200 montée sur le plateau 100, le relief inférieur 210 est imbriqué, ici par son premier côté 211, dans le relief supérieur 110. L’imbrication réduit le nombre de degrés de liberté du mouvement du relief inférieur 210 par rapport au relief supérieur 110 et donc aussi du mouvement de la position de la dent 200 par rapport au plateau 100.

[0051] Le premier côté 211 du relief inférieur 210 définit ici une première surface s’étendant en regard de la base 201 de la dent 200, c’est-à-dire orientée vers la dent 200, et de façon inclinée. La première surface du relief inférieur 210 est sensiblement identique à une partie de la surface principale 111 du relief supérieur 110. Ainsi, lorsque le relief inférieur 210 et le relief supérieur 110 sont imbriqués, la première surface est ici intégralement en contact avec la surface principale 111. [0052] Comme cela apparaît les figures 1 et 2, le relief inférieur 210 forme ici une nervure rectiligne. Le relief inférieur 210 s’étend ici dans la direction radiale A2 perpendiculaire à l’axe longitudinal A1. Le relief inférieur 210 peut aussi s’étendre selon une direction parallèle à la direction radiale A2. En variante, le relief inférieur peut s’étendre de façon non-rectiligne, par exemple de façon sinusoïdale. De façon générale, le relief inférieur 210 s’étend dans la même façon que le relief supérieur 110. [0053] Le relief inférieur 210 et le relief supérieur 110 formant ici tous deux des nervures rectilignes selon la direction radiale A2, le terme « imbriqué » signifie notamment ici que le relief supérieur 110 et le relief inférieur 210 sont liés de telle sorte qu’une translation de la dent 200 par rapport au plateau 100 selon la direction longitudinal A1 est impossible sauf déplacement latérale complémentaire de la dent 200.

[0054] Ici, comme illustré sur la figure 1, le relief inférieur 210 présente un profil uniforme selon la direction selon laquelle il s’étend, c’est-à-dire ici selon la direction radiale A2. Cela signifie ici que la section du relief inférieur 210 par un plan orthoradiale perpendiculaire à la direction radiale A2 est constante sur toute la 9 longueur du relief inférieur 210.

[0055] Comme le montrent par exemple les figures 5 et 6, la section orthoradiale du relief inférieure 210 présente ici une forme globale de trapèze et plus particulièrement de trapèze isocèle. La grande base du trapèze est ici en contact avec la face supérieure 101 du plateau 100. La petite base du trapèze forme la jonction avec la base 201 de la dent 200. En variante, la section du relief inférieur peut présenter une autre forme, par exemple une forme d’ovoïde.

[0056] Ici, les nervures formées par le relief inférieur 210 et le relief supérieur 110 sont de mêmes longueurs. En variantes, elles pourraient présenter des longueurs différentes. On pourrait notamment prévoir que le relief inférieur 210 présente une longueur inférieure à celle du relief supérieur 110.

[0057] L’objectif va alors être de maintenir le relief inférieur 210 et le relief supérieur 110 imbriqués.

[0058] Pour cela, comme le montre la figure 2, il est prévu que l’élément de verrouillage 300 s’étende contre la face supérieure 101 du plateau 100. Ici, l’élément de verrouillage 300 présente une forme de disque dont le diamètre est sensiblement identique à celui de la face supérieure 101. Ici, l’élément de verrouillage s’étend radialement vers l’axe longitudinal A1 jusqu’à l’évidement central circulaire du plateau 100. L’épaisseur de l’élément de verrouillage 300 est ici inférieure à celle du plateau 100.

[0059] Comme le montre la figure 2, l’élément de verrouillage 300 est interposé entre la dent 200 et le plateau 100. L’élément de verrouillage 300 est ainsi à la fois en contact avec la dent 200, plus spécifiquement avec la base 201 de la dent 200, et avec le plateau 100. [0060] Comme le montrent les figures 2, 5 et 6, l’élément de verrouillage 300 est ici pris en sandwich entre le plateau 100 et la dent 200 selon l’axe longitudinal A1. Cela signifie qu’un point de contact supérieur entre l’élément de verrouillage 300 et la dent 200 est aligné selon l’axe longitudinal A1 avec un point de contact inférieur entre l’élément de verrouillage 300 et le plateau 100. En d’autres termes, le plateau 100, l’élément de verrouillage 300 et la dent 200 forment un empilement selon l’axe longitudinal A1.

[0061] L’élément de verrouillage 300 est plus spécifiquement interposé entre la face inférieure 220 de la dent 200 et la face supérieure 101 du plateau 100. L’élément de verrouillage 300 s’étend ici dans un plan parallèle à celui du plateau 10

100 et plus particulièrement à celui de la face principale 101 du plateau 100.

[0062] Lorsque le corps 1 de stator est assemblé, comme cela est le cas sur les figures 2 et 6, l’élément de verrouillage 300 est positionné de manière à maintenir, c’est-à-dire ici à immobiliser, le relief supérieur 110 imbriqué dans le relief inférieur 210. Ici, cela signifie notamment que l’élément de verrouillage 300 s’oppose à une séparation du relief inférieur 210 et du relief supérieur 110 selon une direction orthoradiale, par exemple selon la direction orthoradiale A3 représentée en figure 1.

[0063] Cette position de l’élément de verrouillage 300, lorsque le corps 1 de stator est assemblé, est par la suite appelée position de blocage. La position de blocage, représentée en figure 6, est caractérisée par le fait que le relief inférieur 210 est immobilisé entre le relief supérieur 110 du plateau 100 et l’élément de verrouillage 300, c’est-à-dire ici pincé ou enserré entre le relief supérieur 110 et l’élément de verrouillage 300. Le maintien radial du relief inférieur 110, et donc de la dent 200, est ici assuré par le pincement du relief inférieur 110, c’est-à-dire par des forces de frictions et par la forme de l’élément de verrouillage 300 (notamment par l’encoche 310 et/ou par l’élément de verrouillage 300 décrits ci-après).

[0064] L’élément de verrouillage 300 est conçu pour pivoter par rapport au plateau 100 entre la position de blocage et une position libérée dans laquelle la dent 200 est mobile par rapport au plateau 100. On entend ici par « mobile » que le relief inférieur 210 peut être placé au contact ou séparé du relief supérieur 110. L’élément de verrouillage 300 est ici plus spécifiquement conçu pour effectuer un mouvement de rotation autour de l’axe longitudinal A1. L’élément de verrouillage 300 est ainsi mobile dans le plan selon lequel il s’étend, c’est-à-dire le plan parallèle au plateau 100.

[0065] En position libérée, un espace libre, situé en regard de la face supérieur 111 du relief supérieur 110, permet d’imbriquer le relief inférieur 210 et le relief supérieur 110. En position libérée, la dent 200 est donc mobile par rapport au plateau 100 en ce sens qu’elle peut être montée sur ou retirée du plateau 100. [0066] L’élément de verrouillage 300 comprend ici une encoche 310 traversante, au contour fermé. L’encoche 310, qui est par exemple représentée sur la figure 1 , accueille le relief supérieur 110 et le relief inférieur 210. Ici, l’encoche 310 entoure intégralement les reliefs 110, 210 dans le plan de l’élément de verrouillage 300, c’est-à-dire ici dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal A1. L’encoche 310 11 présente une longueur, selon une direction radiale, supérieur à celle du relief supérieur 110.

[0067] En variante, l’encoche peut n’entourer les reliefs que partiellement, par exemple en présentant un contour en forme de U ouvert vers la périphérie du corps. L’élément de verrouillage présent alors une forme en étoile avec un moyeu à partir duquel s’étend une pluralité de branches. Encore en variante ou en complément, l’encoche peut présenter un contour en forme de U ouvert vers l’axe longitudinal A1.

[0068] L’encoche 310 comprend un bord latéral 311 qui, en position de blocage, est en contact avec le relief inférieur 210 de la dent 200. Comme le montre par exemple la figure 5, le bord latéral 311 présente une forme complémentaire de la forme du second côté 211 du relief inférieur 210. Ainsi, ici, le bord latéral 311, le relief inférieur 210 et le relief supérieur 110 forment un assemblage à queue d’aronde tel que représenté en coupe sur la figure 6. Dans cet assemblage, le relief inférieur 210 constitue un tenon et le bord latéral 311 et le relief supérieur 110 constituent une mortaise.

[0069] L’élément de verrouillage 300 est de préférence réalisé dans un matériau amagnétique. L’élément de verrouillage 300 est par exemple réalisé en acier inoxydable amagnétique, en aluminium ou en matériau composite. De préférence, l’élément de verrouillage est réalisé dans un alliage d’aluminium et de silicium pour présenter à la fois une résistance et une légèreté élevées. Ici, l’élément de verrouillage 300 est réalisé par moulage. En variante, l’élément de verrouillage 300 pourrait être réalisé à partir d’un feuillard métallique épais (par usinage ou estampage) ou de plusieurs feuilles métalliques superposées. Il pourrait aussi être réalisé en enroulant une tôle métallique puis en collant ou soudant la tôle.

[0070] Ici, l’élément de verrouillage 300 comprend une pluralité d’encoches 310, chaque encoche 310 étant associée à un des reliefs supérieurs 110 du corps 1. Les encoches 300 sont par exemple réalisées par estampage ou sont par exemple directement moulées lors de la fabrication du disque. [0071] Il est préférentiellement prévu des moyens de détrompage permettant de s’assurer lors du montage de l’élément de verrouillage 300 sur le plateau 100, que cet élément est bien en appui contre le plateau.

[0072] Dans des modes de réalisation représentés sur les figures 3 et 4, le corps 1 comprend une paroi 120 qui borde le plateau 100. La paroi 120, ici de forme 12 cylindrique, s’élève à partir d’un bord périphérique 104 du plateau 100. La paroi 120 s’élève ici du côté de la face supérieure 101. La paroi 120 est ici conçue pour être au moins partiellement en contact avec la face périphérique 230 de la dent 200 (bien que cette caractéristique ne soit pas nécessairement employée). [0073] La paroi 120 qui borde le plateau 100 présente, en creux dans sa face intérieure orientée vers l’axe longitudinal A1, au moins une rainure 121 en L, dont une première partie verticale 123 s’étend depuis le bord supérieur de la paroi 120 et dont une seconde partie horizontale 122 s’étend à partir de l’extrémité inférieure de la partie verticale 123, orthogonalement à l’axe longitudinal A1. [0074] Dans ces modes de réalisation représentés sur les figures 3 et 4, il est prévu que l’élément de verrouillage 300 comprenne au moins un relief périphérique 320 qui s’étend en saillie à partir de son bord périphérique 304 et qui est inséré dans la rainure 121. Lorsque l’élément de verrouillage 300 est en position de blocage, le relief périphérique 320 est inséré dans la partie horizontale 123 de la rainure 121. Cette insertion permet de maintenir l’élément de verrouillage 300 plaqué contre la face supérieure 101.

[0075] Une fois que l’élément de verrouillage 300 est en position de blocage sur le plateau 100, il est nécessaire de verrouiller la mobilité en rotation de cet élément autour de l’axe longitudinal A1 afin de s’assurer que le relief inférieur 210 reste bloqué entre le bord latéral 311 de l’encoche 310 et la face principale 111 de la nervure supérieure 110 du plateau 100.

[0076] Les moyens de blocage 400 employés à cet effet peuvent être de toutes sortes. Les moyens de blocage 400 peuvent par exemple être rapportés sur le plateau 100 et/ou l’élément de verrouillage 300. Les moyens de blocage 400 peuvent aussi être fabriqués d’un seul tenant avec le plateau 100 et/ou l’élément de verrouillage 300.

[0077] Dans tous les cas, les moyens de blocage 400 permettent ici de fixer l’élément de verrouillage 300 en position de blocage, c’est-à-dire ici d’empêcher le pivotement de l’élément de verrouillage 300 de la position de blocage vers la position libérée.

[0078] Différents modes de réalisation des moyens de blocage 400 sont par exemple schématisés sur les figures 3 à 6.

[0079] Dans un premier mode de réalisation représenté en figures 3, 5 et 6, les moyens de blocage 400 comprennent au moins une vis 401. Les figures 3 et 5, ne 13 représentant pas la vis 401 elle-même mais illustrent un taraudage 402 prévu pour visser cette dernière.

[0080] Ici, comme le montre la figure 6, le taraudage 402 est prévu dans l’élément de verrouillage 300 et un orifice 403 est prévu dans le plateau pour que la vis 401 , ici sa tête, traverse le plateau 100. Inversement, en variante, le taraudage peut être prévu dans le plateau et la vis peut traverser l’élément de verrouillage. Ici, la vis 401 est vissée selon l’axe longitudinal A1.

[0081 ] Le trou taraudé et l’orifice sont situés de manière à s’aligner exactement ou sensiblement lorsque l’élément de verrouillage est en position de blocage, si bien que la vis 402 permet alors de maintenir l’élément de verrouillage 300 plaqué contre la face supérieure 101.

[0082] De façon préférentielle, comme le montre la figure 6, cet alignement n’est pas exact et la tête de la vis est conique, si bien que le vissage de la vis permet de contraindre le bord latérale 311 de l’encoche 310 contre la nervure supérieure 110 du plateau 100, ce qui assure le blocage complet de l’élément de verrouillage 300 et de la dent 200 par rapport au plateau 100.

[0083] Dans un second mode de réalisation représenté en figure 4, les moyens de blocage comprennent un dispositif d'encliquetage 404, 405. Le dispositif d'encliquetage 404, 405 autorise le pivotement de l’élément de verrouillage 300 de la position libérée à la position de blocage mais, une fois encliqueté, l’empêche de pivoter de la position de blocage à la position libérée.

[0084] Le dispositif d'encliquetage 404, 405 comprend un relief en creux 404 et un relief en saillie 405 agencé pour s’emboîter dans le relief en creux 404. Ici, le relief en creux 404 est situé sur le plateau 100 et le relief en saillie 405 est situé sur l’élément de verrouillage 300. Inversement, en variante, le relief en saillie peut être situé sur le plateau et le relief en creux sur l’élément de verrouillage. Encore en variante, le dispositif d’encliquetage peut être disposé entre l’élément de verrouillage et la paroi.

[0085] Ici, le relief en saillie 405 est formé par une entaille dans l’élément de verrouillage 300, c’est-à-dire par une découpe partielle de l’élément de verrouillage 300 sur son épaisseur. La portion découpée est ensuite tordue hors du plan de l’élément de verrouillage 300.

[0086] Dans ces deux modes de réalisation, pour réduire les contraintes qui s’exercent sur eux, les moyens de blocage 400 sont positionnés à la périphérie du 14 corps 1. Les moyens de blocage 400 peuvent par exemple comprendre une unique vis 401 ou un unique clip 405. De préférence, les moyens de blocage 400 sont multiples et répartis à plusieurs endroits du corps 1.

[0087] En variante de ces modes de réalisation, les moyens de blocage pourraient consister en une épaisseur variable de l’élément de verrouillage au niveau des encoches de sorte qu’en pivotant l’élément de verrouillage de la position libérée à la position bloquée, le bord latéral de l’encoche soit engagé en force entre la base de la dent et le plateau. Encore en variante, les moyens de blocage pourraient comprendre un taraudage réalisé dans l’alésage central du plateau et un pion central fileté en saillie sous l’élément de verrouillage, ce qui permettrait de visser ces deux éléments l’un dans l’autre. Les moyens de blocage 400 pourraient aussi être compris dans une pièce extérieure au stator.

[0088] Encore en variante, les moyens de blocage pourraient être formés par des zones du bord de l’élément de verrouillage 300 déformées localement. [0089] Selon une autre variante, les moyens de blocage pourraient être formés par un adhésif ou par des points de soudure.

[0090] Quel que soit le mode de réalisation utilisé, en position de blocage, un canal 500 est défini entre la base 201 de la dent 200, le plateau 100 et l’élément de verrouillage 300. Comme le montre la figure 6, ce canal 500 constitue un espace libre. Avantageusement, il est ici prévu de faire circuler dans ce canal 500 un liquide de refroidissement, par exemple de l’huile, lorsque le stator est en fonctionnement pour réduire son échauffement.

[0091 ] En variante, ce canal 500 pourrait être rempli de colle ou d’un vernis ou d’un quelconque autre matériau assurant une bonne conductivité thermique et permettant de réaliser un meilleur blocage de l’élément de verrouillage 300.

[0092] Quel que soit le mode de réalisation utilisé, des nervures latérales 203, représentées par exemple sur la figure 1 , sont ici prévues de part et d’autre, selon une direction orthoradiale A3 orthogonale à l’axe longitudinal A1 et à la direction radiale A2, de la partie haute 202 de la dent 200. Les nervures latérales 203 s’étendent en regard d’autres nervures latérales 203 des autres dents 200. Les nervures latérales 203 facilitent la circulation du flux magnétique entre les dents 200 et le rotor, améliorant ainsi les performances du stator.

[0093] On peut maintenant décrire le procédé d’assemblage du corps 1 du stator. Selon l’invention, ce procédé comprend principalement les étapes suivantes : 15

- positionnement de l’élément de verrouillage 300 sur la face supérieure 101 du plateau 100 ;

- positionnement de la dent 200 de sorte que le relief inférieur 210 s’imbrique dans le relief supérieur 110 ; - déplacement de l’élément de verrouillage 300 par rapport au plateau 100 ;

- blocage de l’élément de verrouillage 300 par rapport au plateau 100 au moyen des moyens de blocage 400.

[0094] Lors de l’étape de positionnement de l’élément de verrouillage 300, ce dernier est rapporté contre la face supérieure 101, en position libérée. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 3 et 4, lors de cette étape, le relief en saillie 320 sur élément de verrouillage 300 est inséré dans la partie verticale 123 de la rainure 121 et coulisse dans cette dernière.

[0095] Lors de l’étape suivante de positionnement de la dent 200, illustrée en figure 5, l’espace libre au niveau du relief supérieur 110 permet de positionner le relief inférieur 210 en vis-à-vis du relief supérieur 110. Le relief inférieur 210 est ainsi positionné de manière à pouvoir être imbriqué dans le relief supérieur 110.

[0096] Dans cette étape, les dents sont poussées vers l’intérieur, en appui contre le bord intérieur des encoches 310.

[0097] Lors de l’étape de positionnement de la dent 200, le relief inférieur 210 peut être positionné de manière à pouvoir être imbriqué dans le relief supérieur 110 sans toutefois être en contact avec le relief supérieur 110. Ainsi, à la fin de l’étape de positionnement de la dent 200, le relief supérieur 110 et le relief inférieur 210 se font face à courte distance. Cette situation est représentée à la figure 5. Cette réalisation du procédé selon l’invention permet de positionner d’un seul tenant toutes les dents du stator à la fois sur le plateau 100. Ainsi les dents du stator peuvent être réalisées en un seul tenant et placées ensemble sur le plateau 100, ou être segmentées et placées une à une sur le plateau 100, avant ou après leur bobinage, ou encore segmentées, bobinées puis réassemblées pour être placées ensemble sur le plateau 100. [0098] L’imbrication du relief supérieur 110 dans le relief inférieur 210 est alors réalisée à l’étape suivante de déplacement de l’élément de verrouillage 300 par rapport au plateau 100. En se déplaçant, l’élément de verrouillage 300 entraîne le relief inférieur 210 contre le relief supérieur 110 de sorte à les imbriquer. Sur la figure 5, cette étape se schématise par un déplacement vers la droite de l’élément 16 de verrouillage 300. Une fois en contact avec relief inférieur 210, l’élément de verrouillage 300 déplace le relief inférieur 210, et donc la dent 200, jusqu’à ce que le relief inférieur 210 vienne en butée du relief supérieur 110 (figure 6).

[0099] Lors de l’étape de positionnement de la dent 200, le relief inférieur 210 peut aussi être positionné au contact du relief supérieur 110, c’est-à-dire imbriqué dans ce dernier. Lors de l’étape de déplacement de l’élément de verrouillage 300, ce dernier vient en butée du relief inférieur 210 sans le déplacer.

[0100] Dans tous les cas, lors de l’étape de déplacement de l’élément de verrouillage 300, ce dernier est pivoté de la position libérée à la position de blocage. Sur les figures 3 et 4, le pivotement de l’élément de verrouillage 300, ici sa rotation autour de l’axe longitudinal A1 , est schématisé une flèche allant de gauche à droite. [0101] Dans le premier et le second mode de réalisation, l’arrivée en position de blocage comprend l’alignement, ici selon l’axe longitudinal A1, des moyens de blocages 400. L’alignement est réalisé entre le taraudage 402 et l’orifice 403 dans le premier mode de réalisation et entre le relief en creux 404 et le relief en saillie 405 dans le second mode de réalisation.

[0102] Enfin, dans la dernière étape, l’élément de verrouillage 300 est fixé en position de blocage par les moyens de blocage 400. Lorsqu’on utilise le dispositif d’encliquetage 404, 405, l’étape de blocage de l’élément de verrouillage 300 se réalise automatiquement une fois le disque de l’élément de verrouillage 300 arrivé en position de blocage. Lorsqu’on utilise la vis 401, l’étape de blocage de l’élément de verrouillage 300 comprend le vissage de la vis 401 , comme illustré à la figure 6. [0103] On notera alors que les moyens de blocage aident au blocage en position radiale des dents, de manière qu’elles ne puissent pas bouger vers l’extérieur. En complément, ce blocage peut également être complété par de la colle, une ceinture entourant les dents...

[0104] La présente invention n’est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l’homme du métier saura y apporter toute variante conforme à l’invention. Ainsi, par exemple, la dent peut présenter deux reliefs inférieurs s’imbriquant dans deux reliefs supérieurs du plateau.